No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 :: RP Abandonnés
Time for some training [PV Elsa-chou]
Invité
Anonymous
Invité
Lun 30 Jan 2017 - 19:17
Training Time

There's always room for improvement


08h00. Je suis levée, habillée, repue, en un mot, fin prête. Et ce bien que nous soyons samedi matin et que je sois théoriquement de repos. Pourquoi alors, m'être levée si tôt ? Tout simplement parce que j'ai rendez-vous dans une heure avec Elsa. Non, pas pour visiter la ville ou sortir flâner comme la dernière fois. Mais pour aller s’entraîner au stand de tir.

J'ai remarqué sur le terrain que les armes – même si nous ne sommes pas ennemies à proprement parler elles et moi – ne sont pas vraiment mon point fort. Et pour cause, je n'avais jamais eu à m'en servir avant mon arrivée à New York. Enfin, si, mais les armes de Zootopie ne sont pas tout à fait comme celles qu'on trouve dans ce monde. Bref, en un mot, j'ai besoin d'entraînement. Et j'avais même réussi à convaincre Elsa de m'y accompagner.

Elle m'a semblé déprimée ces derniers-temps ; comme si tout lui paraissait fade. Je me doute bien que quelque chose se trame, mais elle n'a pas l'air prête à m'en parler. Et j’espère que cette séance de tir lui montrera que je suis assez digne de confiance pour qu'elle se livre à moi. Ou au moins que ça lui permettra de se défouler un peu. Enfin, si elle ne prend pas peur et ne risque pas de givrer le canon de l'arme, évidemment... Je commence presque à me demander si c'est vraiment une bonne idée finalement et si on ne ferait pas mieux de tout annuler lorsque je reçois un message. On va lui faire confiance, elle peut le faire ! Et dans le pire des cas, je serai là en renfort.

Je verrouille mon téléphone, enfile mon casque à oreilles de lapin et file dans le métro en direction du lieu de rendez-vous. J'y arrive près de 40 minutes plus tard (je comprends bien que ce genre d'activité doivent se pratiquer hors de la ville, mais pour y aller ce n'est pas pratique du tout). Bien, elle n'a pas l'air d'être déjà arrivée, je vais en profiter pour me balader dans la galerie commerciale un peu plus loin.

Je me laisse immédiatement happer par les lumières, les décorations de noël ajoutent vraiment une ambiance particulière, c'est très joli ! Et ça donnait très envie de se laisser tenter. Je ne sortirais pas de mon petit déjeuner, je serais sans doute déjà repartie avec une gaufre ou des marrons chauds... Peut-être tout à l'heure ! Et tandis que je flâne, je finis par en oublie l'heure. Un nouveau regard sur ma montre et je découvre que j'ai près de 10 min de retard. Bon sang !

Je cours jusqu'à l'entrée du stand de tir sous les regards interloqués des badauds. J'aperçois rapidement Elsa, assise près de l'entrée sans savoir trop quoi faire. La pauvre, elle n'a pas vraiment l'air de se sentir vraiment à sa place . Et un type louche se dirige vers elle. Je redouble de vitesse et la rejoins en quelques foulées, le souffle court. Je parviens toutefois à la saluer entre deux respirations.


 » - Désolée, je ne t'avais pas vue ! Tu es là depuis longtemps ?

made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Sam 4 Fév 2017 - 0:34
Time for some training

feat. Judy Hopps



Une sortie au stand de tir… quoi de plus éloigné de ma personnalité calme, introvertie et intellectuelle ? J’aurais d’ailleurs fais apparaître du givre sur les murs à la seule mention de l’idée, lorsque j’ai reçu par téléphone la proposition de Judy. Cependant, j’étais tellement ravie de sa proposition que j’ai tout de suite accepté, sans réfléchir aux conséquences. En effet, je me suis sentie tellement seule pendant les jours qui ont suivi ma rupture avec Mal… Je sens comme un grand vide à moi, comme si mon cœur se serrait de souffrance à chaque battement. C’est affreux.

