No more happy endings...
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Contre mauvaise fortune bon coeur ? Non, ça marchera jamais avec toi... [PV le flamant gay]
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Anonymous
Invité
Mer 22 Jan 2014 - 20:23
Aujourd'hui est un grand jour pour moi, un jour pas comme les autres. Malheureusement c'est aussi un jour qui s'annonce mal, très mal.

Quelques moins plus tôt, j'avais entendu des collègues parler de comédies musicales, un art qui, si j'avais bien compris, se rapprochait dans l'opéra dans son principe, et le sujet m'avait tout de suite intriguée. Apparemment, pour lancer sa carrière dans ce milieu, la voie royale était un endroit à New York appelé Broadway. J'avais tellement hâte de découvrir le New York de cette époque ! Bien que ma terre de cœur, celle où j'avais choisi de m'établir soit l'Angleterre, j'étais née près de New York et allait souvent y jouer enfant. C'est donc avec une certaine excitation que j'avais acheté mes premiers billets d'avion, m'étais fait faire un passeport et préparé ma valise pour partir.

Mais une fois dans la réalité, les choses sont bien différentes... Ce matin, mon réveil n'a pas sonné, et j'ai  du sauter le petit-déjeuner pour ne pas louper mon vol. Et après avoir couru, pris deux métros et trois bus (dont deux en retard) différents, me voilà enfin devant les portes de l'aéroport, presque émue en m'avançant près de l'accueil. Après les (nombreuses) formalités (bon sang, prendre des bagages et enregistrer un départ était-il toujours aussi long?) on m'apprit que je devais attendre encore une heure avant l'embarquement... Je peste intérieurement, avec un mécontentement que j'avais rarement connu, et mon estomac commençait vraiment à crier famine. Je pose mes bagages dans un coin et je vais m'acheter un sandwich hors de prix qui n'a aucun goût, mais au moins je suis assise et je peux faire une pause... Et si l'on ne prête pas trop attention au brouhaha, c'est plutôt calme en fin de compte... Enfin, presque... Tout à coup j'entends une voix d'homme ébranler tout le bâtiment. Apparemment, je ne suis pas la seule mécontente... Il ne pourrait pas pester en silence, comme tout le monde ? Je ne voulais pas me mêler de cette histoire mais l'homme criait tellement fort que tout le monde dans le bâtiment, et peut-être même jusqu'au centre ville a su qu'il criait parce qu'il n'avait pas la place à côté du hublot. Bon je reconnais que ça doit être sympa de voir les nuages, mais avec toutes ces étiquettes sur ses affaires, il avait l'air de voyager souvent, il a du prendre l'avion des dizaines de fois, c'est pas un tel drame, si ? Enfin peu importe, je suis en route pour réaliser ce qui se rapproche le plus d'un rêve, non deux rêves en fait, et je ne compte pas me laisser gâcher le plaisir, je vais en profiter et avec le sourire !

C'est donc de meilleure humeur que je me dirige vers la porte d'embarquement, après le gros de la masse pour éviter de me faire bousculer. J'emprunte un étrange tunnel, et je sens le vent froid de dehors, j'entends les bruits de moteur de l'avion et mon sourire s'agrandit. Je pose le premier pied dans l'appareil et une hôtesse regarde mon billet. Ça y est, je peux aller prendre place ! J'ai hâte de voir à quoi ça ressemble un siège d'avion ! C'est donc toute enjouée que je regarde les numéros de rangée et que... Oh non c'est pas vrai ! Le type qui a crié parce qu'il voulait absolument le hublot pendant le vol, oui celui qui a fait un scandale et remué tout l'aéroport... C'est mon voisin de place... Et c'est moi qui ai SON hublot... Il va me haïr pendant tout le vol... Ce ne sera pas une agréable première expérience... Quand je dis que c'est une TRES mauvaise journée qui s'annonce...
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Invité
Anonymous
Invité
Jeu 23 Jan 2014 - 3:57

Contre mauvaise fortune bon coeur ?
Non, ça marchera jamais avec toi...

Kathleen Alder & Laurence Legay



Il était 5 h du matin et j'avais déjà pris ma douche, j'avais enfilé une chemise en soie de qualité pourpre et un jean qui tenait avec l'aide d'une simple ceinture en cuire noire, j'avais coiffé mes cheveux, je m'étais rasé, mis de la crème, fais mes valises et j'étais à mon troisième café, il ne me restais plus qu'à me brosser les dents et aller à l'aéroport. Habituellement je n'étais pas aussi énervé de prendre l'avion puisque c'était devenu une routine pour moi, à cause de mon travail qui consistait à photographier des grands défilés de mode à travers le monde ou les tapis rouges de temps à autre, mais cette fois-ci ce n'était pas pareil. Je partais de Londres pour aller à New-York! New-York! J'en gloussai de joie dans ma chambre juste à y penser. Je fis plusieurs aller-retour de mon lit à la salle de bain pour vérifier si mes cheveux étaient bien coiffer même si je savais que personne ne cognerait à ma porte pour me parler et que je n'avais qu'à vérifier avant de quitter... M'enfin, on s'occupe comme on peut... Je finis par quitter ma chambre vers 8h et j'allais manger dans le restaurant qui se trouvait à l'intérieur de l'hôtel où j'avais séjourné pendant près de deux semaines puis je traînai le plus longtemps possible à ma table puis je retournai j'allai à la réception pour déposer ma clef magnétique et après quelques minutes, un taxi m'attendait en face de l'hôtel et des valets étaient entrain de remplir la valise avec mes trucs.

J'arrivai à l'aéroport une heure à l'avance et j'appris quelques temps après que le vol était retardé. Je restai muet, mais je poussai bruyamment de l'air de mes narines pour essayer de me calmer. Cool... J'avais rien à faire qu'attendre mon avion... J'appris alors par la suite, comme si ce n'était pas suffisant d'arriver à New-York plus tard que prévu, que je n'avais pas un siège côté hublot. Pardon? Pardon?! PARDON?!

« Ça doit être une erreur. J'ai spécifié que je voulais le hublot. Je veux un hublot. Pas de discussion!

Non, mais monsieur ça ne fonctionne pas co-

UN HUBLOT J'AI DIS! QUAND JE N'AI PAS D'HUBLOT J'AI LA NAUSÉE! VOUS VOULEZ DU VOMI DANS L'ALLÉE DE L'AVION PEUT-ÊTRE?! VOUS AVEZ QU'À ME DONNER LE SIÈGE DE LA MÊME RANGÉE, MAIS CÔTÉ HUBLOT!

Je crois que vous ne comprenez-

NON C'EST TOI QUI COMPREND PAS !

Vous vous calmez ou j'appelle la sécurité.

ALLER! APPELLE LA SÉCURITÉ! »

Je vis l'homme prendre le téléphone qui se trouvait sur le bureau et je lui bloqua immédiatement la main sur le combiné pour qu'il ne compose pas le numéro de la sécurité, car je savais que j'allais être brutalisé... Mais pas d'une façon très agréable. J'avais déjà eu l'occasion de voir la sécurité de cet aéroport agir et je n'avais pas envie d'être une victime. Je quittai le comptoir où j'avais enregistrer mes bagages et j'allai passé le contrôle de sécurité où j'enlevai tout mes bijoux et autres objets qui e trouvaient dans mes poches. Je passai comme si rien était dans le détecteur de métal, mais je sonnai et le douanier m'arrêta et me demanda de repasser. Encore une fois, je sonnai et il se mit donc à passer un plus petit détecteur près des mes vêtements et c'est à mon entre-jambe qu'il sonna.

« Enlevez vos clefs.

… J'ai pas mes clefs...

Enlevez ce que vous avez dans vos poches alors. »

Je glissai mes mains dans mes poches doucement et je les sortit en oreille de lapin pour lui montrer que je n'avais rien dans mes poches. L'homme rougit et moi je souris. Il me laissa quitter la file et je pris mes effets personnels que j'avais déposé dans un banc en plastique blanc. Avec tout cela, il ne restait plus beaucoup de temps pour aller à mon avion et je décidai donc de me diriger immédiatement à la porte de l'embarquement. Je fus un des premiers à y être et je fus donc aussi un des premiers à m'installer à mon siège. Je fermai les yeux pendant un instant et lorsque je les ouvris, une femme se trouvait à mes côtés en m'observant. Ah..! C'était donc elle qui avait MON hublot? Chouette... J'allais lui faire vivre le pire vol de toute sa vie.

« Quoi? Tu veux que je me lève peut-être? Bah figures-toi que je me lèverai pas pour te laisser une place que je devais avoir donc arrange toi pour passer dans cette petite espace et ne marches pas sur mes souliers, elles sont italienne. »

Bon. Je n'étais pas sympathique, mais elle savait à quoi s'attendre maintenant.

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Anonymous
Invité
Lun 12 Mai 2014 - 14:46
... Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il m'en voulait d'avoir son hublot... Enfin, vu le personnage auquel j'avais affaire, je pouvais déjà m'estimer heureuse qu'il n'ait pas pris ma place avant que j'arrive pour refuser de me la céder ensuite... C'est donc avec précaution que je posais mon sac sur mon siège et me faufilai jusqu'à ma place sans toucher aux chaussures italiennes de Monsieur... Sérieusement, je sais que l'Italie a toujours été réputée pour la qualité de ses produits de luxe, mais est-ce que de simples chaussures valaient tout ce remue-ménage ? Enfin, je suppose que plus que les chaussures en elles-même, ce charmant hurluberlu fait simplement son possible pour me compliquer la tâche...

Une fois assise, je le gratifiais d'un sourire. Non pas que je l'appréciait, en fait il m'était antipathique au possible, et son eau de Cologne - certes, pas désagréable -  commençait déjà à se faire entêtante. Je pourrais être fière de moi si je parvenais jusqu'à New York sans migraine. Mais malgré tout, j'avais décidé de passer une bonne journée, puisque j'allais enfin revoir ma ville natale. Et de toute façon, si je lui montrais que ses bêtises me mettaient de mauvaise humeur, mon voisin n'en serait que plus content de lui, et je ne lui ferais certainement pas ce plaisir !

