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 :: RP terminés
Entraide et protection font les bons amis ▬ Tarzan [terminé]
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Ven 25 Sep 2015 - 22:47


Entraide et protection font les bons amis

Lucy était toute excitée de ce voyage. C'était la deuxième fois qu'elle quittait Paris pour New York. La première fois, c'était pour se rendre au lieu d'embarcation d'un paquebot, afin de prendre part à une croisière. L'embarquement se faisait aux Etats-Unis et il fallait passer par New York. Maintenant, c'était de nouveau pour des vacances, enfin des vacances-travail, que Lucy refaisait ce voyage pour New York. Elle et sa troupe de cabaret étaient là pour travailler, mais ils pouvaient aussi profiter du voyage. Ils avaient ainsi l'occasion de visiter la ville, du moment qu'ils assuraient la tournée. La troupe l'avait obtenue par le propriétaire du cabaret parisien. Il était en relation avec des directeurs artistiques de Broadway, qui cherchaient des danseurs supplémentaires pour leur show aux ambiances cabaret. Il leur avait refilé quelques uns de ses danseurs, dont Lucy faisait partie. De ce fait, la troupe de Lucy avait un show à préparer et pour cela, ils devaient répéter. Ils devaient être à Broadway en milieu d'après-midi quasiment tous les jours. Il leur restait le matin et tard le soir pour visiter. Enfin, généralement soit ils étaient fatigués et n'aspiraient qu'à dormir, soit l'effervescence du spectacle les avait mis dans un état d'excitation tel qu'ils étaient encore prêts à profiter de la soirée jusqu'au bout de la nuit.

Ce fut donc un matin, le lendemain de leur arrivée, qu'ils choisirent de s'octroyer du bon temps. Ils voulaient profiter de leur première matinée pour aller s'amuser. Ils décidèrent de se promener dans la ville et d'aller là où ça les attirait. Ainsi, avec ses collègues et amies, dont Natacha et Louise, Lucy arpentait les rues new-yorkaises. Sur le chemin, Lucy n'arrêtait pas de balader ses yeux partout. Elle prenait également beaucoup de photos des lieux. Elle avait promis à Clochette, à qui elle racontait presque tout, qu'elle lui enverrait des photos de son voyage. Et puis, c'était avec Clochette qu'elle avait acheté cet appareil photo. Pour Lucy, c'était une occasion de garder des souvenirs de sa nouvelle vie. Elle collait d'ailleurs certaines de ses photos dans son journal, dans lequel elle racontait ce qu'il lui arrivait. Une façon de prouver qu'elle ne rêvait pas, qu'elle avait changé et pas seulement d'apparence. C'était une sorte de preuve et une façon de ne pas s'oublier. Ainsi, elle prenait en photo le lieu et sa troupe. Et puis, c'était aussi un changement de paysage. C'était très différent de Paris et surtout, de là d'où elle venait. L'ancienne chienne était ravie de ce voyage, de ce changement d'air. Et puis, elle nourrissait un espoir, avec ce voyage. Lucy aspirait secrètement retrouver les siens. Elle désirait se rendre en Nouvel Angleterre, avant de rentrer à Paris. Dans son monde, elle vivait dans ce lieu. Elle espérait que ce lieu, dans ce monde ressemblerait à celui d'où elle venait. Et que, peut-être le reste de sa famille y était. Lucy voulait retrouver ses sœurs. Certes, elle avait retrouvé une de ses sœurs de son monde, Ange. Seulement, ses deux soeurs triplettes lui manquaient. Elles étaient comme une partie d'elle. Lucy avait l'impression qu'il lui manquait deux parts d'elle-même. Ce voyage aux Etats-Unis, elle l'avait attendu. Il lui offrait l'occasion de peut-être retrouver des personnes de son monde, en cherchant ailleurs sur le globe terrestre.

Arpentant les rues, la troupe finit par tomber sur une sacrée animation. Le bruit les avait attirés. La troupe entra donc dans une fête foraine. Lucy reprit son appareil photo en bandoulière et prit plusieurs photos du lieu. Ses amis l'entraînèrent ensuite à différents stands. Ils commencèrent à faire les attractions. Lucy se révéla nulle en tir à la carabine et lancé de fléchette, mais excellente en lancée de balle. Elle gagna ainsi plusieurs peluches, en faisant tomber des quilles et des boîtes en pyramides avec des boules. Elle décida d'en faire cadeau à ses colocataires. Elle avait en effet gagné des peluches à leur effigie, comme celle d'Ange et de Marie. Elle avait également gagné une peluche Peter Pan et une peluche chien. Elle décida qu'elle enverrait celle Peter Pan à son amie Clochette et qu'elle se garderait le chien comme doudou. En effet, Lucy avait toujours dormi avec ses sœurs, blotties les unes contre les autres. Leur présence, le soir avant de s'endormir, lui manquait. Elle recréait ce contact avec ses oreillers, mais elle avait toujours du mal à s'endormir, sachant que ses sœurs étaient loin d'elle. Peut-être que la peluche l'aiderait. Enfin, Lucy n'eut pas le temps d'y penser longtemps. La troupe s'éloignait déjà du stand pour aller en voir un autre. Sur le chemin, Lucy perdit une peluche, qui tomba de son sac. S'en apercevant, elle s'arrêta et prévint Natacha qu'elle les rejoignait. Elle posa pied au sol, se saisit alors de la peluche, et fit tomber son sac de son épaule. Elle tassa bien la peluche dans son sac qu'elle ferma, cette fois-ci. Quand elle se releva, elle avait perdu leur trace. Elle savait néanmoins où ils allaient. Ainsi, tout en se dirigeant vers la grande roue, elle vit un homme qui l'alerta. Il semblait perdu. D'ordinaire, Lucy n'aurait pas été voir un inconnu, surtout pas si elle devait rejoindre ses amis. Seulement, il lui rappelait vaguement quelqu'un. Elle s'approcha de lui tout en se demandant d'où il lui était familier. Peut-être venait-il de son monde ? Un ami de son père ? Il lui semblait trop jeune pour être Oncle Jack ou Oncle César. Lucy ignorait qu'il lui rappelait simplement Tarzan, l'homme singe, qu'elle avait pu découvrir pendant l'un des show du cabaret. A cet instant, Lucy ignorait qu'elle allait tomber sur le véritable Tarzan. Arrivée à sa hauteur, Lucy l'apostropha.

« Bonjour ! Vous cherchez quelque chose ? »


Lucy ignorait comment procéder, si ça se faisait réellement de venir s'enquérir de la vie des gens. Bien que là depuis quelques temps, les pratiques humaines lui échappaient encore.

Codage par Libella
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Sam 26 Sep 2015 - 10:47
Le seigneur de la jungle vivait un enfer, cette ville était un cauchemar pour lui. Il ne cessait de se perdre, de tourner en rond. En plus, il avait faim, le ventre vide de la veille. Tout allait mal, il n'arrêtait pas de se lamenter, de râler contre le destin. Il voulait sa jungle bien aimée, elle lui manquait. Sa place n'était pas ici, il le savait, c'était une évidence. Après tout, qu'est ce qu'un enfant sauvage viendrait faire ici ? Il n'avait aucune utilité, aucune envie de s'adapter à ce nouveau monde. Tous les jours, il priait pour une nouvelle "malédiction", qui le ramènerait dans son pays natale. Le soleil se levait sur la grande pomme et déjà il était entrain de vagabonder dans les rues de New york. Le temps était clément avec lui, il avait moins froid aujourd'hui. Il fallait dire qu'il avait plu jusqu'à lors, pas terrible n'est ce pas ? Jane, Jane, la seule personne qui hantait son esprit, il était inquiet pour elle. Il se demandait sans arrêt si elle allait bien, ce qu'elle faisait en ce moment même et surtout quand ils se retrouveront. Certes, quand on aimait vraiment une personne, on finissait toujours par la retrouver mais quand ?

La était la question et tout le problème. Il en avait marre d'attendre, il en pouvait plus de son absence, elle lui manquait et ça ne faisait qu'empirer de jour en jour. Tout à coup, l'odorat du prince de la jungle fut attiré par de étranges senteurs, non désagréables au passage. Dès lors, sa légendaire curiosité refit surface et il ne pu s'empêcher d'aller jusqu'au origine de ces odeurs. Il en y découvrit un drôle de lieu, multicolore, bruyant avec d'étranges machines géantes. A l'entrée, il fronça les sourcils, hésitait de se lancer. Il pencha la tête, observa, observa les petits hommes courir dans tous les sens, se trimbaler avec de curieux objets dans les mains. Il y avait aussi des adultes, des gens de son âge qui semblaient être occupés autour d'une grande maison. Se jeter à l'eau ou faire demi tour ? Risqué ou non ? Il n'avait plus rien à perdre, à faire en ce jour, donc il se laissa guider par ses instincts.

Hélas, la peur reprit vite le dessus et le pauvre homme sauvage alla vite se cacher derrière une petite maison quant il sentit un danger non loin de lui. Le danger en question ? Une grande mascotte, un poulet jaune au passage, faisait sa ronde tout en hurlant la programmation de l'après midi. Le jeune homme aux cheveux d'or le fixa des yeux, attendit qu'il fut loin de lui pour sortir de sa cachette. Ouf, il avait échappé belle pensait-t-il.

« Que... ici quoi ? Perdu »

Fit il à la nouvelle personne, qui avait daigné de lui adresser la parole. Surpris de cette soudaine présence, il en avait sursauté et reculé. A présent, il reprit son calme, la regarde de la tête au pied. Elle était blonde comme lui mais son visage lui indiquait son âge, beaucoup plus jeune que lui..

«  Que .. c 'est quoi ca ? »

A l'instant ou il a posé les yeux sur la grande roue, le prince de la jungle écarquilla les yeux, la montra du doigt, et fit quelques pas en avant. Il s'imaginait déjà un grand soleil en fer.
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Dim 1 Nov 2015 - 13:42


Entraide et protection font les bons amis

La brunette fixa l'inconnu, intriguée par la question. A l'évidence, il n'était clairement pas d'ici. Après tout, pourquoi un homme demanderait à une fête foraine ce qu'était la grande roue ? C'était la principale caractéristique d'une fête foraine. On pouvait d'ailleurs localiser la foire, grâce à cette roue, qui surplombait la ville et ses bâtiments.

« Heu...la roue ? C'est la grande roue, vous savez. Euh...ou pas. Enfin, je veux dire, que c'est l'attraction clef de la fête foraine. On monte dans les nacelles, les machins pour s'asseoir et la roue tourne, oui, logique, enfin elle tourne et on peut voir la ville et la foire de là haut. C'est assez cool ! Si vous voulez, on peut faire un tour. »


Là encore, Lucy ne proposerait pas à un inconnu de faire une attraction avec elle. Seulement, il lui semblait si familier et la jeune femme était bien décidée à savoir pourquoi. Et rien de mieux que de continuer à être en sa présence. Et puis, il ne semblait pas représenter une menace. Lucy espérait avoir une chance de retrouver un des siens. Peut-être que cet homme était la chance qu'elle attendait ? Ainsi, tout en se dirigeant vers l'attraction, Lucy le toisa, curieuse. Elle était curieuse de son ignorance. Ignorait-il ce qu'était la grande roue, parce qu'elle n'existait pas dans son pays ou dans son monde ? Lucy voulut en avoir le cœur net et étant brave, osa poser la question sans peur.

« Vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas ? Vous êtes...d'ailleurs ? Je veux dire, pas d'ici ? Enfin, pas ici ici, mais d'un autre....une autre contrée ? »


Lucy remercierait jamais assez Archimède pour son vocabulaire. Grâce à lui, elle pouvait exprimer différentes choses, différents concepts. Elle pouvait jouer avec les mots, pour exprimer des idées et ne pas éveiller les soupçons, tout en se faisant comprendre par ceux dans la confidence ou la situation. Archimède avait raison, les mots étaient une force et savoir les manier était un parfait moyen de s'exprimer et faire passer ses idées. Ce vieux grincheux était un génie ! A son souvenir, Lucy sentit une vague de tristesse l'envahir. Le vieux grincheux était mort. Il lui avait légué le savoir de ce monde et les armes pour s'y fondre. Lucy lui devait beaucoup et elle ne l'oublierait jamais. Grâce à lui, elle savait lire et écrire et avait du vocabulaire pour se faire passer pour une humaine de son âge et pas une ancienne chienne sans éducation et analphabète. Lucy avait même plus de vocabulaire et savait mieux manier la langue que certaines humaines de son âge. Archimède avait été un bon professeur. Lucy était même bilingue, puisqu'elle maîtrisait l'anglais, sa langue maternelle, et le français. Elle avait eu quelque notion, grâce à Darling et ses amis français. Maintenant qu'elle vivait à Paris, elle parlait français couramment. Etant orgueilleuse voir hautaine, la jeune Brown aimait le montrer. Bien qu'ayant l'air d'une parfaite jeune étudiante bien élevée, elle avait ses travers.

