No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Rencontre brûlante ♥ PV Clochette
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 23 Oct 2014 - 18:25



Rencontre Brûlante


Feat Clochette





Lorsque j'ouvre les yeux les choses changent, premièrement je me réveille non pas par les chants des autres fleurs de mon jardin mais par des cris d'enfants ce qui est très inhabituel et deuxièmement cet endroit n'est pas un jardin comme je le suis habitué. Certes il y a de la végétation tout autour de moi mais il a aussi plein de chemins de pierres et au fond j'aperçois de l'eau qui semble s'écouler dans un lac. Il y a plein de panneaux partout un d'eux indique bienvenue à Londres, je ris et me demandant ce qui avait bien pu passer par la tête de cette reine rouge pour changer tout le jardin et lui trouver un nouveau nom. Malheureusement je me rends compte que ce n'est pas seulement mon environnement qui a changé mais moi aussi....

Je porte alors mon attention sur moi, je baisse la tête et découvre une chose incroyable. Je suis assise sûre de l'herbe et porte de longes pétales blanches forme une sorte de robe, fait d'une matière qui m'était tout à fait inconnue En continuant mon observation je découvre des tiges un peu spéciales semblables à celles de la Alice que j'avais vu au jardin hier, au jardin, chez moi... Si j'ai des tiges comme ça cela veut-il dire que je peux marcher . Et qui dit marcher dit voyager, mon plus grand rêve serait-il enfin devenue réalité ? J'essaye alors de me lever en m'aidant de ces drôles de pétales au bout de mes doigts, d'après ce que le chapelier m'a dit un jour ce sont des mains et avec l'a peut tenir une tasse de thé. Je les pose alors au sol et pousse de toutes mes forces pour me lever, je retombe. À quoi bon avoir des tiges mobiles si l'on ne peut marcher ! Au moins chez moi je ne pouvais pas marcher mais au moins j'avais mes rêves, mon bout de terre... Ma vie à Wonderland me parut soudain lointaine, je ne savais ce que je faisais ici ni pour qu'elle raison, mon ancienne vie à Wonderland me manquait, ou était les autres fleurs... Toutes ces questions commencent à me perturber et je sombre peu à peu dans la crise de panique. Paniquée, en pleurant, appelant tous les noms de mes semblables, je les appelles les unes après les autres mais sans aucune réponse de leur part. Ce n'est qu'au bout de cinq minutes que je les vois : violette, rose rouge... Toutes sont là juste à quelques mètres de moi je cris alors de toutes mes forces, hurlant à plein poumons. Elles ne répondent pas, je crie plus fort mais en vain mes yeux se remplissent de larmes. Je regarde atours de moi pleins de gens me regardent d'un air horrifié, me contournant et éloignant leurs enfants de moi.Je vois dans leurs regards qu'ils ont peur de moi, mais je ne leur sont rien fait, je viens simplement d'arriver dans un endroit inconnu et je ne sais même pas pourquoi.
J'ai froid, j'ai faim et mes joues mouillées de larmes qui coulent encore. Je crie une nouvelle fois appelant à l'aide, au secours que quelqu'un me sauve de ce cauchemar.
-"Alors jeune fille, besoin de réconfort ?" Une vieille dame penchée vers moi me tendant un gâteau me sourit en attendant que je lui réponde quelque chose. Je lui dis alors que non je vais très bien et que je n'ai pas besoin d'aide.
-"Ah oui, ce n'est pas l'impression que j'avais quand vous criez à l'aide, il a quelques minutes. Je me trompe ." Me répondit elle.
-"Qui êtes-vous ? Ou suis-je ? Londres c'est ça, drôle de nom pour une ville non ? C'est quoi ce gâteau, si je le mange je vais rétrécir c'est ça,je suis sur que c'est ça !"
-"Tout d'abord viens que je t'aide à t’asseoir sur ce banc"
Elle désigne du doigt le banc en question et je lui tends les mains pour qu'elle me lève. Par miracle j'arrive à me lever. Elle me dit de poser mes tiges une après l'autre pour avancer, après plusieurs petits pas j'y arrive, grâce à elle je marche, enfin ! Marcher est vraiment bizarre comme sensations, l'ont avancé sans vraiment faire d'effort, j'adore ça ! On arrive jusqu'au banc et on s'assoie.
-"Pour répondre à tes questions, je m'appelle Laura j'ai 58 ans et je suis professeur de maternelle. Oui nous sommes bien à Londres, la capitale de l'Angleterre. C'est un gâteau au chocolat pourquoi diable veux-tu rétrécir en le mangeant, en voilà une chose absurde ! Ce ne sont pas des tiges mais des jambes et au bout il y a des pieds. Et toi qui es-tu jeune fille?"
-"Rosalie Hudson." Moi-même je ne sais pas ou j'ai pu trouver ce nom mais il a apparu comme ça dans mon crâne comme s'il y avait toujours été. "Je viens de Wonderland, j'y étais hier, nous avons la visite de la Alice et je me suis couchée. Ensuite je me suis retrouvée ici je ne sais même pas comment en tout cas je marche ce qui est une bonne chose. Voyez-vous à Wonderland j'étais une rose, une très jolie rose même, et je ne pouvais pas marcher et cela à toujours était mon rêve, donc je suis heureuse d’être ici même si cela m'artiste de ne plus être chez moi. De plus aujourd'hui je devais fêter mon non anniversaire avec Lily, mon araignée, vous savez elle est muette ce qui est vraiment étrange pour une araignée, elle me manque d'ailleurs."
Je compris que j'ai dû dire une bêtise au regard horrifiée que me lancer Laura. Elle me dit alors que je suis folle ou bourrée et qu'elle n’aurait jamais dut m'adressait la parole. Pourtant je n'ai rien fait de mal je lui ai juste raconté la vérité. La femme commença alors à s'énerver et me cria :
-"Pars tout de suite ! Éloigne toi de moi, espèce de folle !"

