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Bougies et préjugés [pv Merida]
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Mer 10 Mai 2017 - 16:29


Bougies et prejugés
Ft. Valentin A. Doyle & Merida de DunBroch

Valentin se tenait appuyé contre le comptoir du magasin depuis plus d'une vingtaine de minutes sans que le moindre client ne se présente dans la boutique. Il avait déjà bien distribué une bonne partie des prospectus contenant des réductions qu'il possédait pour son temps de travail. Il fallait reconnaître une chose au jeune homme, il n'était pas un très grand travailleur et meme son employeur en avait conscience. Cependant tant que le jeune homme faisait un peu de chiffre et ramenait des clients ou plutot des clientes, il le laissait un peu tranquille tout en le surveillant du coin de l'œil pour être sûr qu'il ne soit pas un gros tire au flanc. Il devait bien avoué que c'était la première fois qu'il essayait de garder un minimum un travail et depuis quinze jours il s'y tenait plutôt bien égalant ainsi le record que son père avait prédit. Il etait plutot fier de lui et comptait bien terminer le mois et continuer ainsi de suite. En attendant, pour la journée, il n'avait que peu travaillé se contentant de quelques mises en rayon, de quelques tracts et un ou deux conseils sur les bougies qu'il devait refiler. Il devait bien avouer que ce n'était pas grand chose mais en même temps la matinee avait été des plus calme pour un samedi matin mais un festival se tenait un peu plus loin dans une rue adjacente et attirait sûrement les clients potentiels.

Il soupira, levant les yeux vers la pendule qui se trouvait derrière la caisse quand le téléphone sonna. Il se pencha et répondit à l'appel qui consistait en une indication sur un costume vu quelques semaines auparavant et qui etait toujours disponible ou non. Valentin fit patienter la personne et se rendit dans le dit rayon poser la question avant de confirmer au client par telephone que le dit produit était disponible en magasin et pouvait être mis de côté jusqu'au soir. Il prit le nom et le nota sur le sac avant de le placer dans l'armoire prévu à cet effet un peu plus loin. Voilà, il avait travaillé un peu il méritait bien une petite pause syndical. Il se rendit au vestiaire après avoir prévenu sa collègue et  saisit de son sac pour prendre une cigarette. Il se rendit dans l'arrière cours et fuma tranquillement. Il le faisait peu souvent mais au travail de temps en temps cela le détendait et il avait un paquet sur lui au cas où. Il termina la cigarette et retourna au magasin apres dix bonnes minutes dehors. Il regagna son poste une heure avant de reprendre les tracts pour essayer d'attraper les quelques personnes qui sortaient du festival et passaient dans cette rue. Il s'apprêtait à sortir quand une silhouette devant la vitrine attira son attention.

Il remarqua bien vite cette chevelure rousse vive qu'il avait deja aperçut plusieurs fois au lycée. Merida, une camarade de cours qu'il avait deja côtoyé quelques fois et que dire à part qu'elle lui faisait un effet très particulier. Avec les filles Valentin n'était jamais timide ou en position de faiblesse, bien au contraire, mais avec elle c'était bizarre. Elle avait une sacré répartie et un regard à faire fuir les plus insistants. Plusieurs garçons avaient tenté leur chance mais elle les avait tous envoyé sur les roses d'après les rumeurs. Pourtant, elle n'avait jamais été vu avec personne, avait-elle quelqu'un ? Valentin se posait la question mais ne comptait pas aller la lui demander en personne. Il avait bien quelqu'un déjà sans ses petits papiers en ce moment mais cette fille dégageait un truc en plus. Une fille forte, déterminée, clairement intelligente et pas suffisamment stupide pour se faire avoir par un looser. Valentin etait cependant déterminé à penser qu'il valait mieux que ce qu'on disait de lui ou pensait de lui. Il n'était pas aussi bête et peu cultivé que la plupart des gens le pensait mais cela ne le gênait pas que les autres le croient. Son manque de concentration faisait souvent défaut à sa personne et il en avait pleinement conscience. Clairement, dans le duo qu'il formait avec son meilleur amie Clawd on le prenait pour les jambes et l'autre pour le cerveau même si ce n'était pas tout à fait faux.

Il la vit pénétrer dans la boutique et commencer son tour dans les rayonnages. Elle semblait savoir à quoi s'attendre et comble de la chance, ou pas, elle se se dirigea machinalement vers son rayon à lui, les bougies. Alors qu'elle approchait tête baissée sans même faire attention au monde autour d'elle concentrée sur les étiquettes et les senteurs, il fit son sourire le plus sincère et charmant et lui tendit un petit papier pour engager la conversation. Il faut dire que jusqu'à présent à part "salut" , "t'es nouvelle" ou encore "tu veux t'asseoir avec nous" qu'elle avait décliné, il n'avait guère échangé de mots. Elle le prenait clairement pour un sportif sans cervelle et abus de sa personne comme on aimait à le vendre. Son côté fragile et vulnérable il le gardait pour les amis proches et la famille et encore, certaines choses n'étaient connues que de Clawd.

- Salut...je peux t'aider ? Si tu cherches des bougies on a quelques promotions sur les senteurs printanières et florales.

C'était une piètre tentative d'abordage mais le prétexte des bougies et des réductions était parfait, enfin jusqu'a un certain point, elle possédait déjà le dit papier et etait justement venu avec en main sûrement pour profiter de l'offre. Il avait encore manqué une occasion de se taire, il aurait suffit de regarder avant d'ouvrir bêtement la bouche. Comme disait Clawd, il n'était pas bête mais parfois il fonçait tête baissée avant de regarder autour de lui ce qui aurait pu le sortir de situation délicate. Mais c'était aussi le charme de Valentin en plus de sa belle gueule, une naïveté parfois ou plutot une spontanéité à toute épreuve.

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Jeu 11 Mai 2017 - 19:43


Bougies et préjugés

Avec Valentin A. Doyle

Aujourd’hui Mérida n’avait rien prévu à part passer sa journée à se promener dans la ville. Si elle avait eu un peu de mal à s’habituer à ne plus vivre au milieu d’étendu sauvage, elle parvenait maintenant à apprécier la beauté de Paris. Il y avait toujours quelques choses à voir et l’architecture était impressionnante. Cela n’avait rien à voir avec DunBroch. Elle avait également prévu d’aller à cette boutique du nom d’Halloween Town. On lui avait donné une réduction sur des bougies et elle devait bien avoué qu’elle était curieuse. Pour elles les bougies servent à s’éclairer. Mais ici ils avaient cette chose fantastique appelée électricité. Visiblement ici elles étaient utilisées pour sentir bon et créer une ambiance. Ce n’était pas forcément le genre de chose qu’elle affectionnait mais pourquoi pas ? Et puis le magasin vendait aussi du thé visiblement donc elle pourrait toujours en acheter. Le seul souci c’est qu’elle ne savait pas si Alexis appréciait ce genre d’objet et s’il acceptera qu’elle mette une bougie dans sa chambre. Dans le pire des cas ça pourrait toujours faire un cadeau. Les filles de ce monde semblaient vraiment aimer ce genre de chose. C’était assez incompréhensible.

C’est donc un peu plus tard dans la journée que la rousse arriva devant l’enseigne. Quand elle rentra dans la boutique elle fut surprise par la diversité des objets proposés. Mérida avançait machinalement dans les rayons en s’arrêtant de temps en temps sur certains objets. Elle finit par arrivée au rayon bougie sans avoir fait réellement attention et elle commença à sentir certaines bougies. Après tout c’était ça l’idée non. Elle était surprise de voir que certaines bougies sentaient très bon et que la plupart des odeurs représentaient bien ce qu’il y avait sur l’étiquette. La fraise sentait réellement la fraise par exemple. Ça lui donnait presque faim. Elle commença à ce demandé comment ils avaient fait. Les bougies étaient faites de cire mais comment ils avaient fait pour lui donner une odeur bien précise ? Les bougies de son château n’avaient pas d’odeur particulière, elles sentaient juste la cire. C’était vraiment intrigant.

- Salut...je peux t'aider ? Si tu cherches des bougies on a quelques promotions sur les senteurs printanières et florales.

Mérida releva la tête et tomba nez à nez avec un grand roux. Elle l’avait déjà vu. Il était dans son lycée. C’était le sportif de l’école. Non pas qu’elle est un problème avec les sportifs, elle l’était elle-même, mais lui avait tout du cliché. Il n’avait pas franchement bonne réputation. Au début elle ne voulait pas croire les rumeurs mais il semblait que cette fois elles n’étaient que le reflet de la réalité. Il avait toujours une fille différente à son bras. Un coureur de jupons de base. Il lui faisait un peu penser au fils du clan Macintosh. Le genre de garçon qui s’aime lui-même. Bref pas franchement intéressant. C’était quoi son nom déjà. Ah oui ! Valentin ! Elle s’en souvenait parce qu’elle avait un peu de mal à le prononcer. En tout cas c’était une bien piètre façon de l’aborder étant donner qu’elle avait le papier de réduction dans les mains. Elle le mit sous le nez avant d’ajouter

-Non je viens pour le cours d’aqua-poney. C’est par ici ?

Sur ces mots, elle leva les yeux au ciel avant de s’enfoncer plus loin dans le rayon. Certaines étiquettes étaient à la fois intrigantes mais aussi stupides. Nuit étoilée, balade sur le rivage, sérénité. Et puis quoi encore ? Coucher de soleil… coucher de soleil… sérieusement ?

-Coucher de soleil ? Depuis quand ça a une odeur un coucher de soleil ? Mais c’est quoi cette idée encore. Quel abruti achète ça ?

Elle avait dit ça à voix haute sans vraiment faire attention. Mais bon en même temps un coucher de soleil qui a une odeur c’est quand même assez inhabituel.

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Jeu 11 Mai 2017 - 23:53


Bougies et prejugés
Ft. Valentin A. Doyle & Merida de DunBroch

Valentin devait bien avouer qu'il avait plutot l'habitude que les filles se mettent a papillonner des cils en sa présence plutot que de l'envoyer sur les roses. Il connaissait la gente féminine, de son age en tout cas, et savait que si bien souvent elles aimaient à jouer les filles inaccessibles certaines ne se faisaient pas prier pour ses faveurs. Entre celles qui jouaient les filles sages et timides en cours et venaient à lui envoyer des photos très osées sur snap ou celles qui venaient soit disant au hasard lors qu'il etait au centre commercial, c'était presque risible. Certaines filles ne semblaient pas tenir à leur dignité pour peu d'un regard ou d'un geste de sa part ce qui etait franchement dommage. Elles méritaient mieux que ca , pour elles-mêmes. Il en avait certes profité un petit temps, au cours de l'année précédente notamment mais maintenant c'était du passé et il ne voulait plus se servir des filles comme de simples objets. Cela avait été mal de les utiliser et de leur briser le coeur pour s'amuser il en avait bien conscience et avait désormais honte de l'avoir fait se forgeant ainsi une réputation de coureur de jupons. Il regrettait ses conneries passées mais le mal etait fait et il faudra vivre avec ca désormais et en accepter les conséquences. Il ne pouvait que prendre les choses comme elles venaient et expliquer ce changement et surtout le justifier. Problème il essayait actuellement avec Marie mais elle n'était pas comment dire ... pas le genre de filles pour lui. Il voulait une fille douce certes mais avec du caractère et qui saurait le renvoyer dans ses pénates au besoin et lui dire le fond des choses en pointant les défauts. Il voulait quelqu'un de sincère et honnête qui pourrait trouver la personne bien en lui et la faire ressortir même si les choses ne seraient pas toujours roses. En attendant, il etait devant ce genre de filles au travers de Mérida et nul doute qu'elle n'était pas elle le genre à se coller à lui en minaudant bien au contraire et il allait vite en faire les frais. Il avait bêtement évoqué la reduction bougie alors qu'elle était visiblement venu pour ca et la repartie promettait d'être cinglante.

"Non je viens pour le cours d’aqua-poney. C’est par ici ?"
Ouch. Exactement ce à quoi il s'était attendu, du grand art. Lui ca le faisait rire car rarement on lui parlait comme ca en l'envoyant sur les anneaux de saturne en express direct sans escale. Elle etait elle-même et ça faisait du bien. Il aimait qu'on lui dise les choses et même si ca passait par un redressement pour sa bêtise alors ca lui convenait. Avec elle il n'aurait pas le droit à l'erreur où elle allait direct lui raconter la suite. Il aimait le challenge et justement il devrait s'obliger à réfléchir avant de parler avec elle et c'était bon pour lui. Clawd lui disait toujours de faire attention car c'est ce qui lui faisait défaut de dire les choses sans savoir avant si c'était une bonne idée et au risque de blesser les autres, la au moins il etait fixé. Il savait quand il n'avait pas été assez finaud et la clairement c'etait le cas. Il ne put s'empêcher de sourire et de s'esclaffer en passant sa main dans ses cheveux roux alors qu'elle le regardait de son air cynique et tellement sérieux. Elle etait encore plus belle comme ca. Il ne lui dirait pas évidement au risque de mourir sûrement étouffé par de la cire de bougie. Il la laissa poursuivre son chemin dans le rayon en se contentant de la regarder quelques mètres plus loin pour ne pas passer pour un relou non plus ou un mec hyper insistant et con il allait bien le dire. Ca avait pas l'air d'être son genre les sportifs sans cervelle et dragueur du dimanche. Il allait devoir redorer son image et elle serait en quelque sorte son cobaye car c'est sur qu' avec elle il allait tenter. Il voulait qu'elle change d'opinion sur lui et qu'elle arrive à le voir tel qu'il était, le vrai mec bien et intéressant même si ca demandait du boulot et alors il serait que si ca avait marché avec elle alors que ça paraissait impossible alors il en etait capable avec le reste du monde. Il continuait de la fixer alors qu'elle sniffait les bougies d'un air perplexe avant qu'elle ne dise à haute voix.
"Coucher de soleil ? Depuis quand ça a une odeur un coucher de soleil ? Mais c’est quoi cette idée encore. Quel abruti achète ça ?" Il se dirigea vers elle avec sourire moqueur et non dragueur, enfin un peu de sincérité pour commencer son plan. Allait-elle voir ce changement ? Il se saisit de la bougie avec un rire léger en la regardant avec bienveillance sans en faire trop.

-c'est marrant je me suis fait la même remarque quand j'ai commencé à bosser ici. Qui peut bien décidé que c'est ca l'odeur d'un coucher de soleil ou d'un dimanche sur la plage. Faut croire que c'est un business tellement colossal que les bougies aux fruits traditionnels c'est démodé... Il mima un faux air pompeux. Maintenant c'est aube d'un mois de mars pluvieux ou rosé du matin à Saint Malo... Mais le meilleur si tu veux mon avis ça reste... Il se pencha pour se saisir d'un pot en verra couleur maronnasse - "tabac" donc y a des gens qui aiment à sniffer leur bougie qui sent la clope en manque de nicotine. Parfum vieux tabac froid... Il lui tendit pour qu'elle sente la délicate odeur de vieux tabac de la dite bougie que personne n' avait encore jamais acheté depuis qu'elle etait sur l'étagère à côté de "Bacon" ou "colle d'écolier". Quand même qui pouvait vouloir de ca ? Sûrement pas la jolie rousse en face de lui. Il devait lui faire sentir un truc qui pourrait lui plaire. Il avait entendu qu'elle aimait les balades en forêt même si à Paris c'était pas chose aisé aussi il eut une idée et qu'elle etait d'origine écossaise contrairement à lui qui avait du sang irlandais.

- Attends je vais te faire sentir une bougie qui devrait te plaire... Il se recula et se saisit d'une bougie verte avec une jolie étiquette sur le côté et un bouchon doré très stylé. Il ouvrit le pot et le tendit à la jeune femme... -J'adore celle-ci, Landes écossaises, je pense qu'elle te rappèlera des souvenirs... Il attendit de voir la réaction de la jeune femme car il venait d'avouer qu'il connaissait ses origines et son goût pour les grands espaces et peut être qu'elle n'allait pas apprécier le geste mais il était prêt à se faire rabrouer et cela n'allait en rien réduire ses ardeurs car son coeur battait anormalement vite et son élocution le travaillait plus que de raison à ses côtés.  

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Ven 12 Mai 2017 - 1:04


Bougies et préjugés

Avec Valentin A. Doyle

Visiblement sa réflexion l’avait fait rire. Ce n’était pas le but premier mais bon tant mieux. Ça n’allait pas changer grand-chose de toute façon. Elle continua donc à sentir un peu toutes les bougies qui lui passaient sous la main. Jusqu’à la fameuse bougie coucher de soleil. Elle n’avait pas vraiment fait attention au fait qu’elle parlait à haute voix. Mais franchement ? Qui pensait à ces noms ? Et qui se disaient « hum alors aujourd’hui je me vois bien dans une ambiance un peu coucher de soleil » ? Après elle devait bien avoué que l’odeur était plutôt agréable. Tout absorbée à sa réflexion, Mérida n’avait pas vu le jeune homme s’approcher et elle fût surprise qu’il lui prenne la bougie des mains et elle eut donc un léger mouvement de recul. Il lui souriait mais son sourire semblait différent. Ce n’était pas un sourire commercial ou dragueur. On aurait vraiment cru qu’il était sincère.

-c'est marrant je me suis fait la même remarque quand j'ai commencé à bosser ici. Qui peut bien décidé que c'est ca l'odeur d'un coucher de soleil ou d'un dimanche sur la plage. Faut croire que c'est un business tellement colossal que les bougies aux fruits traditionnels c'est démodé...  Maintenant c'est aube d'un mois de mars pluvieux ou rosé du matin à Saint Malo...

Mérida ne pût s’empêcher de rire. Il imitait le snob à la perfection. Si ça mère la voyait elle serait surement entrain de râler sur le fait qu’une princesse ne doit pas rire pour tout et n’importe quoi. Elle adressa une excuse silencieuse à sa mère mais c’était vraiment marrant. Cela avait dû l’encourager car il continua

-Mais le meilleur si tu veux mon avis ça reste...  "tabac" donc y a des gens qui aiment à sniffer leur bougie qui sent la clope en manque de nicotine. Parfum vieux tabac froid...

Il lui avait tendu la bougie afin qu’elle puisse la sentir. Non seulement elle était très moche mais l’odeur qui s’en dégageait était affreuse. Mérida n’aimait pas l’odeur du tabac en général. Elle ne connaissait pas cette odeur avant d’arriver à Paris et elle s’en serait bien passé. Elle recula en grimaçant tout en continuant de rigoler.

-Mais c’est immonde ! Qui achète ça ! Il ne manque plus qu’une odeur de transpiration et ça sent le bus. Quelle horreur ! Déjà que je n’aime pas l’odeur du tabac mais là c’est pire.

C’était vraiment affreux comme odeur. Plus jamais de la vie elle ne voulait sentir ça. Elle repoussa un peu plus la main de Valentin en grimaçant.

- Attends je vais te faire sentir une bougie qui devrait te plaire...

Elle devait avouer qu’elle était intriguée. Qu’est ce qu’il allait bien pouvoir lui sortir cette fois ?

-Si c’est fromage moisi tu peux te la garder.

Mais il revient avec une jolie bougie verte qu’il lui tendit après avoir ouvert le pot.

-J'adore celle-ci, Landes écossaises, je pense qu'elle te rappèlera des souvenirs...

Elle le regarda avec des yeux pleins de reconnaissance. Elle saisit la bougie avant de la sentir doucement. C’était comme un retour en arrière. Elle ne savait toujours pas comment ils avaient fait mais ça sentait exactement comme la forêt près du ravin pas loin de son château. Elle allait souvent galoper là-bas avec Angus. Comme ça lui manquait.

-Wow. C'est vraiment parfait ! Merci !

Elle en avait presque les larmes aux yeux. Son monde lui manquait et sa famille ne lui avait jamais autant manqué. L’espace d’un instant elle se demanda comment Valentin avait fait pour savoir que c’était exactement ce qu’il lui fallait. Mais oui ! Comment il avait fait ? Ils ne c’étaient jamais vraiment parler avant. Elle reprit rapidement ces esprits.

-Hey mais ! Comment tu as su ? Tu m’espionnes ?

Elle le toisa d’un regard qu’elle voulut faussement accusateur. C’était peu être un dragueur mais il n’ira pas jusque-là si ?

-Non parce que si c’est ça je te coupe les noix et je m’en fais un collier.

En fait elle ne savait pas si elle devait être énervée ou non. Elle était perdue entre la reconnaissance, l’incompréhension et l’envie d’exécuter sa menace s’il fait tout ça juste pour l’avoir dans son lit. Parce que autant qu’on se le dise ce n’est pas en l’espionnant qu’il y arriverait.


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Ven 12 Mai 2017 - 14:14


Bougies et prejugés
Ft. Valentin A. Doyle & Merida de DunBroch

Valentin n'allait certainement pas concourir pour la médaille d'honneur du mérite au travail ni pour le rôle d'employé du mois mais forcer de constater que quand il a envie de faire les choses bien il peut aussi en etre capable. Vendre des bougies n'était pas à proprement parler une vocation nu un domaine de prédilection mais finalement peut-être qu’il ne débrouillait pas si mal que ca a bien y regarder. Il avait reussit à en vendre quelques unes alors qu'est ce qui l'empêchait de continuer ainsi histoire au moins de garder son emploi. Cela lui faisait un peu d'argent de poche et ce n'était pas désagréable du tout de combler un peu les fins de mois difficile d'un jeune homme de dix huit ans qui souhaitait sortir les filles et boire des coups avec les copains. Bon ce n'était pas le genre de Clawd mais Val avait quelques autres copains meme si aucun n'égalait son meilleur ami. Il aurait pu parler de Clawd pendant des heures rien que pour dire combien il avait un mec génial comme best friend et combien c'était comme un frère pour lui l'enfant unique. Il cherchait sa place dans la communauté non plus comme simple sportif sans capacités mais comme jeune homme bien et sympathique avec un ami en or et un talent inné pour la guitare quand il serait prêt à le faire écouter aux autres. Il avait peur du regard de jugement de ses camarades aussi n'avait il jamais jouer en public ou dans un autre lieu que sa chambre, à part Clawd personne n'était au courant.


En attendant, il tentait de redorer son image à petite échelle avec Mérida une fille de son lycée qui lui plaisait énormément. Il venait de lui présenter une bougie au tabac qui puait et elle avait rit ce qui avait fait faire un petit bond dans le coeur du jeune homme qui s'en félicitait se disant qu'il ne l'avait jamais vu rire auparavant. Il voulait continuer sur la lancée et lui proposer une bougie sur mesure aussi lui demanda t-il d'attendre ce à quoi la jeune femme répondit par un "Si c’est fromage moisi tu peux te la garder"Il lui sourit une nouvelle fois et tendit une sublime bougie verte aux saveurs de Landes écossaises qui rappèlerait à la jeune femme son enfance dans les terres. Il avait entendu dire par des potes du lycée qu'elle avait passé toute sa vie en Écosse et n'était venu que pour un échange d'étudiant dans un programme d'étude ce qui par contre n'était pas une bonnes nouvelle car cela sous entendait qu'elle finirait par rentrer chez elle. Il ne s'y attarda pas et attendit de voir la réaction de la jeune femme qui ne se fit pas attendre. Elle semblait presque émue ce qui interloqua le jeune homme qui pouvait ressentir beaucoup de tristesse à travers cette émotion comme si elle ne pouvait pas rentrer chez elle comme elle l'aurait peut être voulu. Avait-elle le mal du pays ? Elle releva son regard vers lui qui sentait qu'elle était touchée par son geste et il s'en félicita "Wow. C'est vraiment parfait ! Merci !"

- Je t'en prie... Il lui fit un nouveau sourire sincère avant de baisser la tête pour fixer ses chaussures ce qui n'était pas son genre. Il s'apprêtait à lui dire qu'il la trouvait vraiment jolie quand elle souriait ainsi mais il fut couper par un revirement brusque de situation. Il n'eut pas trop le temps de s'attarder sur son côté doux et attachant très momentané car le naturel revient bien vite au galop comme si elle avait peur d'être blessée et de laisser voir la vraie elle authentique et pas si sauvage que ca. Il ne comprenait pas trop à quoi cela pouvait servir mais elle devait avoir ses raisons et le passé avait dû la blesser et il ne pouvait que tenter de passer outre et l un prouver sa bonne foi si il voulait vraiment chercher sa compagnie. Il sursauta presque quand elle enchaîna avec "Hey mais ! Comment tu as su ? Tu m’espionnes ?... Non parce que si c’est ça je te coupe les noix et je m’en fais un collier." Il ne put retenir un rire sonore et franc en s'appuyant contre le rayonnage qui manqua de voir des bougies s'écrouler au sol. Il secoua la tête avant de la fixer pour lui répondre.

- ne te sens pas obligé de me castrer j'aimerai encore que ça serve....Plus sérieusement j'ai entendu un groupe d'élèves en parler un coup, ils disaient que tu venais d'Ecosse dans un programme d'échange linguistique...il passa sa main gauche dans sa nuque avant de replonger son regard dans le sien...Ma famille du côté de ma mere vient d'Irlande donc je comprend l'importance des racines... Il ajouta moqueur... On ne peut pas être aussi roux par hasard. Tu ne crois pas ? Il voulait se montrer bienveillant et non pas passer pour un voyeur ou une barge qui cherchait des infos sur elle car ce n'était pas le cas. Il n'avait rien cherché du tout à part peut être un profil Facebook ou insta inexistant mais pas plus et sûrement pas à briser son intimité. Il ne voulait pas se lancer là dedans et avoir des problèmes non plus. En signe de sa bonne foi il se saisit d'un petit modele de la dite bougie écossaise et la tendit à Mérida.
- Tiens, en signe de ma bonne foi je t'en fais cadeau comme ça tu peux la tester et si elle te plaît tu pourras acquérir le grand modele. Il allait avoir des petits soucis avec Jack et sûrement payer la bougie de sa poche mais ca lui etait bien égal sur le coup n'y ayant même pas réfléchit saisit par l'impulsion du moment et le plaisir de lui faire ce petit cadeau en espérant qu'elle apprécie et ne voit pas ca comme un signe avant coureur de lui arracher les bijoux de famille.

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Ven 12 Mai 2017 - 18:19


Bougies et préjugés

Avec Valentin A. Doyle

Avec cette bougie qui lui rappelait tant de chose, Mérida venait de se rendre compte que tout ça lui manquait plus qu’elle ne saurait le dire. Son arrivée ici avait été brutale. Ce réveillé dans un monde complètement différent du notre était une chose qu’elle ne souhaitait à personne. Il y avait beaucoup de choses qu’elle appréciait dans cette ville et c’était une nouvelle aventure mais d’un autre côté les gens étaient particulièrement affreux ici. Elle était bien contente d’avoir un tel caractère car elle n’imaginait pas sa mère ou d’autres personnes de son entourage ici. Dans ce monde ils disent qu’on se rend compte de ce qu’on a quand on le perd. Et bien ils avaient raison. Ce monde était immense et elle voulait le découvrir, voir les autres pays et tout ce qu’ils ont à lui offrir. Mais rien ne vaudrait jamais sa famille. Depuis son arrivée, elle avait pour objectif de trouver une solution pour rentré mais cela semblait impossible. Mais la rousse n’était pas du genre à abandonner. Elle finira par y arriver. En attendant, elle tentait de comprendre ce monde et de s’y accommoder.

En attendant elle était là, à parler bougie. C’était complètement improbable. Dans ce monde la sincérité était une notion assez relative. Du coup elle avait tendance à être encore plus cinglante que d’habitude. Mais visiblement sa remarque n’avait pas effrayé Valentin car il se mit à rire. Un vrai rire qui vient du cœur. Elle commençait à comprendre pourquoi autant de filles lui tournaient autour. Il avait une sacrée aura. Il avait l’air d’être assez ouvert à la critique car jusqu’à présent tout ce qu’elle disait n’avait pas l’air de le vexer. Au contraire.

- ne te sens pas obligé de me castrer j'aimerai encore que ça serve....Plus sérieusement j'ai entendu un groupe d'élèves en parler un coup, ils disaient que tu venais d'Ecosse dans un programme d'échange linguistique...

Oui c’était plutôt évident maintenant qu’elle y pensait. Elle n’avait jamais été dans un établissement scolaire avant. On lui donnait des cours au château. Les gens devaient surement poser plein de questions et élaborer des théories quand ils voient une nouvelle tête. Elle avait surement été un peu trop dure avec lui. Il avait plongé son regard dans le sien et ça mettait la jeune fille légèrement mal à l’aise. Elle n’avait pas l’habitude qu’on la dévisage de cette façon et qu’on la regarde droit dans les yeux pendant aussi longtemps. En général elle intimidait les gens. Non pas à cause de son attitude. Mais parce qu’ils pensaient que comme elle était la princesse il devait faire attention. Mais Mérida n’est pas une pimbêche. Elle n’allait pas criser si on osait lui adresser la parole. Il est vrai qu’elle avait un tempérament de feu. Elle était indépendante et le faisait savoir mais ça ne lui apportait pas que des amis. L’avantage ici c’est qu’elle repartait de zéro. Et visiblement Valentin ne comptait pas lâcher son regard. Elle était un peu gênée, elle ne savait pas comment réagir. Et elle n’aimait pas ne pas savoir quoi faire. Elle finit donc par détourner le regard afin de ne plus sentir ce léger malaise.

Ma famille du côté de ma mere vient d'Irlande donc je comprend l'importance des racines...  On ne peut pas être aussi roux par hasard. Tu ne crois pas ?

Elle releva les yeux en souriant

-C’est vrai qu’on pourrait faire un concours du plus roux toi et moi. Elle baissa les yeux gênée. Désolé de t’avoir menacé. C’était un peu exagéré comme réaction.

Elle détestait avoir à s’excuser. C’était quelques choses qu’elle avait vraiment du mal à faire. Mais elle avait fait une erreur et elle l’assumait. Elle avait mal jugé son intention. Valentin s'était saisi d’un format plus petit de la bougie et la lui tendit.

- Tiens, en signe de ma bonne foi je t'en fais cadeau comme ça tu peux la tester et si elle te plaît tu pourras acquérir le grand modele.


Quoi ? Vraiment ? Mais pourquoi ? Ils ne se connaissaient pas vraiment après tout. Alors pourquoi ça lui faisait autant plaisir ? Elle aurait voulu l’envoyer balader, ou refuser poliment. Elle ne pouvait pas accepter un cadeau de quelqu’un comme lui. Mais il ne lui avait pas semblé aussi mauvais qu’on le décrivait. Peu être que ce n’était qu’une ruse de plus. Pourtant il avait l’air sincère. Il avait vraiment l’air de s’intéresser à ce qu’elle pensait et il semblait réellement vouloir lui faire passer cette nostalgie. Mais c’était un peu exagéré non ? Il ne pouvait pas juste lui parler comme n’importe qui l’aurait fait ? Elle voulait vraiment lui faire bouffer sa bougie. Au lieu de ça elle le prit dans ses bras. Son corps avait agi instinctivement faisant fît de tout ce qu’elle pensait. Il avait touché la corde sensible en lui parlant de chez elle. Ce n’était pas qu’une bougie, c’était toutes les émotions qu'elle avait fait remonter. Elle avait les larmes aux yeux.

-Merci. Vraiment.

C’était comme si sa tête et son corps étaient en conflit. Elle le lâcha gênée et se recula d’un pas, rouge comme une pivoine. Mais qu’est-ce qu'il lui avait pris sérieusement ? Elle savait pourtant qu’on ne pouvait faire confiance à personne ici. Elle avait bien compris que dans ce monde personne n’agissait sans vouloir quelques choses en retour. Elle avait baissé sa garde. Il ne fallait pas qu’elle recommence.

-Ne te fait pas des idées hein !

Elle se grattait la crâne extrêmement mal à l’aise. Elle avait agi comme une idiote et elle s’en voulait terriblement.

-Je ne peux pas accepter. Tu vas avoir des ennuis si tu me la donnes. Et puis on ne se connaît pas vraiment, ça serait exagéré. Désolé

Il devait surement lui en vouloir, ou jubilé, ou les deux. Elle devait rester concentrée. Ici les gens ne sont pas naturellement gentils. Alexis était surement une rare exception. Elle ne devait jamais perdre ça de vu. Elle n’était plus à DunBroch et elle devait se méfier.



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Ven 12 Mai 2017 - 19:13


Bougies et prejugés
Ft. Valentin A. Doyle & Merida de DunBroch

Valentin venait de faire sentir une bougie au parfum étonnant à la jeune femme. Un des petits bijoux de la boutique surtout pour elle qui venait justement de ce pays que le jeune homme n'avait jamais visité. Étant à moitié irlandais, il etait deja partit dans sa famille plusieurs fois mais jamais il n'était passé par l'Ecosse dans ses voyages en Irlande. Il espérait qu'elle soit touchée de l'attention ou au moins contente qu'il s'intéresse à ses racines. Il savait s'y prendre pour charmer les filles même si avec elle il prenait des pincettes pour faire ça comme il faut. Elle n'était pas le genre à se faire acheter par une senteur parfumée de bougie dans un petit magasin de quartier. Ca marchait avec les filles stupides et sans cervelle et elle n'était visiblement pas de celle la, à tel point même qu'il n'était pas sur de la comprendre ou d'y arriver même en le voulant. Il etait parfois un peu lent il fallait bien l'avouer et trop gentil une fois qu'on le connaissait. Il avait donc fait une remarque sur les roux, étant tous les deux concernés histoire de la dérider un peu plus et détendre l'atmosphère. Elle semblait apprécier leur échange ce qui faisait plaisir au jeune homme qui continuait sur sa lancée."C’est vrai qu’on pourrait faire un concours du plus roux toi et moi.Désolé de t’avoir menacé. C’était un peu exagéré comme réaction"

- Y'a pas de mal ne t'en fais pas...Il en faut plus pour me vexer va et puis c'est vrai que ça aurait pu être suspect mais non je t'assure...Il se pencha vers elle en la regardant dans les yeux... Je ne te prend pas en filature si c'est la question...Il fit un sourire avant de se pencher pour chercher quelque chose en lui demandant d'attendre. Il venait de penser à quelque chose, la bougie existait en trois formats (petit,moyen et grand) et il voulait lui faire un petit cadeau pour montrer qu'il n'était ni un c*nnard ni un barge. Il lui tendit alors la petite bougie verte et boisée qui correspondait au petit format de ce qu'elle venait de sentir. Il s'attendait sûrement à toute les réactions allant d'un sourire à un jeter de bougie pourquoi pas mais certainement pas à ce qu'elle le serre fermement dans ses bras visiblement très touchée par ce geste. Il fallait croire qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre de petites attentions.

"Merci. Vraiment...Ne te fait pas des idées hein !" Valentin ne s'attendait certainement pas à ca il devait bien le reconnaître. Qu'elle lui jette à la tête pourquoi pas, même le coup de pied dans les parties mais alors un calin pas du tout. Ca n'avait pas du tout l'air d'être le genre de la jeune femme aussi il commençait à se demander à quel point elle avait vraiment choisit de partir à l'étranger pour ses études. Il resta perplexe face à ce geste ne sachant pas du tout comment bouger alors qu'elle venait de se reculer le lâchant ce qui provoqua une micro sensation de manque pendant quelques secondes comme si l'avoir eu dans ses bras etait la chose la plus normal du monde. Il etait du genre expansif et prendre dans les bras etait une chose qu'il faisait occasionnellement avec ses amis mais avec une inconnue au caractère très affirmée jamais et il se demandait ce qu'il devait en penser. Est ce qu'il lui plaisait ne serait-ce qu'un peu ? Pouvait-il espérer quelque chose avec elle en faisant les choses de la bonne façon ? Il aimait à y penser et recommencer ce geste. Il s'apprêtait à lui faire son sourire infaillible mais elle le prit de court une nouvelle fois, c'était pire que rouler sur l'autoroute avec les fenêtres ouvertes et sans ceintures avec elle, digne de Disneyland dans les montagnes russes.

"Je ne peux pas accepter. Tu vas avoir des ennuis si tu me la donnes. Et puis on ne se connaît pas vraiment, ça serait exagéré. Désolé..."
Hein ? Quoi ? Comment on pouvait à ce point passer du tout au tout avec un labs de temps aussi court ? Elle etait tellement déconcertante mais à la fois cela l'intriguait encore plus. Elle n'était pas à Paris par envie ou Alexis elle regrettait son choix et chez elle semblait lui manquer, sa famille sûrement. Il n'allait pas gratter aujourd'hui mais qui sait avec le temps. Il poussa un léger soupir et la regarda de nouveau dans les yeux.

- Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça, je bosse ici ça donne le droit à quelques privilèges...et si je te l'ai offerte c'était uniquement pour te faire plaisir, une démarche amicale parce que tu es arrivée il y a quelques temps en France et c'est ce qu'on fait en général en cadeau de bienvenue quand on est bien élevé. Il la lui tendit de nouveau... J'aimerai vraiment que tu l'acceptes et pourquoi pas que tu acceptes aussi qu'on se reparle à une autre occasion que seulement entre les rayonnages d'un magasin de farces et attrapes... Il rit nerveusement...je te propose pas un rencard ni rien, j'aurai trop peur pour mes parties intimes mais je parle au lycée voir à la cafétéria enfin tu vois quoi...Il déglutit difficilement... Si tu veux évidement...Il espérait sincèrement qu'elle dise oui et qu'elle veuille bien de son amitié dans un premier temps voir plus par la suite si elle etait disposee a lui donner une chance. Ils n'en étaient pas là mais pourquoi pas apres tout, ça vaudrait sûrement le détour comme relation. Il attendait de voir deja si elle acceptait la bougie et si elle voulait bien ne pas faire comme si cette conversation autour d'une bougie n'avait jamais existé étant donné qu'ils n'avaient à priori rien à faire dans le même cercle.
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Sam 13 Mai 2017 - 0:35


Bougies et préjugés

Avec Valentin A. Doyle

Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait fait ça. Mérida n’avait jamais été une personne vraiment câline. Pourtant c’était comme si elle en avait eu besoin. Comme si à cet instant la seule chose à faire était de serrer ce garçon qu’elle connaissait à peine dans ses bras. Jamais de la vie elle n’aurait fait ça ! Jamais ! Elle avait du mal à comprendre ce qui se passait. Après tout ils ne s’étaient jamais parler avant. Mérida avait tendance à faire naturellement confiance aux gens. Même si elle avait appris qu’ici ce n’était pas une bonne chose. C’était comme si tout son corps avait décidé pour elle. Comme s'il savait instinctivement se dont elle avait besoin sans même qu’elle en ait conscience. Mais sa tête avait rapidement repris le contrôle et elle c’était éloigné à la fois gênée et morte de honte. Ils n’avaient parlé que de bougie et il ne la connaissait pas. Elle allait passer pour une folle. Ou alors il allait se dire que c’était du tout cuit. Peu être que c’est comme ça qu’il avait mis autant de filles dans son lit. Il se faisait passer pour le sportif crétin, leur montrait qu’il avait un peu de considération pour les autres et hop elles voulaient en savoir plus et gratter sous la surface. C’était la chose la plus rationnelle à pensée. Pourtant Mérida ne pouvait pas s’empêcher de le croire sincère. Elle était persuadée de l’avoir mal jugé et qu’il était bien plus intéressant qu’il n’y paraissait. Et si elle se trompait et que cela faisait vraiment partie d’une technique de manipulation elle ne pourrait s’en prendre qu’a elle-même. Elle voulait en savoir plus. Si elle se trompait elle n’avait plus qu’à remettre la carapace qu’elle c’était forgée pour ce monde.

Quand elle refusa son cadeau il eut l’air déçu. Mais elle avait raison non ? Elle ne pouvait pas accepter un cadeau de quelqu’un qu’elle connaissait à peine. Ils avaient très peu échangé, principalement à cause d’elle, et ils avaient uniquement parlé de bougie. Une fois de plus il la regarda droit dans les yeux. Décidément il aimait avoir des conversations les yeux dans les yeux. Et ça la gênait toujours autant.

- Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça, je bosse ici ça donne le droit à quelques privilèges...et si je te l'ai offerte c'était uniquement pour te faire plaisir, une démarche amicale parce que tu es arrivée il y a quelques temps en France et c'est ce qu'on fait en général en cadeau de bienvenue quand on est bien élevé.

Elle n’avait pas du tout entendu parler de ça. Il lui tendit à nouveau la bougie qu’elle serra doucement entre ses doigts. Ca lui faisait réellement plaisir. Elle avait l’impression d’être l’une de ces filles un peu idiote qui changent  si on leur fait un cadeau. Ce n’était pas son cas et elle ne voulait pas qu’il y ait une mauvaise compréhension. Elle n’avait pas revu son jugement parce qu’il lui avait fait sentir une bougie. Elle avait revu son jugement parce qu’il semblait être sincère.

-J'aimerai vraiment que tu l'acceptes et pourquoi pas que tu acceptes aussi qu'on se reparle à une autre occasion que seulement entre les rayonnages d'un magasin de farces et attrapes...

Elle ne l’avait pas vu venir. En même temps il avait raison, faire connaissance avec quelqu’un entre deux rayons n’était pas l’idéal. Elle se contenta donc de sourire.

-je te propose pas un rencard ni rien, j'aurai trop peur pour mes parties intimes mais je parle au lycée voir à la cafétéria enfin tu vois quoi...

Il avait l’air aussi gêné qu’elle. Au moins il avait compris qu’il valait mieux ne pas jouer avec elle. Ça lui confirmait qu’elle avait surement bien fait de revoir son jugement. Sa remarque sur ses parties intimes la fit sourire légèrement. Elle y avait peu être été un peu fort.

-Si tu veux évidement...

Ca serait mentir que de dire qu’elle ne voulait pas. Il avait su l’intriguer assez pour qu’elle veuille voir ce qui se cachait sous son apparence de sportif de base. Elle voulait se faire son propre avis sur le jeune homme. Ne plus écoutez ce qu’on disait sur lui. Son instinct lui disait d’accepter et en général il ne se trompait pas. Peu être que qu’elle allait faire une erreur. Si cela s’avère que c’est le cas, ça lui aura appris une leçon. Son silence avait surement duré trop longtemps et il allait finir par se poser des questions.

-Merci c’est gentil. Je vais la garder précieusement.

Elle lui sourit avant de continuer

-Et… je pense que tu as raison. Je suis sûre qu’on peut parler d’autre chose que de bougie. Même si ce fût très instructif.

Ce qui la gênait c’était le fait de se voir à la cafétéria. Dans le lycée tout se savait et les rumeurs se propageaient très vite. Elle savait qu’à la minute où elle lui dirait bonjour tout allait s’enchainer rapidement.

-Ça va te sembler bizarre mais… t’es sur pour la cafétéria ? Je veux dire… ne le prend pas mal mais tu connais les gens du lycée, ils risquent de faire des théories foireuses et je n’ai pas franchement envie de passer la fin de l’année scolaire à démentir. Ne te fait pas d’illusion ! Comme tu l’as dit ce n’est pas un rencard ! Mais je veux juste qu’on puisse réellement…et bien…parler…apprendre à se connaitre sans être observé.

Son visage devait à présent être de la même couleur que ces cheveux tellement elle était gênée. C’était étrange de lui proposer de se voir en dehors du lycée. Elle avait peur qu’il pense qu’elle avait honte d’être vu avec lui ou quelques choses du genre. Ce n’était absolument pas le cas. Elle voulait juste pouvoir être tranquille.

-Que dirais-tu d’aller au parc ou en terrasse ? Ou sur le terrain après les cours ? Comme ça tu pourras me montrer ce que tu sais faire.

Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle était entrain de proposer. Elle avait proposé les premiers endroits qui lui était passé par la tête. Voilà, maintenant elle avait l’impression d’être une cruche incapable de proposer un endroit sympa.

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Sam 13 Mai 2017 - 23:35


Bougies et prejugés
Ft. Valentin A. Doyle & Merida de DunBroch

Valentin devait bien avouer que c'était la conversation la plus intéressante qu'il avait eu depuis un moment meme si au fond ça tournait essentiellement autour d'une histoire de bougie. Il avait enfin pu échanger plus de quelques mots avec la fille qui avait attiré son regard quelques semaines auparavant. Elle était rousse, belle et ne passait pas inaperçu même si elle ne traînait pas avec les filles populaires. En même temps c'était normal car elle était loin d'être superficielle comme elles et bien plus cultivée et pertinente. Il avait donné dans les filles comme elles et ca ne valait pas la peine qu'on s'y attarde, dieu sait qu'il était loin d'être le mec le plus intelligent du monde ou le plus attentif mais quand même un minimum. Zéro conversation ce n'était pas possible et finalement elles finissaient par s'ennuyer une fois passé sa belle gueule. Soir belle et tais toi mais version homme, le Toy boy de service en somme. Il voulait une fille qui saurait voir plus loin que ca et pourquoi pas l'aider à s'élever psychique ment plutot que de stagner ou régresser. Parler chaussures, sac à main et vernis à ongle ce n'était décidément pas son truc et ça ne le serait jamais. Il lui fallait une fille plus nature que ca et pleine de surprises et Merida se,on lui correspondait à ces critères pour le peu qu'il en savait sur elle. Il avait donc voulu offrir une bougie petit format à la jeune femme en cadeau de bienvenue et en signe d'une volonté de la connaitre. Elle avait refusé dans un premier temps puis finalement elle avait accepté le cadeau et cela fit sourire le jeune homme. "Merci c’est gentil. Je vais la garder précieusement." Il était ravi de lui faire aussi facilement plaisir. Il verra pour la payer plus tard.

Pris sur sa lancée, il avait aussi tenté de lui livrer le fond de sa pensée concernant un éventuel second échange entre eux si elle voulait bien. Il aurait aimé proposer un endroit en tete à tete sans le reste du monde mais par peur qu'elle ne refuse ou se braque il avait proposé betement le lycée en pensant bien faire mais ce n'était pas pertinent a bien y réfléchir effectivement. Il voulait juste be pas la brusquer et au fond lui se fichait pas mal qu'on les voit tous les deux ensemble ou pas et cette idée la ne lui avait pas traversé l'esprit ce qui n'était en rien étonnant de sa part. Mais la jeune femme elle semblait penser le contraire meme si l'idée de le revoir ne semblait pas la rebuter bien au contraire. "Et… je pense que tu as raison. Je suis sûre qu’on peut parler d’autre chose que de bougie. Même si ce fût très instructif...Ça va te sembler bizarre mais… t’es sur pour la cafétéria ? Je veux dire… ne le prend pas mal mais tu connais les gens du lycée, ils risquent de faire des théories foireuses et je n’ai pas franchement envie de passer la fin de l’année scolaire à démentir. Ne te fait pas d’illusion ! Comme tu l’as dit ce n’est pas un rencard ! Mais je veux juste qu’on puisse réellement…et bien…parler…apprendre à se connaitre sans être observé...Que dirais-tu d’aller au parc ou en terrasse ? Ou sur le terrain après les cours ? Comme ça tu pourras me montrer ce que tu sais faire"

Devait-il etre vexé qu'elle ne veuille pas etre vu en sa compagnie au lycée ? Elle connaissait sûrement sa réputation aussi préférait elle éviter d'être vu par leur camarade avec un sportif sans cervelle et coureur de jupons. Il n'ignorait rien de ce que les autres pensaient de lui et peut être que cela avait été vrai un temps mais ce n'était plus le cas. Il n'était plus ce mec là mais son image lui collait désormais à la peau sans qu'il ne puisse rien y faire. Il s'était betement afficher avec plusieurs filles au bras sans penser aux conséquences à ce moment là et il le regrettait désormais. Clawd lui avait bien dit mais il n'en avait fait qu'à sa tete. Alors bien sûr qu'il était ravi qu'elle veuille le voir et soit prête à le faire en tete à tete mais en même temps elle refusait d'être avec lui devant les autres. Chaque chose en son temps à lui de lui montrer sa bonne foi et qu'il n'était pas comme les autres ou comme ce qu'on disait de lui. De toute façon il finirait si les choses évoluaient bien entre eux par être honnête sur lui meme et le passé. Dur de s'en défaire. Il passa sa main sur sa nuque et lui sourit en tentant de s'accrocher au positif et non au fait qu'elle ne voulait pas etre vu avec lui.

-Bah écoute si tu veux j'ai entraînement mardi soir donc on pourrait se voir Apres si tu es dispo, je nous prendrais des boissons au distributeur en bon gentleman...il rit...tu pourras même choisir la canette que tu veux je suis bien élevé voir meme un petit snack si je suis de fort bonne humeur...il laissa retomber sa main le long de son corps...je suis content que tu acceptes qu'on se revoit en tout cas. Vivement mardi...il se racla la gorge ....du coup tu veux quand même acheter la bougie où je te la met de côté une fois que tu auras tester le petit modele ? Il se pencha vers elle pour faire ce qu'elle venait de répondre. Une fois finir il revint vers elle alors qu'elle approchait de la sortie et lui lança
- À mardi jolie demoiselle... Et il lui fit un clin d'œil alors qu'elle quitta la boutique le laissant rêveur

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