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 :: RP terminés
La descente aux Enfers ... Pv Clem ♥
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Mer 26 Oct 2016 - 20:44


   
   La descente aux Enfers
   Clémence & Marie

U
n bruit étrange me sortit de mes rêves cette nuit là. Les yeux toujours clos, je me frottais le nez sur mon épaule qui me chatouillait quelque peu. Un frisson rapide parcourut tout mon corps, d'un seul coup je fus prise d'une sensation bizarre, comme s'il m'arrivait une chose peu commune. Peut être étais-je encore dans mes rêves ? Oui cela devait être ça. J'ai simplement du faire un cauchemar et tomber de mon lit, rien de plus. Toutefois, tous ces bruits aux loin me semblaient inconnus. J'avais soudainement peur d'ouvrir les yeux. Peur de ce qui m'attendait. Peur d'être de nouveau loin de le maison. Peur de la réalité. J'entrouvris les yeux et je restais interdite quelques instants, face à ce qui se trouvait devant moi. Je n'y croyais pas. Je ne pouvais pas y croire ! Je me trouvais une fois de plus loin de la maison !

Oh non, non, non ! Pas encore ?! M'écriais-je. Encore un coup d'Edgar ! Je regardais autour de moi paniquée, je cherchais Maman et mes frères ... C'était forcément Edgar, qui d'autre aurait pu commettre un tel délit ? Il nous avait éloigné de Madame une fois, il aurait très bien pu recommencer ! Même depuis Tombouctou. Remarquez non, je divaguais. Il devait être revenu pour nous retrouver et se venger une nouvelle fois ! Sauf que cette fois-ci il choisit de nous laisser dans une ville inconnu ... J'écoutais trop les récits d'enquêtes de Roquefort pour raconter de telles balivernes. Quoi qu'il en soit, je restais persuadée que c'était le majordome. Allongée sur le sol humide et froid, je me redressais doucement pour me mettre à quatre pattes et ... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!! hurlais-je d'un seul coup. Je poussais des hurlements glaçants, absolument horrifiée par ce qui m'arrivait. J'étais ... J'étais ... une ... hu ... une HUMAINE ! Les yeux écarquillés et complètement paniquée je reculais pour me cacher derrière un tas de cartons. Oh non, non, non, non !!!! lancais-je apeurée. Que m'arrive-t'il ??! Mon doux pelage d'ivoire n'était plus qu'un vague souvenir et fut remplacé par une robe blanche toute déchirée et tâchée. En fait elle ressemblait plus à des aillions qu'autre chose. Je ne possédais plus des pattes mais des mains et des pieds. Prise d'une immense panique je me recroquevillais sur moi-même en fermant les yeux, priant que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve. Malheureusement, il s'agissait bel et bien de la réalité. De grosses larmes coulèrent peu à peu le long de mon visage de jeune fille, complètement désemparée je ne savais pas quoi faire. Il faisait nuit et je ne savais pas du tout où je me trouvais. Un air frais vint me piquer le nez, je frissonnais. Je sentis des petites gouttes tombaient du ciel, puis d'un seul coup, un éclair fendit le ciel et éclata en un son tonitruant abominable. Des trombes d'eau s'en suivirent, évidement ... Tout ceci faisait légèrement mélodramatique. Ma respiration s'amplifia, sans parler des battements de mon coeur. Je regardais partout autour de moi, mes sens se réveillèrent et s'amplifièrent à leur tour. Des odeurs et des bruits vinrent me déboussoler un peu plus. Je pouvais identifier des bruits d'automobiles, des pas sous la pluie, des bavardages. Les odeurs par contre me répugnaient au plus haut point. Trempée et haletante, je pris un morceau de carton pour m'abriter dessous. Des lumières rouges clignotaient au dessus de ma tête, je lisais difficilement "Le Moulin Rouge". Je ne connaissais pas cet établissement. Cependant je pouvais entendre de la musique et des chants féminins. j'ai enfoui ma tête dans mes bras, pleurant toutes les larmes de mon corps. Que m'arrivait-il ? Pourquoi étais-je désormais une humaine ? Dans quelle époque me trouvais-je ? Oui quelle époque ... Je ne reconnaissais rien tout autour de moi, tout me semblait inconnu et me faisait peur. Jamais je n'aurai pu croire que j'en arriverai là. Je tournais en rond dans le noir, je cherchais le comment du pourquoi à cette situation, les yeux mouillés de mes larmes incessantes. Mes pensées allèrent vers ma famille. Et si eux aussi se trouvaient ici ?

Je tentais de me mettre sur mes deux pattes, enfin mes jambes désormais mais cela s'annonçait plus difficile que ce que je croyais. Je fis un premier essai désastreux qui me valut une chute dans les cartons juste à côté d'une flaque d'eau. La colère montait doucement. La colère et la peur aussi. Comment les humains faisaient-il pour marcher ainsi ?!  Je m'appuyais sur le mur pour m'aider et j'appelais, désespérée. Maman !!!! criais-je. Maman tu es là ? Berlioz ? Toulouse ? Toulouse !! Je m'égosillais en vain. Je devais voir la réalité en face, j'étais seule dans la ville, perdue et complètement trempée. Je ne savais pas quoi faire, ni ou aller. Comme une feuille morte emportée par le vent d'hiver, je me laissais tomber sur le bitume, désemparée. Les longs cheveux blonds que je possédais maintenant se détachèrent et vinrent se balader le long des mes épaules. Le ruban en satin rose qui les retenaient tomba dans mes mains. Mélancolique je l'ai serré contre moi en pleurant de nouveau. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Une porte s'ouvrit soudainement, paniquée je me cachais derrière les cartons afin que personne ne me voit. Je ne tenais pas à me faire remarquer, surtout dans cette tenue. Et puis je ne saurais pas comment parler, ni même comment agir. Certes j'avais vu les manières de Madame des dizaines de fois, mais je restais une petite chatte, une dame du monde qui plus est ! Que dirais Maman si elle me voyait dans cet état là ... Mes yeux me faisaient mal à force de pleurer, et j'avais de plus en plus froid. La nuit allait être longue ... 
WILDBIRD
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Mer 9 Nov 2016 - 22:12



La descente aux Enfers

Des paillettes. Il y en avait partout ce soir-là. Elles illuminaient de mille feux la scène du cabaret parisien. Elles étaient sur le costume des danseurs, sur leur visage par le biais du maquillage, dans leurs cheveux et dans les yeux de Clémence. La jeune femme dansait avec grâce, avec amusement et cela se voyait dans ses yeux. La danseuse était devenue une véritable boule disco, tellement elle brillait pour ce numéro. Des paillettes voletaient autour d'elle. C'était lumineux à voir. Tant d'énergie et de mouvement dans un halo crée par différents projecteurs. Le numéro se termina, la musique s'arrêta et les projecteurs s'éteignirent. La salle hurla de délectation et applaudit avec force. Derrière le rideau, un sourire illumina le visage de Clémence. Elle avait fait du bon travail ce soir.

Après sa performance et après le final, Clémence se dirigea dans sa loge. Elle se démaquilla et se changea pour rentrer chez elle. Elle était à la fois excitée et fatiguée de sa performance du soir. Seulement, elle était encore prête à faire la fête, fêtarde comme elle était. Louise proposa de conclure cette belle soirée par une sortie en discothèque. Habituée, Clémence fut de la partie. Après s'être changée et remaquillée, elle prit le chemin de leur boîte habituelle d'après cabaret. Lorsqu'ils arrivèrent à l'intérieur, la piste était déjà assaillie. Ils allèrent se chercher à boire. Chacun se prit une boisson alcoolisée. Ils la sirotèrent, la savourèrent, puis enchaînèrent quelques tournées. Il était temps de danser. Ils prirent d'assaut la piste de danse. Ils y dansèrent avec frénésie. Ils dansèrent, rigolèrent et s'amusèrent jusqu'au bout de la nuit.

Quand Clémence sortit de la discothèque, il était cinq heures du matin. Elle n'eut plus qu'une envie : rentrer chez elle. Elle salua ses collègues et amis, puis prit la direction de son appartement. Sur le chemin, en cherchant son téléphone portable, pour garder le contact avec la troupe le temps de la marche, elle se rendit compte qu'elle avait oublié les clefs de son appartement dans sa loge. Quelle étourdie elle faisait ! Elle retourna sur ses pas, pour retourner à son lieu de travail. Heureusement, Clémence n'habitait qu'à deux pas de là. A cette tardive de la nuit, la rue était déserte et la zone devant la porte de service également. Elle rentra par la porte des employés, avec son pass. Ses talons claquèrent sur le sol menant à sa loge. Elle vit ses clefs accrochées à son miroir. Plus tôt dans la soirée, elle avait dû vider son sac pour retrouver son portable. Clémence avait suspendu ses clefs pour ne pas les oublier et les perdre dans le méandre de maquillage qui ornait sa coiffeuse. Elle les avait oubliées en remettant son bazar dans le sac, avec la frénésie qui régnait en coulisse à ce moment-là. Clémence sourit à ce souvenir et récupéra ses précieuses clefs. Quand elle sortit du cabaret et verrouilla la porte de service, elle entendit un bruit. Son cœur s'accéléra. Qui était là ? Lui voulait-on du mal ? Clémence alluma la lampe torche de son téléphone portable et balaya la zone. Son vif faisceau lumineux éclaira l'origine du bruit. Clémence vit alors une femme. D'abord avec un peu d 'appréhension, elle s'approcha avec précaution de l'inconnue. Sa crainte se dissipa en un éclair quand elle vit que l'inconnue, une jeune femme d'environ son âge, pleurait. Elle était en plein milieu des cartons et portait une robe blanche déchirée et tachée par endroit. Que lui était-il arrivé ? Quelque chose de grave, c'était certain. Clémence ne pouvait la laisser dans le pétrin. Elle s'agenouilla doucement, une fois arrivée à son hauteur. Elle s'enquit de la situation avec une voix qu'elle voulait apaisante. « Bonsoir. Je peux faire quelque chose pour vous ? » Clémence vit que l'inconnue semblait avoir froid. Clémence, éméchée mais lucide, ne soufrait pas du froid de la nuit, pas encore. Elle retira sa veste en cuir et la donna doucement à la jeune femme. « Tenez, elle vous tiendra plus chaud qu'à moi. » Clémence lui sourit, puis se disant qu'elles n'allaient pas rester ici, seules perdues dans la nuit, elle lui proposa une alternative. « Je n'habite pas très loin. On peut aller chez moi et vous me raconterez ce qui vous est arrivé. On verra ce qu'on pourra faire. Et j'ai du bon chocolat chaud. » Clémence lui sourit, puis lui tendit la main, pour l'aider à se relever et voir si elle acceptait la proposition et son aide.
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Ven 10 Fév 2017 - 15:41


   
   La descente aux Enfers
   Clémence & Marie

A
llongée au milieu des cartons, trempée et tremblante, je cherchais une solution, je tentais de comprendre comment et pourquoi j'en étais arrivée là. La pluie incessante m'affaiblissait un peu plus, les quelques fortes gouttes d'eau tombaient sur moi comme des morceaux de glace. Le froid me piquait si fort que mes mains et mes pieds ne bougeaient presque plus. J'enfouis ma tête dans mes genoux et j'attendais, priant pour que tout ceci ne soit qu'un simple cauchemar. Priant pour qu'il ne m'arrive rien de plus grave. La rue déserte me glaçait le sang, il devait être très tard pour que les gens cessent de passer par ici. Les automobiles quant à elles continuaient leur danse colorée, au rythme de klaxons et des grincement de roues. Ces bruits parasites m'empêchaient de trouver le calme et le sommeil, sans parler des mes pensées troublées.

La pluie cessa peu à peu mais le vent balayant mon visage me glaçait les os. Quelle situation dégradante pour une jeune fille du monde telle que moi. J'avais honte. Qu'avais-je pu pouvoir faire pour mériter une punition de la sorte ? Je m'apitoyais sur mon sort quand soudain, une porte s'ouvrit en un fracassant bruit de métal et quelques personnes agitées en sortirent. Apeurée, et angoissée rien qu'à l'idée d'être vue dans un tel état, je me reculais doucement derrière les cartons et la benne à ordures. Ces jeunes gens devaient sans doute avoir terminé leur fête ou quelque chose de ce genre. Leur pas et leur rire s'effaça peu à peu dans la nuit pour laisser place à un silence presque pesant. Je refermais les yeux pour tenter de dormir lorsque de nouveau des pas résonnèrent.

Dissimulée derrière la benne, j'aperçue une jeune fille entrer dans le "Moulin Rouge" et en ressortir quelques minutes plus tard. Je voulus me reculer un peu plus mais l'une des cartons entassé à côté de moi tomba brusquement, alertant la jeune fille. Paniquée, je ne fis plus aucun geste. Je ne voyais plus la dame, mais j'entendais des bruits étranges venant d'elle. Un faisceau lumineux apparut tout d'un coup et se balada de tous les côtés. Qu'est ce que cela pouvait bien être ? Je n'en avais jamais vu auparavant. Puis ce faisceau vint directement sur moi, suivit de la jeune fille. Je voulus reculer davantage mais le mur m'en empêcha. Je la regarder s'approcher de moi doucement, elle était jeune et jolie, un peu comme moi. Elle se mit face à moi et me m'adressa quelques mots gentils. Elle n'eut pas l'air de me vouloir du mal, bien au contraire. Elle passa sa veste autour de mes épaules et m'aida à me relever. Mes jambes douloureuses avaient du mal à rester debout, je tremblais toujours à cause du froid.

- Je ... euh ... merci.
répondis-je faiblement. Je ne sais pas où je suis, je me suis égarée je crois.

La jeune femme me prie sous son aile et m'emmena chez elle pour me réchauffer. Je ne pensais pas que quelqu'un me vienne en aide comme cela, ni à cette tardive. Je la regardais tendrement. Son visage angélique et son sourire chaleureux me mirent du baume au coeur, elle avait l'air gentille. Je me sentais en sécurité avec elle.

- Je vous remercie beaucoup, et je suis navrée de vous déranger à cette heure si tardive, m'excusais-je.

J'eus beaucoup de mal à aligner mes pas comme une humaine normale, n'ayant jamais pratiqué la marche comme ça. Je ne tenais pas à passer pour une folle aux yeux de cette gentille dame, j'essayais tant bien que mal d'avancer tout en me tenant sur ses épaules. Je regardais ses pieds, elle portait des chaussures avec de grands talons. Je l'admirais de pouvoir se déplacer avec de tels souliers. Madame en avait aussi des comme ça, du temps où elle était une jeune femme. Les cliquetis provoquaient par ses pas résonnèrent doucement dans le silence de la ville, un peu comme un métronome. Quoi qu'il en soit, mon coeur se réchauffait peu à peu, je m'estimais heureuse d'avoir fait tomber ce carton par accident.
WILDBIRD
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Ven 17 Fév 2017 - 16:26

La descente aux enfers
Quand un chien et un chat se rencontrent, début d'une grande amitié
Clémence aida la jeune rescapée à se relever. Celle-ci la remercia tout en lui expliquant qu'elle s'était perdue et ne savait pas où elle était. La brune lui sourit et lui répondit d'une voix apaisante. « Tu es dans le Paris Nord, dans le dix-huit arrondissement. Tu habites aussi dans ce quartier ou tu es d'un autre arrondissement ? » Voyant la jeune femme désorientée, Clémence supposa qu'elle avait dû bien faire la fête en cette heure tardive de la nuit, ou plutôt à cette heure précoce du petit jour, pour ne pas s'en souvenir. Elle supposa qu'il avait dû lui arriver quelque chose, vue son état. Ne sachant quoi et ne voulant pas la brusquer, Clémence changea de sujet. « Enfin, d'abord allons se réchauffer avec un bon chocolat chaud. On verra ça après, quand on aura les idées plus claires. Je crois que je dois avoir une carte de Paris chez moi. Sinon, on googlera ton adresse. »

Les deux jeunes femmes marchèrent dans la nuit, en silence. Seul le bruit du martèlement des talons de Clémence sur la pavé raisonnait dans la nuit parisienne. La jeune Brown aidait l'inconnue, qui ne semblait pas à l'aise avec la marche. Elle s'excusa même. L'ancienne chienne lui sourit et lui dit que ce n'était rien et que de toute façon, elle rentrait chez elle. Et puis, Clémence n'était pas encore envahie par la fatigue. De plus, elle ne se sentait pas le cœur de laisser la jeune femme seule, perdue dans Paris.

