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 :: RP Abandonnés
Case départ (feat Clémence Brown)
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Mer 13 Avr 2016 - 21:51

Case départ

V
oilà quelques semaines que Lumière était arrivé à Paris. Après avoir fait tout le tour de Paris, qui était bien plus grand que le sien, il avait finalement pris une feuille de papier pour faire un mini plan. Il n’était certes pas très précis, mais il avait mis pour chaque arrondissement au moins un point de repère, comme un monument ou tout autre chose qui lui était familier.
Contre toute attente, la bourse de francs qu’il avait gardé avant de partir de la province pour rejoindre le château du prince Adam se révélait être une énorme fortune. C'était Mally, la jeune femme qui l'avait rencontré dès son arrivé dans le nouveau Paris, lui avait conseillé d’aller voir un antiquaire. Ce dernier avait presque sautillé sur place et lui avait tendu une vingtaine de billets.  Avec la nouvelle monnaie, il a pu louer un petit appartement à quelques pas de Notre Dame et avait acheté une tenue moderne, afin d’être le plus « normal » possible.  

Mais voilà, à force de tout dépenser, il allait finir à la rue. Non, il fallait qu’il trouve un travail.  L’ancien maître d’hôtel prit alors chaque jour le quotidien, afin de voir les postes intéressants de libres. Il finit par en trouver un au bout du troisième jour. Le Nouveau Monde avait plusieurs travaux de disponibles. Que demander de plus ? C’était le domaine où Lumière excellait. Il sera parfait !
Le matin même, il prit alors le temps de se vêtir, le sourire aux lèvres. Si les responsables n’étaient pas aussi exigeants que la Bête, ça allait être du gâteau ! Vêtu d’un T-shirt blanc, d’un veston noir et d’un pantalon jaune plutôt confortable, il saisit son manteau brun et sa nouvelle sacoche avant de quitter l’appartement.  

L’hôtel était à plusieurs kilomètres, pourtant une bonne marche ne lui ferait pas de mal. D’un pas assuré, il continua toutefois de regarder autour de lui tandis qu’il traversait la Seine… tout en suivant les conseils de Mallykun. Dès l’entretien terminé, il pourra toujours rechercher Belle s’il était encore disponible. Mais où pouvait-elle être ? Elle aimait beaucoup de chose, donc elle pouvait être dans des lieux qu’elle apprécie. Encore trouver lesquels !

Il finit finalement par arriver devant l’hôtel. Lumière observa son architecture dans un premier temps. Un bâtiment blanc, de jolies fleurs rouges suspendues aux balcons, avec au centre en lettres noires et en majuscules « Le Nouveau Monde ». Oui, c’était bien lui et c’était plutôt moderne !

Alphonse entra alors, tout en continuant de lever la tête. L’intérieur était aussi splendide que l’extérieur ! En baissant la tête, il pouvait voir qu’il n’y avait personne à l’accueil, hormis une sonnette.

Sans doute en train de nettoyer une chambre, pensa-t-il.

Après avoir attendu quelques minutes les mains derrière le dos, il prit la décision d’appuyer sur la sonnette, avant de patienter une seconde fois. Il commençait à taper légèrement le pied contre le tapis. Il avait vraiment besoin de quelqu’un pour l’accueil!

-Il y a quelqu’un ? demanda-t-il finalement, maîtrisant son impatience. Je viens pour l’annonce d’emploi.


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Dim 3 Juil 2016 - 21:21






Case départ

Clémence attacha ses longs cheveux bruns en un chignon rapide avec le ruban bleu autour de son cou. Ce n'était pas grave, elle avait toujours son pendentif bleu en forme d'os comme guise de collier. C'était ce trait spécifique, d'avoir toujours quelque chose de bleu autour du cou, qui la définissait. Une fois ses cheveux attachés, elle s'empara d'une des caisses du camion et l'apporta dans la remise. Clémence venait de réceptionner une commande. Elle se chargeait de décharger le camion des différents cartons de bouteilles, avec l'aide de David, également barman. Tout en le faisant, elle réfléchissait à quels cocktails elle pourrait faire avec ce nouvel arrivage. Dans le même temps, la barmaid pensait à sa chorégraphie pour le spectacle de ce soir. Elle songea qu'elle répéterait tout à l'heure dans sa chambre, enfin dans la chambre de la suite de l’hôtel qu'elle occupait. En effet, Clémence logeait dans une des suites de son lieu de travail. Dans l'hôtel « Le Nouveau Monde », elle était danseuse lors des spectacles organisés par l'hôtel et le reste du temps, elle était barmaid, au bar de l'hôtel.

