andall avait tout perdu et ça en quelques heures à peine. Pour commencer, il perdit son logement ainsi que la jeune femme qu’il aimait. Terrible n’est-ce pas? Évidemment, il l’avait cherché en ayant un emploi de tueur à gage. Malheureusement, cet emploi tomba à l’eau lorsqu’il tua son patron qui voulait faire du mal à son ancienne meilleure amie qui était en fait sa patronne qui jugea son second emploi comme de la trahison… Oups. Ce n’est jamais vraiment apprécié de travailler pour la concurrence et lorsqu’on joue dans al cours des grands on doit s’attendre aux conséquences. Par chance, ces conséquences ne fut pas celle imaginées par l’ancien monstre; Il fut relevé de ses fonctions et perdit la confiance aveugle d’Helga. Cela fut dur pour lui, mais il aurait très bien pu recevoir une balle dans le crâne s’il ne comptait pas autant pour elle. Le pire dans cette histoire? Il dû demander refuge à Hadès, l’ancien dieu des enfers et ancien collègue dont il ne raffolait pas vraiment.
La plupart du temps, l’ancien caméléon se contentait de regarder la télévision en sous-vêtement et de dévaliser le frigo du brun pour se remonter le moral, ce qui fonctionnait le temps de manger un sac de chips complet. Il pouvait passer des jours sans se doucher et lorsqu’il y allait finalement, il y passait des heures par simple manque d’ambition pour s’habiller et se coiffer. Lors de sa rencontre avec Hans, les choses commencèrent à mieux aller, il avait réussi à trouver plus déprimé que lui et à eux deux ils réussirent à se remonter le moral l’un l’autre en sortant dans les bars et à s’imaginer des plans diaboliques pour prendre le pouvoir du pays. Cependant, le prince ne resta pas bien longtemps dans les parages, car sa fiancée débarqua à l’improvise au bar où ils discutaient et lui annonça sa grossesse. Tellement heureux de la nouvelle, Hans oublia leur querelle sur la prise de pouvoir d’Arendelle et retourna aussitôt à New-York. Le soir même, Randy se trouvait à nouveau devant la télévision à regarder Gossip Girl, simplement parce qu’il n’avait pas la détermination de chercher la télécommande coincée entre les coussins du divan.
Hans devait être partit depuis une semaine et le jeune homme ne s’était toujours pas douché depuis. Son odeur était devenue tellement désagréable qu’Hadès préférait ne plus s’approcher de lui et ce fut cela qui le réveilla cet après-midi-là. Les rideaux du salon avaient été tirés pour laisser les rayons de soleil entrer dans la pièce et quelques oiseaux gazouillaient sur un fil électrique qui passait à quelques centimètres du balcon qui donnait vu à un boulevard. L’appartement n’était pas bien grand, mais Randall ne pouvait s’en plaindre, c’était que temporaire… Enfin, ce devait être que temporaire. L’ancienne terreur ouvrit doucement les yeux et plaqua rapidement une main sur son visage, car les rayons agressaient ses iris émeraudes encore endormis. Il étira finalement son bras pour tâter la table basse en verre où il avait déposé ses lunettes la veille avant de se coucher. Il les mit sur son nez et s’installa en position assise pour s’étirer longuement. Il eut envie de s’écraser à nouveau de tout son long, mais après un instant d’auto-motivation, il se leva et marcha lourdement vers la cuisine où il mangea un bol de céréales.
Lorsque cela fut terminé, il fixa pendant de nombreuses minutes le lait qui se trouvait encore dans le bol en se demandant s’il en mangeait d’autres ou non. Il était désormais réduit à simplement penser à cela et il n’était pas capable de se décider rapidement alors qu’avant, il était capable de trouver un plan durant une mission en quelques petites secondes. Il décida finalement qu’il n’en prendrait pas plus, car il avait eu la mauvaise idée de ranger la boîte de céréales après s’être servit. Il se leva et laissa son bol sur la table, car de toute façon levier était plein.
Il lut le journal pour les petites-annonces lorsqu’il réalisa la gravité de son état. Il n’avait pas vraiment besoin d’un emploi, car son compte de banque était bien rempli grâce à son ancien emploi de mercenaire, mais il devait trouver quelque chose pour le faire sortir un peu, que ce soit un emploi ou un simple cours de cuisine, il s’enfichait. Finalement, il tomba sur une annonce d’emploi pour un professeur d’auto-défense. C’était parfait comme emploi! Il alla directement à la douche qui ne dura que dix minutes tellement il était excité à l’idée de se sentir mieux et il sortit rapidement de l’appartement habillé, coiffé et arrosé de parfum dans l’espoir de faire bonne impression à l’employeur, car c’était bien cela qui l’inquiétait le plus puisque se battre et se défendre, il savait le faire très bien.
Il marcha d’un pas rapide dans les rues comme à son habitude tout en essayant de fermer la fermeture éclair de son manteau en cuire parce qu’il faisait plutôt froid pour ce temps de l’année, mais trop occupé à grogner contre sa fermeture qui semblait vouloir se coincer à chaque centimètres, le lézard ne regardait plus où il marchait et il frappa de plein fouet un passant qui se révéla être une jolie jeune femme rousse.
