No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Si c'est ça, la mort... [PV Tyrand]
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Mer 19 Aoû 2015 - 16:08
"Venez me chercher, bouseux ! Vous ne voulez que ça, vous les humains ! Me dépouiller ! Bande de..."

Alors qu'il provoqué la foule en colère qui marchait vers sa demeure, perché sur la corniche, une pierre flancha sous son pied et le précipita dans le vide, suspendant le temps alors que le sol se rapprochait dangereusement, les gouttes d'eau rebondissant sur la terre détrempée. Il revit ces beaux instants partagés avec Belle avant qu'elle ne disparaisse, lui brisant le cœur et sur cette ultime image de son sourire, il ferma les yeux.

D'un sursaut, l'arrière de sa tête cogna le sol humide et il se redressa d'un bond.
Il était assit dans l'herbe, il faisait jour, le ciel était dégagé, le vent faisait bruisser les feuilles de luxuriants feuillages au dessus de lui, laissant transpercer quelques rayon de soleil rougeoyants. Était-ce ça, la mort ?
Adam se releva difficilement, désorienté par le coup qu'il s'était infligé à la tête qu'il se tint d'une main. D'un pas mal assuré, il avança vers une prairie, constatant que ses vêtements étaient les mêmes que lors de sa chute, déchiré, détrempés mais étrangement plus à sa taille. C'est en tirant sur son pantalon trop serré qu'il se rendit compte que son corps n'était plus le même, ses bras étant recouverts de poils bruns qu'il n'avait jamais observé avant, pareil pour son torse sans parler de sa musculature qui se trouvait beaucoup plus développée qu'avant. Par réflexe, il portant ses mains à son visage, adieu chevelure longue, bonjour barbe drue et visage dur, affichant des rides d'expression bien plus marquées. Il fallait qu'il se voit.

Mais alors qu'il parcourut le décor du regard, au delà des arbres, il vit d'inhabituel bâtiments transpercer le ciel pour caresser les nuages. L'homme avait du mal à comprendre, ça ne ressemblait pas à l'idée qu'il se faisait de la mort, surtout concernant la douleur et le changement de corps. Il ne se rendait pas compte qu'il avançait, subjugué par ce qui l'entourait, fixé par quelques passants qui l'esquivaient, pas un seul ne lui proposa son aide malgré son état pitoyable.
Retrouvant ses esprits, il trottina droit devant lui pour sortir de ce brin de nature bordé de clôture forgée plus hautes encore que celles qui entouraient son propre domaine. Il s'arrêta juste à la sortie, étonné par ces voitures sans chevaux et pourtant bien plus bruyantes qui dégageaient un odeur nauséabonde, l'air était d'ailleurs peu respirable. Les gens portés des vêtements eux aussi inconnus au bataillon, courts, légers, visiblement plus confortables que les redingotes et les robes, d'ailleurs les gens l'esquivaient, le dévisageaient ou fuyez son regard qui se durcissait un peu plus à chaque instant.

Le soleil déclinait entre les immeubles de métal et de verre, laissant place aux surprenantes teintes de la ville nocturne. Adam traversa la route comme il put, se faisant furieusement klaxonné avant de s'engager dans la première avenue, levant les yeux sur toutes ces pubs, ces néons aux couleurs irréalistes qui le rendaient aveugle, le poussant dans une rue plus sombre, moins fréquentée.
Le prince déchu se frotta les yeux, il avait beau tourner tout ça dans sa tête, il ne comprenait pas ce qu'il faisait là mais en voyant un homme comateux avachi par terre, il n'hésita pas à le dépouiller de ses vêtements. L'homme était probablement ivre et ses vêtements, bien qu'un peu petits, feraient l'affaire le temps d'en trouver d'autres et de cerner ce qu'il se passait ici.

Un t-shirt, une veste en toile d'un style plutôt militaire et un jean simple, il ne laissa que ses chaussures, trop petites pour lui. Pieds nus, essayant d'être discret dans les ruelles sombres, le froid vint avec la nuit et le fit se réfugier dans un lieu un temps soit peu familier, un pub. L'esthétique ressemblait à ceux qu'il avait put fréquenter quelques rares fois, l'odeur y était la même et les gens tout aussi saouls. Personne ne faisait attention à lui alors qu'il s'installait au comptoir avec hésitation, jusqu'à ce que le barman viennent vers lui.

