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 :: RP Abandonnés
Shit happens. Vivement que tu meures. ♦ PV vous savez qui vous êtes, faites pas chier.
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Ven 12 Jan 2018 - 12:42



L
e calendrier sur la table de chevet indiquait qu’ils venaient tout juste de débuter le mois d’avril. Cela faisait donc une cinquième journée que Randall devait partager sa chambre avec un gamin qu’il ne supportait pas. Cet enfant, aussi adorable pouvait-il être était la source d’un conflit intérieur qui déplaisait énormément à l’ancien caméléon. Il était timide, doux et respectueux, des qualificatifs donnés très rarement à des enfants de son âge… Mais il ne restait toutefois pas moins qu’un enfant couvert de germes. Il ne tentait pas de discuter et lui non plus. Les deux restaient silencieux face aux événements précédant qui pourtant, les avait traumatisés tout deux d’une façon ou d’une autre. Étant mercenaire depuis des années, le brun avait su gérer des situations dangereuses et demandant d’être stratégique, mais soudainement, depuis le kidnapping de sa personne par Louis, les choses avaient changé dans sa tête. Il était devenu fragile. Il était vulnérable… Comme un enfant. Comme cet enfant. Cependant, contrairement à Oliver, celui-ci n’avait pas reçu autant d’attention, car il faut dire que son isolement permanent y était pour quelque chose. L’amour débordante des proches de l’enfant le rendait malade de jalousie et le rendit bien rapidement irritable. « Tu peux arrêter de respirer ?! » Avait-il dit en grinçant des dents. « Le bruit est agaçant! » La vérité était qu’il aurait voulu recevoir des appels tous les jours comme le petit pouvait avoir. Il aurait voulu être avec Jade et Rex à ce moment. Entendre leur voix… leur rire… Mais la seule chose qu’il entendait c’était Oliver qui hurlait dans son sommeil.

Ses migraines dû à une chute qui lui avait fendu le crâne et ses nuits mouvementés avaient eu raison de son humeur déjà de nature mauvaise. Il avait au départ tenté de lire, mais la douleur à sa tête se faisant trop intense l’avait arrêté rapidement, d’autant plus qu’il n’était toujours pas capable de tenir quelque chose fermement de sa main droite. L’énervement s’était emparé de lui lorsqu’il réalisa que tout ses passe-temps favoris étaient cérébraux et qu’il n’était donc pas en état de les faire. Il avait fini par balancer avec colère le livre de mot croisés, touchant par la même occasion un médecin qui passait par-là. Les traits crispés du trentenaire s’étaient alors lâché pour montrer de la surprise. Un petit « désolé » timide avait glissé d’entre ses dents, puis il laissa son corps tomber sur le matelas de son lit. Que pouvait-il faire désormais ? Il tourna lentement la tête en direction de son colocataire de chambre et il se demanda comment celui-ci pouvait se sentir. Ils avaient eu une rencontre étrange, un lien ambigu. Randy avait joué à la nounou avec lui le temps d’un week-end, c’était étrange. Hadès l’avait largué comme un colis devant sa porte… Pourquoi? Ce n’était pas comme s’il savait quoique ce soit à son sujet. Le Dieu des enfers ne connaissait en rien de sa fragilité, de l’amour qu’il portait pour les gens de sa famille, de son idéal type ou des choses lui inspirant de l’aversions. Mais peu importe, Hadès n’avait aucun réel attachement aux gens qui l’entourait dans ce monde et c’était probablement le seul point en commun que les deux hommes avaient. Et Helga. Randall pouffa de rire, puis se retourna la tête pour fixer le plafond. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui trouver?

Ses journées lui semblaient longues et identiques. Le réveil, le petit-déjeuner, la télévision, un téléphone qui sonne pour Oliver, Randall qui grommelait de son côté, une jolie infirmière venait prendre des nouvelles, ils discutaient et elle quittait. On apportait le déjeuner, mais il n’y touchait pas, car il avait passé les heures d’avant à tenter de se rappeler les événements dans le château qui lui était quasiment inconnue dû à une perte de mémoire. Il passait ses après-midis à regarder la télévision de façon distraite, puis il finissait par s’endormir après le dîner, épuisé de n’avoir rien fait.

« Oliver putain! » avait-il hurlé à nouveau en réalisant que le poste de la télévision avait changé. Il s’assit d’un bon et s’étira rapidement pour prendre la télécommande qui était désormais du côté du plus jeune. « Qu’est-ce qui te prend la prendre pour regarder Bob l’éponge alors que je regardais le bulletin de nouvelles ? Tu trouve pas que t’es assez stupide comme ça ? » En vérité, comme à son habitude depuis son arrivée, le mercenaire avait été absorbé par ses réflexions et n’avait pas remarqué qu’une infirmière était entrée dans la chambre avec leur déjeuner et qu’elle avait, par la même occasion, changée de chaîne pour faire plaisir à l’enfant.



©️ charney

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Mallymkun DeLoir
Mallymkun DeLoir
Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
PHOTO D'IDENTITE : Shit happens. Vivement que tu meures. ♦ PV vous savez qui vous êtes, faites pas chier. Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Mer 17 Jan 2018 - 4:51



Shit happens. Vivement que tu meures

Ben... nous aussi on pense ça de toi, le vilain pas beau



Je me réveillai en hurlant, agrippant le bras menaçant qui s’approchait avec une arme terrifiante… un thermomètre?! Je dus prendre quelques instants pour remettre mes idées en place après un autre terrifiant cauchemar. Je le voyais dès que je fermais les yeux, au dessus de moi avec ses outils de torture. Son horrible voix qui dictait les résultats à son dictaphone. Ces terribles souvenirs hantaient mes nuits, m’empêchant de dormir. L’insomnie me rendait irritable, craintive et paranoïaque… C’était comme si le tortionnaire se promenait dans cet hôpital, prêt à nous séquestrer à nouveau pour expérimenter sur nous! Et si des chasseurs étaient infiltrés ici? Je me méfiais de tout le monde et je devais combattre mes instincts afin de ne pas attaquer tout ceux qui osaient me regarder. Je devais me convaincre à chaque instant que l’infirmière était là pour m’aider. Je la lâchais donc, en m’excusant.

J’avais été opérée quelques jours plus tôt à l’épaule. Il n’y avait pas de si grands dégâts, mais ils devaient tout remettre en place, enlevé un éclat de balle et recoudre le tout. J’avais par la suite fait beaucoup de fièvre, ce qui m’avait clouée au lit jusqu’à hier, où j’avais pu faire quelques pas. Je n’avais donc pas pu aller voir Oliver, qui devait être dans une chambre à quelque part. J’étais inquiète pour lui, son état était terrible lorsque je l’avais vu à l’extérieur du château. J’avais tellement honte… qu’il se soit retrouvé prisonnier, qu’il ait été maltraité, drogué… mais encore pire, je l’avais perdu en essayant de sortir de cet enfer. Aucun enfant ne devrait vivre ce genre d’épreuve! Cette injustice m’enrageait! Je voulais retrouver Louis et lui faire payer! Lui rendre le mal qu’il avait fait, au centuple!