Les deux jeunes femmes arrivèrent devant l'immeuble de Clémence, qui n'était pas très loin de son lieu de travail. L'ancien personnage de Disney sortit son badge et la porte s'ouvrit. Elle tint la porte à l'inconnue, puis la referma derrière elle. Les deux jeunes femmes montèrent ensuite une série de marches, jusqu'à arriver au quatrième étage. Cette montée des marches n'avait pas été sans encombre, mais elles y étaient parvenues. Elles arrivèrent au pallier de l'étage de Clémence et celle-ci guida sa rescapée jusqu'à sa porte. Elle sortit ses clefs, déverrouilla la serrure, et ouvrit la porte de son petit appartement. « Voilà, tu es chez moi, ce n'est pas grand chose, mais c'est un toit. » Elle lui sourit, puis désigna le canapé de la pièce de vie, qui servait à la fois de salon et de cuisine. « Je t'en prie, installe-toi, le temps que je fasse le chocolat chaud. Ça ne sera pas long. » Elle sourit de nouveau, puis ôta ses chaussures qu'elle envoya valser dans l'entrée et alla à la partie cuisine. Clémence s'activa pour préparer le chocolat chaud. Elle déposa un peu de lait dans une casserole et le fit chauffer, n'ayant pas de micro-onde. Puis, la jeune femme vint s'installer dans le canapé, près de la table basse, à côté de Marie. « En fait, je m'appelle Clémence. Et toi ? » Clémence la dévisagea, attendant une réponse. Quand l'inconnue lui eut répondu, la curiosité piqua Clémence. « Alors qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? » Clémence, en voyant l'état de son interlocutrice lui proposa un service, avant qu'elle n'est pu répondre à sa question. « Le temps que le lait chauffe, je peux te prêter une robe si tu veux. La tienne est en lambeaux. » Elle se leva et ouvrit une des deux portes existantes au mur, en dehors de la porte d'entrée. Clémence venait d'ouvrir la porte de sa chambre, qui se trouvait à côté de la porte de la salle de bain. Quelques minutes plus tard, Clémence en ressortit avec une robe dans les mains. Elle la tendit à la jeune femme et lui proposa de se changer dans la salle de bain, le temps qu'elle apporte leur chocolat chaud.
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Ven 14 Avr 2017 - 20:18


   
   La descente aux Enfers
   Clémence & Marie

L
a jeune femme utilisa un vocabulaire différent de celui que je connaissais. Certains mots m'échappèrent totalement lorsqu'elle me demanda mon lieu de résidence, je ne sus d'ailleurs pas quoi lui répondre. "Googlera" ? Qu'est ce que cela voulait-il bien dire ? Etait-ce un nouveau moyen de locomotion ? Peut être bien. L'époque de ma naissance se trouvait bien loin désormais. Tremblante, j'essayais tant bien que mal de marcher comme une humaine, la jolie brune me maintenait pour éviter que je glisse.

Effectivement, elle n'habitait pas loin du tout. J'en fus soulagée, mes forces n'aurainet sans doutes pas tenues plus longtemps. Je pâlis cependant à la vue des centaines de marches qui nous attendaient pour atteindre son appartement. Je fronçais les sourcils en soupirant. J'eus beaucoup de mal à placer mes pieds sur les marches, la jeune demoiselle m'aida du mieux qu'elle put, et je lui en fus très reconnaissante. Celle-ci ouvrit la porte de son lieu de vie et m'invita à y entrer, il était tout à charmant, petit, mais charmant. Rien à voir avec la grande maison de Madame, c'est sûr, cependant celui-ci possédait une âme. Enfin, je m'y sentis très bien.

"Merci beaucoup pour votre aide. C'est charmant chez vous, dis-je faiblement. Je vais peut être sembler ignare mais, qu'est-ce qu'un chocolat chaud ?"

Je ne vis pas ce que cela pouvait être, parmi tant d'autres choses. Je m'assis sur son canapé, soulagée d'être au sec et bien au chaud. Je ne pus m'empêcher d'éprouver un sentiment de honte quant à ma tenue. Ma robe blanche, pareille à des guenilles, était désormais grise voire noire, à cause de la pluie et de la saleté. Quoi qu'il en soit, mon hôta se montra des plus gentille envers moi. Après m'avoir rejoint sur le canapé, elle se présenta et me posa des questions sur ma présence ici. Clémence, un fort joli prénom pour une jolie dame.

"Enchantée Clémence, moi je m'appelle Marie", réponds-je poliment. Je marquais un temps avant de répondre à son autre question. Que pouvais-je bien lui répondre ? Je me mis à paniquer, mais avant que je ne réponde quoi que ce soit, Clémence enchaîna et me proposa une nouvelle robe pour remplacer mes aillons. Je rougis, un peu honteuse. Cela n'était pas digne d'une dame de mon rang. "Oh oui, je veux bien s'il te plaît. Merci beaucoup", répondis-je timidement. Elle se dirigea vers une pièce voisine et en ressortit quelque minutes plus tard avec une très jolie robe rouge en mains. La rouquine m'invita à me changer dans la salle de bain, ce que je m'empressais de faire.

Enfermée dans la petite pièce de toilettage, j'eus un choc lorsque mon regard croisa le miroir de Clémence. C'était ... moi ça ? Mon visage rond fut noircit par la saleté de la ville, ainsi que mes jambes et mes pieds nus et meurtris. Je devais être honnête, ma forme humaine ne me déplaisait pas. J'avais de grands yeux bleus, aussi bleus que ceux de Maman, et de longs cheveux blonds, un petit nez et une bouche plutôt fine. Je me dévêtis ensuite pour ne pas faire attendre mon hôte plus longtemps, j'eus cependant un nouveau choc en découvrant mon corps nu. Sur le haut du buste, deux petites bosses symétriques m'intriguèrent particulièrement, je ne pus m'empêcher de poser les mains dessus. C'était mou et ferme à la fois, décidément très étrange. Je voulus me nettoyer le visage sans utiliser de l'eau mais je crains de ne pas avoir eu le choix. Après m'être toiletté, j'ai mis la jolie robe rouge qui me scia à merveille, la couleurs faisait ressortir ma chevelure dorée. Je revint m'asseoir sur le canapé, près duquel Clémence servit les chocolats chauds. Une douce odeur sucrée vint me chatouiller le nez, cela se mangeait donc ? Je fus impatiente d'y gouter.

"Merci beaucoup pour la robe, elle a une très jolie couleurs, lancais-je en souriant. Je décidais ensuite de me lancer dans des explications quant à ma mésaventure. "Je ne sais pas ce que je serai devenue si tu n'étais pas passée par là. Pour tout te dire, je ne sais pas vraiment comment je me suis retrouvée au milieu de ces cartons. Je sais simplement que je suis éveillée là, et que j'ai eu très très peur."

Mes paroles me semblèrent si étrange dites comme ça, je pourrais facilement passer pour une folle. J'espérais que ce ne soit pas le cas.
WILDBIRD
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Sam 15 Avr 2017 - 18:20

La descente aux enfers
Quand un chien et un chat se rencontrent, début d'une grande amitié
Clémence la regarda avec surprise. Quel genre de personne ne connaissait pas un chocolat chaud ? Une chose est sûre, elle n'était pas parisienne. L'ancienne chienne se demanda même si elle ne venait pas de ce monde, mais d'un autre, comme elle. Elle était peut-être une personne comme elle. Mais oui, c'était évident ! Elle venait juste d'arriver ! Et elle n'était pas humaine ! Clémence se remémora alors son arrivée. Elle aussi n'avait pas réussi à marcher convenablement sur ses deux jambes. Et puis, elle avait été dans le même état d'incompréhension et de détresse. C'est pour ça qu'elle ne la brusqua pas. Clémence répondit à sa question, sans détour et le plus simplement possible. « C'est une boisson chaude à base de lait et de chocolat. C'est très bon, tu verras. » Clémence lui sourit et prit la direction de son coin cuisine pour faire ladite boisson. Quand elle eut mit le lait à chauffer, elle rejoignit son invitée sur son canapé, puis débuta les présentations, en donnant son prénom. « Enchantée également, Marie. » Elle lui sourit et lui demanda ce qu'il lui était arrivé. Avant que Marie ait pu lui répondre, elle lui proposa de se changer. Clémence voulait la mettre à l'aise et la rassurer.

Quand Marie sortit de la salle de bain, les chocolats chauds étaient prêts. « Tu arrives juste à temps, c'est prêt. » Elle lui sourit, puis l'écouta la remercier. « Oh c'est rien. Et la robe te va bien ! Si tu veux, je te la donne. Elle met en valeur tes cheveux. Tu as une chevelure magnifique ! » Clémence l'écouta lui raconter sa mésaventure. Elle tenta ensuite de la rassurer tout en lui expliquant la situation. « Je comprends, je suis passée par là, moi aussi. Je suis arrivée dans un théâtre. J'étais nue. Il ne me restait que mon collier de mon ancienne condition. Je déduis que toi non plus, tu n'étais pas humaine avant. J'étais une chienne moi. Et toi ? » Quand Clémence eut sa réponse, elle la regarda surprise, avec un peu d'appréhension. Elle la dévisagea et se contenta de hausser les épaules. « Bah, je suppose qu'on s'entendra quand même bien, même si t'étais un chat et moi un chien. Au pire, je te dis les infos et puis tu pourras te chercher un endroit un toit. Je veux bien que t'héberger quelques temps, jusqu'à ce que tu trouves ton chez-toi. »

Finalement, c'était plus que quelques temps que Marie était restée chez Clémence. Les deux nouvelles humaines s'étaient attachées l'une à l'autre. Elles étaient devenues amies, même meilleures amies et sœur de cœur, après être devenues colocataires. Après que Clémence ait expliqué la situation à Marie avec ce qu'elle savait grâce à Clochette -à savoir qu'ils étaient des personnes venant d'autres mondes, différents de celui dans lequel ils étaient, qu'ils ne venaient pas forcément du même et qu'il existait des films sur leurs vies, connus sous une franchise nommée Disney- Marie avait décidé de rester avec l'ancienne chienne au collier bleu. Les deux avaient débuté une colocation dans l'appartement de Clémence. C'était une ambiance chien et chat, assez ironique pour ces deux anciens animaux à quatre pattes, mais il y avait de bons moments et elles s'entendaient bien.

Les jours passèrent au cours desquels Clémence apprenait tout ce qu'elle savait à Marie. Elle lui apprenait à marcher comme une humaine, à s'habiller et à se préparer. Clémence était aussi son guide dans la ville, comme dans la vie. En plus de la guider à travers les rues et lui faire découvrir cette nouvelle ville, elle lui apprenait aussi les coutumes humaines de cette époque. En effet, les deux ne venaient pas du XXIième siècle, mais du début XXième siècle. C'était une similitude qui avait participé à leur rapprochement. En plus de venir toutes les deux du même siècle, elles avaient eu la même éducation et étaient toutes les deux d'anciens animaux chouchoutés d'intérieur. Elles n'avaient pas le même âge, mais ça n'avait pas été un frein. Une alchimie s'était développée rapidement entre les deux, conduisant à leur forte amitié. Et entre amis, on partageait des moments. Un de ceux-là était des soirées visionnage de toute sorte de film. De temps en temps, elles regardaient des Disney. Elles avaient vu La Belle et le Clochard 1 et 2, Les Aristochats, Merlin l'Enchanteur, Peter Pan et la saga de la Fée Clochette.

Un jour de mi-août 2016, Clémence en se baladant dans les rues parisiennes, avait été attirée par un hôtel. Il venait d'ouvrir et il embauchait. La jeune femme avait alors pris l'annonce pour la montrer à Marie. Grâce à cet emploi, elle pourrait avoir un meilleur logement et surtout payer une scolarité à Marie, vu qu'elle était encore en âge d'aller au lycée, contrairement à Clémence.
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Sam 10 Juin 2017 - 10:53


   
   La descente aux Enfers
   Clémence & Marie

C
lémence se montra si bienveillante avec moi, je ne sus que dire. Non seulement elle m'hébergea sans rien attendre en retour, et en plus elle me fit cadeau d'une jolie robe qui, sans mentir, m'allait plutôt bien. J'eus le loisir de goûter à ce fameux chocolat chaud, j'approchais la tasse de ma bouche afin de laper la surface ... Attendez une minute. Mais je n'étais plus un chat désormais ! Du coin de l'oeil j'observais la manière de boire de ma voisine. Je compris et fis de même avec le plus grand naturel possible. Cette boisson me rappela le "Suprême de crème à la Edgar" avec le chocolat en plus, c'était délicieux ! Tout en le dégustant, j'écoutais attentivement les récits de Clémence. Mes yeux s'écarquillèrent lorsqu'elle m'expliqua qu'avant, elle était une petite chienne. Un chien ??? J'avais une sainte horreur des chiens !

"Je ... euh ... Non. Avant, j'étais une petite chatte au pelage blanc, avec un ruban rose autour du cou, celui-ci." Je lui montrais le ruban autour de mon coup, vestige de ma vie antérieure. Clémence me dévisagea un bon moment, je ne pus m'empêcher de faire de même. Les chats et les chiens menaient une sorte de petite guerre entre eux, il fallait le dire. D'un côté, je considérais toujours les chiens comme des animaux inférieurs et bien moins intelligents que nous les chats. Toutefois, j'avais une dette envers Clémence. De plus, maintenant que c'était une humaine, elle m'inspirait la plus grande sympathie. Elle semblait également avoir de très bon goûts en matière de mode ! "Je le suppose aussi, répondis-je naturellement. Merci infiniment, tu n'imagines pas ce que cela représente pour moi."

Le temps passa et une belle amitié naquit doucement entre Clémence et moi. Nous avons appris à nous connaître et contre toute attente, nous avions énormément de points commun. Par exemple, nous venions toutes deux de la même époque dans nos dessins animés respectifs, nous aimions la mode et les jolies choses etc. Et puis de fil en aiguille elle devint ma meilleure amie ainsi que ma colocataire. Enfin ce fut plutôt moi qui devint la sienne. Elle me raconta tout ce qu'elle savait sur les personnages Disney, je n'en revins pas du nombre de gens perdus comme nous dans ce monde, jamais je n'aurais imaginer tout ça. Elle mentionna quelques uns de ses amis comme une certaine Clochette qui vivait à Londres et qui lui avait appris énormément de choses.

La vie en colocation entre elle et moi pouvait être assez rock'n roll quelques fois, mais nous rions plus que nous nous disputions. Bien que mon ancienne vie de chat me manquait énormément, je commençais à apprécier celle d'un être humain. Il m'arrivait certains soirs de me laisser aller dans mon lit et de pleurer en pensant à Maman et à mes frères. Ils devaient se faire un sang d'encre à mon sujet. Je priais pour qu'eux aussi soient dans cette ville en tant qu'humains et qu'un jour nous puissions nous retrouver. Oh qu'est ce que j'aimerai ! Après tout, je n'avais que ... 16 ans ? J'étais encore une enfant. Clémence m'aidait à aller de l'avant et à me familiariser avec toutes les traditions des êtres humains, il le fallait bien. J'appris donc comment m'habiller, me coiffer, faire à manger, me laver aussi ... Et ô dieu quelle épreuve était-ce pour moi ! Lorsque mon amie me montra le coin douche avec le jet d'eau, cela me terrifia au plus haut point. Toute cette eau qui sortit violemment d'un seul coup me fit frémir de peur ! Clémence, elle, sembla ravie de me parler du bain, un peu trop d'ailleurs. A partir de là, je me débrouillais toujours pour me doucher très rapidement en mettant le jet d'eau du côté le moins violent possible. C'était une véritable torture pour moi !

Les mois passèrent tranquillement et notre amitié ne cessa de grandir. Grâce à Clémence, j'obtins un petit boulot de chanteuse dans le cabaret où elle travaillait aussi. Le jour de l'audition je fus totalement tétanisée, je n'avais jamais chanté devant un public comme celui-ci. Puis finalement je fus prise et désormais je chantais quelques soirs durant la semaine et le week-end. Avec le salaire de ce travail je pus économiser et participer au paiement de certaines obligations chez Clémence. Cependant, les jeunes filles de mon âge se devaient d'aller au lycée pour finaliser leur scolarité. Je devais économiser pour ça aussi.

Un jour, Clémence revint avec une annonce de plusieurs offre d'emploi. L'hôtel "Le Nouveau Monde" venait d'ouvrir et cherchait un barman, une chanteuse, un pianiste et d'autres emplois de ce style. Ni une ni deux, nous avons toutes deux postulés pour ce qui nous intéressait et par chance, nous avons été prises ! Clémence en tant que barman et danseuse à temps plein, et moi en tant que chanteuse à mi-temps. Nous étions mieux payées que nos anciens boulots, cela allait en plus me permettre de pouvoir payer mes frais de scolarité ! Les semaines passèrent et j'aimais de plus en plus chanter dans ce lieu. Grâce à mes économies je pus me payer une année scolaire dans un lycée publique, pas très loin de l'h^tel en plus. La semaine j'allais travailler et le week-end ainsi que le jeudi soir j'allais chanter. Ce n'étais pas toujours facile mais je faisais de mon mieux !

Puis un jour, le gérant de l'hôtel nous proposa l'une des suites disponibles pour y habiter. Il savait que nous vivions ensemble dans un petit appartement et que ce n'était pas facile d'en trouver un grand pour peu cher à Paris. Nous n'avons pas réfléchis bien longtemps, surtout lorsqu'il nous montra la dite suite. Elle me plut tout de suite ! Celle-ci se composait d'une pièce de vie avec cuisine, deux chambres charmantes et une salle de bain avec baignoire. Le tout meublé, ou presque. Il y avait aussi une baie vitrée avec vue sur Paris ... Il nous fallait cette suite ! Je n'étais pas majeure ce n'était donc pas à moi de prendre la décision mais je savais que Clémence avait aussi eu le coup de foudre ...
WILDBIRD
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Anonymous
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Mer 14 Juin 2017 - 19:44

La descente aux enfers
Quand un chien et un chat se rencontrent, début d'une grande amitié
De retour au studio, l'annonce de l'hôtel en main, Clémence, tout excitée, raconta sa découverte à Marie. Avec ça, elle allait pouvoir se trouver un vrai appartement ! Peut-être qu'elles auraient même chacune leur propre chambre ! C'est en rêvant au futur que les deux colocataires choisirent chacune le poste qui leur convenait le mieux. La chance leur sourit, puisqu'elles l'obtinrent. Clémence devenait danseuse de revue pour l'hôtel, avec un meilleur salaire qu'au cabaret. Un manque de personnel la fit travailler aussi comme barmaid. Cela lui plut, si bien qu'elle put conserver le double emploi à temps plein. Marie, quant à elle, décrocha un poste de chanteuse à mi-temps. Cela lui permettrait d'avoir une scolarité, tout en ayant les ressources nécessaires.

Alors que les deux jeunes femmes parcouraient les annonces, à la recherche de l'appartement de rêve, leur gérant leur proposa de modifier leur contrat. Il ajoutait une close où elles pouvaient obtenir une suite comme logement de fonction. Les deux anciens animaux avaient sauté sur l'occasion. Le loyer de la suite était même offert. Cela faisait parti d'un avantage du travail, l'inconvénient étant les horaires. Le reste des frais était à leur charge, comme la facture d'eau, d'électricité, le ménage, le room service, etc. Les deux amies n'avaient pas dit non, surtout en voyant la suite. Elle se situait au cinquième étage de l'hôtel. Constituée de trois pièces, avec salle de bain, c'était largement plus grand que leur logement actuel ! Et puis, la suite avait de quoi ravir leur goût d'animaux de compagnie d'intérieur de luxe. Le sol de la pièce principale était un parquet flottant en bois beige. Il permettait de faire ressortir la magnificence des murs. Ces derniers étaient recouverts de laid de papier peint de couleur rouge pourpre avec des ornements floraux dorés. Le mobilier déjà présents s'accordaient, comme le grand canapé brun et ses coussins colorés, ainsi que la table basse, le meuble et sa lampe, ainsi que les portes en bois. Pour compléter le décor, un tapis circulaire mettait en avant l'espace salon. L'espace cuisine de cette même pièce était astucieusement installé derrière l'espace salon. Son plan de travail, son évier, son frigo et sa cuisinière étaient ce qu'il y avait de mieux sur le marché. Quant aux chambres, elles étaient toutes les deux équipées du même mobilier : un grand lit deux personnes et un bureau avec sa chaise. Pour finir, la salle de bain ne manquait pas de classe non plus, surtout avec sa baignoire et ses couleurs crèmes, illuminée par des spots.

« Heureusement que les ascenseurs existent ! Enfin, on a bientôt fini, c'est le dernier carton. » Les deux femmes emménageaient, aidées par Maxime, Louise et Natacha. Ils venaient de monter le dernier carton. Ils ne manquaient plus qu'à tout installer et monter les nouveaux meubles. Heureusement, il y avait des choses qu'elles avaient déjà, comme la machine à laver, la table à manger et les chaises, rapatriés de l'ancien logement des filles. Elles avaient également la plupart de la vaisselle. Il ne leur manquait que l'électroménager et le micro-onde, qu'elles avaient récemment acquis.

Tandis que Maxime installait la machine à laver dans la salle de bain, et que Louise et Natacha plaçaient la table et les chaises à l'endroit indiqué, Clémence et Marie s'occupèrent de la cuisine. Elle ajustèrent le micro-onde sur les socles prévus à cet effet, puis le branchèrent. Une fois fait, elle accrochèrent une horloge et une décoration achetées la veille. Ensuite, tout le monde s'occupa de ranger la vaisselle et les effets personnels allant dans la salle de bain. Rapidement la pièce principale fut terminée, ainsi que la salle de bain. Maintenant, le plus dur et le plus long demeurait : leurs chambres. Il fallait pour chacune monter de quoi ranger leurs vêtements et apporter leurs effets personnels, en plus de leur dernier achats, comme un pouf-corbeille pour Clémence et une table avec un chevalet pour Marie.

Trois bonnes heures plus tard, le déménagement se termina. Ils mangèrent tous les cinq dans la suite des filles. La pendaison de crémaillère pouvait commencer. Le lendemain, fatiguées de s'être couchées tard et du déménagement, les deux jeunes femmes se mirent en quête de faire leur première machine. Elles avaient ramené leurs linges sales, puisqu'elles n'avaient pas eu le temps de faire une lessive avant. Et puis, avec le déménagement, il y avait de quoi laver. Elles lancèrent donc une machine. Le résultat ne fut pas celui attendu. C'était une catastrophe ! Enfin, plutôt une belle inauguration ! Elles avaient mis trop de lessive, si bien que ça avait débordé. La salle de bain était remplie de mousse, envahissant le séjour. Finalement, après une bataille de mousse et un cache-cache dans la salle de bain, elles passèrent quelques heures à nettoyer les dégâts. Leur nouvelle colocation dans leur nouveau chez elles commençait bien.


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Anonymous
Invité
Ven 28 Juil 2017 - 20:08


   
   La descente aux Enfers
   Clémence & Marie

T
oute excitée par le déménagement, je ne tenais plus en place ! Mille idées me traversaient l'esprit pour réaménager ma chambre et installer les meubles. Notre nouvel appartement nous correspondait parfaitement, nous n'aurions pas pu rêver mieux. J'eus malgré tout un léger pincement au coeur en quittant l'ancien logement de Clémence, ma nouvelle vie avait démarré entre ces murs après tout, grâce à mon amie. Après un dernier petit tour tout en émotion, je pris mon dernier carton et partis rejoindre les autres au rez-de-chaussée.

Le plus gros fut terminé, avec beaucoup d'aller-retour entre le rez-de-chaussée et l'ascenseur, puis l'ascenseur et l'appartement, je n'en puis plus ! Nos amis Maxime, Louise et Natacha nous furent d'une aide précieuse, je ne nous voyais pas monter la machine à laver toutes les deux, même avec l'ascenseur. Et puis c'était toujours un plaisir de regarder Maxime travailler ... Avec Clémence, nous primes soin d'organiser la cuisine en installant tout l'électro-ménager tandis que nos amis s'attaquèrent à la machine à laver et aux meubles du salon. Une chouette ambiance régnait dans l'appartement, entre rire et bonne musique. Aimant la musique, le classique en particulier, avec ma paye d'il y a quelques mois, je m'étais offert une jolie petite chaîne hi-fi dotée d'enceintes à l'excellent son, un pur bonheur. Parfois il m'arrivait de m'exercer en chantant la chanson des gammes et des arpèges que Maman m'avait appris. Dans ces moments là, je ne pouvais m'empêcher de penser à elle et à mes frères, je donnerai tout pour pouvoir de nouveau chanter avec eux.

Oubliant ces douloureuses pensées, je me remis à l'ouvrage, impatiente de terminer. Le montage de meuble n'étant guère mon fort, je pris soin de ranger tous les cartons vides histoire de faire un peu plus de place. Quelques heures plus tard, ce fut enfin terminé ! Nos amis restèrent pour partager notre premier dîner entre ces nouveaux murs, notre nouvelle vie pouvait bien commencer.

Et je ne croyais pas si bien dire. L'appartement fut baptisé de ... lessive. En effet, la machine à laver décida de n'en faire qu'à sa tête et de littéralement tout nous cracher dessus. La salle de bain se remplit de mousse aussi rapidement qu'il fut possible de le dire, ce qui, bien entendu, nous ne empêcha pas de nous amuser. L'excès de lessiva et l'inondation nous réjouirent plus qu'autre chose. La mousse vola absolument partout, Clémence essaya de m'en envoyer dessus mais la substance arriva sur moi tout en douceur ... Je ne pus résister à l'envie de faire de même, ce qui nous provoqua un grand fou rire. J'en eus mal au ventre !

Quoi qu'il en soit, nous étions très heureuses dans notre nouveau chez nous. Après un temps d'adaptation et quelques autres petites catastrophes du quotidien, nous avions pris nos marques. Pour fêter le premier mois de notre déménager, je voulus faire la cuisine ... très mauvaise idée. Ce fut un désastre. Les pâtes trop cuites collèrent au fond de la casserole, et la sauce n'eut aucun goût ... Dépitée, je préférais commander des sushis plutôt que de recommencer une nouvelle recette. Et ce fut donc sous le signe du Japon que nous avons fêté notre premier mois de coloc dans notre charmante petite suite ... Là où de nouvelles aventures nous y attendaient.
WILDBIRD
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