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Il y a bien des manières de créer un froid ~ pv Elsa et diva Laulau
Timon S. Merkat
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Je vais pas me déguiser en Vahinée!
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
OCCUPATION : Pleurer ma solitude caché au sous sol du bar avec les araignées
LOCALISATION : surement au T & L's Bar
HUMEUR : Hakuna Matata, enfin on essai
COULEUR PAROLE : #006600
PRESENCE/ABSENCE : fidèle au poste o/
DOUBLES COMPTES : Hadès, Mally, Ian, Kevin, Dayhun & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Mer 19 Oct 2016 - 4:16



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Depuis quelques temps, Timon était souvent à la course. Probablement depuis que Laurence lui avait annoncé pour la futur naissance de Charlie… Tout c’était enchainé rapidement, entre les rendez-vous avec la mère porteuse chez le médecin et aussi cet homme qui leur avait refilé un espèce de bar clandestin dans un ranch… Laurence et lui avaient du travailler pour monter le T&L’s Bar, ce lieux spécial pour les gens, qui comme eux s’étaient retrouver dans ce nouveau monde sans qu’on leur ait demandé leur avis. Conjugué leur emploi, le bar avec l’arrivé du bébé avait été compliqué, mais ils y arrivaient. Le lieu de rassemblement n’était pas là pour faire une fortune et puis le suricate aimait bien son emploi d’exterminateur, donc il avait continué de travailler à temps-partiel pour son employeur, un homme généreux et très compréhensif.

Le blond avait en quelque sorte eu une promotion depuis peu et devait s’occuper de donner des conférences sur la prévention des infestations de parasites. Son patron préférait prévenir, même si ça lui coupait un peu de travail. De toute façon, il gagnait déjà pas mal d’argent avec les cafards dans les cuisines des restaurants chinois. De plus, les étudiants n’avaient pas toujours d’argents pour payer… il fallait faire quoi, les laisser se gratter jusqu’au sang à cause des piqures de punaises de lit?  Voilà pourquoi Timon devait se rendre dans une université ce jour-là. Informer les gens des mesures à prendre pour éviter dans avoir, repérer les signes de leur présence et ensuite comment aider l’exterminateur à les éliminer.

Timon sortit du métro, marchant jusqu’à l’Université de Colombia, cet endroit réputé, mais aussi où les étudiants restent pour certains de jeunes têtes folles. Peut-être que le blond allait faire sa présentation pour rien, mais s’il pouvait juste aider une personne, il en serait bien heureux. S’il pouvait juste inciter à un peu de prudence, il en serait satisfait au plus au point. Il n’avait qu’une mallette contenant quelques papiers, des pamphlets de l’entreprise pour laquelle il travaillait, mais aussi la clef USB sur laquelle il y avait la présentation avec des images, des vidéos et aussi des phrases accrocheuses.

Le suricate se présenta à l’accueil et une gentille dame l’escorta jusqu’à une grande salle où il commença à se préparer. Bon, ce n’était qu’allumer l’ordinateur et le projecteur… brancher la clef pour lancer un power point. Ce n’était pas lui qui lavait préparer, mais il avait bien pratiqué sa présentation pour bien connaitre son outil. Le blond installa les pamphlets sur le bureau, pour ceux qui en voudrait en sortant. Il n’eut pas à attendre bien longtemps avant que des élèves entrent, prenant place dans l’auditorium. À l’air blasé que plusieurs avaient, ils avaient du être forcé à venir. Alors qu’il attendait le signal pour commencer, il crut apercevoir un visage qu’il  avait déjà vu… Une fille qui était passé au T&L’s Bar? Donc une ancienne habitante d’un monde Disney? Tout était possible après tout, ils étaient plus nombreux qu’on pouvait le penser!

Lorsqu’il eut le feu vert, Timon commença donc ses explications sur les célèbres punaises de lit, un fléau qui peut rapidement s’étendre d’un appartement à l’autre et contaminer un immeuble en infestant les lits, canapés et tapis… Il montra les diapositives de photos des dites bestioles. Il ne les aimait pas trop, elles ne remplissaient pas l’estomac! C’était de sales bêtes qui s’infiltraient partout, gâchant la vie de bien des gens. Le mieux était de ne pas ramasser de matelas ou de divan sur le bord de la rue pour se meubler. Il fallait bien inspecter les lieux ailleurs, afin de repérer les traces des insectes pour ne pas les ramener à la maison dans ses valises.

Il enchaina aussi en parlant entre autre des fourmis et de l’importance de ne pas laisser des miettes partout. Il passa ainsi le diaporama sans vraiment d’encombres. Il entendant chuchoter, les gens n’étaient pas tous attentifs, mais il n’était pas là pour faire la discipline, mais pour partager son savoir. Lorsqu’il termina, les élèves ne semblaient pas plus très attentifs, ce qui le força à abréger :

- Merci de votre attention messieurs dames. Si vous avez des questions je suis disponible, je ne vous retiens pas plus longtemps.


Quelques uns prirent des pamphlets avant de filler, mais la majorité ne jeta même pas un regard à l’homme avant de sortir. Il comprit le message que ça n’intéressant personne et il commença à ranger, pendant que la salle se vidait.




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Invité
Anonymous
Invité
Dim 23 Oct 2016 - 22:38
Quand j'ai vu l'affiche de cette conférence, je n'ai pu que l'inscrire sur mon emploi du temps, bien que ce dernier soit déjà très chargé. Outre les cours ordinaires, les électifs supplémentaires auxquels je me suis inscrits, ainsi que mon travail du soir, il y a aussi les quelques heures de la semaines que je m'efforce de consacrer à Judy pour passer un peu de temps à me détendre avec ma première -et seule pour l'instant- amie. Cependant, deux points m'intéressent particulièrement dans cette conférence-là.
Tout d'abord, le thème principal: les puces de lit sont une véritable terreur pour tous les étudiants de New York. Et pour moi, qui vit dans un appartement miteux que je peine à entretenir avec mes faibles moyens et mon peu de temps libre... La peur cède la place à la panique.
Ensuite, le conférencier. Suivant les conseils insistants de Judy je me suis mise à fréquenter les séances du jeudi soir qui réunissent les autres êtres... spéciaux, venus d'un monde parallèle. Situées dans un bar dont le nom m'échappe encore, ces réunions sont censées nous aider à nous sentir mieux, à trouver des personnes avec qui partager notre secret. Je ne fréquente qu'occasionnellement ces réunions, et ne prend la parole qu'encore plus rarement -malgré les encouragements de Judy il m'est encore difficile de sortir de ma coquille-, mais j'y vais suffisamment souvent pour reconnaître un visage connu. Et le professionnel qui présente cette conférence, Timon Merkat, est justement un habitué des réunions. La curiosité a emporté mes dernières appréhensions: j'ai envie d'entendre ce qu'il a à dire.

Je m'installe au deuxième rang, suffisamment près pour entendre mais pas trop près pour bien voir. La plupart des autres s'installent à tel endroit pour être le plus près de leurs copains ou de leurs copines, moi je réfléchis toujours en termes de nécessité pratique. Alors que la conférence commence et que je sors en vitesse mon cahier et mon stylo pour prendre des notes -j'ai un ordinateur portable chez moi, mais je préfère prendre des notes à l'ancienne pour synthétiser les informations importantes- je suis choquée de voir que la plupart des gens autour de moi discutent des derniers potins, ou regardent Facebook sur leur téléphone. Un brin de colère s'empare de moi en pensant au pauvre Monsieur Merkat, en train de réciter son exposé seul devant un auditoire qui est ici uniquement parce que c'est un prétexte pour ne pas être en cours !

Pour ma part je m'efforce d'être attentive et mon stylo s'active sur les feuilles de mon cahier, qui défilent les unes après les autres. Le présentateur maîtrise bien son sujet, l'ensemble est très clair et concis, orienté d'un point de vue pratique et adapté à l'auditoire. Le ton est un peu monocorde, mais il m'est difficile de lui en vouloir vu le contexte.

La présentation touche à sa fin, les autres commencent à ranger leurs affaires en bavardant. Je m'apprête à faire de même, l'esprit déjà sur mes cours qui reprennent en fin d'après-midi, et sur les révisions que je vais réussir à caser pendant les deux heures de trou. C'est alors qu'une idée me saisit. Je lève la tête vers le présentateur, et je me fige pour marquer mon hésitation. Il m'est toujours difficile d'aborder des inconnus, tant grande est ma peur d'être scrutée et jugée. Et le fait qu'il soit un homme n'arrange rien: les hommes m'ont toujours mise mal à l'aise. Qu'il s'agisse des officiers et des nobles de la Cour d'Arendelle, prompts à me chanter des flatteries hypocrite quand je suis la Reine et à me pointer du doigt avec un regard de haine quand je suis la Sorcière des Neiges, ou des types baraqués et étranges du bar où je travaille qui me lancent des regards bizarre et dont les mains s'attardent plus d'une fois là où elles ne le devraient pas... Le seul homme avec qui j'ai des relations positives a été mon père, mais même à son égard mes pensées sont de plus en plus ambigues, au fur et à mesure que je réalise qu'en voulant me protéger et en me faisant dissimuler ce que j'étais il m'a rendue profondément malheureuse... Néanmoins ce Monsieur expert des insectes a été si gentil de nous faire sa présentation, et les autres si désagréables... Et puis ses connaissances pointues sur le sujet ont suscité mon intérêt. J'ai lu récemment que certaines espèces d'insectes étaient capables de survivre au froid antarctique en se laissant geler, cela pique ma curiosité.

Allez, me dis-je en me donnant du courage, il t'a déjà vu et il sait qui tu es de toute manière. J'attend que les derniers étudiants soient tous sortis de la salle d'amphi et que nous soyons seuls. Puis je descend les marches, mes bras croisés sur mon cahier de note, et je me poste devant lui.

-Monsieur Merkat ? Bonjour, je m'appelle Elsa von Arendelle, je ne sais pas si vous me connaissez mais je suis déjà venu au...

Et c'est maintenant que je me rend compte que je ne sais plus le nom du bar. Fille stupide ! Je me retiens de me gifler moi-même, mais je me mord d'instinct la lèvre inférieure de gêne. Je me force à regarder mon interlocuteur dans les yeux et à poursuivre:

-Je viens moi aussi d'un monde parallèle, un univers Disney. Et je vous ai déjà vu au... au T&L's bar, ça me revient !

J'ai trouvé très intéressante votre conférence Monsieur, je ne regrette pas d'y avoir assisté. Justement le sujet m'intéresse, et j'aurais certaines questions à vous poser. Si vous le voulez bien, si vous avez du temps... Accepteriez-vous de manger avec moi ? Je connais un Fonzie's par loin de l'université, ils font de la bonne nourriture et pour pas trop cher. Et il y a même des salades si vous n'aimez pas les Hamburgers !
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Timon S. Merkat
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Mar 25 Oct 2016 - 17:34



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Timon rangeait ses quelques effets sans regarder ce qui se passait autour de lui. Il se sentait un peu ridicule… Il avait l’impression d’avoir fait le singe devant cette classe, tentant d’avoir leur attention mais en vain! Il savait que certains avaient sans doute écouté, un réel intérêt? De la politesse? Au moins eux ils n’avaient pas parlé toute l’heure, comme d’autres… Le suricate se disait que ça aurait sans doute pu être pire… il n’y avait pas eu de projectiles lancés ou de cris. Il n’avait plus qu’à finir de tout ramasser et s’en aller en souhaitant oublier cet avant-midi. Partir? Non pas de sitôt, puisque la demoiselle qu’il avait crus reconnaitre vint lui parler. Lui confirmant au passage qu’elle était déjà venue au bar. Le blond n’avait donc pas halluciné et Laurence ne l’avait pas encore rendu complètement fou! C’était bien qu’elle se présente, parce qu’il avait oublié son nom… l’avait-il seulement déjà entendu? Il n’en avait pas la moindre idée en fait! C’est qu’il finissait par rencontrer tellement de gens, qu’il ne pouvait pas tous les connaitre.

Elle lui proposait d’aller manger? Ça lui semblait peu conventionnel comme approche… Parce qu’elle aurait bien pus lui poser ses questions là, dans cette salle vide, avant de repartir faire ses petites affaires. Peut-être qu’en fait ce n’était pas sur les insectes les dites questions? Elle semblait avoir quelques problèmes d’adaptations dans ce monde alors c’était peut-être seulement cela? Une inquiétude passagère envahi soudainement la petite tête de Timon… Il ne connaissait pas vraiment les femmes, mais de ce qu’il en savait le comportement de la blonde lui paraissait en quelque sorte suspect. Les jeunes demoiselles avaient souvent le béguin pour les hommes plus vieux, non? Elle semblait nerveuse, timide… le genre de signe qui pouvait faire croire à un futur aveu possiblement gênant… Le suricate se disait qu’il devait se tromper, que ça ne devait pas être cela. Normalement il ne remarquait pas se genre de signes, alors pour une fois qu’il les voyait, ça ne pouvait pas être cela? Ou peut-être que si justement ils les avaient vus, c’était que c’était très apparent? Il se secoua intérieurement, remettant de l’ordre dans ses idées avant de répondre à l’invitation de l’étudiante.