L’infirmière m’annonça que ma température était bonne, je n’avais pas fait de fièvre depuis  vingt-quatre heures, alors le médecin voulait me transférer dans une autre chambre. Ils ne voulaient pas me laisser une chambre pour moi toute seule si j’allais mieux. Je n’avais toujours pas mon congé, ça ne faisait pas assez longtemps que mon état était stable et je ne mangeais pas assez. Je crois qu’ils espéraient qu’en me mettant avec d’autres, j’arrêterais de ressasser mes sombres pensées pour m’ouvrir un peu plus.

L’infirmière voulait que je m’assise dans un fauteuil roulant pour y aller, ce que je refusais fermement. Il me restait un peu de mon esprit combatif, hors de question que je me montre faible en entrant dans une chambre autrement que sur mes pieds. C’était à l’épaule que j’avais un pansement et un atèle pour l’immobiliser, ça n’affectait pas mes jambes! J’accrochais le sac contenant mes effets personnels sur perche de perfusions. Je ne pouvais pas quitter les poches de soluté et d’antibiotiques, pas encore. Accompagnée de l’infirmière, je me dirigeais vers ma nouvelle chambre. Elle me laissa devant la porte avant d’aller faire autre chose… sympa, ça aurait été bien qu’elle m’introduise auprès des autres… Elle était peut-être frustrée que j’ai refusé le fauteuil? Elle pensais que j’allais m’humiliée pour son bon plaisir?

J’inspirais profondément pour me donner une contenance, j’étais prête… ou peut-être pas? Soudain cette voix désagréable qui me fit grincer des dents retentie tel un coup de fouet. Je ne l’avais pas entendu depuis l’automne, moment où il avait terrorisé Oliver… ce qu’il semblait encore être en train de faire! L’enfant avait déjà assez de traumatismes, pas besoin d’en ajouter! J’entrais rapidement dans la chambre, telle une furie :

-Non mais t’as pas honte de crier sur un pauvre enfant!?! Il n’y a bien qu’un sale monstre comme toi pour faire ça!! Tu devrais le laisser tranquille, il ne l’a pas eu facile, c’est vraiment horrible ce qui s’est passé et toi tu ne trouve pas mieux que l’engueuler pour une histoire de télévision? C’est à ce demander c’est qui le gamin ici! Oh avant que tu t’en plaignes, non je ne sortirai pas, je viens d’être transférée de chambre.

Je jetais mon sac sur le lit inoccupé, qui était maintenant le mien, avant de me dirigé vers le pauvre Oliver qui pleurait. Je m’assis sur le bord du matelas pour le consoler. Je ne savais pas trop quoi lui dire, mais je fis de mon mieux pour lui démontrer qu’il n’était plus seul :

-Bonjour Oliver. Ne pleure plus, je suis là et je vais empêcher ce vilain de te faire du mal. Je vais dormir dans la même chambre que toi maintenant, c’est bien, hein? Mais tu as un joli plâtre, je pourrai le signer? Oh, mais je crois qu’on va nettoyer ce dégât.

Il semblait que le gamin avait renversé son verre de jus, surement quand l’autre imbécile lui avait hurlé dessus… Je pris une serviette pour épongé le dégât, mais, il semblait que les draps avaient déjà tout absorbé.

-On demandera à l’infirmière des draps propre quand elle repassera. Avec ton plus beau sourire, elle le fera avec plaisir. Ce n’est pas grave, ça ne serait pas arrivé s’il ne t’avait pas crié dessus pour rien. Peut-être que s’il regardait un peu Bob L’Éponge, il saurait plus s’amuser un peu ce vieux bougon?

Je souris doucement à l’enfant, espérant qu’il en fasse de même et qu’il sèche ses pleurs. Sinon il était marrant que j’utilise le terme de vieux pour ce Randall, nous devions avoir dans les mêmes âges en fait. Mais bon, si ça pouvait faire sourire l’enfant, c’était l’essentiel.  




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Lun 25 Juin 2018 - 19:01
Shit happens. Vivement que tu meures.
Oliver & Randy & Mally
I said Doctor, in plain English tell me why was I chosen. Why me of all men? Doctor, here's the good part, at least death means i'll never be scared about dying again

Les souvenirs se mêlaient et se démêlaient sous les lumières blafardes, des images floues aux allures oniriques. Il était tombé. Il s'était cogné. Des monstres l'avaient attaqué. Clawd était venu le chercher... Non. Pas Clawd. Mally. Non, non, ce n'était pas elle... Helga. Oui, Helga était venue. C'était ce qu'on lui avait dit. Entre les murs stériles de sa chambre d'hôpital, Oliver doutait encore. Depuis qu'il avait ouvert les yeux dans ce lit qui n'était pas le sien, plus rien n'avait plus de sens. Les minutes prenaient des airs curieux d'éternité, ses cauchemars le suivaient jusqu'au réveil et la réalité semblait se confondre avec les délires de ses nuits. Était-il toujours en train de rêver ? Parfois, entre deux somnolences, le petit en était persuadé. Dans les films, les gens dormaient très longtemps après s'être cogné fort la tête. Peut-être que, lui aussi, dormait. Possible. Les docteurs l'avaient fait dormir, il le savait. Mais non, pas possible, on n'avait pas autant mal quand on dormait. L'enfant porta sa main valide jusqu'à sa poitrine pour froisser le tissu de sa chemise d'hôpital entre ses doigts. S'il rêvait bel et bien, ce n'était pas un très joli songe. Pas du tout, du tout. Sur ses genoux, Nounours approuva.

Nounours s’ennuyait. Presque autant qu’Oliver. C’est que l’enfant ne pouvait plus partir à l’aventure avec sa peluche. Il n’y arrivait plus. Dur d’aller dans l’espace quand ses côtes et sa gorge douloureuses le maintenaient sur la terre ferme, quand son bras plâtré entravait ses mouvements. Sa mémoire lui murmurait de vilaines histoires aux creux de l’oreille dès qu’il tentait de se projeter hors de cette triste chambre. Ses pensées le ramenaient sans cesse à la prison, aux monstres et au sang, elles le laissaient figées dans ses peurs et ses questions. En plus, il avait des trucs bizarres dans le nez pour l’aider à respirer. Et puis, depuis qu’il était réveillé et dans sa nouvelle chambre, il ne fallait pas faire trop de bruit.

Parce que dans le lit d'à côté, il y avait un tout autre type de monstre. « Tu peux arrêter de respirer ?! » Monsieur Randall. Sur son lit, l'enfant sursauta. Sa main se crispa un peu plus sur sa chemise. Sa respiration coupée nette par cette petite frayeur, il resta immobile, incapable de reprendre un rythme normal. Il n'osait plus. Les sifflements de son propre souffle semblaient désormais ressortir avec plus de vigueur encore, ça lui écorchait les oreilles. Et celles de Randall. Oliver, pour éviter d'attirer l'attention de cet adulte qui le terrifiait, il aurait été prêt à rester en apnée aussi longtemps que possible. Seulement son état de santé actuel ne lui permettait pas une telle fantaisie. À bout de souffle, il ramena le drap au-dessus de sa tête, ultime défense contre les monstres. Voilà. Invisible. Comme si un simple linge pouvait confiner le moindre son. Oliver n'avait pas besoin de preuve, lui, croyait au sentiment de sécurité offert par ce refuge improvisé. Nounours sous son bras, il souffla. Compter jusqu'à dix. Penser à de jolies choses. Faire des exercices de respiration. Autant de choses qu'on lui avait apprises et conseillées quand le poids sur sa poitrine lui pesait trop et qu'il ne sentait plus ses jambes. Les yeux fermés, il guida son esprit vers des jolies choses : les lumières à Noël, le pays imaginaire avec la mer, les glaces à la framboise, les fleurs à Central Parc- BAM Nouveau sursaut. Le cœur battant, il reprit : les arcs-en-ciel, Nounours, la télé avec Hadès, les histoires de Mally, les cocktails de Clémence… Il resta ainsi un moment, à caresser l’une des pattes de Nounours, se laissant presque porter jusqu’aux portes du sommeil, quand des pas se firent entendre sur le sol. Doucement, le petit osa jeter un coup d’œil hors de sa cabane. Il espérait que ça soit Clémence. Ou Hadès. Ils lui manquaient. Depuis qu’il était ici, Oliver passait ses journées à attendre un coup de fil ou la visite d’une figure aimée. En l’absence d’une présence rassurante à ses côtés, les heures s’étiraient, silencieuse, terriblement solitaire.

Ce ne fut pas Clémence qu'il découvrit  penché au-dessus de lui, mais le visage souriant d'une infirmière. « Coucou bonhomme, je t'apporte ton déjeuner. » Ah oui, c'est vrai. Maintenant, il pouvait de nouveau manger normalement. Seul l'appétit lui manquait. « Tu vas me faire plaisir et tout manger cette fois, hein ? Pour prendre des forces et guérir vite. » S'il n'avait pas été timide, Oliver aurait grimacé. Il n'avait pas faim et rien ne lui faisait envie. Ni les sucreries, ni ses crayons qui, trônant sur sa table de nuit, dépérissaient dans l'impatience d'être utilisé. « Regarde, y a même du jus de pomme, t'aime bien le jus de pomme ? » Oliver acquiesça discrètement. C'était son jus préféré. « Super ! Attends ne bouge pas, je vais redresser ton lit. » La minute d'après, le petit se retrouvait assis face à son plateau, à loucher sur un repas qui ne lui disait rien. De la purée. De la compote. Du jus de pomme. Du bout de sa fourchette, il traça des cercles dans sa bouillie sans pour autant l'entamer. Juste de quoi avoir l'air occupé en attendant que l'infirmière quitte la pièce après avoir servi Monsieur Randall. « Voilà ! Tiens Oliver, je te mets les dessins-animés. La télécommande est juste là. Je reviens très vite, bon appétit ! » La porte se ferma. Sa fourchette retomba sur le plateau.

À la télé, Bob L’éponge. Oliver, il préférait ça aux journaux télévisés, parfois trop effrayant. C’était plus marrant. Surtout l’étoile de mer, Patrick. Et Gary aussi, parce que c’était un escargot qui faisait miaou et puis - « Oliver putain ! » L’enfant bondit, à en toucher presque le plafond. Jamais deux sans trois. Sur son plateau, les couverts s’entrechoquèrent. CLINK. Le verre, quant à lui, hésita, dansant sur lui-même, pour finalement renverser son contenu sur Oliver et ses draps. Oh non. Il ne tenta pas de limiter les dégâts, complètement pétrifié par les reproches de l’adulte. Il lui semblait qu’au moindre geste, une pluie de réprimandes lui tomberait dessus. Et avant même qu’il ne le réalise, des larmes se déversèrent sur ses joues. Pardon, il n’avait pas fait exprès. Oui, il était stupide. Mais ce n’était pas lui. Autant de phrases que ses pleurs doublés d’une gorge trop serrée l’empêchaient de formuler. Alors il ne bougea pas, n’osant même pas lever une main pour essuyer ses joues trempées, les prunelles baissées sur le désastre de son verre vide.

Dans les histoires, il y avait toujours quelqu’un pour venir en aide au personnage triste dans les moments difficiles, un ami, comme une souris ou une fée. Même que dans Bernard et Bianca, les souris arrivaient juste à temps pour sécher les larmes de Penny. Oliver, il avait déjà été aussi triste que Penny, mais il n’aurait jamais imaginé voir une superhéroïne débarquer pour le sauver. Et pourtant. Sous son regard larmoyant, Mally venait d’apparaître. Le dernier souvenir qu’il avait d’elle était brumeux, irréel. La vision qu’il en avait aujourd’hui l’était tout autant, brouillé par ses propres larmes. L’absence de la blonde l’avait marqué, alimentant des questions inquiètes. Elle se repose dans une autre chambre. Elle va bien. Les docteurs la soignent. Reposes-toi. Elle viendra te voir quand elle ira mieux. Voilà ce qu’on lui répondait. Des vraies promesses. Parce qu'aujourd’hui, elle était là. La même figure, la même voix que dans ses rêves. La même gentillesse. À ses côtés, le matelas s’enfonça légèrement. « J’ai p-p-pas fait exprès… » Sa voix tremblante était encore rauque des traitements qu’il avait subis. « C’était l’infirmière…» Les larmes reprirent de plus belle. La faute à la peur, au sentiment d’injustice et la fatigue. Depuis qu’on l’avait tiré de son sommeil artificiel, il ne se passait pas une nuit sans qu’un cauchemar ne le hante. En découlait une sensibilité exacerbée. Mais comme tout ce que ses émotions provoquaient, ces tempêtes n’étaient qu’éphémère. Mally était là. Elle allait rester avec lui. Il ne serait plus seul, elle chasserait les méchants, comme dans la prison. Rassuré par cette pensée et par la présence de la blonde, l’enfant finit par se calmer, assez pour balayer ses larmes, secouer la tête et balbutier au milieu de ses derniers hoquets : « M-m-moi je l’aime p-pas. » Son plâtre. C’était gênant, pour dormir, pour se doucher. En plus ça grattait un peu. « J’ai un t-t-truc-là aussi. » Dit-il en pointant sa poitrine. « Mais ça fait t-t-toujours m-mal. Même q-q-que les docteurs, ils m’ont fait d-dormir avec un tuyau d-d-dans la b-bouche, mais m-maintenant, c’est p-parti. » Lui, n’avait pas été conscient pour le voir, saisissait ce qu’il avait, sa maladie, complètement dépendant des explications des autres. Ça prenait des allures d’histoire. L’enfant s’imaginait comme à la télé avec des machines. Bip. Bip. Et des fils partout, comme Mally. Ses iris s’arrêtèrent un instant sur son attelle. Fixes, elles témoignaient de toute une activité sous son front. Mally était blessée. Comment ? Sa mémoire fouillait, retournait ses souvenirs, à la recherche d’une image, d’un son, d’un signe, quelque chose. Il y avait eu des pistolets. Et puis des trous.

Une chute. « T-t-toi aussi tu es t-tombé ? P-pourquoi y a ça à ton b-b-b- » Le mot rebelle butait contre ses lèvres, tordant légèrement sa bouche sous l’effort. En vain. Oliver coupa net à son combat embarrassant, vaincu, et se contenta de pointer le bras de Mally. Ça aussi, c’était nouveau, ça s’était éveillé en même temps que lui sans qu’on ne comprenne pourquoi. À vrai dire, le garçon ne s’en était pas rendu compte de lui-même, son esprit trop épars. C’était Hadès et Clémence qui lui avait fait remarquer ce trouble dans son langage. Un truc neurogène ou psychogènetruc, que les docteurs avaient dit. Oliver ne savait pas ce que cela signifiait. Mais maintenant, souvent, il y pensait. Parler bizarre, ça le travaillait et cette réflexion inutile ne faisait qu’empirer les choses. Dans sa surprise de revoir Mally, Oliver avait momentanément oublié d’y penser. Désormais, impossible d’y échapper. Il ne voulait plus parler. Alors, faute de mot, il fit ce qu’il attendait depuis plusieurs minutes, mais n’avait pas encore osé faire : un câlin. Oliver courait après ce genre d’opportunité, ce contact, preuve d’affection, dont il avait désespérément besoin. En cachant son visage contre Mally, il pouvait effacer l’hôpital, effacer Monsieur Randy, se dire qu’il n’était pas vraiment là, que rien de tout ça n’était pour de vrai. Juste un vilain cauchemar. « P-p-pourquoi on nous a faits ça ? »


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Jeu 26 Juil 2018 - 17:13

Shit happens. Vivement que tu meures.
Clémence se rua dans sa chambre. Elle avait enfin fini son service et elle avait enfin le temps d’aller rendre visite à ses amis à l’hôpital de New York. La brune bien que traumatisée n’était pas blessée physiquement, outre son écorchure à la jambe. Elle ne pouvait donc poser de congé-maladie. De plus, elle n’avait pas trouvé d’excuse valable pour prendre des vacances aussi soudainement. Et puis, comme les enlèvements en masse s’étaient fait soudainement, il valait mieux ne pas éveiller l’attention en prenant soudainement des vacances. C’est ce qu’on lui avait fait comprendre. La brune avait acquiescé passivement, encore retournée des événements des derniers jours pour en avoir eu l’idée ou pour émettre une quelconque résistance au plan. Elle servait ainsi toujours au bar avec une façade souriante, alors qu’elle était anéantie intérieurement. Le miaulement du chaton signala sa présence. Clémence s’approcha de lui et prit Biscuit dans ses bras. Elle avait tout, elle pouvait y aller. Elle caressa le chaton d’Oliver et l’introduisit délicatement dans son sac, qu’elle ferma. Clémence quitta sa suite après avoir laissé un mot pour Marie sur le frigo, lui expliquant qu’elle allait à New York, rendre visite à Oliver et Mally, et qu’elle avait pris le chaton pour Oliver, donc qu’elle ne s’inquiète pas qu’il ne soit plus là. L’ancien canidé se dirigea vers la chambre 2013, traversa le portail et arrivée dans les rues new-yorkaise, elle appela un taxi. Sur le chemin, les souvenirs des derniers jours lui revinrent en mémoire, serrant son coeur et assombrissant son moral. Heureusement que la plupart de ses amis étaient rentrés sains et saufs. Seuls Mally et Oliver avaient été suffisamment blessés pour être obligés de rester à l’hôpital.

Arrivée devant l’édifice, une boule se forma au fond de sa gorge. Elle angoissait. Elle avait peur de les voir, peur que leur état ne s’améliore pas, voire pire, qu’il soit déliquescent. Elle les avait vus le premier jour, mais avait peur qu’il n’y ait eu aucun changement depuis. Voilà maintenant cinq jours que ses amis étaient hospitalisés. Bien que Mally lui avait donné des nouvelles rassurantes, Clémence s’inquiétait qu’ils doivent rester si longtemps. La Brown angoissait pour Mally. Elle s’alarmait pour son petit protégé. Clémence était venue les voir le premier jour. Elle ne pouvait pas leur rendre visite aussi souvent qu’elle le voulait, portail ou pas. Alors, elle leur téléphonait, prenant de leurs nouvelles par téléphone. Elle appelait Mally tous les deux jours et Oliver tous les jours. Aujourd’hui était sa deuxième visite. Elle avait enfin pu se libérer. Elle ne les avait pas prévenus, elle leur ferait la surprise. Biscuit en faisait partie. Elle espérait redonner un peu de courage et aider Oliver en lui ramenant en douce son chaton. Ce dernier se mit à bouger dans son sac. Il était temps que Biscuit sorte. Clémence entra dans l’hôpital et se dirigea vers la chambre d’Oliver. Elle s’était dit qu’elle commencerait par lui. Puis, la Brown irait voir Mally.

Clémence s’arrêta nette devant la porte entrouverte. S’était-elle trompée de chambre ? Elle entendit clairement la voix de Mally. Pourtant, c’était bien la chambre d’Oliver dans son souvenir. Avaient-ils été déplacés ? La brune attendit que les voix se calment. Quand ce fut fait, elle poussa la porte et vit alors le compagnon de chambre d’Oliver, Oliver et Mally ! Elle n’avait pas rêvé, c’était bien sa voix qu’elle avait entendue ! Aussitôt Clémence se précipita sur eux, saluant rapidement l'inconnu par politesse. Elle prit doucement et délicatement Oliver dans ses bras, ainsi que Mally. Ce qu’ils lui avaient manqués. Et il y avait du changement positif dans leur condition ! Mally était autonome. Clémence savait déjà pour son bras, puisqu’elle lui en avait parlé au téléphone. Quant à Oliver, il pouvait manger normalement comme son plateau-repas le montrait. « Je suis tellement contente de vous voir ! Et je vois que vous êtes tous les deux en bonne voie de guérison. C’est une super nouvelle ! » Un mouvement dans son sac lui rappela qu’il était temps de libérer le prisonnier. Clémence se détacha du câlin général et se tourna vers Oliver. « Regarde Oliver, il y a une boule de poil qui est impatiente de te voir ! » Clémence sortit alors le chaton et le plaça doucement dans les bras de l’enfant. Elle remarqua alors les draps. « Pourquoi les draps collent ? C’est quoi ? Du jus de pomme ? Oh c’est à cause du câlin ! Oh je suis désolée ! Je voulais pas renverser de truc ! Oh moins, c’est pas la faute de Biscuit ! Je crois qu’on m’aurait vraiment tuée d’avoir amener un chat à l’hôpital. » Clémence ignorait qu’elle était en rien responsable des dégâts. Elle voulut se lever pour chercher de quoi nettoyer, mais les événements la rattrapèrent.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Mer 1 Aoû 2018 - 21:28



P
resque aussitôt son reproche au sujet de la télévision fut fait que Mallymkun entra dans la pièce comme une furie pour le gronder. Ah bah super, le garçon manqué qui voulait lui faire une leçon de morale. Roulant des yeux, il mimait avec ses lèvres ce qu’elle lui racontait, mais il s’arrêta immédiatement lorsqu’elle lui reprocha d’être pire qu’un enfant. La fusillant du regard pendant un bref instant, il finit par se retourner dans son lit pour tenter de l’ignorer et de s’endormir, mais écoutant toutefois la conversation des deux autres, Randy  ne rata pas l’insulte bien placé au sujet de son humeur. Faisant volteface, l’homme s’assit sur son lit pour répliquer sans aucune retenue. « Peut-être que s’il arrêtait de regarder des merdes comme ça, il arrêterait de pleurer comme un bébé. Il a quel âge ce gosse pour pleurer comme un nouveau-né ? » Et lui ? On allait s’en soucier s’il se mettait à pleurer ? Bien sûr que non. C’était un homme. Personne ne se souciait des hommes, comme s’ils étaient des super-héros et qu’ils n’avaient pas le droit d’être malades ou triste. C’était toujours les femmes, les enfants et les personnes âgées qui comptaient!

Grognant, Randall ne voulut même pas écouter la réponse à sa question qui se voulait de toute façon rhétorique. Ce n’était pas comme s’il voulait vraiment savoir sa vie… Et puis s’il voulait vraiment des informations à son sujet il n’avait qu’à demander à Helga ou Hadès... Quoiqu’il était persuadé que Hadès ne savait rien non plus de ce gamin. Il voulut bouder dans son coin, mais une nouvelle invitée entra dans la pièce. Au premier coup, il avait espéré que cela soit Helga. Bien qu’elle soit la tutrice d’Oliver, elle était aussi sa meilleure amie et avec un peu de chance, elle allait discuter avec lui et il allait se sentir mieux en sa compagnie. Généralement, sa chef avait un aspect thérapeutique pour lui, comme s’il était avec un membre de sa famille et qu’ils allaient veiller l’un sur l’autre quoiqu’il arrive. Malheureusement, c’était une autre femme, mais celle-ci lui disait vaguement quelque chose. S’étaient-ils croiser à un moment ou à un autre ? La suivant du regard, il tenta du mieux qu’il le pouvait de s’en souvenir, mais rien n’y faisait. C’est ainsi qu’il attendit que sa salutation fut terminée que l’ancien monstre se racla la gorge pour lui poser la question. « Est-ce qu’on se connaîtrait par hasard ? » Replaçant ses lunettes sur son nez, il tenta de prendre une meilleure posture pour l’examiner. « … Oh ! » S’était-il finalement exclamé en réalisant. « Je vous ai vu là-bas… » Il se souvenait, le regard embrouillé et perdu, d’avoir vu plusieurs silhouette dansantes avant de s’écraser le crâne sur une pierre. « Vous semblez bien aller..! » Puis avec hésitation il enchaîna : « Pouvez-vous me raconter votre version des faits ? » Elle pouvait dire non, c’était un fait, mais Randall avait espoir que malgré qu’elle soit une amie de cette peste et de ce microbe qu’elle ait un assez bon fond pour l’aider à retrouver la mémoire. « Je dois avouer que je cherche toujours un sens à tout ça... »


[HJ]: Le petit post de merde, pardon

©️ charney

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Mallymkun DeLoir
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Le courage ne se mesure pas à la taille!
Admine Animals
PHOTO D'IDENTITE : Shit happens. Vivement que tu meures. ♦ PV vous savez qui vous êtes, faites pas chier. Tumblr_m6diqsWjcx1qko769o1_r2_500
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Alice au pays des merveilles
ÂGE DU PERSONNAGE : 37 ans chez les humains
COTE COEUR : c'est compliqué, Je l'aime, mais lui, m'aime-t-il?
OCCUPATION : Prendre le thé!
LOCALISATION : Quelque part à Paris
HUMEUR : ZzZ
PRESENCE/ABSENCE : Jamais très loin 8D
DOUBLES COMPTES : Tim, Dory, Hadès, Ian, Kevin, Gram & Day
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Amanda Seyfried & Rebecca
MON ARRIVÉE : 09/07/2013
MON VOYAGE : 1183
POINTS : 1349
Jeu 2 Aoû 2018 - 21:23



Shit happens. Vivement que tu meures

Ben... nous aussi on pense ça de toi, le vilain pas beau



C’était nouveau ce bégaiement? Enfin… ça avait commencé pendant notre captivité je crois? Je pensais qu’une fois au calme, sorti de cet enfer, tout redeviendrait normal. Sauf que j’avais été bien naïve, car on ne pouvait pas se remettre de ça en un claquement de doigts. Peut-être qu’avec le temps, ça irait mieux, mais combien? Déjà, on devait se remettre physiquement, pour arrêter de penser à la Transylvanie à chaque mouvement. Sauf que pour guérir ça prend du sommeil, ce qui est compliqué quand les cauchemars n’attendent que nous fermions les yeux pour nous assaillir. Je chassais mes mauvais souvenirs pour me concentrer sur Oliver qui avait besoin que je garde les idées nettes et que je le distraits un peu.

-Oui, ils t’ont endormi le temps de réparer ton bras. J’ai aussi du dormir pendant que les docteurs enlevaient la balle et refermaient le trou…

Sauf que je crois que parfois ils ne faisaient qu’une anesthésie locale, mais dans mon cas j’étais trop agitée et ils devaient avoir peur de toucher l’artère si je ne me calmais pas. En même temps, après une semaine à se retrouver sur une table d’opération à tous les jours avec un psychopathe au dessus de vous, ça vous rend un peu nerveux quoi. La partie rationnelle de moi me disait bien que ce n’était que les médecins, mais le traumatisme était encore trop présent, hurlant que je devais m’enfuir et ne plus faire confiance à personne. Comme si Louis se cachait derrière chaque visage, changeant de masque tout au long de la journée. Je sombrais dans la folie par moment, jusqu’à se que je réussisse à rationaliser : L’infirmière était trop petite pour être Louis! Je me raccrochais alors à ces évidences pour démêler les hallucinations de la réalité.

-Tu as peut-être oublié, les méchants gardes nous ont tirés dessus, c’est quand j’ai été touché à l’épaule que j’ai lâché ta main par accident. J’en suis tellement désolée… tout est allé si vite…

J’éprouvais une terrible culpabilité. Je partageais la faute pour la capture d’Oliver, que j’aurais du mieux surveiller. Ensuite, je n’avais pas réussis à me libérer plus tôt pour abréger notre incarcération. Et pour finir, nous avions été séparés pendant notre fuite et l’enfant avait été gravement blessé. Si seulement j’avais pu empêcher tout ça! Et l’autre débile dans la chambre qui ne comprenait pas le traumatisme d’Oliver! J’avais préféré ne pas lui répondre, être témoin d’une engueulade ne serait pas bon pour le roux. Ce Randall pensait quoi, qu’on revenait d’un club Med? Je pris une grande inspiration pour continuer de m’occuper du petit :

-Je ne sais pas pourquoi. Je crois qu’il voulait en savoir plus sur nous… mais de la mauvaise façon.

Comment répondre à cette question alors que moi-même je ne savais pas trop ce que notre tortionnaire voulait vraiment. S’il avait demandé de façon gentille, nous aurions pu lui répondre sur bien des choses, plutôt qu’il nous arrache les réponses de force! J’aurais pu accepter certains prélèvements si ça avait été demandé et fait de façon humaine, et non comme un boucher!
Heureusement, Clémence débarqua, chassant mes mauvaises pensées. C’était un vent de fraicheur qui débarquait, j’étais contente qu’elle soit là, ça améliorerait l’ambiance de la chambre! C’était ce que je pensais jusqu’à ce que je voie la créature maléfique qu’elle avait osé amener. Je fus prise de tremblements et de sueurs. J’essayais de rester calme, mais des flashes me revenaient en tête… Louis qui me montrait des vidéos et qui n’arrêtait pas de prononcer le mot interdit. Je me reculais en essayant de me calmer à coup de grandes respirations, mais mes efforts ne servirent à rien, la brune prononça le mot proscrit. Je ne pus me retenir d’avantage, c’était la goute faisant déborder ma tasse de thé. Je plaquais tout de même mes mains sur ma bouche, étouffant un hurlement pendant que l’affreux discutait avec Clémence. Je parle bien évidement de Randall, pas de la bête féroce qu’Oliver avait dans les bras. C’était terrible, je ne voulais pas interrompre les autres, mais je ne me sentais pas bien… je me tassais dans un coin sans quitter le félin des yeux. C’était horrible de le voir se tortiller dans tous les sens pour finalement échapper à la poigne d’Oliver!

IL VENAIT VERS MOOI!! Oh non… IL FALLAIT QU’IL AILLE VOIR AILLEURS! Pourquoi MOI?? Je n’avais rien demandé moi!! Complètement paniquée, je m’enfuis avant d’être coincée par la bête sauvage, me dirigeant vers le seul qui pouvait possiblement faire peur à Biscuit. Je sautais donc sur le lit de l’homme bougon :

-Je t’aime pas mais AIDE-MOI! Ce ch… ch… CHAAAAAAT… Il n’a pas le droit d’être ici. Il va nous faire du MAAAL.

Je secouais l’homme pour qu’il fasse quelque chose. Il se pensait responsable et mature, s’il était meilleur que tout le monde, qu’il trouve une solution!

-Tu penses que c’est LUI qui nous l’envoi?! Je n’y retournerais pas… Il faut l’enfermer on a rien fait pour mériter ça. Je… je … je veux de la confiture… Pourquoi il n’y a jamais de confiture quand j’en ai besoin?


Il y avait tant de chose qui me passaient en tête, je ne savais plus quoi penser ou faire. À quelque part, je savais que je devais me calmer, mais ça m’énervait davantage plutôt que de m’apaiser. J’essayai de respirer lentement, tentant de me raccrocher aux visages d’Oliver et Clémence. J’étais en sécurité ici, tout irait bien… en principe.



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Dim 19 Aoû 2018 - 1:32

Shit happens. Vivement que tu meures.
Après avoir sorti Biscuit de son sac et avoir remarqué le jus de pomme renversé, Clémence se mit à chercher dans la pièce quelque chose pour nettoyer. Elle fut alors interpellée par l’homme qui partageait la chambre avec ses amis. Elle s’approcha de lui et l’écouta. Il lui demanda s’ils se connaissaient. Non, ils ne se connaissaient pas. Clémence ne se souvenait pas de l’avoir déjà vu. C’est alors que l’inconnu lui annonça que lui, il l’avait vue. Alors lui aussi avait été au château ! Vu son état, il avait aussi fait partie des victimes et non des sauveteurs comme elle...enfin sauveteurs...C’était le plan initial. Parce que oui, Clémence s’était retrouvée en pleine forêt au lieu d’arriver devant le château comme c’était prévu au départ. Résultat, elle s’était retrouvée à faire équipe avec son ex ! Ce goujat d’Hadès qui avait été responsable de l’enlèvement d’Oliver ! Enfin, ce n’était pas lui, qui l’avait enlevé. Aux yeux de l’ancien canidé, c’était de la faute d’Hadès. C’était de sa faute, s’ils avaient perdu de vue Oliver, qui avait alors été enlevé par un des hommes de main de Louis. Heureusement qu’Honey avait été là dans le lot, pendant leur périple en pleine forêt. La brunette ne sait pas comment elle s’en serait sortie sans elle. Elle avait eu de la chance, ce qui ne semblait pas être le cas de l’inconnu. Clémence le dévisagea. Non, il ne lui disait rien. Ce n’était pas étonnant. Elle n’avait pas fait attention aux gens qui l’entouraient à son arrivée au château. Elle avait eu toute son attention focalisée sur Oliver, Clochette, Mally et Peter. Elle se souvenait néanmoins avoir aperçu son ex Hadès retrouver la fameuse Helga. Elle se souvenait également de Timon, mais pour le reste, c’était flou. Et ça semblait également être le cas de l’homme. Clémence lui sourit, se voulant compatissante. Il était dans leur situation, ne lui avait jamais rien fait ni à ses proches, du moins à sa connaissance, et ne semblait pas être un homme du type d’Hadès, donc il n’y avait aucune raison qu’elle l’envoie balader. « Oui, bien sûr, mais je ne sais pas si je pourrais vous êtres très utile, parce que je n’étais pas tout à fait comme vous, en fait. Vous voyez, moi je me suis pas faite capturer, donc je sais pas trop ce que vous avez vécu. Je sais juste qu’on vous a enlevés et torturés, comme mes amis. » Clémence lui désigna Oliver et Mally. « On a reçu, enfin on, c’est nous, les habitants des mondes Disney, enfin ceux qui n’ont pas été capturés, logique. Bref, Lucas, donc le jumeau du taré qui vous a capturé, ben il nous a envoyés une lettre pour nous dire pourquoi nos amis avaient disparu et où ils étaient. Fallait qu’on traverse le portail pour nous rendre en Transylvanie et vous sauver. Sauf que dans mon cas, le portail a merdé et je me suis retrouvée dans la forêt au lieu du château. J’ai dû faire équipe avec mon ex, un être abominable du nom d’Hadès. Bref, quand je suis enfin arrivée au château, les autres, pour ceux où le portail avait fonctionné, sortaient avec ceux kidnappés par Louis. Donc je sais pas exactement comment s’est passé le sauvetage. Mon amie Clochette m’a raconté qu’ils avaient dû affronter des gardes, des passages secrets et compagnie. Donc c’était peut-être aussi votre cas. Sinon, vous avez tous été torturés ou étudiés, mais différemment selon d’où vous venez. Voilà, en gros, c’est ce qui s’est passé. J’espère que ça fait sens pour vous. Si vous avez des questions.. » Clémence n’eut pas le temps de lui dire qu’elle était là s’il avait d’autres questions. Mally venait de se mettre à hurler et de faire irruption sur le lit de l’inconnu. « Mally, qu’est-ce qui t’arrive ? Oh le chat ! J’avais complètement oublié ! » Clémence essaya alors de libérer l’homme de l’emprise de la blonde. « Calme-toi Mally ! Non, c’est pas l’autre taré ! C’est moi qui l’aies amené là ! Je sais que c’est interdit, mais c’était pour Oliver, je pensais pas que vous seriez dans la même chambre. C’était pour lui remonter le moral. Je pensais qu’en lui ramenant son ch..Biscuit, en lui ramenant Biscuit, ça l’aiderait. Je suis désolée Mally. »

Spoiler:
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Dim 25 Nov 2018 - 18:18
Shit happens. Vivement que tu meures.
Oliver & Randy & Mally
I said Doctor, in plain English tell me why was I chosen. Why me of all men? Doctor, here's the good part, at least death means i'll never be scared about dying again

Être aux côtés de Mally, c'était comme si plus rien ne pouvait l'atteindre. Ni les cauchemars, ni les méchants. Oliver pouvait se perdre dans une étreinte et y sécher ses larmes, comme n'importe quel enfant de son âge. Mais la comparaison s'arrêtait là. Là où un autre se serait doucement laissé bercer jusqu'à en oublier sa tristesse, Oliver, lui, la ressassait encore et toujours. Le petit, en cet instant, songeait à la mort ; Ce monstre, le plus effrayant de tous, qu'il avait côtoyé de si près et qui maintenant s'immisçait dans ses trop jeunes pensées pour y tordre son imagination dans tous les sens. Et si la balle avait fait un trou géant dans Mally ? Et si elle était morte ? Oliver, il se représentait ça comme un long dodo dont on ne se réveil pas. Ce n'était pas la première fois qu'il y pensait. Seulement, jamais le soupir froid de la mort n'avait été aussi proche de lui. En un souffle, elle avait envoyé valser les illusions de la jeunesse et ses rêves d'immortalité. Avant, à huit ans, Oliver était invincible. Avant. À peine avait-il ouvert les yeux sous les lumières livides de cette chambre que la naïveté qui le protégeait des évidences de ce monde avait disparu ; Oui, il y existait pire douleur qu'un simple bobo sur le genou. Oui, lui aussi pouvait mourir, même s'il n'était pas vieux, même s'il n'était pas malade. Non, les bisous magiques, ça ne vous sortait pas d'un lit d'hôpital. Oui, les méchants existent pour de vrai. Et plus près qu'on ne le pense.

En entendant les mots de Monsieur Randall, Oliver s’était empressé de passer une main sur ses joues pour tenter d’y effacer les traces honteuses de ses pleurs. Il n’était pas un bébé. Ce n’était pas sa faute, si les larmes prenaient sans cesse le dessus. Parce que plus il écoutait Mally, plus il pouvait les sentir se coincer dans sa gorge, par torrents entiers. « Je crois qu’il voulait en savoir plus sur nous… mais de la mauvaise façon. » « Car on est b-b-bizarre… » Il l’avait pensé tout haut, Nounours contre son cœur. Éducateurs, psychologues, assistants sociaux, enseignants ou camarades de classe, Oliver n’avait jamais cessé d’être la cible de leurs questions, parce qu’il avait un an de plus que ses amis, qu’il avait du retard, ou encore parce qu’Hadès n’était pas son vrai papa. Ce que l’enfant ne savait pas, c’était qu’on pouvait le mettre en prison pour ça. Pour être un peu différent. « C’est p-pas grave, tu sais, que tu m’ailles lâché la m-m-main. T’as p-p-pas fait exprès. » Continua-t-il en caressant les oreilles de sa peluche. « Et p-puis il faisait tout n-noir et y avait de l’eau p-par terre et au p-plafond donc c’était d-d-dur de voir. » Presque aussi difficile que de remettre en place les nombreux fragments qui peuplaient ses souvenirs. Il  la replaçait dans des décors où elle n’avait jamais mis les pieds, Mally, et tant d’autres. « Et après, on m’a trouvé, je c-c-crois. » C’étaient les sensations dans leur état le plus brut qui lui revenait le plus : le contact de mains sur son corps, l’écho d’une conversation, le touché glacé du sol contre sa joue, la douleur…Et puis, il y avait les images, plus flous, et les visages, plus irréels encore. Oliver était persuadé d’avoir vu Mally dans les égouts, prêt de lui. Avec Clémence, Hadès, Helga. Et Clawd. Mais ça, il savait que c’était pour de faux. Clawd, il ne le voyait que dans sa tête.

Il s'enfonçait dans ses pensées lorsque la porte s'ouvrit sur Clémence. Un petit rayon de soleil passa sur le visage de l'enfant, chassant temporairement les vilains nuages qui lui obscurcissaient l'esprit. Ses visites, c'était un peu comme des minis anniversaires : il avait le droit à pleins de câlins, et même des surprises parfois. Alors, ce fut tout naturellement qu'il tendit son bras valide vers elle pour recevoir l'affection tant attendue. Les heures solitaires passées dans cette pièce lui semblaient désormais bien loin, à l'image de ses fantômes. Avoir Clémence et Mally tout prêt, c'était trop bien. Seul Hadès manquait à l'appel pour compléter ce tableau. Ce n'était pas grave. Peut-être qu'il viendrait tout à l'heure. Ou demain. Oliver espérait. En attendant, il se tordait le cou pour voir ce que Clémence cachait dans son sac. « Biscuit ! M-m-merci Clémence ! » S'écria-t-il. Wahou ! Ses traits s'illuminèrent un peu plus à la vue de la petite boule de poile. Son bébé chaton ! Ce qu'il lui avait manqué ! Handicapé par son plâtre, Oliver attrapa maladroitement l'animal qui déjà se débattait pour échapper à sa prise. Biscuit, il bougeait beaucoup, mais pas assez pour échapper aux bisous de son petit propriétaire. « T'as été sage q-q-quand j'étais p-pas là ? » Qu'il lui murmura entre deux baisers. « Arrête de b-b-bouger trop, tu vas faire tomber le p-p-plateau et on va se faire gronder. » Il releva son regard vers Clémence : « Non c'est pas ta faute, c'est moi tout à l'heure, mais… j'ai pas fait exprès…» Sa voix se fana timidement jusqu'à disparaître. Pour cause : Monsieur Randall venait de prendre la parole.

Les adultes, il fallait les laisser parler, surtout quand c'était important. Et important, ça l'était, Oliver pouvait le sentir dans le ton de Monsieur Randall. On hésitait, on ponctuait les phrases de vous et personne ne criait. Comme un grand, l'enfant écouta lui aussi, son attention tout à Clémence tandis que Biscuit s'activait inlassablement entre ses bras. Mais ses prunelles s'esquivèrent bien rapidement dès qu'il comprit le sujet de cette conversation adulte, comme s'il venait de surprendre là quelques informations interdites aux enfants de son âge. Ils parlaient de là-bas. Dans sa poitrine, les battements de son cœur se précipitèrent dans une course douloureuse. Il ne voulait pas entendre ça. Pourtant, il continuait à prêter l'oreille, parce que si une part de lui tremblait à l'écoute de ses mots, une autre en revanche, assoiffée de vérité, courrait après des réponses : Pourquoi ? Comment ? Où ? Réel ou pas réel ? Tiraillé entre angoisse et curiosité, le garçon ne savait plus quelle voix se tourner. « Bref, Lucas, donc le jumeau du taré qui vous a capturé… » Ni tenant plus, il céda à la première : Oliver s'enfonça dans son lit, posa son oreille droite contre son coussin et plaqua sa main libre contre la gauche, pour s'enfermer dans une bulle, loin de ces paroles, sources d'inquiétudes. C'était trop de mauvais souvenir qui prenaient vie sur les lèvres de la brune. Il n'en fallut pas plus à Biscuit. D'un bond, le chaton s'élança vers la liberté, provoquant une vague de chaos sur son passage.

Oliver était doué pour s’isoler dans son petit univers. Encore plus pour y rester. Mais toute la concentration du monde n’aurait pas su protéger son havre face à la violente intrusion de Mally. Celle-ci s’était volatilisée, envolée de l’autre côté de la frontière invisible séparant son lit de celui de Monsieur Randall. Le petit la dévisageait, les yeux écarquillés de surprise et de peur. Ses courtes secondes d’incompréhension suffirent à laisser un vent de panique traverser son corps et avant même qu’il ne le réalise, Oliver commença à chercher son air. Inconsciemment, il avait envisagé le pire. En état d’alerte maximum, il ne reposa pas sa garde et ceux même lorsqu’il comprit que Biscuit était la cause de tout ces sons trop bruyant. Il profita d’un instant de silence pour rebondir sur les paroles de Mally, entre deux respirations : « Il va revenir ? Celui q-q-qui nous a… » Inspiration. Expiration. « T-t-torturié ? Ça veut d-dire q-quoi ? C’est comme p-p-prisonnier ? » Ses yeux sautaient toujours d’un coin à l’autre de la pièce, à la recherche des méchants et soudainement, son lit lui sembla trop petit, trop contraignant, il s’y sentait comme enfermé, incapable de fuir en cas de danger, et les battements de son cœur contre ses tempes le confortait dans cette idée. Il fallait qu’il marche. Et qu’il récupère son bébé chaton. C’est avec cette idée en tête qu’il poussa le plateau qu’il avait à peine touché pour se laisser glisser hors de ses draps.

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Ven 7 Déc 2018 - 5:00



Shit happens. Vivement que tu meures

Ben... nous aussi on pense ça de toi, le vilain pas beau




Malgré mon agitation, j’avais réussis à saisir l’essentiel du monologue de Clémence sur ce qu’elle savait et comment ils avaient su où nous trouver. Je retins que les portails pouvaient merder… je ferais attention à l’avenir alors. Bon, je savais bien que même si je pensais ça là, j’oublierais à la première occasion venue et je me précipiterais dedans sans me demander s’il y avait un problème ou pas. J’avais toujours été impulsive, ça n’allait pas changer! Et puis, même en entrant lentement, je ne pensais pas que ça change quelque chose si c’était détraqué. J’avais ensuite interrompu la jeune femme à cause de ma crise. Je ne pus m’empêcher un nouveau cri lorsqu’elle prononça le mot interdit.

Clémence essaya de me décrocher de l’homme, qui lui tentait de me repousser. Au fond de moi, je savais que ce n’était pas pour mal faire que mon amie avait amené la créature. J’avais déjà vu biscuit, juste avant qu’Oliver disparaisse. Ce n’était pas une bête si vicieuse, même que c’était encore qu’un bébé. C’était sans doute pour cette raison que le rouquin était si proche de l’animal. Je savais aussi que je devais lâcher ce type, il ne pouvait rien pour m’aider. Je ne savais même pas pourquoi j’étais allé vers lui! Ce devait être un genre de court circuit dans mon cerveau traumatisé… Déjà qu’en temps normal, mes réactions étaient légèrement excessives, là c’était un nouveau niveau de panique!

Mes yeux sautaient rapidement d’un point à l’autre au travers de la pièce jusqu’à tomber sur Oliver. Je réalisais avec stupeur que ma crise lui faisait peur. Il fallait bien que je m’y attende, mais comme j’avais perdu le contrôle, je n’avais pas réalisé jusqu’à ce que je le voie, terrifié. Je lâchais aussitôt le brun, descendant du lit pour essayer de rassurer l’enfant. Comment rassurer quelqu’un alors que moi-même j’étais hors contrôle? Je tentais tout de même de reprendre consistance afin de répondre à ses questions :

-Non, il ne reviendra pas. Nous allons te protéger. Torturer… c’est… très méchant. C’est faire intentionnellement très mal.

Je me mordis la lèvre, ayant l’impression d’avoir été trop directe. Je ne voulais pas cacher des choses ou mentir à Oliver. Il devait savoir le vrai sens des mots, sinon on le prendrait pour un débile. Je ne vais pas lui dire que torturé c’est comme caresser juste pour le rassurer, sinon il va sortir un truc « J’aime torturer biscuit dès que je le vois et il ronronne ». Je n’y connais pas grand-chose en éducation, mais je trouve plus intelligent d’apprendre les vrais choses afin qu’il comprenne la vie et qu’il ait la même base que les autres. Enfin, jamais le rouquin ne serait comme les autres, il n’était pas un humain de base et puis ce qui s’était passé en Transylvanie risquait de le hanter longtemps… moi-même je ne savais pas comment j’allais me sortir de mes cauchemars…

Je n’eus pas le temps d’aller plus loin dans mes explications que l’infirmière entrait dans la pièce, visiblement alertée par mes cris et l’agitation dans la chambre. Ses yeux devinrent ronds en voyant le félin, ce ne devait pas être tous les jours que quelqu’un faisait entrer en douce un animal! Ensuite elle fronça les sourcils, ordonnant qu’on sorte la bête d’ici, que ce n’était pas un endroit pour lui.

-Ces patients ont besoin de calme et de repos, mademoiselle, pas d’un chat qui court dans tous les sens. Et puis les allergies, les maladies! C’est inconscient d’amener un animal ici!

Je réussis à me tenir calme à la mention du mot interdit. Bien que je ne pouvais pas voir de félins domestiques en peinture, je trouvais que la femme y allait un peu fort, c’était plutôt propre comme bestiole un matou, plus que bien des gens! Laissant Clémence s’occuper de la créature de l’enfer, je me dirigeais vers mon lit, soudainement très lasse. J’étais sans doute encore trop faible pour autant d’action et d’énervement. Je serrai la mâchoire en m’allongeant, agacé d’être dans un tel état. Puis je me ressaisis pour sourire faiblement aux autres, me forçant à mettre un masque alors qu’en fait, ça n’allait pas. Je ne voulais pas les inquiéter, surtout Oliver, il avait déjà tant souffert. Je voulais qu’il se sente en sécurité, qu’il s’occupe de sa propre guérison. Je n’avais pas réussis à le protégé, je ne méritais pas qu’on me donne de l’attention.

Je ne songeai bientôt qu’à une seule chose… une bonne dose de morphine afin de dormir et de ne plus penser à tous ça…




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