J’ai essayé de noyer mon chagrin dans mes études, comme du temps de mon enfermement à cause de mes pouvoirs, mais même cela n’a pas marché. Quand Timon a essayé de me joindre, je lui ai dit que je ne pouvais pas garder Charlie cette semaine. Quand à Anna s’est inquiétée et a demandé à me voir, j’ai refusé également. Je me suis sentie honteuse… mais j’ai senti que ma sœur se doutait de quelque-chose quand elle nous a surprises avec Mal à la patinoire, et je ne pourrais pas supporter la honte de tout lui avouer. Mais lorsque Judy est venue vers moi à mon tour, quelque-chose a craqué sous mon armure. Il… il fallait que je sorte, que je passe un bon moment avec une personne que j’aime pour me libérer de ce cycle infernal qui me pousse toujours plus bas, vers l’abîme…

Voilà pourquoi j’ai laissé mes livres et que je me retrouve, juste cinq minutes pile poil avant le rendez-vous (vieille coutume d’Arendelle), à attendre Judy devant le stand de tir. Je garde les mains dans les poches et je baisse la tête, trottant d’un pied sur l’autre. Je dois avouer que je ne me sens pas très bien. L’environnement ne m’inspire guère confiance, entre la toiture salle, le bruit puissant et incessant des voitures… et les clients. J’ai vu passe un groupe de femmes habillées de noir avec des piercing, et plusieurs hommes baraqués, certains à la mine patibulaire. L’un d’entre m’a regardé d’un air que je n’aime pas, et j’ai immédiatement baissé les yeux. Pourtant ma tenue est tout ce qu’il y a de plus conservateur, entre veste épaisse, écharpe, chemise, jupe, collants et bottines. Mais il faut croire que ce n’est pas suffisant pour passer inaperçue… à moins que ce ne soit ça qui attire précisément l’attention ? Je ne sais dire, tout me semble tellement étranger ici. Je préfère m’asseoir et me faire plus petite.

L’autre explication à mon malaise, c’est que je ne sais pas ce que je vais dire à Judy. Curieuse comme elle est, et comme elle ne veut que mon bien, je sais d’avance qu’elle va me questionner pour savoir ce qui m’est arrivée exactement. Et je sais que je ne le pourrais pas. Je me repasse un instant dans la tête ces évènements extraordinaires partagés avec Mal qui ont bousculé ma vie en si peu de temps. Notre toute première rencontre au bar de Timon, la façon dont son regard, sa beauté et son attitude fière et cavalière m’hypnotisait. Notre sortie à la patinoire, l’apesanteur que j’ai ressentie sur la piste auprès d’elle et la façon ferme avec laquelle elle a pris ma défense face à Jerry. Le rendez-vous à la messe, entre recueillement et complicité. Et ensuite… la connexion qui s’est nouée entre nous lors du rituel dans ma chambre pour ressusciter ses pouvoirs. Puis notre baiser, notre étreinte à moitié dans notre plus simple appareil, le contact de sa peau sur la mienne… Mais mon sourire vire à la grimace de tristesse quand je me souviens de mon craquage, de la révélation que j’ai faite à Mal, de son air estomaquée et horrifiée, de la façon dont elle a claqué la porte sans me dire un mot. La douleur au cœur, je la sens qui revient… non c’est certain, je ne pourrai pas parler de cela à Judy. Même si elle parvenait à comprendre ma différence, je doute qu’elle s’abstienne de critiquer l’aspect rocambolesque de cette histoire. Mais à ce moment-là, suis-je capable de lui cacher la vérité ? Je suis quelqu’un de foncièrement sincère, je ne sais pas mentir, comme je l’ai déjà prouvé avec Anna. Je peux dissimuler en y mettant beaucoup d’efforts, mais j’ai horreur de ça et cela me procure toujours une indicible souffrance interne…

Je n’ai pas eu le temps d’en finir avec mon conflit intérieur que Judy résout le dilemme pour moi : elle débarque en quatrième vitesse, l’air épuisée mais ravie de me voir. Je vais devoir improviser. Je me retiens de me pincer les lèvres et décide de détendre l’ambiance.