- Je vous en pris Elsa, appelez moi Timon. Je commence justement à avoir faim, je vous laisse le soin de me guider, je ne connais pas très bien ce coin. Je répondrais à toutes vos questions attablé devant un bon repas.

Timon ferma sa mallette et suivis la blonde en continuant de s’interroger… peut-être aurait-il dû refuser poliment l’invitation? Est-ce que ça se faisait d’aller manger avec une étudiante? Quoiqu’il n’était pas enseignant, il n’était là que pour un exposé sur les insectes nuisibles. Est-ce que la suivre donnerait de faux espoirs à la demoiselle? Il faudrait lui dire sans attendre qu’il n’était pas intéressé. Il n’avait jamais été attiré par les filles en fait… La plupart n’étaient que des hystériques et des fouteuses de problèmes! Que ce soit les femmes ou les lionnes, les femelles étaient presque toutes pareilles!

Une fois à destination, ils prirent place à une table dans un coin, près d’une fenêtre, comme ça ils seraient tranquilles. Étudiant le menu, Timon opta pour un hamburger végétarien. Pas que l’homme soit un véritable végétarien, mais il ne mangeait plus de poulet ou autre volatile afin de ne pas offusqué Laurence et il évitait aussi le porc, question de ne pas avoir l’impression de manger Pumba. Et puis il y aurait des frites, il aimait bien ça de temps à autre. Avec un soda, ce serait un bon petit repas. Pas le plus santé, mais ce n’était pas ce qui dérangeait le suricate à ce moment-là… Non, les manières d’Elsa le laissaient perplexe. Peut-être devait-il mettre les choses au clair au plus tôt… avant qu’il ne devienne à son tour nerveux et qu’il ne puisse plus manger? Alors pendant qu’ils attendaient que le serveur revienne, il se lança ne manière maladroite :

- Elsa, je suis ravi de votre invitation, mais est-ce vraiment pour me parler d’insecte? Je ne veux pas que vous vous fassiez d’idées… Je suis déjà en couple et je suis fidèle… Nous avons un enfant d’un an ensemble…

Timon pris une pause, qui laissa un peu trop le malaise prendre place, il essaya donc de le chasser en ajoutant une phrase d’excuse, mais il était peut-être trop tard :

- Je m’excuse si j’ai mal interprété les signes… je suis disposé à répondre à toutes vos question…



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Invité
Anonymous
Invité
Sam 29 Oct 2016 - 0:29
« Je vous en prie Elsa, appelez-moi Timon »… la voix de cet intervenant est encore plus cordiale et joviale en face-à-face qu’en amphithéâtre. Je ne regrette pas mon initiative de l’avoir invité, qui sait je vais peut-être me faire un nouvel ami ? Judy serait fière de moi !

Le sourire aux lèvres je le guide en dehors de l’université, et après quelques minutes de marche nous voilà au restaurant. Je ne suis pas très bavarde pendant le trajet : en fait mise à part ma meilleure amie c’est la première fois que je vais me trouver en tête-à-tête avec quelqu’un pour un repas détente. Et avec un homme qui plus est ! Je suis prise d’un peu d’appréhension : si je sais soutenir une discussion cordiale et superficielle avec une personne croisée dans la rue, les longues conversations personnelles me mettent encore mal à l’aise… mais ce Monsieur Timon a l’air tellement gentil ! Tout va bien se passer, j’en suis sûre

Nous voilà installés, mais de façon inattendue mon invité me met en garde : il est marié et fidèle, il a même un enfant. Je m’attendais à tout, mais sauf à ça. Je me sens embarrassée, je baisse les yeux, je rougis violemment. Ai-je envoyée des signaux sans m’en rendre compte ? Suis-je ignorante des conventions sociales à ce point ? Tout d’un coup je ne sais plus quoi penser de ce Monsieur. A-t-il deviné mon incapacité à ressentir du désir pour un homme, et cherche-t-il à me narguer en conséquence ? Je parviens quand même à articuler :

-Heu… mais non enfin Monsieur Mer… enfin je veux dire Timon. Je voulais vraiment vous parler d’insecte. Et puis vous vous êtes donné tellement de mal pour nous faire cette présentation très intéressante, et les autres étaient tellement peu attentifs…

Je décide de rebondir sur un sujet plus joyeux pour détendre l’atmosphère :

-Oh vous venez d’avoir un petit garçon ! Je suis très contente pour vous ! Quel est son nom ? La Maman se porte bien ? Je suis désolé si j’ai pu vous donner une fausse impression de par mon attitude, pour être honnête je ne fais pas très souvent ça… sortir, aller manger au restaurant. Et je peux être maladroite de ce fait. N’en parlez pas à votre épouse, s’il vous plait.

Je pense qu’il est temps d’en venir au sujet principal. Je me redresse sur ma chaise, mon regard se fait plus confiant tout en brillant d’intérêt : c’est la jeune fille intellectuelle et sérieuse qui a repris le dessus.

-J’ai entendu parler d’une espèce d’insecte endémique à la Nouvelle-Zélande, le Weta. C’est un animal très ancien, une sorte de criquet géant dont retrouve des traces jusqu’au Crétacé, et très bien adapté à son environnement. Mais il a une particularité unique : il est capable de se laisser congeler pendant les rudes hivers de Nouvelle-Zélande, et lorsqu’arrive l’été et qu’il est libéré du gel, il sort de sa cachette et reprend le cours de sa vie comme si de rien n’était. Tandis que les autres insectes meurent tous, et que leur espèce ne survit que grâce aux œufs qui ont été pondus avant l’hivers. Comment est-ce possible, comment est-ce que le métabolisme du Weta s’adapte ? Est-ce qu’en tant qu’expert des insectes vous avez déjà été confronté à ce type de spécimen ? Voyez-vous, j’étudie la météorologie et j’envisage de rejoindre une expédition pour la Nouvelle-Zélande et l’Antarctique, donc ce sujet m’intrigue beaucoup.

Je pose mon menton sur ma main droite et fixe Timon en attendant sa réponse. Je suis sûr que quoi que ce soit qu’il aura à répondre, ce sera intéressant.
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Sam 29 Oct 2016 - 22:49



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Timon eut l’impression d’avoir peut-être mis le doigt sur quelque chose. Sinon, pourquoi la jeune femme aurait-elle réagit de la sorte? Si ce n’était qu’un simple malentendu, ils en auraient rit et c’est tout… mais là, elle rougissait et semblait vraiment mal à l’aise. Il y avait peut-être autre chose, mais le suricate ne voyait pas trop quoi sur le moment, alors il se rabattait sur cette idée qui lui semblait pourtant  incongrue… Il ne comprenait pas comment les femmes pouvaient parfois développer ce genre d’attirance pour un homme de près du double de leur âge… Il savait que certaines le faisaient pour l’argent, mais comme il était loin d’être riche, ça donnait l’impression d’un genre de coup de foudre… Probable qu’après avoir mit les choses au clair, cette demoiselle comprendrait qu’il n’était pas intéressé. Il songea à être prudent, il y avait de sordides histoires parfois, où des femmes accusaient des hommes de les avoir agressés, des histoires de vengeances après avoir été rejetées! Quoiqu’Elsa n’était surement pas de ce type-là!

Elle était vraiment là pour les insecte? C’était un peu étrange, presque personne n’aimait ces bestioles, enfin, sauf lui et quelques passionnés ici et là. Mais c’était rarement des femmes! Elle parla de l’enfant de Timon… et de la mère? Il n’avait pas la moindre idée de comment elle allait… Il comprit ensuite qu’il avait manqué de précision… Une épouse?! Il n’était pas assez fou pour être avec une fille! Quoique Laurence était parfois aussi hystérique qu’une femme à ses heures…

- La mère? Nous ne l’avons pas vu depuis l’accouchement, il y a environ un an. J’imagine qu’elle s’en est remise. Laurence et moi ne sommes pas mariés. C’est lui le père biologique de notre petit Charlie. Mais nous nous séparons les tâches équitablement, c’était très important pour moi de participer aux décisions.

Elsa n’avait pas vraiment besoin de connaitre tous les détails… Peut-être qu’elle avait seulement demandé par politesse. Timon avait remarqué que beaucoup de gens faisaient cela. Tout comme trop de parents étaient trop fiers de montrer des photos de leurs petits, souvent à des gens qui s’en foutaient royalement. Le blond avait certes des photos dans son portefeuille, mais il ne les exhibait que lorsque ça lui était demandé.

Cette demoiselle était loin d’être une sotte, elle semblait plutôt renseignée sur le sujet des insectes et du froid. Il lui manquait quelques informations, qu’heureusement Timon possédait :

- Le Weta est un insecte particulièrement intéressant et appétissant! Il est énorme! Celui qui en mange doit être bien rempli! Mais il est protégé, alors il faut y faire attention. Les rats venus par les bateaux européens lui ont fait la vie dure. Son organisme a la particularité de réussir à produire un espèce d’anti-gèle, donc bien qu’il soit emprisonné dans la glace, c’est cellules ne gèlent pas, mais tombent en dormance. Et ce n’est pas la seule créature du genre sur terre, il y a des chenilles et même certaines grenouilles. Il ne semble pas y avoir de ce type d’insectes à New-York, ils meurent tous avec les grands froids. Je n’ai jamais été confrontés à des insectes de ce genre depuis que je suis exterminateur ici. Et disons que par le passé, les insectes africains n’ont pas besoin de résister aux grands froids!

Ce grillon géant était si appétissant, mais jamais Timon ne pourrait y gouter… ça avait quelque chose de triste… quoique si il allait visiter la Nouvelle-Zélande un jour… il pourrait toujours essayer d’en attraper un, lorsque les gens auraient le dos tourné…. Ils ne pouvaient pas surveiller TOUS les insectes… impossible de leur installer un anti-vol, non?  Ses pensés furent interrompus par la serveuse qui leur amenait leurs assiettes. Il n’attendit pas pour prendre une bouché, c’est qu’il avait faim avec ce genre de sujets!
Jusque là, le blond ne s’était pas préoccupé de savoir si Elsa était choqué ou non par tout ce qu’il venait de lui dire. Il se dit qu’en fait il avait peut-être été impoli de ne pas montrer une photo de son fils. Il en sortie une de son portefeuille :

- Voilà Charlie, entouré de ses deux papas.

Timon aimait bien cette image en particulier, tous les trois, souriants! Les sourire de ses deux êtres aimés lui faisait chaud au cœur. Et comme leur petit bonhomme grandissait vite! Il ne regrettait pas d’avoir accepter cet enfant dans sa vie.




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Invité
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Invité
Mar 1 Nov 2016 - 14:35
Timon Merkat n’est pas décevant, comme je m’y attendais il s’y connait sur le sujet du Weta et me fournit exactement les informations qui m’intéressent. Mais à vrai dire j’ai du mal à me concentrer sur ce qu’il dit. Pas plus que je ne prête attention lorsque le serveur arrive pour distribuer nos commandes. A vrai dire, je suis paralysée. Paralysée par un détail du discours de Timon. Ai-je bien entendu, dit-il bien être en couple avec un homme ? Et élèvent-ils un enfant ensembles ? Une partie de mon esprit n’arrive pas encore à accepter l’évidence, mon malaise doit être clairement perceptible à ce stade.

Puis voilà que pour appuyer ses propos, il sort une photographie de lui, son compagnon et son fils adoptif, qu’il me montre, tout heureux. Cette fois il ne sert à rien de nier. Mes yeux s’écarquillent, je suis figée. Soudain tous les souvenirs que je cherche à cacher, à refouler, me reviennent en mémoire. Je revois mes quinze ans, premiers émois, mes premiers questionnements étranges. Je revois ma mère, son visage choqué et blessé lorsque je suis venue lui parler, tout en confiance, de ce sujet qui me perturbe. J’entends ses remontrances, ses encouragements à prendre sur moi et à revenir dans le droit chemin. Ce n’est qu’une passade, tu y arriveras ma chérie…

Je me souviens de la douleur ressentie lorsqu’il m’a fallu enfouir ce deuxième secret au plus profond de moi-même, en plus de mes pouvoirs. J’entends à nouveau les commentaires narquois et hautains des filles de l’université, de mon bar, de tous les hommes que à qui je me suis refusée. Mais là, maintenant… il est impossible de faire machine arrière. Face à cet homme qui partage la même condition que moi et qui me l’expose tout fièrement, ma si solide barrière mentale vient de s’écrouler.

Je lève mon regard effaré de la photo à son propriétaire. Mais comment peut-il rester aussi nonchalant et détendu face… face à ça ? A travers Timon c’est toute ma honte, tout mon dégoût pour moi-même qui resurgit. Ma voix se fait étrange, à la fois cassante et brisée :

-Mais… comment parvenez-vous à vivre avec CA ? Comment parvenez-vous à accepter ça ? Ce… ce n’est pas normal, ce n’est pas sain ! Comment pouvez-vous comme ça, comme si de rien n’était, me montrer ce genre de photographie ? Comment… comment faites-vous pour vivre avec le regard des autres ?

