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Enlever un rouquin pour son bien ~ Clem, le rouquin et ses gardiens
Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Jeu 9 Mar 2017 - 22:39



Enlever un rouquin pour son bien

C'est presque poétique ~



Il y avait plusieurs mois que je n’avais pas eu de nouvelles d’Oliver. Certains jours, j’étais tellement occupée que je n’y pensais pas. Entre les coups bas des Martin contre la boutique de Jack et toutes mes tâches, je manquais même de temps pour penser à Wonderland, Chess, et surtout, sa morve fluo. Par contre dans mes journées de congé, je trouvais cela extrêmement difficile de ne pas m’inquiéter pour lui. J’essayais de me convaincre que s’il avait eu des problèmes, il m’aurait appelé… mais comment être certaine que l’homme avec qui il vivait n’avait pas fait disparaitre le bout de papier que je lui avais donné? C’était le genre de personne à qui on ne pouvait pas faire confiance! Peut-être qu’il ne ferait pas mal volontairement à l’enfant, mais j’étais plus que convaincue que ce supposé dieu des enfers ferait toujours passer ses intérêts avant ceux des autres. C’était le méchant de son histoire après tout!

Buvant une énième tasse de thé, j’arpentais la pièce de long en large… Je n’avais rien de prévus ce jour-là. J’aurais pu en profiter pour me prélasser sur le canapé, mais l’idée me tournant en tête ne serait pas disparue pour autant. Elle était là, obsédante, collante… Je la chassais en buvant du thé, mais elle revenait aussitôt la gorgé descendue dans mon estomac! Je devais retenter! Je devais retourner à cet hôtel où j’avais déposé  le rouquin. J’y étais déjà repassé trois fois depuis la dernière fois que je l’avais vu, c'est-à-dire depuis l’Halloween, mais le réceptionniste ne semblait pas savoir de qui je parlais…. Ou il ne voulait tout simplement pas m’aider. Ce monde était peuplé de bien des gens paresseux et de mauvaise foi. Peut-être qu’aujourd’hui, la chance me sourirais enfin et qu’il serait possible d’avoir des nouvelles de l’enfant?

C’est avec cet espoir que je me préparais à sortir. Bottes, manteau, sac à man, parapluie… tout y était! Je pris un taxi, ce serait plus vite et puis je pouvais me le permettre maintenant que mes économies s’étaient à peu près remisent. Ce ne fut pas bien long comme trajet, mais ça me parut tout de même une éternité! Tellement que je faillis oublier de payer la course au chauffeur! Une erreur à ne pas faire, à moins de vouloir risquer de me faire arrêter!

Une fois dans l’hôtel, je fonçais sur le réceptionniste, cette fois, je ne partirai pas tant que je n’aurais pas de réponse! Il allait savoir à qui il avait affaire et il allait se bouger! Je décidai tout de même d’y aller doucement, peut-être que ça fonctionnerait :

- Bonjour, je cherche à avoir des nouvelles de quelqu’un… en octobre dernier, je suis venu déposer un jeune garçon roux ici. Il se faisait garder par quelqu’un qui semble habiter dans cet hôtel. C’est un homme nommé Hadès qui est son tuteur… j’aimerais avoir de ses nouvelles afin de m’assurer qu’il va bien… merci.

- Désolé madame, je ne sais pas de qui vous parlez et si  ces personnes ne résident pas présentement dans l’hôtel, je ne peux pas vous renseigner.

Bon, il se moquait de moi ou quoi? J’avais été polie et lui il me riait presque au nez?! Je sautais par-dessus le comptoir pour l’attraper au collet. Il était peut-être plus grand que moi, mais ce n’était certainement pas ce qui allait m’empêcher de lui faire regretter son attitude!

- Écoute-moi bien petit crétin prétentieux… C’est pas parce que tu travailles dans un hôtel que t’as le droit de prendre des airs arrogants. T’es quoi sans ton veston? Rien! Crois-moi, j’en ai mâté des plus gros que toi alors tu ne me fais pas peur. Donc on recommence. Il y a une jeune femme qui habite ici et qui s’occupait du garçon? Non mais?! Il doit pas y en avoir cinquante jeunes filles qui vivent dans cet hôtel! Et encore moins qui gardent un gamin roux de 7-8 ans! Je veux juste lui parler pour savoir si elle a des nouvelles d’Oliver! C’est trop demandé de réussir à savoir si cet enfant est en santé? Je te jure qui si tu couvre cette bouse de bandersnatch d’Hadès, tu vas apprendre que mon parapluie, il ne sert pas qu’à protéger de la pluie!

J’avais monté le ton jusqu’à presque crier tout en resserrant ma poigne sur son col. Cet imbécile ne semblait même pas capable de se défendre contre une femme! Je le secouerais un peu plus, mais il semblait trop surpris pour parler… Ou peut-être que je l’étouffais en fait?




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Sam 29 Avr 2017 - 16:22

Enlever un rouquin pour son bien
Quand un chien et un loir font un catnapping pour sauver un chaton des griffes d'Hadès
Clémence, assise à son bureau, devant son ordinateur, pianotait gaiement. Elle postait un énième post Instagram. Elle y racontait, avec son naturel et sa spontanéité toute caractéristique, sa rencontre avec Timon du mois dernier. Pour la jeune femme, c'était une façon de partager sa nouvelle vie avec ses amis lointain, comme Clochette, Honey et Peter, tout en gardant une preuve de son existence. L'ancien animal à quatre pattes avait besoin de se rassurer qu'elle ne rêvait pas. Elle avait aussi besoin d'une trace pour ne pas oublier les éléments marquants de sa vie. Au début, elle avait tenu un journal, mais la brune s'en était vite lassée. C'est que c'était fatiguant d'écrire ! Et surtout, c'était beaucoup plus rapide d'écrire sur l'ordinateur au fil de ses pensées. C'était aussi plus simple de supprimer du texte, plutôt que de le rayer. La véritable raison était surtout que la jeune femme était devenue comme les humains de son âge. Elle préférait la technologie aux moyens plus conventionnels. Elle maîtrisait maintenant les us et coutumes de son nouveau monde et nouveau siècle. La technologie ne l'effrayait plus et elle la maniait plutôt bien. Et puis, elle savait que sa nouvelle amie Honey pouvait l'aider si elle butait sur un truc. D'ailleurs, c'était elle qui lui avait expliquer comment protéger ses données. La naïve Clémence avait, avant l'intervention de la blonde, mis son compte en public où tout le monde pouvait lire ses états d'âmes. Maintenant seuls ses amis pouvaient y avoir accès. C'était un sage conseil. En y pensant, l'image d'Honey lui vint en mémoire. Elle sourit et chercha dans ses dossiers des clichés d'Honey et elle. Elle n'avait pas rangé ses photos, si bien qu'elle le fouilla. Là, elle tomba sur une photo d'Oliver, prise lorsqu'elle l'avait gardé. Ce qu'il lui manquait ! Clémence soupira. Et dire qu'il était avec Hadès ! Ce salopard ! Comment un être si innocent pouvait être sous la garde d'un être si méprisable ? C'en était trop. Clémence se leva, claqua son ordinateur et prit sa décision. Elle sauverait Oliver des griffes d'Hadès ! Elle savait maintenant où était Oliver, grâce à Timon, et comment aller le chercher discrètement. Elle devait aller à New York, en passant par le portail de la chambre 2013.

Clémence était dans l'ascenseur, direction l'étage de la chambre 2013. Elle se faisait différents scénarii sur comment trouver Oliver dans la jungle new-yorkaise. C'est alors que l'ascenseur se remplit. La brune salua les nouveaux arrivants et retourna dans ses pensées. Perdue dans ses plans, elle ne remarqua pas que l'ascenseur descendait au lieu de monter. Si bien que quand le couple sortit, par mimétisme, elle lui suivit et sortit de l'ascenseur. Loupé. Elle était dans le hall d'accueil. Elle se retourna, mais l'ascenseur remontait déjà. Zut ! Trop tard ! Tant pis, elle prendrait celui de l'autre côté du hall. Elle traversa le hall d'accueil. Elle assista alors à une drôle de scène. Une cliente avait pris par le col le réceptionniste et lui hurlait dessus ! Clémence se dirigea d'un pas décidé vers la réception pour aider son collège. C'est alors que les paroles de la femme blonde l'interpellèrent. Est-ce que c'était une coïncidence qu'elle parle d'un gamin rouquin de l'âge d'Oliver et d'Hadès en même temps ? Clémence ne croyait plus aux coïncidences, surtout pas quand il s'agissait de son ex. Elle décida d'intervenir. La brune retira les mains de la blonde du col de son collègue et avant qu'elle ait pu la rembarrer ou lui faire subir le même sort, Clémence prit la parole. « Si vous arrêtez d'étouffer mon collègue, je vous dis où est Oliver. » Voyant qu'elle avait son attention, Clémence l'entraîna à l'écart, disant à son collègue qu'elle se chargeait de la cliente, qui de toute évidence n'en était pas une. « Je connais aussi cette bouse de..de..du-nom-que-vous-l'avez-traité d'Hadès. C'est lui qui a la garde d'Oliver. Il est à New York. Je connais un moyen pour essayer de le sortir des griffes d'Hadès. Vous m'aidez ? » Ayant sa réponse, Clémence voulut avoir vérifier son allié. « Avant, je veux juste être sûr qu'on parle de la même personne. Quand vous parlez d'Oliver, vous parlez bien de cet enfant ? » Clémence lui montra la photo du rouquin à l'aide de son téléphone portable. Elle n'avait plus aucune photo d'Hadès ni sur son portable ni sur son ordinateur portable. Les seules photos restantes d'Hadès se trouvaient sur son compte Instagram. Etant sa mémoire, elle n'avait pas eu le cœur à supprimer ses posts sur ce Don Juan.
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MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Mer 3 Mai 2017 - 3:50



Enlever un rouquin pour son bien

C'est presque poétique ~



Alors que je malmenais l’employé de la réception, une jeune femme vint m’interrompre. Dès qu’elle mentionna Oliver, je lâchai le col du jeune homme, repassant du bon côté du comptoir. Quoique techniquement, il n’y a pas de bon ou de mauvais côté, c’est seulement que les clients ne sont pas autorisés du côté des employés… Encore moins pour les menacer. En fait, les menaces, c’est toujours très mal vu quand on y pense un peu! Je m’y connais, car je menace souvent des gens quand ils ne coopèrent pas et ils n’en sont jamais heureux… je les comprends, moi non plus je n’aime pas qu’on m’en face. Je sais, « ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse », mais c’est que j’agissais bien souvent sans réfléchir aux conséquences.

La jeune femme me dit connaitre Hadès l’emmerdeur. Je savais déjà qu’Oliver et lui vivaient à New-York, la question était de savoir où dans cette immense ville! En fait au départ, je voulais surtout savoir s’ils étaient repassés ici, mais s’il y avait un moyen de retrouver le rouquin, j’étais plus que partante! Elle voulu une confirmation que nous parlions bien du même Oliver… il ne devait pas y en avoir cinquante des Oliver ayant un Hadès comme tuteur? Déjà, je n’avais pas croisé d’autres Hadès… enfin peut-être des animaux nommés ainsi par leur maitre, mais aucun humain avec ce prénom.

-Oui, c’est bien lui! Je crois qu’il m’a parlé de vous… vous le gardiez, c’est ça? Je suis Mallymkun au fait! Mais appelez moi Mally, personne n’utilise mon prénom complet de toute façon… Il est trop long pour rien, je me demande ce que mes parents avaient en tête à ce moment là! Quoique j’imagine qu’ils avaient déjà utilisés tous les prénoms intéressant pour mes frères et sœurs… Oh, je m’égare, pardon. Pour en revenir à Oliver, je l’ai trouvé dans le métro et je l’ai ramené ici. C’était au mois d’octobre. Ensuite, je l’ai revu à Halloween et c’est mon amie Honey qui l’a raccompagné jusqu’à son hôtel. C’était sans doute mieux ainsi, parce que moins je vois ce pseudo dieu des enfers, mieux je me porte! Tu savais qu… tu permets que je te tutoie? Tu savais que c’était un sale pervers, ce Hadès? Je l’avais déjà rencontré il y a plus de trois ans et il m’a tripoté alors que nous ne nous étions même pas présentés, cet enfoiré!  

Soudainement, je réalisais que j’avais peut-être parlé un peu beaucoup… Ça me prenait parfois, je m’emportais et racontais pleins de trucs, certain en lien directe avec le sujet et d’autres s’en éloignant… c’était une chance que je ne sois pas limité dans le cas présent, parce que je venais vraiment de perdre beaucoup de temps à monologuer! J’espérais surtout ne pas avoir traumatisé la brune face à moi, ça serait vraiment dommage, car elle me semblait bien sympathique. C’est pourquoi je repris aussitôt la parole pour m’en excuser :

-Pardon, je me suis laissé emporter… C’est que J’aime bien le petit Oliver et ça me rend folle de ne plus avoir de nouvelles! Je lui avais laissé mon numéro, au cas où il aurait des problèmes, mais vas savoir si ce connard d’Hadès ne l’a pas fait disparaitre! Quoique le petit semble bien capable de perdre un bout de papier seul…

Je me tu avant de repartir dans un monologue, parce que c’était quand même mieux d’avoir une conversation. Genre que la jeune femme se présente aussi, question que je ne la nomme pas «la gardienne d’Oliver», c’était toujours mieux que de l’appeler «chose» ou «truc», mais l’idéal était tout de même d’avoir un prénom! Je la laissais donc parler, bien qu’un tas de questions me brulaient les lèvres. Lorsque l’occasion se présenta enfin, je demandais :

- Alors, ce serait quoi votre plan? Il reste que New-York, c’est loin et les billets sont chers… Peut-être qu’il faudrait attirer Hadès ici? Il a l’air d’avoir de l’argent. La plupart des gens malhonnêtes deviennent riche… Mais comment être certaine qu’il emmènera Oliver?

Pour l’instant, tout me semblait tellement flou, il fallait que j’en sache plus! J’étais peut-être du genre à ne pas trop réfléchir en général, mais cette situation me semblait plutôt compliqué et demandait donc un peu de stratégie.




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Jeu 4 Mai 2017 - 22:50

Enlever un rouquin pour son bien
Quand un chien et un loir font un catnapping pour sauver un chaton des griffes d'Hadès
La brune répondit immédiatement à la première question de son interlocutrice. « Oh alors, vous le connaissez bien ? Oui, c'est moi qui l'aies gardé dans cet hôtel. » Mally poursuivit la conversation en se présentant. Clémence sut alors qu'elles s'entendraient très bien. Elles avaient le même flot de parole interrompu pour expliquer un fait. Cela fit sourire la jeune femme. C'était la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un ayant la même caractéristique qu'elle.