-Je suis arrivée pile à l’heure, je n’ai attendu que dix minutes pas grand-chose… c’est impardonnable Judy, tu aurais fait une piètre dame de compagnie si tu avais postulé à la Cour d’Arendelle.

Je lui lance un petit clin d’œil en souriant, puis je m’avance et je la serre fort dans mes bras. Je ferme les yeux enfouissant mon nez dans ses cheveux. Je réalise à quel point elle m’a manqué. Mon amie, ma chère amie, ma sœur… qu’est-ce que je serai dans ce nouveau monde sans toi ? Tu es mon roc, la force dont j’ai besoin et qui me manque désespérément.

-Si tu savais… je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles Judy, tellement désolée. Je suis contente que tu m’aies invitée, tu m’as manquée.

Je réalise soudain que tout cela doit faire bizarre : moi qui ait d’habitude autant de Mal que les gens, même si il s’agit de ma sœur ou de ma meilleure amie, me touchent… Je me retire à l’instant, et j’affiche un sourire un peu gêné. Je me tourne pour laisser Judy face à l’entrée du stand.

-Voilà, à partir d’ici tu es ma guide. J’ai assisté de loin aux exercices de l’armée d’Arendelle pendant les défilés militaires, et j’ai entendu de loin des coups de feu, ce jour où mes cousines ont tenté de nous déposer Anna et moi. Mais c’est le seul contact que j’ai eu avec ce genre de violence de toute ma vie. Quels sont les tarifs à l’heure ? Et les catégories d’abonnement ? Je n’ai que soixante-huit dollars sur moi, tu crois que cela peut suffire ? A moins qu’il n’y ait des réductions.

C’est du 100% Elsa tout craché, je ne peux m’empêcher de penser avec ironie. Se concentrer sur les contraintes, sur l’aspect pratique, pour tenter de faire obstacle à la marée des émotions…



clyde sur epicode
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 13 Mar 2017 - 20:39
Training Time

There's always room for improvement



 » - Dame de compagnie ? Moi ? Jamais de la vie, j'aurais gaffé avant même d'avoir franchi les portes du palais de toute façon !

Je souris à mon amie et ouvre les bras à son approche. Et comme si elle avait lu dans mes pensées, Elsa en profite pour me serrer fort contre elle, ce qui ne lui ressemble pas vraiment. Elle aura beau m'affirmer le contraire, quelque chose ne va pas, il faudrait vraiment qu'on en parle, mais avant ça, je dois m'assurer qu'on soit tranquilles. Je lève les yeux vers l'intrus que je vois s'éloigner en maugréant. Parfait, je n'avais aucune envie de me battre dès le matin… Bon, okay, dit comme ça alors que nous étions devant un stand de tir pouvait paraître paradoxal, mais je n'avais l'intention de ne me bagarrer qu'avec du papier aujourd'hui.

Je reporte mon attention sur Elsa, en train de se confondre en excuses, toujours blottie dans mes bras. J'allais la rassurer mais avant que j'en ai le temps, elle s'était dégagée de l'étreinte et commençais à s'inquiéter des tarifs et abonnements de la séance.

 « Wow wow wow Elsa, du calme ! On va déjà faire un test, voir si tu es à l'aise, ensuite on verra pour prendre d'autres séances au besoin. Commençons par l'initiation ; on aura bien le temps de s'inquiéter de la suite après ! Et oui soixante dollars suffisent pour une initiation.»

Je prends une pause pour respirer, et la voyant déjà ouvrir la bouche, j'ajoute que de toute façon comme c'est moi qui l'ai traînée au milieu de nulle part un samedi matin, évidemment je participerai au besoin. Elle s'inquiète vraiment de tout et de rien, pensais-je en souriant intérieurement. Mais après tout, qui sait comment j'aurais réagi si les rôles avaient été inversés et si New York était si éloigné de mon quotidien qu'il l'est de celui d'Elsa.