Et votre… fils, vous devriez avoir peur de le laisser grandir comme ça avec vous. De le contaminer.


Le flot est sorti de façon ininterrompue de ma bouche, sans que je puisse avoir le moindre contrôle dessus. Je me retiens de me mordre la langue en me rendant compte de toutes les horreurs que je viens de sortir, mais il est déjà trop tard. J'aimerais lui dire que ce n'est pas après lui que j'en veux, que c'est mon propre corps que je déteste. Mais à l'idée même de révéler mon secret ma langue est comme paralysée. Plus que jamais je me sens seule, seule avec mon anormalité. Je pourrais me trouver toute nue au milieu du restaurant, debout seule sur une estrade, que je ne me sentirais pas plus mal à l'aise.

C'est là que je réalise que je tremble malgré moi, comme d'habitude il m'est impossible de contrôler la réaction de mon corps. Afin de me calmer, je remplis mon verre de Pepsi, et je le porte à ma bouche, me focalisant sur le geste comme si ma vie en dépendait. Mais je me rend compte que je serre le verre dans mes mains comme si je voulais le briser, et que du fait de mes tremblements la boisson menace dangereusement de déborder. Timon n'a toujours pas répondu, j'attend avec appréhension de voir comment il va réagir à mon attaque brutale et inattendue...
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Timon S. Merkat
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
OCCUPATION : Pleurer ma solitude caché au sous sol du bar avec les araignées
LOCALISATION : surement au T & L's Bar
HUMEUR : Hakuna Matata, enfin on essai
COULEUR PAROLE : #006600
PRESENCE/ABSENCE : fidèle au poste o/
DOUBLES COMPTES : Hadès, Mally, Ian, Kevin, Dayhun & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Jeu 3 Nov 2016 - 16:50



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Timon resta tout d’abord bouche bée devant les paroles et le ton d’Elsa. Bien que l’envie de simplement se lever et partir lui passa, il écouta la tirade haineuse jusqu’à la fin. Il savait que le monde contenait son lot d’homophobe, mais il s’attendait à un peu plus de compréhension de la part de quelqu’un venant de Disney… Bon, venir d’un autre monde n’était pas la clef de la compassion, la preuve, il y avait aussi des méchants qui se retrouvaient dans ce monde! Certain aurait sans doute giflé la jeune femme pour ses propos, mais le blond n’était pas un violent, sans parler qu’il était en fait très surpris par une réaction aussi vive et méprisante. Avec les remarques qu’il avait déjà entendu dans la rue alors qu’ils étaient en famille, Charlie, Laurence et lui, il avait commencé à se former une carapace. Il en était venu à une conclusion, les gens étaient tout d’abord d’une grande stupidité. « Vivre et laisser vivre » ne faisait pas partie du vocabulaire de trop de gens. Pourtant, c’était si facile de faire ses petites affaires sans s’occuper des autres! Parfois, c’était juste des personnes jalouses du bonheur des autres!

Lorsqu’elle finit enfin de cracher son venin, Timon rangea la photographie dans son portefeuille, but une gorgé avant de répondre d’un calme qu’il n’aurait pas cru possible. Ça devait être parce qu’avec l’âge il devenait plus sage.

- Je ne sais pas dans quel siècle vous vivez, mais nous sommes dans le XXIe siècle, les choses sont différentes ici. Moi aussi la première fois que j’ai entendu parler de couples homosexuels, j’ai trouvé que ça avait quelque chose de contre nature. Mais certains singes ont des pratiques du genre, donc ce n’est peut-être pas tant anormal. Ensuite, je préfère considérer que je suis avec la personne que j’aime et qui m’aime aussi en retour. Quand nous sommes séparés, je m’ennuis de lui et je suis toujours heureux de le retrouver le soir après le travail. En quoi cela diffère-t-il d’un couple dit normal? Non, nous ne pouvons pas avoir d’enfants ensemble, mais est-ce pire qu’un couple infertile?

Le blond se racla la gorge avant de poursuivre lentement, question que tout ce qu’il disait soit bien compris par la jeune femme :

- Je n’ai jamais réussis à avoir des relations à long terme avec les femelles, la plupart se montrent hystériques. Dois-je faire comme ces couples malheureux qui sont ensemble pour ne pas être seuls ou pour cacher qu’ils sont gays? Ce que je remarque avec les temps c’est que les gens qui ont la même réaction que vous sont soit jaloux du bonheur des autres, soit des homosexuels refoulés. Que ce soit un ou l’autre, c’est une réaction vraiment stupide et indigne de gens instruits. Pour finir, ce n’est pas une maladie, c’est en nous, c’est tout. Ce qu’on apprend à notre fils, c’est d’aimer les gens comme ils sont, pas l’obliger à aimer un sexe en particulier. Si plus tard il est attiré par les femmes, tant mieux, s’il préfère les hommes, on l’acceptera.

Timon avait la gorge sèche après avoir autant parlé, il bu donc un peu, avant de recommencer à manger pendant qu’Elsa digérait sans doute tout ce qu’il venait de lui dire. Il était resté poli, parce qu’au fond de lui, il ne pensait pas qu’elle était une mauvaise personne. Il ne connaissait pas précisément l’histoire de la jeune femme, mais il savait qu’elle n’avait pas eu une vie facile avant d’arriver à New-York… et même encore, elle semblait avoir des problèmes d’adaptation. Se fâcher contre elle n’aurait donc servit à rien. Et puis, le blond était enfin bien dans sa vie, il en était satisfait, une personne heureuse ne se fâche pas contre les gens qui critique son mode de vie! En quoi c’était plus mal que lorsqu’il avait élevé Simba avec Pumba? Bon, certes, le phacochère et lui n’étaient pas un couple, mais c’était tout de même deux mâles qui en avait élevé un autre et le lion ne s’en portait pas plus mal, ça n’avait pas altéré son orientation.

La balle état donc dans le camp de la blonde, soit elle acceptait et commençait à réfléchir comme quelqu’un de civilisé, soit Timon l’ajoutait à la très longue liste de femmes insupportables qu’il avait rencontré.


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Invité
Anonymous
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Sam 5 Nov 2016 - 0:47
Mon cœur se serre en entendant la réponse de Monsieur Merkat. Très calculée, très calme et rationnelle. Absolument pas ce à quoi je m’attendais. Pas d’explosion de colère, pas d’insultes. A peine une amertume clairement présente dans le ton. Mais assez étrangement, cette réponse me fait me sentir encore plus misérable que s’il s’était vraiment énervé. Je réalise que j’ai agressé méchamment et gratuitement un homme qui avec qui je passais un bon moment et qui a accepté gentiment de répondre à mes questions. L’un des seuls hommes qui se soient comporté de manière décente avec moi, d’ailleurs...

Je repose mon verre sans y avoir bu, je ne dis toujours rien. Je réalise que si j’en veux à Timon ce n’est pas pour son homosexualité, mais pour arriver à assumer cette partie de lui-même sans la moindre difficulté et à vivre heureux avec, contrairement à moi. Il est tellement bien tel qu’il est qu’il arrive à rester calme face à mes insultes, il ne se sent pas perturbé outre mesure. Tout à l’heure il rentrera chez lui, il retrouvera son compagnon et son fils et il m’aura oublié. Il poursuivra le cours de sa vie, comme si de rien n’était, indifférent au regard des autres. Moi aussi je m’efforce de porter une armure pour me protéger des remarques blessantes venant de l’extérieur, mais rien ne me protéger contre les attaques qui viennent de l’intérieur.

« Ce n’est qu’une passade, tu y arriveras ma chérie »… j’ai essayé Maman, oh j’ai essayé, mais je n’y arrive pas ! Je ne peux pas éradiquer ça de ma personnalité, et je ne peux pas l’assumer comme j’ai réussi avec mes pouvoirs. Je suis prise au piège. J’aimerais bien pouvoir adhérer aux arguments de Timon, qui peuvent sembler parfaitement rationnels et cohérents au premier abord. Mais j’y reste étanche malgré mes efforts ; c’est comme si la peur et la honte qui s’est formée autour de moi s’était transformée en une matière épaisse, une sorte de goudron, dont je n’arrive pas à me débarrasser même en tirant dessus. Je pensais que le fait de débarquer dans un nouveau monde me permettrait de prendre un nouveau départ sur tous les plans, mais je me rends compte que c’est faux.

Mais pour l’heure c’est la honte de mon agression envers Timon qui l’emporte. Je parcours la surface du verre de mon doigt, faisant semblant de méditer sur les paroles du professionnel en insectes, alors que je réfléchis déjà à des excuses. Je me mordille la lèvre inférieure, mes yeux sont toujours baissés vers mon assiette. Je finis par me rendre compte que le silence est devenu pesant. Finalement j’inspire à fond et je prends enfin la parole. Ma voix est à un ton nettement plus bas que tout à l’heure, plus cassée aussi :

-Ecoutez… je suis désolée, je ne voulais pas… que cela se termine comme ça. Quelle que soit mes pensées sur le sujet, je n’avais pas à les exprimées de cette façon-là, où de vous attaquer comme je l’ai fait. Vous… vous avez été très gentil d’accepter mon invitation, de consacrer un peu de temps pour moi. Vous avez parfaitement répondu à mes questions, et ça fait du bien de pouvoir parler avec quelqu’un comme ça. C’est que comme je vous l’ai dit, je ne fais pas ça très souvent. Tout le monde n’est pas aussi gentil que vous.

Je suis navrée, j’aimerais pouvoir retourner en arrière, effacer ce qui vient de se passer. Je ne devrais pas réagir comme ça, mais il faut me comprendre, c’est que… j’ai tellement honte… je me sens si laide


Je me fige complètement, sous le choc de ce que je viens de révéler. Les yeux écarquillés, je me tourne vers Timon. J’étais dans le fil de mes pensées, concentrée sur ma culpabilité, et ma dernière phrase ne m’a pas semblée autre chose que la suite logique de mes paroles. Je frissonne à nouveau, mais cette fois plus de honte. De peur, une peur panique… Je m’étais jurée, Elle m’avait fait jurée de ne jamais mettre personne au courant sous aucun prétexte. Mon secret à l’air libre, je me sens vulnérable, cible, proie. C’est comme si le Duc de Weselton était de nouveau là, juste en face de moi, me pointait du doigt et m’invectivait. « Monstre, un MONSTRE ! ».

Je réalise que la température du restaurant est en train de descendre drastiquement. Autour de nous les clients commencent à s’interroger, à regarder autour d’eux. Certains mettent leurs manteaux, d’autres invectivent les serveurs à propos de leur repas qui refroidit trop vite. Alors l’instinct prend le dessus. Et je sais ce que je sais faire de mieux, ce que j’ai fait toute ma vie : la fuite. Fuir, vite, sortir. Je sens que j’ai déjà du mal à respirer.

Je me lève précipitamment de mon siège et rassemble mes affaires en hâte. Je vais aller à la caisse  pour régler, tant pis pour le repas, j’irai manger ailleurs. Mes fonds précieux auront été gaspillés en vain, mais c’est le dernier de mes soucis à présent. Vite il me faut m’éloigner de cet homme qui a compris, qui SAIT !

-Je… je suis désolée de vous avoir fait perdre votre temps Monsieur Timon, mais je dois y aller. Je viens de me souvenir j’ai… oui, une urgence, quelque-chose d’important de prévu avec mes colocataires.

Des larmes commencent à parler au bord de mes yeux. Je me sens tellement lâche, tellement misérable et pathétique. J’étais partie pour passer un bon moment avec quelqu’un d’intéressant et sympathique, un moment qui m’aurait remonté le moral dans cet univers difficile, et voilà que l’opportunité se transforme en cauchemar…
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Timon S. Merkat
Timon S. Merkat
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Dim 6 Nov 2016 - 0:46



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Timon faisait mine de manger tout en observant discrètement la jeune femme. Elle semblait si mal à l’aise… en même temps, vus comment elle lui avait parlé, c’était normal que maintenant elle se sente mal… parfois, les gens avaient juste besoin d’un moment de réflexion pour réaliser qu’ils avaient été stupides ou méchants sans raisons valables. C’était donc ce que le suricate accordait à la blonde, du temps. Rien ne servait de brusquer les gens, lui-même détestait cela! Elle s’excusa, ce à quoi il s’attendait un peu. Par contre il ne pensait pas que ça irait jusqu’à ce genre de confession… Cette jeune fille était pourtant loin d’être laide! Le blond n’était certes pas un expert dans le domaine, mais de ce qu’il en savait, elle avait un minois et un physique que bien des femmes lui envieraient. Où était-ce comment elle se sentait à l’intérieur?