Quand son homologue blonde eut terminé, la brune prit la parole. « Non, je comprends, je suis pareil, en fait. Je vois ce que tu veux dire pour Oliver et Hadès. Et oui, je suis pour le tutoiement, Mally. Enchantée, moi c'est Clémence, mais tu peux m'appeler Clem. Et je connais aussi Honey, qui est aussi une amie. Enfin, si on parle bien de la même intelligente, grande belle jeune femme blonde et élancée de Londres. Oui, j'ai appris à mes dépends que c'était un sale pervers et un con. Ne me juge pas, mais on est sortis ensemble environ un an. Je l'aimais moi, mais lui non. Enfin aimer est un grand mot. Il m'a menti sur lui, alors je ne sais pas vraiment si je l'ai aimé lui, ou ce pseudo Hadès et ses mensonges. Lui, c'est simple. Il m'a trompé et en plus, il m'a jamais aimé ! Enfin, j'imagine que j'aurais dû le voir..mais d'après un ami, l'amour rend aveugle. Ben, je crois que je l'aimais trop pour voir qui, il était vraiment. Comme quoi, ici, les gentlemen, ça n'existe pas ! Enfin, maintenant je le déteste, je veux plus jamais le revoir et je veux surtout sauver Oliver de ce pervers. Et je connais un moyen, suis-moi. » Les deux sauveteuses improvisées du jeune rouquin quittèrent leur coin tranquille et prirent la direction de l'ascenseur. Elles s'y engouffrèrent. Clémence appuya sur le bouton de l'étage de la chambre 2013. Seules dans la cage montante, Mally la bombarda de questions. Clémence l'écouta attentivement. Quand son alliée eut terminé, la jeune Brown lui répondit du mieux qu'elle put. « En fait, je ne comptais pas acheter de billets. Je connais un moyen plus rapide, mais...ça risque de te paraître fou. Enfin, si tu connais Honey et surtout Oliver, j'imagine que je peux te faire confiance. » Clémence se souvint alors des paroles de Mally « Oh mais tu dois peut-être le savoir aussi ! Tout à l'heure, tu as dit qu'Hadès était un pseudo dieu des enfers. Tu parlais de son ancienne condition, je suppose. Tu sais donc qu'il y a de la magie ici ! Et ben, c'est comme ça que je compte récupérer Oliver ! Enfin, je. Nous, maintenant. Bref, dans cet hôtel aussi, il y a de la magie. Il y a une chambre, la chambre 2013, c'est là qu'on va, soit dit en passant. Dans cette chambre, il y a un portail ou un vortex ou une perturbation d'après Timon. Bref, il y a un truc magique. Ce machin fait le lien entre ici et un bar new-yorkais, celui de Timon. Je ne sais pas si tu le connais. Bref, je sais que c'est dingue, mais c'est vrai. Ça nous prendra 10 secondes maximum d'aller d'ici à New York. Et c'est simple. On se dirige vers le machin magique et hop, on est à New York. Il y a aucun danger, Timon et moi, on l'a testé. Du coup, une fois à New York, je comptais chercher sur un plan de la ville et chercher son école. J'ai une photo d'Oliver avec l'adresse de son école. C'est une photo de classe. » Clémence la sortit de sa poche et la tendit à Mally. « Une fois à l'école, je comptais retrouver Oliver et l'emmener avec moi ici. »

Après un temps, où chacune n'eut plus rien à dire, Clémence fut prise de curiosité. « En fait, tu viens d'ici ou d'ailleurs ? Et si tu viens d'ailleurs, tu étais humaine ou non ? Moi, j'étais une petite chienne. Je ne viens donc pas d'ici, je n'étais même pas française. Je viens de la Nouvelle Angleterre, du XXième siècle pour être précise. » La jeune femme au pendentif en forme d'os bleu sourit à Mally et attendit sa réponse. Elle se demanda si Mally était aussi un animal. Ça leur ferait un nouveau point en commun.
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Sam 13 Mai 2017 - 3:24



Enlever un rouquin pour son bien

C'est presque poétique ~



Ça avait quelque chose d’étrange de rencontrer quelqu’un parlant autant que moi, voir peut-être même plus! Décidément, cette jeune femme me paraissait de plus en plus sympathique! J’aimais les gens qui comme moi, disaient ce qui leur passaient par la tête, ça permettait d’apprendre à les connaitre plus rapidement et mieux. Et puis elle ne semblait pas vouloir faire de manières et accepta aussitôt le tutoiement. C’était beaucoup plus amical et nous n’avions pas de temps à perdre dans les formalités, nous avions déjà tant de choses à nous raconter! Et puis une fille s’appelant Clémence ne pouvait pas être méchante! Surtout si Honey était une de ses amies.

-Oh oui, c’est bien la même Honey dont nous parlons! Ah que le monde est petit! Ne t’inquiète pas, je ne te juge pas, il semble du genre manipulateur avec sa belle gueule! Surement que la seule personne qu’il aime, c’est lui-même! Et puis ça peut arriver à tout le monde de tomber amoureux et qu’au final, ce ne soit pas réciproque. Je me suis fais duper par un mec qui s’est fait passer pour le Lièvre de Mars, mais en fait, ce n’était qu’un fou bien ordinaire! Mais bon, ce n’est pas le moment de s’apitoyer, la vie continue!

J’avais bien hâte de voir ce que la brune avait à proposer comme plan de sauvetage. Je sentis un chatouillement dans mon estomac, surement l’excitation! Ou peut-être juste le mouvement de l’ascenseur? Qu’importe, j’écoutais la jeune femme, fronçant les sourcils avec interrogation lorsqu’elle me dit ne pas vouloir acheter de billets d’avions… Elle voulait se téléporter ou quoi? Bon, je n’étais pas du genre à avoir peur des trucs fous, comme j’étais moi-même dérangée. C’est alors qu’elle me parla de magie et de l’ancienne condition de la bouse de bandersnash d’Hadès… donc elle savait aussi… était-elle aussi d’un monde Disney? Je la laissais parler, ne pouvant m’empêcher de grimacer lorsqu’elle mentionna Timon.

-Ouais, je connais Timon… et aussi son conjoint, qui est un ami… mais ces deux crétins n’ont pas jugé bon de me parler de ce phénomène. Surement parce que blondinet ne voulait pas que j’aille les visiter…

Ces deux là ne savaient pas ce qui allait leur tomber dessus quand je les aurais en face de moi… Non mais! Omettre de me dire un truc aussi énorme! Ça aurait bien mérité un coup de fil! Laurence se disait mon ami, il allait devoir faire du rattrapage en amitié, parce que là, il était loin de la note de passage! Mais bon, je m’occuperai de lui plus tard, pour l’instant, je me contentais d’acquiescer au plan de Clémence. Ça me semblait tout à fait faisable, puisqu’elle avait l’adresse de l’école. Comme je n’avais rien de pertinent à ajouter, je gardais le silence, jusqu’à ce que la jeune femme me pose des questions et me parle un peu de son passé.

-Je viens de Wonderland, j’étais un loir, une sorte de souris si tu préfère. Oh c’est bien ça, j’adore les chiens! J’aime quand même Oliver, même s’il est un ch… ch.. félin domestique. En théorie c’est mon prédateur, mais je crois qu’il n’a jamais mangé de souris… Et puis on est humains maintenant, alors ça change le contexte.

J’étais trop contente de cette rencontre, c’était surement le début d’une grande amitié qui s’annonçait! Nous descendîmes de l’ascenseur et je suivis la brune jusqu’à la chambre 2013. Au premier coup d’œil, tout semblait normal, puis je remarquais un truc étrange dans un coin… Une sorte de flou, ce devait être ça le fameux portail!

-Donc ce truc mène au T & L’s bar? C’est complètement fou! Et tellement fantastique! On y va maintenant, ou on doit attendre? Et puis, si on revient dormir ici, on n’a pas besoin de trimballer de provisions ou de vêtements! J’ai tellement hâte d’essayer ça! Et de revoir Oliver, je suis sans nouvelles depuis Halloween!

J’attendis le feu vert et je franchis le portail en retenant mon souffle. Bah quoi? Je ne savais pas si on pouvait continuer de respirer là-dedans! Une fois sortie, je m’avançais pour rester Clémence arriver à son tour. C’était un bureau tout à fait banal, qui avait besoin d’un petit dépoussiérage. De l’autre côté de la porte, c’était le sous sol et la réserve du bar.

-Tu crois qu’on peut avoir des ennuis à passer par ici? Je veux, dire, si Timon n’est pas là…

Prudemment, je commençais à monter les escaliers. Comme je ne risquais pas de trouver Oliver dans la cuisine, je me dirigeais vers la porte menant à la grande salle du bar.

polp:



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Ven 19 Mai 2017 - 17:18

Enlever un rouquin pour son bien
Quand un chien et un loir font un catnapping pour sauver un chaton des griffes d'Hadès
Lorsque Clémence eut terminé son long monologue, chargé en explications, elle se tut. Elle écouta Mally, tout en y allant de ses commentaires. « Oh, je n'ai pas trouvé Timon si crétin. Il avait même l'air gentil et digne de confiance. Après, je l'ai vu qu'une fois. Je n'ai pas vu son conjoint par contre. Et si Timon m'en a parlé, c'était pas pur coïncidence, mais on a promis qu'on s'échangerait des tuyaux sur notre situation. »

Désireuse d'en apprendre davantage sur sa nouvelle connaissance, l'ancien canidé l'interrogea sur son ancienne condition. Elle précisa avant d'où elle venait, pour inciter Mally à la confidence. Elle ne fut pas déçue. Un loir ? Jamais Clémence n'aurait deviné ! C'était incroyable ! Et Wonderland, c'était quoi ? Ça semblait merveilleux ! En tout cas, ça sonnait bien. En parlant de son, la blonde eut du mal à prononcer le mot « chat ». Elle finit par le dire de façon détournée. Bien qu'elle l'eut remarqué, Clémence eut la décence de ne pas lui demander pourquoi. Elle pouvait se comporter avec classe, quand elle le voulait ! « Oui, maintenant c'est différent. Je suis contente d'être une humaine, même si de temps en temps être un chien me manque. Enfin, on peut se comprendre. C'est le point positif. On aurait pas pu si on était sous notre ancienne forme. »

Une fois l'ascenseur arrivé au bon étage, les deux femmes en sortirent. Elles se dirigèrent, Clémence en tête, en direction de la chambre 2013. Une fois à l'intérieur, la brune repéra immédiatement le portail. La blonde le vit aussi. Elle interrogea sa cadette, histoire de voir si elle avait bien compris. « Oui, c'est ça. » Clémence sourit devant sa compréhension et son enthousiasme. « J'avais réagi comme toi, la première fois. C'est un truc de dingue ! » Mally poursuivit en demandant si elles devaient attendre ou non. Elle commenta également le côté pragmatique de cette porte entre deux villes. Enfin, elle termina par la dernière fois qu'elle avait eu des nouvelles d'Oliver. « Non, on peut y aller maintenant. Halloween ! Ah oui, ça fait longtemps ! Pour moi un peu moins, mais longtemps aussi. Je n'en ai plus eu de nouvelles depuis décembre. Je l'avais appelé pour lui souhaiter un joyeux noël. Il avait l'air heureux. Il m'a remercié pour mon cadeau, il m'a même envoyé une photo de lui avec ! Oh je l'ai encore ! » Clémence ressortit son portable. Elle chercha la photo d'Oliver avec son pyjama-singe. Elle la montra à Mally. « Il est trop choupi dedans ! » Elle rangea ensuite son portable. « Bref, il m'a demandé quand est-ce que j'allais venir les voir. Je lui ai dit bientôt. Je n'avais pas les moyens ni le temps de faire le voyage Paris-New York aller-retour. Et puis, je ne connaissais pas encore le portail. Je l'ai découvert que le mois dernier. » Clémence s'arrêta. En y réfléchissant, pourquoi avait-elle mis autant de temps à aller le chercher ? La réponse était toute simple. Elle avait perdu du temps à déprimer à cause d'Hadès. Ensuite, sa vie avait été bien remplie, surtout qu'elle avait recroisé Jack dernièrement. Maintenant, elle avait enfin le temps d'aller délivrer son petit protégé. Et puis, elle n'était pas seule. Elles étaient deux. Deux fois plus de chance de réussite !

Clémence traversa le portail, à la suite de Mally. La pièce vide du sous-sol du bar les accueillit en silence. La blonde s'inquiéta de leur intrusion. « Normalement non. Enfin, je pourrais toujours dire qu'on connaît les propriétaires. Ce ne sera pas un mensonge. Et à cette heure, il ne devrait pas y avoir grand monde. » Clémence n'avait pas tord. Il était vingt-et-une heures à Paris, mais seulement quinze heures à New York. Les craintes passées, les deux sauveteuses quittèrent la pièce, puis le bar. A l'extérieur, Clémence sortit la photo d'Oliver, ainsi que son portable. Elle activa l'application Navigation de son smartphone. Elle rentra l'adresse, qui se trouvait derrière la photo de classe du rouquin. Aussitôt le chemin se traça en violet sur le plan de la ville, avec une flèche géante sur la route, pour indiquer la direction à suivre. Clémence montra l'écran à Mally. « Il n'y a plus qu' à suivre et on arrivera à Oliver. Vue l'heure, l'école devrait se finir. Je sais qu'il finit vers trois heures, ou trois heures et demi. Je ne sais plus, mais il ne devrait pas tarder. Et le temps qu'on y arrive, il aura sûrement fini. »

Après un bon quart d'heures de marche, à zigzaguer entre les piétons, les voitures et après avoir traversé des routes, des boulevards et des blocs d'immeubles, Clémence et Mally aperçurent enfin Oliver. Il était reconnaissable, avec sa petite taille et sa chevelure flamboyante. Les deux se regardèrent et sourirent. Leur quête prenait fin. Elles firent attention en traversant la route, puis sur le même trottoir, elles l'appelèrent. « Oliver ! » Clémence, heureuse de voir ses yeux enfantins se poser sur elle, ainsi que sur Mally, elle se mit à courir vers lui. Quand elle arriva à sa hauteur, elle le prit dans ses bras, le soulevant de terre, le faisant tournoyer. Puis, elle le reposa doucement au sol et s'accroupit à sa hauteur. « Je suis tellement contente de te revoir ! Surprise ! Avec Mally, on t'emmène à Paris. Et tout de suite, tu verras, c'est magique. Et pas besoin de prendre l'avion, ni un taxi. On a trouvé un passage secret entre ici et l'hôtel. » Elle sourit à sa bouille d'ange, puis toute excitée, elle lui prit la main, imitée par Mally. « En route pour Paris ! » Oliver sembla s'inquiéter de partir sur l'heure. Il tenait à emporter son nounours avec lui. Après un regard avec Mally et une communication par geste, elles se mirent d'accord. « Ok, on va rapidement chercher tes affaires, puis on ira ensuite chez moi, tous les trois. » Elle lui sourit, puis ils se dirigèrent, main dans la main, vers l'appartement d'Oliver.
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Lun 22 Mai 2017 - 0:01
Enlever un rouquin pour son bien
Mallymkun & Clémence & Oliver
There's a fine, fine line between reality and pretend, there's a fine, fine line between a fairy tale and a lie. There's a fine, fine line between together and not and there's a fine, fine line between what you wanted and what you got.

Entre les passants, une petite ombre se faufila. Sac sur le dos, nez en l'air, tête dans les nuages. Le ciel était malade, il avait mauvaise mine et portait encore la marque de l'hiver sur son teint blafard. Oliver resserra ses bras autour de ses épaules pour réprimer les frissons qui agitaient son corps. Il était parti sans son manteau ce matin. Oublié dans sa chambre avec les rêves de la nuit. Encore. Le matin, une course effrénée à laquelle l'enfant était toujours le malheureux perdant. L'horloge tournait, il s'affolait et les étourderies s'enchaînaient. Désormais, il n'avait plus que la présence des silhouettes autour de lui ainsi que ses pensées pour le tenir au chaud. Elles ressassaient l'exploit de la journée et illuminaient son cœur de fierté. Il avait réussi ! Ses efforts avaient fini par payer. Il en avait eu un ! Un autocollant. Trésors longtemps convoité, rare éclat qui accrochait parfois son regard sur les devoirs de sa voisine, Mackenzie. Non, pas n'importe quel autocollant. Un autocollant brillant ! Marque d'excellence d'une copie sans faute. Un sourire se dessina au coin de ses lèvres. Au-dessus de lui, le feu passa au rouge. Peu importe. Elles étaient loin, les voitures. Oliver traversa de cette marche rapide et désinvolte si caractéristique des citadins trop pressés par le temps, sourd aux klaxons des automobilistes. Ses pas sautillants traînaient sa petite personne jusqu'à l'appartement. Oh, comme il avait hâte de le montrer à Hadès ! Et à Kiara ! Et à tout le monde ! Oui, tout le monde devait le savoir. Oliver Foxworth avait eu un autocollant brillant en calcul mental ! Enveloppé dans la douce chaleur de son bonheur, il en oubliait presque ce petit vent frais qui venait rougir ses joues et le monde qui l'entourait.