Je sortis de la poche du siège devant moi une brochure sur les procédures de sécurité en cas de crash en me questionnant sur leur réelle utilité... Si l'avion avait un problème et s'écrasait au sol, la plupart d'entre nous mourraient sur le coup de toute façon, non ? Alors certes, on pourrait jouer sur les probabilités, mais tout de même, mourir sur le coup en cas de crash me semble être la meilleure option. Je reposai le document avant de partir plus loin dans mes théories. Même Basil n'aurait pas été si paranoïaque, pour un peu j'en aurais presque honte... Si j'avais déjà ressenti de la honte bien entendu... J'examinais les autres documents : publicité, publicité et oh tiens une revue sur..? Ah non, encore de la publicité. Je soupirai, mon dieu que cette époque était obsédée par l'argent et l'image ! Bien sûr, l'argent a toujours été important, mais du moment qu'on ait de quoi vivre confortablement, à quoi bon en amasser plus ? Et même si une image impeccable était un atout important dans sa manche, si l'on ne pouvait plus s'amuser en franchissant les interdits, je n'en voyais pas l'utilité, à quoi bon les déguisements et le double jeu sinon ?

Un peu agacée, je reposais ces pubs et sortit de mon sac ces petits appareils électriques si pratiques. Vous savez ceux sur lesquels vous pouvez enregistrer votre musique et l'écouter quand bon vous semble ? Je crois que sans exagérer, ces petites choses vont changer ma vie, ou en tout cas m'empêcher d'entendre mon voisin qui n'arrête pas de râler en feuilletant son magazine depuis que je suis assise. Je sais que la presse moderne est rarement intéressante, et très mal écrite, mais la réaction de cet homme était exagéré... Je levais discrètement les yeux et le surpris à m'observer. Oh il avait exagéré sa réaction pour me faire payer ma place, une fois de plus. Allait-il être comme ça durant tout le vol ? Si oui, il serait peut-être judicieux de changer de place...


*Attends Kitty, quoi ?! Changer de place et lui donner ce qu'il veut ?! Certainement pas, tu ne t'es jamais abaissée à ça et tu ne le feras jamais ! Et c'est ton premier vol, tu ne veux pas voir les nuages et le sol loin en bas ? Oublie tout de suite cette idée... Si tu lui faisais payer de te faire payer au contraire ? Rentre dans son jeu !*

J'adressai donc un grand sourire à mon voisin en retirant l'un de mes écouteurs.

"Excusez-moi mais... Vous ne..."

Mais je fus interrompue par des cris. Des cris d'enfant. J'ai toujours eu du mal avec les jeunes enfants, ils ne font que pleureur pour que l'on cède à leurs caprices, son sales, bruyants et encombrants. Je me retournai vers la source du bruit pour demander le calme mais le père des deux bambins était assoupi. Et l'un des enfants commençait à donner des coups de pieds dans mon siège... Il ne manquait plus que ça...

Spoiler:
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Invité
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Invité
Mer 14 Mai 2014 - 0:48

Contre mauvaise fortune bon coeur ?
Non, ça marchera jamais avec toi...

Kathleen Alder & Laurence Legay



Bien… Elle n’avait pas touchée à mes chaussures cette petite idiote. Comment je savais qu’elle n’était pas une lumière? Eh bien je l’avais tout de suite su quand j’ai réalisé que c’était elle qui m’avait volé mon siège côté hublot. J’avais toujours eu le droit à cette place, pourquoi c’était différent cette fois? Surement parce que la vie est injuste et qu’elle avait le don de m’énerver. Déjà, avoir l’incompréhension de Timon sur mes sentiments pour lui me rendais dingue. Il était vraiment con ou il faisait semblant de ne pas comprendre? Je l’avais pourtant bien embrassé deux fois alors pourquoi il ne comprenait pas le message?! Est-ce que j’avais besoin de lui dire « Espèce de crétin ouvres toi les yeux et aimes moi! » ? Bah non, je n’en étais pas capable. J’avais peur de le faire fuir… Quoique c’était bien moi qui avait fuis pour disparaître à Paris sans le lui dire.

Je pris un magazine qui traînait sur un siège vide et je commençai à le lire en diagonal tellement que les articles étaient ennuyeux. Tous les articles étaient stupides ou reprit d’un journal que j’avais déjà lu une semaine plus tôt. Je poussai de nombreux soupirs longs et bruyants, puis je finis par tourner la tête et à observer la brune qui avait osé prendre ma place. Je la fixai et je poussai un autre soupir, lui montrant ainsi ma frustration. Je n’allais pas lâcher le morceau aussi longtemps qu’elle s’entêterait à ne pas changer de siège. Je continuai mon manège jusqu’à ce qu’elle fouille dans ses choses pour sortir un lecteur de musique et mit des écouteurs dans ses oreilles. Oh et en plus elle s’installait? Mais pour qui se prenait-elle?! Je ne lui avais aucunement donné la permission! J’étais Laurence Legay, pas le premier venu! J’étais un habitué de l’avion et jamais que je l’avais vu, comment osait-elle simplement de me tenir tête?!

Elle finit par se rendre compte que je la regardais et elle me dire quelque chose, sans doute une stupidité, mais je n’entendis rien à ce qu’elle me disait à cause des deux bébés pleurnichards derrière nous. Je grognai et je tournai la tête pour les regarder. Un était en train de se noyer dans sa bave tellement qu’il pleurait fort et le second faisait des bulles de morve… C’était vraiment dégouttant. J’avais envie de les frapper. Heureusement que j’avais songé à prendre mes médicaments ce matin-là sinon je m’aurais levé et j’aurais réellement frappé les bambins.

« Je déteste les gamins… Ils sont moches, pleurent constamment, morvent, bavent, vomissent, puent et salissent tous ce qu’ils touchent. »

Je me réinstallai dos aux gamins puis je fouillai dans ma sacoche pour homme pour en sortir en brosse à cheveux. Non, ce n’est pas parce que j’avais une soudaine envie de me coiffer, mais plutôt que j’avais l’irrésistible envie de tabasser le père qui dormait avec. Je déposai alors ma sacoche au sol, puis je me remis à genoux sur mon siège pour ensuite lancer avec douceur ma brosse à cheveux directement dans le front de l’inconnu. Pourquoi avec douceur..? Bah simplement parce que je ne souhaitais quand même pas le tuer, ça pue un cadavre en décomposition et j’allais être pris l’odeur pendant sept heures. L’homme se réveilla en sursaut et hurla.

« HEY TOI! CALME TES GOSSES AVANT QUE J’AILLE ENVIE DE MEURTRE! »

Mon regard lui lançait des poignards imaginaires et j’espérais vraiment qu’il comprenne, je n’avais pas envie de me répéter. L’homme hocha la tête vigoureusement et commença à s’occuper de ses enfants. Tant mieux, le message avait passé! Je continuai cependant à le fixer d’un regard insistant.

« Ma brosse à cheveux. Je peux la ravoir ou tu comptes me demander une rançon ? »

Non, mais quel idiot. En fait j’étais entouré de purs idiots! Ce mec, ses gosses, la voleuse de siège et le mec en diagonal qui avait son index bien entré dans sa narine. J’étais presque sûr que le pilote avait eu son diplôme dans une boîte de céréales… Bon, en fait j’espérais que j’exagérais la situation et que ce n’était pas réellement le cas. Je fixai d’un air supérieur l’inconnue assise à côté de moi.

« Et puis toi, c’est quand tu me redonnes mon siège? »

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Invité
Mar 21 Oct 2014 - 17:17
« Je déteste les gamins… Ils sont moches, pleurent constamment, morvent, bavent, vomissent, puent et salissent tous ce qu’ils touchent. »

Je manquai de sursauter. Avait-il... Lu dans mes pensées ? Je retins à sourire à cette idée, et allait lui adresser un regard compatissant mais déjà mon voisin s'était-il levé pour attraper son sac. Je le regardais, faire curieuse, me demandant un peu pourquoi il avait sorti une brosse à cheveux. Enfin, jusqu'à ce qu'il ne la lance sur le père des deux gamins. Je dois avouer que j'étais assez surprise, je me serais attendue à un geste violent mais son geste avait été presque... Doux ? Assez étrangement, javais envie de rire, il avait fait exactement ce que je m'étais imaginée faire quelques instants plus tôt. Sauf que j'aurais été moins gentille, malgré les témoins... Mais je contins ma joie, ça pourrait être très mal interprété et je ne tenais pas à me mettre dans l'embarras.

« HEY TOI! CALME TES GOSSES AVANT QUE J’AILLE ENVIE DE MEURTRE! »

Oh, de toute évidence, j'avais bien fait de ne pas rire, il aurait cru que je m'étais moquée de lui et il aurait été encore plus impossible. Je choisis sagement de me remettre dans mon siège et de ne pas croiser son regard mais je doutais avoir la paix encore bien longtemps...

« Ma brosse à cheveux. Je peux la ravoir ou tu comptes me demander une rançon ? »

Okay, je dois bien le reconnaître, il est très drôle à sa façon. Et s'il n'avait pas été aussi insupportable, il aurait sans doute fait un bon ami. Mais dans une autre vie, parce qu'il n'avait pas l'air d'humeur à se calmer...

« Et puis toi, c’est quand tu me redonnes mon siège? »

Qu'est ce que je disais ? Insupportable, et assez lourd il faut bien le reconnaître. Un peu excédée, je retirai un de mes écouteurs en le regardant.

" Vous avez beau être contrarié, j'ai payé pour ce siège, et je ne compte pas en partir, que ça vous plaise ou non. Et je vous assure que rien de ce que vous direz ou ferez n'y changera quoi que ce soit."

Je remis mes écouteurs sans attendre de réponse. C'était impoli et loin de mes habitudes mais de toute façon ça aurait encore envenimé les choses. Et puis on ne peut pas toujours être parfaite, mon aventure avec Oogey me l'avait bien montrée... Tiens, à ce propos, il était bien à New York lui aussi ? Pourquoi ne pas lui rendre une petite visite surprise, comme ça, pour voir sa réaction... Après avoir vu Broadway, n'oublions pas quelles sont nos priorités. Je me préparais déjà un programme chargé, soulagée de ne pas sentir de coups dans mon dos... Je devais bien reconnaître qu'au moins les enfants s'étaient calmés grâce à mon odieux voisin... Un peu à contre coeur je retirai de nouveau mes écouteurs et lui adressa de façon presque aimable un "Au fait... Merci pour les enfants...".

Je ne suis pas naïve, je sais bien qu'il ne l'a absolument pas fait pour me faire plaisir, mais par pur égoïsme. Il n'en était pas moins que maintenant au moins j'avais la paix à ce niveau là. Je ne serais sans doute pas tranquille pour autant, mais au moins, je ne recevrais plus de coups de pieds...

... Du moins c'est ce que je croyais. Le gosse avait recommencé, mais en silence cette fois. Mais je n'allais pas me laisser faire, pas cette fois. Profitant de l'absence du père et de l'autre enfant, je me levais subitement - en prenant garde à ne pas quitter mon siège, ça va de soit - et je renversai ma bouteille d'eau sur le petit garçon. Elle n'était même pas  froide, rien de bien dangereux donc, mais ça suffirait à le calmer. Et s'il en fallait plus, je dirais à sa petite soeur qu'il s'était oublié, et elle ferait circuler le bruit dans l'avion assez vite pour le calmer définitivement.

Et ce qui devait arriver arriva, et les choses se passèrent encore mieux que prévu. Le petit garçon se mit à pleurer et le père revint en catastrophe, croyant que son fils avait eu un "accident". Parfait, je n'ai rien eu à dire, et j'aurais la paix pour le reste du voyage. C'est vrai, quel père laisserait près du hublot un petit garçon si terrorisé par ce qu'il y voit qu'il se fait pipi dessus ? Ce serait cruel... Fière de ma ruse, je me replongeais dans ma musique,non sans avoir lancé un regard à un certain voisin qui - avec un peu de chance - ne serait plus si pénible...



HRPG:
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Invité
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Sam 6 Déc 2014 - 19:54

Contre mauvaise fortune bon coeur ?
Non, ça marchera jamais avec toi...

Kathleen Alder & Laurence Legay



Oh mais regardez la, madame m’as-tu vu : j'ai payé pour ce siège, et je ne compte pas en partir. FOUTAISE! Elle allait me rendre MON siège ou je ne m’appelais pas Laurence! Je baragouinai quelque chose pour moi-même en prenant un air d’enfant trop gâté par la vie à qui on venait tout juste de lui dire non pour la première fois. Je restai silencieux et dans mes pensées pendant un moment, histoire de trouver une tactique pour la faire changer de siège avec moi, mais elle vint me déranger pour me remercier, ce à quoi je répondu sèchement :

« C’est pas pour toi, mais pour moi que j’ai fait ça. Personne ne m’intéresse autre que moi. »

C’était faux, il y avait bien Timon qui était la personne la plus importante à mes yeux même si j’avais bien l’impression que ce n’était pas réciproque… Heureusement, il y avait toujours Mally sur qui je pouvais compter et qui me comprenait tellement bien puisque nous venions tous les deux du même univers. Hayley aurait très bien pu être mon âme-sœur si j’avais été attiré par les femmes… et qu’elle ait été un peu plus vieille…

Je détournai le regard de ma voisine de siège et je me replongeai dans mes pensées, mais je ne trouvais aucune bonne idée pour la faire changer d’idée. La plupart avait un lien avec un meurtre ou un détournement d’avion, bref que des idées qui me feraient aller en prison. Je fouillai donc à nouveau dans ma grande sacoche pour en sortir un classeur en plastique rose où j’avais stocké mes meilleurs clichés en prévision de faire un nouveau portfolio. Je sortis quelques photos en noir et blanc quand je la vis se retourner vers le gamin qui avait frappé dans nos bancs plus tôt.

Je la regardai faire et je réalisai alors qu’il s’était remis à donner des coups de pieds dans son siège, sans doute parce qu’il avait eu peur de moi et pas d’elle. J’eus envie de lui proposer de changer de place d’un air faussement compatissant, mais elle avait déjà eu sa propre idée qui était, il faut l’avouer, machiavélique. Un sourire en coin se dessina sur mon visage, amusé de la voir aussi cruelle que moi avec les enfants, mais il disparut avant qu’elle ne puisse le remarquer et je retournai à mes photos.

« Amusant. » lui dis-je sèchement sans lâcher mon collage des yeux.

Cela pouvait paraître sarcastique, mais c’était un compliment. C’était le mieux qu’elle pouvait tirer de moi jusqu’à ce qu’elle me redonne le siège qui m’allait de droit. Non, mais j’avais demandé le HUBLOT. Je ne vois pas ce qui est compliqué dans le mot HUBLOT. C’était mon accent qui ne leur revenait pas quand je parlais ? Pourtant j’étais natif de Wonderland, un pays soit disant sous une ville anglaise si on en croit ce que la stupide petite Alice nous a raconté.

Le père arriva et cru que son garçon avait eu un accident pendant son absence et il alla au toilette avec lui pendant que celui-ci pleurait pour expliquer ce qui s’était passé, mais pour être franc, c’était incompréhensible et l’inconnue avait de bonnes chances de s’en échapper. Pas de chance pour moi.

Je poussai un long soupir, découragé d’avoir toujours le siège dans l’allée, mais aussi parce que je n’arrivais pas à voir un bon rendu avec mes photos faute d’espace. Je décidai donc d’être moi-même et d’empiéter dans l’espace de la brune en installant de mes photos sur ses épaules et sur ses cuisses. Heureux d’avoir plus de place, je commençai finalement à échanger les clichés de place comme si j’étais en face d’une grande table. Je réalisai ensuite qu’en faisant cela, j’allais surement rendre son voyage bien pénible.

« Tu sais, le billet que tu as, il t’as coûté la même chose que le mien. Je vois pas pourquoi tu pourrais avoir le hublot plus que moi alors que je l’avais spécifié. » Je pris une pause pour fouiller dans mon classeur « Enfin, moi je m’en fou, mais j’ai la nausée quand je suis pas du côté hublot et comme je suis penché sur tes cuisses présentement, y’a de fortes chances que… Je sais pas, je fasse exprès pour renvoyer mon petit-déjeuner sur toi. »

Je la fixai de mes yeux verts foncés comme par défi. Si elle ne m’avait pas cerné encore, ça devait bientôt se faire.

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Jeu 8 Jan 2015 - 18:56
L'inconnu avait baragouiné un truc quand je l'avais remercié mais en toute honnêteté, je n'avais pas écouté, ce n'aurait de toute façon pas été une politesse... En fait j'avais décidé de faire le vide dans ma tête et d'oublier jusqu'à sa présence. Oui, nous avions au moins 7h de vol jusqu'à New York et rester aussi calme tout ce temps relevait du miracle. Mais j'ai toujours adoré les challenges. Et ça aurait très bien pu marcher s'il ne s'était pas mis à me grimper dessus. Littéralement.

Je ne suis pas du genre vierge effarouchée, à paniquer dès qu'un homme m'approche de trop près, d'autant plus que mon voisin n'était clairement pas intéressé par les femmes. Mais comme tout le monde, j'ai mes limites, et poser des photos sur mes genoux pour ensuite les déplacer, c'était franchir ces limites. Et en plus il parlait de rendre volontairement son déjeuner sur moi. Là c'en était trop. Je me levais d'un bond, laissant tomber les clichés au sol.


" Les remarques acerbes et la mauvaise humeur passent encore, mais je n'accepterai pas de servir de table à un enfant gâté en pleine crise, et encore moins de sac à vomi !"

" T'as pas eu la place que tu voulais ? Pauvre petit choux ! Mais la vie est injuste et on n'a pas toujours ce que l'on veut, il serait temps que tu le réalises." ai-je failli ajouter, avant de décider que finalement, il n'en valait pas la peine. Je ramassais tout de même ses photos... Pour les lui rendre (presque) pas froissées. A vrai dire elles n'étaient pas si mal, même plutôt prometteuses. Si  je ne venais pas très certainement de m'en faire un ennemi, ce monsieur aurait pu être une bonne relation dans le monde du spectacle, il avait du talent. Mais je craignais déjà qu'il ne soit trop tard, je m'étais déjà attirée ses foudres à l'instant même où je m'étais installée à ce siège. Oui, ça aurait pu me déranger, je ne suis pas du genre à avoir beaucoup d'ennemis, pour ne pas dire que je m'arrange toujours pour que les personnes que je méprise ne le réalisent pas et continuent à me rendre service. Ceci dit, aussi talentueux que cet homme pouvait être, j'étais prête à faire une entorse à ma politique habituelle pour lui. Avoir un ennemi pourrait être stimulant, et dans le pire des cas, que pourrais-je bien craindre d'une diva hystérique ? D'autant plus que quoi qu'il arrive, une fois sortie de l'avion je ne le reverrai probablement jamais. Et je garderais mon hublot, j'étais gagnante sur tous les tableaux.

Consciente qu'il trouverait TOUJOURS un moyen de me déranger, d'autant plus qu'il avait l'air assez inventif, je décidai de changer de tactique. L'ignorer ne marcherait pas ? Parfait, alors moi aussi je pouvais me montrer mesquine, ça ne lui était pas réservé. Je n'avais aucunement l'intention de me disputer avec qui que ce soit aujourd'hui mais visiblement lui, si. Et si c'est la guerre qu'il voulait, il allait l'avoir, j'ai moi aussi plus d'un tour dans mon sac comme il le découvrirait bientôt à ses dépends.
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Invité
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Invité
Mer 21 Jan 2015 - 17:52

Contre mauvaise fortune bon coeur ?
Non, ça marchera jamais avec toi...

Kathleen Alder & Laurence Legay

Je ne sais pas d’où l’idée d’étaler tous mes clichés sur les genoux de la femme qui m’avait volée ma place m’avait semblée intelligente, mais lorsque je vis les morceaux de papiers valser dans tous les sens et se coincer entre les dossiers des sièges avant, je ne pus m’empêcher de me demander si je n’avais pas oublier des cachets pour agir d’une façon aussi peu réfléchis… Ou alors certains d’entre eux ne faisaient pas encore effet puisque je les avais pris il n’y avait pas si longtemps que cela. Mon teint tourna au rouge et si je n’avais pas aussi peur de détruire ma dentition, j’aurais probablement grincé des dents à m’en faire mal à la mâchoire.

C’est ainsi que je me levai à mon tour pour la fixé dans les yeux d’un air de défi… En tout cas c’est ce que j’essayais de faire, mais la nausée commençait déjà à s’installer et je n’avais pas très envie de m’énerver et de régurgiter mon repas même si j’avais clairement dis le contraire à l’inconnue. Elle ramassa ce qu’elle avait fait tombée et me les tendis. Je le lui arrachai des mains et froissai les quelques clichés qui ne l’étaient pas déjà. Ce n’était pas si grave que ça, ils étaient encore dans mon appareil ceux-là et il me serait facile de refaire développer. La seule chose qui me gênait, c’est qu’ils étaient froissés et que les positionner n’allait plus être aussi évident.

Je m’asseyais en tentant de les remettre comme avant, mais le papier utilisé était si épais que les plis restèrent. Je poussai brusquement de l’air par mes narines et je jetai un regard en biais à la stupide femme qui se trouvait à ma place. Moi qui n’aimait pas les femmes d’avance, là il fallait dire que celle-là je la détestais. Elle me faisait penser à cette idiote de rouquine prénommée Jessie qui voulait toujours avoir raison et qui pourrissait mon existence chaque fois que je la croisais. Comment ça je devrais la remercier pour m’avoir dit que mon ex petit-copain me trompait avec tout ce qui bouge?! Non! Pas du tout! Elle m’avait gâchée ma journée!

Je remis mes photos dans le classeur rose qui disparut à son tour dans ma sacoche. Je fermai ensuite les yeux en appuyant mes avant-bras sur mon sac et je commençai à prendre de grandes respirations pour calmer ma nausée qui se voulait toujours présente. Je sentis ensuite une grande bouffée de chaleur m’envahir puis une autre vint quelques secondes plus tard. J’ouvris à nouveau mes yeux et je regardai mes mains devenues moites que je passai sur mon visage pour me calmer un peu. Ma respiration se voulait difficile et je sentais l’avion rapetisser pour venir m’écraser entre ses parois. Je ne voulais pas mourir écraser entre les murs d’un avion… Surtout pas avec elle! D’un bon, je me dirigeai vers les toilettes au fond d’un pas  vacillant, oubliant ma sacoche qui ne me quittait jamais plus d’une minute habituellement.  

[HJ]: Désolé pour mon post qui sert à pas grand chose, mais en fait j'avais pas la moindre idée de se que tu voulais faire par la suite donc je t'ai laissé carte blanche pour une vengeance ... Et je t'ai laissé la sacoche de Laurence sans surveillance... Voilà :3

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[/quote]
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Invité
Anonymous
Invité
Lun 25 Mai 2015 - 15:44
Contre mauvaise fortune bon coeur

Ou comment se faire un ennemi en une leçon.


J'avais d'abord craint une réaction - si non violente, au moins vive - de mon énergumène de voisin mais contre toute attente il n'en fut rien. Enfin, il avait bien essayé de se lever et de me rendre mon regard de défi, mais il ne put le tenir bien longtemps. C'est vrai qu'il était plutôt pâle, et je commençais à craindre qu'il ne mette sa menace de rendre son déjeuner sur mes genoux à exécution... Mais heureusement il finit par se raviser et arracha de mes mains ses clichés que j'avais fait tomber au sol. Visiblement, je n'avais pas fait grand dégât en les froissant puisqu'il se permit de dégrader encore un peu plus leur état. J'avais donc fait ça pour rien.

Enfin, presque pour rien. Si les étaler encore en état parfait et sur deux places était déjà compliqué, répéter la manœuvre avec des photos dont les pliures gâchaient l'image et sur un seul siège avait l'air quasi impossible. Je le regardais s'affairer avec un petit sourire en coin. Sourire qui s'élargit lorsque je l'entendis manifester son mécontentement en expulsant l'air par ses narines. Il avait l'air courroucé et tant mieux. Je faisais rarement preuve d'une telle mesquinerie, mais cette fois c'était mérité. Alors oui, j'aurais préféré régler cela de façon civilisée et dans le calme. Mais puisqu'il était impossible de raisonner un tel individu, alors soit je me livrerais à ce genre de petit jeu tordu.

Peut-être las de mon sourire triomphant, ou plus probablement victime de sa nausée, il finit par se lever et courut presque jusqu'aux toilettes à l'arrière de l'appareil, oubliant sa précieuse sacoche sur son siège. Et bien, si je cherchais à me venger, j'en avais là l'occasion parfaite. De toute façon qu'aurais-je bien à craindre de lui ?

Que pourrais-je bien faire ? La remplir de parfum pour le faire retourner aux toilettes illico ? J'aurais bien aimé mais cela risquait de se retourner contre moi si la nausée se faisait trop forte. Et pourquoi pas lui voler quelque chose ? Après tout ça avait longtemps été ma spécialité... Bon, je doutais de trouver quoi que ce soit digne de mon intérêt dans ce sac, mais au pire je pourrais toujours subtiliser quelque chose de précieux pour lui dont je me fichais royalement, juste pour le faire rager. Je décidai de fouiller un peu le fameux sac en quête d'inspiration.

Vérifiant que personne ne regardait dans ma direction, je m'emparai discrètement de la besace et commençai à l'inspecter. Un album photo à couverture rose. Aucun intérêt puisque lui même se permettait d’abîmer ces clichés. Divers médicaments - roses eux aussi. Là encore, je pourrais les mélanger, les faire fondre dans son eau, mais le problème de la nausée surprise restait entier. Il y avait aussi diverses  produits de beauté et autres crèmes - toujours roses, décidément, c'était une obsession... Voilà qui pourrait être amusant. Et s'il se réveillait le lendemain avec un teint rose puisqu'il aimait tant cette couleur ? Il me suffirait de glisser quelque chose dans ses produits. Mais je n'avais rien sous la main me permettant de réaliser ce plan, et dans un avion ce ne serait pas très facile. Alors quoi ? Je commençais à désespérer lorsque je mis la main sur un petit agenda dont je vous laisserai deviner la couleur.

Je le feuilletais distraitement. Dans la couverture était glissée la photo de mon voisin et d'un charmant blondinet. A voilà qui devenait intéressant. Mr Laurence Legay ci présent avait également des rendez-vous à Broadway ces jours prochains apparemment. Et s'il avait des rendez-vous à venir, alors peut-être avait-il aussi des contacts ? Je fis défiler les pages et constatai qu'il en avait effectivement. Parfait, là j'avais ce que je voulais. Bon il me restait deux options : recopier ses contacts et changer tous les horaires de ses rendez-vous pour qu'il les loupe, ou lui voler purement e simplement son agenda, ce qui manquerait probablement de discrétion... J'optai finalement pour la première option et pris en photo ses pages de contact à l'aide de mon téléphone - c'est fou ce que c'est pratique ces engins-là ! Après quoi je m'emparai du stylo rose qui traînait dans son sac et changeai tous les horaires des rendez-vous en essayant d'imiter au mieux son écriture. Enfin, je m'emparai tout de même de la photo, histoire d'avoir une garantie s'il découvrait ma petite farce.

Je reposai finalement sa sacoche sur son siège en prenant un air dégagé. Oui, j'aurais aussi pu cacher son sac pour qu'il passe le reste du vol à le chercher plutôt qu'à m'embêter, mais il risquerait de se douter de quelque chose dans ce cas. Alors je pris mon air le plus innocent possible et me replongeai dans mon magasine en le voyant revenir à sa place.

[hrpg : désolée d'avoir tant tardé U.U et j'espère que ça te conviendra - et de n'avoir rien oublié vu que tout s'est effacé en cours de route >.<]

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Invité
Anonymous
Invité
Mer 19 Aoû 2015 - 20:48

Contre mauvaise fortune bon coeur ?
Non, ça marchera jamais avec toi...

Kathleen Alder & Laurence Legay

Je n’aimais pas les avions… Mais ce que je détestais encore plus c’était les femmes. Elles sont toujours là, trop fières de ce qu’elles sont alors qu’au fond, elles ne sont rien. Depuis toujours les hommes ont su contrôler et faire fleurir le monde alors pourquoi voulaient-elles en faire de même ? Elles me semblaient totalement inutiles.

Je restai un moment au-dessus de la toilette craignant de renvoyer mon repas, mais la tranquillité de la pièce faisait le même effet que le hublot. Ma respiration commença doucement à se calmer et mes sueurs froides s’arrêtèrent... Je sortis donc et je me dirigeai vers mon siège qui était malheureusement toujours voisin à celui de la brune qui m’énervait.

Je soulevai ma sacoche pour reprendre place et je la déposai sur mes cuisses lorsque je fus installé. Je jetai un coup d’œil à va voisine qui semblait étrangement calme. Avait-elle peut-être comprit que s’énerver contre moi ne menait à rien ? Eh bien, je l’espérais. Je gagnais toujours les guerres que je commençais.

Après un long silence ennuyant, j’entrepris d’ouvrir ma sacoche pour trouver mes écouteurs, mais la fermeture éclair se trouvait coincé. Étrange. Je fronçai les sourcils en essayant de débloquer le morceau de tissu qui s’était retrouvé à l’intérieur de la fermeture éclair, tout en me demandant comme cela avait été possible. Je faisais toujours très attention lorsque je fermais mon sac, de peur que cela arrive. Je n’étais pas doué avec ces choses et j’avais peur de les casser un jour en forçant trop. Je réussis finalement à ouvrir ma grande sacoche et en voyant le contenu de mon sac, je jetai un mauvais regard à la jeune femme. Tout. Tout était dans un désordre monumental, comme si on s’était dépêché à tout remettre en place, alors que chaque objet avait sa place grâce à de petites pochettes intérieures. Si même les inconnus pouvaient savoir pour mon obsession pour le rose, ceux-ci ne pouvaient en aucun cas savoir que j’étais un maniaque de rangement.

Je me mis tranquillement à tout replacer et je regardai rapidement si tous mes documents étaient présents. Un soupir de soulagement s’échappa de ma bouche lorsque je constatai qu’un contrat que je devais apporter à une grande boîte de mode était toujours là. Je pris finalement les écouteurs blancs et j’enfonçai le bout dans le port approprié de mon Iphone. La chanson Blue suede shoes d’Elvis se fit entendre et fit dessiner un petit sourire sur mon visage. Cette chanson me rendait de bonne humeur et je réussis à oublier l’inconnue pendant un moment… Jusqu’à ce que je réalise que j’avais vérifié chaque objet de mon sac sauf mon agenda.

Je me jetai alors à nouveau sur mon sac et j’en sortis mon agenda pour réaliser que la photo de Timon et moi s’était volatilisé. Sans perdre une seconde, je sautai aux conclusions et je tapai sans aucune gêne sur l’épaule de la femme.

« Hey ! Redonne-moi cette photo ! Elle ne t’appartient pas. Tu aurais tu prendre n’importe quoi, mais il a fallu que tu touches au seul souvenir que j’ai ? »

J’essayais pouvoir jouer sur les sentiments de la brune pour qu’elle me redonne cette photo. Bien sûr, Timon n’était pas mort, mais nous n’étions plus en très bon terme et ce souvenir avait le don de me réconforter lorsque j’en avais besoin. S’il le fallait, j’étais prêt à mentir pour la ravoir.
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