No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Où Est La Vraie Vie ? ◮ feat. Lysander
Invité
Anonymous
Invité
Mer 27 Aoû 2014 - 13:09

   

   

Où Est La Vraie Vie ?.
Il est parti sans moi. Mère a raison. Depuis le début et sur toute la ligne, elle a raison. Pourtant.. Je suis persuadée qu'au fond de ses yeux il y avait une petite étincelle lorsqu'il me regardait. Je parle d'Eugène évidemment. Avec lui je n'ai plus l'impression d'être cette fille qui ne connait rien car elle n'est jamais sortie de sa tour. Mais je suis bête. Je croyais qu'il pouvait m'aimer alors qu'il n'est qu'un voleur. Je sais, j'ai rencontré des brigands mais.. Ils étaient différents de lui.
Sur le chemin du retour, avec mère voilà ce que je faisais. Je repense aux deux jours que nous avons passés ensemble. Au bon moment et au plus mauvais. Mais je ne pensais pas que j'allais rentrer avec ma mère à la tour abandonné par Flynn.

Une fois de retour dans ma maison, je passe me rafraichir dans ma chambre. Ma mère m'enlève une à une les fleurs que j'ai dans les cheveux et je trouve ça long... Terriblement long. Une fois qu'elle a fini, elle va préparer le repas. Exténuée par la journée que je viens de passer et surtout parce que j'ai passé la nuit à marcher pour rentrer à la maison, je décide de m'allonger dans mon lit quelque minute. Seulement je finis par m'endormir...

+++

A mon réveil, je m'attends à être dans ma soeur et entendre Mère crier car je suis en retard pour aller à table. Seulement je me trouve au milieu d'une rue. Enfin tout ici me fait penser à une rue, il y a des passants, des trottoirs des bâtiments mais rien ne ressemble à ce que j'ai vu à Corona. Même les gens sont différents. Les femmes ne portent pas de robes longues en toile où en tissu non, elles ont les mêmes pantalons que les hommes. Plus la plupart, des pantalons assez serrés bleus. Mon regard se pose ensuite sur bâtiments. Ils sont tous tellement hauts que j'ai le vertige. Bien plus haut que ma tour et que le château du Royaume. Les matériaux sont également différents. Plus de bois ou de toi de chaume, non mais des rochers blancs et du verre. Tout semble fait en verre.

« Aïe ! »

Quelqu'un me sort de mes pensées en me marchant sur les cheveux. Mais qu'est-ce que je fais ici ? J'étais tellement occupée et impressionné par les choses atypiques qui m'entouraient que je ne m'étais pas posé la question pour savoir où je me trouvais. Ce n'était pas ma chambre et j'étais sûre de m'y être endormie plus tôt. Mais pourquoi je ne reconnaissais pas tout ce qui m'entourait ?

« Ouille ! »

Une autre personne venait de marcher sur mes cheveux. En même temps, ils sont au milieu du passage, certaines personnes l’enjambent mais d’autre se prennent les pieds dedans… Je décide alors de les prendre dans mes bras. J’essaye d’en prendre autant que je peux de façon à ne pas trop en laisser trainer derrière moi. Ca déborde vraiment de partout et je ne vois pas où je pose mes pieds mais j’arrive tout de même à faire un pas puis un autre pour sortir de cette rue. Il y a beaucoup trop de monde et j’ai besoin de réfléchir. Je décide donc de m’enfoncer dans une rue en parallèle. Il semble qu’il y a beaucoup moins de monde. Je peux alors relâcher quelques longues mèches. Ma vision est bien meilleure d’un coup. Bon Raiponce… Qu’est-ce que tu fais maintenant ?.. Oui me poser des questions à moi-même était une bonne solution. Je réglais souvent des problèmes de cette manière. Seulement dans mes pensées je n’avais pas vu la personne qui me fonçait droit dessus. Je vacille un peu sur le côté en la percutant mais j’arrive à garder l’équilibre. Mes cheveux tombent alors sur le sol comme une grosse masse alors que j’écarte les bras pour ne pas être désorienté.

«  Je suis désolé, excusez-moi.. Vous allez bien ? »

Je m’empresse de m’assurer que l’homme qui se trouve devant moi va bien avant de lui demander plus timidement.

« Excusez-moi mais… Savez-vous où nous sommes ? Et si le royaume de Corona se trouve loin d’ici ? Mère m’y attend, je dois être rentré pour le repas… Elle sera furieuse si je ne suis pas là à l’heure.. »

Oui Mère avait horreur d’attendre..


   
© charney

   
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