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« Dois-je demander comment finira ce monde, ou comment a débuté cet enfer ? » Marie de Bonnefamille
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Jeu 21 Mai 2015 - 2:30


« Dois-je demander comment finira ce monde, ou comment a débuté cet enfer ? » Sam Scamp Brown & Marie de Bonnefamille
La journée avait été longue. Longue et épuisante. Je ne vous raconte pas comment cela épuise, non, érinte un chien de courir pour effrayer un écureuil ou encore aller chercher la balle que son maître lui lance, prendre des marches et de monter les escaliers pour aller se coucher avec Junior tout ça dans une même journée. Si si je vous le dis. C'est difficile pour le coeur. Par chance que je suis encore jeune. Vous devez vous demander depuis quand je peux aller dormir avec Junior ? Depuis qu'Ange et Lucy ont disparu. Nous les avons cherché longtemps... Sans répis. Je comprends maintenant ce que cela fait quand un membre de la famille s'enfuit ou disparaît. Cela fait très mal. J'ai l'air heureux toute la journée, je m'amuse oui, il me reste quand même deux soeurs et mes parents, mais le soir arrivé, je me remets à penser à elles et l'appétit me manque et le sommeil me tient en haleine. C'est dur. Trop dur. Je passais mes nuits à hurler dans mon sommeil, à gigoter et à me réveiller aux cinq minutes. Mais en dormant contre Junior, il apaise un peu ma peine, du moins assez pour que je puisse dormir tranquille. Après avoir grignoté notre repas du soir, je n'en pris qu'une bouchée, laissant le reste à mes soeurs si elles en voulaient, et montai à l'étage, suivant de près Darling et le petit Junior qui dormait déjà. Elle l'installa dans son lit et me souleva pour que je puisse l'y rejoindre. Il ouvrit ses petits bras et me fit une place contre lui, comme à notre habitude. Je me laissai glisser doucement, dans les bras de Morphée, malgré la tristesse qui me serrait encore et toujours le coeur. Tenace.

« Papa, pas tout de suite... vas-y le chercher le journal toi... » maugréai-je dans mon sommeil, encore à moitié endormi. Pourquoi je devais m'entraîner à être un bon chien en apportant le journal chaque matin ? Je soulevai une patte pour le pousser mollement, mais ce fut mon visage que je touchai. Cela me réveilla en sursaut. J'ouvris les yeux si vite que j'en perdis l'équilibre et basculai sur le côté. Pour me rattraper, je mis mes pattes antérieures devant, question de ne pas manger le plancher en pleine poire. Ce que je vis me fit de nouveau tomber à la renverse et je déboulai les marches sur lesquelles je mettais endormi. Où suis-je ? Et que suis-je ? Nom d'un os mal enterré ! Je suis un humain ? Si ? Je levai ce qui semblait être ma main et la passai dans mes poils, les seuls que je savais qu'il pouvait me rester en tant qu'humain, c'est-à-dire, mes cheveux. Cela était bizarre. Trop bizarre. Un mauvais rêve ? J'avais l'étrange sensation que non. Il faut dire qu'étant un animal, à la base du moins, j'arrivai à sentir des choses. Il me semblait que cet instinct m'était resté. Je fermai les yeux et reposai mollement mes mains contre le pavé froid des marches en ce début de journée. L'aube était proche, mais l'obscurité était encore pesante. Cela devait expliquer l'absence de gens à cet endroit qui ne me disait absolument rien. Parce qu'en plus, je n'étais pas chez moi. La galère.

J'ouvris les yeux à nouveau et mon regard tomba subitement sur une pancarte. Il y était inscrit les lettres, du moins je me doute que ce soit des lettres ou peu importe, cela ressemblait au dessin sur les feuilles de papier que mon père m'obligeait à apporter à Jim Chéri tous les matins : « Sacré Coeur ->». J'aurais voulu être capable de lire, mais je reconnaissais les symboles au moins. La flèche pointait vers le monument qui se dressait derrière moi, hautain et fier d'être encore là. Je soupirai. Cela ne m'avançai à rien. Je restai donc assis, sur les marches qui me gelaient les fesses sans pitié. Par chance que le printemps était arrivé. En hiver, cela aurait été désastreux de me retrouver comme ça. Peut-être pouvais-je essayer de marcher ? J'arrivai en tant que chien à me dresser sur deux pattes, mais pour me déplacer, je sautillai à tout coup, et n'ayant jamais vu Jim Chéri sautiller, j'en déduis que j'aurais l'air idiot. Bref, avec mes deux mains, je me donnai un élan pour m'appuyer sur mes deux pieds. Oh lala. Comme j'avais des grandes jambes ! Aucunement proportionnelles à mes pattes ! Je chancelai. C'est difficile ! Je fis quelques pas mais bien vite, je tombai vers l'avant. Me retrouvant à genoux, je constatai qu'il m'était beaucoup plus aisé de me déplacer dans cette position. Tout sourire, fier de m'être découvert un moyen de me déplacer le temps de m'accoutumer, je ne saurais dire comment faire pour retourner chez moi alors... autant attendre que cela se passe, sans paniquer, bien que j'en ai envie terriblement, parce qu' ÊTRE UN HUMAIN QUOIIII !!!???, je regardai autour de moi, cherchant à trouver des points de repère. Une petite brise souffla. Je frissonnai et mon regard glissa jusqu'aux portes du bâtiment en haut des escaliers. Pourquoi pas m'y abriter le temps de trouver un plan. Je grimpai donc les marches, deux par deux, j'étais quand même bon et expérimenté dans la technique "quatre pattes". Arrivé tout en haut, je voulus ouvrir la porte. Fermée. C'était une blague ? Une si grande maison et pas une petite place pour moi ? Argh. Je me retournai et m'assis, penaud, alors que j'entendis une voix me hêler de loin.

« HEY ! HEY TOI ! TU NE PEUX PAS ÊTRE LÀ ! » L'air essouflé, un homme en uniforme courrait vers moi. Arrivé à ma hauteur, je le vis se mettre la main devant les yeux avant de reprendre son sermon de plus belle, toujours avec la même voix forte malgré que je sois si près de lui. « T'ES COMPLÈTEMENT STUPIDE OU QUOI ? LES VISITES NE COMMENCENT PAS AVANT DES HEURES ! ET VEUX-TU M'EXPLIQUER POURQUOI TU ES NU COMME UN VER ? En fait, je ne veux aucune explication, idiot. Aller, dégage ou j'appelle la police. » Quoi ? Nu ? Je baissai la tête. J'haussai les épaules. Il est vrai que je n'avais jamais vu personne de la famille sous cette forme. Ils étaient tous toujours habillés, il devait y avoir une raison... Il faut cacher notre peau ?« Je... Je suis... Je suis désolé monsieur. Ce n'était pas mon intention. Je ne sais même pas où je suis, ni même comment je suis arrivé ici, je ... je ne sais pas quoi faire. » Je bafouillai. C'était étrange de me faire comprendre par un humain. Peut-être avait-il envie de me sauter à la gorge il y avait un instant, mais il s'était adouci devant mon air ébêté. Il devait vraiment penser que j'étais idiot, mais bon si cela pouvait me sauver de la police, je me doutais que c'était comme la fourrière mais pour les humains, je jouerais le jeu coûte que coûte ! « Ah, ces jeunes, ils sont si omnibulés par la fête... ça finit toujours mal et ils ne se domptent pas... il faut toujours qu'ils se rendent à oublier les choses... Ces gosses... c'est si stupides à cet âge... » J'avais l'impression qu'il avait oublié ma présence, à l'entendre me traiter de stupide aux deux mots, mais que bien cela lui fasse s'il pouvait m'aider. À l'aide d'une clé accrochée à un trousseau bien garni sortit de ses poches, il déverrouilla un petit débarras et fouilla un instant. « Tiens, ce sont des objets perdus, mais cela devrait te faire. » grogna-t-il, me refilant un chandail épais avec une capuche noir, un t-shirt blanc et un pantalon. Bien. Cela était très gentil de sa part. Je les enfilai maladroitement, me fiant à mes souvenirs pour les mettre dans le bon ordre et aux bonnes places sur mon nouveau corps. Enfin habillé, il me poussa dans le dos avec une certaine force. « Maintenant, dégage. Sinon j'appelle la police. »

Je ne me le fis pas dire deux fois. De nouveau à quatre pattes, je dévalai les marches jusqu'au bout et pris un tournant vers la droite pour descendre la petite passerelle et me retrouvai plus bas, mais toujours sur l'aire du bâtiment. Je n'allai quand même pas me perdre dans une ville inconnue, même sous l'influence de menaces, je devais d'abord me trouver un plan ou quelqu'un. J'attendis que le jour se lève, que les heures passent, adossé au muret tout près du lieu public. Enfin, il me sembla public avec la tonne de personnes qui arriva peu à peu, d'abord au compte goutte, puis avec beaucoup plus d'affluence. Je restai tranquille, les observant, attendant le bon moment, la bonne personne. Quand je l'eus repérer, une jeune fille blonde, pas laide à regarder du tout, je me levai. Je fis un petit signe de la main à un groupe de filles tout près qui me fixaient depuis quelques bonnes minutes déjà, et de ma démarche encore mal assuré je me dirigeai vers l'inconnue que j'avais choisi pour m'aider. Elle était seule donc c'était un malaise de moins pour moi. Je levai la main pour attirer son attention en ajoutant à mon geste une petite apostrophe, question qu'elle ne s'enfuit pas en courant. « HEY ! Attends... On ne se connait pas par hasard ? Je suis certain de t'avoir déjà croisé... Près de... La poubelle tu sais... » Ouais. Le plan de la prendre pour quelqu'un d'autre me paraissait vraiment bon. Avec ça, elle m'aiderait c'est sûr.

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Lun 25 Mai 2015 - 11:20


   
   Dois-je demander comment finira ce monde, ou comment a débuté cet enfer ?
   Sam & Marie

J
e n'arrivais pas à me faire à cette vie humaine, j'y trouvais sans arrêt quelque chose à redire. Bon, je devais quand même avouer qu'il y avait certains avantages non négligeables comme la diversité de la nourriture et surtout les vêtements. Je m'étais découverte une véritable passion pour la mode humaine, je ne m'en passais plus. J'aimais prendre soin de moi, de mon visage, me maquiller et choisir soigneusement ma tenue quotidienne. Lorsque je n'étais qu'une petite chatte, je passais mon temps à faire ma toilette et à remettre en place mon noeud rose, mais c'était tout. Les vêtements pour animaux n'existaient pas, et de toute manière je trouvais cela ridicule à souhait. Mais qu'importe. Pour l'heure, je devais me concentrer sur la recherche de les semblables, tâche plutôt compliquée à première vue. Retrouvez maman, Thomas, Berlioz et Toulouse dans cette immense ville avec en plus une nouvelle apparence, autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Et si je tombais sur Edgar ?? Nous l'avions expédié à Tombouctou mais il aurait pu tout à fait s'échapper et trouver un nouveau plan machiavélique pour nous faire disparaître. J'en avais des frissons rien que d'oser y penser.

Je ne savais pas du tout où je me trouvais, cet endroit ne me disait absolument rien. Il est vrai qu'avant, je ne sortais pas de la maison, sauf pour accompagner Madame à sa promenade en carriole, mais sinon, nous restions au même endroit. Pour me repérer cela allait donc être compliqué. J'aurai peut être dû rester avec Vénus, ou partir à Londres avec Clochette, je ne savais guère. La jeune biche tenait absolument à retrouver Bambi et nous avions décidé de partir chacune de notre côté pour rechercher nos semblables, mais cette décision s'avérait être une mauvaise décision. Je connaissais Paris, mais sous forme de chat, et à travers les récits de Maman, et depuis notre enlèvement surtout, mais rien de plus. J'avais beau marcher la tête haute, en vérité la peur montait petit à petit en moi. Clochette quant à elle s'était montrée très gentille avec moi, elle m'avait même proposé de revenir à Londres avec elle, mais je n'étais pas sûre ...

Tout était flou dans ma tête, je n'arrivais pas à me décider pour quoi faire et où aller. Je déambulais telle une âme en peine dans les rues de Paris, j'arrivais vers un grand bâtiment avec plein de marches, je ne savais pas ce que c'était mais cela me disait quand même vaguement quelque chose. Il y avait beaucoup de monde autour, qui attendait. Des jeunes et des moins jeunes, tous agglutinaient les uns à côtés des autres attendant impatiemment je ne savais quoi. L'ouverture sans doute. Le comportement humain devenait intéressant à observer, je m'amusais plutôt à tous les regarder, chacun ayant des manières différentes. Les enfants intenables qui embêtaient leurs parents, ceux qui hurlaient ou pleuraient pour entrer. Le vieux monsieur qui regardait toutes les minutes sa montre au poignet. Une montre au poignet, en voilà une drôle d'idée. Les messieurs à mon époque portaient des montres à goussets, bien plus seyantes et élégantes. Mais passons. Il y avait aussi des couples qui s'embrassaient passionnément ignorant les regards insistants et bien d'autres encore. Toutes ces situations m'intriguaient vraiment.

Au bout d'un certain moment, j'entendis des hurlements venant du bâtiment, un garde courrait après un jeune homme tentant de s'échapper ... à quatre pattes. Décidément, je n'étais pas au bout de mes surprises. Cependant, le jeune homme en question, vêtu d'une drôle de manière, s'avanca vers moi en levant le bras et engagea la conversation de manière ... directe. D'une voix mielleuse il me demande si nous ne nous étions pas déjà croisés auparavant. Un tel visage, je pense que je m'en serais souvenue, mais il n'en était rien. Et puis je n'avais pas pour habitude de rester à côté des poubelles, j'avais des manières moi ! Je pris un air amusé bien que légèrement irrité, et je lui répondis tout de suite.

"Je suis navrée mais tu fais erreur. Je ne rappelle pas t'avoir déjà vu quelque part, tu dois surement me confondre avec une autre personne."

Ce jeune homme était charmant, des yeux bleus profonds et un sourire charmant ... Mon âme de romantique en était envoûtée. Il était d'ailleurs le premier que je rencontrais depuis mon arrivée et ... Mais attendez une minute. Cheveux bruns, grands yeux bleus, un air un peu débrayé bien que charmant ... Berlioz ? Non, impossible, il ne m'aurait jamais parlé de la sorte ... Ma tête s'embrouillait. Que faire ? Je ne pouvais décemment pas lui demander son nom tout de suite, cela ne se faisait pas. Une lady ne demande jamais le prénom d'un garçon en premier, et aussi vite. Je devais conserver mes manières avant tout. Je continuais la conversation de façon tout à fait normale.

"Pourquoi est-ce que le garde te courrait après tout à l'heure ? Je vous ai observé tous les deux"

Je ne connaissais pas bien toutes les règles de ce monde, je voulais donc savoir et comme de toute façon je n'avais pas d'autres occupations, autant passer le temps en agréable compagnie, enfin presque.
WILDBIRD
 
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Mar 2 Juin 2015 - 21:42


« Dois-je demander comment finira ce monde, ou comment a débuté cet enfer ? » Sam Scamp Brown & Marie de Bonnefamille
Je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais. Je ne savais pas non plus où j’étais ni même pourquoi j’étais dans une peau humaine alors pourquoi me gêner à aborder une ravissante étrangère. L’inconnue était blonde, plus petite que moi et mon instinct d’humain me soufflait à l’oreille qu’elle était mignonne. J’haussai un sourcil, déballant un paquet de débilités qui ne se tenaient pas plus que je tenais en place en ce moment. Je me mis à imaginer à quoi ressemblerait Ange si elle aussi devait se transformer en bipède imberbe. Elle serait probablement blonde. Je dévisageai poliment l’inconnue qui ne s’était pas enfui en courant malgré mes propos douteux. Cependant, je doute que c’est de cette façon que ma compagne se réincarnerait si cela était le cas. La demoiselle n’était beaucoup trop... pas assez… pour être Ange. Elle manquait affreusement de chien. Enfin, cela ne lui irait pas trop l’allure de chienne de rue.

Si la culpabilité aurait pu me toucher de la toiser ainsi sans trop de gêne, elle s’abstint alors que je remarquai que la blonde en faisait de même. «Je suis navrée mais tu fais erreur. Je ne rappelle pas t'avoir déjà vu quelque part, tu dois surement me confondre avec une autre personne. » J’haussai les épaules comme cela ne m’étonnait pas vraiment. Je me contentai de décocher un charmant sourire empreint de faux regrets et me penchai quelque peu vers l’avant, faussement repentant, légèrement chancelant encore sur mes deux pieds, mais j’estimai que cela me donnait l’air charmant. « Pardon, je dis n'importe quoi. Je suis tout aussi navré d’avoir confondu un visage aussi joli avec un autre, cela ne se fait pas. » Tant qu’à me mettre les pieds dans les plats dès la première impression, autant m’en sortir avec finesse. Ah, les filles. « Pourquoi est-ce que le garde te courrait après tout à l'heure ? Je vous ai observé tous les deux » Je roulai les yeux discrètement. Pourquoi les filles posent toujours autant de questions ? Pourquoi dois-je toujours expliquer pourquoi j’ai des ennuis ? Et mon compliment alors ? Il reste dans son coin, oublié, mais mes déboires, ah ça, impossible de passer outre !

Légèrement irrité et mal à l’aise, j’haussai nonchalamment  les épaules. « Je ne sais pas trop. Me refiler des vêtements entre autre. Me dire de m’en aller aussi, si je me souviens bien. Ce doit être un peu comme les gars de la fourrière. Mais pour humains. Il me rappelait vaguement un homme qui m’a pourchassé une fois… » Je me tus. Cela ne devait pas avoir de sens pour la demoiselle. Je la regardai discrètement avant de froncer les sourcils. Elle avait entendu… mais avait-elle vu ? Je n’étais pas encore très au courant des pratiques humaines en ce qui concernait les vêtements mais j’arrivais à en déduire que si j’avais toujours vu mes maîtres habillés, il devait y avoir une bonne raison. « Tu nous as entendu… mais euh… as-tu vu quoi que ce soit ? » J’étais soudainement mal à l’aise et je ne savais que vaguement pourquoi. Je ne voulais pas avoir l’air d’un jeune homme sans manière quand même. J’étais bien élevé quoi qu’un peu rebelle. Ce n’était tout de même pas ma faute si je n’aime pas les règles. Je ne les aime pas mais pas au point de finir à la fourrière non plus… C’est compliqué un peu, mais bon. Il me fallait lui faire oublier cette situation qui  ne me mettait pas du tout en avantage. Je lui pris la main, autant pour m’aider à rester debout, un peu comme je faisais avec Junior pour l’amuser des fois, que pour l’entraîner plus loin. « Allons… marcher ! Oui marcher. Une bonne marche. » Je m’enthousiasmais pour mes propres idées, heureux de ne pas y voir trop embrouillé dans toute cette histoire.

Je marchai d’un bon pas, malgré mon niveau de débutant dans la marche sur deux pattes, sur une bonne douzaine de mètres  avant de ne plus tenir. « Je vais… je dois m’asseoir. » J’étais énervé. Je n’arrivais pas à tenir plus de quelques mètres sans perdre l’équilibre. J’eus tenu la main de la demoiselle fermement, cela m’aidait mais pas au point de me faire tenir plus longtemps sans avoir l’air d’un idiot. Je baissai la tête et passai mes mains sur mes cuisses, ayant pu lâcher sa délicate petite main. Je me tins les genoux en silence, fixant mes propres mains. C’était bizarre. Trop bizarre. « Alors… dis-moi, tu es du coin ? Parles moi un peu de toi. D’ailleurs, comment tu t’appelles ? Moi c’est Scamp ! » Je lui décochai à nouveau un sourire charmeur. Je ne voulais pas rester seul. Et puis, la jolie blonde était d’agréable compagnie. Je devrais peut-être en profiter. Je n’avais pas envie de me pencher encore plus sur mes soucis. C’était une belle journée. Il devait y avoir tant à faire et à voir. Et surtout à apprendre. Comme marcher par exemple. Je me penchai légèrement vers elle et lui chuchotai quelques mots, question que personne autour n’entende. Je déteste m’avouer vaincu. « Je dois te poser une question… ou plutôt un service. Appelle cela comme tu le voudras. Mais j’aurais besoin… que tu m’apprennes à marcher. Comme cela on pourrait passer une belle journée. »  Ce n’est pas comme si elle n’avait pas entamé la conversation et que je décidai qu’elle allait passer la journée avec moi, mais cela était tout comme. Dans le pire des cas, elle déclinerait. Mais j’en doutais.


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Mer 12 Aoû 2015 - 19:04


   
   Dois-je demander comment finira ce monde, ou comment a débuté cet enfer ?
   Sam & Marie

J
e dévisageais mon interlocuteur qui était étrange, drôle, mais étrange, particuliers même. Il me souriait avec un air fier, mais charmant je devais bien l'avouer. Cependant il fronça les sourcils lorsque je lui ai demandé pourquoi le garde lui courrait après, mais sa réponse m'intrigua beaucoup. Des vêtements ? "Pour les humains" ? "M'a pourchassé" ? Qu'est ce que tout cela signifiait ? Peut être était-il dans la même situation que moi ! Oui, surement ! Mais je devais en avoir le coeur net. Je n'eus pas le temps de poser ma question que mon interlocuteur enchaîna avec une question pour savoir ce que j'avais vu de leur poursuite.

"De loin je n'ai pas vu grand chose, j'ai juste vu qu'il te poursuivait et j'ai entendu des cris, rien de plus."

Et avant même que j'ajoute quoi que ce soit, le jeune homme me prit par la main et m'entraîna avec lui. Comment osait-il faire une chose telle chose ? Je ne le connaissais absolument pas ! Il marchait vite en plus, mais péniblement. Il se rua sur le banc le plus proche, il semblait épuisé, déjà. Il me demanda ensuite d'ou je venais et comment je me nommais.

"Enchanté Scamp, moi, je m'appelle Marie. Je suis de Paris en effet, mais disons qu'en ce moment je vois la ville sous un nouvel angle. Pas mal de choses ont changé et je dois apprendre à vivre avec.

Passer d'une petite chatte à une adolescente humaine n'était pas du tout évident, dans tous les sens du terme. Je devais m'habituer à mon nouveau corps, à une nouvelle vision du monde, de nouvelles habitudes et même une nouvelle alimentation. Et même si je m'en accommodée peu à peu, cela me fatiguait beaucoup. Mais heureusement, il y avait Lucy et Hayley pour m'aider. J'étais bien contente de les avoir rencontrées.

Scamp enchaîna avec une drôle de question. Lui apprendre à marcher ? Que voulait-il dire par là ? Je ne puis me retenir, j'ai littéralement éclaté de rire devant lui. Peut être était-ce nerveux, mais sa question était amusante et peu banale. Tout en riant, je m'interrogeais sur le fond de sa question, était-il sérieux ? Si oui, je ne pouvais patienter plus longtemps, je devais savoir d'où il venait réellement.

"Apprendre à marcher ? N'as-tu jamais appris auparavant ?" je respirais un bon coup." Dis moi, pardonne la sottise de ma question mais, tu n'as pas toujours été un être humain, je me trompe ?"

Il se comportait trop bizarrement depuis tout à l'heure, je savais très bien que j'avais vu juste, un être humain ne se serait jamais conduit de la sorte, à moins d'être ivre. Il ne sentait pas l'alcool, j'avais donc oublié cette idée. Si jamais je faisais fausse route, je passerai dans le pire des cas pour une imbécile, ou peut être une folle, mais qu'importe.
WILDBIRD
 
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