"Il veut quoi le loup-garou ?
- Je vous demande pardon ?
- Un demi, ça marche."

Adam fronça les sourcils alors que l'homme lui faisait couler une bière pour la glisser sur le comptoir. Après un long moment à la fixer, le regard dans le vide, son visage se détendit, se perdant dans ses souvenirs, il voyait en chaque bulle ce qu'il avait perdu, sa demeure, ses suivants, son corps, son amour... Il saisit la choppe en verre par la anse et la porta à sa bouche, relevant les yeux en prenant une gorgée avant d'être prit d'un sursaut et de la reposer aussi sec. En face de lui, derrière les bouteilles de Whisky, un miroir dans lequel apparaissait son nouveau reflet. Se penchant en avant, il passa ses mains sur son visage, il paraissait tellement plus vieux, tellement différent, ces yeux, ces rides, ce visage n'avait rien à voir avec celui qu'il avait laissé au pied du château. Sa main passa ensuite dans ses cheveux plus courts en denses, il se découvrait, sensation plus qu'étrange et il réalisa la bizarrerie de la scène qu'en constatant que le mec qui s'était assis à côté de lui le regardait avec une expression d'étonnement particulièrement marquée.

Il replongea rapidement le nez dans sa choppe, comme si de rien n'était, ne demandant qu'à se faire oublier pour le moment. Stressé, il ne fit qu'une gorgée du demi litre, surprenant d'avantage son voisin qui faisait les gros yeux. Lorsque le barman revint, il lui demanda quelque chose de plus fort et enchaîna les shots de whisky, voulant simplement passé dans la masse de buveurs mais se saoula rapidement, ne remarquant pas que son voisin l'avait déserté.
Tout allait bien jusqu'à ce qu'il se lève en quête de toilettes, tout se mit à tourner et il marcha d'un pas peu assuré jusqu'à l'endroit convoité. Même si ils n'avaient jamais utilisé de telles toilettes, quand les besoins naturels se font sentir, tout le monde sait improviser. Se postant devant un urinoir, celui qui s'était assis à ses côté au bar entra à son tour.

"Salut toi" dit-il à son nouvel instrument tout en rigolant, passant encore un peu plus pour un fou. Ayant fini, il sortit en donnant une tape dans le dos à l'autre homme, trop brusque surement puisqu'il s'urina sur les chaussures.
Le brun se dirigea vers la sortie, le pas un peu plus assuré, un sourire aux lèvres avant d'être intercepté par le barman.

"Hey toi, faut payer !"

Il lui saisit l'épaule, ne faisant faire qu'un tour au sang d'Adam qui se retourna en lui balançant son poing au visage, le faisant tomber raide au sol. Un bruit sec se fit entendre provenant d'un serveur qui s'était saisit d'un fusil qu'il pointait vers lui. Le brun ne se fit pas prier pour lever les bras en signe de soumission mais fut prit d'un haut le cœur qui le plia en deux, rendant la quasi totalité de sa consommation sur le parquet. Il se laissa tombé sur les fesses quelques pas derrière, adossé au mur et vit un autre serveur se saisir du téléphone, objet inconnu. Il laissa ses yeux ses fermer et ne vit rien de ce qu'il se passa par la suite, trimbalé, malmené, secoué et lorsqu'il rouvrit les yeux, des personnes en uniformes le sortait d'une voiture, l’empoignant par les bras, il n'avait pas la force de résister alors qu'ils le traînaient dans un bâtiment.