Presque. Car ce fut une mélodie familière que le vent porta jusqu'à lui. Son prénom. L'enfant se figea. Cette voix… « Clémence ? » C'était elle, il le savait. « Mally ! » Son cœur s'emballa dans une danse folle. Un instant avant qu'un immense sourire n'illumine son visage. Un instant avant de s'envoler. Un instant de pur bonheur qu'il fallait saisir au vol. Oliver enroula ses bras autour du cou de la jeune femme, il s'y accrocha comme un chaton. Le monde tournait autour d'eux, une poignée de secondes ou plus rien ne comptait si ce n'était cette étreinte et les éclats limpides de son petit rire. Mais déjà, on le reposait. Cependant, ça tournait toujours autour de lui. Il ne savait plus où donner de la tête. Mally, Clémence. Clémence, Mally. Des milliers de questions se bousculaient dans son esprit, que venaient-elles faire ici, de quoi elle parlait, est-ce qu'Hadès savait… Des questions qu'il finit par faire taire en sautant dans les bras de Mallymkun. C'est qu'il avait cinq mois de câlin à rattraper ! Cinq mois, c'était long. « À Paris ? » Qu'il répéta naïvement en jetant un coup d'œil confus à la blonde. Tout de suite ? Mais il n'avait même pas son cahier de coloriages pour l'avion ! Et il avait école demain ! « Un passage secret ? Pour de vrai ? » Wahou ! Ça allait trop vite, il ne comprenait pas. « Mais… Je peux pas partir, j'ai pas mes affaires ! Je peux pas laisser Nounours si je reste dormir ! » s'alarma-t-il soudainement. Nounours, fidèle compagnon de ses nuits. Partir sans lui ? Impossible. Oliver le traînait dans tous ses déplacements, sa présence rassurante éloignait les ombres et empêchait les cauchemars de le suivre jusqu’au réveil. Il ne pouvait pas s’endormir sans. « Et puis, fait froid et j’ai oublié mon manteau. Et puis, et puis… » Ses grands yeux se posèrent à tour de rôle sur ses nounous, uniquement pour surprendre une conversation muette. « Et puis j’dois passer l’aspirateur avant qu’Hadès rentre. » Mais trop occupé à mettre de l’ordre dans le fouillis de ses idées, il n’en tira aucune conclusion. « Ok, on va rapidement chercher tes affaires, puis on ira ensuite chez moi, tous les trois. » Il avait glissé ses mains dans celles des adultes avec un sourire aussi grand que l’océan. Son esprit avait fait fi de tout ce qu’il ne saisissait pas, tout ce qui n’importait pas dans l’immédiat. Clémence et Mally étaient là, et cela suffisait à son bonheur.

Comme le chemin jusqu'à l'appartement lui sembla court ! Peut-être parce qu'il n'était plus seul. Peut-être parce que la présence de ses gardiennes venait combler le vide des secondes et qu'il avait là des oreilles attentives pour l'écouter, lui qui avait tant de choses à dire ! Oliver n'était pas un enfant particulièrement bavard, avec le temps, il avait appris à taire les questions trop stupides et à se raviser quand il comprenait qu'il n'intéressait personne. Mais c'était un Oliver transporté de joie qui trottinait aux côtés de Mally et Clémence, si bien que sa langue se déliât. Et il parla. Une véritable conversation à lui tout seul, un résumé imagé de ces cinq derniers mois. C'est qu'il avait huit ans maintenant ! Et une nouvelle dent qui bouge, la juste ! Il savait lire tout seul et n'avait plus besoin de ses doigts pour compter ! « Oh et y a Helga, la nouvelle amoureuse d'Hadès qui habite avec nous maintenant, avec Théana… Mais je l'aime pas trop. » avoua-t-il à mi-voix. Il aurait préféré que ça soit Clémence, l'amoureuse d'Hadès. Elle aurait pu venir vivre avec eux à New York pour jouer avec lui, le border ou lui faire son bisou du soir. Il n'en recevait jamais. « Et aujourd'hui, Maîtresse m'a collé un autocollant brillant sur ma copie de calcul mental ! Ça veut dire que j'ai eu tout juste ! » Ses iris s'illuminèrent. L'euphorie l'enivrait, elle faisait vibrer tout son corps de bonheur. C'était la meilleure journée ! Incapable de rester en place, il avait envie de sautiller, de courir, de voler jusqu'à l'appartement ! Mais l'oisillon fut tué dans l'œuf, coupé net dans son élan. Le pied resta en suspens entre le trottoir et la route. Mally et Clémence le retenaient fermement attaché au sol. Les voitures défilèrent à toute allure sous ses prunelles ébahies et il comprit. Le feu était rouge. Oh.

Il ne se libéra de leurs prises affectueuses qu'une fois dans le hall de l'immeuble pour pouvoir courir jusqu'à l'ascenseur et appuyer sur les boutons. « On habite tout là-haut ! » Déclara-t-il. Son reflet brouillé répondit à son sourire avant de se briser. Les portes glissèrent pour dévoiler une jeune femme au visage aussi chaleureux que l'épaisseur de ses vêtements. « Salut Anna ! » Il se tourna vers ses gardiennes pour ajouter. « C'est ma voisine, Anna ! Elle habite avec ma babysitter Kiara ! Anna ! Anna ! Je m'en vais en vacances avec Clémence et Mally ! On va prendre un passage secret ! » Oups. La surprise pouvait se lire sur les traits de sa voisine et le ton de sa voix commençait à trahir le doute. « Enchanté, je… Un passage secret ? » Peut-être aurait-il dû se taire ? De peur de dévoiler là un mystérieux secret, le petit se contenta d'un hochement de tête énergique après avoir déverrouillé la porte de l'appartement. « Et… Est-ce qu'Hadès est au courant pour… Le passage secret ? » Oliver laissa les adultes entre elles sur le palier et courut jusqu'à sa chambre. Ses pensées étaient déjà loin, loin, perdues entre New York et Paris. Chouette, il allait pouvoir faire le plein d'oursons Lulu ! Et de cocktail arc-en-ciel ! Et s'il était assez sage, peut-être aurait-il le droit de passer la soirée devant un DVD ! Comme Bernard & Bianca ou Peter Pan ses préférés ! Et accessoirement, les deux seuls dessins animés qu'il ait vu. Oh ! Et s'il était très très sage, peut-être qu'on l'emmènerait à Disneyland demain ! Ce serait trop bien !

Oliver se noyait dans sa bonne humeur lorsqu'un terrible détail accrocha son regard. La porte de sa chambre était ouverte. Oh non. Lui qui prenait toujours soin de la fermer avant d'aller à l'école ! Si Nounours l'attendait sagement assis sur son oreiller, le petit carton rempli de couverture qu'il avait glissé sous son lit, était lui, vide. Tout comme son armoire. Oliver s'agita. Rien sous le lit de Théa, rien sous la commode. « Biscuit? » Sa voix se faisait toute petite, un murmure qui se défile devant la gravité de la situation. Biscuit, son chaton, s'était fait la malle dans l'appartement. « Biscuit ? Miaou miaou ! » Le monde prenait une tout autre allure lorsqu'on se déplaçait à quatre pattes. Où pouvait-il être ? Biscuit, un petit chaton de quelques mois que Kiara lui avait confié. Plusieurs jours qu'il le dissimulait à la vue des adultes avec la complicité de Théana. Hadès était allergique, il le savait… Mais il avait promis à sa babysitter d'en prendre bien soin ! Ce qu'il faisait ! Il en prenait tellement soin qu'il avait décidé de l'emmener avec lui pour lui offrir des vacances ! Soudain, la boule de poils tant désirée apparaît, confortablement installée sur le canapé. L'enfant l'arracha doucement au sommeil pour la bercer dans ses bras. « Vilain bébé ! » murmura-t-il entre deux bisous. Pour toute réponse, un minuscule miaulement. « T'as pas le droit de sortir de la chambre sinon on va se faire punir tous les deux ! Viens, on s'en va en vacances ! » Le chaton contre sa poitrine, il retourna dans sa chambre où Clémence et Mally s'activaient. Kiara lui avait fourni tout le matériel nécessaire, y compris une petite cage dans laquelle Oliver glissa les couvertures du carton avant d'y installer Biscuit. Le chat, c'était fait. Maintenant, Nounours et ses legos Jurrasic World. Le garçon les déposa à côté de la cage pour ne pas rien oublier. « Voilà, je suis prêt ! J'ai le droit d'emmener Biscuit avec moi hein Clémence ? » Il était tout petit, et l'hôtel était si grand ! Tout pleins de place pour s'amuser ! Et puisqu'ils ne prenaient pas l'avion, pourquoi ne pourrait-il pas le prendre avec lui ? « Mais comment vous avez fait pour trouver le passage secret en fait ? Il est sous la terre pour passer sous l'océan ? … Et Hadès ? Il vient pas avec nous ? » Elles revenaient à la chaîne, ses questions que sa gaieté avait tenues à l'écart. Clémence avait dit tous les trois… Pourquoi Hadès ne venait-il pas ? À cause de son travail ? Parce qu'Helga ne voulait pas qu'il parte en vacance ? Il ne savait pas. Ce qu'il savait en revanche, c'est que l'aspirateur n'allait pas se passer tout seul ! C'était sa corvée du jour, il devait le faire avant de partir ! Alors, l'enfant sorti en trombe de la chambre pour dépêtrer l'aspirateur du placard se situant dans le couloir.

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Mallymkun DeLoir
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Le courage ne se mesure pas à la taille!
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PHOTO D'IDENTITE : Enlever un rouquin pour son bien ~ Clem, le rouquin et ses gardiens Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Mer 24 Mai 2017 - 21:28



Enlever un rouquin pour son bien

C'est presque poétique ~



Clémence avait eu de la chance, elle avait pu avoir des nouvelles d’Oliver à Noël. Peut-être grâce à son statut d’ancienne gardienne ou d’ex-copine d’Hadès? Ou juste parce qu’elle avait le numéro de téléphone où le joindre? Ça semblait plutôt logique. J’aurais du demander au gamin son numéro à Halloween, quand cet abruti de dieu des enfers n’était pas là! Je me sentais stupide de ne pas avoir fait ce que j’aurais du à ce moment là. Il y avait trop de monde, trop d’interruptions et je n’avais pas songé à ça… je n’avais pas pu parler bien longtemps à l’enfant ce soir là. C’était entre autre la faute de cet anglais fourbe et condescendant! Cet être mériterait une bonne tasse en plein visage! D’ailleurs, j’avais bien essayé, mais il l’avait évité! Terrible, n’est-ce pas? Mais où s’en va le monde si les cibles évitent les tasses?

Pour en revenir à La jeune femme, elle me montra une photo d’Oliver dans un pyjama de singe. C’était plutôt amusant en fait et le gamin était trop mignon avec! J’écoutais ce que la jeune femme avait à dire à propos de sa dernière conversation avec le gamin. Je la comprenais bien, les prix des billets étaient si chers! Et puis tout ce temps qu’on perd assis dans l’avion! Je n’étais pas allée à New-York dans les dernières années parce que je n’avais pas un rond… tout mon argent passait dans les besoins de base… le thé, manger, se loger… et encore un peu de thé.

Le bar était en effet à peu près désert et nous pûmes poursuivre notre route sans problèmes. Je laissais Clémence s’occuper du côté technologique de notre quête, c'est-à-dire gérer le trajet par GPS jusqu’à l’école de l’enfant. Elle était devenue comme la plupart des jeunes natifs de ce monde, une experte en technologies! Je me débrouillais pas mal non plus, c’était pas mal pour dépanner, mais je n’avais pas de facebook ou d’instagram… Je me contentais du GPS et je faisais quelques recherches sur internet. Oh et j’utilisais le téléphone, bien évidement!

Je sentais l’excitation monter en moi à chaque pas. J’avais tellement hâte de revoir Oliver! D’enfin savoir s’il allait bien! Le trajet me parut durer une éternité, mais enfin, nous l’aperçûmes! J’hésitais un moment, mais voyant Clémence courir, j’en fis de même. Comme elle arriva avant moi, je du attendre mon tour pour un câlin et accessoirement, éviter de me prendre un coup de pied pendant qu’elle faisait tournoyer Oliver. Il avait l’air en forme, il ne devait pas manquer de nourriture ou de soins. Lorsque je pus enfin le serrer dans mes bras, je souris :

-Ça faisait longtemps… Contente de voir que tu vas bien.

Je laissais La brune lui expliquer la raison de notre présence à New-York. Il sembla bien emballé, mais il fallait absolument aller chercher un dénommé Nounours… je ne le connaissais pas trop, c’était son petit frère? C’était un prénom totalement horrible! Ah mais non! C’était sans doute un ourson en peluche en fait, comme il en avait besoin pour dormir! Je ne voyais personne d’autre porter un tel nom et puis sinon c’était bizarre s’il avait besoin de quelqu’un pour dormir. Sinon, il fallait qu’il passe l’aspirateur? Nous on lui proposait une escapade à Paris et lui il ne pensait qu’au ménage? Avait-il eu un lavage de cerveau ou quoi? Bon, au moins nous pouvions passer chez lui sans risquer de croiser Hadès, ce qui était un bon plan.

J’écoutais avec attention tout ce qu’il avait à dire alors que nous marchions, Clem et moi tenant chacune une main du gamin. Il y avait des trucs très enfantins qui me firent sourire. Pour la plupart des gens, ça n’aurait pas été intéressant de savoir qu’il avait une dent qui bougeait, mais pour moi oui, car c’était important pour Oliver. Il grandissait et il en était si fier! Une information me choqua… Helga et Hadès? La Helga et la Théana avec qui j’avais travaillé? Ce n’était déjà pas des prénoms fréquent, alors la chance qu’il y ait une un autre duo mère-fille avec les mêmes prénoms me semblait peu probable. J’aurais voulu questionner un peu plus l’enfant à ce sujet, mais il était déjà sur un nouveau sujet! Je le félicitais pour son autocollant brillant, tout en l’empêchant d’aller s’aplatir contre le pare-brise d’une voiture. J’espérais qu’il était plus prudent quand il était seul et que ce n’était que l’excitation qui le distrayait de la sorte, parce qu’il risquait de se tuer à ne pas regarder plus avant de traverser!

Je trouvais triste qu’Oliver vive dans un immeuble à l’apparence si austère. Il n’y avait pas de cour où jouer! Un enfant devait pouvoir aller dehors et courir! Bon, je n’étais pas une experte dans le domaine, mais ça allait de soit! Il semblait tout fier de nous montrer où il vivait, je continuais de sourire en le suivant. Alors que nous étions presque devant sa porte, nous croisâmes sa voisine qu’il nous présenta. Une Anna rousse avec des mèches blanches? Était-ce possible que ce soit la Anna du film Frozen? Et Kiara? Timon connaissait pas une lionne nommée Kiara? Je ne voulais pas commencer une discussion interminable, nous devions faire vite, ne sachant pas quand Hadès rentrerait.

- Bonjour! Mais oui Hadès sait, c’est lui qui nous en a parlé.

Bon, je n’en avais pas la moindre idée, mais je savais que si nous disions que non, la voisine ne nous laisserait pas partir avec Oliver tranquillement. Je n’avais pas pour principe de mentir en général, mais je me débrouillais bien quand il le fallait. C’était un cas de force majeure après tout!

- C’était un plaisir de te rencontrer, mais nous allons aider Oliver à faire son sac. Il risque d’emmener n’importe quoi et oublier les chaussettes et ses sous-vêtements si on ne le supervise pas.

Un dernier sourire et j’entrais dans l’appartement pour rejoindre le gamin. Je le surpris en train de chercher un biscuit, je ne comprenais pas trop et je me dirigeais vers sa chambre pour rassembler les trucs utiles. Lorsqu’il revient, ce fut pour enfermer une horreur de la nature dans une cage… C’était un bon endroit pour cette créature démoniaque, une cage… par contre, il voulait l’emmener?! Mais quelle idée! J’étais au bord de la crise, mais bon, s’il fallait accepter pour qu’il vienne avec nous, je pouvais faire une exception… et puis, ce n’était qu’un bébé, alors je pourrais lui apprendre à ne pas manger les souris?

Nous avions des vêtements et Oliver se disait prêt à venir avec nous… enfin, sauf que maintenant, il avait des questions! Je fis de mon mieux pour lui répondre :

-C’est un monsieur appelé Timon qui l’a montré à Clémence. C’est de la magie, tu verras, ça téléporte les gens d’un endroit à l’autre en un rien de temps! Pas besoin de passer dans l’eau ou dans un tunnel sombre! Et puis Hadès est surement bien occupé aujourd’hui, c’est pour ça qu’il ne peut pas venir.

Voilà, nous pouvions enfin partir… ou pas. Oliver semblait bien décidé à passer l’aspirateur! Je trouvais ça plutôt chou qu’il tienne autant à faire ses tâches, mais c’était aussi inquiétant, faisait-il cela parce qu’il avait peur de son tuteur? Une chose était certaine, nous ne pouvions pas risquer de perdre du temps et nous faire surprendre par un des autres habitants de l’appartement. Essayant de reprendre doucement l’appareil ménager des mains du garçon, je tentais de le convaincre :

-Allons Oliver, ce n’est pas important, je suis certaine qu’il ne verra même pas la différence! Et puis tu n’as pas envie d’être rapidement à Paris? Je ne sais pas toi, mais moi j’ai un petit creux. Clémence doit avoir plein de bonnes choses à manger chez elle et sinon, on ira en acheter, t’as envi de quoi? Et puis tu risque de faire peur à Biscuit avec tout ce bruit…

Je réussis à ranger l’aspirateur et quitter l’appartement. Heureusement, la voisine n’était plus sur le palier, plus besoin de lui raconter des bobards. J’avais le sac d’Oliver, question d’être certain qu’on ne me confie pas le ch… félin domestique. Je me sentis terriblement nerveuse jusqu’à ce que nous soyons enfin dehors en train de nous éloigner de l’immeuble. Nous avions désormais bien moins de chances de nous faire intercepter dans notre mission! Comme je n’avais pas trop envie de me taper toute la marche avec les bagages et l’enfant lunatique qu’on devait empêcher de se faire écraser par une voiture, je décidais d’appeler un taxi. J’avais heureusement ma carte de crédit et donc, je pourrais payer la course sans problèmes… parce que sinon, je me doutais qu’il ne prendrait pas les billets de 20 Euro…

Je m’assis devant, laissant les deux autres et Biscuit prendre place derrière. Je donnais l’adresse du bar au chauffeur. Heureusement, ce ne fut pas trop long, parce que je n’avais pas envie de tenir la conversation avec le moustachu au volant. Je payais et nous pûmes sortir de la voiture pour entrer dans le bar :

-Ici, c’est un bar spécial. Il est pour les gens qui viennent d’un autre monde, comme nous. Les propriétaires sont des amis, mais je crois qu’ils ne sont pas là pour l’instant. Allez, nous allons te montrer le portail.

Nous passâmes la porte derrière le comptoir, descendant ensuite les escaliers pour retourner dans la fameuse pièce.  Je pris le temps de montrer la perturbation au gamin :

-Tu vois, c’est dans le coin là. SI tu veux, je vais te tenir la main pour qu’on passe ensemble. Ne t’inquiète pas, tout va bien aller. Quand je suis passée pour venir ici, je n’ai eu qu’un petit chatouillement.

Je lui pris donc la main, comme promis et en un clin d’œil, nous étions dans la chambre 2013, à Paris. J’en étais encore ébahie de la simplicité de la chose. C’était trop utile ce portail! Je n’arrivais pas à croire que nous avions réussis à sortir Oliver des griffes d’Hadès! Ça avait été plutôt facile au final. Je lâchais la main de l’enfant pour me tourner vers la brune en lui souriant :

-Bon, et si on allait manger pour fêter ça? Alors Oliver, t’as envi envie de faire quoi en attendant qu’on mange quelque chose? Dessiner?



blblblbl:



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Jeu 25 Mai 2017 - 16:14

Enlever un rouquin pour son bien
Quand un chien et un loir font un catnapping pour sauver un chaton des griffes d'Hadès
Clémence accepta de faire une halte pour récupérer les affaires du rouquin. Elle n'ajouta rien de plus, mais elle n'en pensait pas moins. Oliver semblait préoccupé de devoir passer l'aspirateur. Est-ce que c'était une tâche à faire, comme une répartition des corvées ménagères, ou de l'exploitation d'enfant ? La brune se demanda si c'était une réaction normale. Si on lui disait qu'elle avait l'occasion de partir en voyage le jour de sa corvée de ménage, elle partirait et tant pis pour le ménage. Elle le ferait au retour ou rapidement avant partir. En tout cas, elle ne le mentionnerait pas et ne s'inquiéterait pas qu'il doit être fait ou non.

Sur le chemin, Clémence sourit à Oliver, puis regarda devant elle. Son sourire s'évapora. Alors comme ça Hadès l'avait remplacée ! Avec cette Helga dont Timon lui avait parlé ! Oh mais étaient-ils en rendez-vous le jour du premier l'an ? Ou étaient-ils déjà ensemble et ils étaient simplement au bar de Timon, ce soir-là, pour une soirée en amoureux ? Tout ce que Clémence retenait c'est qu'Hadès l'avait vite remplacée. Attendez une minute ! Remplacée ! Hadès l'avait-il quitté pour Helga ? Clémence n'eut pas le temps de ruminer davantage sur son ex et sa nouvelle potentielle copine. Oliver enchaîna en parlant de son autocollant brillant. Clémence retrouva son sourire et félicita son petit protégé, fière de ses progrès. « Oh c'est super ça, Oliver ! Faudra que tu nous le montres ! Bravo ! » Le sourire de Clémence s'effaça ensuite. « Attention ! » Oliver avait eu chaud, mais Mally et Clémence avaient été plus rapide que le petit. Elles l'avaient retenu et empêché de se retrouver encastrer dans une voiture. « Notre feu est rouge, on peut pas traverser tout de suite, sinon on se fait écraser comme une crêpe. »

Le trio arriva devant un gigantesque immeuble. Clémence leva la tête. Elle était impressionnée de la taille et de la hauteur du bâtiment. Elle s'échappa à sa contemplation lorsqu'Oliver se libéra de leur emprise affectueuse. La jeune Brown rigola, en regardant Mally. Le comportement du petit rouquin était adorable et drôle. Tout fière qu'il était de montrer son chez-lui, il s'était dépêché d'entrer dans l'ascenseur et d'appuyer sur le bouton. « Eh ben ! Tu habites encore plus haut que moi ! » Elle lui sourit et lui ébouriffa doucement les cheveux. Le silence les prit ensuite sur le court trajet jusqu'à leur étage. Arrivés, ils quittèrent l'ascenseur et tombèrent sur une voisine. Elle s'appelait Anna. « Bonjour ! » Clémence lui sourit et la détailla. Une belle rousse, le sourire aux lèvres. Etrangement, elle lui rappelait Honey, avec sa bonne humeur constante. A cette pensée, un sourire se dessina sur les lèvres de Clémence. Son sourire s'effaça quand Oliver mentionna le passage secret. « Mais chut ! C'est un secret ! » déclara mentalement la brune. Elle lui pardonnait néanmoins, puisqu'il n'était qu'un enfant. Seulement, il fallait réparer la casse. Il ne fallait pas que le portail soit découvert. Mally prit les choses en main. Clémence souffla de soulagement. Elle n'aurait pas pu mentir ou dissimuler la vérité. Elle était trop honnête et franche pour être capable de bluffer. D'ailleurs, lors de ces rares parties de poker avec Maxime, elle perdait toujours, sauf quand elle avait un bon jeu. Elle perdait beaucoup de bonbons comme ça. Maxime lui offrait après un dessert de sa brasserie, alors Clémence s'en fichait de perdre. Pour l'heure, elle se contenta de confirmer les paroles de Mally, en disant la vérité. « Oui, c'était un plaisir de te rencontrer, mais on doit y aller là, pour aider notre petit protégé. Peut-être à une prochaine. » Et Clémence disparut à l'intérieur de l'appartement d'Oliver. Eh ben, Hadès ne s'embêtait pas ! Il y avait là un salon, une cuisine, une salle de bain et des chambres. C'était beaucoup plus grand que sa suite, bien que sa suite soit spacieuse. Clémence remarqua des vêtements de femme sur le porte-manteau. Vue la taille, ils n'appartenaient pas à la même personne. Ils devaient appartenir à cette Helga et sa fille, Théana. Elles devaient habiter ici. Depuis combien de temps ? Clémence eut alors une terrible pensée. Et si Helga et Hadès étaient mariés et Théana était leur fille et qu'ils avaient adopté Oliver ? C'était là, la parfaite petite famille, mais Hadès venait de tout ruiner en trompant Helga avec elle ! Clémence était dégoûtée à l'idée de n'avoir été qu'une maîtresse qui avait pu détruire une famille. Une autre pensée terrible lui vint. Finalement, est-ce qu'elles arrachaient Oliver des griffes d'Hadès ou l'arrachait-elles à sa famille ? Non, Oliver n'avait jamais parlé d'Helga ni de Théana avant aujourd'hui et puis, il venait de dire qu'il ne l'aimait pas. Non, Hadès avait dû quitter Clémence, et sûrement les autres puisqu'Hadès avait bien précisé qu'elle était une parmi d 'autres, pour cette Helga. Oliver devait sûrement déjà être avec Hadès. Mais alors, Théana, c'était qui ? Sûrement la fille d'Helga. Clémence la plaignit qu'elle doit subir Hadès. Ne pouvant rien fait pour cette inconnue, elle la chassa de ses pensées, surtout qu'elle venait d'entrer dans la chambre d'Oliver. Ce dernier appelait un gâteau. Lorsqu'il ajouta le miaou miaou, l'ancien canidé comprit qu'il cherchait son chat. Clémence resta dans la chambre et prépara les affaires d'Oliver, avec Mally. Clémence comptait garder à vie, ou du moins le plus longtemps possible, le petit rouquin avec elle. Il fallait donc prendre toutes ses affaires. Elles prirent tous les sacs qu'elles purent trouver et les remplirent de vêtements et d'affaires d'école. Il ne manquait plus que la peluche d'Oliver et quelques jouets. « Et voilà, on a tout. » Le rouquin revint dans sa chambre avec le chaton. Apparemment il voulait l'emmener. Marie sera contente d'avoir un chat dans la suite. « Oui, bien sûr. Ma colocataire sera ravie, elle adore les chats. » Le rouquin enchaîna avec d'autres questions, auxquelles Mally répondit, tandis que Clémence rassemblait les jouets derniers désignés par Oliver, dont ses legos. Lorsque Clémence eut fini, elle quitta la chambre, les bras chargés de sacs, Mally ayant celui des vêtements. C'est à ce moment-là que la blonde sauva Oliver de l'aspirateur.

De retour au bar, plus précisément dans le sous-sol, Clémence traversa la première, laissant Mally expliquer et guider Oliver. La jeune Brown avait les bras chargés avec la cage du chat et les sacs contenant ses affaires d'école, dont son contrôle de calcul mental avec son autocollant brillant, ainsi que ses jouets. Elle avait envie de déposer le plus vite possible toutes ces affaires à l'hôtel. Ce qu'elle fit dans la chambre 2013, en attendant les deux autres. Une fois tout le monde réuni, Mally questionna Clémence sur la suite des opérations. La brune regarda son portable. Il était vingt-deux heures quarante. Il n'allait bientôt plus rien rester en cuisine. Et puis, Oliver n'avait peut-être pas encore faim. Pour lui, il était seize heures quarante. Un bon goûter lui ferait du bien. Clémence avait ses oursons au chocolat préféré. « Oui, allons-y ! J'ai ce qu'il faut dans ma suite. Oliver, j'ai tes oursons ! » Le trio quitta l'étage et se rendit à celui de Clémence. Une fois dans la sa suite, avec Mally, Clémence déposa les affaires d'Oliver dans sa chambre. Elles prirent les affaires de coloriage et de dessin, puis elles retournèrent dans la pièce principale. La brune libéra Biscuit dans la pièce. Elle se dirigea ensuite vers la cuisine et sortit les fameux gâteaux pour Oliver. Elle les déposa sur la table basse du salon, avec un verre de jus d'orange, à côté des affaires à dessin d'Oliver. Puis, elle retourna auprès de Mally, dans l'espace cuisine. Tandis que les deux se versèrent un jus de fruit, elles commencèrent à discuter loin des oreilles d'Oliver. « Maintenant, on fait quoi ? Avant de te rencontrer, je comptais garder Oliver chez moi. Je déduis que tu voulais faire pareil chez toi. Du coup, il restera chez qui ? Et comment on s'organise pour la suite ? Il ira où à l'école ? Et comment on expliquera qu'on ait sa garde ? Bon, on peut encore y réfléchir demain. L'essentiel, c'est qu'il soit sauvé des griffes d'Hadès. » Clémence but son jus de fruits, en écoutant la réponse de Mally. Après une conversation rapide, elles convinrent d'un accord. Elles retournèrent ensuite voir Oliver. Il semblait tout heureux d'être là. Clémence, joueuse, eut alors une idée pour amuser tout le monde. « Oh, j'ai un jeu de Twister, ça vous dit ? C'est trop drôle ! En fait, sur une piste, il y a des ronds de couleurs. On fait tourner une roue pour savoir où mettre nos pieds et nos mains, suivant la couleur. Le but, c'est de réussir à se placer et ne pas tomber. Vous allez voir, c'est génial. » Clémence se leva et alla chercher le jeu dans sa chambre. Elle revint une minute après dans le salon. Elle installa le jeu et commença, pour donner l'exemple. L'aiguille lui indiqua le pied droit sur un rond bleu. « Allez, à qui le tour ? »

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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Dim 4 Juin 2017 - 19:17



Enlever un rouquin pour son bien

Non, c'est pas pour son bien èé



Ce n’était pas une bonne journée. Et elle n’allait qu’en empirant. Commençons par le début. Déjà, je m’étais cogné le petit orteil le matin avant même d’avoir pu prendre mon premier café. Le premier café de la journée était presque le moment le plus important de la journée, alors cet interruption alors que je me rendais à sa rencontre me fit l’image d’un nuage sombre sur les heures à venir. J’aurais bien voulu être optimiste, mais ce n’était pas mon genre et comme je fus le seul ce matin là à avoir des problèmes avec l’eau chaude, je compris bien vite que cette journée allait être plus que merdique…  Comme si ce n’était pas assez, Théana semblait encore me faire la gueule pour je ne savais quelle raison. Peut-être seulement un truc d’adolescente? Et Oliver qui semblait me cacher un truc… Il faudrait que je lui parle, question de savoir s’il avait un problème. Sauf que ce serait pour ce soir, car le matin, nous n’avions pas le temps de commencer de grandes conversations.

J’embrassai Helga alors que nous quittions l’appartement. Je devais déposer le rouquin avant d’aller la rejoindre au travail. Nous avions décidé de faire l’avant-midi et de ne quitter qu’en début d’après-midi pour aller à la clinique. Répétant au môme d’être prudent ce soir quand il rentrerait, je lui rappelais qu’il devait passer l’aspirateur, que je rentrerais plus tard, après mon rendez-vous chez le médecin. Il ne savait pas pourquoi j’avais rendez-vous et c’était sans doute mieux ainsi. Je n’avais pas vraiment envie de tout lui expliquer les mystères de la vie si tôt le matin!

Je me rendis au quartier général, le centre de toutes nos activités. Je devais finir un rapport de mission, quelque chose de bien chiant, mais de nécessaire pour les dossiers. Ensuite, je pus faire un peu d’entrainement au tir, question de ne pas perdre la main. Comme j’avais la tête ailleurs, ce ne fut pas mes meilleurs tirs, je décidais de ne pas m’acharner, puisque ça risquait de mal finir. Vous savez, ma tendance à m’enflammer, tout ça… oui, je parle de façon littérale. Et si je brûle des trucs ici, Helga me tuera, de façon tout aussi littérale. Il me fallait donc faire preuve d’un peu de self-control. Ensuite j’allais voir Sam… Pas que j’en avais envie, mais nous avions un rendez-vous pour des tests sur un nouveau gadget.

Je préfère ne pas aller dans les détails, mais ça ne se passa pas trop bien. Non mais cet imbécile avait un truc en plastique et il se fruste parce que je le fais fondre… Il s’attendait à quoi?! On test ou on ne test pas! Il fallait vérifier la résistance à la chaleur, je ne contrôle pas la pousse des fleurs, mais le feu! S’il ne voulait pas que je vérifie leur résistance, il n’avait qu’à demander à quelqu’un d’autre de venir. Après une bonne engueulade, je quittais la pièce en claquant la porte. Après une longue marche, je réalisais que j’aurais peut-être du essayer le truc avant d’éprouver sa résistance à la chaleur… mais bon, je n’aimais pas ce type et je savais qu’il ne m’aimait pas non plus. Il était sans doute jaloux que je sorte avec la patronne.

Je retournais faire de la paperasse et rassembler des informations en vu d’une prochaine mission. Je ne mangeais rien, je devais être à jeun. De toute façon, la nervosité me coupait l’appétit et me rendait impatient, alors aussi bien de rester seul dans mon coin. Ce n’était pas une visite de routine qui m’attendait, mais une opération. Pas un truc à cœur ouvert, il était plutôt question de couper quelque chose plus bas. Non, pas un changement de sexe! Juste une vasectomie, couper le canal famille, en gros. À mon âge, il me semblait impensable de me retrouver avec un bébé, alors j’allais faire le nécessaire pour que ça n’arrive pas. Helga avait Théana pour prendre la relève et puis moi je n’avais aucun instinct paternel. Certes, je m’occupais d’Oliver et il ne manquait de rien pour être bien physiquement, mais je  jouais peu avec lui et je ne lui démontrais pas vraiment d’affection. J’étais en quelque sorte un bon tuteur, mais certainement pas un père.

L’heure de quitter arriva finalement et Je retrouvais Helga dans son bureau. Elle devait m’accompagner et par sa présence me soutenir là-dedans. C’est ce qu’un couple devait faire, se soutenir dans les épreuves. Bon, ce ne serait sans doute pas si grave… tant que le médecin ne se plantait pas… J’aurais sans doute préféré être endormi, question que je ne puisse pas voir cet homme qui travaillait sur mon intimité. Je me décidais d’arrêter de le regarder et d’attendre. Heureusement, je ne sentais pas grand-chose, grâce à l’anesthésie locale et ce ne fut pas trop long avant que ce ne soit finit et que je puisse me rhabiller.

Après avoir pris la feuille de recommandation et aussi le mot signé, je rejoignis Helga qui attendait. J’étais content qu’elle m’ait accompagné, mais je n’avais pas eu besoin de sa présence dans la salle d’opération. Elle m’avait certes déjà vu nu, mais je n’avais pas envie qu’elle me voit en position de vulnérabilité. Je lui donnais le papier du médecin, question que je sois aux travaux légers pour la prochaine semaine, sans que les autres collègues pense à du favoritisme. Je dus aussi lui dire que je devais être abstinent pour les prochains jours, le temps que ça guérisse.

La blonde me déposa devant l’immeuble où nous vivions et elle retourna au boulot. Tant qu’à moi, J’avais prévu d’aller me poser tranquillement dans le salon. Sans doute que je commencerais le repas tranquillement, un truc bien simple pour pas me faire chier. Je commençais à avoir un picotement désagréable dans la région opérée, peut-être qu’il faudrait que je prenne un truc contre la douleur avant que ça ne soit trop dérangeant? Quoique ce ne devrais pas devenir très douloureux aux dires du docteur… Ah non? C’était avant que je n’entre dans l’appartement et que je n’éternue violement!

Entre la douleur et l’incompréhension causées par cette réaction physiologique inattendue, J’appelais Oliver. Aucun signe de sa présence et il n’avait pas faire la seule chose que je lui avais demandé. Je me rendis dans sa chambre. Ce n’était pas dans mes habitudes, surtout depuis qu’il la partageait avec Théana, mais ça semblait un cas de force majeure. Il manquait beaucoup des affaires du rouquin et je découvris une boîte pleine de poils… de chat, à en croire par ma réaction allergique. Il avait un chat? Ça expliquait cet air mystérieux depuis environ une semaine… mais pourquoi semblait-il avoir fugué? On ne s’était même pas disputé ou rien… C’était vraiment trop étrange comme histoire. Je refermais la porte en espérant que les poils ne se soient pas trop répandus dans le reste de l’appartement. Je me mouchais et tentais de me passer un peu d’eau sur le visage, mais j’avais les yeux rougi comme si j’avais pleuré… La honte.

J’avalais des antihistaminiques et je quittais l’appartement pour aller frapper chez les voisines du haut. Comme j’étais souvent absent lorsqu’Oliver rentrait de l’école, je leur demandais de jeter un coup d’œil. Ce fut Anna qui me répondit. Il semblait que le gamin était arrivé avec deux femmes qui disaient l’emmener en vacances… par un passage secret. Vous voulez savoir le comble? Et bien les deux femmes, c’étaient Clémence et Mally… Et bien la haine qu’elles avaient chacune contre moi devaient leur faire un sacré bon point commun! Et j’en comprenais qu’elles savaient aussi pour le portail entre le bar et l’hôtel… Comme si j’avais besoin de ça aujourd’hui!

Je ne pus m’empêcher de soupirer et encore moins de faire la morale à cette rouquine si irresponsable…

-Et m’appeler pour confirmer, ça ne t’ai passé par la tête? Ce n’est pas des vacances, c’est un ENLÈVEMENT! Au moins je sais où elles l’ont emmené. Et puis tu feras le message à ta copine Kiara de ne plus filler de chats à Oliver car j’y suis ALLERGIQUE! Et pas qu’un peu comme tu vois…

Je tournais les talons et redescendis les marches rapidement. Je repassais chez moi prendre des aspirines avant de me précipiter au bar. Au moins, en n’étant plus en contact avec les poils de chats et avec ce que j’avais pris, les symptômes s’estompaient lentement. Je n’avais plus l’air d’un chialeur et mon nez coulaient moins, ce qui était un bon début. Plus je me rapprochais du portail, plus je récupérais ma contenance. Je payais le taxi avant d’entrer dans le bar. Il ne semblait y avoir personne et donc je me rendis au sous-soll sans problèmes. Enfin quelque chose qui se passait pour le mieux! C’est que je n’avais certainement pas envie de croiser Timon, ça lui aurait surement valu une autre baffe… Il avait un visage qui s’y prêtait tellement bien.

En moins de temps qu’il en faut pour le dire, j’étais dans la chambre de l’hôtel « Le nouveau monde ». Je n’allais pas passer par cinquante chemins et me rendre directement à la suite de Clémence. Ce que je voulais, c’était parler avec Oliver… je n’avais pas l’impression que ce dernier avait tout compris de ce qui se passait. S’il ne voulait plus vivre avec moi, il avait le droit, je savais qu’il n’aimait pas vraiment Helga. Je voulais seulement l’entendre de sa bouche. Je crois que je devais avoir développé une sorte d’attachement à ce petit, mais s’il pouvait être heureux ailleurs, il avait le droit. Par contre, je voulais qu’il prenne connaissance des faits, pas que quelqu’un prenne la décision pour lui sans lui en parler.

Une fois devant la suite de la jeune femme, je frappais avec force à la porte :

- Oliver? T’es là? On pourrait se parler un instant? Et à vous aussi les deux irresponsables, j’ai des trucs à vous dire! Vous n’avez pas honte de lui avoir menti sur vos intentions?

Enfin, j’imaginais que si Oliver avait parlé de vacances à Anna, c’est qu’il y croyait vraiment. Le gamin était un piètre menteur alors la voisine aurait eu plus de doutes s’il avait essayé de raconter des bobards, quoique peut-être qu’elle n’y aurait vu que du feu… je chassais cette idée afin de ne pas me frustré davantage, j’avais déjà à gérer les deux mégères et ma douleur.

8D:


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Lun 12 Juin 2017 - 17:57
Enlever un rouquin pour son bien
Mallymkun & Clémence & Oliver
There's a fine, fine line between reality and pretend, there's a fine, fine line between a fairy tale and a lie. There's a fine, fine line between together and not and there's a fine, fine line between what you wanted and what you got.

Il avait dans les yeux une curiosité que l'émerveillement embrasait et sur le visage l'air rêveur d'un enfant qu'il est aisé de perdre dans les méandres de son imagination. Sans attache, il y déambulait d'un pas léger. Un passage secret magique ! Comme la seconde étoile à droite ! Ce Monsieur Timon était très certainement un magicien. Mais déjà, la raison le rattrapait, l'arrachant à la douce torpeur du monde fantastique des rêves. Non, impossible, les magiciens, ça n'existait pas pour de vrai. Il n'avait jamais été bercé dans les jolies illusions de l'enfance, Oliver. Les fées, les sorciers, le Père Noël… Des personnages. De simples figures qui prenaient vie sous les pages de ses livres, à travers l'écran de la télévision et qui, parfois, faisait naitre des songes dans son esprit endormi. Mais ce n'était jamais réel. Pas comme les ténèbres et les monstres. L'enfant déroula le fils de l'aspirateur. La féerie avait été tuée dans l'œuf. Il s'apprêtait à mettre l'engin en marche quand Mally déclara que ce n'était pas important. Quoi ? Ses mains réaffirmèrent leurs prises. Non, elle ne comprenait pas, c'était très important. Parce que se rendre utile, c'était se rendre indispensable, faire plaisir, qu'un devoir, c'était sacré et qu'aider, c'était sa manière à lui de rembourser cette dette invisible qui pesait sur ses épaules lorsque la nuit le livrait en pâture à ses angoisses. Ce ne serait pas long… Les yeux hésitaient tandis que ses méninges s'activaient face à ce dilemme. Sa volonté ne tarda pas à flancher, frappée par les paroles de la blonde. Le petit ne restait jamais longtemps insensible à l'appel du goûter. « Je pourrai avoir des oursons ? » Demanda-t-il et les étoiles nichées au fond de son regard s'illuminèrent à nouveau. La minute d'après, Oliver sautillait sur le palier, prêt à décoller. L'appartement n'était pas sale après tout, il aurait tout le temps de nettoyer à son retour de vacances. Hadès n'y verrait que du feu !

Nounours était tout doux sous ses doigts. Autour de lui, le monde défilait presque aussi vite que ses pensées. Il ressassait ses questions, étudiait les réponses. Elles s'entassaient contre le fils de ses idées pour révéler le défaut de ce tableau idyllique : l'absence de son tuteur. Oh, il le savait très occupé. Des affaires de grandes personnes. Des histoires d'agents-secrets. Un rendez-vous chez le docteur… Oliver sentit un affreux malaise le frapper. Tout ce mystère autour de ce départ improvisé, les grands sourires et la précipitation… Certaines coïncidences ne trompaient pas. L'anxiété projeta son ombre sur l'euphorie du départ et l'enfant suffoqua dans une marée d'idées sombres. Au cœur de la confusion de ses théories, une seule évidence : Hadès était malade. Tellement malade qu'Helga avait insisté pour l'accompagner. Un nœud se logea dans son estomac et sa carcasse craintive vint se blottir contre Clémence assise à ses côtés. Est-ce qu'on l'envoyait en séjour à Paris parce que les jours d'Hadès étaient en danger ? Cette interrogation lui brûlait les lèvres pourtant, il n'osait pas. Et si c'était grave ? Il n'avait même pas pu lui dire au revoir ! Le nœud confortablement installé au creux de son ventre sembla migrer vers sa gorge. Son imagination débordait trop, la réponse lui faisait peur. Il y avait des vérités qu'il préférait ne pas entendre. Patience. Clémence et Mallymkun lui expliqueraient, en temps et en heure. Du moins, il l’espérait.

Le taxi s'ébranla dans un dernier virage, puis le ronronnement du moteur cessa, brisant la bulle solitaire qui abritait ses réflexions. Le petit sauta du véhicule et tout son corps croula sous le poids de ses inquiétudes. Devant lui, un bar qu'il examina de toute sa hauteur. T&L's bar ? C'était qui T et L ? « C'est bizarre comme nom. » Son avis à peine prononcé, déjà oublié, il haussa les épaules avant de suivre les adultes dans l'établissement. Et puis, il comprit. Ce n'était pas bizarre, c'était secret. Spécial. Oliver grimaça. Il n'aimait pas ce mot. Tout comme il n'aimait pas ces histoires d'autres mondes. Elles éveillaient des souvenirs que son cerveau, dans une logique auto-protectrice, avait soigneusement choisi de refouler dans les tréfonds brumeux de son inconscient, hors d'atteinte. Tellement loin que l'enfant en était venu à douter des faits. Des incertitudes, qu'il passait sous silences. Rêves ou épisodes du passé, il ne voulait pas y penser. Ça faisait trop mal, trop peur. Alors, il suivit ses gardiennes jusqu'au sous-sol sans ajouter un mot, perdu entre réalités et illusions. La frontière était fine. « Il est où le… portail? » Quoi ? C'était donc ça ? Ce petit carré flou coincé entre deux murs ? Oh. Où étaient les éclairs ? Les paillettes, les bulles et les bruits ? Les dernières notes de fantaisies se brisèrent. La vie, ça n'a rien à voir avec la télé. Oliver le savait pertinemment et pourtant…Transporté par les paroles des adultes, il y avait cru. Espoir trompeur. « Mais ça brille même pas… » La déception n'en était que plus grande.

S’il jouait les désabusés, Oliver n’en était pas moins timide face à l’inconnu que représentait cette perturbation qui dansait dans le coin de ses iris. Sa main trouva refuge dans celle de Mally. La peur, elle, n’attendait pas d’être impressionnée pour agir. Il ferma fort les yeux. Prêt à recevoir une quelconque douleur, son corps se crispa sous la tension. Rien. Son souffle se coupa. Une seconde et c’était fini. Quand il rouvrit les paupières, tout avait changé. Au revoir New York, bonjour Paris. « Wow ! » Ça c’était trop cool ! Il avait envie de recommencer ! Ce qu’il aurait fait sans l’intervention de Clémence. Son jeu attendrait. Pas les oursons. Ni ses crayons de couleurs ! « Oh ouais ! » Dessiner, c’était un bon plan.

La suite de Clémence était exactement comme dans ses souvenirs. Oliver y gambada d'un pas insouciant, dans les traces de Biscuit, avant de s'installer à la table basse du salon. Là, assis à même le sol, ses crayons et leurs mille et une nuances étalés devant lui, un verre de jus d'orange à sa droite, ses oursons servis à sa gauche, le garçon lança son plus grand sourire à Clémence pour la remercier. Oui, aucun doute. Il était vraiment en vacances ! Dans la cuisine, les adultes discutaient, mais Oliver ne prêtait aucune attention aux bavardages étouffés qu'il pouvait deviner derrière le bar, trop absorbé par son art. Un cadeau, pour Hadès, pour l'aider à être moins malade. C'est qu'elle était toujours là, cette idée. L'hypothèse désormais transformée en certitude s'était logée dans un coin de sa tête pour gangrener son imagination de visions invraisemblables. La feuille blanche déposée sur la table commença bientôt à se parer de couleurs et les murs d'une chambre d'hôpital furent couché sur papier sous des teintes bleutées et orangées. Lui, Théana, Helga, Hadès alité… Si son dessin était assez beau, on le mettrait même sur le frigo ! Ensuite, il en ferait un pour Clémence, et un pour Mally… Soudain, catastrophe. Le marron était introuvable. Sûrement coincé sous un meuble de la pièce à vivre d'Hadès, victime d'un rangement trop précipité. Tant pis. Le rouge ferait l'affaire pour les cheveux de son tuteur. Rouge, marron… L'enfant achevait de tracer les ébauches d'un lit d'hôpital lorsqu'il sentit de nouveau les présences chaleureuses de Clémence et Mallmkun à ses côtés. Les crayons roulèrent sur le sol. Voilà qu'on coupait net à ses élans artistiques. « Un jeu ? Ouais trop bien ! » L'œuvre inachevée sur la table s'effaça, chassée par la proposition de Clémence. Tout excité, il sautilla autour du tapis de jeu, impatient de commencer. C'est qu'il était si rare que les grandes personnes jouent avec lui !

« Pied gauche sur le vert… » Zut. La jambe s'étira de tout son long et chercha désespérément à atteindre le rond à l'autre bout du tapis. Ce n'était pas une mince affaire. Un obstacle de taille se trouvait sur le passage : Clémence. Un rire aérien s'envola dans la pièce tandis que le petit se contorsionnait. « On croirait que vous marchez au plafond ! » L'équilibre était précaire, croisé devant lui, ses bras commencèrent à trembler. Un souffle aurait suffi à faire céder la fragile harmonie de leurs stabilités. Son pied chercha une prise, mais il ne trouva que la main de Mallymkun. « Oups, pardon ! » s'écria-t-il entre deux gloussements. « À toi, Clémence ! » Un sourire espiègle étira ses commissures. Il n'était pas tombé ! S'abandonnant à l'innocence de l'enfance, Oliver s'amusait comme un fou, libéré de toutes nervosités. Une joie de courte durée. Un bruit marqua la fin de la partie. Un poing enragé contre le bois de la porte. Son prénom porté par une voix familière. « Hadès ? » La surprise dansa un instant dans ses iris. Hadès, ici ? Et il voulait lui parler ! Ni une, ni deux, le petit chercha à se lever et glissa sur le plateau dans sa précipitation pour une rencontre improvisée avec le sol. C'était la faute aux oursons ça. « Ouch. J'arrive ! » Et Oliver était reparti. Il répondait toujours présent à l'appel.

Ça parlait de l'autre côté du mur. Irresponsable. Honte. Mentir. Quoi ? Il avait du mal à saisir, le petit, mais trop heureux de voir son tuteur, c'est tout sourire qu'il ouvrit la porte. « Tu viens en vacances toi aussi ? » À peine lancé, le sourire disparaît, aussi éphémère qu'un flocon sous le soleil. Quelque chose n'allait pas. Son regard se posa tour à tour sur les adultes. L'incompréhension y brillait. « Qu'est-ce qu'il se passe ? De quoi mentir sur les attentions ? » Il butait sur le mot mentir. Pas possible. Il rejeta cette idée. Non, pas les grands, pas Clémence, pas Mally. Mais alors pourquoi Hadès parlait-il de mensonge ? Lui aussi ne pouvait pas mentir ! Les adultes détiennent toutes vérités, ils ne peuvent pas mentir. Encore moins aux enfants. Car sinon, qui pourraient-ils croire et écouter ? Alors, à la recherche de réponse, son esprit s'agitait. Un peu trop. « C'est à cause du docteur de ce matin ? Je dois rester à Paris parce que t'es malade, c'est pour ça ? » Quoi d'autre ? La surprise de cette fin d'après-midi prenait d'étranges allures, ce qui lui avait semblé être une invitation aux vacances n'était plus qu'une suite d'événements hors du réel, trop rapide, trop confus. Il se passait quelque chose. Pire. On lui cachait quelque chose. Oliver s'en rendait compte, seulement les conclusions qu'il avait tirées de cette escapade parisienne étaient bien loin de la réalité. Après un dernier coup d'œil à ses gardiennes, il osa tirer sur le pan de la veste d'Hadès pour capter toute son attention. « Dis-tu vas pas mourir hein ? » Interrogation curieuse et infondée, sortie de nulles parts, et pourtant, sa voix trahissait une véritable inquiétude. « Pas le droit de mentir ! » Le morceau de vêtement se tordit sous ses mains. Si Oliver gobait avec une facilité parfois déconcertante, les mensonges qu'on pouvait lui servir, il croyait également dur comme fer aux propres mensonges de son imagination.

Spoiler:

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Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Mer 14 Juin 2017 - 16:25



Enlever un rouquin pour son bien

C'est presque poétique ~



J’avais trop souvent la mauvaise habitude d’agir sans réfléchir aux conséquences… Et aujourd’hui ne faisait pas exception. J’avais tellement hâte de revoir Oliver, de le savoir enfin loin de la mauvaise influence que pouvait être Hadès, que je n’avais pas vu plus loin que le bout de mon nez. Clémence me ramena dans la dure réalité… L’enfant devait aller à l’école, il lui fallait les meilleures conditions pour grandir et se développer. Au départ, lorsque j’étais seule, je ne pensais pas vraiment à faire une sorte d’enlèvement comme nous venions de faire, je voulais surtout prendre de ses nouvelles et m’assurer qu’il allait bien. Bon au moins maintenant qu’il était à Paris avec nous, je pourrais le voir aussi souvent que je le voulais et être rassurée sur son bien-être.

-Comme j’ai de longues journées de travail, je crois que ce serait sans doute mieux qu’il reste ici avec toi. Par contre, je passerais souvent, ça c’est certain. Comme tu dis, nous pourrons reparler de tout ça demain et prendre la nuit pour y penser. Faudra trouver une école près d’ici et puis soit se trouver des faux papiers, ce qu’Hadès a surement d’ailleurs, ou on trouve un moyen légal de l’adopter…

Je jetais un coup d’œil au rouquin qui semblait bien trop concentré sur son dessin pour faire attention à ce que nous disions. Pour l’instant, nous devions attendre le lendemain pour se renseigner et puis un peu de sommeil ne nous ferait pas de tord! Sauf que nous n’étions pas prêt de nous coucher, car Oliver était encore à l’heure new-yorkaise et que donc, il n’aurait pas sommeil avant un moment, sans parler qu’il n’avait pas diné! Dans mon cas, j’étais en manque de thé. Je demandais un peu d’eau chaude à la brune, pour ce qui était des poches de thé, j’en avais toujours dans mon sac, en cas d’urgence. Tout en buvant, je retournais auprès d’Oliver, regardant son dessin au passage. C’était qui ce type avec la tête en feu dans un lit entouré de deux blondes et un petit bonhomme roux? Est-ce qu’il venait de représenter sa « famille » Lui, Helga, Théana et le mec en feu, Hadès?

Je n’eus pas le temps que questionner l’enfant que Clémence proposait de jouer au Twister. Je n’avais jamais pu l’expérimenter par moi-même, mais j’avais vu ça à la télé une fois. C’était plutôt amusant en fait! Sauf quand Oliver m’écrasa la main, ça c’était plutôt douloureux, mais je m’en remettrais! Malgré nos positions de plus en plus tordues, nous tenions… jusqu’à ce qu’il y ait des coups frappés à la porte avec force. Si ça n’avait été que cela… mais la voix de l’autre côté ne me fis vraiment pas plaisir. Comment Hadès avait-il su? Comment avait-il fait pour arriver si vite? Ce que j’avais cru être qu’un mensonge de ma part devait être vrai au final, il devait surement savoir pour le portail.

Donc, nous étions possiblement dans de gros ennuis… pouvait-on être accusée de kidnapping? Quoique l’homme n’avait pas intérêt à mêler les autorités là-dedans, sinon ils lui retireraient surement la garde d’Oliver. Ce dernier se releva en vitesse, nous faisant tomber au passage. Je me redressais rapidement juste avant que le gamin n’ouvre la porte à son pseudo tuteur. Malheureusement, l’homme avait raison, nous avions menti à Oliver… C’était un mal nécessaire, mais ça pouvait se retourner contre nous…. Déjà, Oliver commençait à poser des questions. Ça ne se profilait pas bien du tout. Par contre, je ne comprenais pas pourquoi l’enfant pensait qu’Hadès était malade. Il avait l’air en pleine forme. Il avait peut-être un maintient un peu plus tendu que la dernière fois que je l’avais vu… avait-il mal à quelque part?

Lui-même commença à expliquer sommairement qu’il allait bien, ce n’était qu’une petite opération et qu’il était déjà de retour à la maison. Par contre, la suite promettait de mettre la pagaille… «J’ai parlé de mentir sur les INtention. Parce que tes deux grandes copines ne m’ont jamais parler avant de t’emmener en vacances… Elles voulaient te garder avec elles sans demander l’avis de personne. Si tu veux vivre à Paris, tu as le droit, mais ça serait bien que je le sache, qu’on ne t’attende pas pour le repas…. Sérieux, vous n’avez pas honte d’avoir menti à un gamin? Vous aviez peur qu’il ne veule pas aller avec vous?»

-Parce que tu lui dis toujours la vérité? Pourquoi tu ne lui avais pas dis pourquoi tu allais chez le médecin? Tu n’es qu’un être fourbe! T’es qu’un hypocrite pour nous sortir ce genre d’arguments alors que t’es toi-même un menteur!

Le ton montait déjà. Je ne voulais pas qu’il gagne aussi facilement, qu’il passe pour le gentil alors qu’il était bien loin de l’être.




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Dim 25 Juin 2017 - 19:24

Enlever un rouquin pour son bien
Quand un chien et un loir font un catnapping pour sauver un chaton des griffes d'Hadès
Les deux femmes discutèrent de la suite des événements concernant Oliver. Maintenant qu'il était à Paris, il fallait décider de la suite de son avenir, en tant qu'adultes responsables. Clémence donna son opinion et Mally le sien. La brune avait, tout comme la blonde, de longues journées de travail et aussi les soirées. Néanmoins, Marie était là pour veiller sur Oliver, lorsque Clémence serait occupée. Et puis, s'il y avait un problème, elle ne serait pas loin. Le chaton ne manquerait de rien dans l'hôtel. La question réglée, ils se lancèrent dans une partie de Twister.

La partie était bien avancée. Qu'est-ce que c'était fun ! Clémence ne se rappelait plus quand elle avait autant ri pour la dernière fois. Il faut dire que sa dépression, causée par sa rupture amoureuse provoquée par Hadès, ne l'avait pas aidée à rire ces derniers temps. Maintenant, le côté joueur de Clémence revenait au galop pour son plus grand plaisir. Ce que ça faisait du bien, de partager de bons moments comme ça de joie et d'insouciance, avec les personnes qu'on appréciait et même des nouvelles. L'ancien canidé adorait Oliver. Elle était aux anges de pouvoir jouer avec son petit protégé adoré. Elle était aussi contente de pouvoir partager un moment d'amusement avec sa nouvelle connaissance Mally. Elle était sûre qu'elle deviendrait très vite une amie. Elle parlait déjà presque autant qu'elle et détestait Hadès. C'était un très bon début pour une amitié. Enfin, la brune au pendentif en forme d'os n'y pensa pas. Oliver venait de faire tourner la roue, puis cria une nouvelle indication. Il devait mettre son pied gauche sur un rond vert. Il essaya de passer sous Clémence, en rigolant. Le rire de l'enfant était contagieux, faisant rire la brune. Et puis, sa remarque était comique. Oliver réussit enfin à se placer. Ce fut au tour de la brune. « Main droite, jaune ! » Grâce à la danse, Clémence avait acquis une certaine souplesse et ça lui était bien utile pour ce jeu. Elle se cabra et atteignit le rond jaune à côté de la jambe de Mally. C'était à son tour. La blonde fit tourner la roue quand tout un coup, la voix d'Hadès résonna, tandis qu'il tambourinait à la porte. Comment avait-il su ? Et comment était-il arrivé ici si vite ? Ah oui, c'est vrai, il savait pour le portail, comme Timon le lui expliqué. Enfin peu importe le pourquoi du comment. Ce qui intéressait Clémence, c'était que le sauvetage d'Oliver s'écroulait et qu'Hadès avait tort. Pour qui se prenait-il de les traiter d'irresponsable ?! C'était lui, qui laissait un gamin de huit ans rentrer seul chez lui, dans la jungle new-yorkaise ! Et sans Mally et elle, Oliver se serait fait écraser ! Et pour cette fois, c'était elles qui l'avaient emmené pour le sauver, mais ça aurait très bien pu être des pédophiles ou pire ! Non vraiment le véritable irresponsable, c'était Hadès !

Clémence se redressa avec Mally, puisqu'elles étaient tombées sous l'impulsion d'Oliver, qui s'était précipité pour ouvrir à son tuteur, se mangeant le sol au passage. La blonde fut la première debout et hurla sa façon de penser à Hadès. Clémence prit le relais. « Oui, je suis d'accord avec Mally ! Et d'abord premièrement, on ne lui a pas menti ! On ne lui a jamais dit qu'on l'emmenait pour toujours, même si c'était le but ! On comptait le ménager figure-toi ! Nous, on a un cœur ! On voulait lui dire petit à petit les choses ! Deuxièmement ! Tu n'es qu'un sale hypocrite menteur ! Tu m'avais dit que tu vivais à Londres, que tu étais trader et ben c'était faux ! Tu n'avais même jamais parlé de moi à Oliver, alors qu'on était ensemble depuis un an ! Nous, on n'a pas menti ! On lui a dit qu'on allait à Paris, et c'est vrai ! On est à Paris à ce que je sache !! » Clémence était rouge de colère devant cet être méprisant, qui avait eu le culot de se ramener et de les faire passer pour les méchantes du jour, alors qu'elles étaient les héroïnes, sauvant le petit rouquin du mal. D'ailleurs, ce n'était pas une scène à avoir devant l'enfant. Soucieuse de son bien-être, Clémence se tourna vers lui et lui prit sa main dans la sienne. Elle l'entraîna dans sa chambre. « Viens, mon chaton, il est temps de se mettre en pyjama, le temps qu'on règle tout ça. » Clémence fouilla dans les sacs et dénicha le pyjama-singe qu'elle lui avait offert. « Tiens, voilà ton pyjama, mon cutie. Je te laisse te changer, je reviens après pour te raconter une histoire. Celle du Petit Dinosaure. » Elle lui sourit et lui ébouriffa les cheveux, puis retourna affronter la tempête. « Mais merde, baisse d'un ton Hadès ! Tu vois pas que tu le traumatises, espèce de tête d'enclume ! Tu es un tuteur de merde ! » Et pour marqué son argument, tout en libérant sa frustration et colère accumulées contre Hadès, Clémence lui mit son poing dans la figure.
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Hadès D. Alexander
Hadès D. Alexander
Lord of the Dead
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Sam 8 Juil 2017 - 21:54



Enlever un rouquin pour son bien

Non, c'est pas pour son bien èé



Après quelques bruits étranges de l’autre côté de la porte, Oliver vint m’ouvrir. J’avais toujours l’impression qu’il avait de petits soleils dans les yeux quand il me voyait. Je ne comprenais pas pourquoi il était heureux de me voir… Parce que je le nourrissais? Quoiqu’il n’y avait personne dans l’entourage du gamin pour le laisser mourir de faim! Donc pourquoi cet entrain? Peut-être parce que je l’avais recueillis alors qu’il était seul et en fuite? Je lui avais fournis des papiers, un toit et de quoi se vêtir… Ressentait-il de la reconnaissance ou sentait-il une dette envers moi? Quoiqu’il en soit, je m’étais habitué à sa présence et sa serait bien calme s’il n’était plus là… mais c’était sa décision et je voulais qu’il la prenne en connaissance de cause, pas parce qu’on le forçait!

Devant toutes les questions d’Oliver, je commençais à le rassurer :

-Je vais bien, c’était presque rien et je suis déjà de retour à la maison. Ce n’était qu’une petite opération de rien du tout. Si ça avait été vraiment grave, je te l’aurais dit.

Je lui fis un sourire rassurant en posant une main sur sa tête pour ébouriffer ses cheveux. Je ne pouvais pas faire bien mieux comme marque d’affection. Les câlins et tout ça, ce n’était vraiment pas mon genre. Je repris mes explications :

-J’ai parlé de mentir sur les INtention. Parce que tes deux grandes copines ne m’ont jamais parlé avant de t’emmener en vacances… Elles voulaient te garder avec elles sans demander l’avis de personne. Si tu veux vivre à Paris, tu as le droit, mais ça serait bien que je le sache, qu’on ne t’attende pas pour le repas…. Sérieux, vous n’avez pas honte d’avoir menti à un gamin? Vous aviez peur qu’il ne veule pas aller avec vous?

Et cette tornade blonde n’attendit pas pour me faire des répliques pleines de mépris. C’était presque drôle de se faire traiter de menteur par quelqu’un qui venait de proférer un énorme mensonge… Oui, je mentais, mais pas à Oliver. Parfois je ne lui disais pas tout, mais c’est qu’il y avait des choses qu’un enfant n’avait pas besoin de savoir. Pouvait-il vraiment comprendre ma démarche pour cette histoire de vasectomie? J’en doutais fortement. J’avais beau avoir un sens douteux de l’honnêteté, ça me semblait déplacé de parler de ça avec lui.

Comme si ça n’allait pas assez mal comme ça, Clémence vint aussi donner son point de vu… qui était pas mal le même que celui de la blondasse. J’espère qu’elle ne se pensait pas originale à encore me traiter de menteur… Elle ne voulait quand même pas m’apprendre un truc? Bon, je ne dirais pas que je suis menteur, seulement que je suis honnête qu’avec qui je veux. Je n’allais tout de même pas révéler à tout le monde ce que je faisais vraiment! Et puis je vivais surement encore un peu à Londres à notre première rencontre… c’est seulement que j’ai oublié de signaler mon déménagement… Il s’était passé tant de choses depuis, je ne me souvenais plus de tous les détails et je m’en foutais un peu. Avais-je envie de perdre mon temps à lui expliquer tout ça? Non, elle ne comprendrait pas. Ces femmes avaient décidés que j’avais tord et rien n’y changerait rien.

-Le ménager? C’est un enlèvement! Vous êtes aussi folle l’une que l’autre!

Je voulu protester, que je ramenais Oliver avec moi, mais en fait, je ne savais toujours pas ce qu’il voulait. Et puis il y avait cet homme qui sortit de sa chambre pour nous dire de se trouver une chambre. Il avait l’air d’une asperge avec son chapeau! D’ailleurs, pourquoi porter un chapeau à cette heure-ci? Peut-être pour cacher une calvitie? Je m’excusais rapidement en entrant dans la suite. Je ne fis pas attention à la porte car la brune revint pour continuer à m’engueuler et même me frapper! Et elle se disait gentille?! Je portais la main à mon nez avec un grognement de douleur. Il ne semblait pas cassé et  saignait à peine, mais ça faisait foutrement mal!

-Si je suis un tuteur de merde, toi tu es la pire gardienne qui existe… Tu veux lui montrer la violence? Avec toi il finira en prison! Maintenant poussez-vous que j’aille à la salle de bain.

Je passais entre les deux mégères pour me rendre à destination, le lavabo et le miroir où je pus nettoyer les quelques goutes de sang qui s’écoulaient de mon nez. Un peu d’eau froide sur le visage et je retournais dans la grande pièce en essayant de garder mon calme, ce qui était particulièrement difficile. J’avais envie de foutre le feu à cet hôtel.

-Bon, où est Oliver que je lui parle un peu? Après tout, c’est lui le principal intéressé, alors il devrait avoir le choix.

Sauf que le rouquin n’était plus dans l’appartement.



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Mar 8 Aoû 2017 - 20:01
Enlever un rouquin pour son bien
Mallymkun & Clémence & Oliver
There's a fine, fine line between reality and pretend, there's a fine, fine line between a fairy tale and a lie. There's a fine, fine line between together and not and there's a fine, fine line between what you wanted and what you got.

Mourir. Cette idée lui martelait l'esprit pour y ouvrir des brèches menant vers de terrifiants précipices. C'était noir. Un concept pourtant abstrait, tellement lointain, comme si sa jeunesse l'immunisait contre le toucher glacé de la mort. Les doigts osseux de la faucheuse ne pourraient pas venir fermer ses paupières. Non, Oliver n'était pas malade, ni vieux, les années semblaient s'étaler loin devant lui, long ruban de vie. Mais Hadès ? Sa gorge se serra. Mourir, c'était partir pour très longtemps, dormir sans jamais se réveiller. Une longue sieste dans l'éternité. Oliver ne voulait pas que son tuteur disparaisse, incapable de se représenter un tel vide dans son cœur. La vie a sa curieuse manière de faire ou défaire les liens et Oliver, tout affamé d'amour qu'il était, débordait d'affection. Il avait suffi d'une rencontre. Deux étrangers qui se croisent au bon endroit, au bon moment. Alors démuni, seul et perdu, l'enfant serait tombé en adoration devant la première figure bienfaitrice à croiser son chemin. Le hasard avait voulu que ce soit Hadès. Depuis, le petit n'avait cessé d'admirer et d'aimer son tuteur, un attachement auquel était venu se greffer une fervente gratitude. Il buvait ses paroles, imitait ses gestes, obéissait sans broncher, aspirait à devenir aussi fort et intelligent que lui, malgré les mises en garde des autres, malgré les négligences affectives. Mais Oliver s'était habitué à cet isolement sensoriel. C'est normal, se disait-il. Après tout, que connaissait-il d'autre ? Pas grande chose.

Une phrase mit fin aux tourments de ses pensées. Un sourire soulagé fendit les lèvres de l'enfant. Hadès n'était pas malade. Certes, on lui avait peut-être ouvert le ventre, mais il ne partirait pas. En un souffle, c'était tout un défilé de crainte qui s'évaporait. Les films de son esprit n'avaient pas eu raison de la réalité. Son sourire s'agrandit un peu plus lorsqu'il sentit la main de l'adulte se perdre dans ses cheveux. Oliver vivait pour ce geste-là. C'était des instants qu'il aurait aimés pouvoir capturer. Des trésors qu'il cacherait dessous son lit pour chasser à jamais peurs et chagrins. Brillant à n'en plus pouvoir sous l'attention reçue, son regard remonta jusqu'au visage de son tuteur. L'éclat y mourut rapidement. Presque aussi vite que la paix qui, en quelques secondes, se brisa. Les éclats volèrent dans la pièce, ils se mêlaient aux accusations qu'on se lançait à coup de phrases assassines. Sa mine se craquela pour laisser place à une inquiétude confuse. Ses yeux jonglèrent d'un adulte à l'autre. « Me garder ? Pourquoi ? » Où étaient passées les vacances promises ? Nulle part. Il n'avait jamais été question de vacances. « Me… Ménage ? » En lui, quelque chose sombra, un sentiment nauséeux qui lui donna mal au ventre. On voulait le garder ici pour toujours. On lui avait menti. Cette vérité eut l'effet d'une gifle. Mais la violence de la réalisation n'était rien comparée à l'angoisse que lui causait le terrible spectacle offert par Hadès, Mallymkun et Clémence… Les battements frénétiques de son cœur ainsi que les explosions des adultes noyaient sa réflexion dans un boucan infernal, jusqu'à ce qu'une nouvelle évidence le frappe. C'était sa faute.

Ces figures aimées se dévoraient sous ses iris impuissants, à cause de lui. Ses lèvres se mirent à trembler, faibles remparts face à l'assaut des larmes. Il n'aurait pas dû venir ici. Il aurait dû attendre le retour d'Hadès. Il aurait dû passer l'aspirateur. S'il était resté sage, on ne serait pas en train de se battre. Tout ça sentait le réchauffé. À travers les reproches qui pleuvaient, il avait l'impression de revivre les disputes du foyer suite à sa fugue : les éclatements de colère des Maylies contre les éducateurs et l'administration, la rancœur dans la voix de Clawd… Piégé entre les barreaux de la culpabilité, il aurait adoré disparaître. Pour que tout redevienne comme avant, pour que personne ne se déteste. Il n'était bon qu'à apporter des problèmes. Ces émotions-là revenaient s'installer dans son cœur, elles y faisaient naître des pleurs qu'Oliver peinait à retenir. Il renifla, se tordit les mains à s'en faire mal. Ne pleure pas. Hors de question d'empirer la situation en éclatant en sanglots. Ce n'était pourtant pas l'envie qui lui manquait. Lorsque la main de Clémence vint trouver la sienne, il s'y accrocha, y chercha une forme de refuge et de réconfort tandis qu'on l'écartait de la tempête.

À côté de l'atmosphère chaotique du salon, la chambre de Clémence avait tout d'un havre de paix. L'œil du cyclone. Assis sur le lit de la brune, son pyjama entre les mains, Nounours à ses côtés, il observa la jeune femme quitter la pièce aussi vite qu'elle y était entrée. Le petit regretta de ne pas l'avoir retenu. Si seulement Clémence était restée. Oliver se serait lové tout contre elle pour suivre l'histoire, elle l'aurait bordé serré juste ce qu'il faut, comme une maman, puis, il aurait fallu recommencer, car Oliver aurait réclamé un câlin en plus de son bisou du soir et que les draps ne peuvent pas emprisonner longtemps un petit en quête de tendresse. Souvent, Oliver vivait dans sa tête et ce rituel-là, c'était son moment préféré de sa vie imaginaire. Il enfila prestement son pyjama. Et maintenant ? L'attente. La tête de Nounours se tordit sous le menton frissonnant de l'enfant, l'emprise de ses bras le faisait suffoquer. Il lui fallut quelques secondes avant de se décider à s'approcher de la porte pour y coller l'oreille, sa peluche toujours prisonnière de ses câlins. Que se disait-on de l'autre côté ? Oliver n'en avait aucune idée, cependant ce qui l'angoissait le plus, ce n'était pas ce qu'il se passait maintenant, mais bien ce qu'il se passerait après, quand les esprits refroidis s'accorderaient sur une décision. Ses pensées n'étaient plus qu'un brouillard de questions. Oliver s'y perdait, l'ignorance protectrice dans laquelle on le plongeait l'effrayait. La boule au ventre, il appréhendait le retour des adultes. Car il y avait une angoisse qui chassait toutes les autres. Il avait peur, Oliver, peur du choix qui risquait de s'imposer à lui. Clémence ou Mally ? Mally ou Hadès ? Hadès ou Clémence ? En préférer un, c'était trahir son amour pour l'autre. Impossible. Cette position-là était insupportable.

Derrière le mur, ça bougeait moins. Doucement, sa main monta jusqu'à la poignée et dans un grincement discret, il entrouvrit la porte. Juste de quoi jeter un coup d'œil trop curieux. Juste de quoi savoir. Juste de quoi laisser un chaton espiègle s'échapper. Une porte un peu ouverte, un moment d'inattention et hop, la boule de poils se faufila à ses côtés, en profita pour s'enfuir. Un geste trop lent essaya de la retenir, trop tard. Biscuit avait décidé de partir en vadrouille. Oliver grimaça, tomba à quatre pattes, incertain de la conduite à adopter, puis, il se faufila à la suite de son chat. Il fallait que Biscuit soit sage, on ne devait pas le voir, sinon, il n'aurait jamais le droit de le ramener à la maison ! Malheureusement, pour lui, le chaton se trouvait à l'étroit dans cette suite. Après tout un parcours entre tables, chaises et canapés, le bébé chat s'approcha dangereusement de la porte d'entrée, elle aussi entrouverte. Oh oh. Non, reviens ici ! Articula Oliver, un ordre silencieux accompagné d'un regard implorant. Le chat ne respecta pas cette prière. En un saut, Biscuit avait disparu, envolé dans les méandres de l'hôtel, Oliver sur ses talons.

Ça courait vite ces petites bêtes-là. Le chaton ne cessait d'esquiver les mains de l'enfant qui, son nounours sous le bras, courait désormais derrière lui à travers l'étage. Il suffit de quelques mètres de course combinés à une intersection bien placée pour que Biscuit s'évapore au détour d'un couloir. Zut… Où était-il allé ? « Biscuit ? » À droite, vers l'ascenseur ? De toute évidence, non. « Minou, Minou ! Revient s'il te plaît ! » Dans les escaliers ? Peut-être. Il s'y aventura lentement, peu rassuré. Comparée à l'éclairage éclatant du couloir, cette cage d'escalier semblait terne, presque sombre. Et surtout, terriblement vide. Il n'avait que les ombres projetées par les appliques pour lui tenir compagnie. Sur la pointe des pieds, Oliver jeta un coup d'œil au-dessus de la rambarde. Les marches se déroulaient telle une spirale infernale jusqu'au ré de chaussée. « Biscuit ? Ksksks ! » Lança-t-il dans le vide. Aucune réponse. Pas même un miaulement. Découragé, essoufflé par sa course, il s'assit sur une marche, le cœur plus lourd que jamais. Il avait perdu son bébé chaton. Certes, Biscuit n'avait pas pu aller loin, mais ce problème, en s'ajoutant aux événements de la soirée, prenait des allures de catastrophe insurmontable. Il n'y arriverait pas.

Il n’arriverait pas à retrouver Biscuit tout seul. Il n’arriverait pas à choisir. Pas sans attrister Clémence et Mally. Parce qu’elle était à New York, sa maison, son école, sa vie. Comment repartir une nouvelle fois à zéro, dans une ville qu’il détestait autant qu’il craignait ? Comment quitter Hadès quand il lui devait tout ? Pire, comment le dire à ses amies ? L’aimeraient-elles encore, malgré son choix ? Pas sûr. On le détesterait, on l’éviterait, à l’image de Clawd au lendemain de sa fugue. Pourtant… Et si la vie qu’on lui proposait ici ressemblait en tout point à celle qu’il passait tant de temps à s’imaginer ? Paris, New York… Où serait-il le plus heureux ? L’enfant avait une vague idée de la réponse, seulement, c’était une mauvaise réponse. C’était mal d’espérer plus que ce qu’il avait déjà. En particulier quand il était redevable à la charité. Où serait-il sans Hadès ? De retour au foyer social ? Dans la rue ? Pire ? Il ne voulait pas être un petit garçon ingrat. L’était-il déjà pour oser rêver ce qu’il n’avait pas ?

Il ramena Nounours contre sa poitrine. Ce dilemme le dépassait. Tout ça lui crevait le cœur. Ses traits se déchirèrent. Ce fut la goutte de trop. Des larmes perlèrent aux coins de ses yeux. Le barrage venait de céder. Oliver voulut prendre sur lui, éteindre ces émotions trop fortes. Des efforts vains. Ça aussi, il ne savait pas faire. Il cacha son visage entre ses mains. Toutes les larmes qu'il n'était pas parvenu à étouffer y coulèrent en abondance, laissant leur emprunte chaude sur ses joues. Qu'il aurait aimé ne jamais être né en cet instant ! Ne plus craindre l'avenir. Ne plus pleurer. Rien à choisir, rien à perdre. Cessé d'être baladé par le sort en laissant un sillon d'ennuis et de malheurs sur son passage. Il n'était capable que de ça. Ça, et sangloter. Au moins, ici, personnes ne pouvaient entendre ses hoquets ou voir ses prunelles baignées de larmes. Maigre consolation.

Personne ? Il avait songé trop vite. Au-dessus de sa tête, des pas résonnèrent. Horreur, quelqu'un descendait les escaliers. L'enfant passa vivement une main sur ses joues, mais une larme y roulait encore lorsqu'il releva la tête vers l'homme qui venait de s'arrêter près de lui. Cette larme fut suivie d'une autre, puis d'une autre, un torrent qu'il ne chercha pas à camoufler. Son attention était tout à cet individu. Aucun son ne franchit ses lèvres, mais tout en lui s'agitait. Sa mémoire en particulier. Elle ramenait sur les rivages de sa conscience, des souvenirs pêle-mêle que son inconscient avait préféré tenir au large. Si Oliver n'avait jamais vu de revenant, il en avait néanmoins une conception assez précise pour les craindre. Porté par la prudence, le petit s'écarta, glissa le long de la marche jusqu'à se coller contre le mur, Nounours en bouclier. Voilà qu'il se trouvait nez à nez avec un fantôme tout droit sorti des tréfonds de son passé. En un regard, ce fut tout son être qui s'envola, pouf, direction Paris, deux ans plus tôt. Des images fanées, plus confuses qu'un rêve, se rappelaient à lui. Ses pas trébuchants, les rues parisiennes, la peur, la faim, l'incompréhension, son corps échoué sur le palier d'un appartement… Cet homme. Il le connaissait. Lui, c'était l'adulte qui l'avait livré aux services sociaux. Certains faciès restaient et ces traits-là, Oliver n'était pas prêts de les oublier.

Son dos s'enfonça dans la cloison. Dommage, les murs, ça ne se repousse pas sur volonté. Il resta immobile dans cette position, à fixer l'adulte de ses grands yeux humides, sans dire un mot. Bien que calmé, le garçon pouvait toujours sentir ses pleurs lui brûler la gorge. Parler, c'était risquer de déclencher un nouveau raz-de-marée. Encore tout tremblant de ses sanglots, retourner dans la chambre n'était également pas envisageable. Pas tout de suite. Il ne voulait pas que ses yeux rougis nourrissent les arguments d'une nouvelle dispute. On se servirait de ses larmes pour accuser l'autre. Alors, il ne bougea pas, s'attendant à ce que le brun se contente de passer son chemin. L'avait-il seulement reconnu ? Difficile à dire. Le temps s'écoule, les gens changent, les enfants grandissent. Pas trop dans le cas d'Oliver, mais une chose était sûre, le Oliver que cet homme avait rencontré il y a deux ans était beaucoup plus crasseux et chétif que celui qui reniflait désormais sous ses yeux. Pourtant, pour une raison qui lui échappait, le brun ne partait pas. D'une voix teintée d'un étrange accent, ce fut lui qui brisa la conversation silencieuse de leurs regards en sortant une mystérieuse boite de son sac. Quand il l'ouvrit, une petite éclaircie passa sur la mine attristée de l'enfant. Des cookies. Un léger sourire illumina son visage mouillé tandis que les nuages s'évaporaient de ses prunelles. Du regard, il interrogea l'adulte. C'était pour lui ? Il avait le droit ? Apparemment, oui. Un merci sur le bord des lèvres, Oliver piocha dans la boîte d'une main hésitante.

Il adorait les cookies.

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Sam 12 Aoû 2017 - 17:53

Enlever un rouquin pour son bien
Quand un chien et un loir font un catnapping pour sauver un chaton des griffes d'Hadès
Dieu que ça faisait du bien ! Clémence secoua sa main endolorie, mais elle ne regrettait rien. Ce geste, c’était la dernière chose qu’il lui fallait pour complètement tourner la page. Hadès allait arrêter de la torturer. Elle se tourna vers Mally et lui sourit. C’était libérateur d’expulser sa colère et sa rage sur la source du mal. Hadès avait reçu une bonne correction. Il était temps que quelqu’un lui donne une leçon. Ce menteur hypocrite coureur de jupons ne méritait que ça ! Comment Clémence avait-elle fait pour ne pas voir sa véritable nature avant ? Comment avait-elle pu l’aimer ? La brune se dit que c’était la preuve qu’Hadès était quelqu’un de faux, un manipulateur hypocrite, menteur qui dissimulait les apparences. Ce ne pouvait être que pour cette raison qu’une innocente comme elle se soit éprise de ce vil individu. Clémence était ravie d’être cette personne. Elle regrettait que personne n’ait immortalisé ce moment. Elle y avait mis tout son coeur. Néanmoins, son coup de poing n’avait pas fermé le clapet d’Hadès. C’est qu’il parlait encore ! Et pas en de termes élogieux ! Clémence en fut sidérée. Non mais pour qui se prenait-il ? Quel toupet ! Il la traitait de gardienne de merde ? Elle n’allait pas laisser passer ça ! « Non, je suis une bonne gardienne ! J’apporte du bonheur et de l’affection à Oliver et de la sécurité ! Avec Mally, on l’a empêché de se faire écraser par une voiture, je te signale ! Faut être inconscient pour le laisser rentrer de l’école seul ! Et je ne lui montre pas la violence ! Je n’ai jamais frappé quelqu’un ni tué quelqu’un contrairement à toi ! La seule personne que j’ai frappé c’est toi ! Aujourd’hui ! Et c’est avec toi qu’il finira en prison ! Moi je le protège ! Il est dans ma chambre ! Moi je prends soin de lui ! Je l’ai écarté de la situation, moi ! Comme ça, il ne voit pas les personnes qu’il aime se déchirer ! Moi, je pense à son équilibre ! Contrairement à toi, sale hypocrite ! Et ne mets pas de sang dans ma salle de bain ou tu sors ! »

Hadès parti dans la salle de bain, Clémence se tourna vers Mally. Cette dernière semblait déjà avoir réfléchi à comment se débarrasser de l’indésirable. Ou alors, ça lui venait naturellement ? La jeune femme ne savait pas quelle option était la bonne. Elle savait seulement que Mally était intelligente et regorgeait d’idées pour se débarrasser de l’élément perturbateur. C’était peut-être à cause de ses idées qu’Hadès la traitait de folle. Clémence ne trouvait pas que c’était de la folie. C’était du génie ! « Oui, excellent ! Je suis avec toi ? Mais, d’abord, allons voir Oliver. Et après on pourra voir quel plan on applique, pour l’énergumène qui est en train de souiller ma salle de bain ! » Elle se dirigea ensuite vers sa chambre, avec sa nouvelle amie, parce que oui, il était indéniable que le courant passait bien entre les deux femmes. Clémence la considérait déjà comme une amie. Devant la porte de sa chambre, elle se figea. La porte était entrouverte. La brune était pourtant sûre de l’avoir fermée. Elle toqua à la porte, mais il n’y eut aucune réponse. Elle ouvrit la porte à la volée et découvrit avec stupeur la pièce vide. « Oliver ?! » L’ancien canidé se tourna inquiète vers Mally. Aucunes des deux n’avaient vu Oliver quitter la pièce. Clémence s’approcha de son lit et s’agenouilla rapidement pour regarder en-dessous. « Oliver ? » Personne. Et personne ne répondit. De toute évidence, il n’était pas là. Les deux jeunes femmes sortirent en trombe de la chambre et tombèrent sur Hadès. Clémence le fusilla du regard. Tout était de sa faute ! Si Hadès n’était pas venu, ils seraient toujours en train de faire une partie de Twister. « Oui, il devrait en avoir un. Sauf que là, il s’est enfoui. Donc rends-toi utile une fois dans ta vie et aide-nous à le chercher ! » Sur ce, Clémence planta Hadès et sortit de sa suite. Elle appela Oliver dans tout le couloir en courant. Dans sa course effrénée, elle se prit les pieds dans le fil d’aspirateur. « Eh doucement Clémence ! » « Désolée, Phil, je cherche Oliver. Tu l’aurais pas vu ? » « Qui ? » « Un adorable enfant roux de huit ans avec une bouille adorable. » « Déguisée en singe avec un ours en peluche à la main ? » « Oui ! Où il est ? » « J’sais pas. Il est passé là, il y a cinq minutes. Il courait après un chat. Je l’aurais bien aidé à rattraper son chat, mais George va me tuer, si je ne finis pas cet éta.. » « D’accord, mais où il est parti ? » « Il a pris les escaliers. » « Merci ! » Clémence courut le plus vite possible dans la direction donnée. Là, dans la cage d’escaliers, un dilemme s’imposa à elle. Oliver était-il monté ou descendu ? Les yeux de la brune parcoururent les lieux. Ils se posèrent sur le doudou d’Oliver traînant dans les marches. Aussitôt, elle descendit les escaliers jusqu’à l’ours en peluche, qu’elle saisit dans ses mains tremblantes. Jamais son protégé ne serait parti sans Nounours, même pour Biscuit. D’ailleurs, il était parti chercher Biscuit avec son ours en peluche. Clémence se fit plusieurs scénari en tête, tous plus horribles les uns que les autres. Ses yeux se remplirent de larmes. Et ni les reproches d’Hadès ni la présence de Mally ne l’aidaient à cesser de pleurer ni ne répondaient à la simple question, pourtant capitale du sort d’Oliver : qu’était-il advenu du petit rouquin adepte des cookies ?
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Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
PHOTO D'IDENTITE : Enlever un rouquin pour son bien ~ Clem, le rouquin et ses gardiens Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Dim 13 Aoû 2017 - 2:23



Enlever un rouquin pour son bien

C'est presque poétique ~



Ça avait été si magnifique, si gracieux, une trajectoire parfaite. La sonorité était elle aussi particulièrement agréable, avec ce petit craquement. Bien sur qu’il est question du coup de point de Clémence à Hadès! J’en étais presque jalouse, moi aussi j‘aurais voulu frapper cette bouse de Bandersatch! Je ne pu malheureusement pas car l’heure était de nouveaux aux échanges verbales… et puis la brune avait dit tout le nécessaire, alors je n’avais rien à ajouter… et puis entre le client mécontent et le salaud qui part aux toilettes pour se nettoyer un peu. Ça n’en prit pas plus pour que mon cerveau ne se mette en marche sur des plans pas très légaux…

-Il faut qu’on se débarrasse de lui… Peut-être qu’on peut le pousser dans les escaliers et faire passer ça pour un accident… Juste trouver le moyen de lui casser quelque chose, il ne sera plus en état de s’occuper de personne… sinon peut-être une plainte aux services sociaux? Par contre j’ai peur qu’ils lui retirent Oliver et qu’on ne puisse pas plus en avoir la garde…

Aujourd’hui était un de ces jours où j’avais la moralité douteuse… Et il semblait que Clémence aussi, car elle semblait d’accord avec moi. Parfois il fallait prendre les grands moyens pour attendre nos buts! Par contre, il fallait s’assurer que le rouquin allait bien. Je compris bien vite que quelque chose clochait et je suivis la jeune femme tout en appelant aussi le gamin, mais aucune trace de lui. Il devait être sortit par la porte laissé ouverte par ce crétin de dieu de merde. Comme le ch… ch… Biscuit n’était plus là, on pouvait supposer que ce stupide animal était partit en balade et qu’Oliver l’avait suivi.

J’eus tout de suite un mauvais pressentiment. Je suivis Clémence, ne faisant plus attention à Hadès. Mon cœur battait la chamade et une boule se formait dans ma gorge alors que nous prenions des informations à un employé. Le gamin était tout près… ou pas. C’est avec consternation que nous trouvâmes sa peluche, seule dans les escaliers. Peut-être qu’il était tombé et que Nounours lui avait glissé des mains? Je dégringolais les escaliers jusqu’en bas, mais il n’y était pas. Il y avait cependant la créature du diable, qui grattait à la porte pour sortir. Je laissais Clémence s’en occuper pendant que je me précipitais dans le Hall où je faillis percuter Hadès, qui avait pris un autre chemin pour descendre.

-Il devrait être ici! On a trouvé son ourson dans les escaliers et le… le… le CHAAAAAAAT!! Il n’est plus là!!


Je sautais presque sur un couple qui venait de rentrer. Je pris quelques respirations avant d’enfin les questionner :

-Avez-vous vu un gamin de huit ans, roux, pyjama de singe.

Ils semblaient un peu inquiet… mais pas assez vu la situation.

-Oui, à l’instant. Il était avec son père qui le portait… Le pauvre petit chou s’était endormi.

Quel père? J'ignorais même si le rouquin connaissait des hommes autre qu'Hadès... Et puis comment pouvait-il s'être endormi si vite? C'était un enlèvement… un vrai cette fois. Je laissais Hadès prendre plus d’informations alors que je me précipitais dehors. Je scrutais les environs sans les voir… J’arrivais trop tard. Cette vérité me fendit le cœur et les larmes me montèrent aux yeux. Si seulement j’avais fais plus attention au petit plutôt que d’échafauder des plans pour se débarrasser de son pseudo tuteur… Peut-être qu’au final j’étais vraiment une irresponsable? Par contre hors de question d’abandonner! Je rentrais dire aux autres d’appeler la police, que je partais à la recherche de l’enfant, même si je devais y passer la nuit, les prochains jours ou le restant de ma vie… je le retrouverais. Je savais que je n’aurais de repos tant que je n’aurais pas de réponses.

J’essuyais mes larmes et m’aventurais dans les rues parisiennes à la recherche d’Oliver.


[Fin... On se revoit à l'intrigue, ça va saigner x)]



codage par greenmay. sur Apple-Spring

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