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 :: RP Abandonnés
What's puzzling you is the Nature of my Game /PV Judy/
Invité
Anonymous
Invité
Dim 27 Nov 2016 - 0:38
What's puzzling you is the Nature of my Game

MAL. E. FICENT & JUDY HOPPS


Depuis ma rencontre avec Elsa, j’avais effectué une petite série de tests sur mes potentiels pouvoirs magiques. J’avais commencé dans ma chambre au T & L’s sans succès, pour finalement décider de laisser tomber, jusqu’au jour où j’ai remarqué que la personne dont je m’occupe du jardin était triste en regardant une plante qui refusait de pousser. Je lui ai alors demandé si ça m’apporterait une augmentation si j’arrivais à la faire sortir de terre. Deux dollars de plus par heure, ce n’est pas énorme, mais j’ai quand même tenté le coup. Alors aujourd’hui, je me suis concentrée très fort, suite à mes échecs durant une semaine, et au final, j’ai pu faire sortir une pousse de terre. Ravie et avec quatre dollars de plus en poche, je me rends au jardin botanique pour tester l’étendue de ce pouvoir.

Le guichetier me demande de payer mon entrée, ça me rappelle ma rencontre avec Timon… J’ai l’impression que ça date d’hier, mais en réalité, ça fait quand même plus longtemps.

Perdue dans mes pensées, j’erre dans les couloirs entre les plantes, avant de me décider sur une orchidée. Le bourgeon est tout petit et fermé, je pourrais peut-être l’aider à s’ouvrir…

Je me concentre et je sens à nouveau mes yeux luire de plus en plus intensément au fur et à mesure que les pétales s’ouvrent sous mon regard empli de fierté. Je me fiche de la fleur, j’ai réussi ce que je voulais faire !

Je cours ailleurs dans le jardin et tombe nez à nez avec un saule pleureur. Je regarde autour de moi pour m’assurer que personne ne fait attention, puis me concentre. Peut-être que je pourrai utiliser les espèces de lianes de l’arbre pour faire ce que je veux… Je me concentre, mes yeux luisent, mais rien ne se passe. Enfin… les branches grandissent, mais ça n’est pas l’effet escompté. Je tente à nouveau, en vain…

Un peu déçue, je me dirige vers la sortie, perdue dans mes pensées.

- Hey ! Vous pouvez pas regarder où vous mettez les pieds?

Je heurte une jeune femme que je toise en lui adressant ces mots. Oui bon d’accord, c’est ma faute, mais je n’ai pas envie de le reconnaître. Et de toute façon, depuis que je suis à New York, j’ai plus qu’assez été à sa place, donc pour une fois… je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer, ce n’est pas comme si elle représentait un danger pour moi…

(c) Madouce sur Epicode
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Invité
Anonymous
Invité
Ven 13 Jan 2017 - 13:47
What's puzzling you is the nature of my game

Sometimes the littlest things can bring war


La journée avait pourtant si bien commencé...

~~~~~

Je me réveille en sursaut, regarde le réveil et... Rien. Je mes recouche avec un certain plaisir. Après tout, l'heure n'a aucune importance aujourd'hui parce que je suis en congé ! Mon premier jour de repos depuis mon entrée à la NYPD et je reconnais que je le savourais par avance avec un plaisir un peu particulier. Je l'avais bien mérité !

Bon, il ne faut pas croire, le programme reste chargé, je dois visiter la ville. J'aurais aimé y aller avec Elsa mais malheureusement elle n'était pas disponible, alors ce sera expédition en solitaire. Et, comme personne ne m'attend, si je reste dormir plus longtemps, ça ne dérangera personne pas vrai ?

Mais apparemment, la grasse matinée sera pour une prochaine fois, impossible de me rendormir ; Tant pis, on n'y peut rien. Après une douche rapide et mon thermos de café dans les pattes - euh pardon, mains - je prends mes clés et file à la découverte de la grosse pomme comme je l'ai entendu quelques fois.

Je déambule dans les rues, avant d'opter pour le métro pour me rendre au Muséum Américain d'Histoire Naturelle. Si la ville n'était pas si différente de Zootopie, le musée avait été nettement plus dépaysant pour moi. Évidemment, à Zootopie aussi on trouvait ce genre de musées où j'ai vécu l'un des plus excitants moments de ma vie soit dit en passant, mais même si mon monde d'origine est proche de celui-ci dans sa culture, il reste des spécificités, et apprendre celles de l'Amérique fut assez instructif. Au moins, maintenant quand mes collègues parleront de Lincoln et de cow-boys, je saurai de quoi ils parlent ! Le seul point noir de la visite était le monde.

J'aurais pourtant pensé qu'un musée en pleine journée serait calme, mais à l'évidence dans cette ville, le calme n'existe pas. Et même si je m'étais plus ou moins habituée aux foules avec mon travail à Zootopie, les New New-yorkais n'avaient rien à voir avec les habitants de ma ville. Et ce sont nous les animaux ? Vraiment  ?

Bref, comme je suis un peu énervée – bon, d'accord, très -, j'ai décidé d'aller me calmer en me terrant dans un lieu que je pensais moins fréquenté et je me suis dirigée vers l'un des nombreux jardins botaniques. Et pour ne rien arranger, les bousculades s'empirent encore dans le métro.

"Reste calme Judy, tu es en congé tu te souviens ? Tu vas t'amuser, découvrir la ville et surtout ne pas t’énerver."

Le métro en lui-même n'est pas si différent de celui de Zootopie. Certes, les voyageurs sont moins poilus et moins volumineux (quoique) que dans mon monde d'origine, et c'est vrai que le métro de New York est glauque en comparaison de celui auquel j'étais habituée, mais le principe reste le même et une fois les lignes apprises, la navigation n'est pas si différente. Du moins en théorie, c'était sans compter sur les gens « civilisés » qui bousculaient pour entrer ou venaient se coller sans raison. Et encore, j'avais la chance de venir d'un monde très semblable à celui-ci, pas comme Elsa par exemple. J'arrive à peine imaginer à quel point ce monde doit sembler aussi merveilleux et terrifiant en même temps, quand on vient d'un univers différent comme elle.

Une fois sur place, je respire enfin. Je commence tout juste à me détendre, admirant les plantes et respirant à plein poumons des odeurs qui me rappelaient le district de la forêt tropical de ma cité. Un vrai have de paix bienvenu après la cohue du musée. Mais encore une fois, mes plans sont contrariés lorsque l'on me ramène brutalement à la réalité.

Une grande brune vient de me rentrer dedans, je manque de m'étaler par terre et mon deuxième café – encore chaud - s'est renversé sur moi. Et voilà que maintenant elle me toise de toute sa hauteur en me criant presque de regarder où je vais. Non mais je rêve !

J'avoue que je n'avais pas vraiment prêté attention où j'allais, perdue dans mes pensées, mais c'était elle qui m'avait heurtée, j'en étais certaine ! En temps normal, j'aurais laissé couler. Une petite remarque, un haussement d'épaule et je serais repartie. J'avais bien compris que les habitants de New York n'avaient ni la courtoisie ni la correction de ceux de Zootopie, et qu'il était inutile de s'agacer. Mais là les bousculades au musée, le métro et enfin le café brûlant qui m'avait copieusement arrosée avaient eu raison de mes nerfs, et je ne peux retenir une remarque cinglante qui fit se retourner plusieurs personnes autour de nous.

- Regarder où JE vais ? Et si vous faisiez la même chose pour commencer ! A moins de me jeter contre la barrière, je ne pouvais pas vous éviter. Et quand on renverse quelqu'un, la moindre des choses est de s'excuser et de demander si elle va bien !


Je sais que j'en demande peut-être un peu trop, qu'elle ne s'excusera jamais, et en toute honnêteté, je m'en fiche. Mais qu'elle me renverse et qu'en plus elle me crie dessus, ça non, ça ne va pas se passer comme ça !

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