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« life ; it's more fun if you just let the wind carry you » Siobhàn Cohen
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Ven 7 Avr 2017 - 17:03

Life ; it's more fun if you just let the wind carry you

WHIRLWIND vidia & COHEN siobhàn

Haut dans le ciel déjà, le Soleil annonçait une journée sans vent. La température était clémente pour un début d'Avril fébrile. La ville se réveillait peu à peu, ses rues s'emplissaient de ces gens, ses habitants qui se rendaient au travail, ou encore de ses touristes si fréquents qui se baladaient d'un site historique à l'autre, appareil à la main. L'air de la nuit tantôt tranquille, seul perturbé par le bruit de quelques moteurs ainsi que quelques animaux nocturnes qui ne demandent qu'à être entendus, a laissé sa place à une ambiance bruyante et vivante.

Les rayons du Soleil lui caressaient le bas du dos. Elle remua dans son sommeil. En s'étirant, elle grogna longuement. Étendue sur le ventre, elle porta la main à son visage. Lentement, la surprise de ne pas sentir l’écorce rêche de son prunier contre sa joue fit son chemin de ses doigts qui testaient la texture qui lui collaient à la peau jusqu’à sa tête qui lui semblait aussi lourde que  l’arbre dans lequel elle vivait. Ensuite, vint la panique. Ses doigts glissèrent de son visage tout au long de son cou, le long de son corps et elle se replia pour toucher jusqu’à la plus lointaine de ses orteils. Elle était en un seul morceau et couverte de boue.

Un soupir s’échappa de ses lèvres. Elle ferma la bouche et avala une bonne quantité de sable qu’elle recracha aussitôt, toussant, une main à la gorge, comme si elle pouvait extraire le gravier de son œsophage.

Chérie, on ne t’a jamais dit qu’une fille qui crache, c’est pas joli?



Vidia sursauta et sentit soudain peser sur elle le regard d’une douzaine d’hommes. Elle se retourna vivement et recula,  se trainant dans la boue. Un demi-cercle masculin s’était formé à quelques pas d’elle, constitué de visages qui lui étaient inconnus, affublés de casques luisants, de dossards aux couleurs criardes.

Chérie, voyons, faut pas avoir peur.



Je…



Elle se racla la gorge, sa fierté reprenant le dessus à sa confusion.

Je n’ai pas peur. Je ne comprends pas, qui êtes-vous et où suis-je ?



C’est à ce moment que ce détail lui sauta aux yeux : ils n’avaient pas d’ailes ! Cela voulait dire qu’elle était dans… l’Autre Monde ? À ce moment, elle porta la main à son dos. Elle essaya de tendre ses muscles tellement accoutumés à l’exercice de vol, et qu’elle connaissait et contrôlait mieux que quiconque. Rien. Cette sensation qu’elle adorait tant lui échappait. Plus d’ailes, qu’est-ce que ça voulait dire?

Chérie, il faut arrêter l’alcool.



D’abord, arrêtez de m’appeler «chérie» et ne me touchez pas !



Du revers de la main, elle empêcha celle de l’étranger de lui caresser la joue. Il s’était accroupi pour l’approcher, et devant son attitude défensive il se releva et recula d’un pas, la jaugeant d’un air qui lui fit froncer les sourcils  et hausser le menton. Hautaine et fière, elle défiait cette arrogance et cette supériorité latente qu’elle cernait au fond de ses yeux.  Le rictus qui s’étirait sur les lèvres de l’homme lui fit pincer les lèvres. Il étira les bras et fit un tour sur lui –même, avant de refaire face à Vidia, qui muette et le nez plissé l’observait.

Tu es à Paris, ma chérie. Sur un digne chantier de construction.



Ce mot. Ce simple mot fit tourner la tête à Vidia qui porta sa main à sa bouche retenant un cri.

Construction… comme dans bricoler… vous êtes des bricoleurs ?



DEV NERD GIRL

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Lun 10 Avr 2017 - 22:59
  • Siobhàn Cohen
  • Vidia Whirlwind
life ; it's more fun if you just let the wind carry you
A plus de 10 mètres de haut, je fixais du toit de l’immeuble la foule qui était presque sous mes pieds.
Bien sûr, je ne regardais pas cela à proprement parler. En fait, je regardais dans le vide.
Essayer de retrouver Alison ? C’était inutile. A croire qu’elle faisait tout pour m’éviter, même si je savais qu’elle devait se déplacer pour chasser le plus de personnages Disney.
Je n’avais plus de nouvelle de ma mère non plus, hormis qu’elle avait subitement coupé mes vivres le mois dernier.
Je ne l’ai su qu’il y a à peine quelques jours, alors que j’étais de retour de Transylvanie, à libérer les victimes des expérimentations de Louis. En revenant, j’avais rencontré Judy, qui avait l’intention d’ouvrir un cabinet dans le but de recenser les personnages Disney dans notre monde. Selon moi, l’idée était bonne, et on a eu l’idée de faire une antenne entre son futur cabinet et le mien afin de recenser les personnages plus vite mais aussi de retrouver leurs proches, avant de se donner nos numéros de téléphone.

Bref, alors que j’essayais de sauver le plus de personnes possibles, mes proches me tournaient le dos. La vie est belle, n’est-ce pas ? Mais ce n’était qu’une mauvaise passe après tout, bientôt ça sera plus facile.
Cette phrase que je me remémorais à chaque moment de doute. Pourtant, j’avais l’impression d’être de moins en moins convaincu par cela. J’avais donc pris la décision de monter sur le toit d’un immeuble, le même, lunettes de soleil sur le nez (condition météorologique oblige), avec la certitude d’être persuadé par cette phrase pour la énième fois.

Je finis par lever les yeux pour ce que je pouvais voir un chantier. Celui là, je le connaissais non pas pour ce qu’il deviendra par la suite, mais bien parce qu’il n’avançait pas depuis des mois. C’était simple, rien ne bougeait, hormis quelques machines.
Ce truc m’énervait de plus en plus, et je me demandais ce qui pouvait préoccuper ces hommes au point de ne pas faire leur boulot. Et si on leur passait leur dire bonjour ?

En m’approchant de plus en plus en enjambant pour aller à un autre immeuble, puis en descendant de ce dernier, je pouvais voir une troupe s’agglutiner devant une fille qui devait avoir mon âge. Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel. Ils n’avaient vraiment que ça à faire ? Draguer une pauvre jeune femme qui devait probablement se remettre d’une cuite ? Bien que cela me parut étrange, à moins qu’elle ait parcouru plusieurs kilomètres de la discothèque la plus proche et sans se faire emmerder par de gros relous pire que les bricoleurs qu’elle avait en face d’elle.

« Je vous dérange messieurs ? » lançais-je en m’approchant d’eux, leur tendant ma carte avant qu’ils ne disent quoi que ce soit.

L’un d’eux avait l’air de presque faire des avances à la demoiselle, ce qui me donna envie de le gifler. Cette dernière était presque couverte de boue, et semblait traumatisée.

« Visiblement, nous n’avons pas la même définition du mot « Travail ». A moins que vous faites 35 heures de pauses pour 3 heures de travail.
-Cette dame est en plein milieu du chantier et nous dérange pour travailler. » dit l’un des bricoleurs en pointant du doigt l’inconnue.

Je me mis devant lui en baissant mes lunettes, dévoilant partiellement mes yeux. Ce type était vraiment de mauvaise foi.

« Une fille est donc sur le 1/100 de votre chantier, et ça vous empêche de travailler… »

Traduction : vous vous foutez pas un peu de ma gueule ?

Ce dernier ne dit rien, les autres non plus. Bien, je les ais remis à leur place.

« Maintenant que vous avez compris ce que vous devez réellement faire, je vais ramener madame chez elle. »

Je remis mes lunettes correctement, avant d’aider la fille aux cheveux de jais à se lever, puis de l’emmener hors du chantier.

« Et si je vois ce chantier qui n’avance pas, je vais voir votre supérieur ! »

Enfin arrivées sur le trottoir, je pouvais finalement m’adresser à la jeune femme.

« J’espère qu’ils ne vous aient rien fait avant que j’arrive. Parfois j’ai du mal à croire que nous sommes si civilisés que ça. »

Avant de me rendre compte qu’elle en avait rien à faire de ce que je disais, d’autant plus qu’elle n’avait pas l’air plus en sécurité en ma compagnie que là-bas. A moins qu’elle soit perdue...

« Je me suis pas présentée : Bonnie Aochs. Je suis détective privée. Excusez-moi de mon indiscrétion, mais est-ce que vous vous souvenez de l’endroit où vous habitez ? Afin de savoir si je dois vous aider pour rentrer chez vous. »
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Sam 15 Avr 2017 - 2:12

Life ; it's more fun if you just let the wind carry you

WHIRLWIND vidia & COHEN siobhàn

Bien que Vidia est la réplique facile d’ordinaire, elle était à court de ressource pour se sortir de ce pétrin duquel elle ne connaissait pas même le début et la raison de son existence. Tout ce dont elle était certaine, c’était qu’elle était entourée de bricoleurs, ce qui la rendait déjà très inconfortable, et qui plus est ils étaient des humains et elle aussi. Comment débuter une journée du mauvais pied ? Elle n’aurait pu imaginer pire. Ah si. Il est vrai que se retrouver elle-même avec le talent de bricoleuse c’était aussi horrible. Décidément, le nombre de bonnes journées en comparaison aux mauvaises se réduisaient considérablement.

Couverte de boue, frissonnant sous le souffle de la brise printanière, Vidia tenta de se relever mais glissa. Elle s’accrocha à une poutre froide et argentée pour ne pas rouler sur elle-même. Elle ne nota même pas la fraîcheur qui se transmit à ses doigts, figés, cramponnés. Elle ferma les yeux et soupira. Comment se sortir de ce pétrin ?

Je vous dérange messieurs?



La fée sursauta, n’ayant jamais remarqué qu’une jeune femme, d’environ son âge, du moins, selon sa physiologie semblable à la sienne. Elle l’observa du coin de l’œil se faufiler entre les hommes, pour la majorité tous plus grands qu’elle, mais qui, dociles, s’écartaient pour la laisser passer.

Visiblement, nous n’avons pas la même définition du mot « Travail ». A moins que vous faites 35 heures de pauses pour 3 heures de travail.



Cette dame est en plein milieu du chantier et nous déranger pour travailler.



Une fille est donc sur le 1/100 de votre chantier, et ça vous empêche de travailler…



La conversation progressait trop vite pour Vidia, qui la bouche entre outre ouverte, balançant son regard d’un parti à l’autre. Pour une des rares fois dans sa vie, elle ne savait si elle devait ou pas intervenir.

Maintenant que vous avez compris ce que vous devez réellement faire, je vais ramener madame chez elle. Et si je vois ce chantier qui n’avance pas, je vais voir votre supérieur ! J’espère qu’ils ne vous aient rien fait avant que j’arrive. Parfois j’ai du mal à croire que nous sommes si civilisés que ça. Je me suis pas présentée : Bonnie Aochs. Je suis détective privée. Excusez-moi de mon indiscrétion, mais est-ce que vous vous souvenez de l’endroit où vous habitez ? Afin de savoir si je dois vous aider pour rentrer chez vous.



Doucement, doucement, ma chère, je ne comprends pas du tout ce qui se passe. D’abord, je ne te connais pas… Si, Bonnie Aochs, si c’est comme ça comme que ça se prononce, malgré tout, merci de m’avoir sorti de là.

laissa-t-elle tomber, pointant le chantier du doigt par-dessus son épaule.

Il ne s’est rien passé, du moins, pas depuis que je suis réveillée.



Elle leva la tête vers le ciel. Même le ciel, le soleil ne lui paraissaient pas familiers. Ses mains glissèrent dans ses cheveux, tremblante.

Nous sommes à Paris... Je ne viens pas d’ici… Je… Je m’appelle Vidia, je viens de très loin. Si loin, que ça me semble être un autre monde…


DEV NERD GIRL


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Lun 24 Avr 2017 - 21:13
  • Siobhàn Cohen
  • Vidia Whirlwind
life ; it's more fun if you just let the wind carry you
La jeune femme semblait finalement en état de répondre. Tant mieux pour moi, je me voyais mal tenter de communiquer avec une muette. Il fallait dire en plus que je m’étais pas mise à sa place : si elle n’avait aucune idée de ce qu’elle avait fait la veille, la ribambelle d’information devait lui arriver comme des milliers de claque dans la gueule.

La fille au cheveux de jais m’expliqua finalement, avec une maladresse qui me semblait à ce moment-là compréhensible (elle me nomma « ma chère » avant de me tutoyer), qu’il ne s’était rien passé pour elle, du moins si j’avais bien compris ce qu’elle voulait dire par là. Et pour être honnête, cela me rassura. Si ce que je craignais était arrivé, j’aurais eu une période où je me serais répétée sans cesse que j’étais inutile, en boule dans ma couette, ne voulant plus travailler et ne plus vivre tout court.

« Ce que vous me dites me rassure. Mais pour tout vous dire, le chantier où vous êtes tombée n’avance pas depuis des semaines, et je suis venue au départ pour voir ce qui pouvait les distraire. Et s’ils vous avaient fait quelque chose, j’aurais de suite prévenu leur supérieur. »

Je me retins de dire que je m’étais un peu trop emballée, me contenant d’être la plus attentive à la possible adresse qu’elle allait me donner, le tout en lui montrant un sourire des plus rassurants.

Mais la tâche semblait de plus en plus ardus. Elle semblait avoir perdue la mémoire, au point de ne plus savoir où elle habitait. Non non, la nommée Vidia savait d’où elle venait, mais selon elle, c’était loin. Ma théorie sur le fait que la jeune femme vienne d’un Disney commençait à émettre. Il était donc inutile de lui faire cracher le morceau.

« Nous avons tous notre temps. » dis-je d’une manière des plus calmes.

Soudain, je me rendis enfin compte qu’elle tremblait. Probablement de froid, parce qu’elle était couverte de boue.

« En attendant, je peux toujours vous proposer de prendre une douche afin que... vous soyez plus confortable. », continuais-je en lui tendant ma veste (après tout, elle en avait plus besoin que moi). « Et que ça puisse vous chauffer. »

J’avais bien rattrapé le coup. Je ne voulais pas la vexer du fait qu’elle sentait fort, parce que ce n’était pas le cas.

« Mon appartement est à deux rue d’ici. », lui indiquais-je en pointant du doigt la direction.

Je ne m’avançais pas tout de suite. Après tout, ça pouvait être difficile pour elle de faire confiance rapidement à une personne dans un monde où elle ne connaît absolument rien. J’attendis alors sa décision, tout en me demandant pourquoi son nom était si familier, alors que j’étais persuadée de ne l’avoir jamais vu avant ce jour.
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