Un homme le fouilla, ne trouvant absolument rien, pas un papier, pas une pièce et ne réussit pas à obtenir un nom de sa part, suite à quoi ils l'abandonnèrent seul dans une cellule sombre où il se laissa tomber genoux à terre.
Comateux, il fixait le mur d'un regard vide, se demandant si il allait vomir, perdre conscience, ou les deux. Après un moment sans bouger, se sentant vaguement mieux, il se traîna, toujours pieds nus, vers un coin de la pièce pour s'y asseoir, adossé, les jambes pliées, écartées, il appuya des bras sur ses genoux. Sa nuque relâchée, il fixait le vide entre ses jambes. Que faisait-il ici, pourquoi, comment... Il ne pouvait pas être mort, tout ceci était bien trop réel. le temps passait si lentement.
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Mer 19 Aoû 2015 - 17:29
Un profond et long sommeil, encore un ? A première vu, c'est la période. En l'espace de trois semaines, le seigneur de la jungle n'y échappe guère. Il dort, il ronfle, il dort trop longtemps là. Debout, lèves toi, tu ne vas tout de même pas passer la journée à dormir. Débout, le soleil est déjà haut dans le ciel, hurlent son inconscience et sa bonne conscience. Ces derniers craignent un nouveau mauvais tour du destin. Le dernier en date ? Simple, il s'était profondément endormi dans la jungle pour se réveiller dans ce nouveau monde. Pour un réveille, il aurait pu mieux faire.  Echec critique, l'homme aux cheveux d'or ne bouge pas d'un pouce, demeure dans les bras de Morphé. En lot de consolation pour les deux compères, il est entrain de rêver, de rêver de son ancienne vie. De beaux souvenirs reviennent dans son esprit, le bercent et lui font passés de doux moments. Certes il en avait besoin, certes cela lui fait du bien, néanmoins il est beaucoup trop loin de la réalité. Vivre éternellement dans les songes peut s'avérer très dangereux, on risque de se brûler les ailes.

Debout, il est tant de se lever. Debout, il faut assumer les conséquences de ces actes. En effet et cette fois ci, le cœur sauvage est coupable de son état de ''torpeur''. Il a commit une faute, n'a pas respecté une des règles de ce nouveau monde, un délit comme ''ils'' disent ; Ce matin, Tarzan se baladait en ville et fut attiré dans l'une des boutiques de la grande rue commerçante. Là, il y avait pleins d'objets qui brillaient de milles feux, des blanches, des jaunes, des oranges. C'était jolie à voir, ça lui faisait envie. Sans la notion du ''je te donne cet objet, si tu me donnes de l'argent-, il s'est permis de prendre un ou deux trucs avec lui. Or, à la sortie de la boutique, il fut arrêté par trois hommes en... Quelle couleur ? Il en a aucune idée, il ne se souvient pu de la suite...

«  Ou... Grr... Hmf?!? »

Tout est sombre, humide et puant quand il a décidé de rouvrir les yeux. Choqué d'une telle pièce, ne pigeant rien à la situation, étant claustrophobe,  l'enfant de la nature commence à s'agiter dans tous les sens. Il s'affole, il s'énerve, hurle comme un damné et espère de vite sortir de la. Il se calme au moment où il remarque la présence d'un deuxième homme, peu sympathique au premier abord. Il lui inspire méfiance et danger, en somme rien de bon.

«  qui ? Fais quoi ? »