Lucy scruta l'homme et après avoir eu sa réponse, l'employé de la grande roue leur signala que c'était à leur tour. Ils montèrent et Lucy lui sourit. S'il avait des questions à lui poser, elle était toute ouïe, prête à l'aider. L'ancienne chienne était serviable et elle ne voulait pas laisser cet homme dans le pétrin. Et puis, ils étaient que deux dans la nacelle, donc à l'abri des oreilles indiscrètes. C'était ça l'avantage de faire la grande roue le matin. Et puis, la plupart de ceux de son âge préférait des attractions à sensations ou les stands de tirs, comme sa troupe, plutôt que faire la grande roue. Lucy l'appréciait uniquement parce que c'était une invention qu'elle n'avait jamais faite ni vue de là d'où elle venait.

Codage par Libella
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Dim 1 Nov 2015 - 15:29
Les yeux de tarzan étaient fixés sur cette grande roue, il ne cessait de se demander à quoi pouvait elle servir. Dans son esprit, il s'imagina plusieurs possibilités, qui fut cependant très loin du compte. Il finit par abandonner, par se contenter d'observer cet étrange objet. Il écarquilla les yeux, les arrondit quant il vit des.. Des humains sur cette machine infernale ?! Il en sursauta, sentit son coeur faire un bon dans sa poitrine, hallucinait totalement. C'était comme s'il avait vu un éléphant rose, ça lui fit cet effet la. Le regard rempli d'interrogation, il le riva sur la jeune fille et pencha la tête sur le coté. Celle ci daigna lui expliquer en guise de réponse, or il en comprit le un quart. La grande roue était une clef qui ouvrait la fête foraine dont les marches étaient la ville de la foire. Hein ? Ca sonnait ainsi dans son esprit, à son plus grand désespoir. Il émit un son étrange, suivis d'une secousse de la tête.

«  Je comprends pas. Humains dedans ? »

C'était sans doute ça le plus inquiétant à ses yeux. En effet, l'homme singe ne cessait de se torturer l'esprit, de s'imaginer les pires catastrophes du monde : Genre que tout le monde tombait et s’écrasait sur le sol ou que le soleil de métal ne s'arrêtait plus jamais. Des visions peu rassurantes, il venait de se faire peur lui même. Dès lors, son visage changea de couleur, passa du rose au vert en passant par un blanc maladif. Horrible, cette sensation qui lui traversait tout le corps, il en tremblait, avait une envie soudaine de vomir. Il mit la main devant sa bouche, se retenait de justesse. Un peu plus et il aurait tout recracher sur son interlocutrice, qui avait rien demandé. Il chassa ces stupides idées de son esprit, reprit une grande inspiration. Ca allait déjà mieux, il était moins apeuré de cette effrayante invention de l'homme.

«  Tarzan, venir de la jungl.. Quoi ?? monter ? »

Sans trop savoir ce qu'avait foutu son corps durant sa longue réflexions, l'homme singe se retrouva assit dans la grande roue, près à faire feu. Certes, il était avec la fille, toutefois il ne voulait.. Nooon, trop tard, le manège démarra et le pauvre Tarzan ferma les yeux en s'agrippant à la barre. Il resta ainsi durant tout le tour mais fut le premier à se dégager de la une fois les choses revenues à la normal..

«  Plus .. ja... Glouuuups »

Un arc en ciel, un torrent de jolis diamants sentant la rose sortit de sa bouche. Il venait de vomir trip et boyaux et avait la tête qui tournait. Il marchait plus droit, manqua de tomber à plusieurs reprises. Les fortes sensations, c'était pas pour lui aujourd'hui, il en avait eut sa dose. Son corps en pouvait plus et finit par s'écraser comme une masse sur l'un des bancs devant la grande roue. Une mauvaise expérience dont Tarzan préféra oublier dans le néant de son esprit, dans le trou noir.

«  Malade... »

Gémit il à la petite fille en se tenant le ventre. Ca ne passait toujours pas, il avait encore envie de vomir.
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Jeu 25 Aoû 2016 - 20:19


Entraide et protection font les bons amis

Après avoir eu sa réponse à propos de ce qu'était la grande roue, Tarzan posa une seconde question à Lucy. Il semblait perplexe. Il semblait surpris que des humains puissent y entrer, d'où son interrogation. Lucy hocha la tête dans l'affirmatif. Oui, les humains grimpaient bien dans cette roue métallique. L'ancienne chienne n'aurait pas vraiment eu besoin de le confirmer, puisqu'en s'y dirigeant, ils virent une masse d'homme et de femmes faisant la queue et une autre y montrer. L'étonnement de Tarzan renvoyait à son propre étonnement de ce monde. C'est ce qui incita Lucy à demander d'où vener cet homme. Elle le fit après s'être insérée dans la file d'attente avec Tarzan. C'est en obtenant une partie de la réponse que leur tour vint.

« La jungle ! C'est dingue ! »


Une fois à l'intérieur d'une nacelle, ils purent parler plus librement. Curieuse, Lucy le bombarda de question, surtout qu'elle avait finalement compris qu'il n'était pas celui qu'elle pensait. Elle songea qu'elle devrait faire plus attention la prochaine fois. C'était une chance que cet inconnu soit de son monde et pas un humain d'ici qui l'aurait pris pour une folle ou pire.

« Et c'est comment la jungle ? Vous y vivez comme humain ou comme un animal ? »


Lucy brûlait d'envie de savoir si cet homme était un homme ou un humain dans son monde d'origine. Cependant, Lucy dut s'interrompre dans ses questions. L'homme semblait si tendu qu'il ne semblait pas enclin à répondre. Il n'avait pas l'air à l'aise dans l'attraction. Lucy posa une main réconfortante sur l'épaule de l'inconnu.

