'avais pris une journée de congés pour pouvoir finir les travaux dans mon appartement. La bibliothèque allait rester fermée. Je ne pouvais pas prendre le risque de prendre un employé pour la gérer à ma place, sauf si cet employé là venait d'un autre monde tout comme moi. La mise en place de l'hôtel pouvant accueillir des personnages magiques prenait du temps et si un humain normal venait à le découvrir, nous serions fichus. Je devais bien réfléchir avant de faire une proposition de poste à qui que ce soit. Je refusais absolument de sortir de mon lit ce matin, j'étais si bien au chaud sous ma couette. Je tendis les bras en avant pour m'étirer puis, je jetais à oeil à mon réveil ... QUOI ? ONZE HEURES ? ... Ok, j'avais trop dormi. J'en avais peut être besoin remarque ... L'esprit encore embrumé par le sommeil, je m'extirpais péniblement de mon cher lit douillet. Il allait me manquer. Je filais sous la douche histoire de bien me réveiller, puis avec un empressement non dissimulé, je m'attaquais à la chambre de Peter. Je devais repeindre le mur de placo qui séparé sa chambre de celle de Wendy, car avant ces deux pièces n'en formait qu'une. Après ça et un bon petit repas, je filais dans le cagibis pour viré tout ce qu'il restait dedans. Aiko allait pouvoir s'y installer sans soucis. Un peu petit certes, mais au moins, elle aura une pièce pour elle. Actuellement, elle partageait ma chambre. Décidément, mon appartement n'en finissait pas d'évoluer. Et j'étais plutôt fière de ces évolutions, h'avais tout fait moi même. Un sourire satisfait se dessina sur mon visage.

Le petit bruit du loquet de la porte se fit entendre, et Peter entra dans le plus grand des calmes. Je regardais ma montre, surprise. J'écarquillais les yeux, il était dix-huit heures ? Le temps passait à une vitesse, j'en avais le tournis. Je n'avais pas fait de pauses depuis treize heures. Remarque, avec le changement d'heure, ce n'était pas étonnant. Le soleil se couchait plus tard, et ce n'était pas dommage ! Peter m'adressa un sourire puis après avoir déposé ses affaires il me demanda comment j'allais. Pas trop mal à vrai dire.

Ca va, je n'ai pas chomé aujourd'hui ! Ce matin j'ai fini de repeindre le mur de ta chambre, la peinture a dû séché depuis. Et toi ta journée ? demandais-je haletante. Je me dirigeais vers la cuisine pour boire un verre d'eau. J'en proposais un également à Peter. Puis je m'assis sur le canapé et repris la parole. Je pensais à un truc, maintenant que les journées durent plus longtemps, nous pourrions aller nous balader dans le quartier si tu veux. Une petite visite en somme. Tu verras, il y a des petits coins super.

Je ne savais pas quand les filles allaient rentrer, si jamais nous décidions d'y aller maintenant, je pouvais bien leur laisser un petit mot. Elles avaient leur clé maintenant. Je me suis jurée de ne plus accueillir personne ici, il y avait la bibliothèque désormais, et mon appartement n'avait pas le pouvoir de grandir, bien dommage soit dit en passant. Mais je me demandais si je n'allais pas changer et en trouver un autre un peu plus grand. J'ai vu une annonce ici à Bloomsbury, peut être était-ce celui dont nous avions besoin.

oire me fit le plus grand bien, j'eus l'impression de revivre lorsque je sentis l'eau fraîche couler dans ma gorge asséchée. J'avais peut être un peu trop poussé sur le bricolage aujourd'hui, je n'en pouvais plus. Toutefois, je restais fière de moi, les travaux avancés bien et l'appartement ressemblait peu à peu à l'idée que je m'en étais faite pour une colocation à quatre. Un sacré quatuor ! Peter ne devait pas être mécontent de vivre en communauté au milieu de trois nanas. Autrefois, je n'aurai pas supporté ça, j'aurai tout fait pour faire déguerpir Wendy et Aiko, enfin surtout Wendy. Mais bon, l'humanité me réussissait plutôt bien, dira-t'on. Assise au fond de mon canapé, j'écoutais Peter me répondre avec un enthousiasme non dissimulé, à tel point qu'il voulait partir tout de suite. Pourquoi pas après tout, une petite balade à la fraîche me ferait le plus grand bien.

Ah oui volontiers, réponds-je à Peter. Laisse-moi juste le temps de me doucher et de me changer, et nous y allons.

Je transpirais et ma tenue n'était certainement pas appropriée. J'abandonnais mon ami quelques instants le temps de me rafraîchir. Je pris place dans la douche et fis couler le jet sur ma nuque. L'eau chaude caressait mon cou puis venait courir le long de mes épaules puis de mon dos, je me délectais de cette sensation qui me procurait le plus grand bien. Je voulais rester là des heures entières, mon dieu que c'était bon. Mon corps tout entier se détendait sous l'eau, en particulier mes épaules et mes jambes que j'avais pas mal sollicitées aujourd'hui. Je refermais le robinet et sortis de là. Après m'être habillée de manière civilisée et m'être coiffé un minimum, j'ai rejoint Peter dans le salon.

J'espère ne pas avoir été trop longue. Nous pouvons y aller si tu es prêt.

Le quartier de Bloomsbury cachés de nombreux petits coins charmants, pour ce soir ce serait un bon début. Le British Museum et l'Académie Royale d'art dramatique faisaient toute la fierté de Bloomsbury ainsi que toutes les universités scientifiques. Mais ce que je préférais le plus dans ce quartier, c'était les jardins. En tant que petite fée, j'aimais tout particulièrement les espaces verts et je me sentais bien dans les jardins de Londres. En ce moment, avec l'arrivée du printemps, les cerisiers sur le bord des trottoirs fleurissaient jours après jours. Semblable à de la barbe à papa, tout ce rose amenait de la couleur et de la vie dans les rues de la ville, un régal pour les yeux. Le printemps restera toujours ma saison préférée.

Je proposais à Peter de passer par Euston Square Gardens, un joli jardin se trouvant tout à côté de chez nous. Nous pouvions ensuite passer par Bruton Street et contourner le Charles Dickens Museum. Pour commencer ça me semblait plutôt sympa. J'en fis part à Peter tout en marchand le long de Gowen Street.

eter ne semblait pas contrariant, il acquiesça notre destination avec enthousiasme. Les jours rallongeaient de plus en plus et je trouvais très agréable de se promener de cette façon dans la ville, avec le couché de soleil en arrière plan. Le ciel fut envahi de couleurs plus flamboyantes les unes que les autres. On aurait dit que celui-ci s'embrasait peu à peu. Je me délectais de ce magnifique spectacle qui s'offrait à nous. Les anglais mangeaient tôt, de fait il n'y avait pas grand monde dans les ruelles, nous pouvions circuler sans encombre et se déplacer d'un pas tranquille. La journée Londres se transformait en véritable fourmilière humaine, particulièrement aux heures de pointes. Le métro devenait une épreuve à part entière, et Picadilly Circus pire que Portobello Road un samedi matin.

Nous arrivions peu à peu à Euston Square Gardens, baignait dans la lumière du soleil couchant, les couleurs des arbres et des pelouses paraissaient surréalistes. Au centre du parc trônait une statue entourée de fleurs pourpres et jaunes poussin. Elles me rappelèrent Rosélia ... Elle qui prenait un immense plaisir à prendre soin des fleurs, des tulipes et des camélias tout particulièrement. J'aimais beaucoup observer les fées des jardins oeuvrer pour l'arrivée du printemps, une explosion de couleurs qui me remplissait de joie.

Ca te plait ici ? Demandais-je à Peter en souriant.

Les petits coins de nature tels que ce parc devaient probablement lui faire le même effet que moi, ils nous rappelaient notre monde ... notre maison. Nous contournâmes le cercle fleuri pour atteindre la seconde partie du parc. Celui-ci n'était pas bien grand, mais il n'en restait pas moins charmant. De grands arbres en fleurs apportaient de l'ombre au milieu des immenses pelouses parfaitement entretenues. Puis au fond, une fontaine. Le bruit de l'eau faisait vibrer mes oreilles et me rappelait les cascades de Neverland, notamment la Lagune aux Sirènes. Fort heureusement, aucune trace de ses pestes par ici. Nous restâmes quelques instants à écouter le doux bruit de l'eau, j'appuyais ma tête contre l'épaule de Peter ...

Notre monde me manque tellement ... murmurais-je la gorge serrée. Je donnerai n'importe quoi pour voler ne serait-ce qu'un instant, comme autrefois.

Nous avons vécu tant d'aventures tous les deux, elles me paraissaient si lointaines, et pourtant je m'en rappelais chaque détails. Nous n'avons pas vraiment abordé le sujet du Pays Imaginaire depuis l'arrivée de Peter, un peu de temps en temps, avec Wendy aussi. Dire que j'ai failli la tuer lors de son arrivée chez nous ... Je riais de l'intérieur en repensant à ces péripéties.

ous sommes restés un petit moment dans ce joli square de Bloomsbury. Mélancolique, j'observais les arbres en fleurs et les oiseaux qui nichaient dedans. Le petit bruit de la fontaine en musique de fond, un petit moment de bonheur, si simple. Je me souvins que l'an passé, grâce à je ne sais quelle forme de magie, j'ai retrouvé mes ailes le temps d'une après midi. J'ai pu voler dans la bibliothèque en compagnie d'Archimède qui avait aussi retrouvé les siennes. Nous avions tellement ri tous les deux, virevoltant de bonheur dans les airs. Malheureusement, cela n'a pas duré, et ce fut bien dommage. Toutes les magies éphémères prennent fin après minuit, ce n'était plus une légende ... Le carrosse redevint une citrouille et nous étions de nouveaux pris au piège sur la terre ferme.

La révélation de Peter ne manqua pas de me surprendre. J'ouvris de grands yeux ronds, abasourdie. Il pouvait voler ? Comment cela était possible ? La magie n'existait pas ici, j'en avais suffisamment fait les frais. Remarque, Peter n'a jamais eu que ces pensées heureuses pour voler, il ne lui fallait rien de plus. Néanmoins, je n'aurais jamais cru qu'il pourrait voler ici, en tant qu'humain. Intriguée, je me suis empressée de lui répondre.

Tu ... Tu peux toujours voler ?? répondis-je enthousiaste. Ah ça oui je veux voir !

Je regardais autour de nous si la voie était libre, je ne tenais pas à ce que quelqu'un nous découvre. Les humains pouvaient avoir des réactions très différentes et étranges face à ce genre d'évènement "paranormal". Certains auraient trouvé ça génial, d'autres auraient eu peur ou bien on auraient voulu utiliser Peter comme une bête de foire. Je ne le permettrais surement pas ! Je priais mon ami de faire attention avant de faire sa petite démonstration.

Je t'en prie, fais attention que personne ne te voit ! dis-je un peu préoccupée.

ous n'étions pas bien nombreux dans le parc, quelques personnes âgées se promenaient doucement, des enfants jouaient prés de la fontaine. Pour être tranquilles et surtout à l'abris des regards, nous avons trouvé un petit coin isolé afin que Peter puisse voler sans craindre d'être surpris. Après quelques secondes, il se plaça devant moi et décolla tout doucement du sol. Il s'envola le temps d'un instant et redescendit aussi vite pour ne pas être vu. Je fus émerveillée mais aussi terriblement jalouse. Je mourrais d'envie de faire pareil et de voler à ses côtés, comme autrefois. Néanmoins, je restais heureuse pour lui. Nous avions tous gardé un petit quelque chose de notre ancienne vie, un détail, une caractéristique précise qui nous rend spéciale. Peter lui a gardé sa capacité à voler, quant à moi et bien ... je continuais à devenir rouge de colère lorsque je m'énervais. J'aurai préféré mon scintillement, ma lumière de fée. Bon, je devais bien avouer que dissimuler ma lumière aurait été compliqué, mais bon.

C'est super que tu puisses encore voler ! m'exclamais-je discrètement. Sois prudent oui, certains êtres humains ne sont pas dignes de confiance, on ne sait jamais ce qui peut bien leur passer par la tête. Particulièrement pour gagner de l'argent.

Si il y avait bien une chose que j'avais apprise durant ces longues années chez les humains, c'était bien celle là. Le monde est dirigé par une seule chose : l'argent. Et je trouvais ça tellement dommage. Heureusement qu'une poignée d'hommes continuait d'avoir de vraies valeurs telles que la confiance, l'amour et la partage. La Planète Terre allait mal et pas grand monde ne s'en souciait. J'adorerais faire quelque chose, mais en tant qu'humaine cela m'était impossible ... Peter me regarda en souriant et espérait que je ne lui en veuille pas trop. Je ne pouvais pas dire oui à cent pour cent parce que d'une certaine façon j'enviais cette capacité à voler. J'en étais très jalouse, mais il n'était pas obligé de le savoir. Toutefois, il restait mon meilleur ami et son bonheur faisait le mien.

Bien sûr que non. Je t'envie de pouvoir encore le faire c'est vrai, mais je ne t'en veux pas absolument pas. répondis-je en souriant.

Le soleil descendait peu à peu dans le ciel et lui donnait une teinté rouge orangé d'une splendeur inégalable. Le parc n'allait pas tarder à fermer, il ne devait pas être loin de vingt heures. A cette heure-ci la plupart des commerces avaient fermé, ainsi que les musées. Nous pouvions rentrer sans se presser en marchant dans les petites ruelles tout autour du parc. Baignées dans la lumière des réverbères, cela ne pouvait être que bien. La quartier ne craignait pas, et puis je n'étais pas seule pour y pénétrer.

Il se fait tard, on rentre ? On peut rattraper ma rue en faisait le tour par les petites ruelles, expliquais-je à Peter.

Je pris la bras de Peter et marchais à ses côtés. Voilà bien l'un des seuls avantages qui me plaisaient dans cette forme humaine, avoir la même taille de lui ... J'en avais si souvent rêver.

e soleil inonda peu à peu le ciel et la ville de sa lumière flamboyante, nous offrant un spectacle absolument magnifique. Je me sentais bien, je me sentais heureuse en compagnie de mon cher Peter. Nous étions ensemble, côte à côte, et nous étions bien. Une fois sortis du parc, je proposais à mon ami de rentrer par l'autre côté du British Museum, rien que pour voir le bâtiment et les petites échoppes non loin de là. On dit que le meilleur moyen de bien connaître une ville c'est de s'y perdre. Je commençais à croire que c'était vrai, j'avais découvert cet endroit en tournant dans la mauvaise rue. Le hasard faisait parfois bien les choses. Mon âme d'aventurière raffolait de ce genre de découvertes, même si cela n'avait rien à voir avec le Pays Imaginaire. L'un n'était pas mieux que l'autre, juste ... différent. J'ai toujours eu un penchant pour les objets humains ainsi que pour leur monde, ce n'était pas nouveau. Si par un heureux hasard je fais la connaissance d'Ariel dans ce monde-ci, je suis persuadée que nous aurons des tas de choses à se raconter sur le monde des humains. En regardant le dessin animé, je suis tombée sous le charme de sa "boîte aux trésors", j'ai alors compris que je n'étais pas la seule à collectionner les objets interdits.

Les lumières des lampadaires s'allumèrent doucement, baignant les ruelles de leur lueur jaune pâle. Quelques vitrines de boutiques restèrent allumer pour mettre en valeurs leurs contenus, les autres s'endormaient dans l'ombre du soir. Le vent se leva et vint nous balayer les cheveux au rythme de nos pas. J'eus un léger frisson. Alors j'ai détaché mes cheveux pour couvrir ma nuque. Une fois libres, ils se mirent à danser au rythme de la brise.

C'est agréable cette petite balade, tu ne trouves pas ? demandais-je à Peter qui semblait songeur.

Mon coeur s'accéléra doucement à mesure que nous marchions, j'inspirais profondément pour me calmer un peu. Le contact physique, enfin de cette façon je veux dire, me semblait si nouveau, je ne m'y étais pas encore habituée avec Peter. Lorsque je n'étais qu'une fée, j'avais la taille suffisante pour m'asseoir sur son épaule et ça m'allait très bien. Aujourd'hui nous faisions la même taille, à peu de choses près, et pour je ne sais quelle raison, des fois je me sentais toute drôle. Question d'habitude je suppose. Je relevais les yeux pour voir où nous étions. Le British Museum se tenait fièrement devant nous. La vieille bâtisse rappelait les temples grecques de l'époque avec les colonnes tout le long. Je mourrais d'envie de le visiter, je n'en avais pas encore eu l'occasion.

Un jour tu voudrais m'accompagner pour le visiter ? Proposais-je à mon ami. Je n'y suis jamais allée, et pourtant j'habite à côté.

Wendy m'en avais souvent parlé, je devais vraiment aller y faire un tour. Et quoi de mieux que d'y aller avec un ami ! Nous repartîmes après quelques minutes pour regagner la rue. L'air se rafraîchissait au fur et à mesure que nous avancions, je n'étais pas mécontente d'arriver chez moi. D'un pas lent, j'ai monté les escaliers pour atteindre notre étage. Une fois entrée, je me suis laissée tomber sur mon canapé en soupirant.

Aaaah, et ben c'était très chouette ! m'exclamais-je ravie. J'ai faim, pas toi ?

Je m'extirpais avec difficulté de mon siège pour aller jeter un oeil dans le frigo. Il restait des parts de pizzas de la veille que Honey n'avait pas mangé. Je fis chauffer le four pour les réveiller un peu. En attendant, après avoir retiré mes chaussures, j'ai servi deux grands verres d'eau et les ai déposé sur la table.

On pourra en refaire une de promenade nocturne si tu veux, avec les filles même si elles veulent, dis-je avant de boire d'une traite mon verre.

ette balade fut une très bonne idée, j'étais contente que Peter m'ait accompagné. Lorsque nous venions écouter les histoires de Wendy à sa fenêtre, il faisait déjà nuit et nous ne prenions jamais le temps d'observer le paysage qui s'offrait à nous. J'avais eu l'occasion de le faire lors de ma première sortie de fée pour l'arrivée du printemps. Je me souviens avoir rendu une boîte à musique à sa petite propriétaire. J'avais trouvé cet objet humain sur la plage, en pièces détachées. Je pris un immense bonheur à la réparer, ce fut à ce moment là que je compris mon véritable rôle de fée. J'ai pris conscience de ma nature de bricoleuse.

Aujourd'hui nous pouvions nous balader dans les rues de Londres côte à côte, et cela me réjouissait vraiment. La prochaine fois je pensais faire une exploration de musées, il y en avait quelques uns que je souhaitais visiter, et si mes amis pouvaient m'accompagner, ça serait encore mieux. Peter semblait partant, enfin, il ne déclina pas l'invitation. Les promenades nocturnes allaient devenir un petit rituel du soir selon les motivations, je trouvais ça plutôt sympa ! Cela allait être aussi l'occasion de faire plus ample connaissance entre les uns et les autres. Nous étions une petite communauté désormais. La vie à quatre ne sera pas de tout repos c'était certain, on va devoir bien respecter nos tâches pour éviter que ce soit le bazar, mais ça marchait avant, il n'y avait de raison que ça ne marche plus maintenant ! Optimiste, j'affichais un large sourire sur mon visage, cette aventure ne pouvait être que passionnante !

Je n'aurais jamais cru vivre un jour avec mon meilleur ami et la jeune fille que j'ai failli tuer lorsque nous étions au Pays Imaginaire. Je regrattais malgré tout mes amies, j'espérais un jour les retrouver. Je ne perdais espoir maintenant que Peter était là. Je pris une part de pizza après en avoir proposé une à mon ami. Je m'assis confortablement sur mon canapé en inspirant. J'étais bien, j'étais contente.