No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
throwback to our meet ▬ ft. Anna
Invité
Anonymous
Invité
Mer 19 Avr 2017 - 21:50
throwback to our meet.
#RP Flashback.

▬ Ce midi là, Moana s'était levée à 08 heure 30. Elle ne bossait pas, et comptait bien en profiter, après tout. Toute sa matinée était libre. Le rendez-vous qu'elle avait fixé aux bénévoles de son association n'était pas avant quatorze heure. Aujourd'hui, elle faisait des portes ouvertes. Avec l'aide de son manager, qui ne fait s'occupe que du mannequinat normalement mais qui est assez gentil pour ne presque rien lui refuser, elle a pu contacter une agence de publicité et faire parler de son association. Du coup, elle s'attendait à recevoir pas mal de visiteurs, curieux ou en difficultés. Mais en attendant, elle comptait profiter de sa matinée. Elle avait attendu tout le début de la semaine pour pouvoir retourner à la plage. L'eau lui manquait beaucoup. Dans son ancienne vie, il ne se passait pas un jour sans qu'elle ne soit en contact de l'eau, ou sans qu'elle ne la voit, au moins. Et l'habitude d'entendre les vagues en se réveillant lui manquait maintenant. Elle avait donc enfilé sa combinaison, décidant qu'elle était d'humeur à aller surfer, de bon matin, après avoir déjeuner et s'être préparée.

Elle passa bien 2 heures sur sa planche. Il y avait un temps idéal, et elle n'était pas la seule sur l'eau à ce moment. Mais cela ne la dérangeait pas, au contraire, elle aimait bien se faire des amis avec les mêmes centres d'intérêts. L'eau relie les gens, et ce depuis bien longtemps. Elle aurait pu rester plus longtemps, si elle ne devait pas aller se préparer à la réunion de l'après-midi. Elle rentra chez Aleksander, chez qui elle vivait encore, et constata qu'il n'était pas là. Il était probablement sortit lui aussi. Elle prit une douche, et s'habilla d'un jean slim et d'un débardeur noir. Avec un petite veste en cuir blanche et des baskets Nike blanche, cela serait parfait. Elle se maquilla rapidement et simplement, avant de prendre son sac et ressortir de l'appartement. Elle utilisa l'argent de sa paye pour se prendre un Mcdo. Elle venait d'une séance de surf, qui est un sport, elle avait bien le droit à une petite folie ! Et puis, le maxi cheese dont la pub ne cessait de passer à la télévision lui faisait de l’œil depuis pas mal de temps déjà.

En arrivant à Williamsburg, il était déjà 13 heure 45. Juste à temps. Elle avait choisit de s'installer à Williamsburg, pour ouvrir son association, car elle trouvait que c'était un quartier habité, avec beaucoup de salariés, et qui serait parfait pour y accueillir les gens dans le besoin. Elle avait donc loué un appartement en rez-de-chaussé avec petit jardin. Il contenait quatre chambres, ce qui lui permettait de garder les cas les plus en détresse si besoin était. L'endroit parfait. Au début, elle avait un peu galéré, car elle ne connaissait pas vraiment les "lois" de ce monde. Chez elle, à Motunui, elle et son père commandaient c'était aussi simple que cela. Ici, tout était bien plus compliqué, et si elle n'avait pas eut Aleksander pour l'aider, elle ne saurait pas si elle en serait là aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, il y avait déjà pas mal de monde à la porte. Un groupe d'au moins six personnes. Probablement les bénévoles. Moana les accueillis avec un grand sourire, et ouvrit la porte pour les laisser entrer. A l'intérieur, elle leur expliqua ce qu'elle attendait d'eux. Le but de cette porte ouverte était principalement la propagande. Elle voulait surtout insister sur le fait que son association ne se basait pas que sur UN genre de violence domestique. Ici, on acceptait femmes, hommes, enfants, adolescents, hétéros, homos, et lesbiennes. Tous le monde avait le droit à l'aide, ici, et c'était ce qu'elle voulait le plus faire comprendre aux gens. Si ils avaient besoins d'aide, elle leur proposerait une solution. C'était la base même de "L'Horizon". Les gens qu'ils allaient recevoir aujourd'hui seraient probablement ou des curieux, ou des gens dans le besoin. Et elle souhaitait que les bénévoles fassent de la propagande dans la rue, mais aussi les accueillir, les mettre à l'aise. C'était le plus important. Moana le ferait elle aussi, évidemment, mais elle ne pourrait pas s'occuper de tous le monde toute seule.

Une fois les explications finies, elle jeta un coup d’œil à sa montre, et sourit en ouvrant en grand la porte d'entrée, et la porte du jardin. Le jardin serait réservé aux touristes curieux, et l'intérieur à ceux qui veulent parler de problèmes dans un cadre plus discret. 14 heure. En attendant que les visiteurs arrivent, la brune décida de parler à un des bénévoles. Après tout, il n'y allait pas forcément y avoir du monde là, tout de suite, maintenant. Elle observa la salle, et repéra une jeune femme aux yeux d'un beau bleu glacé, dans un coin. Elle jeta son dévolu sur elle, et s'approcha, avec un grand sourire. « Bonjour, comment cela-va ? Merci beaucoup d'être venue ! »


Codage par Libella sur Graphiorum

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Invité
Anonymous
Invité
Sam 13 Mai 2017 - 12:39
Throwback to our meet
Moana & Anna
I've heard it said that people come into our lives for a reason bringing something we must learn and we are led to those who help us most to grow if we let them and we help them in return

Le métro s'ébranla. Anna réaffirma sa prise pour ne pas trébucher sous les imprévisibles mouvements de la rame. Un éclat de bonne humeur perdue dans un océan de morosité. Anonyme parmi tant d'autres, elle se faisait spectatrice invisible de ce huis clos. New York était un théâtre à ciel ouvert, une ville en constante ébullition. La jeune femme ne se lassait pas de cette agitation, elle se laissait porter par l'indomptable flot New-Yorkais. Comme elles semblaient lointaines, ces interminables journées confinées au sein du palais, avec pour seule compagnie, ses pensées et l'ennuie. Pourtant, malgré l'affection qu'elle avait pour cette nouvelle vie fiévreuse, la princesse avait appris à apprécier ces instants hors du temps où, pris entre deux stations, le monde marquait une pause dans sa course effrénée. Une poignée de minutes durant lesquelles son esprit chargé de rêve s'envolait. Il y avait une histoire derrière chaque visage, une destination sous chaque pas pressé et Anna adorait s'abandonner aux divagations de son imagination pour inventer l'histoire de ses inconnus dans l'intimité de son esprit. Le métro s'arrêta. Marée humaine, retour sur terre. C'était sa station ! Trop tard. Sans considération pour la princesse, le métro s'ébranla à nouveau. Oh non ! Quelle idiote ! Anna se mordit les lèvres, maudissant son manque d'attention. Son regard glissa rapidement sur l'écran de son téléphone. Comment perdre dix minutes… Elle, revenant sur ses pas, jouant des coudes dans la foule pour atteindre le prochain métro, les minutes s'écoulant inlassablement… Tout ça avait une désagréable impression de déjà-vu. Peut-être parce que la jeune femme avait la mauvaise habitude de rater systématiquement ses stations ? Surement. Les transports en commun n'avaient aucune pitié pour les esprits trop rêveurs. 13h50. Pas le choix, elle allait devoir courir jusqu'au lieu de rendez-vous.

Car les pas d'Anna n'étaient pas hasardeux. Pas cette fois. Il y avait cet événement. Les portes-ouvertes d'une nouvelle association, L'Horizon. Tu devrais y aller, ils auront besoin de bénévoles lui avait soufflé Emily, sa collègue de travail, un après-midi où les deux jeunes femmes distribuaient des tracts pour promouvoir le dernier-né de chez Subway. La princesse n'avait pas hésité longtemps. Lorsqu'elle ne jonglait pas entre ses deux emplois, elle se dévouait corps et âme à toutes sortes d'activités caritatives. Poussée par ses élans généreux, jamais elle ne se sentait plus à sa place que lorsqu'elle servait une noble cause. Ce sentiment de faire partie d'un tout, de ne plus seulement être une figure dans l'ombre des plus grands, d'être utile aux autres fautes d'être utile à soi-même… Il fallut un moment pour que les battements frénétiques de son cœur gelé se calment une fois arrivée à destination. Une poignée de minutes qui la ramena cruellement à sa situation. Oui, Anna ne pouvait rien faire pour se sauver. Son fiancé introuvable, incapable de combattre le mal qui lui rongeait le cœur, la jeune femme était condamnée à attendre un miracle, ce geste d'amour sincère qui ne viendrait peut-être jamais. Ou trop tard.

C'est pourtant pétillante de bonne humeur que la jeune femme franchie les portes de L'Horizon, ses idées lugubre soigneusement refoulées dans un coin de son esprit. Elle ne pouvait pas se laisser aller à ses sombres pensées. Une lueur d'espoir brillait au fond de ses prunelles bleutées ; Anna croyait au miracle, au fin heureuse et au conte de fées, son optimisme sans faille, c'était sa force et certainement la seule chose qui l'empêchait de dépérir. De l'espoir, il y en avait toujours, il suffisait d'y croire pour le voir. Et la princesse était déterminée à aider ceux que le destin avait affligés à ouvrir les yeux. C'était là les pensées naïves d'une princesse gâtée par la vie qui, aveuglée par sa candeur, était encore incapable de bien saisir les réalités sociales de ce nouveau monde. Pourtant, sortie de sa bulle, la jeune femme était parfois traversée par ce terrible sentiment d'ignorance. Au cœur de la foule de bénévoles, face au discours de la jeune brune, Anna réalisait une fois encore à quel point la réalité de cette époque lui échappait, à quel point ses connaissances étaient maigres. Bien sûr, elle savait parfaitement ce que la propriétaire des lieux entendait par violence domestique, cependant Anna ne s'attendait pas à ce que ces violences en question se déclinent en autant de genre. Cette vérité l'attristait autant qu'elle la troublait. Il y avait un mot en particulier, un mot qu'elle n'avait tout bonnement pas saisi. Ne soit pas stupide Anna… Ce n'était pas le premier, ce ne serait pas le dernier. Une foule de questions avaient accompagné son saut dans le temps et à chaque journée, son lot de découverte. Elle était là, à méditer sur ce qu'elle venait d'entendre lorsqu'une voix l'arracha à ses pensées.

La jeune femme qui avait pris la parole quelques instants plus tôt pour leur donner les directives de la journée se tenait désormais face à elle. «Oh, bonjour ! » Si son esprit était chargé d'interrogations, sa voix en revanche était marquée d'un enthousiasme ne laissant rien transparaitre. « Je vais très bien, et toi . Enfin non, pas toi, je veux dire, et vous ? » Peut-être un peu trop enthousiaste… Anna, Princesse de l'éloquence. Quelle maladroite… Pourquoi fallait-il que les mots s'emmêlent autant dans sa bouche ? Il fallait qu'elle ajoute quelque chose, vite, avant qu'un silence angoissant ne tombe à cause de sa boulette ! « Ce n'est rien, c'est un plaisir d'être ici ! Oh mais je ne me suis pas présentée, je m'appelle Anna. Vous avez fait un superbe travail avec cet endroit ! C'est vraiment une excellente idée, je ne réalisais pas à quel point autant de personnes pouvaient être touchées par les violences domestiques… » Anna se mordit les lèvres, gênée par sa propre ignorance. « Est-ce que je peux vous poser une question ?… C'est certainement très stupide mais… Je ne suis pas certaine de savoir ce que le mot 'Lesbienne' signifie… » Le rouge lui monta aux joues. Oui, c'était stupide. Oui, elle était en train de passer pour une idiote. Oui, elle n'aurait pas dû demander. Seulement, le mal était fait. « … je suis désolée, ça doit être une évidence et je dois avoir l'air bête… C'est que je ne crois pas avoir déjà entendu ce terme de là d'où… je viens. » Comme souvent, Anna avait parlé avant de réfléchir.
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