« Ça va aller, c'est presque fini. Regardez au loin, ça devrait passer. »


Lucy avait entendu ça quelque part. Elle s'était dit que ça aiderait peut-être l'inconnu. Soit c'était vrai et ça l’aiderait, soit c’était faux et l'inconnu vomirait de nouveau. Et puis, la vue était magnifique, ça l'aiderait peut-être. Enfin, c'est ce qu'avait pensé l'ancienne chien. Cela ne fut pas le cas. Une fois l'attraction terminée, l'homme sortit illico presto de la nacelle et vida ses entrailles sur le sol. Lucy le rejoignit et s'installa avec lui sur le banc. L'homme l'informa qu'il était malade. Lucy songea qu'il voulait l'informer qu'il était toujours mal à cause de l'attraction. Lucy, ne sachant pas quoi faire pour l'aider et n'ayant jamais été dans ce cas de figure, décida d'aller chercher de l'aide.

« Ne bougez pas, je vais chercher des personnes qui pourront vous aider. »


Elle le laissa sur le banc et partit à la recherche de sa bande. Elle la trouva au milieu d'un carrefour. Ils semblaient chercher quelqu'un. Natacha la vit et le héla.

« Lucy ! Enfin, on se demandait où tu étais passée.
-Désolée, je suis tombée sur...hum...une connaissance.. Il a fait une attraction et n'a pas l'air bien. Il a vomi, vous m'aidez ?
-Ok, laisse, faire les pros, ma belle. Il est où ? »


Lucy remercia son collègue Frank et escorta sa troupe jusqu'à son inconnu. Il était toujours sur le banc et Frank commença à lui poser des questions pour déterminer quoi faire. Lucy le regarda en silence, entourée de sa troupe.

HS : Vraiment désolée du retard. Maintenant que la MAJ est faite, Clémence repart o/

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Dim 4 Sep 2016 - 17:10
Un simple défaut ? A ce stade là, c'était une véritable malédiction, une totale damnation ! La curiosité de l'ancien seigneur de la jungle l'avait plongé au fond du gouffre infernal. Lamentable, pitoyable était son état actuel, pourtant il en fut le seul et unique responsable. A plusieurs reprises sa conscience l'avait prévenu, mis en garde, il aurait du l'écouter. Il le regretta, s'en mordait les doigts à cet instant, en payait surtout les conséquences. Il sentit l'énergie quitter peu à peu son corps, les battements de son coeur qui s'affaiblissaient. A l'allure désespéré, il ne tarda à se rapprocher de la jeune femme, la blondinette dont sa santé générale était tout l'inverse de lui.

Un étrange et petit bruitage sortit de la bouche de Tarzan dont les yeux remplis de détresse se rivèrent sur le visage de son interlocutrice. Un autre relent de vomissement s'empara de son esprit, dès lors il retira sa main de sur son ventre et se la plaqua avec l'autre sur sa bouche. Il s'était plié en deux, près à dégurgiter son repas, parvint cependant à se tenir de justesse. Baignés dans les larmes, ses yeux ne cessaient de cligner, de lui picoter. Il se les frotta énergiquement.

« Ai.. »

Inutile d'en dire d'avantage, elle l'avait compris bien avant cette prise d'initiative. En effet, elle s'était empressée d'appeler les renforts, des humains qui étaient venus à eux. Deux ou trois les entouraient à présent dont un homme lui demandait le pourquoi du comment de la situation. L'enfant de la nature lui expliqua avec le peu de moyen à sa disposition, lui fit des grands signes afin d'illustrer ses propos. Il s'était livré à lui, lui faisait confiance or la réaction de son interlocuteur lui semblait peu sympathique. Ce dernier avait rouler des yeux, pris un air amusé.

-Allé, c'est juste un mauvais passage ! Lucy, peux tu nous ramener un pichet d'eau et une serviette ?

A la fin de ses propos, il fit un signe à ses collègues de venir lui donner un coup de main, tous soutenait le coeur sauvage vers une petite cabane où ils lui ordonna de s'asseoir sur une chaise en bois. Le malade se montra docile durant les soins, prit les drôles de mets blancs arrondis, bu une ou deux gorgées d'eau fraîche.

«  Merci.. Pourquoi ? »

Les soins apportés de toutes ces personnes étaient bénéfiques, efficaces, le prince de la jungle allait de mieux en mieux, leur était reconnaissant. Il leur souriait a pleines dents.
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Jeu 15 Sep 2016 - 19:32






Entraide et protection font les bons amis

Clémence revint auprès de Tarzan avec sa troupe. Frank prit les choses en main et envoya Clémence en mission. Elle partit en quête d'une bouteille d'eau et d'une serviette. Sur le chemin, les éléments, quant à l'identité de l'inconnu, se connectèrent. Il était Tarzan, l'homme de la jungle de Disney ! Clémence comprit enfin pourquoi cet inconnu lui avait paru si familier. Il était le seul et unique Tarzan ! L'ancienne chienne venait de faire le recoupement. L'homme, dans la file d'attente, lui avait dit s'appelait Tarzan et qu'il venait de la jungle. Elle connaissait son existence, puisqu'avec sa troupe, ils avaient fait un spectacle au cabaret. Clémence, pour le rôle, avait fait des recherches et était tombée sur le dessin animé de Disney. Elle venait donc clairement de comprendre qu'ils venaient du même univers qu'elle. Ainsi, elle était tombée sur le véritable Tarzan, fraîchement débarqué dans ce monde ! Clémence aurait voulu hurler de joie d'avoir compris la situation et excitée d'être tombée sur Tarzan. Seulement elle se retint, elle ne devait pas attirer l'attention sur qui était réellement Tarzan ni elle et surtout pas d'où ils venaient réellement.

Après avoir trouvé ce qu'elle cherchait au stand « nourritures et boissons », Clémence courut vers Tarzan et sa troupe, une bouteille d'eau et des serviettes en papier à la main. Elle les donna à Tarzan.Tandis que l'homme de la jungle faisait ses soins, Frank questionna Clémence.

« Alors c'est qui ta connaissance, Clem ? »

L'ancienne chienne chercha rapidement une histoire expliquant qui était cet inconnu. Elle avait seulement dit qu'il était une connaissance. Elle songea que perdu comme il était, elle ne pouvait pas dire qu'il était un guide de New York. Elle chercha un moyen d'expliquer son état tout en lui donnant une identité. Elle réfléchit et elle trouva. Elle pensa qu'on le faisant passer pour amnésique, ça passerait et ainsi petit à petit, il se ferait à cette nouvelle vie, puisqu'on lui expliquerait le B.A-BA le croyant amnésique.

« Hum...Il s'appelle..Jack..et c'est une connaissance..de mes parents...Je l'ai connu quand j'étais petite...Il me gardait. Oui, c'est ça. Et ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu. C'est pour ça que quand je l'ai reconnu tout à l'heure, je suis partie aller le voir.
-Ah, on comprend mieux pourquoi tu as disparu.
-Oui, je voulais le revoir. Et surtout vérifier ce qu'on m'avait dit, qu'il avait eu un accident et qu'il était maintenant amnésique. »

En voyant la carrure de Tarzan, Clémence eut une idée pour un autre mensonge. Elle était devenue excellente pour inventer des histoires, puisque c'est ce qu'elle faisait pour cacher sa véritable identité.

« Il était cascadeur et jouait la doubleur de Tarzan. C'est là qu'il a eu son accident, en fait. C'est ce que mes parents m'ont dit. Il confond encore un peu la réalité et la fiction pour l'instant. Mais les médecins disent qu'il est en bonne voie pour recouvrer ses esprits.
-Whaou sacrée histoire !
-Yep.
-Ouais, ben, il a cas venir avec nous alors. On a encore le temps avant notre répétition de cet aprem.
-Merci beaucoup, les gars.
-Pas de souci, Clem. Et puis, ça peut nous aider. On est censé refaire le spectacle de Tarzan ici aussi. Il nous donnera sa version des faits du film qu'ils font. On pourra peut-être proposer des changements au metteur en scène.
-Ah ouais bonne idée !
-Ouais, enfin, on verra ça plus tard. J'ai bien envie de m'essayer au tir !
-Moi aux auto-tamponneuses !
-Moi aussi ! Et la pêche au canard aussi !
-Haha..Vraiment, Clem' ? La pêche aux canards ? T'as quel âge ?
-Eh te moque pas ! J'en ai jamais fait ! Je te l'ai déjà dit, je n'ai jamais été dans une fête foraine !
-Ah oui, c'est vrai que c'est pour ça que tu prends tout en photo. Ok, alors c'est parti pour une exploration de tous les stands ! »

La troupe et Tarzan se dirigèrent alors vers le cœur de la fête foraine. Sur le chemin, ils se présentèrent tous. Tarzan pu faire la connaissance de Frank, Natacha, Louise, Marc et Monique. Ils commencèrent par le premier stand devant eux. A ce stand, il y avait une série de Clowns alignés et il fallait lancer des balles dans leur bouche. Derrière, des lots étaient accrochés parmi lesquels se trouvaient des peluches Disney.

HJ : Avec la MAJ, j'ai changé le nom de Lucy. Elle redevient Clémence. Elle était devenue Lucy que par sa rencontre avec Ange, mais comme Hani ne la garde pas, j'ai fait un reset avec Clem, d'où la nouvelle fiche de présentation pour elle.

Codage par Libella

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Ven 16 Sep 2016 - 14:47
Contre toutes attentes, les soins apportés à l'ancien seigneur de la jungle avaient été rapides, assez efficaces. En l'espace d'une poignée de minutes, il se sentit mieux, pouvait aisément tenir debout, marcher normalement. Il en fut ravi au point d'accourir derrière le groupe de personnes qui se dirigeaient à présent au coeur de la fête foraine. Entre deux regards perdus dans la foule, il parvint à capter des fragments de la conversation entre la jeune fille et l'un de ses amis à elle. Une discussion dont il en était le sujet principal, enfin plutôt étrange selon sa compréhension. En effet, il était question de le faire passer pour une autre personne qui jouerait le rôle de Tarza… Que quoi ? Il vint de se perdre dans sa réflexion, dans son esprit ce fut le grand méli mélo. Il ne manqua pas d’ailleurs de lancer d’étranges regards en sa direction.

Il aurait voulu intervenir, remettre les points sur les I or il ne le pouvait pour trois raisons. Premièrement il n’était peu sur de sa compréhension, deuxièmement il manquait de vocabulaire pour s’exprimer convenablement et troisièmement il sentait l’importance de ce mensonge. En somme, rester dans le silence fut la meilleure solution, se contenta juste de suivre la petite troupe.

Durant un laps de temps, il les laissa parler entre eux, se concentra plutôt sur son entourage. Ses yeux détaillaient les stands qui s’offraient à lui, les passants qui semblaient se précipiter vers un endroit précis.

« ou ? »
Sa curiosité avait repris le dessus, dès lors il s’était de nouveau rapprocher de la blondinette pour lui demander ce qui pouvait se passer. Puis cette drôle de conversation lui revint à l’esprit, le troubler. Il ne comprenait guère ce mensonge, voulait et sentait surtout l’importance d’en savoir plus. Ce fut dans cet optique là qu’il tira légèrement le bras de son interlocutrice pour l’entrainer dans un endroit isolé où il n’aurait peu de chance de se faire entendre.

« PourquoI ? Moi Tarzan ? »

A son habitude, il avait mimer cela avec de grands gestes, des yeux ronds comme ceux d’un chat la nuit. Cependant leur nouvelle discussion fut rapidement interrompu à l’entente d’un bruit sourd qui résonna soudainement, venant du fin fond de la fête foraine. Il avait fait sursauté le prince de la jungle, qui s’était retourner avec un petit grognement. Quelque peu apeuré, il cherchait maintenant l’origine en fronçant les sourcils, d’un air plus que perplexe.
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Mar 20 Sep 2016 - 21:38






Entraide et protection font les bons amis

Maintenant que la question de l'identité de l'inconnue était réglée, qu'il en avait une aux yeux de la troupe, l'exploration de la fête foraine commença. Clémence jetait des yeux partout et était émerveillée à chaque attraction. Chaque fois qu'elle y pensait, elle photographiait une attraction, un panorama, une ambiance. Depuis son voyage à Londres chez Clochette, Clémence avait son appareil photo. Elle l'avait acheté avec Clochette pour leur escapade à Londres. Cela permettait à Clémence d'avoir des souvenirs de sa nouvelle vie et surtout de prouver que ce n'était pas un rêve, qu'elle vivait ces moments. Et comme ça elle avait une trace de ce qu'elle avait découvert. Depuis sa venue dans ce monde, Clémence avait fait énormément de découverte. Il faut dire qu'en plus du passage d'un être canin à un être humain, elle avait changé d'époque.

Alors qu'elle photographiait un stand de confiserie, après s'être pris et régalée une barbe à papa, elle fut entraînée à l'écart par Tarzan. Il souhaitait des clarifications.

« Oui, j'ai compris que tu es Tarzan et pas ce Jack, cascadeur. Mais, fallait bien qu'on te trouve une identité pour ce monde. Ici, ce n'est pas chez nous. Nous ne sommes pas nous-mêmes. Par exemple, ici, tu vois je suis une humaine. Eh ben non ! Je suis une chienne ! Ici, les gens ne savent pas qui on est vraiment. Je ne sais pas pourquoi on est là. Tout ce que je sais, c'est que ça ne peut être que par magie. Oui, oui, ça existe ! Mon amie Clochette est fée ! Et elle et ses amies faisaient les saisons ! Bon pas ici, apparemment. Enfin bref, pour les gens d'ici, on est des personnages de dessins animés, d'une franchise ou compagnie ou industrie je ne sais pas quoi nommée Disney. Cette production englobe tout notre univers ! Entier ! D'après ce que j'ai compris, on a chacun un univers ou monde, ou un truc du genre. Par exemple, toi tu es Tarzan de Tarzan. Moi Clémence, de La Belle et le Clochard. Ici, tu es connu comme l'homme singe. Moi, c'est à peine si on se souvient de moi. C'est surtout à mon frère qu'on pense. Cela m'a permis de garer mon prénom. Et puis ici, Clémence est un prénom banal. Tarzan, pas vraiment. Personne ne s'appelle Tarzan ici. Les gens comprendront alors qui tu es. Si tu savais le nombre de films, de dessins animés qu'il y a sur toi. Il y a même un livre qui a été écrit sur toi ! Donc Jack, c'est plus passe partout. Après, j'ai pensé à ce que tu sois la doublure de Tarzan, car ben c'est qui tu es, comme ça explique pourquoi tu en sais autant. Et aussi, cascadeur, comme ça, il y a une raison pour ton accident ! Oui, j'ai dit que tu avais un accident qui t'as rendu amnésique. Comme ça, il y a une raison pourquoi tu ne connais pas ce monde et que tu as l'air perdu. Après, si tu n'aimes pas Jack, tu peux changer. On dira que tu as changé d'identité ou tu t'es rappelé de ton vrai prénom. »

Clémence avait parlé sans réfléchir ni penser à comment formuler toutes ces informations de façon claire et concise à Tarzan. Elle espérait juste qu'il comprendrait le message. Clémence était prête à recommencer les explications. Cependant, elle n'en eut pas le temps, puisqu'une explosion retentie. Clémence, tout comme Tarzan, sursauta. Clémence regarda en direction du bruit et vit un groupe de jeunes de son âge s'amuser avec des pétards. « Mais quels idiots ! En plein dans le passage ! » C'est que ça faisait un de ces bruits ! Ils en jetaient un peu partout, provoquant l'agacement des passants alentour. Un homme âgé les réprimanda sévèrement et le groupe se dissipa. Finalement plus de peur que de mal. Enfin, heureusement que ça n'avait pas explosé sur quelqu'un !

Après avoir fini les explications les deux comparses retournèrent parmi le groupe de Clémence. Frank était en train de s'essayer au tir. Clémence l'admira faire. Il se concentrait pour viser les ballons qui tournaient dans leur enceinte. Il visa et tira, comme le bruit du tir l'attesta. Clémence impressionnée applaudit, puisqu'il venait de finir de toucher le dernier ballon.

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Jeu 22 Sep 2016 - 13:26
En l'espace de deux ou trois minutes, une montagne de mots s'était abattu sur le pauvre ancien seigneur de la jungle. Ce dernier ne s'y était guère préparé, avait juste pensé à une courte explication des plus simples. Le manque de vocabulaire en sa possession lui avait causé une fois encore du tord, une petite migraine. A sa plus grande frustration, il n'en avait saisi le tiers, s'était énervé à essayer de comprendre le reste. Sa concentration, ses efforts furent de courte durée, les incessants bruits effrayants le coupèrent, à présent l'inquiétèrent au point de se focaliser uniquement sur cela. Effrayé, Tarzan cherchait désespérément des yeux l'origine de ce chaos monumentale. Sans en avoir conscience, il s'écarta automatiquement de son interlocutrice, tourna au détour d'un stand de friandises sucrées.

Un énième bruit résonna dans les airs, cependant la réaction de l'enfant de la nature fut différente, à l'inverse des autres fois. A la place de la frayeur, c'était de l'agacement qui régnait en lui. En réalité il venait de découvrir le pourquoi du comment, autrement dit des enfants qui s'amusaient à allumer de drôles d'objets rouges dans leurs mains avant de les laisser tomber au sol pour les faire exploser.

Il se serait donné un plaisir immense d'intervenir, de les remettre à leur place or un autre homme d'un certain age avait déjà eut cette idée et il l'avait grillé. Ce n'était pas un mal finalement, l'homme singe pu ainsi rejoindre sa nouvelle amie en toute tranquillité. Même si la foule augmenta, il n'eut aucun soucis à l'atteindre grâce à son odeur. Elle semblait être avec une partie du groupe, à un stand où il y avait des objets ronds, volants, de plusieurs couleurs enfermés dans des mini cages. L'attraction en elle même ne parvint à captiver le coeur sauvage, celui ci ne tarda à reprendre la parole à l'instant ou il fut à ses cotés.

«  Tarzan.. Rester av.. Déco.. »

Bon sang de bonsoir, maudits furent ces gamins songeait il intérieurement suivit d'un grognement sourd. Il n'avait rêvé, un autre bruit sourd avait retenti dans la zone dont il avait cru le retour des troubles fête. Néanmoins, son regard lui démontra le contraire, c'était juste..

«  CLAYTOOON !! »

Un jeune homme tenant un objet ressemblant à celui de l'ancien chasseur, dans la même position. A cette vision là, il sentit son coeur faire un bond dans sa poitrine, des souvenirs lui revenir. Et sans se poser de questions,le prince de la jungle eut le réflexe de se mettre en position défensive, de grogner de plus belle en serrant des dents.
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Jeu 29 Sep 2016 - 17:53






Entraide et protection font les bons amis

Après que l'origine du bruit fut identifiée, Clémence retourna auprès de la troupe. Elle arriva au moment où Frank tirait les derniers ballons. Il réussit son coup, ce qui impressionna l'ancienne chienne. Elle frappa dans ses mains pour l'applaudir, charmée par la performance. C'est à ce moment précis que Tarzan hurla le nom de Clayton.

« Euh, Clem, qu'est-ce qu'il a ton ami ? »
-J'en sais rien moi ! »

Et c'était vrai. Clémence ignorait pourquoi il réagissait ainsi et pourquoi il appelait ce Clayton. Tarzan, avait-il vu quelqu'un de son monde qui s'appelait comme ça ? Tout ce que savait Clémence du dessin animé était l'histoire et les personnages. Elle n'avait pas vu le film. Elle était seulement tombée dessus pendant ses recherches pour le spectacle, mais ne l'avait pas vu. « C'était qui Clayton déjà ? Ah oui, le méchant du film ! » Clémence scruta les alentours à la recherche de l'homme de la jaquette du film : un homme grand, les cheveux grisonnant armés d'un fusil à pompe. Elle n'en vit aucun. Clémence se tourna vers Tarzan et essaya de lui expliquer la situation.

« Euh, Clayton n'est pas là. Ce n'est pas lui qui a tiré. Le bruit ne venait pas de lui, mais du fusil de Frank, pour le jeu, tu sais, avec les ballons. Il n'y a rien de dangereux ici. C'est un lieu festif ici, pour s'amuser. C'est ça la fête foraine. Personne ne viendra nous faire de mal. »

Clémence essaya tant bien que mal de calmer l'homme de la jungle. Elle ignorait qu'il avait associé ce son à Clayton, tout comme elle ignorait les souvenirs cuisant qu'avait laissés Clayton sur Tarzan. Après les explications, le groupe se dirigea vers une autre attraction : la pêche aux canards pour Clémence. L'humaine put tester sa dextérité à attraper des canards en plastique avec une canne à pêche. Elle trouva ça assez rigolo, mais ennuya les autres membres du groupe. Clémence put choisir un lot et prit un truc à manger. Elle partagea un morceau avec Tarzan. Puis le groupe testa toute une autre série d'attractions. En fait, ils passèrent le reste de la matinée et du début d'après-midi à explorer le maximum d'attractions. Clémence se révéla mauvaise, même très mauvaise au tir, mais excellente au lancer de boule, qu'elle adora. D'ailleurs, c'est là qu'elle avait gagné ses peluches : celle de Marie, d'Ange de Peter Pan et celle d'un chien. Elle en avait faite tombée une un peu plus tôt, ce qui lui avait permis de rencontrer Tarzan. Pour le reste, elle eut la peur de sa vie sur un manège qui montait et descendait ensuite à toute vitesse. Elle trouva les auto-tamponneuses violentes au début, mais en raffola par la suite. Elle se reprit également plusieurs fois de la barbe à papa. Puis vint le moment de partir. Clémence se demanda si Tarzan avait un lieu où aller ou s'il venait d'arriver. C'est vrai ça, elle n'avait même pas pensé à lui demander. En tout cas, il était clair qu'il était ici que depuis peu de temps. Vu son comportement, il n'avait pas encore l'air de s'être fondu dans le décor de la jungle urbaine. Clémence songea qu'elle devait faire quelque chose pour lui. Elle venait de l'aider, mais elle sentait qu'elle ne pouvait pas le laisser comme ça dans la ville hostile aux arrivants démunis de Disney. Pour elle, entre personne du même monde, c'était un devoir de s'entraider. Elle était sûre que ses parents l'auraient fait, alors elle allait le faire aussi. Ainsi, lorsque le groupe salua Tarzan pour lui dire au revoir, sachant qu'il était temps pour eux d'aller aux répétitions, Clémence eut une idée.

« Les gars, comme Louise l'a proposé tout à l'heure, Tarzan pourrait apporter un regard neuf au spectacle avec sa version de l'histoire, non ? Il peut venir avec nous.
-Ok, si Victor est d'accord.
-Oui, sûrement, il est peut-être psychorigide, mais quand il s'agit d'un regard neuf sur un spectacle, il ne dit pas non. Et puis, il est toujours à la recherche d'un jeune pour l'épauler.
-Il est pas vraiment jeune ton Jack !
-Oui, bon ben t'as compris ! Et puis, Victor cherche quelqu'un de fiable, pas forcément jeune, mais quelqu'un qui peut l'aider. Il a mis jeune sur l'annonce, parce qu'il pensait pas trouver une personne de plus de trente ans.
-Ok, mais nous, on a rien à voir là-dedans. Si Victor rigole et trouve que tu t'es moquée de lui et qu'il te fait doublure, ce sera pas de notre faute.
-Ok ok, ça va. J'ai compris. Donc c'est oui ?
-Oui, amène-le !
-Oui et qu'on se dépêche ou on va finir en retard à la répétition. »

Clémence se tourna alors vers Tarzan et lui résuma rapidement la conversation : il venait avec eux jusqu'à Broadway, où la troupe devait répéter. Tarzan expliquerait à Victor, le metteur en scène, sa version de l'histoire de Tarzan et lui proposerait de le seconder. Clémence espérait secrètement que ses idées plairaient et que ça apporterait du travail à Tarzan et un lieu pour dormir. Il ne pouvait pas rester dans la rue éternellement. Dans la tête de Clémence, Tarzan n'avait pas d'endroit où aller. Malheureusement Clémence ne pouvait pas l'emmener chez elle, puisque bientôt elle devrait retourner à Paris. Seulement, elle ne voulait pas laisser Tarzan errer. Elle se sentirait coupable de n'avoir rien fait. Après tout, elle aussi avait eu de l'aide. Sans Archimède et Clochette, Clémence ne serait pas l'humaine lettrée qu'elle était aujourd'hui. Elle aurait encore du mal à se comporter comme une humaine et serait incapable de lire et écrire.

« En fait, tu as quelque part où aller ? Tu es là depuis longtemps ? Non parce que sinon, tu peux peut-être avoir un poste à Broadway. Une sorte de stagiaire ou un truc comme ça. Victor cherche toujours des assistants. Bref, si t'es convaincant et qu'il aime ton histoire et qu'il gobe cette histoire de cascadeur amnésique, il te laissera sûrement rester dans une des loges le temps du spectacle. Ça te fera au moins dormir dans un endroit chaud. Il y a les douches et on pourra te ramener des croissants de l'hôtel le matin. Tu seras son assistant, je pense, ou un truc du style. Enfin, on verra bien, croisons les doigts. »

Et la troupe et Tarzan se mirent en marche vers Broadway.

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Lun 3 Oct 2016 - 16:25
Tel un éclair déchirant le ciel, la vision de cet homme avec un fusil à la main avait foudroyé l'esprit du coeur sauvage. Son passé, ses souvenirs étaient revenus au grand galop, avaient transformé son attitude en une fraction de seconde. Il était devenu méfiant, sauvage voir agressif en vers son entourage. Il ne cessait de regarder fermement l'homme du regard, de se reculer lentement en gardant une main poser sur le manche de son poignard-Son arme fétiche, obtenue dans la jungle.-. Ce maudit chasseur, celui qui avait faillit détruire sa famille, clayton en était la cause. Les conséquences de ses actes le hantaient, il était presque incontrôlable.

Le garçon ciblé, celui avec l'arme à feu, remarqua avec stupeur l'attitude de l'homme singe, se retourna vers lui en baissant son fusil d'un air étonné. Sa réaction interpella Tarzan qui finit dans le même état d'esprit, autrement dit perturbé et paumé. Clémence, encore à ses cotés, intervint assez vite, arriva à calmer l'homme singe suite à un long monologue chargé en explications.

Le prince de la jungle décida de prendre du recule, de faire abstraction et fini par suivre son amie à travers la fête. Pendant toute la matinée, il restait avec elle, le groupe qui faisaient quasiment toutes les attractions du parc. Il y en avait beaucoup dont la variété avait tendance à le déstabiliser. Il aurait été tenté d'en faire deux ou trois or il ne le pu pour deux raisons. Il ne comprenait peu l'objectif et il n'osait redemander de l'argent à la brunette. En somme, il restait à l'écart, se contenta de les observer sans dire un mot.

«  Par.. Tir ? »

Ses yeux s'étaient arrondis comme des billes, les bras s'étaient plaqués le long de son corps comme un enfant venant faire la pire connerie de sa vie. En réalité, l'ancien seigneur de la jungle peinait à réaliser le temps qui passait, la fin précipité de ces bons moments preuve qu'il s'était bien amusé ici. Cependant et en ce qui le concernait, il aurait pu rester or il semblerait être appeler par la troupe pour de l'aide. En effet, Clémence lui avait brièvement expliquer la situation, les recommandations de son chef.

«  Où ? Que.. »

Du moins avait tenté, l'homme singe s'y était perdu, noyé et se questionnait encore du pourquoi du comment. Il les suivait bêtement vers leur habitation, tenta en vain de comprendre l'une de leur conversation. Il finit par laisser tomber, par soupirer en hochant les épaules. Peine perdue, il devra attendre d'être de nouveau seul avec la brune pour en découdre.

«  Clémence ? Dois faire quoi ? »

Après le repas du midi, il était parvenu à l'attraper dans l'une des grandes pièces chargée de curieux objets..
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Mer 12 Oct 2016 - 16:57






Entraide et protection font les bons amis

Clémence revint auprès de Tarzan. Elle lui expliqua rapidement la situation. Il était temps pour elle et la troupe de retourner à Broadway, puisqu'ils étaient en milieu d'après-midi. Après tout, le cabaret les avait envoyés à New York pour le travail, pas pour des vacances. Ils avaient simplement profité de leur temps libre pour découvrir la ville et s'amuser un peu à la fête foraine. Maintenant, le travail les rappelait. Clémence le lui expliqua et résuma sa conversation avec ses collègues. Tarzan avait semblé perdu au début, lorsqu'il avait compris que Clémence devait partir. L'ancienne chienne avait ressenti sa peine. La peine provoquée par un potentiel abandon avait renvoyé à la plus grande peur de Clémence : se faire abandonner. C'était le sentiment qui l'avait animé à son arrivée. Elle avait d'abord cru qu'elle avait été abandonnée. Fort heureusement, cela n'avait pas été le cas. Clémence comprenait alors ce sentiment qui transparaissait du comportement de Tarzan. Heureusement, Tarzan avait compris que c'était nullement l'intention de l'ancienne chienne. En effet, elle venait de l'aider. Après l'entraide, elle lui proposait une protection, puisque l'ancienne chienne ne serait pas là éternellement. En effet, à la fin de la période du spectacle en cours auquel elle participait, elle rentrerait à Paris.

Une fois arrivée à Broadway, la troupe entra par les coulisses. Déjà parce qu'ils étaient arrivés devant la porte d'entrée du backstage et non de l'entrée principale, mais surtout parce qu'ils n'étaient pas en avance. En y entrant, Clémence fut attrapée par Tarzan, qui la mit à l'écart du groupe et du mouvement continuel des gens qui déambulaient. Ils se retrouvèrent ainsi dans la salle des accessoires. Clémence regarda interloquée Tarzan. Pourquoi l'emmenait-il ici ? Que voulait-il ? Clémence eut rapidement sa réponse. Tarzan ne comprenait pas la situation, malgré les explications de la jeune Brown. Clémence soupira. Comment lui faire comprendre ? Elle était à court d'idée. Pourtant, il fallait bien lui faire comprendre la situation, surtout s'il voulait s'intégrer à ce nouveau monde. Clémence n'était pas la meilleure professeure pour lui apprendre tout ceci. Elle devait au moins essayer. Elle le regarda dans les yeux et essaya une énième fois de lui expliquer la situation.

« Tu dois aller voir Victor. Je t'accompagne si tu veux, après je dois aller répéter si je ne veux pas de problèmes. »

Sur le chemin, Clémence lui réexpliqua la situation. Victor était metteur en scène pour un des spectacles de Broadway : Tarzan. Tarzan allait pouvoir lui donner sa vision de l'histoire. En échange des conseils que Tarzan lui donnera, Victor l'engage comme assistant et lui permet de dormir à l'abri dans les coulisses la nuit. Pour ça et pour expliquer son comportement, il se fait passer pour Jack, un cascadeur doublure de Tarzan, qui a eu un accident du travail. Cela l'a rendu amnésique, si bien qu'il se prend quelques fois pour l'homme de la jungle.

Lorsqu'ils arrivèrent auprès de Victor, ce dernier semblait s'arracher les cheveux. Clémence tenta quand même, prise par le temps. Après avoir fait les présentations, elle expliqua en quoi Tarzan pouvait être utile pour le spectacle. Après une longue discussion, Victor accepta de prendre Tarzan sous son aile. A vrai dire, Tarzan allait pouvoir donner un regard neuf au spectacle, ce que recherchait Victor. Clémence, heureuse de la dernière tournure des événements, sourit en laissant Tarzan entre les mains de Victor. Tandis que Victor lui faisait le tour du propriétaire, Clémence retourna auprès de la troupe et se mêla aux autres danseurs pour le reste de la journée. Il était temps qu'elle commence à faire ce pourquoi elle était à New York.

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