Altruiste - Anxieuse - Attentionnée - Bienveillante - Brisée - Cache ses faiblesses et ses blessures - Calme - Charmeuse - Croit au grand amour, mais en a peur - Délicate - Déterminée - Douce - Essaie toujours d'avoir l'air heureuse - Féminine - Fleur bleue - Jalouse - Juste - Loyale - Maternelle - Moins forte que ce qu'elle paraît être - N'accorde pas sa confiance si facilement que ça - Parfois autoritaire - Patiente - Peu influençable - Raisonnable - Rancunière lorsqu'elle est réellement blessée - Réfléchie - Responsable - Souriante - Têtue.


Betty n'est pas le genre de personne à s'emporter facilement. Ainsi, il s'avère très difficile de réellement l'énerver ou d'obtenir une réaction purement négative de sa part. Elle n'est pas à l'aise dans le conflit et l'évite autant qu'elle le peut, même si elle sait y faire face lorsqu'elle n'a plus le choix. En règle générale, Betty est parfaitement maître de ses émotions, à l'exception d'une certaine anxiété qu'elle a parfois bien du mal à gérer. Elle s'inquiète souvent pour les autres, parfois beaucoup trop, et surtout lorsque ça concerne des personnes qui lui sont chères. Mais si elle est anxieuse de nature, elle n'en est pas paranoïaque pour autant ; disons qu'elle sait gérer ses inquiétudes pour qu'elles ne prennent pas des proportions effrayantes.

Bien qu'elle soit loin d'être naïve - quoi que parfois un peu trop idéaliste - Betty a une certaine tendance à beaucoup trop croire en l'Autre, quitte à être souvent déçue. Elle essaie toujours de voir en priorité le bon chez quelqu'un, et se fait un devoir de ne jamais juger quelqu'un hâtivement. Pour autant, elle n'est pas assez stupide pour accorder sa confiance à tout le monde, et la distribue au compte-gouttes. Elle ne veut plus risquer d'être blessée par les autres. Mais lorsque Betty accorde sa confiance et sa réelle amitié, elle est d'une loyauté sans faille et ne doute jamais de ses amis. À l'inverse, si l'on trahit sa confiance, elle est d'une redoutable rancune. Regagner sa confiance ? Voilà bien une chose compliquée à accomplir... Si on l'a fait souffrir, elle aura tendance à se fermer complètement à la personne et sait exactement faire comprendre à cette personne qu'elle lui en veut.

Mais avec le reste du monde, Betty est profondément altruiste ; elle n'a aucun mal à donner beaucoup aux autres, ou à les aider, sans même attendre un remerciement. Naturellement, elle se montre attentionnée et douce avec autrui, parfois même sans s'en rendre compte. C'est d'ailleurs d'autant plus flagrant avec les enfants ; profondément maternelle, patiente et bienveillante, elle veille toujours à leur offrir tendresse et affection, tout en sachant rester un minimum ferme et autoritaire pour ne pas se faire marcher dessus. Si elle est juste et douce, elle n'apprécie pour autant pas qu'on la prenne pour une idiote et sait le faire comprendre. Betty a également cette particularité de savoir trouver les bons mots ou les bons gestes pour apaiser, consoler ou rassurer quelqu'un, et il est très important pour elle d'être entourée de personnes heureuses.

Betty a toujours eu une conscience aiguë des responsabilités, ce qui fait d'elle quelqu'un de réfléchie et de raisonnable, parfois même trop aux yeux de certaines personnes. Elle a les excès en horreur, et ne comprend pas les personnes excessives qu'elle a tendance à vouloir raisonner. Parfois un peu moralisatrice, on peut la trouver agaçante, et elle en a conscience. Mais ça ne veut pas pour autant dire que Betty ne sait pas s'amuser ; disons qu'elle a ses propres limites qu'elle ne dépassera jamais, qu'importe si cela signifie de quitter une soirée au beau milieu de celle-ci parce qu'elle ne s'y amuse plus. Elle estime ne rien devoir prouver à qui que ce soit et sait suffisamment où elle va et ce qu'elle veut dans la vie pour ne pas toujours faire semblant d'être du même avis que tout le monde. Elle s'avère d'ailleurs très têtue et lorsqu'elle a pris une décision, il est impossible de la faire changer d'avis. Elle reste très souvent qu'elle a raison, jusqu'à ce qu'on lui prouve clairement qu'elle a tord.

Néanmoins, Betty est fondamentalement fragile, c'est une évidence. Avoir eu le sentiment d'être abandonnée par tous ceux en qui elle avait confiance - et surtout par Woody - l'a beaucoup fragilisée. Elle est plus méfiante qu'elle ne l'était auparavant et a plus de mal à s'ouvrir véritablement à quelqu'un. Notamment aux hommes. Elle croit profondément au grand amour, et rêve de le trouver, mais elle a peur de se faire avoir une nouvelle fois et de devoir souffrir comme elle a déjà souffert. Elle voudrait vivre une grande histoire avec sa dose de romantisme, et rencontrer l'homme de sa vie ; mais elle craint de tomber à nouveau amoureuse. Alors, elle charme, elle séduit, sans jamais se laisser totalement approcher... Elle sait attirer les regards et attirer les hommes, mais elle est pour le moment incapable de construire quelque chose avec qui que ce soit. Et la jalousie qui l'anime parfois ne l'aide pas à faire confiance, loin de là.

Il me semble que ma vie, ma vraie vie, a réellement commencé le jour où je me suis retrouvée dans la chambre de cette toute petite fille ; Molly. Auparavant, je n'étais qu'une décoration. Rien de plus. Et puis Andy est entré dans la chambre de sa soeur, un beau jour, et il a posé son grand regard sur moi. Je savais à la seconde où il s'est exclamé "WOODY J'AI TROUVÉ UNE DEMOISELLE EN DÉTRESSE !" qu'il jouerait avec moi. Andy ne me voyait pas comme une fragile petite poupée de porcelaine. Il me voyait comme un jouet. Un vrai jouet. Ma vie prenait enfin du sens, j'existais enfin pour quelque chose d'autre que pour décorer. Les jouets de la chambre d'Andy m'ont accueillie dans la chambre avec une gentillesse qui m'a fait chaud au coeur. Oh, et mes moutons ! Les avais-je déjà vu si heureux ? Mais celui qui m'a le plus gentiment accueillie a été Woody. Mon cow-boy. Je suis tombée amoureuse de lui à la seconde où mon regard de porcelaine s'est posé sur lui. Peut-être que les jeux d'Andy nous ont un peu poussé dans les bras l'un de l'autre, mais ce que je ressentais pour Woody n'avait rien d'un jeu.

J'avais une foi aveugle en lui, et j'admirais la relation qu'il avait avec Andy. Ces deux là étaient indéniablement liés, c'était une évidence. Et Buzz est arrivé, un beau jour. Oh bien sûr, Woody était jaloux de ce nouveau jouet qui lui prenait sa place, mais j'étais persuadée que ce n'était qu'une passade, Andy aimait bien trop son shérif pour le remplacer définitivement. J'essayais de rassurer Woody, mais je voyais bien la petite pointe de jalousie qui poussait dans son ventre... Mais de là à le croire responsable de la chute de Buzz, lorsque ce dernier est tombé par la fenêtre ? Grand Dieu, non. Jamais mon Woody n'aurait fait ça, et j'en suis restée convaincue malgré les preuves qui s'accumulaient contre lui. Il n'aurait jamais fait de mal à un autre jouet et j'essayais d'en convaincre les autres. Zig-Zag a été de mon côté, pendant un temps, mais il a perdu la foi lorsqu'il a vu Woody avec le bras de Buzz dans la chambre de Sid. Quant à moi ? Je croyais Woody. Il était parti sauver Buzz, et j'avais infiniment foi en lui. J'aurais pu le défendre envers et contre tous, et c'était ce que je faisais. L'inquiétude me rongeait, et même mes moutons ne pouvaient rien y faire, mais je restais convaincue qu'il allait revenir, avec Buzz, qu'il allait trouver une solution pour revenir dans la chambre d'Andy avant le déménagement... Il n'en a pas trouvé. Nous nous sommes tous retrouvé en carton, soigneusement rangés pour la future nouvelle chambre d'Andy. Tous, sauf Woody et Buzz. J'ai presque cru que c'était terminé, que je ne les reverrais plus jamais... Mais mon cow-boy a toujours été astucieux. Et il a trouvé le moyen de ramener Buzz et de revenir. J'avais eu raison, tout ce temps, et les autres jouets furent bien forcés de l'admettre.

La rivalité entre Woody et Buzz s'était calmée, les autres jouets avaient pardonné à Woody... Les choses étaient redevenues comme avant dans la chambre d'Andy, pour mon plus grand plaisir. Cette année là, nous avons pu fêter Noël tous ensemble, dans une bonne humeur qui me poussa enfin à oser échanger mon premier baiser avec mon cow-boy. J'avais eu si peur de le perdre qu'il était hors de questions que je passe une seconde de plus sans être avec lui, comme un couple. Les jouets aussi rêvent du grand amour, et le mien était ce shérif en qui j'avais une confiance aveugle. Nous avons été tranquilles un moment, entre scénarios fantastiques inventés par Andy et notre propre vie, faites de rires et de quelques chamailleries. C'était le bon temps, celui du rêve et du bonheur... Je rassurais Woody dès que je le pouvais ; comme par exemple ce jour où il été paniqué parce qu'il avait perdu son chapeau et qu'il pensait qu'Andy ne l'emmènerait pas au camp des cow-boy. Quelle idée stupide ; avec ou sans chapeau, Andy aimait son jouet. Mais les jouets se cassent, parfois, et juste avant de partir au camp, Woody a eu le bras déchiré par un des jeux d'Andy ; il était alors impossible pour notre proprietaire de l'emmener avec lui. Et la suite ? Ce fut pire que tout. Un vide-grenier, et Woody qui avait encore voulu jouer les héros en sauvant un des jouets de la vente... Un homme a volé notre Woody ce jour-là, et nous avons assisté à son enlèvement, impuissants. J'ai cru que c'était la fin, que jamais plus je ne reverrais mon cow-boy... Mais Buzz a décidé de le sauver, accompagné de Patate, Bayonne, Rex et Zig-Zag. J'aurais voulu venir, mais j'étais bien trop fragile pour ça. Je ne pouvais que m'inquiéter et croire en cette mission sauvetage qui me ramènerait mon Woody... Jamais je n'ai été aussi inquiète de toute mon existence, et pour une fois, ce furent les autres jouets qui tentèrent de me rassurer comme je l'avais si souvent fait pour eux. L'absence de Woody et des autres m'avait paru durer une éternité. Une véritable éternité. Jusqu'à ce qu'enfin, ils reviennent, sains et saufs. Et accompagnés de deux petits nouveaux ; la chambre d'Andy accueillait Jessie et Pile-Poil. Ai-je été jalouse de Jessie ? Peut-être un peu, au départ, avant de comprendre qu'elle n'aimait décidément pas Woody du même amour que le mien. Le bonheur dura ainsi quelques années, mais malheureusement, les enfants grandissent et Andy n'échappa pas à cela. Les jeux se faisaient de plus en plus rares. Jusqu'à ne plus exister du tout. Et moi, petite Bergère de porcelaine et mes moutons, me retrouva mise en carton et vendue dans un vide-grenier comme tant d'autres jouets. C'était la fin d'une époque, mais idiote comme je l'étais, je croyais que Woody viendrait me sauver et me ramènerait avec lui dans la chambre d'Andy, comme il l'avait fait pour tant d'autres jouets. Mais non. Jamais il ne vint. Jamais.

Je ne peux pas dire que ma nouvelle vie fut malheureuse. J'étais devenue le jouet préféré d'une petite fille adorable, qui me faisait boire le thé et qui m'installait sur sa table de chevet le soir. Elle me trouvait magnifique, et sa mère n'avait pas le coeur à me mettre sur une étagère en voyant à quel point j'amusais sa fille. Mais mon coeur était brisé. Je n'étais plus la même. J'avais le sentiment d'avoir été abandonnée, trahie par mes amis. Trahie par Woody, pour qui j'aurais fait n'importe quoi et que j'avais toujours soutenu. Je croyais qu'il m'aimait ; visiblement, j'avais tord. Quelque chose s'est brisé en moi quand j'ai compris que personne ne viendrait. J'étais seule, et même l'amour de ma nouvelle propriétaire ne suffisait pas à me faire oublier ça. Et puis, il se passa une chose étrange, je ne sais trop comment. Alors que le soir, j'étais posée sur la table de chevet de ma propriétaire, je me suis réveillée au beau milieu d'une rue, seule et désorientée. Mais ce n'était pas le plus déstabilisant. Je n'étais plus faite de porcelaine, mais de chaire et de sang. Une humaine. J'étais devenue humaine. Je n'étais plus fragile et facilement brisable ; j'étais solide et indépendante.  

★ PSEUDO : Plz / Roween
★ ÂGE : 22 ans
★ PRÉSENCE : Tous les jours, en général. Présence réduite jusqu'au 24, ceci dit.
★ OU AS-TU CONNU NMHE ?  Je le connais depuis son ouverture. Woody m'a ramenée dans le coin.
★ EN T'EN PENSES QUOI? : J'aime toujours autant le concept ! :D
★ CODE : Validé par une mercenaire qui a du chien
★ UN MOT POUR LA FIN?  J'avais vu avec Woody pour réserver son scénario. Je peux travailler sur ma fiche, mais étant exclusivement sur portable jusqu'au 24/25, je risque de mettre un peu de temps à remplir la fiche, je m'en excuse. Je n'ai juste pas pu résister à m'inscrire !