Bon sang, dans quoi il s'est encore foutu ? Il comprend rien, s'interroge sur les raisons de sa présence et surtout celle de cet … Humain devant lui ?! Il ne le connaît ni d'Adam ni d'Eve !?! Effrayé et sans se poser de questions, le coeur sauvage se recule dans l'ombre. Son corps tout entier tremble, son esprit se voit tourmenté de nombreuses questions, en particulier sur son avenir. Ce dernier semble bien sombre s'il doit passer le restant de ses jours enfermé dans ce lieu maudit, avec sans doute un malhonnête. Dans tous les cas, le mieux a faire est de rester silencieux et sur ses gardes.
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Mer 19 Aoû 2015 - 21:40
    Ça faisait un petit moment que Adam était dans sa cellule, les yeux dans le vague et il s'en retira en entendant du mouvement dans le couloir. Un policier ouvrit la porte mais pas pour venir l'en sortir mais pour y jeter un homme visiblement apeuré puisqu'il se mit à crier et s'agiter frénétiquement, comme une bête sauvage. Il se stoppa net en voyant qu'il n'était pas seul et se précipita dans le coin opposé en bredouillant quelques mots, tremblant de tout son être.L'homme était blond, sale et à l'allure de clochard. Peut-être fou, en tous cas, perdu, effrayé. Il ne semblait pas dangereux mais Adam ne le fixa pas, l'observant du coin de l’œil de peur qu'il ne réagisse bizarrement si il le regardait dans les yeux. Puis sa tête tournait toujours, moins bien sûr mais ce n'était pas encore la joie. Malgré son esprit brumeux, il se demandait pourquoi ce mec était dans cet état, il n'était visiblement pas du coin et sil il avait été un simple débile, il n'aurait pas été seul de cette manière, lâché en pleine ville puis enfermé ici.Il releva la tête, il n'avait pas en face de lui un homme mais un animal blessé, s'en était presque perturbant. Il se passa la main dans les cheveux, toujours pas habitué à ce corps, il se surprit lui même. Devait-il lui parler, demander à changer de cellule, le démolir avant que l'idée ne lui traverse l'esprit, il était absorbé par la question, mais il avait presque pitié de ce type pourtant balaise qui avait l'air si pitoyable." Mais qu'est-ce que tu fous là ?"Il entendait pour la première fois sa nouvelle voix de manière distincte, cette journée était vraiment particulière. Adam avait envie de secouer ce débile pour qu'il se ressaisisse. Il espérait ne pas resté enfermé trop longtemps avec ce mec.
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Mer 19 Aoû 2015 - 23:38
Tarzan, seigneur de la jungle doit se reprendre au plus vite. L'angoisse et l'incertitude n'arrangent rien, au contraire, ils empirent la situation. Aux yeux de cet homme, il se fait sans doute passer pour un pauvre fou, trouillard au possible. Il va être une belle risée, l'autre va bientôt exploser de rire, c'est quasi-sure. La honte, l'enfant de la nature en est il conscient ? Pour l'heure, ce dernier est plutôt concentré à préserver sa propre sécurité, à se maintenir en vie. Il va trop loin, il abuse de trop, ça.. Il le regarde, il l'observe, il est entrain d'aspirer son âme. Ce type est le diable en personne, il va y rester. Mourir en cet instant, il ne le veut pas, son heure n'a pas encore sonnée. Son regard, sa posture, l'enfer. Toute sa raison, sa bonne conscience font place à ses instincts et à sa bêtise enfantine-27 ans et il peut encore se comporter ainsi-. Son visage passe du rouge au blanc, passant par un vert maladif. Il parle, il a parlé, comment réagir ?!? Avant toute chose ,le jeune homme aux cheveux d'or doit se calmer, se reprendre en main. Il le fait petit à petit, reprend une certaine confiance en lui. Les yeux dans le vague, histoire de se donner un genre, il s'approche vers la lumière. D'ailleurs, il constate l'état pitoyable de ses vêtements, de lui même : Son t-shirt marron est tacheté de boue, troué à plusieurs endroit et son pantalon s'est transformé en torchon à l'espace d'une demi journée. Ses cheveux, quant à eux, sont très sales, enmelés avec des choses non identifié dedans. Le pire ? Son odeur corporel est une infection, lui même en peu plus. Ca sent la douche tout ça.. Depuis le temps, un bon lavage lui ferait le plus grand bien.

« Endormi.. Pouf ici .. comme avant et toi ? 
»

Pourquoi ce ton si amical, si tranquille ? Il a prit cela pour une ''banalité'', comme un ''mauvais tour'' du destin, ni plus ni moins. Une mauvaise blague où il est innocent, à force il en prend l'habitude. Néanmoins, il compte bien se sortir de la au plus vite. L'homme singe donnerait tout pour revoir la lumière du jour, pour se sentir plus libre.. Il veut retrouver cette maudite ville de la grande pomme, elle commence à lui manquer.  Si désespéré pour penser cela ? Il est tombé bien bas.  Pas tellement au final : Tarzan y était plus libre de ses mouvements, plus tranquille. Alors quitte à choisir entre les deux enfers, autant prendre New york sans hésitation. Il se pose enfin, regarde tout autour de lui, à droite, à gauche. Dès lors ou il remarque la porte, il se rue sur elle. La, il tente de la pousser de toutes ses forces, en grognant de plus belle.

«  Sortir ! Aides moi ! »


Désespéré, il se retourne vers son ''compagnon'' et l'incite à venir lui prêter main forte pour défoncer cette barrière de … Quelle est cette matière ? Le moment est mal choisi pour ce genre de question ! Penses plutôt à la détruire si tu tiens vraiment à te tirer de là, proteste sa bonne conscience.
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Jeu 20 Aoû 2015 - 10:23
    L'individu semblait avoir peur de lui mais se calmait peu à peu. Alors qu'il s'avança vers lui, il put profiter de son merveilleux fumé parfum poubelle qui lui tira un rictus de dégoût mais aussi ses vêtements dans un état lamentable. Si il s'était juste réveillé ici, il était probablement un simple clochard qui s'était posé au mauvais endroit. Impossible de savoir si il avait été frappé à la tête, ses cheveux blonds étaient bien trop longs et emmêlés pour pouvoir le constater, à moins qu'on ne l'ai traîné par sa tignasse. Il avait un brin d’empathie dans la voix de cet homme sauvage qui intriguait le brun un peu plus à présent.

    "La même, mec."

    Adam ne voulait pas s'embarquer dans des explications, déjà parce que ce qu'il venait de se passer ne regardait que lui, et qu'ensuite... Bah il était possible que son interlocuteur ne comprenne même pas. La pause fut brève, d'un coup d’œil, l'homme sauvage avait repéré la porte et se jeta dessus en hurlant de le laisser sortir, son regard vers Adam, remplit de sollicitude. Mais si il se leva ce n'était pas pour l'aider, déjà il lui fallut s'appuyer sur le mur pour ne pas chanceler et fit un pas vers son camarade d'infortune pour poser sa main sur son épaule, doucement pour ne pas le surprendre mais il le repoussa fermement pour l'en détacher.

    "Écoute, jamais ils vont te laisser sortir si tu te comportes comme ça, alors maintenant tu poses ton cul par terre et tu te calmes. C'est plus probable qu'on sorte d'ici si on se tient à carreau, alors maintenant tu la ferme."

    Son ton était ferme, avec sa voix grave, il imposait le respect mais sa prestance ne valait pas grand chose à cet instant, se laissant basculer vers le mur et glisser jusqu'à avoir le cul par terre, lâchant un long soupire. Il se frotta les yeux comme pour y voir plus clair, les effets de l'alcool se dissipant, la retombée étant peu agréable, surtout avec les alcools forts. On put entendre des pas raisonner dans le couloir, une seule personne au pas assuré qui se posta devant la cellule, un homme en uniforme qui dit :

    "Bah alors, on avait besoin d'un hôtel gratuit ? Ah ! Heureusement que vous sortez demain matin, putain qu'est-ce que vous puez ! Toi là, maintenant que tu décuves, c'est quoi ton nom ?"

    Le prince ne sourcilla pas, ne leva pas les yeux, l'estomac au bord des lèvres. Cependant, il ne pouvait pas donner son vrai nom, pas dans cette situation. Il réfléchit une seconde, recoupant ce qu'il avait vu ou entendu aujourd'hui pour sortir la première chose qui lui venait à l'esprit.

    "Miller, humm.. Ryan. Ryan Miller.
    -Ok, et toi le grand ?"

    Adam, maintenant appelé Ryan, leva les yeux vers le blond, lui adressant un regard qui signifiait de ne pas faire d'histoire. Il était prêt à baratiner pour lui si ça pouvait les faire sortir plus vite. Cet endroit minuscule et puant mettait son estomac à rude épreuve.
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Jeu 20 Aoû 2015 - 11:16
Le plus grand moment de solitude de toute sa vie, une belle douche froide. Cuisant, il pense être aider de cet homme. Selon lui, ils auraient pu détruire ce mur à deux, ils auraient eut assez de force pour venir à bout de cette porte métallique. Or, le seigneur de la jungle se demeure seul, comme un flan devant la barrière. Sur le coup, il comprend guère, se retourne une nouvelle fois vers son interlocuteur. Il lui fait des grands signes, imite sa futur tache. Peine perdu, il n'obtiendra gain de cause. Cette fois ci, ses arguments ont l'effet d'une mouche écrasée contre une vitre. Tarzan finit par se désintéresser de lui, non sans mauvais regards, se reconcentre à briser ce maudit truc . Il ferme les yeux, attrape deux barreaux d'une main de fer, reprend une grande inspiration et pousse de toutes ses forces. Ca bouge, allé, encore un petit effort ! T'y es presque, l'encourage sa bonne conscience. Une illusion, une affreuse illusion constate-t-il en rouvrant les yeux : La porte n'a pas bougé d'un pouce?!

La poisse, il laisse son corps se reposer contre cet obstacle et marmonne des injures. Affligé, il croit avoir perdu toute sa force d'antan. Dès lors, il rendre dans une sorte de méditation, médite sur une autre solution. Un sursaut, un geste instinctive de rejet dès lors où il sent une main se poser sur son épaule. Son ''compagnon'' s'est enfin décidé à se bouger le fion !? Même pas, il fait le rabat-joie de service, tout comme son inconscient quelques minutes plutôt. Dans le fond, ils ont tous les deux raisons, jamais le seigneur de la jungle arrivera à sortir de là en usant de sa force uniquement. La solution est autre part et où ? Réfléchit.. Se tenir à carreau ? L'une des propositions de l'homme aux cheveux courts, qui fait title dans son esprit.

«  Qu'est.. tenir... carreau ? »

Une expression humaine incompréhensible pour le cœur sauvage, si bien qu'il le prend à la lettre, au premier sens du terme. Croyez le ou non, Tarzan est entrain de fouiller toute la pièce, à la recherche de ces fameux carreaux. Au même moment, il entend une voix venir de l'extérieur de la cellule. Dès lors, il arrête sa stupide activité et se précipite vers le bruit. Là, comme un enfant de dix ans, il sourit de plus belle, sent son cœur battre la chamade à l'idée de sortir d'ici.

«  Tarzan.. Sortir ! Gentil »

L'homme derrière la porte se met à éclater de rire et donne un bon coup dans le torse de l'enfant de la nature, qui recule de surprise. Le naïf, le pauvre est loin de s'imaginer la triste réalité et lance un regard interrogateur vers ce fameux Ryan.A eux seuls, ses yeux traduisent son appel à l'aide, son supplice à se tirer de la. Il en peut plus d'être enfermé, il sent venir une terrible migraine. Pour l'éviter, il se recroqueville sur lui même et se masse le coté de la tête.

«  mal .. tête. »
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Sam 22 Aoû 2015 - 14:52
    Ryan poussa un long et profond soupire, ce mec l'exaspérait, il ne comprenait rien, s'énervait pour faire son chiot apeuré la seconde d'après, sur tout ce qu'on pouvait ramasser dans la rue, c'était avec ce type là qu'il était tombé. Et puis c'était quoi ce nom, même le gardien en fut surpris et il en rigola, poussant le blond à travers les barreaux et dont le regard se leva vers Ryan, implorant de l'aide, ce qui n'était pas son genre, surtout envers un mec qui essayait d'arracher le sol quand on lui disait de rester calme.
    Le brun le regarda, un sourcil et le coin de la bouche relevée avant de lever les yeux au ciel en soupirant à nouveau.

    "Tarzan" (c'est réel ça ?), se cachant dans un coin de la pièce, se plaint d'un mal de tête et Ryan se retint de réclamer à sortir, ce qui ne pouvait que rallonger son agonie dans cet endroit. Le policier s'en alla en rigolant pour aller raconter ce qu'il venait d'entendre à son collègue. Le brun qui s'était relevé quand l'autre s'était approché du flic, se laissa retomber par terre, dépité par ce qui lui arrivait, fixant le plafond.

    L'alcool retombait de plus en plus, il se sentait de mieux en mieux à ce niveau là mais l'autre mec lui tapait sur le système, il n'avait pas besoin de ça en plus du reste. Il dut se prendre le visage entre les mains pour essayer de penser à autre chose.
    Il regrettait d'avoir perdu tout ce qu'il avait avant d'atterrir ici même si il avait tout fichu en l'air et que ça lui était égal, au moins, il était seul dans sa chambre, il n'avait pas ce débile à ses côtés pour lui rendre l'isolement encore un peu moins supportable.
    Il profita de ce petit moment de calme pour évaluer ce qu'il devait faire en sortant, en commençant par une douche, il sentait l'alcool. Manger serait secondaire, entre la boisson et l'odeur du blond, son estomac était bien trop retourné ne serait-ce que pour y songer.

    On pouvait entre les policier discuter plus haut dans le couloir, raconter des banalités, parler de femmes, de "télévision" et de sport, quelles discutions sans intérêt, mais Ryan écoutait, essayant de se sortir de la tête ce type qui geignait dans son coin.
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Sam 22 Aoû 2015 - 15:57
claustrophobie, une pathologie dont la personne est incapable de rester très longtemps dans un milieu clos. Elle développe une sorte d'angoisse, des migraines, des problèmes de respiration. C'est le cas de l'ancien seigneur de la jungle, qui ressent petit à petit ces symptômes. Il est recroquevillé sur lui même, les mains pressent sa tête, la masse de temps en temps et espère en vain faire disparaître cette maudite migraine. Celle ci lui fait un mal de chien, finit par lui provoquer cet impression d'étouffement. Il en peut plus, hurle toute sa détresse, supplie l'homme en face de lui de l'aider, de le sortir de lui. Hélas, ce dernier croit en une comédie de la part du prisonnier sauvage, se fait un malin plaisir de le regarder agir, ricane de plus belle. Dans notre langue à nous, c'est vraiment un sale enfoiré. Dans celui de l'enfant de la nature, c'est un ''méchant humain". A bout de la crise de nerfs, il serre les dents, tente de reprendre une grande inspiration. Impossible, il ne parvient guère à se défaire de son mal, qui empire de minute en minute.

Des larmes commencent à couler le long de ses joues lorsqu'il lève et retourne la tête vers son dernier espoir: Cet homme, son compagnon, Ryan.. Il est gentil, se dit Tarzan, il va l'aider a se tirer de la. Le jeune homme aux cheveux d'or rassemble toutes ses dernières forces, tout son courage, sa volonté pour se redresser. Il arrive à peu près à se tenir debout sans tomber, c'est déjà une bonne chose. En cas de chut, il prend la sage décision de poser l'une de ses mains contre le mur, qui fait office de rampe. A deux pas de son camarade de cellule, l'homme singe s'arrête net. Il marque une pause dans ses efforts, a un instant d'absence. Il laisse tomber la main, qui était contre le mur, contre sa jambe. D'une allure de non vivant, de zombi dans les célèbres films d'horreur, il reprend la parole d'une voix d'outre tombe.

" Aides moi.. me laisses pas.."


" Dévoré toi, de la bonne chair" aurait tout aussi convenu dans cette situation. Tarzan fait peur dans cette tenue là, il faut l'avouer. Cependant et au fond de lui, son esprit et sa raison sont devenus de vraie lavettes, des éponges trempées d'eau. Son état s'empire, s'aggrave à vu d'oeil et bientôt il n'en restera plus rien si personne n'agit. Dans un dernier effort, sans trop en avoir conscience, il s'avance encore et prend la main de Ryan. Comme un gamin en plein caprice, il la tire vers lui.

«  aide moi .. aide.. »

Pourquoi les humains sont ils aussi méchants ici ? Ils ne sont pas du tout comme ceux décris pas Jane. Est ce un nouveau monde ou la dure réalité de cette soit disante civilisation ? Dans les deux cas, le seigneur de la jungle désenchante, est très déçue de la tournure de son destin. A present, son Happy ending est très loin derrière lui.
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Jeu 19 Nov 2015 - 13:17
    L'homme que lui avait imposé se mettait à présent à pleurer, nerveusement, aucun doute, titubant, vaguement soutenu par le mur. Il semblait drogué, tremblant tel une demoiselle en détresse et s'approchant dangereusement de Ryan pour lui réclamer de l'aide. Il était pitoyable.

    Le brun recula la tête, levant un sourcil dans une expression de dégout. Mais là, l'autre décida de le saisir par la main et de le tirer vers lui, le sang ne fit qu'un tour dans les veines de la Bête qui grogna en essayant de retirer sa main qui était fermement retenue. Suivant le mouvement, Ryan prit cet élan avant pour se relever en lui portant son poing au visage. Le coup venant d'au dessus et se précipitant violemment vers le sol, le pauvre Tarzan ne put que se retrouver ventre à terre, ou pas loin, et se prit dans la foulée un coup de pied en plein dans les côtes. Le brun lui adressa un feulement bestial, reste de son ancienne apparence.
    Sa réaction avait été brutale et irréfléchie mais il est très probable qu'il réagirait pareil si il devait le refaire.

    Les bruits de coups attirèrent très rapidement les forces de l'ordre qui le braquèrent avec un pistolet qu'il n'avait jamais vu jusqu'à présent alors qu'il tourna la tête vers l'extérieur de leur cellule.
    Ryan inclina légèrement la tête vers le côté et le coup parti, pas de bruit de poudre, juste un claquement et un pincement qu'il n'eut pas le temps de localiser avant de tomber en arrière. Il tomba si raide que le sol fut encore plus dur que jamais alors qu'on entendait des tics s'enchainer, il put bouger à nouveau quelques secondes après, lorsqu'ils ne retentirent plus, mais les flics étaient déjà rentrés et l'avaient saisi pour le jeter dans la cellule d'en face.


    Secoué par cette sensation inattendue, il tomba à genoux dans sa nouvelle cellule, les mains au sol alors que la porte claqua derrière lui et que les clefs tournèrent dans la serrure. Ils avaient refermé l'autre cellule qui abritait encore le blond, sans s'attarder sur son état. Ryan entendit les policiers parler mais n'écouta pas le moins du monde, les yeux perdus sur le sol. Il avait l'impression que la foudre venait de le frapper de plein fouet.
    La Bête se redressa, sentant quelque chose planté dans son coup et il tira dessus. Deux fils s'étaient agrippaient à sa peau, fils à l'origine de ce qu'il venait de se passer. Il les rejeta plus loin et jeta un oeil par dessus son épaule pour voir celui qu'il avait laissé derrière lui.
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Invité
Anonymous
Invité
Jeu 19 Nov 2015 - 15:27
Les ténèbres s'abattent sur lui, l'enveloppent de son étreinte étouffante. Le coeur sauvage a l'impression de brûler, de mourir à petit feu. Ses sens se dissipent lentement, la lumière de l'espoir s'éteint petit à petit dans son esprit. Les hommes ne sont pas comme lui avait dit Jane et il en a la preuve devant lui. Son camarade de cellule, le seul qui aurait pu le sauver de cette situation, ne fait qu'empirer les choses. Sans aucune pitié, il le rejette par terre comme un mal propre, lui met un coup de pied, de poings sur son corps affaibli. Les lames coulent sur les joues du cœur sauvage, sa respiration se coupe de plus en plus et il se met à cracher du sang sur le sol. A plusieurs reprises, il tente de se défaire de son tortionnaire, de prendre la fuite. En vain, ses muscles ne lui répondent plus, il n’est capable que d’exprimer sa douleur à travers ses rugissements, ses grognements.  Son état est critique, il risque d’y rester si personne ne vient le tirer d’affaire.

Par chance, les forces de l’ordre sont interpeller par ce rafu, interviennent dans l’instant. Ils tirent sur l’ancienne bête, l’attrapent et la mettent dans la cellule d’en face. L’un des policiers se pencha sur l’homme singe, prend la peine de vérifier son état de santé. Il se relève, fait un geste à son collègue et ils repartent dans leur bureau sans rien dire. Tarzan peut reprendre ses esprits, se niche dans un coin de la salle et se met en boule. Il pleure encore, supplie le destin de lui rendre sa liberté, sa vie d’antan. Le plus malheureux dans cette affaire est son incompréhension. En effet, il n’a toujours pas compris le pourquoi du comment et la raison de sa présence.

Il arrive à reprendre de l’énergie, de se ressaisir et lève les yeux sur cette brute épaisse, pourrie de mauvaises intentions. Il décide de se rapprocher de lui, à se mettre juste derrière les barreaux. Il n’y a aucune once de méchanceté, de vengeance dans son regard, juste une grande incompréhension de son comportement en vers lui.  

«  Pourq.. Pourquoi ? »

Il veut comprendre, il veut savoir qui sont réellement les humains, s’ils sont vraiment comme l’a décrit jane ou comme ce type ? Dans tous les cas, une méfiance naquis dans l’âme de l’ancien seigneur de la jungle,  qui pousse un profond soupire. Il colle sa tête contre la paroi de la prison, ferme les yeux et essaye d’atténuer sa souffrance. Son dos en a pris un sacré coup, il a hyper mal au niveau des hanches, ça fait comme des picotements qui remontent jusqu’au niveau des épaules. Il grogne comme une créature sauvage, se met à laper le sang de ses plaies.

Spoiler:
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