Randy avait toujours craqué pour les rouquines… Carrie, la présidente de la fraternité Pinks Nu Kappa lorsqu’il n’avait que le début de la vingtaine, Jessie la sœur de cœur d’Helga qui lui avait fait ses preuves en lui sauvant la vie lors d’une visite à New-York qui s’était très mal déroulée pour lui, puis Anna la fiancée d’Hans… Sauf que la beauté de cette jeune femme disparue aussitôt qu’elle se révéla déplaisante, ce qui veut dire quinze secondes après leur première rencontre. Pour finir, il y avait eu Muriel… Mais non, c’est une blague, Randall n’avait même pas notion que cette femme, qui avait travaillée avec lui pendant des mois, existait.
« Désolé, j’étais trop pressé, je ne t’ai pas vu, c’est dingue. »
Qu’était-il arrivé au désagréable Randall qui hurlait sur tout ce qui bouge? Oh eh bien, une rouquine venait de lui taper dans l’œil.
Il fallait bien l'avouer, Honey était complètement perdue. Elle ne savait ni où elle était, ni quand. En effet elle n'avait pas réellement de notion du temps, au Pays Imaginaire c'était bien plus facile, il suffisait de se prélasser au soleil, aduler Peter et le regretter lorsqu'il s'en allait. Et Honey ne supportait pas cette situation. Elle était arrivée dans la ville dans la matinée et ne savait vraiment pas quoi faire. Pourtant, elle avait toujours été sûre d'elle, mais tous ses repères avaient disparu, alors elle désespérait. La chose qui l'avait le plus frappé, et le plus chagriné, c'était ses jambes. Ses horribles jambes. Elle n'avait pas pu supporter cette Wendy qui s'était ramené en chemise de nuit, avec ses jambes. Elle n'était pas gracieuse, c'est tout de même plus joli une fille-poisson.
Alors elle s'était retrouvée là. Elle avait pleurer à chaude larme, alors que le monde n'était pas encore arrivé. Honey avait encore les yeux un peu rouge d'avoir tant pleurer, mais elle s'était arrêtée avant de se faire voir, elle ne voulait pas faire pitié, ce n'était pas digne d'elle. Au moins, elle n'avait pas atterri ici nue, elle portait des vêtements adaptés à la saison, elle avait même un sac à main et de l'argent qu'elle sortait d'elle ne savait où. Mais son angoisse était grande et grandissante. Elle avait perdu ses meilleures amies une par une, et avait à son tour quitté le Pays Imaginaire pour arriver dans un monde d'où elle ne connaissait strictement rien. Oh non, Honey était loin d'être rassurer. Elle ne voulait plus être seule, il fallait qu'elle trouve quelque chose, quelqu'un. La sirène s'était mise à déambuler dans cette ville qui semblait donc s'appeler Londres. Et ses yeux ne cessaient de s'arrêter sur les vitrines des boutiques. Cependant elle ne connaissait pas le système, il fallait qu'elle apprenne, et elle apprendrait vite.
Alors elle marchait, d'un pas mal assurer, eh oui c'est pas tous les jours qu'on perd une queue de poisson pour se retrouver avec des jambes de filles chaussées de chaussures à talon. Et tout en marchant elle fixait les vitrines, et dans le reflet de celles-ci elle aperçu un sourire sur son visage. Ceci la fit d'autant plus sourire. Elle s'était arrêté, voulant voir son reflet dans la vitre. Oui, malgré ses jambes, elle était toujours aussi jolie, et bien habillée, à son gout. Il fallait dire que quand elle était au Pays Imaginaire, elle ne portait rien en fait... Ses cheveux cachait sa poitrine, alors elle n'avait pas à se vêtir de coquillages ou d'étoiles de mer.
Honey reprit sa marche, d'un pas plus assuré et rapide, regardant toujours dans les vitrines, histoire de voir à côté de quelle merveille elle pouvait passer. Puis un choc survenu. Par réflexe, elle s'agrippa à la veste en cuir du jeune homme qui l'avait bousculé, oui elle avait perdu l'équilibre et avait failli se retrouver les quatre fers en l'air. Elle fronça les sourcils et le regarda.
« Non mais ça va pas ?! Tu pourrais regarder où... ! »
Wouha, quels yeux. Elle resta un instant sans voix, avant de se rendre compte qu'elle même ne regardait pas où elle allait. Honey soupira doucement en se mordant la lèvre. Elle lâcha la veste du jeune homme et passa ses doigts là où elle avait agripper, pour lisser un peu le cuire. Elle s'écarta doucement de lui, se frottant le bras de gêne.
« Hum, désolée, je ne regardais pas non plus où j'allais... »
Elle baissa la tête, toujours en se mordant la lèvre inférieure, avant de lever les yeux pour lui. Après tout, il allait peut être l'aider. Répondre à ses questions, qui savait ?
Petit soucis avec mon codage >< mais je suis tellement nulle que je sais pas comment le régler T-T
En tout cas j'espère que ça t'ira :)
Invité
Invité
Mar 9 Sep 2014 - 23:20
Une rencontre qui change la vie
Feat Honey S. Oliver & Randall Boggs
C
'est dingue, comment n’avait-il pas vu une jeune femme aussi jolie qu’elle ? Randy avait presque l’impression de fondre sur place, mais cette sensation s’arrêta dès qu’elle se montra hostile en lui hurlant dessus. Le corps du jeune homme se crispa presque immédiatement et il eut le réflexe d’enlever les mains de l’inconnue de sur sa veste, mais elle les enleva rapidement et se trouva d’être d’une nature douce. Quelle chance, que ce serait-il passé si elle s’était montré désagréable avec lui plus longtemps ? Il y aurait sans doute eu une vraie guerre au beau milieu de la rue, car contrairement au stéréotype masculin, Randall n’avait aucun mal à blesser une femme s’il était nécessaire… Il avait même déjà blessé Hanity, la fille dont il était amoureux, seulement pour la calmer, elle et ses menaces de mort.
Elle s’excusa finalement et l’ancien caméléon se contenta de grogner entre ses dents comme signe d’acceptation. Il lissa à nouveau sa veste en cuir même si la rouquine l’avait déjà fait pour lui, puis il la ferma à moitié pour empêcher le froid de traverser le tissu de son t-shirt. Son regard finit par retomber dans celui de la jeune femme et il sourit bêtement avant de froncer les sourcils et de la tirer plus près d’une boutique pour laisser les gens passer puisqu’ils commençaient par se faire bousculer.
« Est-ce que tout va bien ? » Finit-il par demander lorsqu’ils furent enfin contre la paroi d’une boutique. « Foncer dans les gens comme ça et avoir une démarche si hésitante, tu ne devrais pas porter de talons en pleine rue si tu ne sais pas marcher normalement avec, ça peut être dangereux. »
Pas que Randy ce souciait vraiment de la sécurité des gens, c’était plutôt parce qu’il se souciait de la sienne. Il aurait pu avoir de plus grandes blessures qu’à son propre ego si elle avait marchée plus vite. Il faut dire que l’ancien caméléon ne s’était jamais vraiment soucié des gens autre que lui-même. Bien sûr, il y avait eu Mike à l’université, mais il avait rapidement comprit grâce à Johnny que la personne la plus importante dans sa vie était en fait lui-même et que les gens n’allaient pas lui servir de béquilles toute sa vie et qu’il valait mieux à apprendre à vivre sans eux… Malheureusement pour lui, il avait oublié pendant un moment ce bon conseil et il s’était accroché à trop de gens pour se les faire enlever le même jour.
Il ouvrit la bouche pour continuer son discours, mais une sonnerie suraiguë provenant d’une boutique vint le distraire. Il se tourna quelques secondes après pour voir ce qu’il se passait et il put constater rapidement qu’un voleur venait de s’échapper et qu’il se trouvait déjà loin à bousculer les passants pour se frayer un chemin. Par réflexe, le jeune homme tapota ses poches arrières pour vérifier s’il n’avait rien perdu puisqu’il se trouvait tout près de la porte de la dite boutique et, malheureusement, quelque chose lui avait été dérobé : Son portefeuille. Il ne perdit pas une seconde, après avoir fait signe à la demoiselle de l’attendre, et se mit à courir en direction de l’homme en bousculant tout le monde et il le rattrapa rapidement pour lui faire une prise de karaté et une clef de bras pour le traîner jusqu’à la boutique où il était sorti.
Tout cela pouvait sembler irréel pour les quelques spectateurs qui s’étaient arrêtés de marcher, mais c’était pratiquement des gestes mécaniques pour l’ancien monstre qui avait fait cela pendant des mois comme emploi ou pour simplement canaliser ses frustrations habituelles. Il poussa le cambrioleur dans la boutique et lui arracha des mains son portefeuille qu’il garda dans ses mains jusqu’à ce qu’il soit sorti et à nouveau en face de la jeune femme.
« C’est les pires ceux-là! » ria-t-il « On ne les sent jamais fouiller dans nos choses, heureusement que l’alarme a sonné, j’en ai vraiment chié pour avoir mes cartes d’identité. » Venait-il vraiment de dire ça? Ça ne sonnait pas comme papiers falsifiés ? Il espérait bien qu’elle ne comprenne pas. « Je ne viens pas d’ici… J’ai…. Immigré. »
Peut-être que son accent américain causé par ses nombreux voyages allait servir à quelque chose pour une fois ? Il tenta d’esquivé une question en lien avec cela en lui tendant la main pour serrer la sienne et il se présenta.
« Randall. » Dit-il d’une façon qui ne se voulait pas autoritaire, mais qui donnait tout de même cette impression derrière ses lunettes rectangulaires aux larges montures noires. « Randall Boggs. »
Cette fois-ci, il ne se présenterait pas sous le nom de Randy… Il avait appris de ses erreurs en mentant sur son véritable prénom et sur sa vie en général. S’il voulait recommencer sa vie correctement, il serait mieux d’être franc avec les gens qu’il rencontrerait, on ne sait jamais ce que l’avenir peut nous apporter.
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