Clémence était en train de décharger une énième caisse avec David quand un homme l'apostropha.

« Salut Clémence ! David !
-Salut Charlie !
-Dis, Clémence, tu peux t'occuper du client à l'accueil ? Je devais remplacer Marie aujourd'hui, vu qu'elle est au chant, mais je dois m'occuper de la chambre 10.
-Ok, je m'en occupe.
-Merci Clem', tu me sauves la vie ! »

Clémence lui sourit et déposa sa caisse. Elle se dirigea vers l'accueil de l'hôtel. Lorsqu'elle arriva à la réception, elle entendit les dernières paroles du soi-disant client, qui n'en était pas un.

« L'annonce d'emploi ? Quelle offre d'emploi ? pensa Clémence. Ah oui, celle du maître d'hôtel ! Nom d'un chien, il va vraiment falloir qu'on trouve quelqu'un pour le personnel dans cet hôtel ! »

Clémence songea qu'elle devrait en parler au directeur, ou directrice. Clémence ne le savait pas vraiment. L'hôtel venait d'ouvrir il y a peu et tout le monde était très occupé. D'ailleurs, elle ignorait comment l’hôtel était géré. Elle avait eu le poste grâce au cabaret pour lequel elle travaillait. L'hôtel cherchait une danseuse pour quelques spectacles et Clémence, étant tombée sur l'annonce, avait postulé. Elle avait été retenue par l'organisatrice des spectacles et fini par devenir employée à plein temps. Elle était mieux rémunérée qu'au cabaret, mais surtout, elle avait un logement beaucoup plus confortable. En effet, Clémence possédait une chambre, enfin une véritable suite, qu'elle partageait avec Marie, sa colocataire. Entre eux deux, la colocation oscillait entre une entente parfaite et des moments comme chien et chat. Enfin, c'est tout à fait normal puisqu'il se trouve que les deux viennent du monde Disney et qu'une est un chien et l'autre un chat dans cet univers magique. Maintenant, qu'elles sont ici, elles sont des humaines et se comportent comme tel. Ainsi, Clémence n'avait donc jamais vu la personne qui dirigeait l'hôtel. Clémence avait fini par démissionner du cabaret et avait en plus pris le poste de barmaid. Voilà quelques mois maintenant qu'elle travaillait ici et elle n'avait toujours pas rencontré tout le personnel. Il faut dire que l'hôtel était tellement grand avec tous ses couloirs, ses étages et ses chambres. Ces dernières étaient de toutes les tailles, toutes les formes et de tous les prix. Il y avait également énormément de personnels.

Clémence sourit au postulant et lui tendit la main pour la lui serrer -comme Archimède lui avait appris cette pratique humaine- en signe de salutation.

« Bonjour, je m'appelle Clémence Brown et je vais m'occuper de vous. C'est pour le poste de maître d’hôtel, n'est-ce pas ? »

Après un signe affirmatif de l'inconnu, Clémence le conduisit dans le bureau de Charles, qui gérait le personnel de la restauration et qui était à l'origine de l'offre. C'était avec lui que la future recrue aurait son entretien. Sur le chemin, Clémence entama la conversation.

« Si vous êtes pris, nous serons collègues. Je travaille ici comme danseuse et barmaid. »

Clémence songea alors que son futur collègue devait se demander pourquoi elle gérait l'accueil si ce n'était pas son métier. Elle jugea bon de se justifier.

