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 :: RP Abandonnés
Une nuit au musée • Clochette F. Tinker
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Lun 13 Fév 2017 - 19:13
Une nuit au musée
EXORDIUM.

L’éclairage tamisé de la grande pièce propageait sa lumière sur les grands murs blancs donnait l’impression d’assister à un coucher de soleil. Le silence entre coupé par des bruits de pas résonnant au loin donnait l’impression d’être seul au monde; seul intérieurement. Un jeune homme aux cheveux dorés tressés et attachés en chignon observait avec attention le buste en marbre installé au centre de la pièce. Ses iris turquoise regardaient chaque petits détails, aussi insignifiant pouvaient-ils être.  

Cet œuvre avait été endommagé à travers les âges et il était impossible de savoir à quel Dieu celui-ci faisait référence. Certains disait que c’était Poséidon, d’autre que c’était Hadès… Mais au fond de lui, Pégase espérait que l’homme gravé soit son père. Il avait besoin de discuter avec lui. Deux ans s’était écoulés depuis son départ pour Bristol et tant de choses avaient changés dans sa vie sans qu’il en ait eu le contrôle.

Bristol avait été certes une superbe expérience pour le jeune homme qui avait grandement muri grâce à l’aide de son ami Zachary, mais dire qu’il n’avait pas hâte de retrouver sa petite amie aurait été un mensonge. Ne sachant pas comment envoyer de cartes postales et trop embarrassé par cela pour demander de l’aide à son ami, Pégase n’avait envoyé aucune lettre à Dory. De plus, son anglais écrit laissait toujours à désiré puisqu’il n’avait jamais vraiment pris la peine d’ouvrir un livre depuis son arrivé en Angleterre; sans parler qu’il n’avait aucune idée d’où il pouvait trouver de l’aide pour des gens comme lui.

« Le musée ferme dans 15 minutes. » Annonça un homme habillé en bleu, équipé d’une lampe de poche à sa ceinture.

Le blond jeta un coup d’œil à sa montre où les heures et les minutes étaient écrites en chiffre romain : 17h15. Il devait se dépêcher à  trouver une statue de Zeus pour discuter avec lui. Il quitta alors la pièce pour se diriger vers la numéroté 23 où les sculptures Grecques et Romaines étaient exposées. La plupart d’entre-elles étaient des statues de marbre dévoilant des femmes et des hommes légèrement vêtues, offrant aux plus jeune un cours d’anatomie en direct.

Le Grec balaya rapidement du regard la pièce pour trouver le Dieu et ce fut avec soulagement qu’il trouva une statue imposante d’un homme habillé d’une longue toge et ayant un éclair dans l’une de ses mains. La représentation n’était pas la plus fidèle, mais les humains, incapables de voir ce à quoi un Dieu peut bien ressembler, faisaient du mieux qu’ils le pouvaient. De toute façon, qu’il soit jeune ou vieux Zeus restait le même à travers les arts des mortels.

Pégase s’agenouilla en face de la statue et leva les yeux au ciel pour observer le visage sérieux de son créateur.

« Zeus, j’ai besoin de ta sagesse pour me guider. Je suis de retour ici, mais rien ne va plus. J’étais persuadé qu’ils allaient m’attendre, mais ils ne sont plus ici. Zachary partage les mêmes origines que moi, mais je ne peux pas lui dire que je connais des gens comme Hercule. »

Rien. Ses pupilles commencèrent à s’affoler et cherchèrent avec désespoir une réaction chez l’homme inanimé en face de lui, mais celui-ci resta de marbre. Une frustration grandissait en lui plus les secondes passaient et Pégase tapa au sol avec ses paumes.

« Pourquoi m’abandonnes-tu toi aussi !? »

Et puis il eu une révélation. Des bruits de pas semblaient venir de derrière lui et c’est en se retournant qu’il vit une magnifique jeune femme aux cheveux blonds. Était-ce là un signe de Zeus? Peut-être que l’ancien cheval devait tout simplement recommencer à zéro… Ou du moins trouver quelqu’un en chair et en os pour le conseiller.

Il se leva et essuya ses mains couvertes de saleté sur son jean. Il devait aller la voir.

« Merci. Au fait, il faudrait que tu te mouche. » Souffla-t-il en reculant à la statue qui, vieillissante, avait ternie sauf au niveau des narines, donnant l’impression que le nez coulait.  

Évidemment, la rencontre ne se fit pas de la façon classique puisque le jeune homme s’arrêta brusquement en percutant la demoiselle qu’il souhaitait aborder.

Spoiler:

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Jeu 23 Fév 2017 - 0:10


   
   Une nuit au musée
   Pégase & Clochette

A
ussi étrange que cela puisse paraître, je m'intéressais à l'art des êtres humains. Ils possédaient eux aussi des talents dans certains domaines, celui de l'art plus particulièrement. Il y avait le cinéma et la musique bien sûr, toutefois je préférais le dessin ainsi que la sculpture. Quelque chose dans cet art me fascinait, comment pouvait-on faire naître de telles beautés à partir d'un bloc de pierre, et de ses propres mains ? Les outils utilisaient ne semblaient pas facile à manier qui plus est. Cela me fascinait réellement.

Voilà pourquoi il m'arrivait de passer des journées entière dans les musées de Londres, à contempler ces oeuvres intemporelles. D'ailleurs, aujourd'hui, je déambulais dans les allées de l'un des mes musées favoris, en période creuse histoire d'être tranquille. Je m'arrêtais devant chaque statue, devant chaque tableau avec une admiration sans pareil. Décidément, les humains me surprenaient de jour en jour de par leur capacités.

A Pixie Hollow il y avait les fées des arts, seulement celles-ci se cantonnaient au dessin et à la peinture. Oh bien sûr je trouvais cela tout aussi beau et tout aussi impressionnant que la sculpture, cependant cela restait pour moi relativement au dessus. Chaque pierre possédait sa propre particularité, aucune ne pouvait donner le même résultat, et puis surtout, elle restait un minéral aléatoire. Je n'osais imaginer la colère et la tristesse d'un faux pas, d'un geste manqué sur une oeuvre en cours. Rien que l'idée de devoir recommencer de pareils ouvrages me donnait des vertiges.

Une voix masculine me sortit de mes pensées artistiques "Le musée ferme dans quinze minutes" entendis-je faiblement. Il était déjà si tard ? Bon. Je pénétrais dans la salle suivante pour finir mon tour, les gens commençaient à vide les lieux, j'aperçus une dame non loin de moi et un jeune homme blond agenouillé devant une statue. Il m'intrigua. Que faisait-il dans cette position ? Je détournais le regard pour continuer la visite, pourtant je ne pus m'empêcher de jeter des coups d'oeil dans sa direction. Il semblait discuter avec cette statue, ou alors la fatigue me gagnait bien trop rapidement pour que je garde mes idées claires.

A force de faire le tour de la salle, je finis par me retrouver en face de lui, ou plutôt de la statue devant laquelle il déblatérait. Les yeux rivés sur la sculpture que je regardais, je baillais en m'en décrocher la mâchoire. Je devais rentrer, mes pieds endoloris ne supporteraient sans doute pas une heure de plus. L'éclairage doux et tamisé du musée ne m'aidait pas non plus à rester éveillée.

Plongée dans mes pensées, je m'apprêtais à faire volte face lorsque le jeune homme en question me percuta de plein fouet, enfin du moins son dos, comme un jeu de quilles. Sous le choc j'ai chuté au sol, légèrement sonnée.

"Ouch ... Je. Je suis désolée, je ne vous avez pas vu ..." expliquais-je en essayant de me relever. Mon regard croisa les beaux yeux bleus de mon interlocuteur. J'en fus sous le charme, il sembla si innocent et tendre à la fois. Je lui souris en renouvelant mes excuses. "J'avais la tête ailleurs, je n'ai pas regardé ou j'allais. Tout va bien ?" Cela m'arrivait un peu trop souvent ces temps-ci, malgré moi. J'allais finir par vraiment me faire mal ou provoquer un accident si je continuais à ne pas regarder où je vais. Ma tête me faisait mal, j'eus du mal à me remettre debout, mes jambes vacillaient.
 
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Sam 4 Mar 2017 - 20:53
Une nuit au musée
EXORDIUM.
Le choc fut brutal. Au contact du corps de l’inconnue, celle-ci recula brusquement pour aller s’écraser plus loin au sol. De son côté, plus costaux, le jeune homme recula de nombreux pas sans qu’il ne puisse s’arrêter. Il pensa même qu’il avait percuté un mur qui passait dans le coin. Le musée devait penser à installé des traversés piétons pour les murs, tiens. Lorsqu’il fut à nouveau immobile, il la vit. Elle tentait tant bien que mal de se remettre sur pied et sans perdre une seconde de plus, Pégase s’élança en sa direction pour l’aider. Cependant, lorsqu’il fut à sa portée, elle était déjà debout, chancelante. Le blond déposa l’une de ses mains sur sa hanche et une autre sur son épaule de l’autre côté pour l’aider à reprendre l’équilibre. « Si tout vas bien ? C’est vous qui êtes tombé ! ». Il chercha du regard un endroit pour se reposer et, sans trouver de banc, il aida délicatement la blonde à s’installer sur le socle d’une grande statue en marbre de Dionysos, un fils de Zeus qu’il n’avait jamais rencontré. « Vous venez souvent ici ? Moi c’est la toute première fois… Je regrette un peu d’avoir oublié mes racines comme ça. » Pourquoi avait-il dit racine ? Elle allait le prendre pour quelqu’un de bizarre. Elle allait croire qu’il se prenait pour une plante. Pas qu’il avait quelque chose contre les plantes, mais c’était quand même étrange de perdre ses racines quand l’on est humain… Ou quand l’on est un pégase. « Non pas que je sois une plante » ria-t-il faiblement « Et je n’ai pas vraiment oublié des racines quelque part… C’est Zachary qui m’avait dit ça un jour et puis… » Il s’arrêta de parler. Son ami lui avait bien dit d’arrêter de se justifier lorsqu’il disait quelque chose d’étrange, cela rendait encore plus tendue la situation.

Les lumières des pièces adjacentes commencèrent une à une à s’éteindre et les lumières installés aux pieds des installations éclairaient désormais l’endroit : Le musée venait de fermer ses portes. Pégase regarda autour de lui et tenta de comprendre ce qu’il venait de se produire. Des pas retentirent au loin et un faisceau lumineux dansait le long du couloir contigu. Il sursauta intérieurement en réalisant que c’était un garde de sécurité qui arrivait. Il regarda l’endroit où ils étaient assit, puis se leva d’un bon et attrapa rapidement le bras de la jeune femme. « Ils sont là pour nous arrêter ! On va se retrouver en prison. Vite ! » Annonça-t-il à demi ton. Il tira sur le bras qu’il tenait et l’entraîna dans la pièce opposé d’où le gardien se trouvait. Il tenta de marcher rapidement sans faire grincer les semelles de ses souliers sur le plancher. Les pas s’approchèrent et, sans perdre une seconde, Pégase poussa sa compagne de fuite derrière une gigantesque sculpture grecque présentant un homme couché avec un simple drap pour cacher son entre-jambe. L’homme à la lampe torche passa et c’est avec son index sur ses lèvres que le blond regarda la femme. Le jeune homme poussa un soupire discret lorsqu’ils furent à une assez bonne distance pour ne pas être entendue, puis tendis sa main : « On ne s’est pas présenté, je m’appelle… » Il la dévisagea comme si elle avait eu une feuille de laitue collée en plein front. « On ne se connaîtrait pas, par tout hasard ? »

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Jeu 22 Juin 2017 - 18:42


   
   Une nuit au musée
   Pégase & Clochette

T
oujours sonnée et chancelante, je tentai de retrouver mon équilibre après cette chute inattendue. Ma tête grésillait légèrement et mes yeux cherchèrent à faire leur mise au point. Je fus chanceuse d'avoir percuté un jeune aussi charmant qu'attentionné. Il m'aida à me stabiliser puis à m'asseoir de la manière la plus tendre qui soit. Son doux regard azur m'apaisa. Ma vision redevint net et je pus mieux me concentrer sur le jeune homme. Celui évoqua ses racines ou quelque chose de ce genre, voulait-il parler de ses origines peut être ? Un petit sourire se dessina sur mon visage, il me fit penser à un enfant perdu de Neverland, dans le corps d'un jeune homme. "Je visite assez souvent les musées mais pour celui-ci c'est ma première fois, et vous ?" Le vouvoiement me parut bizarre, nous ne semblions pas avoir une très grande différence d'âge ...

Les lumières s'éteignirent d'un seul coup et laissèrent place à quelques lumières tamisées ça et là éclairant les plus belles oeuvres de la pièce. Je marquais un temps. Nous étions seuls dans la salle ... Le musée était entrain de fermer ! Je n'eus cependant pas le temps de faire quoi que ce soit, le jeune homme m'agrippa le bras et m'entraîna hors de la pièce, complètement paniqué. "Et mais attends ..!" Trop tard. Nous traversions le musée à toutes jambes pour échapper au faisceau lumineux du gardien nocturne. Je me sentais un peu comme une voleuse au mauvais endroit au mauvais moment. Que cherchait-il à faire ? Affolé, il me jeta derrière une statue de je ne sais quel dieu grecque et attendit. Je repris mon souffle, cette course effrénée venait de m'épuiser. "Pourquoi avoir fuit comme ça ? Nous aurions pu aller voir le gardien pour qu'il nous fasse sortir !" expliquais-je haletante. Je m'accoudais sur le dieu à demi découvert pour me reprendre mes esprits. Toujours un peu sonnée par le choc brutal de tout à l'heure, je ne savais plus trop où j'en étais. Mon étrange compagnon posa une question qui ne manqua de m'interpeller. Lui aussi me sembla familier tout à coup. Ce regard d'un bleu transparent et cet air enfantin me dit vraiment quelques chose. Je fouillais dans ma mémoire, celle-ci cependant resta embrouillée par la course précédente. De plus, j'avais très soif.

Le calme régnait dans le musée, cela en devint presque angoissant. Toutes ces sculptures dans la pénombre semblables à des fantômes me donnèrent un peu la chaire de poule. J'en eus un léger frissons. Je m'aperçus que je n'avais pas répondu à la question du jeune homme. Je me tournais vers lui "Je ne sais pas, mais c'est vrai que ton visage me dit quelque chose aussi ... Tu permets que je te tutoie ?" Ma proposition ne sembla pas le gêner, j'en fus ravie. "Tu ne m'as pas dit ton nom ? Moi je m'appelle Clochette" précisais-je en souriant. Je le détaillais attentivement, cherchant un éclat de souvenir. Un si beau jeune homme tendre tel que lui, j'aurai quand même du m'en souvenir ! Puis, soudain, l'une de ses expressions faciales me ramena quatre ans en arrière ! "Pégase !" m'écriai-je soudainement. Je priais toutefois pour que personne ne m'ait entendu. Bien sûr, ce petit air mélancolique, je m'en souvins très bien. Nous nous étions croisés furtivement à la soirée de Noël de chez ... j'ai oublié, mais je me souvenais très bien de lui !
 
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Dim 20 Aoû 2017 - 19:37
Une nuit au musée
EXORDIUM.
« Pégase ! » Il frissonna. Oui, il la connaissait... Et elle connaissait son vrai nom. Mais qui pouvait-elle être pour connaître son identité. C'était flou, mais une chose était clair : Il avait eu confiance en elle pour lui dire son véritable prénom. Il hocha la tête de façon plus ou moins convaincu; il n'aimait pas particulièrement se faire appeler de cette façon en publique. Il avait apprit à ses dépends qu'être trop honnête sur son identité dans ce monde n'apportait rien de bon. « Eh bien, Clochette.. » Chuchota-t-il « Nous n'avons pas respecté la loi tout à l'heure. Nous sommes bons pour la prison si les gardiens nous surprennent. Il faut qu'on trouve un moyen pour quitter le musée discrètement. » Bien sûr que s'asseoir sur une statue était interdit, mais la pire punition qu'ils allaient avoir était de se faire expulser de l'endroit par l'un des employés. Agrippant doucement le poignet de Clochette, Pégase entreprit un déplacement latérale en direction d'une maquette d'Athènes sur laquelle il posa rapidement les yeux. « Pouah, mais cette boutique n'a jamais existé! » Souligna-t-il outré, un ton légèrement trop haut pour le silence des lieux. Un faisceau lumineux pointa en leur direction et, les yeux ronds, Pégase plaqua sa main sur la bouche de la blonde, comme si c'était elle qui avait parlé. L'employé s'avança en leur direction, scruta les environs et sursauta en voyant son propre ombre. L'ancien cheval se retenu de ne pas exploser de rire en voyant le courage de cet homme partir aussi rapidement qu'elle était venue. Il n'était clairement pas prêt à affronter un hydre géante.

Impatient de quitter l'endroit, Pégase commença à se faufiler de statuette en statuette, faisant valser un vase par la même occasion après son passage éclair. L'homme à la lampe de poche commença à trembler, faisant danser de façon irrégulière la lumière sur le mur en face de lui. Le Grec fit signe à sa partenaire de venir le rejoindre, mais plaqua sa main dans le vide en voyant le gardien se diriger en sa direction. Que devait-il faire? Continuer sans elle ou bien l'attaquer pour l’assommer? Aucune de ses deux options de lui plaisait. Il ne pouvait tout de même pas l'abandonner à son triste sort. Il se sentirait bien trop coupable s'il voyait sa photo sur la couverture du journal le lendemain matin. Observant l'homme, il décida de faire diversion en lançant une poignée de monnaie qui se trouvait dans le fond de sa poche. Comme désiré, le gardien se retourna et laissa suffisamment de temps pour que la blonde puisse se déplacer. Après quelques minutes de ronde interminables, l'homme la lampe de poche s'éloigna tranquillement en direction d'une autre pièce : Il était pour eux de courir en direction de la porte d'entrée.

Aussi bruyant qu'un éléphant dans un jeu de quilles, Pégase couru le long du hall d'entrée. Plus les portes de sorties étaient proches et plus elles semblaient loin. C'était comme si le temps s'était arrêté, comme s'il était impossible pour eux de s'évader de cet endroit. Lorsqu'ils furent à quelques pas de l'entrée, Pégase s'arrêta de courir et profita des derniers instants. Lentement, il s'avança et un grincement métallique de fit entendre : La liberté était là... Mais alors qu'il était en train de donner un ultime effort pour sortir, des pas rapides résonnèrent au loin; non! Prit de panique, Pégase abandonna le projet et monta à l'étage, en tirant Clochette par le bras, en direction d'une exposition sur l'Égypte ancienne. Il était hors de question qu'il se fasse surprendre par les employés!

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Dim 22 Avr 2018 - 16:16


   
   Une nuit au musée
   Pégase & Clochette

P
égase ouvrit de grands yeux lorsque Clochette l'appela par son véritable nom. Elle sentit bien que cet éclat de mémoire n'avait marché que pour elle. Le jeune homme changea rapidement de sujet et revint sur ce qui les concernait directement ce soir, sortir du musée sans se faire prendre. La demoiselle n'eut cependant pas le temps de réfléchir à une éventuelle solution, Pégase lui attrapa le bras, une fois de plus, l'entraînant un peu plus loin dans les ténèbres. Mais lorsque Pégase jura sur l'une des maquettes de la salle, un garde en patrouille dirigea sa lampe vers eux, à quelques centimètres de leur position. Pégase posa sa main sur la bouche de Clochette qui fronça les sourcils en la retirant juste après.

"A quoi tu joues ?" lui demanda-t'elle. Son coeur battait la chamade, ce petit jeu n'allait plus finir par l'amuser bien longtemps. En attendant que le garde s'en aille, la jeune fée chercha une solution rapide et efficace. Son compagnon, lui, ne tenait pas en place et continua son chemin, impulsif et maladroit. Dans son ballet furtif, il fit tomber un vase qui se brisa sur le parquet, un fracas sourd qui retentit dans toute la pièce. Clochette frissonna de tout son long, ce bruit alerta le garde qui revint sur ses pas, tremblant comme une feuille. Pégase, lui, se trouvait de l'autre côté de la pièce, la jeune fée devait le rejoindre pour pouvoir quitter la pièce et rejoindre la grande porte. Un éclair de génie traversa l'esprit du jeune homme qui fit diversion en lançant quelques pièces du côté opposé. Le garde se retourna, Clochette en profita pour se faufiler doucement entre les statues et rejoindre son partenaire. Elle se crut presque dans un film d'espionnage, un genre de Arsen Lupin ou Fantômette ...

Clochette se faisait tirer de pièce en pièce par Pégase, cherchant déséspérement un moyen de sortir sans se faire remarquer. Ils se retrouvèrent à l'étage du musée, au milieu de vestiges égyptiens. La jeune femme perdit patience.

"Bon, ça suffit de courir maintenant, lâcha-t'elle essoufflée. Nous allons trouver une solution, laisse-moi réfléchir." Son esprit de bricoleuse se mit en marche. Heureusement qu'il lui restait cette capacité, cela lui était très utile dans le monde des humains. Alors voyons. Les gardes du bas faisaient leur ronde et ne restaient jamais au même endroit bien longtemps, sans bruit en tout cas. Clochette tenait peut être leur clef de sortie, il leur faudra simplement être rapide. Elle farfouilla dans son sac et en extirpa une lime à ongle ainsi qu'un trombone pour crocheter la porte. Cela n'allait pas être difficile.

"J'ai une solution, il va juste falloir être rapide, et prudent, expliqua-t'elle. Nous allons descendre discrètement pour voir si les gardes sont partis faire leur ronde dans une autre pièce. Si c'est le cas, tu resteras faire le guet devant le bureau d'accueil pendant que je serai entrain de crocheter la porte. Tu te sens de faire ça ?" demanda-t'elle un peu inquiète. Le système d'alarme du musée n'est pas tout jeune, je doute qu'avec un tour de trombone venant de l'intérieur il ne se déclenche". De toute façon, ils n'avaient plus le choix. Il fallait agir de l'intérieur pour pouvoir sortir côté centre ville.
 
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Mer 9 Mai 2018 - 23:51
Une nuit au musée
EXORDIUM.
Clochette ne semblait pas s’amuser… Eh bien cela ne plaisait pas plus à Pégase d’être fugitif. Bon, en vérité, il aurait été plus simple de simplement dire aux employés qu’ils avaient été oubliés lors de la fermeture, mais il était désormais trop tard maintenant qu’un objet d’exposition s’était écrasé au sol par leur faute. L’ancien cheval n’avait pas la moindre idée du coût de l’objet, mais il savait toutefois très bien qu’il ne serait jamais en mesure de payer une telle somme. La meilleure solution était désormais de fuir les lieux sans attirer l’attention, chose qu’ils furent incapable de faire jusqu’à présent. Décidée à quitter cet endroit, la blonde lui demanda de lui laisser quelques secondes pour réfléchir, ce qu’il lui donna en l’observant intensément de ses yeux turquoise. Qu’est-ce qu’il donnerait pour être intelligent comme elle… Réfléchir et trouver une solution sensée… Jamais il n’avait pu faire cela. Ce devait être si gratifiant.

Sortant une lime à ongles ainsi qu’une trombone, elle exposa son plan à Pégase qui se contenta de hocher la tête. C’était simple comme plan : Descendre, faire le guet, quitter le musé. Où pourrait-il se planter ? Oh, peut-être dans les escaliers… Prêt à descendre à pas de loup pour se rendre au hall, le blond se contentait de glisser ses pieds contre les marches pour éviter de faire raisonner le caoutchouc de ses semelles… Malheureusement, ses pieds se dérobèrent et son corps glissa tout le long de l’escalier, faisant par la même occasion un bruit monstre. Souffrant suite à la chute, celui-ci resta longuement couché au sol, se retenant de crier pour soulager sa douleur. Cela n’allait servir à rien sauf attirer l’attention des gardiens qui, étrangement, n’étaient pas venus aux pas de course pour vérifier ce qu’il se passait. Se frottant le dos d’une main pour apaiser le pincement aigue qu’il pouvait ressentir, il s’aida de l’autre pour se lever. Finalement debout, il se mit à courir en boitant légèrement jusqu’au bureau d’accueil où comme convenu, il s’installa pour surveiller les activités des employés de nuit.

Fidèle à son poste, le Grec aurait très bien pu être confondu à une statue tant il était immobile et sur ses gardes. Il était hors de question de se faire surprendre si près du but ! Cependant, des pas résonnèrent au loin, semblant se diriger vers eux d’ici quelques minutes. « Clochette, dépêche-toi..! » Murmura à mi-voix le garçon qui sentait un stress l’envahir. Un ''clic'' résonna finalement et la lumière orangée les lampadaires entra dans la grande pièce. Ils étaient enfin libres ! Sans perdre plus de temps, Pégase s’élança en la direction de sa compagne de crime et ils sortirent tous deux au pas de course, fermant sans ménagement les portes derrière eux. Ouf ! Cette mésaventure était enfin terminée ! « Ça m’apprendra à vouloir parler à mon père … » Souffla-t-il pour lui-même. « Merci pour tout en tout cas ..! Je crois que je n’y mettrai plus jamais les pieds de ma vie… » Il ne fait jamais dire jamais, mais sur le moment, il y croyait dur comme fer.  

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