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Aujourd'hui j'ai dû draguer pour un ami - VDM • Vidia Whirlwind
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Dim 9 Avr 2017 - 19:29
Aujourd'hui j'ai dû draguer pour un ami - VDM
La mâtiné était fraîche et le vent soufflait assez fort pour que les cheveux ondulés de l’orphelin s’entremêlent. Étant prévoyant, il avait prit la précaution de mettre une veste bourgogne qu’il comptait enlever au courant de l’après-midi puisque la météo annonçait une belle journée ensoleillée. Il marchait dans les rues de la ville, une lettre à la main, qu’il avait reçue le matin même, provenant de sa correspondante Anglaise. Il lu avec attention chaque mot déposé sur le papier, oubliant par la même occasion la compagnie de son ami. «Sometimes I miss him » finit-il par s’exclamer en pointant la phrase de son index à l’intention de Valentin qui marchait à ses côtés.  « J’en reviens pas qu’elle me dise ça! » Valentin jeta un regard en biais à son ami qui semblait beaucoup trop outré pour la circonstance. « Écoutes mec, elle a rompu avec lui y’a 3 mois, normal qu’elle en parle. C’est une fille et une fille, ça en parle pendant des mois alors que nous on passe à autre chose dès le lendemain. En plus t’es son poto quoi.» Clawd s’arrêta brusquement de marcher et le dévisagea. « T’es pas possible. T’as autant de compassion qu’un fromage. » Il rangea la lettre dans la poche arrière de son jean et il ouvrit la porte du Café dans lequel ils avaient prévu de prendre le petit déjeuné ensemble. Ils allèrent à la caisse et attendirent leur tour en s’accotant contre le comptoir. « Sérieusement, j’comprend pas c’qui peut bien t’agacer à c’point. Vous vous connaissez pas. » Valentin jeta un bref regard en direction de la caissière qui était en train d’envoyer un sms près de la cuisine au lieu de prendre leur commande. « Mais bien sûr qu’on se connait ! Elle aime la littérature, le théâtre, le chant et le patinage artistique ! » Le roux rit, ce qui intensifia la mauvaise humeur de Clawd. « Ta gueule putain..! Chaque fois que je te parle d’elle, tu réussi toujours à me rendre de mauvaise humeur. » Il était romantique et croyait dur comme fer que les rencontres n’étaient jamais faites par hasard. Il avait connu Oliver et Jack qui n’avaient fait que certifier que cette hypothèse était vraie. Cependant, le rouquin avait parfaitement raison : ils ne connaissaient pas puisque Clawd avait omis de lui parler de sa vie familiale et qu’il était lui-même ignorant qu’il était un enfant de la honte.

Le cri de l’adolescent interpella finalement la caissière qui s’empressa de prendre leur commande. Clawd prit un croissant au chocolat avec un café et Valentin se limita à un muffin aux framboises. Ils s’installèrent à une table au fond et c’est dans un silence pesant que Clawd déchira les sachets de sucre qu’il versa dans son café noir après avoir enlevé sa veste. « Honnêtement Clawd, tu pense que tu la verras un jour ? Vous êtes loin l’un de l’autre et pis elle est plus jeune donc elle risque pas de prendre cette histoire au sérieux. » Le brun échappa l’un de ses sachets dans sa tasse, perturbé par la réflexion de son ami. « Euh, ouais elle a 17 ans, comme moi. » Répliqua-t-il agacé en prenant sa cuillère pour sauver le morceau de papier de la noyade. Le plus vieux arqua un sourcil en se rappelant que Clawd avait sauté une année et poussa un petit grognement de défaite. « Et si elle rencontre quelqu’un d’autre? » Le journaliste lâcha brusquement sa cuillère qui alla percuter le rebord de la tasse. « Écoutes, on est pas tous comme toi. » Valentin, qui souhaitait bien faire soupira et commença à égrainer le dessus de son muffin avec ses doigts. Bien qu’ils étaient de bons amis depuis quelques années, ces deux là avaient beaucoup de mal à comprendre l’autre. L’un était doux et éprouvait beaucoup de mal à se détacher des peu de choses qu’il possédait alors que l’autre avait toujours eu ce qu’il voulait et n’avait pas conscience de la richesse des choses matériels ou non qu’il possédait. Clawd observa son ami et réfléchi un bref instant. « Je suis orphelin, Valentin. Je n’ai rien et quand j’aurai 18 ans, je ne pourrai pas rester où je suis. Alors pardonnes-moi si je commence à réfléchir à ce que je ferai d’ici quelques mois… » Il le regarda, mais trouvant son ton trop brusque, il envala sa frustration et enchaîna plus légèrement. « Si j’ai la chance d’être aimé en retour par elle, je ne refuserai pas à cause de la distance. »

Le jeune roux avait hoché la tête comme signe de compréhension même si la notion évoquée ne lui semblait pas logique. Clawd sourit puis prit une gorgée de son café et déchira un morceau de son croissant qu’il porta à sa bouche. « Hey, tu l’as vu ? » Comme à son habitude, Valentin ne resta pas bien longtemps à l’écoute et observait chaque personne entrant dans le Café dans l’espoir de tomber sur quelqu’un qui pourrait l’intéresser. À première vue, il avait finalement trouvé. Le brun leva les yeux et chercha rapidement la demoiselle qui était tombée dans sa ligne de mire, mais aucune n’attira particulièrement son attention. Ce fut lorsqu’il se concentra sur le regard de son ami qu’il comprit. « Tu déconne. Tu peux pas aller la voir. » Évidemment, le garçon fit la sourde oreille et il se leva. Dans un dernier espoir, Clawd lui prit le poignet pour l’empêcher de continuer. « Elle est trop vieille pour toi, arrêtes ça. » Valentin fut sage et s’installa à nouveau sur sa chaise. « Parfait, alors tu vas aller la voir, monsieur le détective. Tu vas aller discuter avec elle et trouver ce qu’elle aime et ce qu’elle hait. Ensuite, j’irai la voir et j’ferai bonne impression. » L’orphelin fronça les sourcils « Tu m’saoule. » Il se leva en prenant sa tasse de café et fit quelques pas, mais revint pour prendre sa veste. Le roux soupira d’exaspération. « C’bon, t’es parano. Y’a qu’toi qui vois ce genre de truc! » Clawd ignora la remarque et il alla en direction de la dite femme à la chevelure sombre. « Je peux m’asseoir ? »

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Mer 12 Avr 2017 - 0:47

Aujourd'hui j'ai dû draguer pour un ami

WHIRLWIND vidia & DELATOUR clawd

Depuis peu, Vidia s’était mis à courir. Vraiment courir, pour s’entrainer, mais surtout pour passer le temps. Pour une fée, courir n’est pas une discipline privilégiée, et encore moins pour une fée voltigeuse. Et disons-le, encore moins pour Vidia qui se donnait comme but premier d’être non seulement la meilleure fée voltigeuse, mais aussi la meilleure fée. Point. Les circonstances du moment ne lui donnant pas l’opportunité de pratiquer le vol, les circonstances étant son transfert dans un autre univers, dans l’Autre Monde, comme les fées avaient coutume de l’appeler, et ce, non pas en tant que fée comme elle avait l’habitude de venir, mais bien comme une humaine, ce qui lui avait valu la perte de ses ailes, elle s’était rabattu d’abord à la marche, puis à la course. La marche ne lui était en rien excitante, elle préférait de loin être grisée par la vitesse à laquelle elle pouvait pousser son propre corps. Certes, elle n’arrivait pas à un millième de la vitesse qu’elle pouvait atteindre en volant, mais que pouvait-elle y faire ? N’ayant pas de réponse, elle avait décidé de ne pas rester enfermée à pleurer, ce qui n’était pas son genre, et au contraire, d’améliorer ce corps qui lui avait été donné ( cadeau dont elle se serait passé ; message à qui de droit ).

Elle était sortie tôt, ce matin-là, et venait tout juste de revenir à la chambre qui lui avait été attribuée à l’hôtel Le Nouveau Monde. Là, elle prit une douche, drôle d’invention d’ailleurs, de l’eau qui sort d’un tuyau avec option eau chaude ou eau froide il y a bien juste un bricoleur pour penser à une telle chose, se sécha les cheveux et se changea. Quelques vêtements s’étaient ajoutés à sa garde-robe, mais presque tous ses hauts étaient pourpres, pour ne pas dire tous, et presque tous ses pantalons ou leggings étaient noirs, pour ne pas dire tous. Comme le soleil semblait vouloir être de la partie aujourd’hui, elle choisit un haut à manches courtes, dont le col descendait légèrement au-dessus de son buste et dont le bas se séparait couvrant ses fesses entièrement tandis que le devant arrêtait plus haut. Elle prit des leggings noirs comme pantalon (pour leur confort vive les leggings), remonta ses cheveux en une queue de cheval haute et elle sortit.

Vidia n’avait pas d’emploi, pas d’activité qui pouvait remplir ses journées et elle commençait à s’ennuyer. Une personne rencontrée quelques jours à son arrivée lui avait gentiment proposé de l’aider avec une petite somme à chaque semaine pour qu’elle puisse se débrouiller un temps, mais elle n’avait absolument aucune idée de quoi faire pour remplir moindrement ses poches. Tout ce qu’elle faisait, c’était errer ici et là, découvrant la ville en quête de sa vocation. L’air était frais et le soleil encore timide à cette heure de la journée. Ayant parcouru une bonne distance déjà et n’aimant pas particulièrement faire marche-arrière, Vidia prit sur elle-même et continua sa route, frottant ses épaules et ses bras de ses mains avec vigueur et discrétion, regrettant d’avoir fait la bêtise de ne pas amener un manteau. Elle aurait bien voulu s’arrêter, mais elle ne savait pas quoi faire ni où aller dans une situation comme celle-là où elle se gelait littéralement les fesses. Les fées ne connaissent pas le dicton « En avril, ne te découvre pas d’un fil » il faut croire (Parce qu’on est toujours bien dans à Pixie Hollow, patate, sauf quand Clochette fait des conneries et ramène l’hiver, mais ça c’est une autre histoire )

Bref, la fée voltigeuse, aussi intelligente qu’elle pouvait l’être, était dépourvue de ressources face à sa propre situation et fut soulagée, criant presque au miracle lorsqu’elle passa près d’un écriteau représentant une tasse fumante. La jeune femme ne savait pas ce qu’était du café, mais il lui semblait bien que ça évoquait la chaleur et elle était en quête de dite chaleur. Un large sourire étirant ses lèvres, elle poussa la porte et entra d’un pas plus léger.

Sa première réaction fut de s’arrêter et de faire quelques pas sur le côté pour observer. Heureusement pour elle, deux jeunes gens suivirent et se dirigèrent directement vers le comptoir. Croyant de plus en plus aux miracles, Vidia les suivit, agissant avec autant de naturel que cela lui était possible, il faut dire qu’elle devenait de plus en plus à l’aise avec la marche à pied, mais elle avait tout de même habitude de voler. Les deux compagnons commandèrent deux cafés et s’éloignèrent après avoir donné des bouts de papier comme ceux qui lui avaient été donnés. Vidia s’approcha du comptoir et lorsque la caissière vint prendre sa commande, elle hésita un moment.

Je vais prendre comme eux…?

dit-elle d’un ton confiant, avec une touche d’interrogation qui fit hausser le sourcil à la demoiselle en face d’elle.

Comme lequel des deux ?



Vidia grogna et leva les yeux au ciel. Pourquoi devait-elle lui rendre les choses si compliquées ? Visiblement, elle se moquait d’elle. Se penchant légèrement vers l’avant et elle décida que celle-là, elle ne l’aimait pas du tout.

Je vais te prendre une tasse de café.

répliqua-t-elle d’un ton sec, comme si elle avait toujours su ce qu’elle voulait.


Parfait…



Elle la fit payer et la jeune fille lui montra le bout du comptoir du doigt, lui faisant le coup de l’ascenseur. Technique d’intimidation que Vidia connaissait et maîtrisait à la perfection. Cela consistait à regarder de haut en bas son opposant, d’un regard rempli de dédain. Avançant de quelques pas pour coopérer et avoir son café tant mérité, Vidia se retourna juste pour croiser ce regard hautain qui remontait à son visage à ce moment et leur regard se croisèrent. N’ayant pas froid aux yeux, Vidia soutint sans ciller le contact, alors qu’après à peine deux secondes, la caissière retourna à ses commandes, rouge comme une pivoine et tremblante comme une feuille. Un sourire en coin, la fée prit son café des mains de l’employée, la remerciant avec exagération et alla trouver une place libre.

Enfin bien assise, prête à se reposer et se réchauffer, Vidia porta la tasse à ses lèvres. Et se brûla. Haletant, agitant ses mains près de sa bouche, elle calma le feu qui s’y était installé d’une petite brise. Le peu de pouvoirs qui lui restait venait de prouver qu’ils avaient d’autres utilités qu’à faire voltiger quelques pauvres feuilles mortes. Elle ria en elle-même à la pensée que si elle s’était agitée de la sorte dans sa forme d’origine, elle se serait retrouvée en Australie, transportée par une tornade qu’elle aurait elle-même créée.

Ouf… C’était chaud…

souffla-t-elle pour elle-même, jetant un regard meurtrier à la demoiselle qui l’avait servie, persuadée qu’elle avait essayé de l’ébouillanter.

Aller. Prise deux.



Avant de porter sa tasse à ses lèvres une nouvelle fois, elle agita discrètement son doigt au-dessus du breuvage. Quand elle reprit son café, elle sourit de satisfaction. Son petit manège de vent avait refroidi juste comme il le fallait. Elle trempa ses lèvres et à ce moment, un jeune inconnu vint se planter devant elle.

Je peux m’asseoir ?



Elle sursauta et avala sa gorgée trop vite. Une gorgée d’un goût amer et corsé qu’elle toussa à en cracher ses poumons. Elle hocha la tête malgré les soubresauts qu’elle tentait d’abréger. Une fois, sa quinte de toux contrôlée, elle s’adossa à nouveau contre le dossier de la banquette et regarda l’impromptu de haut en bas (à moi de faire l’ascenseur héhé), d’un regard interrogateur.

Tu veux quoi ?



Elle regarda sa tasse un moment puis l’inconnu et se pencha vers l’avant. Elle pensa à lui attraper le collet pour qu’il se penche lui aussi, mais elle se contenta de lui faire signe. Vidia avait réfléchi, rapidement, et il pourrait peut-être lui être utile.

Est-ce qu’il y a pas quelque chose qui puisse donner un goût moins mauvais au café ? Parce que vraiment, c’est mauvais.



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Mer 12 Avr 2017 - 19:39
Aujourd'hui j'ai dû draguer pour un ami - VDM
Je peux m’asseoir ? C’était-il contenté de dire d’un ton confiant et doux. Sans crier gare, l’inconnue se mit à tousser après avoir bu sa gorgée de café. Il avait rapidement déposé sa tasse et sa veste sur la table et par instinct il avait fait quelques pas vers elle au cas où elle aurait besoin de lui. Tu veux quoi? Un léger frisson parcouru le corps de Clawd. Ça, c’était de la froideur à l’état pur. Étant aimé à l’orphelinat par les éducateurs et par les enfants qui étaient tous plus jeunes que lui d’au moins 5 ans, il resta muet quelques secondes, le temps à son cerveau de digérer l’attitude à laquelle il faisait face. Je voulais … M’asseoir … Un sourcil se courba sur son visage et il la dévisagea brièvement en ouvrant la bouche. Quelque chose clochait. Pourquoi regardait-elle comme ça son café ? Il n’y était pour rien si le café était chaud et qu’elle s’était brulée avec. Finalement, elle éclaircit la confusion dans l’esprit de l’adolescent.

Le regard décontenancé de Clawd se changea alors lentement en un sourire discret. N’avait-elle jamais bu un café de sa vie ? Cela était bien étonnant, mais tout de même possible.  Il l’observa quelques secondes, puis il se souvint de la question de l’inconnue. Oui, bien sûr qu’il y a un moyen! Il se dirigea d’un sourire amusé au comptoir-caisse pour demander des sachets de sucre et des crèmes. Les mains pleines, il déposa le tout d’une façon un peu maladroit sur la table à laquelle il s’était joint quelques minutes plus tôt. Il replaça sa longue mèche de cheveux bouclée et s’installa en face de la demoiselle. Alors, voici du sucre et de la crème. Je crois, dit-il en dispersant les crèmes, qu’il y a aussi du lait dans le lot. Parfois les gens mettent du miel dans leur café ou dans leur thé. Clawd trouvait que cela altérait beaucoup trop le goût de ces deux boissons, mais il comprenait qu’une personne n’ayant jamais bu de café ou de thé préférait quelque chose de doux pour commencer. Je dois avouer que je préfère le thé, mais le café réveil mieux. Il jeta un bref regard à Valentin qui les observait attentivement sans comprendre pourquoi son meilleur ami s’était retrouvé les mains chargés de crèmes et de sucres. Vous aimez voyager ? À voir la pâleur de sa peau, le brun avait du mal à imaginer la jeune femme à l’extérieur. Elle ne semblait pas avoir sortie de toute sa vie en réalité, comme si elle s’était isolée des gens depuis sa plus tendre enfance. Cela pouvait peut-être expliquer son ignorance sur le goût du café.

Pendant que la brune lui répondait, Clawd ne put s’empêcher de regarder les traits du visage de celle-ci. Elle avait quelques légers plis au niveau des sourcils et des coins extérieurs des yeux, ce qui voulait clairement dire, étant donné son jeune âge, qu’elle avait tendance à souvent s’énerver. Il continua son analyse physique et conclu par la même occasion qu’elle devait avoir la mi vingtaine et elle n’avait surement jamais fait d’études supérieurs puisque, encore une fois, le café lui avait été inconnu jusqu’à ce jour. Peut-être buvait-elle des boissons énergisantes… Mais pourquoi avait-elle eu soudainement envie de goûter au café ? J’aimerais bien visiter Londres. Leur thé est excellant et la ville est remplie de mystères..! Et si… Elle venait de quitter le nid familial? Un peu tard, certes, mais chaque famille était différente… Enfin, c’était ce que Clawd se disait, bien qu’il ne puisse pas le certifier par son manque de connaissance à ce sujet. L’Amérique aussi est joli, mais avec le président actuel des États-Unis, je crains fort que le tourisme ne soit plus aussi facile qu’auparavant. Mon meilleur ami m’a parlé du Canada, peut-être qu’avec un peu de chances, j’y mettrai un jour les pieds. Les voyages plein la tête, mais si peu de temps pour tout faire. Effectivement, Clawd rêvait d’entrer dans une école de police et pour cela, il n’avait pas le choix de se donner à 110% dans ses études puisque l’entrée était toujours de plus en plus difficile chaque année.

Au fait, j’ai oublié de me présenter. Mon nom est Clawd. Il prit une légère pause et détourna le regard en roulant les yeux. Ouais, Clawd comme nuage en anglais. À son arrivé à l’orphelinat, c’était Mathilde qui lui avait trouvé ce prénom. À ce qu’elle lui avait raconté, il était un petit nouveau-né, ne pesant pratiquement rien et son teint clair lui avait fait penser à un petit nuage, doux et pur. En apprenant cela, Clawd avait été heureux de ne pas lui avoir fait penser à un mouton. Vous vivez dans le quartier ? demanda-t-il d’une façon totalement indiscrète. Je viens souvent ici avec un ami, mais je ne vous ai jamais croisé. Vous venez d’aménager peut-être ? Le brun réalisa soudainement son impertinence de poser ce genre de questions et il ria doucement pour lui en s’excusant. Je me suis cru dans un film policier avec toutes ses questions, pardon. Souhaitant se taire, il prit une gorgée de son café et voulu prendre un morceau de son croissant, mais il réalisa qu’il l’avait oublié à la table où Valentin se trouvait. Raté.

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Mer 19 Avr 2017 - 2:37

Aujourd'hui j'ai dû draguer pour un ami

WHIRLWIND vidia & DELATOUR clawd

Le temps de quelques instants, l’inconnu resta devant elle, sans dire quoi que ce soit. Vidia leva les yeux au ciel.  Les secondes s’égrainèrent lentement entre sa question et la réponse du jeune homme et, impassible, le visage figé dans cette expression distante et froide, elle attendait.


Je voulais… M’asseoir…



Vidia garda sur lui son regard de glace, digne d’une fée de l’Hiver, ce qui par ailleurs était une chance qu’elle n’en soit pas une (réjouissez-vous chaque jour de cette grâce qui vous est accordée), vu son caractère têtu à plusieurs niveaux, l’été n’aurait plus jamais été possible… Ce fut l’arrière-goût amer du breuvage récemment goûté qui lui donna l’idée de demander conseil à cet intrus. Bien que d’ordinaire, elle ne comptait que sur elle-même et préférait donc se débrouiller seule, dans cette situation de transformation en humaine qui lui avait été imposée et dans laquelle elle ne trouvait que très peu d’avantages, comme le cas précis où elle ne savait pas quoi faire de son horrible café, Vidia restait lucide et devait admettre qu’elle avait encore beaucoup à apprendre sur ce monde. Demander de l’aide ici et là lui était donc nécessaire.

Le regard du jeune homme se transforma de confusion inconfortable à un sourire muet et la demoiselle y répondit par un froncement de sourcils appuyé d’un retroussement de la lèvre supérieure, se voulant grimace plutôt que sourire. La fée n’était guère encline à subir les moqueries d’un étranger surtout après s’être brûlé la langue. Mais elle s’abstint de porter quelque commentaire.

Oui bien sûr qu’il y a un moyen !



Sa réponse justifia sa retenue et c’est tout sourire que la jeune femme attendit le conseil. Au lieu d’ajouter quelque chose, le jeune homme se détourna et s’éloigna. Persuadée qu’il fuyait l’inconnue qu’elle était plutôt que de lui prêter main forte, elle leva les mains pour les laisser tomber aussitôt dans un geste empreint d’exaspération. Croisant les bras contre sa poitrine, boudeuse, la fée se maudit elle-même. Voilà pourquoi elle peinait autant à s’ouvrir à autrui. Tous se détournaient à la moindre banalité, le moindre détail, ou encore lorsqu’eux n’ont plus besoin de ses services. Sauf les filles. Et ça, ça la troublait encore parfois. Quelle surprise pour elle ce fut lorsqu’il revint les mains débordantes de petits contenants. Intriguée, Vidia se redressa sur sa chaise, délaissant cet air d’enfant frustré et le laissa s’installer devant elle avec son butin sans se réfugier dans cette froide attitude dont elle avait l’habitude.

Alors voilà du sucre et de la crème. Je crois qu’il y aussi du lait dans le lot. Parfois les gens mettent du miel dans leur café ou dans leur thé.



Elle ne comprit pas la dernière partie de sa phrase. Ne prêtant plus attention à l’inconnu, trop pressée d’agir en humaine, elle s’empara de sa tasse avec détermination. Là était l’erreur de l’impatiente Vidia. Si elle avait écouté jusqu’au bout, elle aurait noté un important indice quant à la façon de mélanger le café avec la crème et le sucre selon son propre goût. Au lieu de cela, elle but son breuvage en trois ou quatre gorgées tout au plus, avant de reposer sa tasse bruyamment sur la table.

Oh non non non, plus jamais je ne boirai de café… C’est idiot, c’est vraiment mauvais…

souffla-t-elle, grimaçant, le goût corsé du café coincé dans la gorge.

Sans se poser plus de question, sans se préoccuper des regards indiscrets rivés sur elle, convaincue de se comporter comme une humaine normale, elle ouvrit un des gobelets ramenés par l’inconnu et le vida d’un trait. Satisfaite du goût plus doux de la crème, elle en avala environ quatre autres avec contentement.

Je dois avouer que je préfère le thé, mais le café réveille mieux.



Vidia hocha la tête, comme si elle saisissait ce qu’il venait de dire, et d’un doigt pointa le sucre, cherchant l’approbation quant à la suite de la procédure. Boire du café lui semblait maintenant une agréable activité. D’un geste curieux, elle versa du sucre dans le creux de sa main, amusée par la douceur et la légèreté des grains, qui lui rappelaient étrangement la poussière de fée, mais de couleur blanche. À cette pensée, la nostalgie et le mal du pays s’emparèrent de la tête et du cœur de la jeune femme qui ferma les yeux, le sucre dormant toujours au centre de sa paume ouverte. Elle revoyait, volant de part et d’autre de la vallée des fées, cherchant à battre son propre record de vitesse. Voler. Comme ce sentiment lui manquait. Marcher, courir… rien ne lui donnait cette sensation que c’était que de voler.

Vous aimez voyager ?



La voix du jeune homme retentit  au travers des bruits de fond de la place, signal sonore de retour à la réalité. Les oreilles bourdonnantes, les yeux remplis de larmes, elle battit des cils. Dans un élan rêveur, elle s’apprêtait à saupoudrer  le sucre sur sa tête, comme elle l’aurait fait avec la poussière de fée, mais l’inconnu l’en empêcha. Et heureusement. Bonjour l’humiliation publique décuplée. Déjà qu’elle avait bu son café d’une manière peu orthodoxe, bien qu’elle ne soit pas encore au courant, s’il fallait qu’elle se soit lancer du sucre à la figure. Ses prunelles limpides croisèrent les yeux sombres de l’étranger. Vidia fronça les sourcils. Ce regard analyseur, elle le connaissait bien, pour regarder elle-même le monde de cette façon, bien qu’avec sa touche personnelle, c’est-à-dire un poil plus hautaine que lui. Se faire donner cet examen lui donna envie de protester, mais elle se contenta de répondre avec un enthousiasme qui lui était peu familier.

Voyager ? Je, oui… Oui bien sûr! En vérité....



A ce moment, son regard fit le tour de la pièce. Plusieurs autres clients les observaient et le dédain ricaneur sur leur visage fit grincer des dents la jeune femme. Elle nota un jeune homme roux en particulier qui ne regardait pas ailleurs. Vidia se retourna vers l’inconnu assis à sa table qui continuait de faire la conversation.


J’aimerais bien visiter Londres. Leur thé est excellant et la ville est remplie de mystères..! L’Amérique aussi est joli, mais avec le président actuel des États-Unis, je crains fort que le tourisme ne soit plus aussi facile qu’auparavant. Mon meilleur ami m’a parlé du Canada, peut-être qu’avec un peu de chances, j’y mettrai un jour les pieds.



Londres. L’Amérique. Ces pays, elle les connaissait. Elle hocha la tête tranquillement, un sourire rêveur étirant ses lèvres à l’évocation de quelque souvenir heureux de l’Autre monde. De ce monde. De ce monde qui n’était pas le sien, mais qu’elle avait connu, qu’elle avait vu, et que par ses pouvoirs, elle avait aidé à faire vivre.

Au fait, j’ai oublié de me présenter. Mon nom est Clawd. Ouais, Clawd comme nuage en anglais. Vous vivez dans le quartier ? Je viens souvent ici avec un ami, mais je ne vous ai jamais croisé. Vous venez d’aménager peut-être . Je me suis cru dans un film policier avec toutes ses questions, pardon.



Vidia. Et à vrai dire, j’aime les nuages. J’ai l’habitude de me trouver parmi eux alors...

répondit-elle, toujours cet air songeur sur le visage.

Tu n’as pas à t’excuser, ça va. C’est juste qu’il  y a un drôle de garçon aux cheveux roux qui regarde par ici. En plus du reste des gens dans la salle, en fait… Je crois que je vais…



Encore déconcentrée. C’est que dans ce monde, il y avait tellement d’action qu’elle ne savait plus où donner de la tête. Vidia fixa un moment au-dessus de l’épaule du jeune homme, regardant par-delà la fenêtre du restaurant.

Viens!



Avec une rapidité qu’on lui connaissait bien, elle s’empara de la main de Clawd et le tirant sur ses deux pieds, l’entraina à sa suite au dehors du café. À l’extérieur, Vidia lâcha la main de l’étranger et se tordit le cou, les yeux rivés vers le ciel, cherchant ce qu’elle venait de voir. Regardant autour d’elle, elle remarqua un petit escalier accroché à la façade d’un bâtiment de l’autre côté de la rue et s’élança. Sans faire attention, elle traversa la rue, ne prêtant pas attention au klaxon qui retentit, ni même à la voiture qui s’arrêta à deux misérables pouces d’elle, et sauta sur le trottoir opposé, courant en direction de l’escalier. Elle prit le temps de se retourner et d’un geste de la main inviter Clawd à la suivre.

Aller, viens !



D’un bond, elle s’accrocha à l’escalier rétractable qui s’ouvrit en grinçant, lui arrachant un cri de surprise. Elle ne s’arrêta pas de grimper pour autant, cherchant une vue plus globale, plus en hauteur. Avalant les marches quatre à quatre, elle se retrouva bientôt sur le toit de la bâtisse. Portant sa main en visière, elle scruta l’horizon, les nuages, le ciel, en quête de ce drôle d’objet qui l’avait traversé il n’y avait pas si longtemps. Lorsqu’elle l’eut trouvé, elle sauta de joie. Au-dessus d’elle, planait dans les airs, un oiseau à la forme étrange. Elle devinait qu’en réalité, il ne s’agissait point d’un oiseau, mais outre cet animal et les fées, elle ne connaissait rien au monde qui puisse voler à une telle altitude.

Wow ! Je veux voler moi aussi…

murmura-t-elle, les yeux pétillants de ces étoiles qui brillent au fond des cœurs et qui s’appellent des rêves.

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Jeu 20 Avr 2017 - 20:12
Aujourd'hui j'ai dû draguer pour un ami - VDM
La jeune femme qui s’était présentée sous le nom de Vidia, était peu commune…Bien que Clawd avait enchaîné les phrases comme si rien était, il n’avait pu se retenir de froncer les sourcils et d’observer les petits contenant de plastique qui passaient rapidement de la table aux lèvres de la brune. Elle venait de quelle planète pour boire son café comme ça ? Oui, elle pouvait très bien ne pas avoir songée au sucre et à la crème, mais de là à ne pas penser à les mélanger par la suite ? Et le sucre dans le creux de sa main? Elle n’allait quand même pas manger le sucre comme ça ? Son regard avait soutenu la petite montagne blanche durant tout le restant de son discours, perturbé par les manières de l’inconnue. « J’aime les nuages. J’ai l’habitude de me trouver parmi eux alors...» Le jeune homme avait doucement sourit, mais ses lèvres recouvrèrent rapidement ses dents lorsqu’il entendit la seconde phrase. C’était bizarre. Aussi bizarre que de boire son café avec les crèmes séparés. Il arqua un sourcil et voulu lui demander si elle était hôtesse de l’air ou quelque chose du genre, mais elle souligna le fait qu’il y avait un drôle de garçon qui les observait. Clawd regarda en direction de son ami et lui fit les yeux ronds pour lui faire comprendre que la subtilité n’était pas son fort. « Bah écoute euuuh … » Commença-t-il sans trop savoir par où il voulait aller avec cette phrase, tout en oubliant de la vouvoyer au passage. « Viens! » Sans perdre une seconde, elle l’empoigna et le tira de sa chaise. « Q-Quoi? » Fixant Valentin, il n’avait pas remarqué l’intérêt que Vidia avait pour un avion visible de par une fenêtre. Sans qu’il n’ait la chance de s’y objecter, la jeune femme s’était empressée de le tirer avec force vers l’extérieur. Bien qu’il voulût l’arrêter, ses pieds le trainèrent d’une démarche robotique. Le rouquin le dévisagea lorsqu’ils passèrent près de lui et d’un signe d’impuissance, Clawd lui souffla un désolé quasi inaudible. Comment en étaient-ils arrivés là ?

Arrivé dehors, le brun senti une courte vibration dans l’une de ses poches de jean, mais il ne prit pas la peine de vérifier son téléphone puisqu’il imita rapidement la brune qui regardait au ciel. Il fit quelques pas en sa direction et mit sa main au-dessus de ses sourcils pour en faire une visière, cachant les rayons du soleil qui lui barraient la vue. Il chercha longuement ce qu’elle regardait, sans trouver. Elle avait vu une bombe ? Un crash d’avion ? Un message dans les nuages ? « Qu’est-ce qu’il y a de si intéressant dans le - » Un klaxon résonna à quelques mètres de lui, le faisant sursauter, croyant s’être reculé au point d’être au centre de la rue, mais ce n’était pas le cas. Il regarda en la direction du bruit et il vit, horrifié, Vidia qui s’était lancée dans une course folle pour attraper un objet invisible. Il crut sentir son cœur rater un battement en la voyant face à une voiture qui s’était arrêté de justesse. « Aller, viens ! » Il s’élança en sa direction, non par plaisir, mais bien pour la ramener à la raison en la tirant par une oreille. Qui aurait cru qu’un gamin allait être plus responsable qu’une femme ayant presque 10 ans de plus ? Sûrement pas lui !

À peine avait-il commencé à traverser la rue, dont la circulation avait totalement arrêtée, que Vidia s’était déjà mise en tête de monter sur le toit d’un immeuble en utilisant l’échelle de secours. Mais quelle idée stupide de lui avoir parlé ! Elle était sans aucun doute incompatible pour Valentin… Non pas qu’ils n’avaient pas de points en commun… Mais Clawd n’était pas prêt à devoir les supporter tous les deux. S’il devait y avoir une rencontre entre les deux, cela allait surement créer une apocalypse; Clawd était persuadé que l’apocalypse de The walking Dead avait été créée par deux personnes aussi déboussolés qu’eux. À contre cœur, l’orphelin commença à grimper aux barreaux rouillés de l’échelle. « Vidia. C’est un endroit privé ici. On ne peut pas monter comme bon nous semble. » Il avait espoir de lui faire comprendre, mais comment pouvait-il être crédible alors qu’il était à son tour en train d’atteindre le toit?

Ses pieds foulèrent le sol de roches du toit et il pressa le pas pour rejoindre la jeune femme qui était en admiration devant l’avion qui quittait l’aéroport de la ville. Il lui agrippa l’avant-bras avec hésitation pour la faire revenir à elle. « À moins d’être un oiseau, tu ne peux pas. » Répond-t-il brusquement. Il lui lâcha alors immédiatement le bras et il fit quelques pas vers l’arrière en passant sa main dans sa chevelure. Il regardait autour de lui en se mordant la lèvre inférieure, songeur. « Vous êtes combien comme ça ? » souffla-t-il pour lui-même sans attendre une réponse. « Ce n’est pas possible qu’une femme aussi perdue et inconsciente soit quelqu’un de normal. » Il s’arrêta, puis fixa la brune silencieusement pendant un bref instant avant de briser le silence, « Vidia hein ? » Il continua de chercher en fronçant les sourcils la raison pour laquelle elle était aussi bizarre, mais c’est au moment où il sentit un petit pincement au niveau de son crâne, qui signifiait le début d’une migraine, qu’il s’arrêta. En apprenant l’existence de Jack, Clawd avait décidé de se lancer dans un visionnage musclé de plusieurs dessins animés Disney, question qu’il puisse reconnaître plus facilement les personnes appartenant à cet univers. Mathilde n’avait pas compris son délire – Et lui-même n’était pas sûr de ce qu’il faisait –, mais les enfants du foyer étaient tous très heureux de pouvoir regarder des dessins animés dans l’un des salons. Il soupira en signe d’abandon. Bien qu’il en ait regardé énormément, La fée Clochette n’avait pas été dans les choix et il ne pouvait donc pas lui mettre un doigt dessus.

Une soudaine vibration se fit sentir, cette fois beaucoup plus longue que celle qu’il avait ressentie en sortant du café. Il glissa sa main dans sa poche de jean et il en sortir son portable qui indiquait un appel entrant de Valentin. Il s’éloigna de quelques mètres de Vidia et il décrocha. « Mec tu fou quoi là ? Tu devais discuter avec elle, pas l’amener à l’hôtel ! » Le brun jeta un rapide coup d’œil à l’inconnue pour vérifier qu’il était assez loin pour ne pas être entendu « On est pas à l’hôtel. » Répliqua-t-il agacé « On est sur le toit d’un immeuble juste en face. J’ai pas compris son délire, elle fixe un avion depuis 5 minutes. » Un long silence s’installa de l’autre côté du fils. À première vue, Valentin ne s’attendait pas à une information du genre. « Ouais mec euh, laisse la tomber. » Si le rouquin avait été là, il aurait pu rapidement comprendre, vu les traits du visage de Clawd, que sa phrase était loin de lui plaire. « La laisser tomber ? Putain, mais t’es inconscient ? J’tai dis qu’elle fixait un avion depuis 5 minutes et tu veux que je la laisse seule sur un toit ? C’est un plan à la laisser se suicider ! »  Avec la façon dont elle buvait son café, il n’aurait pas été surprit de la voir battre des bras pour tenter de s’envoler. Il raccrocha énervé par la tournure de la discussion qu’il venait d’avoir avec son meilleur ami. « Vidia ? Vous vivez où pour que je vous y raccompagne ? » Elle avait deux choix : lui dire directement ou bien se laisser fouiller pour qu’il le découvre par lui-même.


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Anonymous
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Lun 8 Mai 2017 - 20:22

Aujourd'hui j'ai dû draguer pour un ami

WHIRLWIND vidia & DELATOUR clawd

Elle n’était pas folle. Du moins, pas encore. Vidia se sentait glisser rapidement vers la démence à ce moment présent, alors qu’elle fixait l’étrange objet volant plus loin. Une nostalgie si intense qu’elle avait pris son cerveau en otage, comme s’il lui fallait à tout prix découvrir comment elle pouvait se retrouver à cette hauteur. Si elle devait chevaucher ce truc, elle le ferait. Elle s’avança dangereusement du bord de l’immeuble, sans se préoccuper du vide qui s’ouvrait à ses pieds. Elle n’avait jamais eu le vertige, ni craint la hauteur. Elle avait toujours eu ses ailes pour la soutenir. À présent, elle se sentait si vide. Elle sursauta, alors que Clawd agrippa son bras et la tira légèrement vers l’arrière. Elle détacha son regard de l’avion en soupirant. Elle ne voulait pas être un oiseau. Les propos du jeune homme lui allèrent droit au cœur, tuant l’espoir qui était né quelques secondes auparavant.

Alors qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ? Je veux le voir. Je veux voler à nouveau.



Vidia fronça les sourcils. Il ne l’écoutait plus. Elle le vit bien, à cette expression concentrée, ses quelques rides réfléchies qui lui barraient le front, cette lèvre inférieure mordue par des dents impatientes de trouver une réponse. Croisant les bras contre sa poitrine, la jeune femme grogna et se détourna. Elle entendit à peine les questions qu’il posa tout haut et auxquelles elle ne pouvait pas répondre d’ailleurs.  Néanmoins, les mots « perdue » et «inconsciente» parvinrent à son oreille.

Attention chéri, fais attention à ce que tu dis.



En elle, elle sentit une tempête. Autour d’eux, la légère brise printanière prit de la force ne serait-ce que quelques secondes, question d’ébouriffer un peu plus la chevelure du jeune homme. Si elle avait eu tous ses pouvoirs, la fée l’aurait volontiers fait virevolter question de lui donner une bonne leçon.

Vidia, oui. Je ne vois pas en quoi ce que mon nom vient faire dans cette histoire.



Alors qu’elle allait enchérir, il se déconcentra à nouveau, fouilla dans sa poche et se mit à parler à une boîte. Ah, cela fut le bouquet ! Vidia tapa du pied, exaspérée et irritée au plus haut point par l’insolence du jeune homme. Vraiment, si elle avait pu avoir ses pouvoirs, elle lui aurait fait faire une petite virée en tornade. Question de bien le secouer.

Elle se détourna de lui. Ses mains glissèrent dans ses longs cheveux, et son attention retourna sur l’avion, du moins l’endroit approximatif où elle l’avait vu quelques minutes auparavant puisqu’il avait disparu parmi les nuages. Oui, elle était perdue. Non, elle ne comprenait pas comment ce monde fonctionnait. Elle faisait au mieux, mais le recevoir en remarque était un coup dur. Elle s’efforçait de ne pas se décourager, de se battre pour retourner chez elle, sans pour autant perdre la face en tant qu’humaine. Elle n’avait pas pour habitude d’échouer ce qu’elle entreprenait. Était-ce vraiment le cas ? Était-ce si évident qu’elle éprouvait des difficultés ?

Vidia ? Vous vivez où pour que je vous y raccompagne ?



Lorsqu’à nouveau Clawd reporta son attention sur elle, lui demandant où elle habitait, elle perdit une bataille contre la nostalgie et les émotions refoulées.

Je suis réellement perdue. Je n’habite pas ici, non… Un rire nerveux s’échappa de sa gorge. Je ne fais pas partie de ce monde comme ça. Ce monde, je l’aide à être ce qu’il est. Mais ce n’est pas le mien. Ce n’est pas chez moi.



Elle soupira, tournant sur elle-même, le visage entre ses mains crispées.

Je veux voler à nouveau, Clawd. Dis-moi comment je peux embarquer sur ce truc qu’on a vu. J’en ai besoin. Et je m’en fiche de ce que ce qu’il faut. Je l’aurai. Je dois voler.



Elle se tut quelques secondes. Elle pencha la tête sur le côté, un doigt effleurant ses lèvres d’un geste distrait.

Tu es bien un humain, Clawd, n’est-ce pas? Tu n’es pas un genre de pirate, ou quelque soit le type de méchant dans votre monde…



La confiance est quelque chose de très peu familier pour Vidia.

DEV NERD GIRL

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Anonymous
Invité
Dim 20 Aoû 2017 - 18:59
Aujourd'hui j'ai dû draguer pour un ami - VDM
Cette rencontre était bizarre, pour ça, il n’y avait aucun doute. La jeune femme semblait perdue, déboussolée. Elle ne connaissait rien de ce monde, mais pourtant disait y avoir contribué. Elle était une déesse ? Peut-être vivait-elle au-dessus des nuages et que c’était pour cela qu’elle voulait voler, pour y retourner. Clawd songea un long moment en l’observant silencieusement. Il la fixait d’un regard profond, mais toutefois absent, bien loin dans ses souvenirs d’histoires sur l’antiquité. Quelle déesse pourrait-elle bien être ? À voir son physique, ce devait être une qui était connue pour sa beauté… mais avec son caractère agressif elle ne pouvait ni être vénus, ni Aphrodite. Athéna peut-être ? Oui, elle avait quelque chose de déterminé dans son regard clair qui lui faisait penser à cela… Mais pourquoi se présenter sous le nom de Vidia..? Puis vint le moment où toutes ces questions s’envolèrent : elle avait prononcé le mot pirate. Vole et pirate. Il secoua doucement la tête en signe de négativité à sa question. Non, il ne l’était pas. De toute façon, il était trop jeune et il n’avait pas le physique pour… Sans parler qu’il était avant tout cérébrale. « Non, je suis simplement… un adolescent. » Il avait hésité sur le qualificatif, il y en avait tellement pour le décrire, mais si peu à la fois. Lycéen, détective, mélancolique, curieux, aimant… Il était incapable de savoir ce qu’il était en premier lieu. « Si vous voulez voler, pourquoi n’iriez-vous pas en voyage ? Sinon il y a les sports comme le deltaplane ou le saut en parachute ? » Il prit une pause. Il n’avait pas l’impression que ces idées étaient celles auxquels elle s’attendait. « Vous pourriez travailler dans un avion alors ? Comme agent de bord ou bien pilote. Vous pourriez voyager à travers le monde et vous pourriez voler tous les jours. » Clawd sourit; cette idée n’était pas si mal.

Le téléphone portable du brun recommença à sonner et sans même vérifier, il pouvait certifier que l’appelant était son ami devenant de plus en plus impatient. Il était temps pour eux de descendre de ce toit et de trouver un endroit sécuritaire pour l’étrangère. « Vous ne dormez tout de même pas dans la rue, je me trompe ? » lui demanda-t-il en s’approchant d’elle en lui tâtonnant le corps. En descendant en direction de l’une de ses poche de jean, il toucha à quelque chose qui s’avérait être rectangulaire et très mince. « Qu’est-ce que c’est ? » Et lui fit signe de retirer l’objet et il lui arracha des mains sans réaliser que ce geste était quelque peu grossier. L’objet mystérieux n’était qu’un vulgaire morceau de carton contenant des informations : une carte d’affaire. « L’hôtel Le nouveau monde ? C’est là que vous vivez ? Je vais vous y raccompagner. » Il tendit la carte à sa propriétaire et il se dirigea vers l’échelle de secours dont ils avaient eu besoin pour escalader un peu plus tôt.

Après quelques minutes, ils se retrouvèrent devant la façade du grand hôtel. Elle lui semblait très jolie, mais quelque chose l’agaçait et l’empêchait d’apprécier cet endroit. Pourquoi ? Pourquoi ce nom ? Y avait-il un rapport entre cette jeune femme, ce monde étrange et sa phobie des pirates ? Et Jack ? Avait-il déjà séjourné dans cet endroit ? Clawd empiétait le pas et entra en se dirigeant vers la réception, oubliant presque la brune avec qui il conversait un peu plus tôt. Une jeune femme, presque de son âge se tenait derrière le grand comptoir. Elle était jolie, un peu naïve. Son regard était chaleureux, mais un étrange sentiment se mélangeait, comme une mélancolie. Un peu comme Jack et Vidia. « Bonjour! Je m’appelle Clawd et je crois que vous pourriez m’aider. » Fin du RP

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