« De temps en temps, je m'occupe de l'accueil, lorsque Marie, notre hôtesse d'accueil, qui en est habituellement chargée, chante. Ce qui est le cas actuellement. Elle est en représentation dans la salle deux. Mais, Charles, enfin Monsieur De Séguin, vous expliquera mieux que moi l'organisation de l'hôtel. Nous venons d'ouvrir il y a quelques mois. »

Ils arrivèrent devant la porte du bureau de M. De Séguin. Clémence lui souhaita bonne chance pour l'entretien et retourna à ses occupations, à savoir décharger le camion. Lorsqu'elle eut fini, elle salua David et se dirigea vers sa chambre, pour répéter ses mouvements pour le spectacle de ce soir. Sur le chemin, elle retomba sur Alphonse. Clémence se dirigea vers lui.

« Alors, l'entretien s'est bien passé ? »


***


HJ : Je suis vraiment désolée du retard. J'ai d'abord essayé d'avancer un rp dans le passé avec Helga, avant de revenir avec Clémence. Encore désolée du retard, j'espère que ma réponse te conviendra.

Codage par Libella

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Dim 18 Sep 2016 - 10:59

Case départ

I
l ne fallut que quelques minutes pour qu’une jeune femme sortit d’une pièce, à la gauche d’Alphonse, pour arriver vers lui.
Bon, au final, l’homme retira ce qu’il avait pensé : il arrivait parfois d’être occupé.
La brune, plutôt jeune -la vingtaine, aurait-il dit-  lui tendis la main qu’il serra derechef.

-Enchanté, je suis Alphonse Rousseau. Et c’est bien ça, j’ai vu l’annonce dans le journal.

Il aurait pu faire un baise-main, mais il se retint. De un, car la dernière fois qu’il avait fait ce geste, c’était avec Mally, qui avait été surprise, et ça pourrait être de même pour la dénommée Clémence. De deux, parce que ça pourrait être considéré comme une avance, et ce n’était absolument pas professionnel de sa part.

La jeune femme le conduisit sans doute chez le directeur, du moins celui qui avait fait l’annonce. Elle lui expliqua sur le chemin qu’elle travaillait ici en tant que danseuse et… barmaid ?
Il en avait déduit rapidement qu’il y avait sans doute un cabaret, mais le dernier ne lui disait absolument rien.

Le visage d’Alphonse devait transmettre de l’incompréhension, c’est ce que remarqua la danseuse et commençait à lui expliquer qu’elle remplaçait quelqu’un qui était à son cours de chant, ajoutant au passage que l’hôtel venait d’ouvrir. Et que sans doute, pensa Lumière qu’il y avait des problèmes d’organisation par-ci par-là. Mais ça, bien que ça ne répondait pas à sa question, il comprenait cela : avant qu’il quitte l’hôtel familial pour rejoindre le château d’Adam, ses parents lui avaient confié qu’au début, il y avait un réel problème d’organisation. Qui avait été réglé avec le temps.

-Au début, c’est toujours compliqué, dit-il alors presque pour lui-même.

Se rendant compte qu’il venait de parler seul, il était bon pour lui d’expliquer ce qu’il voulait dire à la jeune brune.

-J’ai travaillé durant mon adolescence dans l’hôtel familial. Et avant que je parte, mes parents m’ont avoué qu’au début, c’était très difficile de joindre les deux bouts pour ce projet. Mais c’est parce qu’ils s’étaient accrochés, et avec le temps, que tout s’est coordonné.

Les deux jeunes gens finirent par arriver devant le bureau du responsable. C’est là que Clémence lui souhaita bonne chance avant de retourner vaquer à ses occupations.
Lumière était donc face à Monsieur De Séguin. Il s’agissait d’un homme ayant plutôt la cinquantaine, des cheveux blonds et une barbe rasée.

Surtout, ne pas paniquer.

-Bonjour, vous pouvez vous asseoir. Vous venez pour l’annonce, je présume ?


Alphonse hocha de la tête et s’exécuta, avant de sortir de sa sacoche les papiers nécessaires à savoir son CV. Bien sûr, il n’avait pas mentionné la période de la malédiction.
Parce qu’il était certes un peu paumé dans ce nouveau monde, mais il avait pensé à faire des recherches avant d’aller à l’hôtel, histoire d’avoir toutes ces chances.
L’homme saisit ses lunettes pour lire le contenu. Lumière observa discrètement ses réactions, ne pouvant voir qu’un haussement de sourcil, sans doute positif pour la suite.

Il reposa les papiers, avant de regarder le brun droit dans les yeux.

-Selon vous, qu’est-ce qui est le plus important dans ce métier ?

Alphonse répondit de suite, en toute franchise.

-Les clients doivent être les plus comblés possible.

Il eut un moment de silence, avant que Charles De Séguin se retourna, fouillant dans de la paperasse avant de se tourner une nouvelle fois vers l’ancien chandelier. Il lui expliqua alors qu’il allait passer quelques semaines ici, pour passer un test. Si les résultats s’avéraient être concluant, il était engagé.
Il lui donna ensuite des plans, où le brun avait enfin sa réponse pour le mot « barmaid », et lui indiqua où se trouvait les vestiaires.

Il était resté impassible, mais au fond de lui, le maître d’hôtel sautait au plafond.

Échangeant quelques mots, Alphonse sortit finalement de la pièce, pour se diriger vers le vestiaire en sautillant presque sur place. Sur le chemin, il vit de nouveau Clémence, qui lui demandait comme s’était passé l’entretien.

-Eh bien je ne suis pas tout à fait engagé. Disons que je passe un test durant quelques mois, et je suis engagé si cela s’avère concluant. Mais je crois que nous pouvons considérer que nous sommes collègues… pour le moment. Je m’apprêtais à aller au vestiaire.


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Lun 19 Sep 2016 - 19:51




Case départ

Après avoir lui souhaité bonne chance, Clémence retourna dans la remise du bar et poursuivit sa tâche avec David. Ensemble, ils vidèrent entièrement le camion. Puis, tandis que David signait les documents avec le chauffeur, Clémence commença à ouvrir les caisses et à dresser l'inventaire. Les deux collègues rangèrent ensuite le contenu des caisses. Une partie alla derrière le comptoir et l'autre dans la réserve. Finalement, l'ancienne chienne ne vit pas le temps passer. Elle avait encore quelques mouvements à répéter pour le spectacle de ce soir. Elle prévint donc David qu'elle lui laissait le soin d'emmener les caisses vides au conteneur approprié et qu'elle allait dans sa chambre répéter. Compréhensif, il acquiesça. Ils se saluèrent et Clémence quitta le bar de l'hôtel.

Sur le chemin menant à sa chambre, Clémence tomba sur le nouvel arrivant. L'ayant reconnu, elle se dirigea vers lui et l'apostropha. Elle s'enquit de l'entretien. Celui-ci l'informa qu'il était en bonne voie pour l'obtenir. Il venait de décrocher un essai de quelques mois avant d'avoir définitivement le poste. Clémence lui sourit.

« Félicitations ! C'est en bonne voie, alors. Oui, nous sommes officiellement collègues maintenant ! »

Clémence écouta la suite et apprit où allait Alphonse. Très à l'aise avec les gens, elle avait naturellement commencé à tutoyer son collègue.

« Je t'accompagne, je dois m'y rendre aussi. J'ai fini mon service. »

En effet, Clémence portait encore son uniforme de barmaid. Elle avait servi cette après-midi au bar et avait passé le reste du temps à gérer l'arrivage d'une commande. Elle ne s'était donc pas changée. Elle avait songé à laisser sa tenue dans sa chambre, mais autant montrer l'exemple à son nouveau collègue. Et comme ça, il ne pourrait pas se perdre dans le gigantesque hôtel. Clémence lui emboîta le pas et ils prirent la direction des vestiaires. Tout en marchant, elle se détacha les cheveux et remit son ruban bleu autour de son cou. Puis, Clémence commença à poser des questions à son nouveau collègue, histoire de faire connaissance. Elle était assez sociable. Elle n'avait pas de mal à être à l'aise avec les autres ni à communiquer avec eux, afin de tisser de nouveaux liens. Elle prit ainsi l'initiative de lui poser des questions de logistique. Par contre, elle ignorait encore si un humain aurait commencé par ses questions, mais en tant qu'ancienne chienne, cette notion de foyer et de distance était légitime.

