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Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que pondre un bébé [pv Annanas]
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Anonymous
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Jeu 19 Juin 2014 - 2:50

Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que de pondre un bébé


Avoir un gros ventre de femme enceinte, ce n’est pas facile à tous les jours. Je commence à ne plus trouver de position confortable pour dormir, je fais tomber pleins de trucs avec et quand je veux ramasser ce qui est tombé, j’arrive à peine à me pencher! Je crois que ce qui m’énerve encore plus, c’est que ça n’a pas finit de grossir! Il me restait encore un bon quatre mois à faire? Peut-être un peu moins… Je ne savais plus trop en fait parce que j’avais de la difficulté à tout assimiler les trucs d’humains. C’était beaucoup plus facile d’être un oiseau! Je n’avais eu qu’à pondre mes trois œufs et à les couver et c’était tout! Bon, sur le coup, ça avait fait mal de pondre, parce que c’est plutôt dur un œuf, mais ça n’avait pas été trop long et c’était réglé! Et couver, c’était facile! Je me rappelle que je n’avais qu’à rester là, sur les œufs pendant que le géniteur des futurs oisillons allait chercher à manger… puis parfois nous changions de place et j’allai me dégourdir les pattes…

Sauf que là, je ne pouvais pas donner mon ventre de femme enceinte à Dug quelques heures pendant que je faisais autre chose! Pas qu’il n’aurait pas voulu, bien au contraire! Je pensais à couver il y a quelques instants, et bien c’était ce qu’il faisait avec moi… Pas dans le sens où il s’asseyait sur moi pour me réchauffer, mais dans le sens ou il me surprotégeait encore. Il le faisait déjà avant que j’ai ce bébé dans le ventre, alors maintenant c’était parfois presque insupportable. Bon, je n’ai rien contre un massage de pieds, mais il n’a pas à avoir peur pour tout, je suis assez grande pour m’occuper de moi toute seule! Il oublie que j’ai élevé mes oisillons seule après la disparition de mon compagnon dabou! Je sais que ce n’est pas le même monde, mais même si je suis parfois très stupide, je suis quand même débrouillarde! J’ai appris à lire, je connais les lois et je sais ce que je peux faire et ce que je ne dois pas faire… enfin les grandes lignes parce qu’il m’arrive encore de faire des trucs que les gens trouvent bizarres…

Heureusement, que je sois bizarre, les enfants ne s’en font pas trop avec ça dans la maternelle où je travaille. Je crois qu’ils trouvent ça drôle qu’une futur maman fasse des trucs d’enfants. Et dise des choses qui ne paraissent pas très matures. C’est que je ne peux pas m’empêcher d’avoir encore des réflexes d’oiseaux, c’est plus fort que moi! S’il y a un gros bruit, je vais me cacher! Ça fait beaucoup rire les gamins ça. Sinon, ils sont fascinés par le fait que mon ventre abrite un être vivant. Certains ont des frères ou des sœurs plus jeunes et ils m’aident à ramasser, comme ils devaient le faire avec leur mère. Ils sont vraiment trop mignon, ils me rappellent Russell, mais en plus jeune.

J’adore ce travail, mais ça serai bientôt l’été et les enfants seraient en congé… et moi aussi. Ça me rendais un peu triste de penser que je ne serais pas là pour la rentré scolaire, car les humaines prennent congé après avoir pondu leur petit. Pendant un an, elles s’en occupent et restent tout le temps avec lui… pas question de le cacher dans un buisson et d’aller chercher à manger! De toute façon, il n’y avait pas vraiment de buisson, c’était peut-être pour ça? Donc un an de congé… Mais je serais là pour l’année suivant si monsieur Sullivan voulait toujours de moi! Et puis, je n’étais peut-être pas obligé de ne rien faire du tout? Je ne savais pas trop en fait, c’était des trucs d’humains…

Ah les humains, ils étaient étranges… Dans la nature, il n’y a pas de suivis de grossesse. Je n’avais jamais entendu parlé d’un animal qui allait faire un tour à l’hôpital pour se faire dire si tout allait bien avec son petit… non, oiseaux et mammifères laissent la vie suivre son cour et c’était tout! Sauf qu’aujourd’hui, je devais pourtant me rendre à l’hôpital pour faire un suivis, parce qu’ils disaient qu’il y avait quelque chose à surveiller pour le bébé. J’aurais du m’inquiéter, mais c’était comme si je ne pouvais pas croire qu’il y avait un réel problème. Avec toute la technologie, ils allaient réussir à tout arranger, non? Sinon, ça servait à quoi de venir ici s’ils ne pouvaient rien faire? Sinon, aussi bien d’aller dans Central Parc pour y attendre et y accoucher! Bon Dug ne serait pas d’accord avec cette idée de toute façon… Le pauvre était déjà dans tous ses états de ne pas avoir pu se libérer pour m’accompagner à mon rendez-vous… Il s’inquiétait à mort… comme si j’allais me perdre! Bon c’est un peu ce qui m’est arrivé, c’est grand l’hôpital…

Je retrouvais enfin le département d’obstétrique. Ce mot voulait dire que c’était à cet endroit qu’on s’occupait des femmes enceintes. Je ne voulais pas trop le lien entre ce mot et des dames au ventre bien rebondi… sauf peut-être le « o » qui fait penser à un gros ventre. Il aurait vraiment fallut que ça ait un nom plus compréhensible, j’aurais cherché bien moins longtemps sur le plan… « Département des femmes enceintes » c’était bien plus clair! Bon plus long aussi, mais plus facile à comprendre pour une simple d’esprit comme moi.

J’étais allée voir la secrétaire, lui disant qui j’étais, lui montrant une carte d’identité aussi et elle me dit d’aller m’assoir en attendant d’être appelée. Ah non, pas encore rester assise! Je préférai me promener… aller à la salle de bain et me regarder dans le miroir. Ça me faisait encore étrange de voir cette fille brune me regarder. Il m’arrivait encore de toucher mon visage en regardant ma main, puis le reflet. Ou de toucher le miroir cherchant à être sur qu’il n’y avait personne d’autre que moi. En fait un miroir, c’était comme une flaque d’eau, mais solide et qui ne fondait pas! Après un moment je me décidai à aller demander à la secrétaire pourquoi c’était si long… Oh parce qu’il y avait un accouchement d’urgence… C’est sur que quand ça veut sortir, on ne peut pas dire au rejeton de rester là parce qu’on a autre chose à faire!

Je décidai enfin d’aller m’assoir sur une des chaises, à côté d’une rousse. Elle ne devait pas être prête à pondre avant plusieurs mois, ça ne paraissait pas vraiment… Sauf que si elle était ici, c’était pour la même raison que moi! À moins qu’elle se soit trompée de département! Mais je ne croyais pas. Lui parler passerait le temps :

- Allo. T’as combien de temps de fait? J’ai cinq mois. Tu t’appelle comment? Moi c'est Kevin!

Le vouvoiement ne faisais pas partit de mes habitudes. Il faut dire que je ne parlais que depuis sept mois environ… Il faudrait que je retourne à l’école, ça c’était certain.





codes par shyvana

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Sam 5 Juil 2014 - 0:25

   
Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que pondre un bébé.
AVEC KEVIN DABOU

   
J'avais presque oublié à quel point je trouvais les chaises des salles d’attentes inconfortables. Cela ne m'avait cependant pas empêché de piquer du nez l'espace de quelques minutes avant d'être réveillée par toute l'agitation généré par un accouchement d'urgence. L'hôpital avec son ambiance ayant le don de me mettre mal à l'aise ne m'avait définitivement pas manqué. Sauf que pour une fois, je n'étais pas coincé entre ces murs blancs pour soutenir quelqu'un aux nez cassé ou au cœur défaillant. Je n'étais pas non plus en état second après mettre fait renverser par une voiture. Contrairement à toutes mes dernières visites, la raison qui me poussais à patienter sagement jusqu'à l'appelle de mon nom était lié à un événement heureux, ça changeait de mes anciens passages ici. J'espérais à présent que seul mes rendez-vous mensuel pour mon suivie de grossesse ainsi que le travail me pousserai à mettre les pieds ici. Et l'accouchement bien sûr... Mais ça, ce n'était pas pour tout de suite. Je venais tout juste de rentrer à New York après tout, j'avais encore huit bon mois devant moi. Huit mois pour me préparer, huit mois pour annoncer la nouvelle à ma sœur.

Je n'avais toujours rien dit à Elsa au sujet de ma grossesse. J'avais bien pensé à lui dire dès mon retour de Londres, mais ses réprimandes suites à mon départ soudain et inexpliqué m'avait passé l'envie de lui avouer. Ce n'était certainement pas très malin de ma part de lui cacher. Elle était ma sœur après tout, elle devrait être l'une des premières personnes à être au courant... Mais je craignais sa réaction. Me berner d'idée optimiste comme quoi elle serait heureuse pour moi et prendrai bien la nouvelle ne servait à rien cette fois. Ça n'avait pas été le cas pour ma mise en couple ou mes fiançailles, alors pour une grossesse... Non, il me fallait un moyen d'annoncer la nouvelle à Elsa, sans que celle-ci ne panique ou ne s'énerve, un jour où elle serait d'assez bonne humeur pour prendre le mieux possible la nouvelle. Ce qui compliquait tout de suite la chose. J'avais le sentiment que les choses allaient se terminer exactement comme pour l'annonce de mes fiançailles, c'est-à-dire très mal. Après ça, même l'annonce d'une grossesse ou d'un déménagement au Mexique risquait de moin l'énerver... Du moins, c'était ce que je me répétais pour me rassurer : que les choses ne pouvaient pas aller plus mal qu'avant.

Hans de son côté avait plutôt bien réagit. Beaucoup mieux que tout ce que j'aurai pu espérer. Je n'étais toujours pas rassurée par la pensée d'être mère dans plusieurs mois, mais maintenant que j'étais sûre qu'Hans serait à mes côtés, j'étais aussi heureuse qu'il l'avait été en apprenant la nouvelle. Tout ce que j'espérais maintenant, c'était que ce bonheur allait durer. Tout était fini, plus de journées à me morfondre enroulée dans mes couvertures, plus de pleures et de doute. Ce mois ainsi que ma semaine d'errance à Londres m'avait semblé durer une éternité, mais c'était finalement terminé, et je vivais presque mon retour à New York comme un renouveau que j'étais prête à fêter de toutes les manières possibles. Tout s'était arrangé de manière très rapide à vrai dire, mes tourments semblaient tous s'être envolé dès l'instant où j'avais sauté dans les bras de Hans après l'avoir retrouvé, dès que j'avais su qu'il ne me rejetterait pas, qu'il revenait à New York avec moi. Enceinte et sur le point de me marier, je n'avais plus aucune raison d'être malheureuse.

Ou si en fait. L'attente commençait à devenir sérieusement longue et ennuyante... J'avais toujours de quoi du chocolat et de quoi grignoter dans mon sac, mais je ne préférais pas prendre le risque d'avoir des nausées au milieu de l'hôpital, même si c'était le meilleur endroit pour tomber malade. Je m'étais donc rabattu sur les magazines. Entre ceux qui racontaient la vie des célébrités et ceux qui vantaient l'épanouissement des femmes enceinte, rien de très passionnant. Parce que pour l'instant, je n'avais pas vraiment l'impression de me sentir particulièrement épanouie contrairement à ce que certain magazine laissait entendre... C'était presque le contraire en fait. J'avais le désagréable sentiment d'avoir des nausées à longueur de journée, sans parler de cette nouvelle manie que j'avais à m'endormir partout et n'importe quand. C'était simple, je n'avais jamais autant dormi que ces derniers jours... Et je trouvais encore le moyen de me sentir fatigué. Même dans le bus qui me ramenait chez moi je trouvais le moyen de m'assoupir. Là où cela posait problème, c'était quand je me réveillais avec trois ou quartes arrêt de retard...

Vivement que j'ai ma propre voiture... Enfin pour ça, il fallait que je retourne faire la queue pendant je ne sais combien de temps pour refaire les testes... Les choses ne s'étaient pas très bien passé pendant mon dernier teste de conduite. J'espérais que l'examinateur ne s'était pas retrouvé avec un trop gros hématome à cause de mes gestes trop brusque et spontané... Au moins je n'avais écrasé personne, et je n'avais même pas embouti quoi que ce soit ! Enfin... Sauf si un poteau, mais ça, c'était car j'essayais d'aider l'examinateur après l'avoir frappé... La prochaine fois je ferais en sorte de garder les mains sur le volant.

C'était tellement long... Pour m'occuper les mains, je sortis une barre chocolatée de mon sac sans être vraiment sûre de la consommer. Je pensais sérieusement à me lever pour me dégourdir les jambes face à l'attente qui s'éternisait, quand une jeune femme brune que je voyais trainer depuis tout à l'heure vint s'asseoir à mes côtés pour engager la conversation.

Oh, j’ai un mois ! Je suis tellement impatiente ! M’écriais-je avec un grand sourire en secouant doucement les poings. Et un peu nerveuse aussi… Beaucoup en fait. Je dois être quelque part entre les deux… Je suis nervimpatiente, haha…

Quoi ? Qu'est-ce que je racontais ? N'importe quoi, pour changer. Je me mordis les lèvres après avoir gloussée toute seule dans mon mot qui n'existait pas, ne trouvant pas mieux pour me rattraper que de me présenter à mon tour. Et de divaguer sur tout et n'importe quoi.

Je m'appelle Anna ! C'est mon premier rendez-vous ici, j'ai l'impression d'attendre depuis des heures, c'est toujours comme ça ? Félicitations au fait ! Cinq mois tu dis ? Tu sais déjà si c'est un garçon ou une fille ou bien tu attends l'accouchement ? Oh, tu veux grignoter quelque chose ? Dis-je en lui tendant ma barre chocolatée. J'ai ça, mais je sais déjà que je risque de ne pas réussir à le garder...Est-ce que ça dure longtemps ? Les nausées et les somnolences je veux dire, car j'ai l'impression d'en vivre H vingt-quatre en ce moment... Même le chocolat arrive à me dégouter et pourtant j'adooooore le chocolat... Je crois que si je devais choisir un seul aliment pour me nourrir ce serait celui là. Même si les sandwichs me manquerai.

J'accompagnais mes paroles de mouvement avec mes mains. Parole que je finis par interrompre. Je parlais trop. Mais j'avais tellement de questions à poser ! Peut-être trop, la pauvre Kevin allait avoir l'impression de se faire agressé par une fille trop curieuse si je continuais sur ma lancée... Mais avec déjà cinq mois de grossesse derrière elle, elle devait surement en savoir plus sur le sujet que moi. Enfin ça, ce n'était pas très compliqué étant donné que j'étais encore très ignorante de ce côté-là. Et puis, elle avait l'air gentille, c'était elle qui était venue me parler après tout, elle devait certainement s'ennuyer autant que moi.

   
© EKKINOX
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Lun 7 Juil 2014 - 14:34

Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que de pondre un bébé


Elle semblait contente que je lui parle, il faut dire qu’elle était sans doute là depuis un moment aussi. Pas que je l’avais particulièrement remarquée, mais il me semblait avoir vu une rousse lui ressemblant à chaque fois que j’avais parcouru la salle d’attente. J’avais hésité avant de lui parler, parce que les humains avaient parfois des réactions étranges, comme d’être méchant sans raison ou de vouloir être seul en publique… mais ça n’était visiblement pas le cas de cette femme, Anna, et j’avais bien fait de venir lui parler, même si elle parlait beaucoup en fait. Je n’avais rien contre les gens qui parlaient beaucoup, la preuve, c’est que j’aime Dug et que je voulais passer ma vie avec lui alors qu’il parlait tout le temps. Bon je n’étais pas en amour avec tous les gens qui parlaient beaucoup! J’aime bien aussi les gens qui parlent peu… en fait je crois que j’aime presque tout le monde. Tout les gens qui ne veulent pas me mettre en cage ou qui ne me veulent pas de mal en fait. Je m’attache rapidement aux personnes que je rencontre, c’est comme ça. D’un autre côté, je peux aussi rapidement les exaspérer… Comme quand j’essai de manger une branche de sapin… En fait vaut mieux que je ne cherche pas trop d’exemples, parce qu’il y en a trop! Je me souviens que Monsieur Fredrickson ne m’aimait pas au départ, mais au final, il est venu me sauver!

Cette fille assise à mes côtés parlait tellement qu’elle inventait des mots! Comme elle devait être brillante pour réussir cela! Enfin je crois que c’était inventé, parce que je n’avais pas jamais vu le mot « Nervimpatiente » nulle part. Mais peut-être parce que je lisais que des choses faciles à comprendre? J’essayais d’élever mon niveau de lecture, et j’y arrivais doucement, mais j’étais encore loin des revues scientifiques! Quoique vu mon esprit simple, peut-être valait-il mieux que je ne pense même pas à essayer… mon niveau de compréhension était en constante évolution depuis que j’étais ici, mais il ne fallait pas que ça soit trop complexe… comme les légers problèmes avec mon bébé… C’était trop compliqué pour moi et je devais ramener des papiers à Dug s’il y avait du nouveau, lui il comprendrait et il saurait quoi faire!

Pour ce qui était de moi, il faudrait que je me contente de répondre à la rousse qui posait des tas de questions. D’un côté ça devait être sa première grossesse, alors c’était normal d’être nerveuse. Même moi je l’étais un peu! Il faut dire que techniquement, c’était aussi la première fois que je portais un bébé dans mon ventre. Mais accoucher et pondre, c’était semblable, non? Bon en fait à par que quelque chose allait sortir de moi et contenir la vie, ça devait être la seule similitude dont je pouvais être certaine.

- Normalement on attend moins. Ça sera un petit garçon humain!

J’acceptai le chocolat en la remerciant. J’en mangeai un morceau en me disant que j’aimais vraiment bien cette femme. Quiconque me donnait du chocolat était un ami, non? Bon, je sais qu’on disait aux enfants de ne pas accepter la nourriture et des bonbons des inconnus, mais je n’étais pas une enfant et puis je ne voulais pas qu’il y est de la nourriture jetée!

- Le docteur a dit que normalement les nausées sont entre la sixième et la douzième semaine… mais parfois il y en a comme moi dont ça continue jusqu’à vingt semaines. Au moins je suis pas malade à tous les jours, juste l’avant-midi quand je suis stressée ou qu’il y a des odeurs fortes.

Elle semblait vraiment curieuse et nerveuse. Elle avait l’air jeune, donc elle n’y connaissait presque rien en grossesse. Elle avait besoin d’être rassurée, sauf que moi non plus je n’y connaissais rien! Ce que je savais, c’était soit des recherches que nous avions fait, soit le docteur qui nous l’avait dit. Pour tenter de la détendre, j’entrepris d’essayé de la faire rire un peu avec une anecdote :

- C’est vraiment pas commode de vomir… une fois, j’ai vomit sur l’homme qui me faisait passer un entretient d’embauche… et j’ai quand même eu l’emploi! Il faut dire que j’ai bien lavé ses chaussures que j’avais salies!

Je venais de parler plus en cinq minutes que parfois en deux heures… je n’avais pas l’habitude d’utiliser beaucoup ma voix, j’étais plutôt du genre à démontrer ce que je pensais avec mes mouvements et mes expressions faciales et corporelles. Parce que c’était ce que j’vais fait toute ma vie avant d’arriver dans ce monde. Oh mais je faisais quand même des sons parfois, je n’étais pas muette non plus! Sauf que c’était beaucoup plus facile que de soutenir une conversation… D’ailleurs j’avais des troubles de concentration qui me donnaient envie de me lever et de me promener, comme quand j’étais un oiseau. Et puis manger la barre chocolatée m’avait donné soif. Trouver quelque chose à boire serait une bonne raison pour me lever, non? Le chocolat, c’était si bon, mais ça donnait toujours un peu soif!

Regardant à gauche, puis à droite et de nouveau à gauche, je me levai pour me diriger vers la petite machine à eau. Je pris un des gobelets et essayai de le manger… ah non, c’était pas comme ça que ça fonctionnait, il fallait mettre de l’eau dedans en appuyant sur un bouton! J’appuyai donc sur le bouton, sauf que n’ayant pas mit le « verre » au bon endroit, l’eau coulait dans un réceptacle pour les dégâts. Ce qui voulait dire que je ne devais pas être la seule imbécile qui faisait ce genre de gaffe s’il y avait ce plat pour récupérer l’eau! Je plaçai le gobelet de façon à récupérer l’eau et je bus. Étrangement, le gobelet se vidait un peu trop vite. Je le remplis à nouveau et cette fois je n’eus que quelques goutes… je ne comprenais pas ce qui se passait… L’eau disparaissait? Oh en fait il y avait un trou parce que j’avais essayé de manger le verre en carton! J’en pris un neuf et cette fois je fis tout comme il le fallait et je pus enfin me désaltérer.

Je retournai m’assoir près d’Anna, parce qu’elle était gentille. Je me penchais et me frottait la tête sur son épaule, juste parce que je l’aimais bien et que c’est comme ça qu’un dabou montre son affection. Je n’avais pas le choix de me pencher, parce que j’étais bien plus grande qu’elle! En fait j’étais plus grande que la majorité des femmes et même que de certains hommes…. Mais pas de Dug, parce que Dug il était vraiment très grand!

J’eux droit à quelque regards curieux, mais je n’en avais rien à faire. Les gens n’aimaient pas ce qui leur semblait différent… Bon de toute façon je dus arrêter parce que mon nom fut appeler, c’était enfin mon tour d’aller voir le médecin! Je regardai la rousse avec espoir :

- Tu veux qu’on s’attende après nos rendez-vous? On pourrait se promener! Ou je sais pas quoi, mais on pourrait faire quelque chose?

J’attendis sa réponse avant d’aller dans la salle où on m’appelait pour la seconde fois… Il n’était pas très patient, ça devait être pour ça que c’était nous les patients et pas les docteurs! Après tout, ils nous faisaient bien patienter des heures…





codes par shyvana

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Invité
Anonymous
Invité
Sam 26 Juil 2014 - 0:14

   
Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que pondre un bébé.
AVEC KEVIN DABOU

   
La peur de l'inconnue. Si à Arendelle je n'avais jamais eu à ressentir cette peur, j'avais l'impression d'y être confronté pour la première fois depuis que j'étais à New York. Dans mon ancien monde tout me semblait tellement plus simple, je me contentais de foncer tête baissée, sans réfléchir, et la nouveauté était quelques choses que je recherchais absolument pour me défaire du quotidien solitaire que je vivais au château. J'avais adopté le même comportement à mon arrivée dans ce monde, j'avais essayé d'aller de l'avant sans prendre en compte toutes les conséquences que mes choix pouvaient entrainer, ce qui avait provoqué beaucoup plus de mal que je n'aurai pu l'imaginer. Et pourtant voilà que depuis la découverte de ma grossesse j'étais sans cesse prise de doute. De nombreuses questions se bousculaient dans mon esprit. Que ce soit pour la grossesse en elle-même, l'accouchement, et surtout la suite. J'étais tellement irresponsable quand je m'y mettais... En plus de craindre des erreurs pendant ma grossesse ou un accouchement douloureux, je craignais de tout simplement ne pas être à la hauteur pour élever correctement un enfant. En particulier un enfant à qui il faudrait un jour expliquer mes origines ainsi que les pouvoirs d'Elsa... Encore fallait il que je la mette au courant... Mais malgré mes angoisses, me confier à la première inconnue n'était surement pas une très bonne idée. Si elle était venue vers moi c'était surement car la longue attente l'ennuyait, mais ce n'était pas une raison pour que je l'agresse presque avec toutes mes questions.

J'appris que la jeune femme attendait un petit garçon. Je fus quelque peu surprise qu'elle spécifie qu'il s'agirait d'un humain. Ce n'était pas comme si elle pouvait accoucher d'autre chose après tout. De mon côté, j'avais beau n'avoir aucune idée du sexe de mon futur enfant, j'étais sûre d'une chose. Je ne voulais rien savoir avant l'accouchement. Tout était nouveau pour moi, et malgré ma peur, je tenais à vivre cette expérience au maximum et garder la surprise pour le tout dernier moment. D'autant plus que je ne me connaissais que trop bien, dès que je connaîtrais le sexe du bébé, je savais que je me mettrais à mourir d'excitation et d'impatience, à lui trouver un nom et lui faire toute sa garde robe pour les dix prochaines années. Non. J'allais devoir attendre plusieurs mois avant de pouvoir le prendre dans mes bras, autant ne pas gâcher cette surprise. J'étais cependant heureuse pour Kevin, et aussi soulagé de savoir que ce genre de longue attente n'était qu'occasionnel. D'après ce que je savais, j'allais devoir venir ici tous les mois pour un suivi, savoir que l'attente était aussi lente à chaque fois m'aurait certainement coupé l'envie de venir. Je notais tout de même dans un coin de mon esprit de prendre de quoi m'occuper la prochaine fois, au cas ou.

L'entendre parler des nausées ma rassura également. N'étant qu'au début de ma grossesse, je devais encore m'attendre à plusieurs semaines de nausées désagréables, mais j'étais heureuse de savoir qu'elle n'allait pas durer pendant toute ma grossesse. J'étais déjà sûre d'avoir perdu du poids avec tout ce que je régurgitais, pourtant j'étais plutôt censé en prendre, du poids ! Je plaquais une main sur a bouche en entendant son anecdote sur ses nausées. La pauvre, faire ça en plein entretiens d'embauche ! Un sourire se dessina sur mes lèvres, je n'étais pas forcément mieux qu'elle...

Je ne suis pas mieux... J'ai vomi au beau milieu d'une demande en mariage après avoir fait un manège... Et dans un supermarché... Et sur un des amis de mon fiancé...

Je me mordis les lèvres, je n'étais pas particulièrement fière de tout ça, au contraire et j'étais loin d'avoir passé de bon moments dans ces cas-là, mais en repensant à la stupidité de ces scènes, je ne pouvais m'empêcher de sourire. Au moins cette mésaventure ne l'avait pas pénalisé dans sa recherche d'emploi. J'étais contente que Kevin soit venu me parler, elle avait l'air gentille, et surtout très amusante, à essayer d'utiliser le distributeur d'eau correctement et à se frotter la tête contre moi... Ce n'était pas tous les jours qu'on recevait ce genre de marque d'affection. Je lui tapotais doucement la tête en riant. Du moins, je supposais que c'était une marque d'affection ? Surement puisque quelques minutes plus tard, alors que nous étions toutes les deux appelés à nos rendez-vous, Kevin proposa elle-même de nous revoir après.

Oh. Oui ! Je t'attendrais si je sors plus tôt alors !

C'est tout sourire que je m'installais face au docteur. N'étant encore qu'à un stade très tôt de ma grossesse, mon rendez-vous ne fut pas bien long, il s'agissait surtout de fixer les dates des prochains et de s'assurer que tout se passer bien pour le moment, mais j'en profitais pour poser de nouvelles questions au médecin. Pour l'instant je pouvais espérer accoucher en début d'année prochaine. Ça me semblait bien loin... Et je savais que cette attente n'allait devenir que plus longue et lourde au fur et à mesure que je prendrai du poids. Je pouvais déjà dire adieu aux glissades dans l'appartement et sur la rampe de mon immeuble pendant neuf mois... Et surement plus. Il fallait que j'arrête toutes ces actions dangereuses et insensées pour me prendre en main et m'occuper de ce bébé... Une fois le rendez-vous fini, je remerciais le docteur et partis attendre Kevin dans la salle d'attente.

Alors, ça tient toujours pour la suite ? On peu... trainer au parc si tu veux, ou dans les magasins, le médecin m'a conseillé des livres pour répondre à toutes mes questions... Il faudrait aussi que je passe acheter du chocolat, j'ai beau en manger moins qu'avant je n'en ai jamais assez.



[HRP : Je m'excuse d'avance pour les fautes, je t'avoue que je voulais absolument poster ce RP avant de partir et que la correction a été un peu bâclé.  :carton: ]

   
©️ EKKINOX
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Invité
Anonymous
Invité
Ven 1 Aoû 2014 - 4:07

Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que de pondre un bébé


J’étais contente qu’elle veule bien que nous fassions quelque chose ensemble après nos rendez-vous respectifs. Est-ce que j’étais en train de me faire une amie? Oh ça serait super! En plus elle était super gentille! Je n’avais pas vraiment de vie sociale, un peu comme avant quand on y pensait! Les oiseaux ne son pas très porté sur l’amitié… Surtout avec les autres êtres de notre espèce… bon il faut dire qu’il n’y avait pas beaucoup de dabous en fait, alors c’était difficile de se faire des amis quand il n’y avait juste personne! Et puis les autres animaux… il y en avait pleins qui ne voulaient que me manger! Sans parler des chiens qui voulaient m’attraper pour faire plaisir à leur maitre… donc en gros les relations étaient difficiles en forêt. Et puis j’avais rencontré Russell! Ensuite le gentil vieux monsieur et Dug étaient aussi devenus mes amis! Donc je n’étais pas complètement nulle dans les relations sociales… juste parfois vraiment conne. Ma stupidité indisposait souvent des gens qui ne savaient pas comment réagir… ce n’était pas normal pour une femme de mon âge d’essayer de manger des balles de tennis… Normal puisque j’étais un oiseau en fait!

Je me dirigeai enfin vers la salle d’examen. Plus vite j’y allai et plus vite j’en serai sortie! Le docteur regarda les derniers résultats de mes tests, écouta mon cœur et celui du bébé et échographia mon gros ventre. Il me dit encore que ce n’était qu’une précaution et je perdis le fil de ses explications. Il me dit de manger plus de protéines, comme des œufs... Voyant mon air horrifié il n’insista pas. Non mais je n’allais pas manger ça, c’était comme si je mangeais mes oisillons! Ils se verraient eux manger des fœtus humains? Je ne crois pas! Je dus me retenir afin de ne pas exploser avec toutes mes explications sur la vie des oiseaux! Il m’aurait crus folle et il ne faut pas avoir l’air folle ici, car ils enferment les gens trop différents. Et je n’ai pas envie de me retrouver dans une cage!

Après ce qui me paru un très long moment, il me laissa enfin partir. J’eus peur qu’Anna soit partie, mais elle m’attendait bien comme elle l’avait dit! J’étais vraiment contente de la revoir! J’avais l’impression que nous avions plusieurs points communs, déjà nous étions enceintes toute les deux et ensuite le chocolat! Quelqu’un aimant le chocolat et m’en offrant ne pouvait être que mon ami! J’écoutais avec enthousiasme ses propositions. Tout cela avait l’air particulièrement intéressant, sauf qu’il fallait bien commencer à quelque part. Non, on ne pouvait pas faire tout ça en même temps! Les humains, tout comme les oiseaux n’avaient pas la faculté d’être à plusieurs endroits à la fois.

- On peut aller voir dans les magasins pour tes livres puisque le docteur t’a conseillé! Ensuite nous pourrions aller à la chocolaterie!

Je l’entrainai à l’extérieur de l’hôpital. Je fis un arrêt juste avant la porte afin d’être certaine qu’elle s’ouvre… ça faisait mal se cogner le nez à une porte fermée, donc j’essayai d’éviter… Voyant que la porte était aussi automatique qu’on le disait, je franchis le seuil en continuant de trainer la rousse. On était beaucoup mieux dehors qu’à l’intérieur! Bon ça aurait été encore mieux s’il y avait eu plus d’arbres et une chute d’eau, mais nous étions plutôt coincées en ville, alors il fallait faire avec. Je n’aimais pas vraiment vivre en ville, ça puait, on était entassé les uns sur les autres et puis c’était triste et gris… Il y avait des avantages comme qu’on trouvait facilement de tout, mais la nature me manquait terriblement… les balades à Central Park ne réussissait pas à combler mon manque d’espace vert. Je me demandais si Dug envisagerait d’emménager à l’extérieur de la ville, on serait sans doute plus tranquille pour élever notre petit humain.

Nous n’eûmes pas à marcher très longtemps avant d’arriver devant une boutique vendant des trucs pour les bébés. Je m’arrêtai devant la porte, attendant qu’elle veule bien s’ouvrir, mais elle n’en avait visiblement pas envie. Je penchai la tête sur le côté, continuant de la fixer, mais toujours rien. C’est qu’en fait il fallait tirer dessus pour qu’elle s’ouvre! Je me sentais vraiment stupide! Bon il faut dire que je l’étais. J’ouvris donc la porte et nous entrâmes. J’étais déjà entré dans ce genre d’endroit avec Dug et ce type de boutique se ressemblaient toutes : Les couleurs pastelles, les mobiles au plafond, les accessoires pour bébés et surtout des hordes de clientes bedonnantes. J’aimais l’atmosphère joyeuse qui régnait toujours dans ce genre d’endroit. Il faut dire que la venue d’un enfant était un évènement heureux! Je ne pouvais pas concevoir que certaines personnes n’en voulaient pas… Il faut dire qu’en tant qu’ancien animal, je pensais de façon instinctive et que la nature voulait que nous assurions la survit de l’espèce. J’avoue que les humains ne sont pas en voie d’extinction, donc ça leur permet surement de choisir!

Je me dirigeai vers les livres, puisque c’était pour ça que nous étions là! Je regardai rapidement les différents ouvrages avant d’en attraper deux :

- Dug et moi avons ceux-là. Ils sont simple, facile à lire et pas trop cher. Par contre ils ne goutent pas très bon.

Oui j’avais essayé de manger une ou deux pages, c’était plus fort que moi! Me désintéressant des bouquins, j’allai du côté des peluches et poupées. Mon attention fut captée par une poupée rousse ayant les cheveux noués en deux nattes. Une mèche blanche ornait sa chevelure. La poupée avait une sorte de manteau rose par-dessus sa robe bleue. Sur l’étiquette je lu « Anna » et « Frozen ». Frozen… ça ne faisait malheureusement pas parti des dessins animés que j’avais vu… je regardai ma nouvelle amie, puis le poupée… la Poupée, puis la rousse… Anna et la poupée rousse nommé Anna… C’est alors que je remarquai :

- c’est amusant, elle te ressemble et elle a le même prénom!






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Dim 24 Aoû 2014 - 18:10

   
Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que pondre un bébé.
AVEC KEVIN DABOU

   
Magasin, puis chocolaterie. Je souris, ce programme me convenait parfaitement. Il était encore tôt, je n’avais rien spécialement prévu pour la suite de la journée, mis à part terminer l’après midi devant un film romantique et m’endormir avant la fin, surement. Rien de bien important, je pouvais m’accorder une petite sortie avant de rentrer et partager ma journée avec Hans. Même si je doutais qu’il voit d’un très bon œil ma petite sortie avec Kevin. M’échapper le temps d’un après midi avec la première inconnue aux airs gentils devaient certainement se trouver quelque part sur la liste des choses que mon fiancé n’aimait ou ne voulait pas que je fasse. Entre sortir le soir et boire peut-être. Vu tout les faits divers que l’on pouvait voir aux informations, c’était compréhensible, mais je préférais voir les étrangers comme des amis potentiels,  et pas comme des meurtriers potentiels. Voilà pourquoi, le sourire aux lèvres, je suivis Kevin dans les longs couloirs blancs et stérile de l’hôpital jusqu’à l’extérieur, non pas avec un certain soulagement. Bien sûre, je savais que je remettrais les pieds ici. Non seulement pour la suite de mon suivie, mais aussi à cause de se travail d’animatrice bénévole, auprès des enfants malades, auquel je m’étais inscrite pour les deux derniers mois de l’été. J’étais tout de même heureuse de retrouver l’air libre loin des odeurs de médicament et de produit désinfectant.

Je me laissais guider par Kevin jusqu'à une boutique non loin de l'hôpital. Une fois à destination, la brune resta plusieurs secondes devant la porte sans rien faire avant de se décider à l'ouvrir. Sans chercher à réfléchir sur la signification de son immobilité d'il y a quelques secondes, je m'engouffrai à l'intérieur. Je n'étais jamais entrée dans une telle boutique auparavant, et c'est avec des yeux curieux que je découvrais pour la première fois ce genre d'endroit. On y proposait toutes sortes de choses utiles, de la grossesse jusqu'aux premiers mois du bébé, en passant par la naissance. Kevin avait l'air de déjà connaitre les lieux, je la suivis donc jusqu'aux rayons des livres. Comme pour le reste des objets, ce n'était pas le choix qui manquait. C'était peut-être un problème d'ailleurs, il y en avait beaucoup trop et mes yeux parcouraient les différents ouvrages sans savoir ou donner de la tête. Kevin vint à mon aide en me proposant deux livres qu'elle possédait déjà avec Dug. Son amoureux j'imagine.

Merci ! Euh pour le goût, ne t'en fais pas... Je dévore les livres, mais pas littéralement non plus.

Est-ce que c'était pour rire qu'elle avait fait allusion au goût du livre ? Elle avait pourtant eue l'air sérieux. Je voulais bien croire que certaine personne aime manger des choses étranges, j'étais d'ailleurs la première volontaire lorsqu'il s'agissait de goûter un mélange atypique, mais de là à manger des livres, il y avait une nette différence. Une différence... Je l'observais s'éloigner vers un autre rayon, pensive. L'idée que Kevin soit effectivement différente, de la même manière que moi et une poignée d'autre l'étions, me traversa l'esprit. Non, je devais surement me faire des idées. Je re concentrais mon attention sur les livres que je me mis à feuilleter rapidement pour en voir le contenue. Contrairement à d'autre qui s'attardait sur des sujets précis, ceux là avait l'air d'aborder un peu de tout. Je me sentais bien ignorante face à toutes ses connaissances accumulées aux files des pages, de la lecture ne me ferait pas de mal.

C'est lorsque j'entendis la voix de Kevin m'interpeller que je me décidais à lever le nez du livre. Je me figeais. Mon amie se tenait non loin de moi, une poupée à mon effigie dans les mains, soulignant ma ressemblance avec elle. Oui, j'aurai dû m'attendre à trouver ce genre d'article dans une boutique pour enfant... Même si j'aurai préféré m'en passer. Secouer de rire nerveux, je glissais une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Ça se voit tant que-...Oups. Rattrape-toi Anna, dit quelque chose d'autre... Je... euh... Tu trouves ? C'est bizarre hein ?

Souvent j'oubliais tout ça, les produits dérivés, le film, le fait que de nombreuse personne aient connaissance d'une partie de moi. Et puis la réalité me revenait en pleine face. C'était dans ces cas-là que j'avais l'impression que ma véritable identité était marquée au fer rouge sur mon front. Je n'aimais pas me cacher et mentir comme ça, seulement voilà, j'avais le sentiment de ne pas avoir le choix. Je me souvenais bien de la réaction des jeunes du refuge le jour de mon arrivée. Après avoir expliqué du mieux que je le pouvais ce qui venait de m'arriver, ils avaient tous cru à une blague, si bien que j'avais fini par m'inventer une vie pour me couvrir. Ce n'était peut-être pas pire que de devoir cacher un pouvoir, mais je ne voulais pas qu'on me croit folle ni devenir une bête curieuse.

Le monde est petit, on croise des coïncidences partout ! Je veux dire, ce n'est pas comme si je sortais d'un dessin animé ou quoi que ce soit, non... Je suis juste une personne tout à fait ordinaire, comme toi ou n'importe qui ! Je me mordis les lèvres en commençant à me diriger lentement vers la caisse. C'était tout sauf naturelle d'avoir sortie ça, je le savais. ...Je suis vraiment une mauvaise menteuse...

C'était sorti tout seul. Je me plaquais une main sur la bouche. Un des effets secondaires de la gêne et du stress chez moi, des mots qui auraient mieux fait de rester dans mes pensées, prononcés à haute voix. Si j'avais été assez discrète pour ne pas me faire entendre par tous les clients du magasin, Kevin qui se trouvait près de moi devait certainement avoir entendu.

Dit moi que tu ne me prends pas pour une folle...

Si mes doutes sur Kevin était vrai, ce ne serait pas le cas. Ce n'était pas impossible, en particulier vu la manière dont elle avait agi face à des objets quotidiens de ce monde, comme les portes... Ou cette fontaine à eau... Sans parler de la précision sur l'espèce de son bébé...
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Dim 7 Sep 2014 - 15:32

Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que de pondre un bébé


Je dévisageai la rousse en penchant la tête sur le côté. Elle avait commencé à dire quelque chose avant de se rétracter et de dire que c’était bizarre. En effet, c’était bizarre…. Mais pas aussi étrange que le ton de la jeune femme… sans parler de son hésitation et je ne parle pas de son air soudainement nerveux! Je penchai la tête de l’autre côté en continuant de la fixer, comme si ça lui ferait tout dire! Elle cachait quelque chose, j’en étais certaine! Si malgré ma stupidité je pouvais m’apercevoir de cela, ça prouvait à quel point ça devait être évident. Je voulais qu’elle m’explique, parce que je ne comprenais pas vraiment, mais d’un autre côté, je ne voulais pas la mettre plus mal à l’aise encore… Les amies doivent accepter le silence de l’autre, je crois. C’est que je n’ai jamais eut vraiment d’amie avant de débarquer dans ce monde… enfin il y a eu une iguane une fois, mais je crois que c’était à sens unique… et je ne suis pas certaine que c’était une femelle… Donc en gros j’avais eu trois amis chez moi et c’était des amis mâles de type masculin. Aucune connaissance en amitié féminine! En plus les humaines étaient compliquées, surtout quand elles parlaient autant qu’Anna!

Elle recommença à parler rapidement, disant des trucs étranges. Comme quoi elle ne venait pas d’un dessin animé… mais si ce n’était pas le cas, pourquoi en faire tout un plat? C’était louche en fait cette façon de parler. Je ne suis pas très brillante, mais si j’étais une humaine de New-York, je n’aurai pas ce genre de pensé… je crois. Parce que les gens originaires d’ici n’ont pas ce genre d’idée, la plupart ne sont pas imaginatif. Bon, je ne suis pas très bien placée pour critiquer, quand j’étais un oiseau, je pensais que le monde se limitait à ma forêt, jusqu’à ce que des humains viennent… Quoique ça relève peut-être plus de la stupidité dans mon cas? Bon ce n’est pas le temps de méditer là-dessus, sinon je vais encore finir avec un mal de tête. Et puis il ne fallait pas que je manque ce que la jeune femme disait : Qu’elle était une mauvaise menteuse?! Oh alors j’avais eut raison de trouver sa façon de parler louche! Et dire que j’avais faillit la croire. Je me concentrai pour faire le lien qui aurait semblé évident à tout le monde. Donc, si la rousse avait dit qu’elle ne venait pas d’un dessin animé et que c’était un mensonge, et que cette poupée lui ressemblait, c’est qu’elle était une poupée! Heu… qu’elle était le personnage représentée par la dite poupée!

Cette réflexion était épuisante! Et cette pauvre Anna qui avait peur que je la prenne pour une folle! Je n’avais jamais rencontré de folle, mais j’en avait vu à la télévision et elle ne ressemblait pas à cela, elle n’avait même pas de camisole de force! Je m’approchais d’elle d’un pas et je me penchai pour frotter ma tête sur son épaule affectueusement tout en souriant bêtement :

- Tu n’es pas folle. :D


Je lui attrapai la main pour la ramener vers les livres. Il y avait une section Disney. Il semble qu’ils aiment faire des livres à partir des dessins animés! J’avais remarqué cela lors d’une visite ici. Je cherchai un moment, ils devaient bien l’avoir même si c’était un Pixar! Je n’avais d’ailleurs pas compris la différence entre Disney et Pixar… je crois que le premier a mangé le second, mais ça reste abstrait dans ma tête et je ne tenais pas à essayer de comprendre plus. Après avoir réalisé qu’il valait mieux chercher par ordre alphabétique je sortie le fameux livre. Il n’était pas très épais et avait une couverture rigide où on voyait mes amis et moi-même. Je pointai l’oiseau coloré :

- C’est moi. Là c’est Dug, il est devenu un grand humain et c’est mon copain, le père du bébé dans mon ventre. Nous n’avons pas vu Russell ou monsieur Fredrickson depuis que nous sommes ici.

J’avais pointé tour à tour les personnes que je nommais sur l’image. Je n’avais pas eut l’occasion de parler souvent de mes origines et ça faisait du bien de raconter ça à quelqu’un d‘aussi gentil que la rousse. J’hésitai un moment avant de décider d’emporter le livre. Je ne savais pas si Dug serait d’accord avec mon choix, mais je voulais avoir ça, c’était un peu comme un album photo. Même si toute notre vie avait été décidé, c’est quand même les souvenirs qu’il me reste et j’ai été heureuse d’avoir vécut tout ça! Bon moins quand je me suis fait mordre par un méchant chien ou quand le monsieur pas gentil m’a capturée, mais ces événements faisaient parti de notre histoire.

- Un jour je voudrais raconter à mon petit garçon humain notre histoire. Et j’ai l’air moins stupide dans le livre que dans le film…


Bon j’étais sans doute aussi stupide en réalité que dans le dessin animé, mais tout le monde n’avait pas à le savoir. Je payai le bouquin, puis une fois que mon amie eut aussi payé ses achats, je l’entrainai à l’extérieur de la boutique. J’avais envie de me changer les idées maintenant avant que je ne pense à mes trois oisillons laissés là-bas… Oh trop tard. Pourquoi quand on ne veut pas penser à un truc, ça nous revient toujours en tête? Après m’être à nouveau convaincu qu’ils allaient sans doute bien, je me concentrai sur notre prochaine destination… la chocolaterie! J’entrainais Anna à ma suite alors que je me dirigeai vers une petite boutique si fabuleuse.

Je m’arrêtai devant la vitrine, regardant les petits animaux en chocolat. Ils étaient si mignons que je me demandais comment il était possible de réussir à les manger! Bon, ça devait être le seul moyen pour que je mange un animal en fait! Quoique je préfère les barres, c’était moins vide. Je pris un moment pour me concentrer afin de rester « civilisée » question de ne pas sauter sur tous les chocolats… Parce qu’en manger trop, ça rendait malade… et puis il fallait avoir de quoi payer, sinon les gens appellent la police et la prison c’est dangereux! Il y a des histoires de savon et de douche que je suis trop heureuse de ne pas comprendre…





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Dim 25 Jan 2015 - 23:09

   
Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que pondre un bébé.
AVEC KEVIN DABOU

   
Elle ne me prenait pas pour une folle. Elle ne me prenait pas pour une folle ! Je soupirais, un soupir qui fut rapidement suivi d'un sourire. J'avais peut-être juste, il était probable que Kevin soit de mon monde... Ou du moins de mon univers. Aussi, je la laissais me guider à travers les rayons, tout droit vers une section entièrement dédié à Disney. Les rayons débordaient de produits dérivés en tout genre, allant de la poupée, à la peluche, en passant par les tétines et pyjamas pour bébé à l'effigie des personnages Disney. C'était fou de voir à quel point mon image ainsi que celle des autres pouvaient être utilisé. Je détournais le regard pour me concentrer sur ce que Kevin me montrait. Car ce n'était pas sur les pyjamas que Kevin voulait que je m'attarde, mais bien sur les livres. Elle finit par me montrer un livre à la couverture coloré sur lequel figurait un vielle homme accompagné d'un jeune garçon, d'un chien et d'un oiseau haut en couleur. Je n'avais jamais vu ce film, à vrai dire mes connaissances de ce côté-là n'étais pas au point.

J'écarquillais les yeux, Kevin était donc un oiseau dans une autre vie ? Cela expliquait pas mal de choses, comme pas exemple sa précision sur l'espèce de son enfant. Donc si je récapitulais, Kevin était un oiseau et son compagnon... Un chien ? C'était... Originale. Original et beau d'un côté, sans leurs arrivées dans ce monde, ils n'auraient certainement jamais pu être ensemble... Je souris, compatissante. Je n'avais toujours aucun signe de ma sœur. Ne pas savoir où elle pouvait se trouver, si elle se portait bien... Elsa me manquait, elle devait certainement se faire un sang d'encre pour moi en ce moment. Je n'osais pas imaginer sa réaction lorsqu'elle me retrouverait. Elle serait surement extrêmement en colère et déçu de me voir enceinte et de découvrir qui est le père. Le nez baissé sur le livre que tenez Kevin, je me surpris à me mordre les lèvres nerveusement. En plus de me briser le cœur, penser à ma sœur avait à présent le don de m'angoisser. Je tentais tant bien que mal de ne pas y penser en observant Kevin s'emparer du livre tout en expliquant qu'elle désirait raconter à son fils cette histoire, son histoire.

Ça risque d'être... Plus délicat pour moi. Soupirais-je.

Toute cette histoire de malédiction, de passée n'était qu'une énième source d'angoisse. J'étais consciente que je ne pourrais jamais éternellement cacher ma véritable identité à mon enfant. J'avais suffisamment vécu dans l'illusion pour savoir que le mensonge ne menait à rien, si ce n'est à des ennuis, mais je ne pouvais me résoudre à m'imaginer raconter ce que j'avais vécu... En particulier vis-à-vis de Hans. Au fond, je craignais ce que mon enfant pourrait penser de moi et de Hans si jamais il apprenait la vérité. Et puis, il y avait Arendelle... Que ce passerait il si jamais, du jour au lendemain, nous nous retrouverions tous de nouveau là-bas ? Ou pire, si, comme cela a été le cas au début, nous disparition un par un ? Contrairement à ce que Hans pourrait vouloir, j'étais loin de vouloir élever cet enfant dans le cadre royale, en me basant à l'étiquette. Sans compter que ce même enfant pourrait être vu d'un très mauvais oeil par le royaume qui exceptait un mariage entre moi et Kristoff... Plus j'y pensais, plus les choses s'annonçaient... Compliqué. Au point que j'en venais jusqu'à souhaiter ne pas rentrer. Je me sentais coupable de penser cela, j'aimais Arendelle et son peuple, mais que ce soit pour moi, mon futur enfant et surtout pour Elsa, il valait mieux que je reste ici. Et que surtout Hans reste ici.

Je ne touchais pas au livre racontant mon histoire, me contenant de prendre les livres sur la grossesse que Kevin m'avait conseillé. C'était déjà amplement suffisant. Kevin paya ses j'achats et j'en fis autant. Sur le chemin de la chocolaterie, mes pensées à propos de ma soeur et du futur se bousculaient toujours. Une fois devant la vitrine, je contemplais aux côtés de Kevin qui m'avait de nouveau entrainé par la main, tout un assortiment d'animaux fait en chocolat. Certaines de leurs créations étaient tellement jolies que je n'oserai même pas à les manger... Quoi que, si ces chocolats étaient aussi bon que beau... La seule moyenne de le savoir c'était d'entrer et d'en acheter !

Le problème ce n'est pas de manger, au contraire je crois que je serais bien capable d'avaler une chocolaterie entière... Le truc c'est de choisir !

Chocolat noir, blanc, au lait, aux amandes, avec ou sans arômes... Indécise, je décidais de prendre une boite rassemblant un peu de tout. J'avais suffisamment confiance en mon amour pour le chocolat pour savoir que rien dans cette boite ne serait gaspillé. Mon regard fut ensuite attiré par un sachet aux chocolats à la guimauve. Bien, un petit supplément ne pouvais pas me faire de mal, surtout vu mon appétit, disons capricieux du moment. Je passais en caisse et parti attendre Kevin à l'extérieur, sur un banc en face de la boutique. Une fois que celle-ci fut sortie, je décidais que c'était un excellent moment pour entamer le fameux sachet de guimauve, lorsque qu'une idée aussi stupide qu'immature me traversa l'esprit. Je levais les yeux vers Kevin.

J'ai une idée, on peut faire un concours de guimauve, celle qui arrive à s'en mettre le plus dans la bouche gagne !

J'étais particulièrement doué pour ce genre de choses... Lorsque je me faufilais en cachette dans les cuisines du château, ma bouche s'était vite avéré être le meilleure endroit pour cacher mes prises...
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Lun 16 Fév 2015 - 0:37

Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que de pondre un bébé


J’étais encore en extase devant les chocolats, comme ils me faisaient envie! Extase… un mot que j’avais appris dernièrement et maintenant je l’utilisais un peu partout quand je le pouvais, juste pour paraitre plus intelligente que je l’étais en réalité. Il était bien ce mot, parce qu’il était pas trop long, donc je pouvais me souvenir plus facilement et puis il semblait bien mieux que seulement dire que je trouvais ça vraiment beau. Beau, ça semble fade, non? Bon, peut-être pas, mais il faut varier son vocabulaire à ce qu’il parait. Certain disent qu’avoir du vocabulaire, ce n’est pas être intelligente, mais plutôt être instruite. Je ne savais pas la différence, alors j’ai du demander et on m’a dit qu’on peut savoir des choses sans être brillante… et d’après l’air de la personne qui me l’a expliqué, il semblait que c’était mon cas! Pourtant, savoir des choses et des beaux mots, c’est bien, non? Il semble que ça ne suffise pas… Mais bon, de toute façon je ne serais jamais une lumière, je vais toujours rester une cervelle de moineau, peu importe ce que je ferais, car c’est ma nature. Je vais tout de même essayer de continuer d’apprendre des trucs, parce que c’est bien de soutenir une conversation. Au moins on n’a pas besoin d’être intelligent pour être intéressant, même que parfois je crois que les gens me trouvent plus amusante parce que je suis stupide et que je peux divertir.

Ce sont ces réflexions qu’Anna interrompit. C’était vraisemblablement une aussi grande fan du chocolat que moi, puisqu’elle parlait de la difficulté à arrêter d’en manger. Oh je sais aussi utiliser de grands mots! Vraisemblablement, tant de lettres juste pour dire que ça semble vrai. Elle avait cependant bien raison, le plus difficile était de choisir, parce que tout manger nous rendrait malade. Je n’aimais pas choisir, parce que je n’étais pas certaine d’avoir le meilleur. Quoique du chocolat, c’est toujours bon! J’ai développé une obsession du chocolat à la première bouchée, j’ai tout de suite aimé le gout sucré! J’étais même prête à me jeter par la fenêtre pour en avoir… je l’ai d’ailleurs fait quand j’y repense. Je crois que je recommencerais, ce qui pourrait être dangereux quand on regarde la hauteur des édifices! Bon, je sais que la fenêtre par laquelle j’étais sortie en étant oiseau était celle d’une maison volante qui se trouvait en plein vol, ce qui est sans doute pire… Mais pour ma défense, mon aliment préféré avait été lancé par monsieur Fredrickson, alors c’est qu’il n’y avait pas de danger… je crois. En plus il m’avait crié d’aller le chercher, alors pourquoi m’en priver?

Je regardai la rousse choisir une boîte de chocolats assorti, ce qui me semblait une excellente idée et j’en fis de même. Je pourrai partager avec Dug! C’était bien le seul avec qui je voulais partager… Bon, ce n’est pas vrai, je partageais avec tout ceux que j’aimais bien, parce que je suis un gentil Dabou et c’est ce que les gens gentils font, ils partagent. Après hésitation, je pris finalement une deuxième boîte, comme ça mon amoureux ne m’accuserai pas de manger tout les chocolats s’il avait une boîte à lui! Bon n fait je risquais de lui en voler quand même, mais chut.

Je passai à la caisse après la princesse et payai mes achats, parce que c’est ce qu’il faut faire et puisqu’on ne peut pas manger l’argent, aussi bien l’échanger contre quelque chose qui se mange! Le sac en main, je sorti de la boutique pour retrouver Anna sur un banc en face, où elle avait décidé d’entamer son sac de chocolats à la guimauve. Elle avait d’ailleurs une idée à me proposer à propos de ces fameuses guimauves… Qui pourrait s’en mettre le plus dans la bouche? J’étais habitué à me mettre des trucs dans la bouche, mais j’avais tendance à essayer d’avaler, car en tant qu’oiseau, je n’avais pas de dents auparavant et donc je ne pouvais pas mastiquer… et là elle me proposait de jouer à l’écureuil? Dug n’aimerait pas ce jeu, il les détestait! Ils étaient étranges ces rongeurs, à tout cacher dans leurs joues! Ils avaient tout de sales petits voleurs!

Je ne pris même pas cinq secondes pour réfléchir sur ce défi qui était immature, stupide et plutôt inutile…  et j’acceptais, remplie de joie à l’idée de ce jeu. Je me fourrai aussitôt un grand nombre de ces guimauves dans la bouche en oubliant de compter. Je décidai alors d’y aller au même rythme de la rousse, ça semblait plus simple et comme je ne savais pas vraiment compter à plus que trois… oui trois, parce que c’est le nombre de bébés que j’avais à surveiller, donc je n’avais pas à savoir compter jusqu’à cinq, car sinon j’aurai compté des oisillons imaginaires, ce qui aurait été plus paniquant qu’utile au final.

Après un moment, je vis bien que la princesse était une solide compétition, et donc je du effectuer un remaniement des sucreries dans ma bouche, ce qui ne fut pas une bonne idée… non, car je finis par essayer d’en avaler à cause du manque d’espace. Je sentis une boule dans ma gorge, un peu comme lorsque j’essai d’avaler une balle de tennis, mais en plus mou heureusement. Le combat contre les guimauves au chocolat se termina par un haut le cœur et je du recracher le tout sur le sol.

- Je crois que tu as gagné.

Je souris à la jeune femme, parce que j’étais contente pour elle, même si il n’y avait pas de prix. Je ne comprenais pas les gens qui se fâchaient à la fin d’un jeu, l’important c’est de participer, il faut avoir du plaisir, sinon ça ne sert à rien de jouer! Par contre j’étais déçu d’avoir perdu les friandises qui reposaient en amas baveux sur le sol… gaspiller de la nourriture, quel crime! Je l’aurais bien ramassé, mais Dug m’avait déjà expliqué qu’une fois sur le sol, je n’avais plus le droit d’y toucher… Ce n’était plus propre à ce qu’il parait! Pourtant, les carottes poussent dans le sol et en mange! C’était ça la logique des humains…

Ma déception sur le gaspillage se transforma bientôt en joie lorsque je vis des amis approcher… pas n’importe lesquels, des amis à plume! On les appelle des pigeons et il y en a pleins dans la ville et eux ils ont droit de manger sur le sol. Je m’accroupis devant eux les dévisageant en penchant la tête de gauche à droite, comme eux-mêmes faisaient. Je les imitais un moment, voulant entrer en communication. Je poussai de petits cris, mais ils ne répondirent pas! Même qu’ils s’enfuirent d’un battement d’aile sans même se retourner!

- Je crois qu’on ne parle pas le même langage…. J’ai peut-être un accent qu’ils ne comprennent pas? Ou ils sont simplement snobs les oiseaux de ville?

Je retournai m’assoir à côté de mon amie après un haussement d’épaule. Tant pis s’ils ne voulaient pas de moi, de toute façon j’avais maintenant Anna. Sauf que subitement je réalisai qu’il commençait à être tard…

- Je crois qu’il serait temps que je rentre avant que mon copain s’inquiète… Ça a été un plaisir de te rencontrer, tu veux mon numéro de téléphone?

Je lui donnai un papier sans attendre de réponse et je me frottai la tête contre son épaule avec joie.





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Jeu 19 Fév 2015 - 20:30

 
Pondre un œuf c'est bien moins compliqué que pondre un bébé.
AVEC KEVIN DABOU

 
Malgré des années d'entrainement derrière moi, la compétition s'avérait rude. Kevin engloutissait ses guimauves à un rythme si effréné que je finis par craindre de la voir s'étouffer devant moi. De mon côté, j'essayais tant bien que mal de garder une allure raisonnable. Je savais par expérience que s'empiffrer ainsi était plutôt propice à la suffocation... Combien de fois avais-je fini à moitié étouffé à cause d'un excès de gourmandise et de chocolat ? Certainement plus souvent que je me prêtais à croire. Heureusement pour moi, je n'avais jamais été suffisamment discrète pour me cacher bien longtemps de ma nourrice et du reste des serviteurs afin de grignoter tranquillement. S'il m'arrivait quoi que ce soit, j'assumais que Kevin m'aiderait. Du moins, si elle en était capable... Car pour le moment, au vus de l'expression de son visage, c'était plutôt elle qui semblait avoir besoin d'elle. La bouche toujours pleine, je commençais à légèrement paniquer en l'observant commencer à s'étouffer. Qu'est-ce qu'on était censé faire à ces moments-là ? Lui donner une tape dans le dos ? Je devais avouer que je n'avais pas la moindre notion en secourisme. Finalement, mon aide n'aurait été d'aucun secours à Kevin qui venait de recracher le contenue de sa bouche sur le sol. Si ma propre bouche n'avait pas été remplie de guimauve, j'aurai certainement soupiré de soulagement. Il n'aurait manqué plus que ça, que je sois responsable de la mort de quelqu'un... -Si tu savais Anna.-

Est-ce que ça va ? Parvenais-je à articulé avant d'avaler les sucreries.

Apparemment oui. Je souris face à la stupidité de la situation et de ce concours que j'avais décidé de lancer. Généralement, les choses les plus drôles étaient également les plus stupides. Les gens qui passaient devant notre banc prenait le temps de nous dévisager, mais leurs regards m'importaient peu, je m'amusais, et la journée se terminait décidément beaucoup mieux qu'elle avait commencé. Je décidais de boire un coup d'eau, histoire de faire passer tout ça, lorsqu'une bande de pigeon commença à se poser à nos pieds pour picorer les guimauves étalés au sol. Kevin ne tarda pas à les rejoindre et à m'arracher un rire en commençant à les imiter. Pas pour longtemps cependant, quelques secondes après, les pigeons avaient disparu. Est-ce qu’ils étaient snob ?

Aucune idée... Tu sais, avant de te rencontrer, je n'aurai jamais imaginé une seconde que les oiseaux puissent avoir un accent... Enfin, à pars si tu a de la nourriture sur toi, les pigeons ne sont pas réputé pour être très sociable ici. Dis-je en haussant les épaules.

J'étais loin d'être une experte en volatile... Il y avait bien les canards qu'on gardait dans le jardin du palais à Arendelle, mais c'était tout. Ces derniers avaient d'ailleurs plus assisté à mes monologues qu'autres choses, je me sentais simplement moins seule que lorsque j'étais dans la salle des tableaux. Dans tous les cas, les connaissances de Kevin sur les oiseaux devaient largement dépasser les miennes étant donné qu'elle en avait été un elle-même. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer à quel point son adaptation avait dû être compliqué... Me retrouver ici, sans ma sœur, dans un environnent peu familier avait déjà été une épreuve en soi pour moi, mais je n'avais fort heureusement pas eu à m'habituer également à un nouveau corps. Mais cette période était terminé, Kevin et moi étions la preuve que malgré les événements étranges qui étaient venu perturber nos vies, nous avions su nous reprendre du mieux que l'on pouvait en main. Nous allions de l'avant. Je sortis sans attendre mon téléphone portable pour la rentrer dans mes contacts. Il n'y avait pas à dire, on devenait rapidement dépendant de ce genre de technologie, j'avais du mal à m'imaginer vivre sans télévision et téléphone. C'était quand même beaucoup plus pratique et rapide pour communiquer qu'une lettre... J'allais pouvoir prendre des nouvelles de Kevin et peut-être même la revoir.

Voilà, je t'ai envoyé un message, tu auras plus qu'à m'ajouter toi aussi ! Sur ce, je vais te laisser du coup, vaut mieux que je parte maintenant avant les heures d'affluences... On s'appelle !

Je serrais doucement Kevin dans mes bras pour lui dire au revoir. J'étais heureuse de l'avoir rencontré, elle était la preuve que la gentillesse persistait malgré tout dans ce monde, et qu'une rencontre spéciale pouvait arriver à n'importe quel instant. Je la reverrais surement bientôt, avec les mois à venir s'annonçait long, un peu de compagnie ne serait pas trop demandé. Enfin, si elle n'était pas non plus trop fatiguée ou occupé avec sa propre grossesse. Je quittais donc le banc pour prendre le chemin vers l'arrêt de bus le plus proche, me retournant une dernière fois pour lui faire un petit signe, espérant que mes pas me guideraient aussi facilement vers ma sœur qu'ils l'avaient fait pour Kevin. (Fin, I guess ?)
© EKKINOX
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