Je me lève alors en lui demandant pardon plusieurs fois d'affiler, Laura me donne alors un coup avec son sac pour me repousser. Je m'éloigne alors d'abord en marchant, puis je prends de la vitesse et faite de plus longues enjambés. Je vais de plus en plus vite, cela doit être cela courir, que c'est bon ! Je traverse le jardin en regardant les arbres, ce jardin est vraiment beau, je songe alors à y rester pour continuer à courir jusqu'à ce que je me recevoir un liquide brûlant et d'une drôle de couleur dessus....
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Invité
Anonymous
Invité
Sam 25 Oct 2014 - 12:41


Rencontre brûlante ~
Rosalie & Clochette


Ma semaine fut légèrement mouvementée, je ne m’étais pas posée depuis un bon bout de temps. Les courtes retrouvailles avec mes ailes de fée me chamboulèrent vraiment, avoir pu virevolter quelques instants avec Archimède dans la bibliothèque fut un moment inoubliable. Puis bon, découvrir que mon colocataire venait, lui aussi, d’un autre monde, et qu’en plus c’était un hibou, me ravit au plus haut point. Voilà bien une chose à laquelle je ne m’attendais guère. Ensuite, il y eut une ma rencontre avec Chester, qui ne me laissa pas indifférente, bien au contraire. Ce beau jeune homme au regard troublant me faisait beaucoup d’effet … Affaire à suivre donc.

Je profitais de mon jour de congé pour aller faire un petit tour à Hyde Park, le temps s’y prêtait à merveille, je n’allais donc pas m’en priver. J’aimais beaucoup ce parc, malgré les souvenirs douloureux qu’il faisait remonter en moi. En effet, c’était bien dans ce parc que je m’étais éveillée en pleine nuit, ignorant ce qu’il m’arrivait. Cela faisait maintenant un an que j’avais atterri à Londres en tant qu’humaine, et je m’y étais peu à peu habituée. Je n’avais guère eut le choix de toute façon. Je ne pouvais pas passer mon temps à m’apitoyer sur mon sort et chercher indéfiniment Peter et les garçons perdus. Oh bien sûr, je fus plutôt contente de retrouver Wendy, un visage que je connaissais bien du moins. Mais bon. Je demeurais malgré tout incomplète sans mon meilleur ami. Je ne perdais pas espoir pour autant c’est vrai, je restais forte et déterminée comme jamais !

Je me suis arrêtée au petit café non loin du parc pour prendre mon habituel cappuccino à la cannelle. J’avais découvert cette merveilleuse boisson en flânant dans les cafés pleine de curiosité face aux inventions des êtres humains. Depuis, ce café était devenu mon habitude du matin. Décidément, les hommes me surprendront toujours. Je pris ensuite la petite navette qui me déposa devant l’entrée principale du parc. Le paysage qui s’offrait à moi était absolument magnifique. Les arbres revêtaient peu à peu leur beau manteau d’automne. Des touches de rouge, de jaune ou bien d’orange ci et là, un véritable bonheur pour les yeux. Je pensais aux fées de l’automne qui ont dû se donner du mal pour transformer l’été en automne, et dire que j’avais eu la chance d’assister à ce genre de métamorphose. Je ne l’oublierai jamais je crois. Les fées bricoleuses n’avaient pas le droit d’aller dans l’Autre Monde, mais je pense bien avoir brisé cette règle dès mon arrivée dans la Vallée des Fées. Depuis, j’avais eu l’occasion d’accompagner mes amies pour le changement de saison suivant. Je ne saurais choisir ma préférence entre la préparation de la nouvelle saison où la transformation dans l’Autre Monde. Ce sont deux choses différentes, mais l’une est impossible sans l’autre. Tous ces souvenirs … Cela me manquait cruellement je devais bien l’avouer, mais je n’y pouvais pas grand-chose. J’étais coincée dans ce corps de femme humaine pour encore longtemps. Mais n’y pensons plus, la vie continue !

Je me baladais au milieu des allées bordées d’arbres colorés, il faisait un peu froid mais dans mon gros pull en laine couleur anis je ne craignais rien. Une légère brise vint balayer les feuilles qui offraient un ballet aérien au dessus de moi. Il n’y avait pas beaucoup de monde, ce fut très agréable. Les enfants jouaient dans les tas de feuilles mortes, leurs rires donnaient un peu de vie dans ce lieu si calme quand ils ne sont pas là. J’aperçus au loin des petits écureuils qui se courraient après et montaient aux arbres tels des acrobates. J’aimais bien admirer ce spectacle qui me semblait tellement normal et habituel dans ma vie de petite fée. Aujourd’hui je voyais les choses d’un autre œil, et surtout d’une autre taille. Avant, je montais sur les écureuils, enfin je montais surtout sur Fromage, notre petite mascotte, une petite souris tellement adorable. Mais les écureuils nous servaient pour transporter les charrettes toujours remplies de paniers, boîtes et autres objets utiles pour telle ou telle saison. Je me demandais d'ailleurs si la tradition de la Pierre de Lune fut renouvelée cette année pour la poussière bleue. Mon sceptre d’Automne de l’année dernière avait surpris tout le monde c’est vrai, mais sans vouloir me vanter, ce fut quand même la première année où la poussière bleue tombait autant, comme de la neige. Terence et moi-même avions bien travaillés, malgré nos différents et nos péripéties. Enfin, j’avais fait tout le boulot, je n'étais pas une bricoleuse pour rien !

Je continuais à marcher dans les allées du parc, toujours plongée dans mes pensées. Soudain, un petit écureuil passa pile devant moi, traversant le sentier de graviers. Je me suis accroupie pour le regarder chercher des graines ou quelque chose de ce genre, puis, en me relevant, je ne vis pas la jeune fille qui se rua sur moi en courant et me percuta de plein fouet. Mon café atterri sur elle, ou plus précisément sur sa robe blanche.

« Attention, ce doit être chaud ! m’écriais-je, embarrassée. Quelle idiote je fais, je suis vraiment navrée, je ne vous ai pas vu arriver. »

Je sortis en vitesse un mouchoir de mon sac pour essuyer le vêtement de la brunette que je venais d’ébouillanter. Quand ce n’était pas moi qui me retrouvais trempée de café, c'était les autres, par ma faute. Décidément, je devais apprendre à marcher en regardant devant moi. Je pris un instant pour observer la demoiselle. Un regard plein de malice malgré la contrariété, et des cheveux noirs absolument magnifiques. Je pensais soudainement à Ondine, ou peut être Vidia ? Oui, je dirais mon amie fée voltigeuse sans aucun doute. Après tout, j’avais bien retrouvé Rosélia à Paris complètement par hasard … Je serai tellement heureuse si c’était elle, mais je ne voulais pas me donner de faux espoirs, cela faisait bien trop mal.

•••

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