Alors qu’il voulu répondre quelque chose, Timon remarqua un changement dans l’air… Il faisait plus froid? Les gens commençaient à s’en plaindre autour d’eux… Qu’était-il en train de se passer au juste? Oh… Elsa n’était-elle pas la reine des neiges, justement? C’était le nom de son dessin animé et il semblait à l’homme qu’il avait entendu parler de pouvoirs en lien avec cet élément… Il semblait que lorsqu’elle paniquait, elle perdait quelque peu le contrôle. Voyant qu’elle voulait prendre la fuite, le suricate eu un élan de tendresse pour cette pauvre demoiselle qui paniquait pour si peu en fait. Il l’attrapa donc doucement par le bras, la forçant avec une bonne dose de délicatesse à se rassoir :

- Allons Elsa, certainement rien qui ne presse au point d’écourter ce délicieux repas? Respirez un peu et reprenons où nous en étions. Premièrement je ne suis pas fâché contre vous, alors ne me fuyez pas, ou je croirais que je vous fais peur. Ensuite, ne vous dénigrez pas de la sorte, vous êtes loin d’être laide. Que ce soit en apparence ou à l’intérieur. Vous êtes simplement un peu perdue et surement habituée d’être coincée dans des conventions sociales différentes de celles de ce monde.

Timon lui sourit gentiment en espérant que ses paroles la calme un peu et lui donne confiance en elle. Ce n’était qu’une suite de malentendus regrettables, il n’y avait pas de quoi transformer un restaurant en glaçon! Il jeta un coup d’œil aux autres personnes présentes, ils étaient tous occupés par le changement de température et n’avaient pas vraiment remarqué l’agitation des deux personnages de Disney. Si Elsa se calmait, ça serait presque comme si rien ne c’était passé dans ce coin aux yeux des humains, du moins. Ils pourraient croire à un problème de ventilation qui se serait réglé par lui-même, une anecdote bien anodine pour eux, au final. Le suricate ramena son regard vers la blonde :

- Il y aura toujours des gens déplaisants qui ne seront pas d’accord avec le mode de vie des autres, le mieux à faire c’est de les ignorer. Il faut juste trouver sa voie et la suivre… Parfois, il faut juste arrêter de se faire du soucie pour rien. Et parfois c’est sans chercher qu’on fini par trouver le bonheur. Par exemple, au début j’ai repoussé Laurence encore et encore… c’est lorsque je me suis laissé allé un peu que j’ai trouvé le bonheur.

Le blond bu une grande gorgée tout en repensant à la relation bizarre qu’il avait eu avec le flamant avant qu’ils ne deviennent un couple… En fait, au départ Timon avait été très lent à comprendre les sentiments de l’autre homme… Il le croyait simplement fou! Ce qu’il était, certes, mais ce n’était pas seulement ça. Le suricate n’était pas un spécialiste en amour, mais il était plutôt doué dans le « Hakuna Matata », donc un spécialiste pour ne pas se faire de soucis. Il lui arrivait de s’en faire, mais il essayait de revenir à se petit mantra dès qu’il le pouvait. Les gens stressés ne vivaient pas longtemps! Enfin, sauf l’oncle Max, c’était un miracle qu’il ait atteint cet âge!

- Je ne suis pas un expert en amour, mais je sais que l’important c’est d’être avec ceux qu’on aime, que ce soit le grand amour ou des amis. Personnellement je pense qu’il est mieux pour chacun d’être en quête du bonheur plutôt qu’en quête de l’approbation… parce que peu importe ce qu’on fait, il y aura toujours quelqu’un pour désapprouver. C’est triste, mais il y aura toujours des gens qui prendront plaisir à faire du mal… Mais en fait c’est qu’ils sont mal dans leur peau.

Avait-il réussit à rassurer la jeune femme? Il espérait bien. La transition n’était pas facile d’un monde à l’autre, ce l’était encore moins pour ceux qui avaient déjà certains problèmes avant de se réveiller ici. Le physique pouvait changer, mais leur personnalité d’avant restait.



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Invité
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Mar 8 Nov 2016 - 20:08
Encore une fois Timon Merkat me surprend. Alors que je m’attendais à ce qu’il me laisse partir sans un mot, sans un regard, voilà qu’il me force à me rasseoir. Fermement, sans fléchir, mais tendrement, un peu comme un professeur qui fait face à une élève qui a désespérément besoin d’être sauvée d’elle-même. Moi qui suis toujours si mal à l’aise avec le contact physique, je trouve l’emprise de sa main sur mon bras calme, rassurante, protectrice. Je me laisse faire sans protester, et reprend place docilement sur mon siège. J’écoute Timon me faire un discours sur la nécessité de ne pas tenir compte de l’avis de ceux qui ne nous aiment pas, de nous assumer tels que nous sommes. « Peu m’importe ce qu’ils vont en dire »… je me revois au sommet de ma montagne, libérant mes pouvoirs refoulés depuis tant d’années et découvrant avec joie et fierté ce dont j’étais capable. A l’époque j’arrivais à faire comme Timon, pourquoi pas aujourd’hui ? Me resterait-il encore de l’espoir, quelque-chose qui me permettrait d’aller de l’avant ? J’aimerais y croire. Je veux y croire.

Ayant fini par me calmer, j’ai fait remonter la température de la pièce, et la vie reprend comme si de rien n’était. Timon savoure tranquillement le contenu de son assiette tout en me faisant son discours sur la vie. Je m’amuse en voyant comme il arrive à se concentrer sur les deux tâches en même temps, je crois même que je retiens un rire. Cela me fait du bien de rencontrer quelqu’un d’agréable et d’insouciant, loin de visages figés de la Cour d’Arendelle et de ceux empreints de jugement et superficiels de ce nouveau monde.

Dans le même temps, je réalise que, si Timon a bien cerné l’essence générale de mon problème, il n’a pas compris ce qui m’a mis dans cet état dès le départ. Je sens que c’est à mon tour de parler. Les épaules relaxées, je commence par couper une part de mon hamburger végétarien fait maison, en utilisant la fourchette et le couteau comme il se doit. Le goût de la nourriture cuisinée avec soin dans ma bouche m’est agréable, et il m’aide à commencer une fois que j’ai avalé.

-Vous dites beaucoup de choses intéressantes, Monsieur Timon. Et je vous remercie de prendre un peu de temps pour moi. Mais vous vous trompez sur un point : ce nouveau monde n’est pas seul responsable de mon mal-être.

Je prends une inspiration avant de poursuivre.

-Je… j’ai toujours su que j’étais différente. Il y a d’abord eu mes pouvoirs. Quand j’étais toute petite, je pensais que les enfants pouvaient faire apparaître de la neige comme moi. Puis avec le temps j’ai compris que ce n’était pas le cas, mais qu’en plus je pouvais devenir dangereuse, et que les autres allaient avoir peur de moi. Donc j’ai appris à dissimuler, à me cacher. A porter un masque. Puis sont venu mes passions. Alors que les autres filles de mon âge s’intéressaient à la broderie et à leurs futurs soupirants, je passais du temps dans la bibliothèque, je lisais des livres de Science, d’Histoire, de Géographie. Il est vrai que mes… aptitudes me forçaient à rester retirée de la société, mais ce n’était pas la seule explication. En voyant mes progrès, mon père m’a invitée à assister aux séances du Conseil, à la stupéfaction des autres nobles. La plupart avaient beau avoir deux fois mon âge, ils espéraient sans doute une Reine qui serait peu éduquée, peu préparée et malléable à un éventuel Prince Consort. Ils ne pouvaient pas savoir un détail…

En fait, je ne me suis jamais senti à l’aise en compagnie des hommes. Vous êtes le premier avec qui j’arrive à avoir une discussion plaisante et enrichissante. Vous trouvez les femmes hystériques, et moi les hommes brusques, hypocrites et prompts à me faire du mal. C’est peut-être en partie pour ça que je n’ai jamais été attirée par eux. Ils ne me rendent pas heureuse. Je… je leur préfère les femmes.


J’arrête de découper mon plat, et je pose mes mains sur la table. Gardant les yeux baissés, je médite un instant sur ce que je viens d’avouer. Il n’y a même pas quelques minutes, j’étais terrorisée à l’idée que mon interlocuteur comprenne quelle était mon attirance contre nature. Et voilà que je viens de lui en parler sans la moindre difficulté. Mon secret est sorti tout seul, sans peur ni psychodrame, comme si j’avais un besoin urgent d’en parler. Sans doute que lui aussi soit dans ma condition doit aider, j’ai moins peur de me sentir jugée. Mais je suis quasiment certaine que c’est sa capacité à me réconforter qui m’a aidée à me libérer de ce poids.

-Vous devez sans doute vous dire que je suis une hypocrite, n’est-ce pas, d’avoir réagie comme je l’ai fait tout à l’heure. Et vous auriez raison. C’est que, essayez de me comprendre… Là d’où je viens… ce n’est pas possible, personne n’oserait même l’imaginer. J’ai essayé d’en parler à… à une personne en qui j’avais toute confiance depuis toujours, et j’ai eu l’impression en voyant sa réaction de l’avoir trahie. En tant que Reine j’étais censée également me marier et assurer une descendance : comment cela aurait-il été possible alors que je ne parviens pas à ressentir du désir pour un homme et que je refuse leur contact ? Et je suis croyante, on m’a toujours enseigné à garder mes actions comme mes pensées pures…

Je pensais que mon arrivée dans ce nouveau monde allait me permettre de me libérer de ces fardeaux. Mais si j’ai réussi à me sentir bien avec mes pouvoirs, encore que certaines aventures à Arendelle m’y aient aidée, mais pour ce qui est du reste… et le fait que tout le monde, que ce soit à la publicité ou dans les simples discussions entre amis, cherche à ce point à exhiber cette partie intime de sa personnalité et à en faire un spectacle ne m’aide pas. Je crois… que j’ai honte de mon corps. Je me sens étrangère à mon propre corps.

Oh j’ai tellement peur que Judy l’apprenne ! Je suis désolée, vous ne la connaissez pas. C’est ma meilleure amie, ma seule amie, elle est tout pour moi maintenant que j’ai perdu la trace de ma sœur. Mais si elle voyait que je ne suis pas nor… que je suis différente , je suis sûre qu’elle voudrait s’éloigner de moi


Mes joues se mirent à rosir violemment, et je détache mon regard de celui de Timon pour me concentrer sur mon assiette. Cependant j’attends sa réponse avec calme, sérénité. Cela m’a fait du bien de me confier, aussi inattendue que cette confession ait pu lui sembler. J’espère aussi très fort que lui avoir avoué que je suis comme lui pourra lever les derniers ressentiments qu’il a encore à mon égard, du fait de mon attitude passée.

***

Plongé qu’ils sont dans leur discussion et la confession d’Elsa, les deux protagonistes ne se sont pas rendu compte que leur altercation n’avait pas échappé à la plupart des clients du restaurant et des serveuses, dont l’attention avait renforcée du fait de la chute des températures. A présent la plupart fixent la scène d’un regard au mieux surpris au pire choqué ou hostile, leurs yeux se dardant en particulier sur Timon. Un homme séduisant et bien habillée de quarante ans qui invite à déjeuner une jolie jeune fille de vingt ans, c’est déjà suspect. Mais que cette dernière s’énerve, soit au bord des larmes, se prépare à partir pour être retenue au dernier moment… Pour tous ces gens bien-pensants, la triste évidence s’impose d’elle-même : un riche homme d’affaire, marié et père de famille, a séduit une étudiante qui a l’âge d’être sa fille ! Et après avoir profité d’elle, voilà qu’il lui annonce que rien de sérieux ne peut avoir lieu entre eux !

Parmi les clients se trouve une dame très âgée, connue dans le quartier pour être une commère notoire. Ayant observé la scène depuis une quinzaine de minutes, elle décide soudain qu’être indignée n’est pas suffisant : elle doit réagir contre ce scandale ! La voilà qui s’approche, le dos courbée, s’appuyant sur sa canne. Et s’étant postée juste derrière Timon, elle lâche d’une voix rauque, éraillée et malveillante, suffisamment fort pour être entendue d’Elsa :

-Vous l’avez mise enceinte et maintenant vous voulez l’abandonner ? Non mais vous n’avez pas honte, à votre âge ? C’est indigne Monsieur, indigne ! Triste époque…
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Timon S. Merkat
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Mer 9 Nov 2016 - 20:52



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Elsa s’était calmée, ce qui rassura Timon, qui commençait à se demander s’il n’allait pas finir en bloc de glace. Il avait cru qu’elle ne l’écouterait pas, qu’elle partirait rapidement, mais non, elle était restée, écoutant ce qu’il avait à dire… Ce qui donna raison au suricate sur un certain point : Il n’y avait rien qui urgeait avec ses colocataires. Elle se décida même à manger. Bien, il ne fallait pas gaspiller de nourriture! Par contre, elle mangeait comme une aristocrate… parce que sinon, qui découpait son hamburger de la sorte plutôt que de le tenir dans ses mains? La pauvre, elle avait encore tellement de choses à apprendre!

Le blond écouta la jeune femme parler sans l’interrompre. Elle qui se livrait enfin, il ne voulait pas qu’elle s’arrête et qu’encore une fois elle garde tout à l’intérieur. Que le changement de monde ne soit pas la seule cause de son mal-être, Timon s’en doutait. Pleins de gens allaient mal avant et continuaient d’avoir des problèmes une fois ici. Elle parla de ses pouvoirs qui l’avaient maintenu à l’écart des autres, puis de ses passions et de ses attirances… Enfin de son absence d’attirance pour les hommes. Elsa était un peu la version féminine du suricate. Tout deux n’avaient jamais eu vraiment d’attirance pour le sexe opposé, ne lui trouvant que des défauts. Elle venait d’avouer, ce qui était sans doute libérateur, mais aussi un peu angoissant. Ce cheminement n’était pas toujours facile, mais lorsqu’on acceptait la conclusion, ça allait bien mieux.

Timon se contenta de lui sourire doucement, la laissant poursuivre, parce qu’il voyait bien qu’elle avait autre chose à ajouter. Elle en avait en effet beaucoup sur le cœur. Beaucoup de gens l’auraient en effet traité d’hypocrite, mais ce n’était pas ce qui était venu en tête du suricate, non, il savait qu’il était face à une pauvre demoiselle un peu perturbé par ce qui lui passait en tête. Il connaissait ce sentiment qu’il décrivait… de ne plus trop savoir qui on est et ce qu’on doit faire… Ce ne devait certes pas être facile lorsque les gens autour de vous ne l’acceptaient pas et que vous aviez été élevé d’une certaine manière… à être poussé à faire quelque chose qui ne vous ressemble pas… Le blond ne pus s’empêcher de penser qu’Elsa serait sans doute mieux à New-York qu’à Arendelle. Ici elle pourrait être qui elle voulait et aimer qui elle voulait. Lorsque la blonde eu fini, l’homme pris à son tour la parole :

- Je n’ai pas songé un instant que vous étiez hypocrite, seulement que vous étiez un peu perdue. Je peux comprendre que ce n’est pas le genre de choses qui seront facile à apprendre à vos proches, surtout si l’un d’entre eux a mal réagit par le passé. Je ne peux m’empêcher de penser que bien que ce genre d’annonce est parfois dure à avaler pour certaines personnes, les gens qui vous aiment l’accepteront au final. Vous avez le droit d’être heureuse vous aussi, même si pour cela vous devez être différente. La différence ne doit pas être mal vue, si tout le monde était identique, ce serait tellement ennuyant! Je crois sincèrement que votre amie et votre sœur l’accepteront, il vous faudra peut-être seulement une bonne discussion à ce sujet avant que tout ne rentre dans l’ordre.

Timon lui sourit à nouveau, avant de prendre une grande gorgée, c’est à ce moment qu’une vieille dame débarqua à leur table pour dire de véritables âneries. Le suricate aurait pu avaler ce qu’il avait dans la bouche, mais il cracha sa boisson gazeuse au visage de la commère en prenant un air indigné :

- Quoi!? Elsa, mon enfant, tu es enceinte?! Et laquelle de tes copines t’as fait ça?! Surement Judy, avec ses mains baladeuses! Ce n’est jamais ton père qui m’aurait fait ça, crois-moi!

Alors que la dame semblait offusquée, soit par ce qu’elle s’était pris au visage, soit par les paroles de Timon, ce dernier en rajouta une couche :

- Donc Elsa, voilà le genre d’exemple dont je te parlais tout à l’heure… Il y a ce genre de personne qui croient tout savoir et qui ne se mêle pas de leurs affaires et quifont des déductions sans savoir ce qui se passe réellement. C’est ce genre de femme qui donne envie d’aller chez les hommes.  Donc madame, ce qui est indigne, c’est d’espionner les autres et d’inventer des histoires… Dire qu’on dit que c’est la jeune génération qui est mal élevée… mais en fait, ce sont les vieilles sorcières dans votre genre qui sont le problème.

Timon avait sans doute été un peu sec, mais il espérait bien donner une leçon à cette dame. Peut-être qu’à l’avenir, elle ne se ferait pas des idées sans savoir? C’était le genre de personne qui aimait trop les ragots, rapportant tout et n’importe quoi sans savoir! Il la regarda, alors qu’elle bafouillait quelques excuses pas trop sincères :

- On peut finir de manger, où vous tenez à faire le chaperon? Il y a sans doute d’autres conversations à espionner…


Elle s’éloigna en grognant. Timon soupira en levant les yeux au ciel avant de continuer à manger. Après cette altercation, il y eu quelques moments de silence dans le restaurant. Le blond attendit donc que les conversations reprennent avant de parler à nouveau.

- Pardon pour le petit mensonge, je voulais seulement la mettre mal à l’aise et lui clouer le bec à cette vieille mégère… Ne m’en voulez pas, vous êtes très jolie, mais vous n’êtes pas mon genre.

Il lui fit un petit clin d’œil tout en terminant son repas et son verre. Les malentendus et fausses rumeurs écartés, tout allait pour le mieux, non? Ils pouvaient maintenant parler de choses et d’autres :

- Alors depuis combien de temps tu es à New-York déjà? Tu permets le tutoiement? Je me dis qu’avec tout ce qu’on vient de se dire, on est un peu des amis maintenant, alors aussi bien d’arrêter se vouvoiement trop impersonnel.




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Mer 16 Nov 2016 - 23:59
Tel un oiseau apeuré que l’on rassure en le caressant dans le sens des plumes, je sentais ma tension intérieure diminuer au fur et à mesure que Timon continuait ses explications. La différence ne doit pas être mal vue… Judy me disait cela l’autre jour encore, ajoutant que l’on pouvait –et devait– en faire une force. Pourrais-je reproduire avec mon attirance le même schéma psychologique, l’acceptation de moi, qu’avec mes pouvoirs ? Je m’imagine très mal manifester dans la rue avec des banderoles arc-en-ciel comme le font certains dans ma situation, mais je pourrais  parvenir à un stade où j’arrêterais de me persécuter moi-même, de m’interdire de vivre cette partie de moi… Il a raison, en parler à Judy et Anna –si jamais j’ai la chance de retrouver sa trace–, là est la prochaine étape. Ce sera autrement plus difficile, pas seulement parce qu’elles sont des filles, mais aussi parce que ce sont les personnes les plus proches de moi…

Le travail de rassurement de Timon est presque anéanti lorsque surgit soudain une vieille folle qui m’accuse… quoi, d’être enceinte ? Je me raidis sur mon siège, prête à faire redescendre en flèche la température sous l’effet du stress. Heureusement Timon réagit rapidement, habilement, et avec humour. Je dois mettre ma main devant ma bouche pour retenir mon fou rire : la voilà bien remise à sa place ! Rire : quelle sensation rare, et si agréable !

-Oh Mon Dieu, Mon Dieu... si je racontais ça à Judy justement !

Il s’excuse en disant que je ne suis pas tout à fait de son genre, prenant soin d’y ajouter un clin d’œil complice.

-Oh ne vous en faites pas pour ça. Pour vous pardonner prévenez-moi la prochaine fois qu’un étudiante éperdue d’amour vous embête, je pourrais vous être d’une certaine utilité je crois…

Je m’immobilise de stupeur : est-ce que je viens vraiment de faire une plaisanterie sur l’un des sujets qui me rendent le plus malheureuse ? Oui, le résultat est là. Il serait exagéré de dire que mon complexe a disparu, hélas : aussi bien choisies et rassurantes qu’elles soient, quelques belles paroles ne sont pas suffisantes pour faire disparaître plusieurs années de souffrance refoulée et d’auto-détestation, alimenté par le regard et le jugement des autres. Mais la peur et la douleur se sont pour l’instant éloignées jusqu’à une distance supportable, ce qui constitue en soi-même une nouveauté. En présence de Timon Merkat j’arrive à profiter de l’instant présent calmement, sereinement. Mon sourire reste fixé sur mon visage… Voilà qu’il me pose des questions sur mon arrivée à New York :

-Cela fait plusieurs mois que je suis ici. Peut-être un an voir plus, il m’a été difficile de m’ajuster à la notion du temps ici. Au début ça été dur, très dur… Il m’a fallu m’accrocher. J’ai passé du temps dans un centre social, à essayer de comprendre les règles de ce nouveau monde. Puis j’ai réussi à décrocher une bourse pour l’université après avoir passé les tests d’entrée, et j’ai également trouvé quelques boulots pour pouvoir me louer un appartement. Ça a été d’autant plus difficile que j’ai suscité beaucoup de jalousies, les autres étudiants ne m’aiment pas beaucoup… j’ai dû me construire une sorte de carapace, de muraille intérieure. Il y en a certains qui se doutent de mon orientation, je le sais, je les entends murmurer derrière mon dos. Surtout le club des cheerleaders…

C’est en expliquant tout cela que je me rends compte que je ne suis pas aussi faible et pathétique que je ne l’imagine. Que ce soit à Arendelle ou ici, j’ai enduré des épreuves intenses et j’ai tenu bon, j’ai continué à avancer même si j’étais malheureuse. Et je suis toujours là. C’est une réalisation étrange.

-Mais peut-être que vous avez raison... je veux dire que tu as raison, je suis désolé ce n'est pas toujours naturel pour moi. Je dois continuer à avancer indépendamment de ce que les autre disent de moi. En ce moment je travaille dur pour rejoindre une expédition qui part dans l’Antarctique l’an prochain, afin d’étudier l’impact du champ magnétique de la Terre sur le réchauffement climatique. J’ai toujours été fascinée par les espaces enneigés, ils me rappellent ma terre natale… Et puis le froid ne m’a jamais dérangée outre mesure

Avant de passer sous le cercle austral nous ferons un détour par la Nouvelle-Zélande, les biologistes du bord voudront sûrement emporter des Weta pour les étudier. Vous pourrez passer les voir si vous revenez à l’université… Mais attention pas touche ! C’est fait pour apprécier avec les yeux, pas avec les papilles…


Encore une fois je réprime un gloussement et je cligne de l’œil. C’est tellement agréable de pouvoir discuter comme ça de façon sereine, amicale, de sujets qui m’intéressent avec quelqu’un d’intéressant. Hormis avec Judy, mon seul bastion de vie sociale, je n’avais jamais connu cela. Et soudain je n’y tiens plus. Je ressens une telle bouffée de gratitude, de tendresse, de joie envers cet homme que je ne connaissais pas il y a une heure à peine... Cet homme qui, non seulement ne m’a pas jugé, ne s’est pas énervé quand je l’ai traité de façon atroce, mais en plus s’est intéressé à moi, a compris mes points faibles et a tenu à m’aider à aller mieux…

Plus tard je me demanderais quelle est l’impulsion qui m’a pris. Certains nommeraient cela… de l’affection, mais je pense que cela allait au-delà. Toujours est-il que je me lève de mon siège, ouvre grand mes bras et me jette littéralement au cou de Timon Merkat, qui vient à peine de terminer son repas et vient de se lever, probablement pour demander l’addition.

-Oh merci Timon, MERCI ! Merci pour tout. Je ne m’y attendais pas… Je me sens… bien, je me sens libre, et cela grâce à vous !

Je le serre peut-être un peu fort, mais dans ce moment je n’en ai cure. De même que je n’ai cure du regard interloqué que doivent me jeter les gens du restaurant. Mes yeux sont fermés, et un grand sourire illumine mon visage tandis que je love ma tête contre le cou de Timon, savourant l’instant. J’aime le contact physique, bien plus que je ne l’aurais pensé il y a peu de temps encore. Et puis ce n’est pas comme si il y avait encore la moindre ambiguïté…
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Timon S. Merkat
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
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LOCALISATION : surement au T & L's Bar
HUMEUR : Hakuna Matata, enfin on essai
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DOUBLES COMPTES : Hadès, Mally, Ian, Kevin, Dayhun & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Ven 18 Nov 2016 - 3:24



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Timon fut extrêmement heureux d’avoir fait rire un peu la jeune femme. Elle n’avait sans doute pas l’occasion de le faire bien souvent, que ce soit ici ou dans son ancienne vie. Le blond trouvait leur naissante complicité vraiment agréable. Ce qui lui semblait encore mieux, c’était que tous les malentendus lui semblaient loin. Ils étaient des amis, peut-être deviendraient-ils de très bons amis avec un peu de temps? Ça avait quelque chose d’étrange pour le suricate de bien s’entendre avec une femme, peut-être que ça lui apporterait du bon dans sa vie? Parce que ces temps-ci l’être le plus féminin qu’il côtoyait… et bien c’était Laurence. Ce dernier ne serait sans doute pas heureux de l’entendre…

Elsa sembla se surprendre elle-même à plaisanter de la sorte. C’était parfois surprenant au début, mais sans doute qu’elle s’y ferait. Valait mieux en rire que d’en pleurer comme plusieurs disaient! Lorsqu’elle répondit aux questions du suricate, ce dernier l’écouta bien attentivement… Elle était ici depuis plus longtemps qu’il ne le pensait. Ça avait été une adaptation bien longue et difficile aux dires de la blonde. Et Timon qui pensait que ceux qui étaient humains dans leur monde d’origine s’adaptaient mieux une fois ici! En fait ça devait dépendre des problèmes qu’ils emmenaient avec eux… Et si vous aviez la chance d’être aidé, ça simplifiait les choses.

Timon n’était pas toujours le plus rapide u le plus intelligent, mais il lui arrivait de bien saisir une situation et donner quelques bons conseils. Il était satisfait qu’Elsa semble apprécier et intégrer tout ce qu’il avait dit. Lorsqu’elle enchaina sur ses projets, le suricate ne pus s’empêcher de sourire. Était-il surprit par l’attrait de la blonde pour ce qui est froid et la neige? Pas vraiment. Cette promesse de pouvoir voir de ses yeux un Weta était très intéressante, bien qu’il aurait préféré pouvoir s’en mettre un sous la dent… Il rit tout de même de bon cœur.

Une fois le repas terminé, Timon se leva pour demander l’addition, mais il fut interrompu dans son mouvement par Elsa qui se jetait à son cou. Quelle surprise! Il ne s’attendait vraiment pas à cela de la part de cette jeune femme si réservée. Au moins, il avait une confirmation de plus sur le bien qu’il avait fait. Ainsi, il pouvait aussi constater à quel point elle lui démontrait une grande confiance. Il passa ses bras autour d’elle en la serrant doucement :

- Je suis bien heureux si cette conversation t’as fait autant de bien. J’aurais aimé que quelqu’un soit là pour m’aider lorsque j’en étais aux mêmes questionnements…

Même si Timon allait parfaitement bien, un câlin, ça ne faisait jamais de mal! Les filles s’en faisaient bien entre elles et les hommes se faisaient des accolades, alors il ne voyait pas de problèmes à cela. Surtout que pour une fois qu’il s’entendait bien avec une femme! Mais le pauvre suricate ne savait pas ce qui le guettait… Il ne se doutait pas que ce n’était que le calme avant la tempête…

Il rompit le contact, sinon ça aurait pu devenir étrange. Sauf qu’il était déjà trop tard la catastrophe commençait… Un malentendu de plus s’ajoutais à la longue liste de la journée…




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Sam 19 Nov 2016 - 6:20
Ft. Timonichou ♥
et l'autre blondasse
Les choses avaient tellement changés… Il avait bien du mal à réaliser que ce qu’il arrivait était réel. Arrivé, il n’était qu’un étranger, sans emploi et sans domicile… Et désormais, il était un photographe qui voyageait à travers le monde, avait un bar, un amoureux qui le comblait et enfin l’enfant qu’il désirait tant. Tout était au beau fixe. Il n’avait plus entendu parler de Jonathan et il n’y pensait plus. Rien ne pouvait briser sa bonne humeur, il avait l’impression d’être indestructible.

Jusqu’à ce que …

◊ ◊ ◊

Charlie était inconsolable depuis une semaine. Ce pauvre petit avait une dent qui souhaitait montrer le bout de son nez et cela donnait bien du fil à retordre à Laurence qui passait ses nuits à rester éveiller dans la chambre du petit pour ne pas déranger Timon. Il savait bien que Timon voulait prendre part aux responsabilités, mais lorsqu’il voyait son fils pleurer, Laurence ne pouvait s’empêcher de se sentir envahir par la culpabilité.

Lorsque Timon quitta pour l’Université, le brun se permit un peu de répit et il s’endormit sur la chaise berçante de la chambre de Charlie. Bien entendu, le bébé le réveilla bien assez rapidement et il se déclara immédiatement vaincu.

Puisqu’il ne pourrait pas dormir, il valait mieux sortir prendre l’air avant que l’hiver ne s’installe et qu’il fasse trop froid pour sortir. Il habilla Charlie d’un jean et d’un t-shirt mauve – Qui était pour lui le compromit pour ne pas pouvoir l’habiller en rose – puis il lui mit son manteau pour qu’il n’attrape pas froid. Le trentenaire l’observa un moment et se demanda s’il n’allait pas avoir trop chaud… Mais c’était tout de même l’automne et il valait mieux un bébé au chaud plutôt qu’un bébé enrhumé.

Il enfila à son tour son manteau en laine noire et il sortit la poussette du placard à l’entrée et prit le sac à couches qu’il mit à son épaule. Il déposa Charlie dans la poussette et prit l’ascenseur pour sortir de l’immeuble.

Comme prévu, il faisait froid et les doigts de l’ancien flamant rose ne tardèrent pas à lui faire mal à cause du vent. Il s’arrêta et vérifia que Charlie allait toujours bien.

« Et si on allait voir papa à l’Université ? » dit-il à son fils d’un regard bienveillant, mais toutefois épuisé.

En direction vers le lieu de la conférence de Timon, le regard de Laurence fut attiré par une  jeune femme installée près de la fenêtre qui gesticulait beaucoup dans un restaurant Fonzie’s. Elle était en train de faire une scène à un homme. Les femmes… Elles étaient tellement irrationnelle … Tellement hystériques… Évidemment ce caractère n’était pas unique aux femmes puisque Laurence l’était lui aussi, mais il ne le réalisait pas.

Il regarda attentivement la femme, la scène qui se déroulait devant ses yeux malgré que le spectacle ne fût pas évident à regarder puisque le soleil frappait contre la fenêtre. Toutefois, le regard s’arrêta pendant quelques instants sur le visage de l’homme. Était-ce Timon ? Impossible, il devait être à l’Université pour la conférence.

Il fronça les sourcils… C’était … Oui.

Sans la moindre hésitation, Laurence entra dans le restaurant en poussant la poussette et voulu aller directement voir son compagnon qui lui avait menti, mais il arrêta net au comptoir caisse.

Les larmes lui montaient aux yeux. Oui, c’était vraiment Timon. Il se sentait tellement bête. Timon lui avait menti. Jamais il n’avait eu de promotion ni de conférences sur la prévention des parasites. Ce n’était que des mensonges pour pouvoir partir de l’appartement et pour aller voir cette femme. Depuis combien de temps ce petit manège durait il ? Comment avait-il pu le croire ? Tout devenait tellement clair à présent. Ses absences, ses nombreux refus au lit, son attitude à vouloir participer constamment aux rencontres au T&L’s bar. Tout ça, n'était qu’une couverture.

Laurence ravala l’émotion qui lui serrait la gorge. Il était hors de question de pleurer pour un homme qui n’avait aucun respect pour lui. Il se dirigea alors vers la table avec Charlie et il s’arrêta lorsqu’il fut face aux deux individus.

« C’est qui cette femme ? » Demanda-t-il en lançant un regard noir à celle-ci « Je pensais que tu devais être à l’Université. »

Évidemment, Timon allait lui sortir quelque chose du genre : « Ça été annulé » ou alors « Ça l’a fini plus tôt ». Laurence connaissait ce genre de mensonges, il avait été abonné à ceux-ci lorsqu’il était en couple avec Jonathan. Pourquoi fallait-il qu’il tombe toujours pour des mecs de ce genre..?  

HJ:

by Epilucial



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Timon S. Merkat
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Dim 20 Nov 2016 - 20:45



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Tout semblait donc pour le mieux, mais ce n’était évidement qu’en apparence. Tout ne pouvait aller bien dans ce bas monde, alors sitôt sortit des malentendus, qu’ils y replongeraient…  Timon avait tout d’abord été content de voir Laurence, il pourrait faire les présentations avec Elsa sans avoir à organiser une soirée ou quoi que ce soit, c’était bien plus simple que de commencer à jouer avec les horaires de tout le monde. Et puis il avait emmené Charlie faire une balade, comme c’était mignon! Sauf que le sourire du suricate s’effaça bien vite… Quelque chose dans l’attitude de son amoureux clochait. Pas de sourire et toute cette colère… Le blond ne comprenait rien. Pourquoi l’autre homme semblait l’accuser? Et de quoi au juste? Il n’avait rien fait de mal, il continuait d’éviter de manger de la volaille par respect. Et qu’avait-il contre Elsa?

Avec prudence, Timon répondit aux questions de Laurence :

- C’est Elsa, tu dois déjà l’avoir vu au bar, elle vient aux groupes de soutiens. Elle a assisté à ma conférence et comme les autres élèves n’en avaient rien à faire, on est venu ici après pour pouvoir parler insectes. C’est tellement rare que quelqu’un s’y intéresse que j’étais bien content de pouvoir la renseigner.

Ce n’était pas un reproche, mais une constatation. Le suricate savait bien qu’il ne pouvait pas forcer son amoureux à les aimer, mais le dégout que ce dernier exprimait envers le plat favori du blond était parfois terriblement exaspérant. Est-ce que Timon se plaignait du jus de feuilles chaudes qu’était le thé? Non! Alors était-ce si difficile de ne pas toujours critiquer son alimentation? Quoiqu’il en soit, ce n’était certainement pas ça le problème en ce moment, mais plutôt le fait que Laurence ne semblait pas être content de le voir en train de passer du bon temps avec quelqu’un autre… De la jalousie, vraiment? Ce n’était pas sérieux? Et bien apparemment, si.

- Si tu voulais de l’aide avec Charlie, tu n’avais qu’à me le dire, j’aurais reporté la conférence ou je serais rentré immédiatement après. Tu ne vas quand même pas me faire une crise parce que je me fais des amis? Et que parfois ils ont besoin de parler de leurs problèmes.

Allait-il réussir à éviter l’explosion nucléaire? Il n’en était pas certain, mais au moins il essayait de raisonné le brun. Avec la fatigue que son conjoint accumulait depuis un moment, il avait peut-être oublié ses médicaments et maintenant il était encore plus instable qu’une femme… Timon se sentait coupable que ce ne soit que Laurence qui se lève la nuit pour consoler Charlie lors de ses crises de douleurs à cause de ses dents… Cette nuit, ce serait à lui et son amoureux pourrait dormir, sans doute qu’ensuite, il serait de meilleure humeur.
Le blond tenta un changement de sujet :

- Reprenons les présentations depuis le début, Donc Elsa, voici Laurence et Charlie, les deux hommes de ma vie. Charlie, Laurence, C’est Elsa, alias la reine des neiges.

Par là, il tentait de désamorcer la bombe sans révéler tout ce dont lui et la blonde avaient parlé. Ce n’était pas digne d’un ami d’aller crier ça sur les toits! Ce n’était pas en forçant la main de quelqu’un que cette personne se sentira à l’aise avec le sujet! Par contre, avec Laurence qui n’était pas du tout content, Timon lança un coup d’œil suppliant à la jeune femme… Il était dans ce mauvais pas parce qu’il s’était occupé d’elle après tout! Pas qu’il lui en voulait, c’était plutôt contre le hasard qu’il avait une dent… Car dans l’esprit du suricate, il ne faisait nul doute qu’il aurait raconté sa rencontre avec cette jeune dame si fascinante. Mais que l’autre homme l’apprenne comme ça, ce n’était pas prévu. Maintenant il devait se dépêtrer du pire malentendu de la journée…




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Ven 25 Nov 2016 - 23:48
Tout va pour le mieux, les malentendus sont levés, je me suis fait un nouvel ami et je me sens tellement bien mieux… quand soudain tout menace de s’effondrer. Voilà que surgit, à grande vitesse, un brun habillé d’une chemise rose qui porte avec lui un petit garçon guère plus âgé d’un an. Je n’ai pas besoin de beaucoup pour réfléchir pour comprendre qu’il s’agit de Laurence, le compagnon de Timon. Je souris : après le Suricate, voilà l’occasion de me faire un nouvel ami inattendu ! Deux connaissances amicales en une journée, je ne pouvais rêver mieux ! Seulement mon sourire s’efface bien vite en constatant que le visage du nouveau venu est contracté, rempli de colère. Je me fige, d’autant plus que mes craintes s’avèrent vite fondées : c’est du ton tout sauf amical qu’il demande à Timon ce qu’il fait ici, et qui je suis. Le blond semble hésiter, lui aussi mal à l’aise et inquiet, puis se décide à prendre la parole. Va-t-il révéler mon secret afin de lever tout ambiguïté et de calmer son compagnon ? J’en tremble de peur : je ne suis pas prête à ce que quelqu’un d’autre soit au courant ! La température commence à nouveau à baisser soudainement, je vois même le bébé qui frissonne un peu. Mais je ne peux pas m’arrêter !

Heureusement Timon est un vrai ami : loin de me trahir, il cherche à calmer le jeu en expliquant les circonstances de notre rencontre. Je me détends un peu, et la température remonte. Son histoire paraît plausible, mais il semble toujours mal à l’aise et anxieux : il me lance un regarde implorant. Rien ne dit que son compagnon sera convaincu malheureusement. Je comprends que c’est à mon tour d’entrer en scène pour défendre Timon. Je lui dois bien ça, après tout ce qu’il a fait pour moi. Les mains jointes devant moi, mais le regard tourné vers interlocuteur, j’enchaîne à destination de Laurence :

-Oui, comme vous l’a dit Timon je viens d’Arendelle et j’étudie la climatologie à l’Université de Colombia. Je suis ici depuis un an à peu près. Je m’intéresse à une certaine catégorie d’insecte capable de résister au froid, et… je voulais poser des questions à un spécialiste après une conférence aussi intéressante. Je suis ravie de faire votre connaissance en tout cas !

Il n’est pas convaincu, je le sens… pourtant j’ai fait de mon mieux, mais m’exprimer face à des inconnus est encore difficile pour moi, je ne sais pas trop comment être crédible. C’est alors que j’aie une idée. Je me penche vers le bébé que porte Laurence, et qui semble si joyeux, indifférent à l’orage qui gronde juste au-dessus de lui.

-Oh, mais ce ne serait pas Charlie ? Bonjour toi ! Tu aimes la neige, dis-moi ?

Après avoir jeté un rapide coup d’œil pour vérifier si personne ne regarde dans notre direction –le restaurant semble se vider, de toute manière–, je fais tourner en cercle mon index droit juste devant Charlie… et soudain un flocon gros comme un pouce apparaît ! Ses formes géographiques, entre étoiles et flèches, sont parfaitement dessinées et s’écartent en cinq angles. Le bébé semble émerveillé et s’agite, et j’esquisse un sourire. C’est à vrai dire la première fois que je suis confrontée à un si adorable petit être, je ne savais pas que ça pouvait faire plaisir à ce point de les faire rire. J’avance un peu mon doigt, et le flocon se rapproche inexorablement de Charlie…

-Ne les écoutez pas ! Je les ai VUS !

Le magnifique flocon s’évanouit d’un seul coup, et je me fige complètement. Oh non… ce n’est pas possible, c’est un cauchemar ! Mais si, l’horrible sorcière de tout à l’heure est de retour et voilà qu’elle s’agite juste à côté de Laurence pour attirer son attention !

-Je les ai vus ! Ils se disputaient, se câlinaient, ils sont amants ! Et c’est elle, c’est cette jeune traînée qui a entraîné votre frère dans la débauche ! Vous avez bien raison de vouloir défendre sa vertu et de protéger votre neveu, brave Monsieur !

Si la situation n’était pas dramatique j’éclaterais probablement de rire devant les affabulations de cette mégère. Elle ne semble même pas avoir compris, ou ne pas avoir voulu comprendre, ce que sont Timon et Laurence l’un pour l’autre ! Mais elle risque de gâcher tous mes efforts pour gagner la confiance de Laurence, et ruiner cette belle journée. De plus je pâlis face à l’insulte qu’elle vient de me lancer, mais paralysée de peur que je suis, je ne peux rien faire. Tout repose entre les mains de Laurence désormais…
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Invité
Anonymous
Invité
Ven 30 Déc 2016 - 23:39
Ft. Timonichou ♥
et l'autre blondasse
Elsa. Elsa qui venait souvent au bar ? Elsa la sœur d’Anna alors. Laurence ne l’avait jamais vu, mais peut-être que c’était parce qu’il n’était pas souvent là ces derniers temps. Son travail l’avait fait beaucoup voyager et la plupart du temps, il souhaitait passer ses jours libres avec Charlie qui lui manquait chaque fois qu’il quittait New-York. C’était ça, être parent ?

« C’est Elsa, alias la reine des neiges.

Me prend pas pour un con non plus.  Y’a pas 70 Elsa qui viendrait au bar.  »

La blonde enchaîna rapidement probablement pour éviter que la situation se tende encore plus en se présentant en profondeur. Alors elle étudiait la météo, il n’en attendait pas moins d’elle. C’était évident qu’une jeune femme pouvant faire de la neige allait être intéressée par l’aspect scientifique de la chose. Bien que Laurence avait pu être attiré par ce qu’elle venait de dire, il se contenta de hausser un sourcil. Si elle avait eu la décence de se présenter, lui, il n’allait rien ajouter à ce que Timon avait pu dire.

«Tu aimes la neige, dis-moi ? »

Laurence observa le flocon de neige qui était en train de se former. Charlie s’emblait adorer et commença à se tortiller dans tous les sens en riant. Agacé, Laurence se tourna et tendit l’enfant à Timon pour l’éloigner d’elle. À ce moment, Laurence avait oublié qu’il était en colère contre le blond. La seule chose qu’il voulait c’est que cette jeune femme s’éloigne d’eux. Il avait l’impression d’être en compétition avec elle.

Au même moment, une femme d’âge mûre s’élança en leur direction en hurlant. Sur le coup, Laurence sursauta et l’observa, ses yeux ronds comme des billes. Mais c’était qui celle-là ? Elle n’était pas bien ou quoi pour lui faire une peur pareille ? Puis, il comprit.

Entendre la vieille femme colporter ce qu’il avait cru voir rendit son corps crispé. Alors Timon n’était qu’un sale menteur, il n’en revenait pas! Il fallait arrêter! Ça lui servait à quoi de lui mentir? S’il ne voulait pas dire au départ qu’il voyait une femme pour ne pas blesser Laurence, c’était désormais l’occasion de le lui dire!

Puis, la femme continua sa lancée en prenant pour acquis qu’ils étaient frères. Pardon ?! Toute la frustration que l’ancien flamant rose pouvait ressentir à ce moment contre Timon c’était déplacé sur la dame. Évidemment, elle ajouta une couche en associant Charlie comme étant son neveu.

« Fermez-là vieille folle! » Cria-t-il hors de lui « Vous ne connaissez rien de moi! Comment osez-vous penser que cet enfant n’est pas le mien ! Il est d’autant plus le mien que le sien! »

Il s’arrêta et jeta un coup d’œil à Timon. C’était faux. Oui, c’était son fils de sang, mais Timon était bien meilleur père que ce qu’il pouvait l’être. Timon était sain d’esprit alors que lui, il devait prendre quotidiennement des médicaments pour ne pas faire de stupidités. S’ils devaient se quitter, Laurence perdrait surement le droit d’avoir son fils.

« Défendre sa vertu ?! » Enchaîna-t-il dans l’espoir que son commentaire d’avant allait passé inaperçu « On se croirait dans un couvent! Ça ne vous est pas venu à l’esprit que lui et moi formions un couple ?! Hoooulà-là, je vois bien vos principes de sale sainte-nitouche  bouleversés, hein ! Sachez espèce de vieille peau que Timon est un homme irréprochable et qu’il n’était pas surement pas en train de flirter avec elle ! »

Il jeta un coup d’œil au blond qui avait désormais Charlie dans ses bras. Il l’aimait tellement… Et sa crise de colère lui avait fait comprendre que Timon n’était clairement pas de ce genre. Pourquoi s’était-il autant inquiété alors qu’il savait bien que Timon n’était pas doué avec les gens… Et encore moins avec les femmes. Depuis le temps qu’ils étaient ensemble, jamais il ne lui avait fait quelque chose de blessant, du moins pas volontairement et Laurence lui pardonnait sans même qu’il n’ait à lui dire quelque chose.

Toujours les sourcils froncés, il lança un regard meurtrier à la dame qui n’avait pas bougée d’un poil.

« En fait, ce n’est pas le fait qu’il soit infidèle qui vous choque, hein ? C’est leur différence d’âge. Eh bien on n’a pas besoin de gens comme vous dans notre société. Savez-vous que lui et moi avons près de 10 ans de différence ? ''Oh seigneur, une famille homoparentale dont les parents ont plus de 2 ans d’écart''. Mais comment on s’en branle ! »

L’ancien flamant rose respira profondément pour tenter de se calmer et d’un sourire qu’à demi sincère, il demanda d’un ton irrité à l’inconnue de bien vouloir dégager au plus vite avant qu’il ne s’énerve vraiment. Elle ne demanda pas son reste et alla s’installer à la table qui lui était assignée. Le brun décida finalement de tirer la chaise en face de lui et il s’y assit en replaçant vers l’arrière une mèche de cheveux qui lui pendait sur le front. Les gens dans le restaurant le fixait d’un air ahuri, mais il fit mine de ne pas le remarquer.

« Y’a des gens dans ce monde… Parfois je me demande s’ils ne sont pas plus cinglés que moi. » Il respira un bon coup puis regarda Elsa et Timon à tour de rôle. Ses iris kaki s’arrêtèrent sur Charlie qui gazouillait en se mordant les doigts.  « Je suis désolé. Je suis trop territorial… Et je suis aussi terriblement désolé pour ce que j’ai pu dire au sujet de Charlie. Quand je le regarde, c’est toi que je vois. Tu en prends tellement soin, c’était égoïste de ma part. »

Il croisa un bref instant le regard de la blonde, installée à sa gauche. Il devait s’excuser à elle aussi, mais il n’en avait pas réellement envie. Si Timon n’était pas doué avec les femmes parce qu’elles étaient hystériques, Laurence lui n’était pas doué avec elles seulement parce qu’il ne souhaitait pas l’être.

by Epilucial



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Timon S. Merkat
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
OCCUPATION : Pleurer ma solitude caché au sous sol du bar avec les araignées
LOCALISATION : surement au T & L's Bar
HUMEUR : Hakuna Matata, enfin on essai
COULEUR PAROLE : #006600
PRESENCE/ABSENCE : fidèle au poste o/
DOUBLES COMPTES : Hadès, Mally, Ian, Kevin, Dayhun & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Dim 1 Jan 2017 - 22:29



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Il y a de ces personnes qui sont comme ces moustiques agaçants les soirs d’étés : On a beau les chasser encore et encore, ils reviennent toujours. Et bien c’était bien ce qu’était cette vieille femme, un moustique qui semblait n’avoir pour autre mission que d’emmerder les gens. Si  le suricate n’avait pas été si occupé à tenter d’éviter la catastrophe, peut-être aurait-il eu pitié de cette mégère, qui n’avait visiblement rien de mieux à faire que d’essayer de répandre des fausses rumeurs. Elle devait être bien seule pour en arriver là! Elle aurait mieux fait de ce servir de son imagination pour écrire des livres plutôt que d’ennuyer les honnêtes gens!

Avant que cette vieille bique rapplique, Timon avait eu la chance de voir Elsa en action lorsqu’elle contrôlait parfaitement ses pouvoirs. C’était vraiment magnifique et intriguant! Comment cela était-il possible? Mais bon il n’y avait rien à comprendre, la magie ne pouvait pas être expliquée, elle était ce qu’elle était, un point c’est tout. Charlie semblait s’amuser lui aussi à regarder le phénomène. Au moins les premiers contacts entre l’enfant et la reine des neiges se passaient bien… Soudain, Laurence sembla encore plus agacé, mettant le gamin dans les bras du blond.  Le suricate ne comprenait pas trop, mais était bien content de pouvoir s’occuper de son fils, qui se contentait de gazouiller joyeusement.

Et puis la mégère était arrivé, donnant envie à Timon de se cogner très fort le front contre un mur devant tant de stupidités. Le doute s’installa quant à savoir comment le brun réagirait à cela… Est-ce que le feu de sa colère s’en trouverait alimenté? Fallait-il s’attendre à une explosion dix fois pire qu’une bombe nucléaire? Il pu voir différentes expressions passées sur le visage de son amoureux, sans trop savoir quel serait le verdict final… Quand enfin le flamant parla après que le vieille eu finit sa tirade, un certain soulagement envahi le blond… La femme avait tellement raconté n’importe quoi et fait de fausses suppositions qu’elle s’était attiré le courroux de Laurence.  Elle y était quand même allée fort en disant que Charlie n’était pas le fils du brun, surtout que c’était lui le père biologique!

Timon écouta Laurence faire la leçon à la mégère, pendant qu’il s’occupait de Charlie. Le petit ne se préoccupait même pas de ce qui se passait autour, trop heureux que son papa s’occupe de lui. Comme il avait de la chance d’être épargné par toutes les complications de la vie! Qu’il profite de l’innocence, tant qu’elle était là! Le suricate écoutait tout de même le brun, lui jetant quelques coups d’œil, étant de plus en plus rassuré de voir la colère de son amoureux se soit plus contre lui. Une fois que l’autre en eu finit avec la vieille, La blond se permit un petit sourire. Laurence n’avait pas tord, il y avait parfois des gens plus fou que lui… qui eux n’avaient pas l’excuse de venir d’un autre monde.

- Ça va Lau, je crois que tu es fatigué, ça te fais encore plus parler sans réfléchir. Et puis je ne peux pas t’en vouloir, j’ai l’impression qu’aujourd’hui les malentendus  se cumulent. Moi-même j’ai cru à un moment qu’Elsa avait le béguin pour moi… et j’ai commencé à lui expliquer, photo à l’appuie, que je n’étais pas disponible et qu’elle n’était pas du tout mon genre! J’ai eu l’air un peu idiot, car je ne suis pas son genre non plus en fait…

Timon essayait par cette anecdote de détendre l’atmosphère. Si le suricate n’était pas à l’aise avec les femmes, Laurence les détestait… enfin sauf pour cette blondasse à paris… Celle-là, c’était le blond qui ne la supportait pas! Elle avait beau venir du même monde que le flamant, ce n’était pas une raison pour le draguer! Chassant ces pensés, l’homme proposa aux autres :

- Et si nous sortions marcher un peu? J’en ai marre des gens qui nous regardent comme des bêtes de foire. Et puis je n’ai pas envie que la vieille bique vienne encore essayer de mettre la pagaille.

Après tout, Elsa et lui étaient sur le point de partir juste avant que le brun ne débarque, alors pourquoi ne pas poursuivre dehors? Pour inciter les autres à suivre, il ouvrit la marche, toujours avec Charlie dans les bras. Une fois à l’extérieur, il remarqua que l’enfant ne cessait de regarder la blonde, Timon déposa e gamin dans les bras de la reine des neiges, question de voir comment le petit se comporterait. Il semblait bien à l’aise, aucune crise!

- Laurence, je crois qu’on a trouvé une gardienne pour Charlie. Ça lui fera surement du bien une présence féminine.


Timon le pensait vraiment, car selon lui un enfant avait besoin autant de femmes que d’hommes autour de lui pour bien se développer, mais aussi pour sociabilisé. Sans doute que son amoureux grognerait un peu, mais le blond lui ferait entendre raison.




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Invité
Anonymous
Invité
Sam 7 Jan 2017 - 20:43
Contre toute attente, le désastre attendu n'a pas eu pas lieu. Loin d'exciter Laurence contre moi, la vieille folle parait au contraire attirer sur elle la colère du compagnon de Timon. Sous mes yeux effarés, l'ancien flamant rose se répand en diatribes cinglantes. Mais bien qu'intimidé par la violence de la réplique, je ne ressens aucune compassion à l'égard de la mégère, et j'admire à quel point Laurence défend ses choix, ce qu'il est et le bonheur qu'il en tire. Je sens que je pourrais le prendre en exemple pour combattre mes complexes, tel que Timon me l'a indiqué. Je note au passage que ce dernier semble clairement le plus calme du couple, ce qui me prouve une nouvelle fois que le proverbe "qui se ressemble s'assemble" n'est pas toujours des plus pertinents...

Enfin. C'est terminé. La commère s'en est allée, et les deux compagnons se réconcilient avec joie. De mon côté je reste à l'écart, me triturant nerveusement une mèche de cheveux en attendant qu'on s'occupe de moi. Si il ne me manifeste plus d'hostilité, Laurence n'est pas pour autant sympathique à mon égard. Aurait-il quelque-chose contre les femmes ? Je serais mal avisée de le lui reprocher... mais au moment où la situation est devenue des plus inconfortables, l'adorable Timon me donne l'occasion de redorer mon blason. En sous-entendant l'ironie de son erreur à propos de mon attirance, il contribue à détendre l'atmosphère tout en mettant subtilement à l'aise pour la confession qui va s'ensuivre. Car j'ai décidé qu'il me faut continuer sur ma lancée, et si je peux faire confiance à Timon, et que ce dernier fait confiance à Laurence, alors... je m'approche de lui, les mains jointes devant moi, et rebondit sur le sujet d'un ton un peu timide:

-Oui, il y avait peu de risques de dérapage entre Timon et moi, il y a eu un petit quiproquo. C'est que, vous et moi... nous sommes de la même espèce, si vous voyez ce que je veux dire. Nous sommes... différents. Mais j'ai bien plus de mal avec ce sujet que vous, et Timon m'a aidé. Et je vous en remercie, vous voir à ce point heureux me rend espoir.

Bien qu'ayant pris mon courage à deux mains, je ne peux pas m'empêcher de m'exprimer indirectement, par sous-entendu, sur ce sujet qui reste sensible. Mais dans le même temps je me sens soulagée, et j'affiche un sourire amusé par l'ironie du quiproquo. J'espère que nous sommes sur la voie de la réconciliation et que nous pourrons, qui sait, devenir même bons amis.

Nous sommes sortis dehors, et nous avons commencé à marcher côté à côte. Je ferme un instant les yeux: la fraîcheur de l'extérieur me fait du bien, elle m'aide à me changer les idées et à tourner la page terrible de ma crise de nerf. C'est alors que, surprenant l'assistance, Timon me pose Charlie dans les bras. Je réceptionne avec peine le bébé, surprise que je suis par le geste et peu habituée à soutenir un tel poids, mais je le tiens fermement et il risque pas de tomber. Il est vrai que le petit ne m'a pas quittée des yeux depuis le restaurant, il semble réellement intriguer par moi. Est-ce mes pouvoirs, ou la présence féminine, qui lui semblent inhabituel ? Il devient soudain tout joyeux et claque des mains, je le vois même qui se saisit d'une mèche de mes cheveux de sa petite main boudinée. Je rougis fortement, je me sens inconfortable face à cette scène si inhabituelle pour l'ancienne reine d'Arendelle. Mais en même temps la présence chaleureuse du bébé me remonte le moral, et je me sens en confiance. J'ose espérer que je n'ai pas énervé Laurence une nouvelle fois. C'est alors que Timon me propose de devenir la baby-sitter de Charlie. Surprise, je bafouille: l'occasion est inespérée:

-Heu... ça me ferait beaucoup plaisir, je... j'accepterais avec joie ! Surtout que j'ai besoin d'argent, j'ai perdu mon travail récemment. J'étais serveuse dans un bar, mais mon patron et les autres filles... ils étaient méchants avec moi, ils me trouvaient bizarre, et il savaient ce que... ce que je suis, et ça semblait les mettre en colère. Puis il y a eu un accident... mais c'est là que j'ai fait connaissance de Judy, elle m'a sauvée. Bref, je suis ravie d'accepter ! Je peux venir deux à trois fois par semaines, quand mes études me le permettent, et le week-end !

Ayant commencé à digresser sur ma rencontre avec Judy, je me suis rattrapée en me concentrant sur l'aspect pratique, comme souvent. Tout en discutant je fais machinalement apparaître un flocon du doigt, afin de distraire Charlie (et de l'empêcher de tirer sur mes cheveux malencontreusement).

HRP: je pense qu'on se dirige vers un post de conclusion là, mais j'ai déjà des idées pour le prochain rp ;) !
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Invité
Anonymous
Invité
Lun 23 Jan 2017 - 16:34
Ft. Timonichou ♥
et l'autre blondasse
La réaction de Timon ne pouvait pas être plus agréable à ses oreilles. Alors qu’il était prêt à déclarer la guerre aux deux à cause d’un pauvre malentendu, Timon avait su rester calme. Comment faisait-il pour toujours être si serein ? Était-ce à cause de ce fameux dicton : « Hakuna Matata » ? Laurence aurait bien voulu être comme lui, mais il venait de Wonderland. Le pays des fous, des êtres incapables de contenir leurs émotions; les batailles de tasses de thé chez le Chapelier en était bien la preuve. Selon ses souvenirs, le seul être capable de rester calme était Absolem, mais il y avait bien une raison à cela et le brun s’était promit de ne plus toucher à ces choses qui se vendaient dans les ruelles.

Laurence sourit, les yeux à demi fermés par la fatigue qui le rattrapait peu à peu. Elsa ajouta par la même occasion qu’ils étaient de la même espèce. Il arqua un sourcil. Si elle sous-entendait par-là qu’elle était elle aussi attirée par le même sexe, c’était bien une façon maladroite de le dire. Elle n’était ni un ancien volatile, ni une mangouste; le mot espèce n’avait pas sa place dans cette discussion. Aux oreilles de Laurence, c’était comme si les gens homosexuels étaient des bêtes de foire que l’on pouvait mettre en cage et observer de loin en leur lançant de la nourriture. En soit, même si le terme utilisé par la reine ne lui plaisait pas vraiment, il ne pu s’empêcher de sourire à nouveau. C’était tout de même un joli quiproquo, oui.

« Ça va venir avec le temps. À Wonderland, on est qui on veut alors je n’ai jamais eu peur des jugements. Si vous saviez ce qu’il y a dans ce pays : y’a des oiseaux qui se prennent pour des pelles et des cartes pour des soldats. » Ria-t-il « Par contre, je sais que pour les humains c’est différent… Le seul conseil que j’ai à donner, c’est de s’entourer des gens qui accepteront qui vous êtes. »

Il aurait très bien pu parler des hérissons en balle de cricket et des flamants roses en maillet de ce même sport, mais sachant très bien ce en quoi cette activité se résumait, Laurence ne pouvait malheureusement pas dire que c’était un choix; c’était jouer le jeu ou perdre la tête au sens propre du terme et, évidemment, même si la douleur était quelque chose qui lui plaisait beaucoup, il ne souhaitait pas voir sa tête roulée sous un rosier blanc peint en rouge du jardin de la reine de cœur.

Ils décidèrent d’un commun accord de sortir du restaurant dont l’ambiance était plutôt tendue depuis l’explosion de Laurence. Timon mena le pas avec Charlie qui semblait intrigué par la présence d’Elsa. Il faut dire qu’il n’avait pas eu la chance d’avoir contact avec beaucoup de personnes depuis sa naissance et encore moins de personne venant de l’univers magique de ses parents. Le blond lui tendit alors Charlie, ce qui eu pour effet d’agacer Laurence. Pourquoi s’énervait-il comme ça ? Est-ce que Timon aurait ressenti la même chose s’il avait mit Charlie dans les bras de Mallymkun ? Peut-être, mais lui, il aurait une bonne raison de ne pas aimer.

« Laurence, je crois qu’on a trouvé une gardienne pour Charlie. Ça lui fera surement du bien une présence féminine. »

Il jeta un regard stupéfait à son chéri. Comment ? Laisser la blonde garder leur fils ? Il croisa les bras et ouvrit la bouche pour refuser cette idée, mais alors qu’il s’apprêtait à parler, son esprit l’arrêta net. Charlie semblait l’aimer énormément et il n’était pas plus mal qu’il ait un modèle féminin – Bien que Laurence aidait déjà de ce côté –.

« Ouais… Pourquoi pas… »


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Timon S. Merkat
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POINTS : 1127
Mar 24 Jan 2017 - 2:47



Il y a bien des manières de créer un froid

Timon & Elsa



Timon, tout comme Laurence, n’aima pas trop la façon dont Elsa présenta son orientation sexuelle. Dit de la sorte, c’était comme s’ils étaient des bêtes curieuses. Il ne commenta pas, se disant qu’elle parlait encore de la sorte parce qu’elle avait de la difficulté à bien s’accepter. Rien ne servait de s’offusquer, c’était un gaspillage d’énergie. Pour la mangouste, il était important de bien vivre et de prendre du temps pour soi et surtout, ne pas se stresser avec des riens. Il avait en quelque sorte retrouvé son « Hakuna Matata », qu’il avait perdu de vu à bien des reprises depuis qu’il vivait à New-York. La vie n’avait pas été tendre avec lui, mais maintenant, il arrivait enfin à être heureux et bien dans sa peau, un peu comme quand il vivait dans la savane africaine… ça lui semblait si lointain! Il avait longtemps regretté son ancienne vie, mais tout ça était loin derrière lui et rien ne lui donnerait envie de quitter Laurence et Charlie!

L’ancien animal était toutefois réellement heureux d’avoir une gardienne pour Charlie, bien que Laurence ne semblait pas vraiment chaud à cet idée. Alors qu’Elsa semblait être très emballée. Le petit lui semblait bien s’amuser dans les bras de la jeune femme. C’était suffisant pour satisfaire Timon. Il reprit Charlie pour le déposer dans la poussette :

- Allons petit monstre, il ne faut pas tirer les cheveux des demoiselles! Fais au revoir à Elsa, nous devons rentrer maintenant.

Décidément, l’idée d’une femme dans la vie de l’enfant lui semblait une excellente chose. Ça lui apprendrait à respecter l’autre sexe et à bien interagir avec. Timon voulait que son fils puisse faire ses choix par lui-même plus tard. Il pourrait aimer les hommes ou les femmes sans que le blond ne commente… l’important serait qu’il soit avec la personne qu’il aimerait et qui l’aimerait en retour. Le respect était la base de toute relation saine, du moins c’est ce qu’il voulait apprendre à Charlie.

- Nous allons rentrer maintenant. Ce fut un plaisir Elsa, je te souhaite une bonne fin de journée.

Le blond préféra ne pas être trop démonstratif envers la femme, question de ne pas attiser à nouveau la colère de son amoureux. De toute façon, il n’avait jamais été le plus exubérant non plus, surtout avec les femmes! Il laissa le temps à Charlie de faire de petits signes de mains, puis ils partirent. C’était bientôt l’heure de la sieste pour l’enfant. Pendant ce temps, Laurence pourrait se reposer un peu pendant que Timon rangerait l’appartement. Ensuite, Timon irait sans doute au bar, comme la plupart des soirs.

Le suricate aimait bien aller s’occuper du bar, mais il lui arrivait par contre de regretter la présence des deux hommes de sa vie. Parfois, ils emmenaient l’enfant, mais quand il n’y avait pas trop de gens, car ce n’était pas vraiment un endroit pour un bébé! Pas que Charlie était un enfant difficile, mais Timon avait peur que trop de bruits lui fasse peur ou l’empêche de dormir s’il était fatiguée.

Ils rentrèrent donc, silencieux. Pas un silence lourd de malaise, plus un silence pour pouvoir écouter les gazouillis de Charlie, qui semblait fort heureux de cette promenade avec ses papas. Bientôt il se tu et quand ils arrivèrent à l’appartement, il dormait.



Hors rp: voilà, c'est fini, libre à toi Elsa de faire un dernier poste si tu veux ou ça peut bien se terminer ainsi^^


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