J'ouvre la porte du bâtiment et invite mon amie à y entrer avant moi, espérant la mettre à l'aise en « couvrant ses arrières ». Une fois à l'intérieur à mon tour, j'observe tranquillement la pièce. Sombre, un peu miteuse il faut bien l'avouer, elle me rappelait un peu le bar dans lequel je l'avais rencontrée. Décidément, cette ambiance très film noir nous suivait où qu'on aille ! En tout cas l'endroit était désert, on sera tranquilles pour parler. Et qui viendrait embêter deux filles armées ? Pas vrai ?

Je laisse Elsa examiner les lieux pour se rassurer et me dirige en premier vers l'accueil où un type au crâne rasé, tatoué et percé me regarde de haut. Bon, d'accord, vu ma taille, tout le monde me regarde de haut, mais lui n'a absolument pas convaincu qu'Elsa ou moi puissions tenir une arme. Et avant même que je n'ai eu le temps de me renseigner sur les tarifs, il s'adresse à moi.

« Tu t'es perdue ? Le centre commercial, c'est là-bas, on ne prend pas les mineures ici. Oh, à moins que tu ne sois là pour vendre des cookies ?»

Je boue intérieurement, persuadée d'entendre Elsa pouffer dans mon dos. Et moi qui croyais qu'appartenir à la même espèce que les autres habitants de la ville me permettrait d'être enfin prise au sérieux. Allez Judy, c'est pas grave, respire.

« Ahem, non en fait. Je suis là pour m'entraîner, comme tout le monde. Et oui, je suis majeure. »

Tout en parlant,je saisis mon porte-feuille. Un instant, j'hésite à sortir également mon badge de police, histoire de le remettre à sa place, avant de me souvenir que je ne suis pas ici en tant que policière, et que je n'ai pas à m'en servir en dehors de mes fonctions. Je me rabats sur ma fausse carte d'identité en retenant un soupir. Au moins il verra que je suis majeure. Enfin, à condition qu'il ne sache pas distinguer les vrais papiers d'identité des faux...Ceci dit il n'a pas l'air de tiquer, ça devrait passer pour cette fois. Il m'indique le tarif et se saisit du billet que je lui tends sans autre commentaire.

Une fois mon coupon d'entrée en mains, je me tourne vers Elsa en souriant.

« ça y est ; c'est ton tour. Et ne t'en fais pas, ça ne devrait pas être très cher, après tout ce n'est qu'une initiation pour toi ! »



made by LUMOS MAXIMA
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 9 Avr 2017 - 22:31
Time for some training

feat. Judy Hopps



« Wow wow Elsa on se calme ! »… c’est dans ces moments-là que je réalise que je peux être exaspérante. Bien sûr Judy est celle qui connaît le club, je peux lui faire confiance, et ce ‘n’est que ma première fois ! Je prends un peu de temps pour examiner les lieux, et le constat n’est guère reluisant : pénombre, saleté… Au moins il ne semble guère y avoir trop de monde, les foules me mettent toujours mal à l’aise. Et puis Judy et moi commençons à avoir l’habitude de ce genre d’endroit, dans cette ville grouillante et malpropre.

Mon amie se dirige à présent vers l’accueil. L’homme est gras, rasé, tatoué, la mine patibulaire… Il me faut prendre sur moi pour ne pas faire mon signe de croix face à cet environnement qui m’est si peu naturel et face à la pression. J’ai vu des types comme ça par dizaine chaque soir au bar où je travaillais avant, et je n’aimais ni la façon dont ils parlaient, ni celle avec laquelle ils me regardaient. Et je redoutais toujours qu’ils ne commençassent à se battre entre eux. Heureusement, celui-là a l’air plus décent que bien d’autres, et surtout Judy ne se laisse pas démonter face à lui. Au contraire, elle lui répète la tête haute qu’elle est majeure et qu’elle n’a rien à cacher. Je suis toujours impressionnée par son aplomb et sa confiance en elle ! Je sens, je sais que j’ai besoin d’elle et de son assurance. Oh, ma chère Judy…

Puis c’est mon tour. Je serre les dents : cette fois je n’ai pu d’échappatoire. Je m’avance, droite comme un I et, une fois parvenue face au vendeur qui me regarde en haussant un sourcil interrogateur, je demande

-Bonjour, je voudrais savoir s’il me serait possible de vous acheter un ticket pour une session… au format débutant ?

Son regard interrogateur se fait soupçonneux, et je comprends avec alarme qu’il n’a pas compris. Une session au format débutant ? Mais qui s’exprime comme ça dans cet univers, et encore plus dans ce milieu. J’essaye de me rattraper :

-Heu, je voulais parler d’une séance d’initiation. Ce n’est… c’est ma première fois ici, vous comprenez.

Il lâche un « Mfff » et un regard qui semble indiquer « Pourquoi je ne suis pas étonné ? ». Comparé à Judy, il semble assez avare de paroles avec moi. Comme pour me faire bien sentir « toi et moi nous ne sommes pas de la même espèce ». Assez étrangement, je réalise que ça ne m’affecte pas outre mesure. Je me sens rassurée par la présence de Judy derrière moi, et puis j’ai compris que même si je changeais pour ce Monsieur je ne gagnerais probablement pas son respect pour autant, sans doute me respecterait-il même moins.

Il lâche le prix que je demandais. 24,55 dollars pour une heure ? Ca me semble chez, mais je suppose que ça doit être la norme ici. Je commence à sortir mon porte-monnaie, tandis que lui imprime mon ticket, lorsque j’entends :

-Tu as l’appoint, cousine ?

Je me redresse et j’affiche un air interloqué. « L’appoint » ? Je n’ai jamais entendu ça de ma vie. Est-ce qu’il veut me demander plus d’argent ? Est-ce que j’ai fait quelque-chose de mal ? Et pourquoi m’appelle-t-il sa cousine, nous ne sommes pas parents que je sache ! Les seules cousines que j’ai connu étaient les filles du frère aîné de mon père, celles qui ont voulu m’empêcher d’accéder au trône et ont cherché à nous éliminer, Anna et moi.

-Heu… je vous demande pardon ?

Quelle est cette façon étrange de parler ? J’ai perdu mes repères, et sans mes repères pour me rassurer je me mets à paniquer. Je sens des petites pointes de glace qui commencent à apparaître au bout de mes doigts, tandis que mes épaules tremblotent de façon presque imperceptible. L’homme massif commence à s’agacer de mon silence. Je crois voir une veine qui palpite sur son front

-Tu me fais perdre mon temps, petite, tu le sais ça ? Alors maintenant…

-Tenez, je vous donne ça ! Bonne journée !

Et je lui laisse trente dollars en billets, lui arrache presque mon ticket au passage, et le laissant interloqué je rejoins Judy en vitesse. Je baisse la tête, n’osant affronter son regard. J’ai perdu six dollars que j’aurais bien placé ailleurs, mais j’ai préféré m’échapper plutôt que d’affronter la pression qui devenait trop forte.

-Je sais, je… je ne sais pas ce qui m’est arrivé. On m’a dit que certaines personnes n’avaient pas grandi de la même manière que moi, n’avaient pas reçus la même éducation, et que c’était à moi de me mettre à leur niveau parce que eux ne pourraient pas se mettre au mien. Mais est-ce qu’ils se rendent compte que ce n’est pas plus facile pour moi que pour eux ?

Puis je ressens le besoin de changer de sujet, après tout nous sommes ici pour nous faire plaisir.

-Est-ce que je peux te regarder tirer au début ? Je pourrais t’observer pour comprendre les étapes, la position… et puis il n’y a pas l’air d’y avoir beaucoup de monde en plus.


clyde sur epicode
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: