No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

 :: RP terminés
Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès
Invité
Anonymous
Invité
Sam 20 Jan 2018 - 19:03
Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux

Helga, confortablement installée dans son fauteuil, faisait tourner son arme dans sa main gantée. Elle attendait que le reste de ses recrues, celles choisies et donc convoquées par elle et Sam, prennent place autour de la table de conférence. Lorsque tout le monde fut à sa place, le débriefing commença. Sam, avec ses projections holographiques et sa technologie, dont Helga s’en fichait du fonctionnement, expliqua la prochaine mission. Un milliardaire, collectionneur à ses heures perdues, les mandatait pour récupérer une cargaison abandonnée d’armes datant du siècle dernier, ainsi que des statuettes de bronze. Le tout se trouvait à Snag, une ville fantôme dans le territoire fédéral du Nord de Canada, qui avait servi d’aéroport militaire jusqu’en 1968. Cette ville, d’après l’exposé de Sam, avait été très peuplée lors de la ruée vers l’or de l’Alaska, aussi connue comme la ruée sur l’or du Klondike. Depuis 2006, la ville avait été entièrement désertée, y compris par les trappeurs, information qui n’intéressa Helga que pour sa partie "absence de population". Le gestionnaire des missions et directeur du Département Equipement parla ensuite des conditions météorologiques, des altitudes du terrain, du sol, et finit par l’équipement et les armes requis pour la mission. L’organisation des troupes ponctua la fin des explications. Helga déposa alors son arme sur la table et se leva de sa chaise, au bout de table là où elle y présidait. « Bien. Comme Sam vient de l’expliquer, nous seront répartis en deux équipes, avant d’entrer là où serait située la cargaison. Alexander, Richmond, Picaninni et Newman vous serez l’équipe A et vous serez chargés de rapporter tout le matériel nécessaire à l’aide des traîneaux. Belleporte, Buchstein et Sinclair, vous serez avec moi dans l’équipe B. Nous arriverons par le flan ouest et nous devrons sécuriser la zone avant l’arrivée de l’équipe A. Comme Sam l’a expliqué, chaque équipe aura un chien. L’équipe A prendra Zephyr et l’équipe B Cerbère. Des questions ? »

Zephyr était un malamute d'Alaska. Très résistant au froid, excellent chasseur, il était également utile pour tirer les traîneaux. Quant à Cerbère, ou nommé Mr Woof par Oliver, il était un chien de Saarlos, récupéré de la mission de sauvetage orchestrée par Lucas en Transylvanie. Il s’était attaché à Helga, qui l’avait recueilli et à qui il obéissait, sachant qu’il ne comprenait que les ordres en allemand. Il était devenu l’animal de compagnie pour Théana et Oliver et un membre de la section canine de l’entreprise pour Helga et Hadès. Très résistant au froid, puissant, sportif et excellent pisteur en zone froide, il servait à détecter les armes et autre substances. Dans un territoire aussi froid que l’Alaska à cette période de l’année et connu pour être un ancien aéroport militaire, il allait avoir son utilité. Les chiens avaient été repartis selon l’objectif des troupes. L’équipe A devait passer par le flan est, tout en rapportant le matériel servant à la mission, donc le matériel encombrant, mais utile, par traîneau, tandis que l’équipe B serait parachutée non loin d’une forêt. Elle sera chargée de sécuriser la zone, sachant qu’elle était plus leste et ne serait équipée au départ, que des armes offensives.

Dans les vestiaires, après avoir échangé un regard complice avec Hadès avant d’y entrer, Helga se changea. En train de revêtir sa tenue, elle s’approcha de sa fille discrètement, faisant mine de l’aider à enfiler une combinaison, pour ne pas que l’agent Picaninni l’entende. « T’es prête pour ta première mission d’envergure, Mein Schatz ? » Lorsqu’elle eut la réponse de sa fille, elle lui sourit et lui donna un encouragement à sa manière. « Parfait. Je sais que je serais fière de toi à la fin de cette mission. Ne me me déçois pas. » Après un échange de regard éloquent entre la mère et la fille, ne pouvant se permettre davantage dans leur milieu professionnel, elles finirent de s’équiper tant en armes qu’en tenues. Quand toute l’équipe B fut prête, ils embarquèrent dans l’hélicoptère et décolèrent en direction de leur zone de largage.

Une fois au sol, Helga fit se déployer son équipe pour couvrir le maximum de la zone à sécuriser. Cerbère partit avec Théana, laissant Helga seule. Leur point de rendez-vous était là où l’équipe B devait les rejoindre, donc à l’entrée de l’aéroport militaire désaffecté. Ils évoluèrent ainsi, arme au poing, prêt à faire feu, à travers la forêt. La neige ne leur permettait pas d’avancer rapidement et à grande enjambée. Sachant qu’ils n’en étaient qu’au début de la mission, ils économisèrent leurs forces et avancèrent doucement, avec précaution. La neige n’était d’ailleurs pas la seule raison. La faune locale pouvait également être un obstacle. L’orignal, le caribou, l’ours et le loup étaient des adversaires féroces, qu’il fallait écarter par tous les moyens de la zone d’étude. Tout en avançant, la mercenaire songea qu’ils pourraient vendre à bon prix un des gibier, dans le cas où ils devraient en abattre un. La progression fut lente, mais effective, quand tout un coup, Helga se figea. Elle venait de repérer un ours. Elle s’accroupit et régula sa respiration. L’ours ne l’avait pas encore repérée et était encore à bonne distance, mais la vue exceptionnelle d’Helga, entraînée par des années de terrain et de tirs de précision, lui avait permis de le voir. Elle se plaça en position de tir et visa l’animal. Il était encore trop loin pour que son tir soit assez significatif. Elle ne ferait que le blesser, donc l’énerver, au regard de son angle de tir. Elle attendit, tapis dans la neige. L’ours continua d’avancer et poursuivit sa route, sans se soucier de la mercenaire. Il allait dans la direction opposée à celle dans laquelle Helga se dirigeait. Le mammifère ne constituait pas une menace et l’abattre dans l’immédiat ne constituerait qu’une perte de temps. La mercenaire attendit alors qu’il s’éloigne, puis reprit sa route. Lorsqu’elle déboucha au lieu de rendez-vous, une adolescente et un homme bâti comme un bûcheron attendaient les autres. Théana et Buchstein étaient déjà là. La mercenaire remarqua qu’ils avaient commencé à construire des tranchées, en attendant les autres. L’un creusait et l’autre montait la garde. C’était une bonne initiative et il s’avérait que c’était sur ordre de Théana. Lorsqu’Helga arriva à leur hauteur et l’apprit, elle gratifia sa fille d’un chaleureux « Bien joué Sinclair », tandis que Cerbère lui tournait autour, la queue frétillante.

Une fois toute l’équipe B réunie dans les tranchées et la zone protégée, Helga demanda la communication. « Equipe Alpha, ici Aigle de l’équipe Bravo. A vous. » Maintenant qu’ils étaient en mission sur le terrain, ils ne communiquaient plus qu’en nom de code, ce même nom inscrit sur chaque dossier de l’employé concerné. Helga attendit quelques secondes, quand après un grésillement la voix de Newman résonna dans le combiné. Elle aurait préféré entendre celle de son compagnon Hadès. Elle n’en laissa néanmoins rien paraître. « Ici Le Tigre de l’équipe Alpha. Atterrissage réussi. En phase d’approche. A vous. » « Bien reçu. De même de notre côté. Périmètre sécurisé. On vous attend. Terminé. » « Bien reçu. Nous arrivons. Terminé. » Helga rendit la radio à Belleporte et se prépara à recevoir le reste de ses employés.

Une fois tout le monde réuni, les troupes s’activèrent sous les ordres donnés par Helga. Elle organisa le déchargement du traîneau et les équipes. Richmond et Picaninni montèrent la garde, avec Zephyr, tandis qu’Helga, Hadès, Théana, Newman, Belleporte et Buchstein, équipés avec ce qui avait été ramené du traîneau, exploraient l’aéroport à la recherche des statuettes et de la cargaison, escortés et guidés par Cerbère. Après vingt minutes de fouille, ils tombèrent sur la cargaison d’armes. Buchstein et Belleporte furent chargés de la ramener auprès des deux autres et d’y rester. Ils devaient la confier aux deux autres, qui à l’aide d’un traîneau devaient l’apporter à un endroit convenu pour être rapatrier au QG, tandis qu’eux montaient la garde. Quant aux autres, ils pénétrèrent un à un à travers une trappe trouvée dans le sol, qui s’ouvrait sur un tunnel qui semblait s’enfoncer dans les profondeurs de la terre. La recherche des statuettes commença.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Ven 23 Fév 2018 - 19:31


   
   Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux
   Hadès, Helga, Hadès et Théana

L
'état d'excitation de Théana avait atteint son summum. Elle s'apprêtait à vivre une expérience hors du commun. Enfin, pour la jeune fille c'était presque de la routine avec Helga. Pourtant, sa mère l'embarquait avec elle ! Sa première vraie mission ! La tête de la blondinette allait exploser tellement elle attendait ce moment. Bien sûr, elle avait déjà aidé sa mère à arrêter quelqu'un par le passé. une mission pour Mallymkum, l'autre timbrée du pays des merveilles. Mais aujourd'hui, c'était encore pus sérieux, elle se situait bien au dessus.

Helga réunit tout le monde dans la salle de conférence pour un résumé de la dite mission. Théana tentait de garder son sérieux face à tous ces coéquipiers et subalternes, mais à l'intérieur, elle bouillonnait. La demoiselle écouta attentivement tout ce que Sam racontait, tout en étant fascinée par les hologrammes. Elle se crut presque dans Star Wars lorsque R2D2 passe l'appel à l'aide de Leia à Luke. Des centaines d'images de film d'espionnage lui traversèrent l'esprit. Jamais elle n'aurait cru vivre ça pour de vrai. D'après les instructions de sa mère, Théana fut soulagée de se retrouver dans son équipe. Et légèrement trop heureuse de ne pas y compter Hadès, bien qu'il fasse lui aussi partie de la mission. La jeune fille était toute contente de pouvoir s'occuper de son chien pendant la mission. Elle aimait tellement ce brave Mr Woof. A la fin de la réunion, tout le monde alla se préparer. Helga, comme un peu nerveuse, voulut s'assurer que sa fille était d'attaque pour cette mission. "Plus que jamais !" répondis la jeune fille avec aplomb. Sa mère lui sourit en ajoutant ces simples mots pourtant si importants "Ne me déçois pas". Oh ça non. A aucun prix Théana ne voulait décevoir sa mère. Elle lui lança un regard complice puis finit d'enfiler sa combinaison.

La demoiselle appréhenda quelque peu l'hélicoptère. Elle avait déjà pris l'avion mais jamais l'hélicoptère. Au décollage, elle eut une drôle de sensation, comme si une vague déferlait dans son coeur et ses poumons. Elle ouvrit de grands yeux émerveillés lorsque la porte s'ouvrit subitement. Cependant, elle ravala vite son enthousiasme. Sauter en parachute ne l'enchanta guère, la terrorisa même presque. Elle n'eut cependant pas d'autres choix que de suivre les autres. Après un moment d"hésitation à regarder le sol qui lui sembla si loin, elle prit une grande inspiration et sauta en fermant les yeux. Elle avait peur, peur que le parachute ne s'ouvre pas. Peur de ne pas atterrir au bon endroit. Finalement, tout se déroula comme sur des roulettes. A l'atterrissage, Théana fut soudainement prise de vertiges et de vomissement qui disparurent aussitôt après avoir bu un peu d'eau. A partir de là, la jeune fille suivit avec beaucoup de sérieux le déroulement de leur mission, Cerbère à ses côtés.

Il leur fallait sécuriser la zone, Théana partit donc de son côté, accompagnée de son fidèle ami pour faire sa part du job. A pas feutrés dans la neige, la jeune fille surveillait les alentours. Même si elle aimait beaucoup les animaux, elle ne tenait pas à se retrouver nez à nez avec un ours, ou un orignal. Surtout avec Cerbère. La blondinette ne put s'empêcher en revanche d'admirer le paysage qui s'offrit à elle. D'immenses sapins recouverts de neige s'imposaient à l'orée du bois, un lac gelé se dessinait légèrement dans la brume lointaine. Tout était d'un calme reposant, presque angoissant. Cerbère renifla soudain quelque chose et grogna légèrement. En alerte, Théana tendit l'oreille et scruta l'horizon. Un vol de grues jaillit de derrière la forêt et fit sursauter la jeune fille. Rien à signaler de plus, tant mieux. Elle continua sa route jusqu'au point indiqué. L'endroit lui sembla parfait, elle ne voulut pas attendre plus longtemps. "Doc', ici Trésor de l'équipe Bravo. Je suis sur place, on peut commencer les tranchées. A vous." Elle attendit une réponse puis reprit "Je vous attends. Terminé." La jeune fille eut un petit rire. Elle pensa à la scène de "Retour vers le futur II" lorsque Marty file le jeune Biff pour récupérer l'Almanach des sports, et qu'il communique par talkie avec Doc. Vu le nom de code que son coéquipiers, elle ne put s'empêcher d'y penser.

Les équipes ne tardèrent pas à arriver, ils purent commencer à creuser les tranchées en attendant les autres. Helga arriva quelques minutes plus tard et sembla satisfaite de la tournure des choses. Elle s'approcha et le félicita. Théana eut les yeux brillants de joie. Les heures passèrent rapidement et toute l'équipe au complet pu commencer la mission pour laquelle ils étaient là : la cargaison d'armes et les statuettes. Théana passa de Retour vers le Futur à Indiana Jones. Elle avait vu bien trop de films de ce genre pour ne pas y faire référence. Ils ne tardèrent pas à trouver les armes. Pour les statuettes en revanche, la tâche n'allait pas être facile. Théana se motiva et suivit sa mère, tous les sens en alerte.
WILDBIRD
 
Revenir en haut Aller en bas
Hadès D. Alexander
Hadès D. Alexander
Lord of the Dead
Admin bad
PHOTO D'IDENTITE : Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès Tumblr_inline_mv2yd8WVjH1rers41
Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès 10828846
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Ven 2 Mar 2018 - 22:42



Première mission familiales, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux

et si on allait pas à plage? ça serait bien mieux



J’avais un mauvais pressentiment ce matin-là en prenant place à la table pour écouter les détails de la mission. Déjà, je n’aimais pas lorsqu’il y avait trop de gens, ça rendait parfois les communications difficiles, trop de caractères à gérer… Et surtout, moins de temps seul à seul avec Helga. Bah ouais, avec autant de gens, hors de question de se faire des mamours! Comme si ce n’était pas assez, j’appris bien vite que nous devions nous rendre au Canada, dans un village tellement perdu que plus personne ne voulait y vivre! En plus, son nom était bien moche, Snag! On pourrait confondre avec un éternuement! Si seulement je pouvais trouver quelques pépites d’or, mais il y avait peu de chances qu’il reste quoi que ce soit, sinon l’endroit n’aurait pas été déserté.

Je faisais de mon mieux pour écouter et ne surtout pas montrer que je fulminais… Ce devoir de rester professionnel m’agaçait fortement. Une autre mission dans le froid… J’étais presque certain que Sam s’était bien marré en mettant mon nom sur la liste. Ce petit geek de merde savait bien que je n’aimais pas le froid… J’écoutais tout de même le discours, tout en rêvant de bien faire souffrir cet homme qui avait encore et encore des choses à dire… Quel soulagement quand il eut enfin terminé! Ce fut la voix autoritaire d’Helga qui poursuivi. Elle était beaucoup plus intéressante à regarder et à écouter! Même si ce qu’elle dit ne me plu pas… pourquoi j’étais dans une autre équipe?! En plus, je devais me coltiner le pseudo James Bond et trainer des charges!

Je me tu, me demandant si je ne devais pas faire une grève du sexe plus tard afin de protester contre ces foutues mission de type congélateur. Bon, je sais, je ne pense pas que je pourrais vraiment résister à ses avances… Je suis un homme objet, une victime! Oui je sais, personne ne croit cette affirmation, pas même moi. Je suivis les autres au vestiaire, jetant un coup d’œil à Helga avant de suivre les autres hommes. Pendant que les autres discutaient et plaisantaient, j’essayais de ne pas rager contre le vieil imbécile qui avait décidé de dépenser sa fortune pour nous envoyer là-bas… Bon, je pouvais en vouloir aussi à ceux qui avaient décidé d’accepter cette mission, mais je ne pouvais pas vraiment en vouloir à ma compagne de vie. Je savais aussi au fond de moi qu’elle me voulait sur cette mission parce qu’elle me faisait confiance et aussi que mes petits talents divins pouvaient être plutôt utiles.

Je pris armes, quelques équipements de bases et un peu de nourriture dans mon sac. Je savais qu’il y en avait dans les sacs et caisses déjà préparées, mais je préférais être prêt, au cas où tout ne se passerait pas comme prévu. On n’était jamais à l’abri d’une séparation du groupe ou d’une destruction des vivres… Ou d’un vol par un ours. Il ne fallait pas oublier que nous nous aventurions en territoire sauvage! Nous embarquâmes dans un second hélicoptère, nous ne pouvions pas tous tenir dans un avec tout le matériel. Je me contentais de regarder le paysage qui défilait en dessous sans un mot. J’attachais le harnais de Zephyr au mien, le mettant en position devant moi. C’était un saut en tandem, sauf que mon coéquipier puait de la gueule et bavait. Heureusement, il était bien entrainé et semblait même s’amuser. C’était un brave animal, par contre, il lui arrivait parfois d’être malade à l’atterrissage… comme aujourd’hui. Je réussis à le libérer juste à temps afin qu’il ne me vomisse pas dessus. Je ne réussis pas à sauver mes bottes, mais bon, au moins j’en avais pas ailleurs. J’étais en train de frotter mes pieds dans la neige pour enlever les vomissures quand les autres vinrent me rejoindre.

-Qui est le con qui a nourrit Zephyr avant le saut?! Il faut toujours le nourrir après!!

J’eus droit à des haussements d’épaules et des petits sourires en coin. Nous rassemblâmes les caisses d’équipements sur des traineaux que nous trainâmes, aidés du chien. Nous faisions une rotation afin qu’un soit toujours libre pour jouer les éclaireurs et accessoirement tenir une arme pour nous défendre. Malheureusement, je n’étais pas libre pour répondre lorsque la voix d’Helga grésilla dans le radio. Tout semblait bien aller de leur côté, tout comme du nôtre. Nous n’avancions peut-être pas très rapidement, mais c’était constant. Nous les rejoignîmes enfin et nous déchargeâmes les traineaux, obéissant tous aux ordres de la patronne. J’avais bien envie de râler, mais il y avait un peu trop de gens pour cela. Je ne voulais pas passer pour une chochotte!

L’exploration commença dans ce petit aéroport couvert de neige. C’était calme, trop calme. Nous fouillâmes donc différents bâtiments, un travail long et fastidieux. Heureusement, ça ne fut pas trop long avant de trouver la cargaison d’armes. Quelle satisfaction de voir cette mission qui avançait! Alors que les deux personnes désignées s’occupèrent du transport, nous poursuivîmes les recherches, trouvant une trappe donnant sur un tunnel. À partir d’ici, ça se compliquait. J’allumais la lampe sur mon casque avant de descendre dans le trou. Je n’avais pas peur de l’obscurité, après tout, j’avais vécu bien longtemps sous terre.

Je me décalai pour laisser de l’espace aux autres. Je commençai à avancer lentement. Il n’y avait surement aucune bestiole ou ennemi, mais mieux valait rester prudent, car il y avait peut-être des pièges ou des dangers d’éboulements. J’arrivais à un embranchement après une vingtaine de pas.

-Je pensais que c’était une cache, mais je me demande si en fait ça ne mène pas à une mine souterraine… alors? À gauche ou à droite?

Je suivis les instructions, allant à droite. Le sol était glissant. Ce tunnel m’apparaissait de moins en moins sur. Il y n’avait une pièce vide, plus qu’à faire demi-tour. Plus nous restions là et plus nous étions à risque. Mais nous devions terminer… Nous allâmes explorer l’autre côté de l’embranchement. Tout allait presque bien, jusqu’à ce que le sol s’effondre sous mes pieds. Je chutais pour me retrouver dans un nouveau tunnel un étage plus bas. Je me retrouvais dans l’obscurité, la lampe sur mon casque n’avait pas survécue à la chute. Alors que je cherchais une lampe-torche dans mon sac j’essayais de savoir quelle était la situation autour de moi :

-Est-ce que tout le monde va bien?

Je ne savais même pas si j’étais seul à avoir plongé, ou si nous étions tous en bas. Il me fallait donc attendre les réponses des autres pour évaluer la situation.



codage par greenmay. sur Apple-Spring

_________________

Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès Tumblr_mbjbhb1UEu1rb5yt1o1_500      Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès 1435299772490193731

Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès Userba10

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 28 Mar 2018 - 17:58
Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux


Helga alluma sa lampe frontale et pénétra à l’intérieur de la trappe. Un tunnel, qui semblait sans fin, se dressa devant elle. Elle fit signe aux autres de la suivre. Hadès descendit le premier, puis Théana et Cerbère. Newman ferma le cortège. Ils avancèrent les uns derrières les autres, en faisant attention de ne pas glisser. Lorsqu’ils arrivèrent à un embranchement, Hadès fut le premier à réagir. « Oui, je suis d’accord avec toi, Alexander. On doit être dans la mine désaffectée. » Helga regarda Cerbère, qui semblait avoir trouvé une piste. « Suivons Cerbère. A droite. »

Ils avancèrent en silence dans le tunnel. Chacun était concentré sur ses pas et sur la direction à prendre. Le tunnel n’était pas large, mais suffisamment grand et haut pour leur permettre de se mouvoir debout et d’avoir une aisance de mouvement. Ce n’était pas rien, étant donné leurs charges. Ils avaient chacun leurs armes et paquetage sur le dos. Ils arrivèrent alors dans un cul de sac. Cerbère se jeta sur un rat et l’attrapa. Helga leva les yeux au ciel. Ce n’était pas le moment de jouer ni de chasser. Elle lui ordonna de lâcher le rat et ils repartirent en sens opposé. De retour à l’embranchement, ils prirent cette fois-ci à gauche. Tout se passa sans encombre, jusqu’à ce qu’un bruit de craquement retentit et résonna en écho. Helga, impuissante, vit son compagnon chuter, ainsi que Newman, le sol s’étant dérobé sous leurs pieds. La mercenaire échangea un regard avec sa fille. D’après la question lancée par Hadès et le ronchonnement de Newman, ses deux employés étaient en vie. Dans un bruit de scratch, Helga ouvrit une de ses poches de jambe et en sortit un tube en plastique. Elle l’activa par une flexion du tube et le bâton lumineux devint fluorescent. Elle le lança dans le trou où se trouvait ses deux employés. Helga constata qu’ils n’étaient pas gravement blessés et que des parois rocheuses les entouraient de toute part. Ils ne pouvaient sortir que par le trou qui les avait initialement envoyés là. Helga leur cria les instructions. « Préparez-vous à l’ascension, on vous envoie la corde. » La mercenaire se tourna alors vers sa fille. « Tourne-toi, Théa, je vais prendre la corde de ton sac. » Elle détacha la corde du sac de sa fille. C’était plus simple et plus rapide ainsi. Les deux Sinclair la préparèrent pour secourir les deux victimes. Une fois la corde prête et solidement attachée à une énorme stalagmite, elles lancèrent une partie de corde dans le trou. Le temps que la première victime s’attache, Helga discuta rapidement avec sa fille. « Pas mal pour une première mission. Tu as des rebondissements. » Elle lui sourit, puis ayant eu le signal, elle tira sur la corde avec Théana de toutes ses forces, aidée par Cerbère. Une fois le premier secouru, ils répétèrent l’opération pour sortir la deuxième victime. Quand tout le monde fut au même étage, ils détachèrent et rangèrent la corde, puis reprirent la route.

Après une longue avancée, ils débouchèrent dans une vaste salle à plusieurs cavités. Helga balaya son faisceau de sa lampe frontale à travers la pièce. Une multitude de stalactites parcouraient le plafond rocheux et des stalagmites et des roches, traces d’éboulements, jonchaient le sol ça et là. Le silence régnait, à l’exception de l’écho d’un écoulement régulier de gouttes d’eau. Ils s’aventurèrent davantage et virent alors que la pièce contenait quelques caisses. Les statuettes y étaient peut-être entreposées. Ils s’en approchèrent. C’est alors qu’un bruit se fit entendre, qui ne présageait rien de bon. Helga leva la tête et vit la menace « A couvert ! » Aussitôt en voyant la menace, le groupe alla se mettre à l’abri, à l’endroit le plus proche d’eux. Dans un vacarme assourdissant, des roches tombèrent et s’écrasèrent dans un nuage de poussière, scindant la pièce en deux, ainsi que le groupe. Helga se releva avec autant de facilité que lui permettait le poids de son équipement. Elle n’avait rien. Sûrement quelques bleus, vu le choc de son corps avec le sol rocailleux, lorsqu’elle s’était jetée sur le coté, mais rien de bien grave. Heureusement qu’elle portait son casque. Elle évalua la situation. Elle était seule avec Hadès. D’un regard, ils s’évaluèrent et se comprirent. Ils n’aimaient pas la situation, mais au moins, ils étaient indemnes. Sachant qu’il fallait agir, Helga, en tant que chef d’expédition, jugea bon de d’abord voir l’état des troupes, avant d’émettre la moindre décision. Elle s’approcha du mur nouvellement créé. Les roches, empilées les unes sur les autres, laissaient quelques jours, à travers lesquels le groupe pouvait communiquer. « Tout le monde est entier ? » Ayant eu des réponses positives de la part de Théana et Newman, elle dressa mentalement le bilan de la situation. Elle donna ensuite rapidement ses directives. « Ne perdons plus de temps à essayer de nous réunir. Ça ne sert à rien de dégager les rochers. Ce serait une perte de temps et d’énergie. Nous allons chacun aller de notre côté. Avec un peu de chance, on trouvera chacun une sortie. On communiquera par talkie. Les premiers dehors vont prévenir les autres. L’objectif reste inchangé. Il faut trouver les statuettes. Chacun va fouiller les caisses de son côté. Bonne chance à vous Sinclair et Newman. Je ne doute pas que Cerbère vous guidera. Alexander, on est partis. » Après un regard à sa fille, à travers un trou du mur, elle entraîna Hadès à sa suite, s’aventurant dans les profondeurs de la grotte, son faisceau frontal éclairant les ténèbres.

Dans cette salle, qui était maintenant séparée en deux, ils s’avancèrent vers deux caisses en bois. Chacun en ouvrit une. « Rien de mon côté et toi ? » La réponse fut également négative. Helga prit son talkie. « Ici, Aigle. » La voix de Newman résonna. Helga aurait préféré celle de sa fille, pour avoir indirectement de ses nouvelles. Là encore, elle n’en laissa rien paraître. « Ici Tigre. » « Rien de concluant de notre côté, concernant les caisses. De vetre côté, vous avez de meilleures nouvelles ? » « Rien à part du papier qui tombe en lambeau. » « Bien reçu. On continue. Terminé. » Helga se tourna vers Hadès. « Espérons qu’on trouve une sortie. » Ils s’activèrent chacun à trouver une cavité assez grande pour y entrer. « Je crois que j’ai trouvé. On devra ramper, mais c’est assez grand pour qu’on puisse entrer avec nos sacs. Espérons que ça mène quelque part. » La mercenaire y entra, après un regard entendu avec son compagnon. La mercenaire n’aimait pas la situation. Elle n’aimait pas devoir espérer. Elle préférait savoir et être sûre. Heureusement qu’elle savait s’adapter aux situations, qui se présentaient à elle. Et puis, elle n’était pas seule. La trentenaire avait avec elle un de ses meilleurs employés, qui se trouvait être l’ancien dieu des enfers et le petit bonus, il était son compagnon. La mercenaire trouva, après avoir avancé de quelques mètres dans le boyau, le moyen de plaisanter sur ce dernier point. Cela permettait de détendre l’atmosphère et se donner du courage. « On dirait que c’est nouveau rien que tous les deux, mein Feuer. Pas mal, cette sortie en amoureux. Je te promets que la prochaine fois, on ira au chaud et dans un espace ouvert. »

Lorsqu’ils sortirent enfin du boyau, ils se retrouvèrent sur une sorte de plage rocailleuse. Au-delà de cette pseudo-plage, de l’eau s’étendait à perte de vue. Des murs immenses se dressaient devant eux. Impossible de sortir par le haut, surtout que l’espace était clos par un plafond recouvert de lucioles. Helga ne put s’empêcher d’apprécier le spectacle. Ce n’était pas tous les jours qu’ils pouvaient avoir cette vue. Si la perspective de rester coincé n’existait pas, elle aurait pu rester longtemps à admirer le panorama. « Tu voulais la mer, eh bien voilà. Je t’offre la plage sous une nuit étoilée. Cadeau de la maison. » Elle lui fit un clin d’oeil et un sourire joueur, puis se retourna dans le sens de la marche et avança vers l’eau. « L’eau doit bien sortir quelque part. J’ai peur que nous n’ayons pas le choix. Tu passes le premier ou j’y vais ? » Cette question était la preuve qu’Hadès comptait pour elle et qu’elle l’appréciait. Sinon, elle y serait allée sans demander son opinion ou sans lui donner la possibilité de passer avant elle.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Hadès D. Alexander
Hadès D. Alexander
Lord of the Dead
Admin bad
PHOTO D'IDENTITE : Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès Tumblr_inline_mv2yd8WVjH1rers41
Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès 10828846
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Ven 30 Mar 2018 - 19:29



Première mission familiales, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux

et si on allait pas à plage? ça serait bien mieux



Là, au fond du gouffre, je repensais au sens de la vie. Pas des conneries comme « être ou ne pas être »! Les vraies questions importantes! Étais-je en enfer? Pourquoi le chien était aussi con? Est-ce qu’Helga s’était inquiétée pour moi? Oh, je savais bien qu’elle ne le montrerait pas devant les autres, professionnalisme, tout ça. Je ne savais pas pourquoi, mais soudainement, je m’inquiétais de savoir si je comptais pour quelqu’un… Okay, vous avez raison, la chute m’avait peut-être sonné plus que ce que je pensais…

Heureusement, Helga avait un tube phosphorescent qu’elle activa et laissa tomber dans le trou où je me trouvais avec le pseudo James Bond. Nous étions tout les deux endoloris par cette chute, mais notre fierté nous empêchait de le montrer. J’avais crus que nous étions dans un tunnel, mais une fois bien éclairé, je vis bien qu’il n’y avait pas d’issue. Il nous faudrait donc grimper à la corde envoyée par les blondes. Je laissais Newman y aller en premier, il se pensait tellement important… et puis comme ça il aiderait à me hisser ensuite! Bah ouais, j’avais pensé à tout!

Une fois monté d’un niveau pour retrouver les autres, nous continuâmes nos explorations. J’avais réussis à trouver une lampe torche dans mon sac et je pouvais éclairer mes pas. Je redoublais de prudence, nous avions eu de la chance de ne rien nous casser, mieux valait ne pas retenter de destin. Déjà que cette mésaventure avait réveillé de vieilles blessures, qui bien que guéries, restaient un peu sensible… ma cheville blessé en Transylvanie lors d’une chute dans un trou en pleine forêt et la blessure par balle à la jambe… un « accident » pas si accidentel selon moi. Sauf que je ne pouvais pas vraiment le prouver, donc je n’en parlais plus. Je chassais cette idée, ce n’était pas le moment de me laisser distraire. Cette avancée était plutôt monotone, jusqu’à arriver dans une salle que nous commençâmes à explorer. Ce fut de courte duré… le cri d’Helga fut vite couvert par les bruits de l’éboulement. Je m’étais précipité du même côté qu’elle par réflexe pour ne pas finir écrasé sous les rochers.

Une fois la poussière un peu dissipée, je constatai que nous n’étions que deux de ce côté. J’espérais que la fille de la chef et le chien se portent bien. Si quelque chose de fâcheux était arrivé à l’adolescente, ma compagne serait peinée… sans doute que ça me ferait quelque chose aussi, après tout, j’étais habitué à sa présence, ce n’était pas une vilaine fille, elle voulait protéger sa mère. Cerbère était peut-être qu’un chien, mais ça mettait de la vie dans l’appart… Et Newman? Je m’en foutais, mais je n’avais pas envi de me trainer un boulet, alors mieux valait qu’il soit bien portant. Il y avait la possibilité de communiquer par des trous dans ce mur instable. Il aurait été risqué, voir suicidaire d’essayer de dégager le passage. On avait déjà de la chance que tout le plafond n’ait pas cédé!

J’écoutais les instructions de la chef attentivement, acquiesçant plus pour moi-même que pour donner un avis. Nous allâmes fouiller les caisses qui se trouvaient à être vide… Rien de l’autre côté non plus selon Newman… Ouais, j’écoutais leur conversation au talkie walkie. En même temps j’étai juste à côté, je n’avais pas trop le choix d’entendre. Nous cherchâmes ensuite un passage pour pouvoir quitter cet endroit. Ce fut La blonde qui trouva un petit tunnel où nous dûmes ramper. C’était étroit, donc pas franchement amusant… J’espérais bien que ce n’était pas un cul de sac, nous aurions particulièrement l’air ridicule de devoir refaire le chemin à reculons et en rampant. La promesse d’Helga me fit sourire légèrement. Je ne pouvais pas ne rien lui répondre!

-Attention, je prends note! Une mission bien au chaud! Mais tu sais, le problème n’est pas d’être enterré vivant, mais le froid. J’avais l’habitude des souterrains et de l’obscurité, dans mon ancienne vie. Je me demande s’il faisait aussi froid chez moi? Les dieux ne ressentent pas le froid comme les mortels.  

Je fus surpris de découvrir ce lac souterrain en sortant du passage. Le genre d’endroit que les gens qualifieraient de féérique. Sérieusement, je ne pensais pas que ça pouvait exister pour de vrai.

-Dommage qu’on n’ait pas de chaises de plages!

…Et qu’on doive sortir de cet endroit instable. Depuis que le sol s’est dérober sous mes pas, puis l’éboulement, je n’avais plus du tout confiance en ces souterrains. J’avais pleins de mauvais pressentiments à propos de tout, mais surtout de ce lac intérieur. Cette eau bloquant le passage était une terrible ennemie froide et mortelle. Je savais que l’hypothermie nous guettait si nous passions là, mais il n’y avait pas d’autre solution. Mon orgueil me poussa à y aller en premier, hors de question de me montrer faible! Sans parler que je voulais protéger Helga. La sortie derrière étant obstruée, il y avait plus de chances que les dangers viennent de devant. J’avançai donc dans l’eau, la sentant monter le long de mes chevilles, puis de mes jambes. Ça n’allait pas trop mal, jusqu’à ce que le niveau atteigne mon entrejambe. Si seulement ça c’était arrêté là… mais non! Bientôt le nombril fut submergé… quelle poisse!

Malgré mes grognements, je continuai d’avancer. Plus je me rapprochais de ce qui semblait être une paroi rocheuse, plus je sentais un léger courant. Pas assez fort pour nous déséquilibrer, mais assez présent pour que je sache que cette eau allait quelque part et qu’il y avait surement un passage. Une fois arrivé, je vis que mon intuition était bonne, il y avait bien un passage… presque entièrement submergé. Je me penchais pour analyse plus en profondeur la situation :

-Il y a quelques centimètres entre l’eau et le roc, on pourra respirer. Le courant va par là, on a une chance de trouver une sortie ou du moins, de nous retrouver dans une autre chambre du genre. On n’a pas trop le choix d’essayer même s’il se peut que ça même à un endroit où il n’y a pas d’air.


Je passais en premier, jurant intérieurement sur la situation, parce qu’ouvrir la bouche m’aurait fait avaler de cette fichue eau froide. J’avançai en nageant, rageant de cette eau qui entrait dans mes oreilles, me rendant sourd et qui s’amusait à me  brouiller la vision.  Je faisais régulièrement des pauses pour respirer. Ce fut une difficile avancée dans cet étroit tunnel en partie immergé. Je devais faire de gros efforts pour me contrôler et ne pas désespérer. Le moral commençait sérieusement à en prendre un coup, je me demandais bien si nous allions sortir de cet enfer ou pas… et finalement, une lueur d’espoir! Ça semblait plus clair devant moi, j’accélérais donc pour me retrouver dans une salle semblable à la première, mais en plus petite. L’eau semblait continuer son chemin dans un autre tunnel plus loin… mais ce que je remarquais, c’est un passage bien au sec et de hauteur d’homme… Il était juste là, sur cette petite plage de galets. Je pataugeais jusqu’à la rive, sans perdre d’énergie à essayer d’avoir pied. Ce n’était pas profond, mais j’essayais d’économiser l’énergie. J’avais froid, terriblement froid. Je me trainais sur les galets, il fallait sortir de l’eau, c’était maintenant une question de survie. Je vérifiais Qu’Helga était toujours près de moi.

-On doit enlever nos vêtements trempés. Il faut qu’on se colle pour se réchauffer… vient, j’ai des couvertures de survie dans mon sac.

Mes mouvements étaient lourds, mais je réussis à sortir deux sachets bien fermés de la trousse de survie dans mon sac. À l’intérieur de chacun, il y avait une couverture mince et brillante. Ça en avait pas l’air, mais c’était fait pour conserver la chaleur ce matériel. Ce n’était pas que pour décorer que c’était important d’en avoir en cas de problèmes. J’en déposais une au sol, question de pas se rentrer des cailloux dans les fesses. Puis je retirais difficilement mes vêtements, mes doigts rendus lourds par le froid ne m’obéissaient plus comme je le voulais, mais je parvins à mes fins. Je pris place sur la couverture, entassant ma compagne sous la seconde couverture pour que notre peau soit en contact. Je recommençais à produire un peu de chaleur, mes pouvoirs ne m’avaient pas abandonnés, malgré la fatigue grandissante. Je trouvais le moyen de plaisanter un peu :

-Tu sais quoi? Je suis content que ça soit toi qui sois avec moi… et pas Newman.

Ça allait de mieux en mieux. Je me sentais moins lourd. Par contre je sentais des picotements un peu partout alors que le sang recommençait à circuler et à se réchauffer.




codage par greenmay. sur Apple-Spring

_________________

Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès Tumblr_mbjbhb1UEu1rb5yt1o1_500      Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès 1435299772490193731

Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès Userba10

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Lun 30 Avr 2018 - 17:58
Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux


Helga rigola à la remarque de son homme quant aux chaises de plage. Elle se dirigea ensuite vers l’eau et commenta les lieux, puis émit une proposition. Hadès accepta et se lança à l’eau. La mercenaire l’observa. Une odeur petrichor lui emplit les narines. Elle ferma les yeux et l’espace d’un instant, elle se crut à l’extérieur, un jour de pluie. La mercenaire n’était pas claustrophobe et n’avait rien contre les espaces clos, mais elle n’était pas contre sortir des entrailles de la terre pour retourner à l’air libre. Un souvenir de son ancienne vie lui revint. La dernière fois qu’elle avait été coincée de la sorte sous terre, c’était lors de sa quête d’Atlantide. Finalement, cette mission n’était pas si différente et représentait bien la vie de la mercenaire. Une vie d’aventures, de risques, de changement de paysages et le tout, uniquement dans le but de s’enrichir.

Helga ouvrit les yeux lorsque la voix de son homme lui parvint. Il lui donnait l’état des lieux de la situation. Ils allaient devoir se mouiller et au sens propre du terme. Résignée, Helga acquiesça et suivit Hadès dans l’eau froide. La sensation des vêtements mouillés collant à sa peau n’avait rien d’agréable. C’était encore pire quand une partie de son crâne, sa nuque, ses joues, ses oreilles se retrouvèrent submergées. La mercenaire nagea aussi aisément que son paquetage le lui permettait, ainsi que sa respiration. Elle essaya de ne pas penser qu’il était si facile de s’arrêter, de mourir noyée ou d’hypothermie. Savoir qu’elle avait pu connaître pire n’aidait en rien. C’était ce qu’avait appris la mercenaire. Chaque situation était différente et l’expérience aidait à faire face, mais ne permettait pas d’éviter la mort. Elle avait vu périr des soldats expérimentés et des novices survivre. Elle avait vu des environnements similaires présenter différentes menaces. Elle savait que seuls le mental, la force de caractère et l’endurance permettaient de s’en sortir.

Après une nage dans ce boyau quasi inondé, qui leur parut durer une éternité, ils atteignirent enfin un endroit où ils purent sortir de l’eau. Une plage de galets fut leur salut. Péniblement, Helga se traîna hors de l’eau. Tremblante de froid et dégoulinante d’eau, elle ôta son chargement, qui tomba dans un bruit sourd au sol, puis elle s’écroula au sol, épuisée, ignorant le confort précaire des galets dans son dos. C’est alors que son homme fit une proposition tout à fait censée. La mercenaire acquiesça et se releva mollement, puisant dans ce qu’il lui restait d’énergie. Elle ôta ses vêtements qu’elle jeta au sol, tandis que son corps continuait de frissonner. Une fois nue, pour se réchauffer, elle vint se lover contre le corps d’Hadès. Ce dernier les recouvrit alors d’une couverture de survie, la première servant de matelas de fortune. De cette façon, ils étaient enveloppés par les deux couvertures. Sur le moment, Helga se sentit si vulnérable, mais la sensation du corps de son amant contre le sien la rassura. Peu importait ce qui arriverait, du moment qu’elle était avec son homme, elle accepterait ce qu’il adviendra. Une chose était quasi certaine, ils ne risquaient pas de se faire attaquer là où ils étaient. Pour l’heure, la seule menace était leur environnement. Une pensée pour Théana traversa ses pensées. Elle espérait que sa fille s’en sorte de son côté avec le chien et Newman.

Hadès réussit à créer de la chaleur, malgré sa fatigue. La sentant contre son corps, Helga ferma les yeux et sourit, se sentant revigorée. Ses pensées ne furent focalisées plus que sur l’instant présent. La joue contre le torse de son homme, elle savoura la sensation de chaleur grandissante et du contact physique avec son homme. Elle rigola à la remarque de son amant et poursuivit la plaisanterie. « Hum, je ne sais pas. Newman n’est pas mal non plus. Il n’a pas ton feu, mais il est plutôt sexy. Théana a de la chance d’être avec lui. » Elle se releva doucement, puis s’approcha du visage de son compagnon et déposa un baiser sur ses lèvres, baiser vite interrompu par leurs tremblements. Helga se blottit alors de nouveau contre le corps de son homme, resserrant les couvertures sur leurs corps, qui ne demandaient qu’à se réchauffer. Ce moment hors du temps, où seul le besoin primaire de garder son corps à température viable, fit sortir la sincérité de la bouche de la mercenaire sans qu’elle s’en aperçoive. « Je suis contente d’être seule avec toi, mein Feuer, même si c’est être perdue et frigorifiée au fin fond de la terre, en pleine mission. »

Lentement mais sûrement, le sang recommença à circuler dans leur corps, sans endommager d’organes. Le réchauffement progressif eut pour conséquence l’apparition de picotements. Helga savoura cette sensation, qui n’était pas la plus agréable qu’elle ait pu connaître, mais au moins elle était en vie pour la ressentir. Il n’y avait rien de mieux, aux yeux de la mercenaire, pour se souvenir vivant que de ressentir la douleur. C’était une preuve qu’elle était en vie et que son corps avait soif de vivre. La trentenaire se releva ensuite avec précaution. Il ne restait plus qu’à faire sécher leurs vêtements. Helga essora ce qu’elle put et les donna ensuite à Hadès, pour qu’il les sèche de son mieux. Une fois les vêtements relativement secs, ils les enfilèrent et reprirent leur route, leur équipement de nouveau en place.

Dans ce passage au sec, trouvé par Hadès, ils marchèrent l’un derrière l’autre en silence. La roche les entourait, mais le clapotement de l’eau s’éloignait à mesure qu’ils avançaient. Helga le prit comme un bon signe. Ils ne reculaient pas et exploraient de nouveaux lieux, à mesure qu’ils changeaient de galeries. Ils finirent par tomber sur un cul de sac. Helga soupira. Ils ne pouvaient plus faire demi-tour. Même s’ils arrivaient à nager à contre-courant et retourner là où le groupe s’était séparé, il restait toujours le problème épineux du mur de pierre. La mercenaire regarda en hauteur, sa lumière éclairant les parois abruptes de la salle où ils étaient. Elle vit alors à environ quatre mètres, une ouverture qui semblait conduire quelque part. C’était leur solution. « Là ! » Helga lui désigna sa trouvaille. « J’ai encore ma corde. Tu n’auras qu’à me faire la courte-échelle et je te lancerai la corde ensuite. » Grâce aux un mètre quatre-vingt d’Hadès et au mètre soixante-dix d’Helga, c’était tout à fait faisable. Les deux mercenaires s’approchèrent de la paroi. Afin d’être plus légère et d’avoir une meilleure facilité du mouvement, Helga retira son sac et jeta ses armes au sol, ne gardant que les couteaux et la corde sur elle, dans son gilet. Elle monta ensuite sur les épaules d’Hadès, puis réussit à s’agripper au flanc de la roche. Puis d’une poussée de jambe, elle atteignit aisément les cinquante centimètres restant pour atteindre l’ouverture. « J’y suis. » Après avoir averti son homme de la réussite de l’opération, elle se redressa. Là, elle vit que son faisceau lumineux s’enfonçait dans les profondeurs. De toute évidence, ce n’était pas un cul de sac. Helga entreprit d’attacher solidement la corde là où elle put et l’envoya à Hadès. Grâce aux mousquetons, il put y harnacher le sac d’Helga et les armes, ainsi que l’utiliser pour se hisser jusqu’à la mercenaire. Une fois qu’il fut là et Helga de nouveau équipée, l’humour refit surface entre les deux amants. C’était ce type d’humour qui renvoyait à leur ancienne condition que seuls comprenaient et en jouaient. « Je ne l’avais pas dit, ô cher dieu des enfers, mais cette mission n’est pas vraiment une mission, ni une chasse au trésor, mais une visite des grottes, comme je sais que les sous-terrains te manquaient. Tu vois je pense à toi quand j’organise les missions. »

Arrivés à la fin du boyau, ils tombèrent sur une grande salle octogonale. Des rails en parcouraient le sol et empruntaient différentes direction. Des wagons, dont certains étaient renversés, trônaient au milieu. Ils échangèrent un regard, puis s’y dirigèrent. Helga se dirigea vers celui marqué d’un symbole étrange ressemblant à une coloquinte. A l’intérieur, des statuettes d’environ une cinquantaine de centimètres de hauteur reflétèrent la lumière du faisceau de sa lampe frontale. Sur les statuettes de bronze, divers ornements y étaient ciselés avec application. De toute évidence, elles valaient une petite fortune. Ils avaient enfin trouvé ce qu’il manquait au butin. Un sourire de satisfaction se dessina sur les lèvres de la mercenaire. La mission s’annonçait concluante. Ils ne l’avaient pas effectuée en vain. Il ne leur restait plus qu’à sortir d’ici et retrouver le reste de l’équipe.
Codage par Libella sur Graphiorum
Revenir en haut Aller en bas
Hadès D. Alexander
Hadès D. Alexander
Lord of the Dead
Admin bad
PHOTO D'IDENTITE : Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès Tumblr_inline_mv2yd8WVjH1rers41
Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès 10828846
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Ven 4 Mai 2018 - 19:08



Première mission familiales, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux

et si on allait pas à plage? ça serait bien mieux



Tu es dans le brouillard, le sommeil te guette, peut-être même es-tu déjà en train de rêver… Ou est-ce le grand voyage vers l’au-delà? Tu espères bien que non, car avec tous tes crimes, tu risque l’enfer! Quoique c’est chez toi là-bas, tu penses qu’il y aura de quoi t’amuser. Tu ne crois pas au paradis, ce n’est que de la propagande pour empêcher les gens de faire ce qu’ils veulent et pour qu’ils mettent l’emphase sur les bonnes actions. En Grèce, tout le monde se retrouvait chez toi, dans le monde souterrain. C’était symbolique en fait, riche ou pauvre, gentil ou méchant, tout le monde mourrait et se retrouvait dans le Styx. La mort est la seule justice, car tout le monde finit par s’éteindre. La seule injustice est que d’une génération à l’autre, l’espérance de vie augmente. Peut-être peut-on dire qu’il est aussi injuste que certains groupes ethniques vivent en moyenne plus vieux, mais quelle idée de vivre dans les zones dangereuses!
Laisses ces réflexions de côté, car ton heure n’est pas venue. Ouvres les yeux, tu n’as eu que quelques secondes d’absence, rien de très visible pour ta compagne. Réchauffe toi, savoure la vie.


Je me secouai, sortant de cette léthargie qui c’était emparé de moi pendant un court instant. Rien de grave, ce n’étais que de la fatigue, dommage que je n’ai plus ma force divine! Au moins, j’avais de la chance qu’il me reste un peu de mes anciens pouvoirs, sinon nous serions bien mal. Peut-être que nous aurions réussis à nous réchauffer quand même, car le corps humain a tout de même des défenses et des réactions programmées en cas de problèmes. Cependant, ça aurait été bien plus long pour nous réchauffer! C’est avec soulagement que je senti enfin un picotement un peu partout sur mon corps, signe qu’il se réchauffait et que le sang se remettait à circuler. Lentement, la lourdeur de mes membres semblait s’en aller. Par contre, je frissonnais toujours, c’était difficile de reprendre une température normale après avoir eu autant froid, surtout avec la fatigue qui affaiblissait mon organisme.

Elle rigolait? Newman était moche! Si j’avais été avec lui, je l’aurais laissé geler, hors de question qu’il colle son corps nu contre le mien! En plus, ce serait son genre de dire qu’il m’a sauvé la vie, alors que c’est moi qui produis une grande quantité de chaleur. Tant mieux pour Théana si elle était avec lui, mais moi, je ne serais pas heureux si c’était ma fille qui était avec cet homme. Mes pensés se reportèrent bien vite sur Helga, qui savait parfaitement comment attirer mon attention avec un simple baiser. Si nous n’avions pas été aussi frigorifiés et en pleine mission, j’aurais pensé à faire plus, car ça aurait été une toute nouvelle expérience pour notre couple de batifoler dans une caverne… ça m’aurait rappelé mon ancienne maison… mais pas le temps! Et puis, fallait être un peu professionnel quoi!

-J’aurais préféré que nous nous retrouvions seuls et nus dans d’autres circonstances… dans notre lit, c’est plus confortable.

Oh je sais, je passe pour un pervers, ce que je suis, bien évidement! Penser à ça me permettais de rester un peu éveillé, car j’avais plutôt sommeil. S’endormir dans une telle situation aurait pu être dangereux. Une fois réchauffés, nous dûmes penser à reprendre notre chemin. Je fis sécher les vêtements avec mes pouvoirs. La fatigue eu comme seul avantage que je n’avais pas assez de force pour y mettre le feu, donc pas besoin de doser la force employée. Je m’habillai, rangeant les couvertures et remettant mon sac sur mon dos pour emprunté le tunnel.  Nous avançâmes un moment dans cette galerie, jusqu’à arriver à un cul de sac, ce qui me tira quelques jurons, jusqu’à ce que la blonde éclaire un nouveau passage à près de quatre mètre du sol. Par le passé, il devait y avoir une échelle, surement que les ouvriers l’avaient ramenée.

Je soupirais, nous devrions encore faire des pieds et des mains pour atteindre cette ouverture! Je retirai mon sac afin de garder un meilleur équilibre et j’aidai Helga a monter sur mes épaules. Ce n’était pas franchement agréable d’avoir ses bottes sur moi, c’était un peu douloureux en fait. Heureusement, elle réussit bien vite à monter, soulageant mes épaules. J’attachais les sacs lorsqu’elle m’envoya la corde, puis se fut mon tour de monter. Par chance, cette ascension n’était pas plus longue, car je n’étais pas certain que j’y serais arrivé.

-J’imagine que toi aussi ça te manquais? Tu crois qu’on va tomber sur l’Atlantide?

Je remis mon sac sur mon dos, il était temps de continuer, pas de repos pour les braves! Bon, ce n’est qu’une expression, calmez-vous! Nous avançâmes un moment dans cet étroit passage pour finalement arriver dans une grande salle. Ça me fit du bien de me sentir moins oppressé, je respirais mieux. Nous commençâmes à fouiller les différents chariots, peut-être que la chance allait tourner? Ce fut la blonde qui trouva les statuettes dans un wagon qui semblait en bon état. Je ne pus m’empêcher de sourire, enfin une bonne chose.

-Ça a l’air lourd et encombrant pour qu’on les transporte dans nos sacs, on pourrait juste pousser le chariot vers la sortie?

J’essayais de le faire bouger, mais quelque chose bloquait… mon si beau plan menaçait de s’écrouler bien vite! Je découvris que le frein était engagé, je du lui donner quelques coups de pieds afin de le décoincer. Ensuite, nous pûmes pousser le wagon, nous engageant dans un tunnel avec une douce pente montante. Nous dûmes arrêter à quelques reprises pour dégager les rails, sur lesquels quelques cailloux et autres débris étaient tombés, mais sinon, ça avançait plutôt bien… jusqu’à ce que nous arrivions à un pont plutôt louche. Il n’était ni très haut, ni très long, mais le bois semblait en mauvais état. Hors de question de rester notre butin derrière!

-On se fait un petit sprint? Un, deux, trois… on y va!

Nous courûmes, traversant rapidement les quelques mètres instables et grinçant de ce pont qui tint bon, malgré la perte de quelques planches. Je ne crois pas qu’il suporterait un autre passage! Nous poursuivîmes notre route, poussant ce foutu chariot. Soudain, j’aperçus des faisceaux de lumière… des lampes?

-Qui est là? Identifiez-vous!


Je me doutais que c’était des membres de l’équipe, mais je préférais être certain, on n’était jamais trop prudent. Finalement, il semblait que c’était Théana et Newman. L’autre homme pu venir m’aider avec le wagon, laissant les dames vérifier que la voie était libre. Nous y étions presque, je pu bien vite voir la lumière au bout du tunnel, la sortie était proche.




codage par greenmay. sur Apple-Spring

_________________

Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès Tumblr_mbjbhb1UEu1rb5yt1o1_500      Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès 1435299772490193731

Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux | Théana & Hadès Userba10

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 17 Oct 2018 - 14:03


   
   Première mission familiale, pour ceux qui n'ont pas froid aux yeux
   Hadès, Helga, Hadès et Théana

T
héana se retrouva seule avec Newman et Cerbère après la chute des rochers. Cette fois-ci, elle pensa à la scène de Harry Potter et la Chambre des Secrets lorsque Ron est coincé de l'autre côté avec Lockart. Heureusement que Newman n'avait rien à voir avec ce professeur là ! Théa se recentra, elle devait garder son sérieux vu les circonstances. "Je pense que nous devrions continuer, nous n'avons de toute façon pas le choix. Nous finirons bien par nous retrouver" suggéra la jeune fille. Les équipiers explorèrent les environs. Rien de bien concluant. Théana ouvrit une à une les caisses en bois pour n'y trouver que de vieux parchemins poussiéreux et des lambeaux de tissus. Des boîtes de balles usagées et quelques vieilles cigarettes. La voix de sa mère retentit dans la talkie walkie de Newman. La blondinette voulu répondre à sa place histoire de lui faire savoir qu'elle allait bien, elle ne bougea pourtant pas et resta professionnelle.

Leur exploration ne donna rien. Aucune traces des statuettes, ni des armes. Théana soupira, et donna une caressa amicale à son compagnon à quatre pattes. Elle proposa à Newman d'avancer et de continuer les recherches plus loin. Dieu seul savait où ce tunnels débouchait, mais ils n'avait, là non plus, pas le choix. La jeune fille marcha prudemment, essayant de ne pas glisser sur ce sol incertain. Le silence qui régnait dans la grotte lui glaça presque le sang. Rien, pas un seul bruit si ce n'était celui de leurs pas et de leurs sacs. Ils arrivèrent peu à peu dans une autre pièce, semblable à la précédente avec une immense pile de caisses dissimulées sous un draps troué. Peut être avaient-ils une chance d'y trouver quelque chose. Cerbère passa devant Théana et se mit à renifler les caisses du bas, puis gratta le bois avec sa patte avant. La jeune mercenaire retira le tissu qui les recouvraient puis posa son sac pour y attraper un pied de biche et un cutter. Aidée par son coéquipier, elle ouvrit la première caisse, non sans difficultés, et fut ravie d'y trouver ce qu'ils cherchait : les armes.

Théana brandit son talkie pour annonce la nouvelle à sa mère mais l'engin se brouilla. Elle essaya de nouveau : "Ici Trésor. A vous !" annonça-t'elle. Pas de réponse. Elle réessaya. Toujours rien. Juste un désagréable son brouillé. La jeune fille espéra que rien ne leur soit arrivé, qu'il n'y avait simplement pas de réseau. Les deux coéquipiers rassemblèrent les armes dans un grand sac que Newman prit en charge puis se dirigèrent vers un nouveau couloir tout aussi froid et peu accueillant que le reste. Le temps sembla interminable dans cette grotte oppressante, ou peut être s'était-il arrêtait ? Pensa la jeune fille. Les références à ces films préférés cessèrent bien vite pour laisser place à l'appréhension et l'angoisse. Malgré son courage, Théana commençait à avoir peur de ne jamais retrouver la sortie, ni sa mère. Newman posa une main sur son épaule en l'encourageant avec bienveillance. Le coeur de la jeune fille se réchauffa, heureusement qu'il était là. Seule, elle aurait sûrement fini par abandonner.

Plus ils marchaient, et plus ils eurent la sensation de s'éloigner de plus en plus de leur point de chute. Toujours sans nouvelles des autres, ils devaient continuer malgré tout. Théana grelotta, son corps tout entier la tirait comme une élastique. Cerbère, qui ouvrait le passage, ne semblait pas atteint par le froid avec sa grosse fourrure toute douce. Celui-ci se mit à renifler l'air puis grogna. "Qui a t-il mon beau ?" lui demanda Théa en le caressant. Sur ses gardes, la jeune fille brandit sa lampe torche et avança prudemment. Les babines de Cerbères tremblèrent, comme s'il s'apprêtait à attaquer. Des bruits de pas rapides résonnèrent dans la cavité. Le visage de Théana se confondit entre espoir et angoisse. Puis une voix familiaire. Hadès !

"C'est nous !" lança Théana, ravie de les avoir retrouvé. L'envie de se précipiter vers sa mère vint en premier lieu, mais non, elle devait rester sérieuse. Helga et Alexander avaient trouvé un wagon. Les garçons s'occupèrent de le remettre sur pied, et les filles allèrent vérifier le passage. Théana, de plus en plus congelées, essaya tant que mal de rester debout et suivit sa mère. Bientôt, la douce lumière de l'extérieur vint réchauffer le coeur de la jeune fille, ils y étaient presque ! Cerbère et Zephir se mirent à courir en direction de la sortie, Théana n'eut même pas assez de force pour les suivre. Lorsqu'ils atteignirent enfin la surface, la jeune fille voulut s'écrouler dans la neige, elle se contenta de faire un gros câlin à son chien, en s'appuyant sur lui. Ils avaient réussi ! Ils étaient sortie de là sains et saufs, et ensemble. La blondinette sourit à sa mère, fière de sa première mission, mais complètement épuisée.
WILDBIRD
 
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: