No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Where am I? PV
Invité
Anonymous
Invité
Lun 19 Sep 2016 - 20:21

Where am I?


Tyran

Le sol tremble. Tes pieds fébriles peinent à faire garder à ton corps l'équilibre. En une seconde, la gravité disparaît sous ton corps. Et dans ce flou, dans ce tumulte, le noir agresse tes pupilles claires. Si la clarté avait un jour été, elle n'est désormais plus.
Lourdement, tes cuisses retombent sur le sol. Tu frottes tes yeux encore sensibles à la lumière qui t'entoure. Les bruits. Les bruits t'entourent de toute part. Un klaxon. Une dame qui crie envers son enfant. Le son des lèvres de deux hommes s'embrassant sur une terrasse. Le croissant chaud mâché par la jeune femme à tes côtés. Tout semble être une attaque à ton esprit qui s'embrouille. Une sueur chaude, en raison de ta panique s'écoule sur ta nuque découverte. Ta robe jaune et redondante semble interloquer les habitants qui t'observent d'un air curieux. Certains, vêtus d'un pantalon d'une étrange matière bleue et déchirée, éclatent d'un rire bref et moqueur. Honteuse, tu baisses la tête et te relève aussitôt. D'un geste, toujours aussi maladroit, tu attrapes une rambarde en métal qui t'environne, et t'y hisses difficilement. Le gant glisse, et tu retombes de nouveau sur le sol. Quelle journée. Ton coeur émet un léger pincement, tu te sens si perdue. Où est ta jungle? Où sont tes arbres? Où sont tes gorilles? Les couleurs des building se mêlent, et les rayons du soleil bercent ton regard dans l'incompréhension. Est-ce une illusion? Le fait de n'avoir plus Tarzan à tes côtés te fait-il délirer? Le fait de ne plus sentir sa main sur tes hanches, son souffle chaud contre ton épaule, ses lèvres sur les tiennes te manque-t-il à un tel point que tu en perdrais la tête? C'est fort possible, et c'est donc chancelante que tu arpentes ses rues qui ne te rappellent pourtant rien. Et là, une statue immense te fait face. Elle trône avec grâce, tenant glorieusement son flambeau. Les drapés de sa robe semblent si réels que tu ne peux imaginer ce qui te trouve sous ses yeux. De toute part, des panneaux, des tee-shirt, des bus qui circulent, et le flash des photographies qui t'assaille. Où es-tu Jane? Où es-tu? Est-ce un de ses rêves faux où tu espères retrouver l'homme de ta vie? Est-ce simplement une de ces nuits où le manque d'amour te fait croire en des événements incroyables? Cette péripétie est fausse. Tu le sais, ou du moins, tu te forces à le croire. Alors qu'on te bouscule, que les épaules s'entrechoquent, tu te fonds dans cette masse immonde qu'est la foule. Et tu es là, avec ta stupide robe jaune. Et tu ne sais pas où tu es. Quelqu'un te pousse une énième fois, c'en est trop. Tu sens ton corps balancer, ta tête tourner. Rien ne va plus, et l'envie obscure de ne plus croire en la vie te traverse. Tes yeux ne voient plus que la masse sombre de gens, trop absorbés par leur vie pour s'occuper de ta panique.

" Excusez-moi, je... Je ne me sens guère bien, auriez-vous un sucre..? ", répètes-tu vainement à ceux qui t'entourent. Aucun ne se retournera pour toi, tu le sais.

Pâmant, tu poses une main froide sur ton front qu'une fièvre infâme couvre. Tu viens d'un pas indécis t'adosser non loin d'un mur, recouvert de tag. Tu fais lentement glisser ta colonne vertébrale sur le matériau froid, et te recroquevillant dans ce coin de solitude. Tu pleures. Tu couvres bien bêtement tes yeux baignés de larmes par tes gants en dentelle blanche. Ton nez reniflant est rapidement essuyé par le mouchoir que ton père t'eut un jour donné. Le front coincé contre tes genoux, tu ne vois plus que les froufrous horripilants de ta tenue. Au rythme de tes sanglots, ta poitrine se secoue. Et encore une fois, tu as l'impression de disparaître. Tu disparais dans cette vague torpeur, et misérable ennui où les espoirs fanent avec douleur.
Code by AMIANTE
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Invité
Anonymous
Invité
Mar 20 Sep 2016 - 20:41
Une très bonne humeur planait autour de l'enfant de la nature, fraîchement réveillé sur son arbre habituel à Central parc. Il avait passé une bonne semaine, du moins les trois derniers jours. A sa plus grande joie, il avait fait de nouvelles découvertes aussi merveilleuses qu'étonnantes. Il n'avait à se plaindre, il commençait même à apprécier certains aspects de la ville dont la fête foraine, les ''boutiques'' où il pouvait trouver des mets sucrés-Une autre invention de l'homme-. A ce propos, il avait l'intention de s'en racheter grâce à l'argent obtenu par un jeune homme rencontré non loin de son '' lieu de vie''. Celui-ci avait été touché par l'histoire de Tarzan, été fort généreux dans son aide. Néanmoins et à sa petite déception, le coeur sauvage ne l'avait plus revu.

L'homme singe étira les muscles de ses bras, fit son possible à rapidement sortir sa torpeur matinale en lui. Echec critique, son esprit resté malgré lui emprisonné dans le brouillard, appelé à se rendormir. Ce fut sa conscience qui le poussa à redescendre sur la terre ferme où il décida sur le champs de se rendre dans l’une de ses boutiques préférées. Enfin ce fut le but premier de la journée, c'est-à-dire en théorie car en réalité il en était très loin. Il avait emprunté le mauvais chemin, tourné au troisième carrefour au lieu du deuxième.

« Grand… »
Cet égarement eut deux énormes points positifs : Une nouvelle découverte et une retrouvaille. Dans les deux cas, il en fut enchanté, émerveillé. Premièrement, la grande statue de la liberté l’amusa au point de pousser des petits rires nerveux et deuxièmement il s’était retrouver devant sa femme bien aimée. Jane ? Vous ne rêviez pas, elle était juste la, face à lui. Il l’avait tout de suite reconnu grâce à sa robe habituelle, son odeur ainsi quele mouchoir que son père lui avait donné lorsqu’ils étaient encore dans la jungle. Un signe du destin ? Il l’ignorait et il s’en fichait éperdument. Effectivement, cette question n’avait même pas traversé son esprit, il s’était carrément rué sur l’humaine avec des grands cris de joie.

« Jane ??? tarzan !! »

Les bras grands ouverts, il attendait bêtement sa réaction, qu’elle se jetta dans ses bras. Il était vraiment heureux de la retrouver, de la revoir même s’ils avaient été juste séparé pendant deux mois. Au final, le temps était vite passé ! Malheureusement sa joie se changea vite en une interrogation quand il vit la tristesse et la douleur dans les yeux de sa femme. A cet instant précis, il baissa les bras le long de son corps, pencha la tête sur le coté d’un air perplexe.
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