« En fait, tu habites loin de l'hôtel ? Pour venir, tu es venu à pieds ou t'as pris le métro ? »

Depuis le temps qu'elle était à Paris, environ deux ans, Clémence avait compris l'importance du métro parisien. Elle n'avait donc même pas pensé à énumérer d'autres moyens de transport. Évidemment tous les parisiens ne prenaient pas le métro, mais c'était l'idée que Clémence s'était faite des gens sans voitures ni véhicules à deux roues.

Après avoir arpentés quelques couloirs, ils débouchèrent devant la porte des vestiaires. Clémence ouvrit et découvrit le lieu vide. Clémence lui montra rapidement les lieux et lui expliqua le fonctionnement, notamment avec la système interne de la laverie et des uniformes. Puis, elle lui désigna son boxe, selon les indications d'Alphonse. Au Nouveau Monde, dans cet hôtel pour le moins particulier, les vestiaires étaient mixtes. Tout le monde avait son box au même endroit. C'était une gigantesque pièce avec des rangées de casiers et des bancs entre chaque rangée. Chaque rangée avait une couleur. Les couleurs renvoyaient aux fonctions occupées par le propriétaire du casier au sein de l'hôtel. Clémence avait un casier bleu, puisqu'elle avait eu le poste de danseuse avant de cumuler avec celui de barmaid. Une rangée de douche-cabines s'étalaient au fond de la pièce. L'intimité individuelle était respectée, ce qui permettait d'avoir ces vestiaires mixtes. Sur un mur, une multitude de crochets était alignée avec au-dessus de chaque crochet le nom de l'employé. Certains étaient vides et sur d'autres, des uniformes y étaient suspendus. A côté des crochets, une énorme corbeille à linge épousait l'angle du mur. Cette dernière était destinée à la laverie. Les uniformes sales y étaient jetés pour être lavés. Lorsqu'ils étaient nettoyés, ils étaient accrochés aux crochets correspondant.

Après avoir laissé Alphonse à son boxe, Clémence ouvrit le sien. Sur l'intérieur de la porte différentes photos y étaient accrochées. Une photo montrait Clémence en compagnie de Marie, sa colocataire et amie qui se trouvait être un chat des Aristochats. Sur une autre photo, elle était avec son amie la fée Clochette de Peter Pan à Londres. Ensuite, une carte du monde en miniature était accrochée sous les photos avec des croix là où Clémence était allée, à savoir Paris, Londres et New York. Enfin, une illustration des personnages de La Belle et le Clochard 2 y étaient épinglés. Clémence contempla cette dernière illustration, tout en se déshabillant. Totalement à l'aise avec son corps d'humaine et n'étant pas habituée à la gêne humaine, l'ancienne chienne déboutonna son chemisier et retira son pantalon, sans se soucier si Alphonse la voyait ou non. De toute façon, elle était en sous-vêtements, donc pour elle, elle n'était pas nue. Elle enfila alors rapidement une salopette sur un T-shirt et chaussa des ballerines. Elle rangea ses chaussures à talons cirées dans son box et envoya son uniforme au linge. Tandis qu'elle réalisait tout ceci, elle questionna Alphonse.

« En fait,  Alphonse, ça fait longtemps que tu es à Paris ? »

Clémence trouvait qu'il n'avait pas l'accent d'un parisien pur souche. Elle avait aussi appris que beaucoup de parisiens n'étaient pas nés à Paris, mais y avaient migré. Elle avait appris que Paris était la capitale de la France. Clémence avait considérablement élargie sa culture générale. Néanmoins, elle ne connaissait toujours pas bien le reste de la France.

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Mer 26 Oct 2016 - 22:28

Case départ

C
lémence avait l’air contente pour son nouveau collègue. Heureusement, si Lumière devait se fondre dans la masse et être épanoui dans sa nouvelle vie, il fallait au moins s’entendre avec l’un de ses camarades, et il espérait que les autres allaient être aussi aimables que la barmaid.

Devant se rendre aux vestiaires, elle l’accompagna et commença à lui poser des questions. C’était la première Alphonse rencontrait quelqu’un d’aussi à l’aise avec les autres. Bon, il y avait Belle, elle ne s’était pas confié tout de suite aux occupants du château, qui étaient en quelque sorte ses tortionnaires.

-J’habite à quelques kilomètres, de l’autre côté de la Seine, mais j’y suis allé à pied. J’aurais pu prendre le métro, mais j’ai voulu allier l’utile à l’agréable. Et puis je trouve pas le métro pratique.

Acheter un billet qui était utilisable pour un trajet. Mais pas pour un autre. Et le nombre de tickets qu’on pouvait trouver était ahurissant. Bien sûr, l’ancien chandelier était conscient que pour une destination éloignée, il ne pourrait pas y aller à pied rapidement. Mais hors de question pour lui de prendre le métro. A la limite le bus.

Après quelques pas, ils se retrouvèrent aux vestiaires. Clémence lui expliqua alors le système, très simple, mais qui changeait beaucoup de celui du château, où les domestiques avaient deux pièces pour chaque sexe, leurs servant de chambre à coucher et de vestiaire. Avant d’être changés en ustensiles.

Lumière était donc très gêné lorsque sa collègue prononça le mot « mixte ». Bien sûr, ce ne devait être qu’une question de confiance. Mais imaginer des femmes voir des choses coquines malencontreusement.

-Il n’y a jamais eu de problème avec cette organisation ? ne put-il s’empêcher de remarquer. Je veux dire d’incident…

Avant d’imaginer qu’elle venait à peine d’arriver elle aussi, et qu’elle pouvait réaliser les inconvénients de ce genre de système.

-Mais après tout, si c’est maintenu comme cela, c’est qu’il n’y a pas eu de problèmes. Je suis trop « vieille maison ».

Et voilà qu’il avait probablement créer un malaise.

-Je vais me changer, lança-t-il alors pour essayer de sauver la situation.

Après tout, il n’y avait pas de honte à poser cette question. Mais c’était sans doute cette manie qu’avait Alphonse de mettre les clients le plus à l’aise qui le faisait se comporter ainsi.

Il passa devant son casier, de la rangée jaune. Tout en décrochant l’uniforme propre qui était sur le crochet, l’ancien chandelier se demandait si les couleurs avait un symbole particulier vis-à-vis de la profession qu’il exerçait au sein de l’hôtel.
Se mettant face au boxe, il vérifia que personne le regardait ou arrivait dans la pièce pour se déshabiller, ne gardant que le caleçon. Pliant ses affaires pour les placer dans le casier, il enfila finalement l’uniforme. Le classique : chaussures cirées noires, le pantalon et le veston noirs, ce dernier qui recouvrait la chemise blanche épurée de la moindre tâche.

Clémence lui demanda depuis combien de temps était-il à Paris alors qu’il essayait de replacer quelques mèches rebelles.

-Je dirais quelques semaines. Enfin, j’étais ici lorsque j’étais enfant, avant d’avoir un poste chez une personne de très haute hiérarchie en province. Tellement longtemps que lorsque je suis revenu, j’ai cru avoir pris cent ans.

Voir même plus. Ou même pas du temps. Après tout, on ne sait lorsqu’on est téléporté dans un monde parallèle.
Bien qu’il avait dit cela sur le ton de la plaisanterie, il s’inquiéta lorsqu’il vit la tête de sa collègue.

-Oui, enfin j’étais tellement isolé du reste du monde aussi. Combien de temps j’y suis resté ? 10 ans peut-être ? Plus ? Et je m’étonne que je reconnaisse plus Paris.

Il avait dit cette dernière phrase avec un sourire qui se voulait rassurant. Avant de décider de faire un petit peu plus connaissance avec la barmaid.

-Et toi, depuis combien de temps tu travailles ici ?





Spoiler:
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Ven 28 Oct 2016 - 18:04





Case départ

Sur le chemin des vestiaires, Clémence demanda à son nouveau collègue s'il habitait loin de l'hôtel et comment il était venu. L'ancienne Disneyienne apprit qu'Alphonse vivait de l'autre côté de la Seine et qu'il était venu à pieds. Pour elle, ça lui faisait loin. C'était drôle comme Clémence s'était habituée à habiter à proximité de son lieu de travail. Cela n'avait pas été le cas quand elle travaillait encore au cabaret. Enfin, cela n'entachait pas son goût de l'exploration. Armée de son appareil photo, Clémence aimait découvrir de nouveaux lieux. Elle songea que visiter l'autre côté de la Seine serait une sortie intéressante à faire avec sa colocataire et meilleure amie Marie. Peut-être qu'elles iraient comme Alphonse à pieds ou qu'elles prendraient le métro. D'ailleurs, en parlant de métro, Clémence était d'accord avec Alphonse. « C'est vrai que c'est un vrai labyrinthe et qu'il faut penser à déchirer les tickets usagés. Après, c'est quand même pratique pour se déplacer. Tout dépend où on veut aller. »

Une fois arrivée aux vestiaires, Lumière fit une remarque en découvrant la mixité du système. Clémence ne s'était même pas rendue compte que ça pouvait déranger. Il faut dire qu'elle était très à l'aise avec sa nudité. De son expérience d'animaux, seuls les humains étaient des animaux couverts de tissus. C'était tout de même un drôle d'animal que l'homme. De ce fait, Clémence fut assez surprise de la remarque d'Alphonse. « De problème ? D'incidents ? Je ne te suis pas? » Lumière expliqua qu'il avait pensé de cette façon, car il était de la vieille école. Clémence lui sourit, puis alla à son casier et se changea. Là, une question lui vint à l'esprit. Elle s'empressa de la lui poser. Curieuse comme pas deux, Clémence voulait savoir depuis combien de temps son nouveau collègue était à Paris. Elle eut sa réponse. Alphonse n'était pas là depuis longtemps, quelques semaines. Néanmoins, il avait vécu dans la capitale française, lorsqu'il était enfant.

Clémence fut la première à finir de se changer, alors elle se dirigea vers son collègue. Elle rigola à sa remarque sur son retour. « Ah oui, à ce point ! » L'ancienne chienne au collier bleu dut faire une tête, qui effraya Alphonse. Ce dernier essaya tout de suite de se justifier. Avec sa justification, Clémence fut curieuse de connaître le reste de la France. D'après les dires d'Alphonse, il existait des lieux isolés. Ce devait être magnifique, loin du bruit de la circulation et du paysage urbain. D'ailleurs, c'était où ?  Clémence voulut lui poser la question, histoire de pouvoir visiter un peu, mais elle n'en eut pas le temps. Son nouveau collègue lui posa une question. En y répondant, la question de Clémence se volatilisa. « Oh quelques mois seulement. Je crois que c'est aussi l'âge de l'hôtel. Enfin, en ouverture, je veux dire. Quand on voit le bâtiment, il est clairement plus âgé. » En parlant d'âge, quel âge pouvait bien avoir Alphonse ? 30 ans ? Non, trop vieux pour 30 ans. 35 ans ? Plus ou moins 35 ans ? Clémence se triturait les méninges. Le mieux était de lui demander. Est-ce que ça se faisait ? La jeune Brown essaya de se remémorer si oui ou non, ça se faisait. Ne s'en souvenant plus, elle se jeta à l'eau. « En fait, tu as quel âge ? Enfin si c'est pas indiscret. » Clémence essaya de lui sourire poliment, histoire de ne pas le brusquer. Et pour accentuer le fait qu'elle n'était pas impolie, elle lui posa ensuite une question d'ordre professionnel. « En fait, tu commences quand ? Si j'ai bien compris tu es engagé à l'essai, mais quand est trop premier service ? » S'il commençait ce soir, ils se verraient, puisque Clémence était de représentation ce soir.

Codage par Libella

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