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 :: RP terminés
Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol
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Jeu 22 Fév 2018 - 21:19
Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol

JAMES P. RATIGAN & ROX FOX

 

 Presque une dizaine de jours était passé depuis la fin de son calvaire au Canada... mais les cicatrices étaient encore bien ancrées dans sa chair, au sens propre comme au sens figuré... Quel imbécile il avait été de croire que son arrivée dans ce monde futuriste, une fois sorti de l'hôpital, lui éviterait les ennuis qu'il avait l'accoutumé de vivre à son époque ! Depuis le début, il savait que quelque chose n'allait pas derrière la raison pour laquelle il avait été conduit, et il avait recherché des réponses avec tant de détermination... mais il ne pensait pas du tout qu'il les aurait d'une manière aussi... violente et sournoise...

 Et maintenant qu'il avait été confronté à ces que ces Louis et Narissa (voire même ce Lucas, qui n'était pas si étranger que cela à cette affaire) étaient capables de faire, eux qui étaient les raisons de tous ces mystères... il commençait à se demander s'il avait la moindre chance de survie, entre ces magiciens dangereux et leurs chasseurs... Contrairement à certaines personnes qu'il avait rencontré, il n'était pas doté de pouvoirs, et malgré que son génie l'avait maintes fois sorti d'horribles situations... pour la première fois depuis longtemps, il doutait de ses chances. Même s'il parvenait... Non. Quand il parviendrait à redevenir l'un des nouveaux parrains de Londres... cela serait-il suffisant pour le protéger de ces malades... ?

 Et sa jambe blessée était le parfait souvenir douloureux de cette cruelle réalité. Quelle honte de s'être ainsi planté dans ces maudits escaliers !!! (Ce Lucas semblait beau vouloir du bien à des gens comme lui, ce gamin ne perdait rien pour attendre!) Mais James aurait été bien heureux qu'il n'ait eu à vivre que cette lourde chute... Ce qu'il avait enduré avait ravivé la même souffrance qu'à son arrivée à cette nouvelle Londres, et il était désormais obligé de reprendre tout à zéro : ses séances de rééducation, ses courtes et lentes marches pour la ré-habituer, son traitement, etc... Et malheureusement, certaines mauvaises langues de son petit gang de Whitechapel en avaient vite conclu qu'il n'était plus bon à rien, et qu'il valait mieux le remplacer... Un petit tour dans la Tamise, ou une main brisée avait vite permis de faire taire ces désireux de pouvoir.

 Mais encore une fois, le professeur en était réduit à un état de pauvre petit vieux sans défense, et cela le mettait hors de lui, en plus d'être pris dans un doute qui ne lui était pas familier ! Il était le Napoléon du Crime, l'être le plus craint de tout le Mousedom à son époque, et aujourd'hui, dans ce foutu monde, il n'était.........



JAMES ▬  Soyez maudit, Basil... Murmura doucement Ratigan, maudissant encore une fois la souris qui l'avait conduit à une telle fatalité.

SBIRE 1 ▬  Patron... Vous allez bien... ?


 Comme semblant se réveiller d'un mauvais rêve, James cligna faiblement les yeux et reporta son attention sur ses larbins les plus dignes de confiance, avec qui il était supposé faire une réunion pour organiser leur prochain coup. Mais tous l'avaient bien remarqué, depuis son retour de ce mystérieux déplacement outre-Atlantique, il... semblait complètement ailleurs... Et cela se voyait sur son visage, des cernes d'épuisement étant apparus sous ses yeux, montrant bien qu'il ne dormait quasiment plus la nuit. Comment pourrait-il... Des cauchemars, le remontrant lui dans sa chute de Big Ben, ou revivant les péripéties des derniers jours, le harcelant sans cesse... Et il savait parfaitement que l'on discutait sur son dos, malgré ses avertissements.

 Et les voir le scruter avec tant d'inquiétude, comme s'il n'était plus capable de rien, le rendait malade.



JAMES ▬  Oui, je vais bien, cessez de croire que cela n'est pas le cas. Grogna-t-il férocement, tapotant son bureau de ses doigts en prenant une grande bouffée de sa cigarette.

SBIRE 1 ▬  C'est que... vous avez vraiment l'air pas bien, patron...

SBIRE 2 ▬  On peut vraiment rien faire pour vous, patron... ?

SBIRE 3 ▬  Vous voulez pas prendre de vacances... ?

JAMES ▬  ASSEZ !!! Rugit-il, le mot « vacances » lui rappelant trop son calvaire. Il suffit, la réunion est ajournée, nous en discuterons demain !


 Avant même qu'ils aient pu répliquer, l'ancien rongeur se leva de son siège, cachant au maximum la douleur qu'il ressentait, avant de prendre prestement sa canne-lame et de sortir du bureau, quittant le QG actuel du gang avec fureur. Qu'ils aillent tous au diable, il avait vu assez leurs têtes de merlan frit pour aujourd'hui ! Et malgré qu'il appréciait la vie de nuit, il se fait vraiment tard, aux alentours de minuit-une heure, et il commençait à fatiguer... Bon sang, il aurait tellement mieux tenu à l'époque !

 … Et quel idiot, en partant aussi énervé, il n'avait pas ordonné qu'on le ramène chez lui en voiture... Lui et son manque de calme ! Et avec son mal de chien à marcher, il n'arriverait pas chez lui avant un moment, malgré que Whitechapel n'était pas si loin que ça. Au diable ce chalet pourri et ces « vacances de rêve » qui l'avaient rendu de nouveau handicapé ! Grognant de rage et de mal, il marcha lentement, claudiquant beaucoup sur sa canne, tandis qu'il déambulait à travers les rues plus ou moins sombres de Londres, tirant cigarette sur cigarette pour tenter de se calmer.

 Sans succès, son cerveau étant bien trop en ébullition pour cela. Et malheureusement, Londres étant bien plus active de nuit aujourd'hui qu'en 1897, cela n'allait pas aller en s'arrangeant...



JEUNE 1 ▬  Oh pépé ! Hey vieux schnoque ! HIPS ! Oh j'te cause !


 Son sang bouillonna en lui en constatant qu'un groupe de trois jeunes adultes, autour de leur vingt ans, s'approchait de lui en slalomant, visiblement très alcoolisé. (L'odeur lui parvenait de loin grâce à son odorat développé) Il ne put s'empêcher de froncer du nez, se sentant vomir devant un tel comportement déplacé. Il était amateur d'alcool, et avait toujours laissé ses sbires en profiter copieusement... mais gare à celui qui laisserait les effets de l'alcool prendre le dessus sur ses capacités... (Pensée particulière à Bartholomé)

 Devant leur « jeune » âge, la conscience de Ratigan voulut le pousser à continuer son chemin. Mais au vu de son attitude déjà bien assombrie par ce qu'il avait vécu, leurs moqueries et leur imitation déplorable d'une personne âgée utilisant une canne suffirent à lui faire perdre tout sang-froid. Et même s'il avait voulu les éviter, à la vitesse où il marchait, cela n'aurait pas fonctionné, ils l'auraient forcément rattrapé...

 Grognant dangereusement, il se tourna vers eux avec menace, espérant les intimider.



JAMES ▬  Hors de mon chemin, petits vulgaires. Vous me faites perdre mon temps.

JEUNE 1 ▬  Hahaha, oh le vieux qui HIPS se la raconte !

JEUNE 2 ▬  Ta gueule le HIPS vieux!

JEUNE 3 ▬  Plus que d'habitude, HIPS !


 Ils rirent comme des abrutis de leurs propres blagues, avant de commencer à vouloir le titiller, le touchant du bout du doigt pour encore davantage l'énerver... et il se sentait vraiment prêt à exploser... Prêt à sortir sa lame, voire même son petit revolver de sa poche intérieure... Mais s'il se faisait prendre pour avoir attaqué ou blessé ces morveux, il pouvait dire adieu à sa future grande carrière criminelle... Alors quoi, il allait devoir se laisser faire !!??

 Contrairement à la manière dont il s'était pris face à l'agresseur de Miss Clochette, les menaces ,e serviraient à rien ici, puisque l'alcool leur donnait l'impression qu'ils étaient les rois du monde. Appeler à l'aide ? Ce n'était pas son genre. Bon sang, à part les ignorer et continuer d'avancer jusqu'à ce qu'ils en aient assez, il ne voyait pas comment se dépêtrer de cette situation... Quelle humiliation !

 Mais alors qu'il était sur le point de continuer son chemin, l'un d'eux eut la TRÈS mauvaise idée de faire un croche-pied dans sa canne, manquant de peu de le faire chuter et d'encore plus se faire mal. Il se retint, heureusement, à un poteau électrique, tandis que les trois idiots s'esclaffaient...... Grossière erreur !!! Les yeux débordant de colère, James s'apprêta, cette fois, à sortir sa lame pour les effrayer... mais une intervention extérieure le bloqua dans toute initiative... Et bien une intervention au quelle il ne s'attendait pas du tout !



(c) Madouce sur Epicode
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Moonbin Kang
Moonbin Kang
I will bite you if I have to
Admin TL
PHOTO D'IDENTITE : Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol WTPS
ÂGE DU PERSONNAGE : Né le 12 avril 1992, Moonbin a vu passer 31 printemps
COTE COEUR : Jungwan, le seul et l'unique ; pour toujours et à jamais
OCCUPATION : Les disney le qualifient de chasseur, les êtres humains l'appelle suppléant à la maternelle
LOCALISATION : Ici et là. Parfois au QG des Chasseurs, parfois à l'école primaire ou au bar en train de draguer une nouvelle conquête du soir
HUMEUR : On dit que le temps arrange tout. C'est étrange, mais Moonbin n'aurait jamais cru pouvoir se retrouver depuis le décès de Jungwan
COULEUR PAROLE : #9999cc
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Bruni Brannsen & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Kim Kibum (Key) & Gaekey
MON ARRIVÉE : 09/12/2017
MON VOYAGE : 816
POINTS : 1231
Jeu 22 Fév 2018 - 23:27
Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol
James P. Ratigan
&
Rox Fox


 

 



 

 

Modern morality and manners suppress all natural instincts, keep people ignorant of the facts of nature and make them fighting drunk on bogey tales.'Δ Aleister Crowley

En apparence, Rox avait l’air d’un adolescent ordinaire, plein d’énergie et de bonne humeur, un être ayant le sourire accroché aux lèvres à tous les moments de la journée. La vérité était que cette joie inébranlable n’existait pas réellement. Ce n’était qu’une façade. Il ne voulait pas inquiéter Roxane ni même Makoto, son petit ami, qui était tellement attentionné qu’il allait rapidement se mettre à paniquer s’il le voyait meurtri de l’intérieur. Parfois, au cours de la journée, l’ancien renard venait à penser à son arrivée dans le monde des humains, à la maltraitance qu’il avait pu vivre au Wyoming… Au racisme qu’il y avait vécu. Lorsqu’il y réfléchissait, il sentait une boule se former dans son ventre, mais aussitôt il se forçait à penser à la natation, ce sport qu’il pratiquait et qui le délivrait pendant quelques heures, en compagnie de Makoto, qui l’aidait toujours à mieux performer.

Si ce n’était pas la natation, c’était les soirées organisées par Jihoon dans son garage qui l’aidait à s’évader pendant quelques instants. Ces soirées étaient toujours amusantes, remplies de jeux de société un peu stupides, de karaoké où pratiquement personne ne savait chanter la note juste et où, évidemment, l’alcool était présente de façon raisonnable et surveillée par les parents du Coréen qui se portaient garants de leurs soirées. Malheureusement, cette soirée-là n’était pas comme les autres; les parents de Jihoon s’étaient absentés et Akihiro, l’un des plus irresponsables du groupe avait décidé d’apporter plusieurs caisses de bière que son grand frère lui avait achetée. Damian fut le premier à refuser cette idée, puis Jihoon ne souhaitant pas la colère de ses parents avait à son tour protesté, mais la plupart des autres garçons l’avaient félicité de cette idée et les bières entrèrent tout de même chez les Park.

La fête battait son plein et Jihoon avait finalement décidé de se prendre au jeu, mais évidemment, il était hors de question que quiconque quitte le garage avant le lendemain étant donné leur taux d’alcoolémie. De son côté, Damian, le seul à jeun, trouvait que la soirée tournait plutôt mal et que la confiance que les parents de l’aîné avaient envers eux, allait s’envoler dès le lendemain matin lorsqu’ils verront l’état des lieux : des morceaux de bouteilles explosés au sol, des cartes à jouer aux quatre coins de la pièce, la musique trop forte, le sol collant suite à un dégât de boisson gazeuse et le plus jeune du groupe d'amis, endormi au sol, ivre, le t-shirt monté au-dessus de sa tête pour se cacher de la lumière qui l’agressait.  De son côté, Rox avait bu rapidement les premières bouteilles, jusqu’à ce qu’à ce que ses papilles ne goûtent plus la levure. Il avait ensuite passé la majeure partie de la soirée étendu sur le vieux canapé, la tête à l’envers pour tenter d’oublier que tout tournait autour de lui. Les événements qu'il avait vécu... En Amérique... cet automne ou cet hiver... Tout ça devait disparaître.

Lorsque les effets de l’alcool avaient diminué, l’ancien renard avait  décidé de se lever pour prendre une nouvelle bière, mais un vigile s’était posté devant. « Tu en as bu combien ? » Avait-il demandé en fronçant les sourcils. « Je sais pas… 7 ? 8 ? Qui sait! » À ces mots, Rox s’était penché pour atteindre la caisse déposée au sol, mais il tituba et il alla percuter le mur quelques pas plus loin. Paniqué, Damian alla en sa direction pour l’aider à se relever. « Tu as trop bu, il est temps d’aller te coucher… » À peine remit sur pied, Rox l’avait repoussé. « Laisse-moi faire ce que je veux! Kang, monsieur parfait, avec une vie parfaite et une famille parfaite! » Ces paroles avaient blessé le chrétien qui ne connaissait pas les conditions de vie de Rox, mais qui avait toutefois pu comprendre grâce aux cicatrices de celui-ci qu’ils n’avaient pas eu la même chance dans la vie. « Tu dis n’importe quoi… Aller vient, on va monter se coucher, je viens avec toi. » Alors que le jeune homme tentait de se montrer réconfortant envers son ami qui semblait vouloir pleurer, Rox le poussa brusquement, le faisant alors tomber à la renverse sur la caisse de bière qui craqua et qui fit tomber les dernières bières pleines qui se cassèrent au contact du sol. Observant l’alcool imbiber les vêtements de son ami, Rox restait les sourcils froncés par la colère.

Tant pis pour lui. C’est ce qu’il méritait à être un garçon si pur, si chaste. Sa gentillesse faisait de l’ombre à tout le monde, il méritait d’être puni pour être un sale rabat-joie. Tournant les talons, l’ancien animal avait titubé jusqu’à la table de billard où il avait laissé son hoodie. Il le secoua, faisant tomber des chips au sol, puis il l’enfila en se dirigeant vers la sortie. Il entendit derrière lui la voix d’un de ses amis lui demandant où il allait, mais il ne répondit pas. Il s’en fichait. Il était en colère… Contre le monde entier, tout ça parce que Damian lui avait refusé une bière. C’était excessif… Et il s’en rendit compte quelques minutes plus tard lorsqu’il marchait seul dans les rues de la ville pour retourner chez lui.  

Repensant aux paroles qui avaient été dites et à la bienveillance de son ami, l’adolescent s’écroula au sol et il se mit à pleurer à chaudes larmes pendant de nombreuses minutes sans pouvoir s’arrêter. Il allait perdre l’amitié de Damian, jamais il ne serait pardonné. Lui qui devait dormir avec eux et passer une bonne mâtinée à manger des pancakes c’était complètement raté…  Il se sentait tellement bête… Par habitude, depuis sa fugue du Wyoming, le jeune homme se sentit dans le besoin de se punir d’avoir agi de la sorte, alors il se mit à se frotter vigoureusement le poignet contre le trottoir jusqu’à ce que sa peau pèle et libère de son sang. Le battement de son cœur désormais dans sa main, il observa sa blessure et à nouveau des larmes commencèrent à couler de ses yeux gonflés. Il détestait tellement sa vie. Pourquoi ne pouvait-il pas être comme les autres ?

Alors qu’il s’était finalement décidé à lécher sa plaie, il entendit du vacarme un peu plus loin, ce qui attira son attention. S’il avait été un bon garçon, il aurait évité tout conflit et il aurait gentiment retourné chez lui, mais curieux de nature, il se leva et il se dirigea en direction du bruit en prenant pour appui les murs de briques des vieux bâtiments. À sa plus grande stupéfaction, des garçons légèrement plus vieux que lui se trouvaient là et embêtaient un homme d’âge mûr. Cette scène agaçait particulièrement l’ancien renard qui avait un grand amour pour les vieilles personnes puisque depuis sa naissance, il avait toujours été élevé par ceux-ci, que ce soit par Dame Tartine ou par Roxane. Pour lui, il était important de les respecter et de les aider. « Laissez-le tranquille ! » Avait-il hurlé d’un accent trahissant ses racines américaines. « Vous n'avez pas autre chose à faire plutôt que de l'embêter ? » Ajouta-t-il en se dirigeant vers eux en tanguant. Il était prêt à se montrer plus insistant si ceux-ci ne partaient pas sous la menace. « J’ai neuf potes pas loin qui se feraient un plaisir de vous en mettre une ! » Toujours en s’approchant d’eux, Rox gardait un contact visuel avec celui qui semblait être le leader du groupe.

Peut-être était-il menaçant ou alors faisait-il pitié, mais le groupe rebroussa chemin juste après avoir soufflé : « Il est débile ce chintok. » Commentaire raciste, mais Rox ne s’était pas vexé, il avait entendu bien pire lorsqu’il vivait dans l'ouest américain. « Est-ce que vous allez bien ? » avait-il finalement demandé à la vieille personne en faisant un pas vers l’avant et deux vers l’arrière. L’attention était bonne s’il n’avait pas soudainement eu la nausée. Fronçant les sourcils, il avait tenté de calmer cette sensation désagréable, mais plus il se retenait et plus une chaleur insupportable prenait possession de son corps. N’en pouvant plus, il avait tourné la tête pour vomir, mais ce fut son hoodie qui accueillit le contenu de son estomac.  
©️ Gasmask



_________________

    Easy to love ◇I’m not easy to love. So dangerous. Even if I try to fix my heart, I’m hesitating for some reason. Everything’s messed up, everything’s just difficult My head is full of chaos, Cause I’m not easy to love, it worries me. I’m not the only one like this, right? I don’t know the answer.©endlesslove
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Lun 26 Fév 2018 - 21:01
Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol

JAMES P. RATIGAN & ROX FOX

 

 Au diable la prudence et la sagesse, ces petits vauriens allaient bien mériter la bonne frousse qu’ils allaient connaître d’ici quelques instants ! S’il y avait bien un soir où il ne fallait pas importuner Ratigan, c’était bien celui-ci ! Même un gentleman pouvait perdre son sang-froid lorsqu’il était trop titillé ! Et connaissant les effets secondaires de l’alcool, d’ici quelques heures, ils auraient oublié, vautrés dans leurs lits comme de vulgaires larves, ou ne croiraient qu’à un mauvais rêve. Mais au moins, James se serait bien défoulé !

 Le professeur était prêt à dégainer sa lame de sa canne, lorsqu’un nouvel individu entra en scène, hurlant de fureur face à la lâcheté de ces gens :



ROX ▬  Laissez-le tranquille ! Vous n’avez pas autre chose à faire plutôt que de l’embêter ? J’ai neuf potes pas loin qui se feraient un plaisir de vous en mettre une !


 L’ancien rongeur, en plus des jeunes attardés, contemplèrent la nouvelle figure avec surprise. Il s’agissait d’un jeune homme d’apparence asiatique (avec certes un accent américain) aux cheveux roux, et aux yeux flamboyants tournés en direction du groupe. Brillants de fureur… mais aussi à cause de l’effet de l’alcool qu’il avait lui aussi dû ingérer, au vu de la manière dont il se déplaça jusqu’à eux. Toute la jeunesse de Londres s’était-elle passée le mot pour se rendre minable, ce soir !? Non, cette fois-ci, James devait se contenir : qu’importe si ce jeune homme semblait aussi ivre que les autres, il gardait cependant une bonne façon de parler, ainsi que toute sa tête, ce qui pouvait laisser supposer (du moins l’espérait-il) que c’était un garçon bien éduqué. Et puis, au vu de son état, il aurait été très bête de refuser toute aide extérieure !

 Et à son plus grand étonnement, l’énervement du nouveau venu suffit à faire changer d’avis les trois mécréants (Décidément, il ne saurait dire si la boisson doublait ou divisait le courage d’un individu…). Probablement ennuyés d’avoir été interrompus dans leur bête amusement, le groupe commença à s’éloigner en slalomant… non sans avoir vociféré « Il est débile ce chintok. »

 Qu’importait l’état de non-sobriété de celui qui l’avait aidé, Ratigan sentit son sang bouillir, l’envie de planter sa lame dans leur dos lui prenant. Il RÉPUGNAIT le racisme sous toutes ses formes, qu’il soit minime ou révoltant ! La nature de la victime importait peu, le mal était égal pour tous… et lui qui avait souffert de la pire des manières du racisme envers les non-souris, être témoin de ce genre de comportement le dégoûtait… La civilisation semblait beau avoir « évolué », elle n’en restait pas moins aveugle et cruelle…



ROX ▬  Est-ce que vous allez bien ? Demanda le jeune homme à son attention.


   … Oh cette odeur… Et lui dont l’odorat était très développé, ce face-à-face était une véritable épreuve ! Il dut trèèèèès fort se contenir de ne pas montrer des signes de dégoût, ne voulant pas blesser celui qui l’avait aidé. Après tout, il était la preuve que même ivre, l’on pouvait garder sa bonne éducation !


JAMES ▬  Tout va bien, je vous remercie jeune homme. RassuraJames en inclinant sa tête.Fort heureusement, il reste encore de braves et louables jeunes personnes pour…


 Mais le criminel ne put terminer sa phrase… le garçon vomissant tout ce qu’il avait englobé sur son vêtement. Devant cette vision, et l’odeur encore plus forte, James crut tourner de l’œil, sa peau devenant cadavérique et ses yeux s’écarquillant sous l’effet du malaise. Parfait, juste… parfait… cette soirée allait décidément de mal en pis… Ecœuré par un tel spectacle, le professeur fut rapidement tenté de le laisser en plan (Il était jeune, mais ce jeune homme était certainement proche de la maturité, il pouvait se débrouiller seul !)… mais un détail l’interpella : au niveau de son poignet se trouvait une blessure bien sanguinolente, semblant un peu profonde… Tout au long de sa vie, et surtout de sa carrière, il avait su reconnaître toutes les types de blessure, et en un éclair, il devina que celle-ci n’était pas due à une simple mauvaise chute. Ou bien quelqu’un l’avait remarqué avec un moyen contondant… ou bien, au vu de son état, il se l’était fait lui-même, en frottant frénétiquement son poignet d’il ne savait quelle façon… Et étrangement, il pencha de suite pour la seconde option, voyant dans le regard de ce pauvre bougre une souffrance indescriptible… Dû au racisme dont il était victime, ou d’autre chose ? L’un ou l’autre…… il savait ce que cela faisait de toucher le fond, et les conséquences que cela pouvait avoir…

 Même si cela aurait pu être traduit par un excès de faiblesse envers un citoyen par ses collaborateurs (Déjà que son interdiction de faire du mal à femmes et enfants était mal vu…), Ratigan laissa ses principes de côté, et s’approcha du jeune garçon malgré son état. Évitant au maximum tout le vomi sur lui, il posa sa main sur son épaule, le tapotant doucement comme signe de soutien. Bon sang, il tombait bien bas dans la niaiserie !

 Allant encore plus loin dans son aide (Heureusement qu’il n’y avait aucun témoin !), il sortit de sa poche intérieur son mouchoir rose personnel tout propre, avec ses initiales en rouge… et le lui tendit… Il lui avait donné son mouchoir personnel, ce gamin devait vraiment s’estimer chanceux ! C’était bien parce qu’il l’avait aidé plus tôt… Mais il lui devait un mouchoir !

 Puis il prit, le plus délicatement possible (enfin, presque, il n’était quand même pas un tendre avec les hommes !), son poignet blessé, le contemplant quelques secondes. Puis, se maudissant d’avance pour cet acte, il remonta la manche noire droite de sa veste, dévoilant sa chemise blanche… dont il déchira un bon pan, qu’il utilisa ensuite pour faire un bandage bien serré (S’il voulait arrêter l’hémorragie, cela devrait passer par un peu de souffrance !).



JAMES ▬  Vous me devez également une chemise, jeune homme. Dit-il gravement, continuant ses soins.


 Aucun mot ne fut prononcé pendant les quelques instants qui suivirent, et il ne montra aucun sourire réconfortant sur son visage. Ce n’était pas dans ses habitudes d’agir gentiment avec les hommes, il était plutôt du genre fourbe, menaçant ou hypocrite ; un tel élan de soutien était déjà un miracle en soi ! La situation devait probablement être embarrassante pour le jeune homme, mais qu’il se mette à sa place !

 Lorsqu’il eût fini, James le contempla avec sévérité, sourcils froncés.



JAMES ▬  Ce bandage tiendra jusqu’à ce que nous ayons atteint votre demeure. Car il est hors de question que vous rentriez chez vous par vos propres moyens. J’espère cependant que vous n’habitez pas loin, je n’ai aucun moyen de locomotion à ma disposition.


 Il mentait, mais il était hors de question qu’il appelle un de ses sbires pour qu’il les conduise jusqu’à chez lui ! Il avait sa réputation de criminel à préserver ! (Gentleman, oui, doué de pitié… bon dieu…) Bon sang, dire qu’il voulait passer le reste de la nuit à se détendre !


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ÂGE DU PERSONNAGE : Né le 12 avril 1992, Moonbin a vu passer 31 printemps
COTE COEUR : Jungwan, le seul et l'unique ; pour toujours et à jamais
OCCUPATION : Les disney le qualifient de chasseur, les êtres humains l'appelle suppléant à la maternelle
LOCALISATION : Ici et là. Parfois au QG des Chasseurs, parfois à l'école primaire ou au bar en train de draguer une nouvelle conquête du soir
HUMEUR : On dit que le temps arrange tout. C'est étrange, mais Moonbin n'aurait jamais cru pouvoir se retrouver depuis le décès de Jungwan
COULEUR PAROLE : #9999cc
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Bruni Brannsen & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Kim Kibum (Key) & Gaekey
MON ARRIVÉE : 09/12/2017
MON VOYAGE : 816
POINTS : 1231
Sam 3 Mar 2018 - 20:09
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Modern morality and manners suppress all natural instincts, keep people ignorant of the facts of nature and make them fighting drunk on bogey tales.'Δ Aleister Crowley

Dans son esprit, tout était clair… Non, tout embrouillé. Il pensait à tout et à rien. Au présent et au passé. Il savait qu’il était en face d’un inconnu et qu’il valait mieux pour lui de rester sur ses gardes, mais il ne pouvait s’empêcher de penser au visage perturbé de son ami qui s’était échoué au sol par sa faute. N’importe qui d’autre aurait hurlé ou l’aurait insulté, mais Damian s’était contenté de le regarder de façon surprise, sans même émettre un quelconque son. Cet adolescent était bon, pourquoi Rox s’était entêté à lui faire du mal..? Désormais l’estomac vide, le rouquin avait eu envie de pleurer en réalisant à quel point cette soirée tournait mal, mais se souvenant que quelqu’un se trouvait auprès de lui, il ravala sa tristesse et prit le mouchoir qu’on lui tendait. Bien qu’ayant abusé de la boisson, Rox porta une attention particulière au morceau de tissu rose… Ou bien était-ce justement parce qu’il avait largement trop bu qu’il s’y intéressa autant. Il était doux au touché et les initiales brodés étaient très jolies. C’était un magnifique contraste, le rose et le rouge. Rox aimait ces couleurs… C’était celles de l’amour. Il était un incurable romantique et ce, dès le moment où il avait rencontré Joshua, son ancien petit-ami lorsqu’il vivait encore dans le Wyoming.

Peut-être avait-il regardé trop longtemps le mouchoir qu'il tenait avec son bras blessé, puisque l’homme agrippa son poignet mutilé pour mieux l’observer. D’un geste brusque, l’ancien renard voulu se défaire de cette prise puisqu’il était embarrassé qu’un inconnu ait remarqué sa blessure. Si cet homme l’avait vu, cela voulait dire qu’il allait avoir du mal à la cacher à Roxane. Ce n’était cependant pas la première fois qu’il se blessait volontairement, il allait bien pouvoir trouver un mensonge à raconter à sa tutrice pour qu’elle ne s’inquiète pas pour lui. C’était une femme bonne, tolérante et à l’écoute, n’importe quel enfant l’aurait voulu pour grand-mère et dans un sens, Rox se sentait désolé pour elle de devoir s’occuper d’un enfant égoïste et dépressif comme lui. Le jeune homme avait finalement abandonné et il avait laissé l’inconnu observer sa blessure qui continuait à saigner. On lui fit un bandage pour arrêter l’écoulement, mais Rox ne le remercia pas. Il se contenta d’observer son poignet recouvert du tissu prenant lentement une couleur rosâtre et il poussa un léger hmm pour symboliser l’approbation au sujet du remplacement de la chemise. « Je mérite pas ça… » Ça voulait dire cette attention. Le regard perdu dans le flou de ses larmes prêtes à couler, l’adolescent n’avait toujours pas levé ses prunelles marron en direction de l’homme.

L’asiatique déposa finalement le mouchoir sur sa bouche pour se nettoyer, puis il tenta de nettoyer son hoodie pendant que l’homme avec qui il était lui parlait en utilisant des mots qui lui étaient inconnus, mais cette tentative lui redonna la nausée et il préféra laisser son vêtement couvert de vomi plutôt que de retenter cette expérience désagréable. Rox déposa finalement son regard perturbé sur le visage de l’inconnu qui lui avait posé une question… Ou un truc du genre vu l’insistance de ses traits. Perdu à cause de l’alcool, mais surtout par sa faible connaissance des mots, Rox n’avait compris que le sens global du discours… DemeureLocomotion..? Qu’est-ce que cela voulait dire ? « Y’a des moyens sales de revenir chez moi ? » À cette idée, Rox ria de façon un peu bête due à l’alcool dans son sang, bien que même à jeun son rire était contagieux de par son étrangeté.

Finalement, l’ancien animal comprit qu’il était temps pour lui de retourner chez lui… Mais étrangement, sa colère désormais partie, il n’avait plus envie de retrouver le confort de son lit. La soirée était jeune et il avait envie de s’amuser pour oublier ses tourments. Ce n’était pas bien sage puisqu’il s’était blessé et qu’il était encore ivre, mais son jugement l’avait quitté au moment où il avait ouvert sa sixième bière de la soirée. « C’est pas loin… » Avait-il murmuré en engageant le pas dans la direction de laquelle il venait. Ses pas maladroits et zigzaguant les avaient guidé à quelques immeubles de chez lui, mais voyant le parc pour enfants du quartier complètement désert, Rox s’était élancé en sa direction et avait finalement perdu pieds dans le carré de sable. Tombant tête première, il avala du sable et quelques grains allèrent se coller dans ses sourcils, sans parler de la quantité qui colla sur le hoodie encore humide. Rox cracha vivement le sable et il continua le manège puisqu'il pouvait sentir des morceaux croquants coincés entre ses dents. « C’est drôle qu’il y a pas de neige ici, mais qu’au Canada oui… » Souligna-t-il amusé et commençant à gratter dans le sable avec ses ongles à la manucure écaillée aux couleurs de l’arc-en-ciel. Sacha lui avait mit du vernis en octobre dernier, ne se souciant pas s'il était un garçon ou non... Rox ne s'était pas débattu non plus, curieux de savoir ce que c'était... Et finalement, il avait trouvé cela joli. Les gens lui disait que c'était bizarre et Makoto était souvent mal à l'aise lorsqu'il le voyait en porter, mais l'ancien renard ne s'en souciait pas. Certains se maquillaient, d'autres avaient les cheveux longs, pourquoi ne devait-il pas porter de vernis à ongles s'il en avait envie ?

©️ Gasmask



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Ven 9 Mar 2018 - 15:59
Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol

JAMES P. RATIGAN & ROX FOX

 

  Même si son attitude bougonne ne le méritait probablement pas, Ratigan s'attendait tout de même à un simple merci de la part du jeune homme devant les quelques soins qu'il lui apportait. Certes, ce pansement était dérisoire et passager, et il parviendrait davantage à le soigner une fois chez lui (Toutes les blessures auxquelles il avait été confronté au cours de sa carrière lui avait donné de bonnes connaissances dans le domaine), mais il aurait tout aussi bien le laisser continuer de pisser le sang. Un simple remerciement aurait été suffisant pour lui (Lui qui avait du mal à accepter l'idée de venir en aide à quelqu'un)... mais la phrase que prononça le jeune asiatique le glaça sur place :


ROX ▬  Je mérite pas ça...


 Quelque peu choqué par de tels propos, James le contempla gravement, sourcils froncés. Il avait vite compris qu'il ne se sentait pas bien, physiquement et probablement moralement... mais de là à assumer qu'il ne méritait pas les soins qu'il lui avait apporté, en d'autres termes...... qu'il méritait juste de crever... Venant de la bouche d'une aussi jeune personne, cela était... quelque peu troublant pour lui... Pour en arriver à de tels extrémités et à de telles pensées noires, il fallait vraiment avoir touché le fond... Il ignorait tout de son histoire, mais... pour avoir eu d'aussi sombres désirs par le passé, il savait ce que cela faisait, et cela, un rapide regard sur son poignée droite le lui rappela bien...

 Le professeur se sentait réellement stupide de se sentir presque obligé de rajouter quelque chose, comme un moyen de le réconforter... Parce qu'il avait vécu la même chose il y a fort longtemps ? Il était le Napoléon du Crime, nom d'un chien, pas son père ! Et rien que pour cela, pour ne pas se montrer trop tendre, il voulut toujours se montrer assez froid et distant... mais la phrase complètement sortie de son contexte qu'il prononça par la suite suffit à lui clouer le bec :



ROX ▬  Y’a des moyens sales de revenir chez moi ?

JAMES ▬  …............. Quoi ???


 Mais de quoi ce gamin parlait ??!! Perdu devant ses propos (Et il lui en fallait beaucoup pour cela!), l'ancien rongeur l'observa avec un sourcil haussé, surtout lorsqu'il se mit à rire bêtement...... et comble de l'horreur, le criminel ne put s'empêcher d'afficher un petit sourire en coin devant son air ahuri et amusé. Ah non non non, il n'allait pas s'y mettre lui aussi, hors de question qu'il se fasse contaminé par sa drôle de bonne humeur ! L'alcool le rendait vraiment stupide, surtout pour parler de moyens sales qu'il aurait insinué pour rentrer chez lui............ A moins...... qu'il n'avait juste pas compris où il voulait en venir ? A cette pensée, James faillit claquer sa main sur son front d'un air blasé : « locomotion » n'était pourtant pas compliqué à comprendre, bon sang ! Oh la jeunesse de cette période, mélangée aux méfaits de l'alcool... Bon, il devrait, hélas, faire un effort pour communiquer plus facilement avec lui, en abandonnant un temps sa manière soutenue de parler...


ROX ▬  C'est pas loin... Murmura-t-il en se levant et en se dirigeant, enfin, en slalomant dans la direction indiquée.

JAMES ▬  Je vous suis... euh... après vous......... je suis derrière vous... Rétorqua James avec hésitation, ne sachant presque plus comment se faire nettement comprendre.


 Ce jeune homme lui devait un mouchoir, une chemise, et maintenant un dictionnaire, et il comptait bien se faire rembourser ! Se massant l'arrête du nez en soupirant, il le suivit d'assez près, prudent du moindre faux mouvement et de la moindre bêtise qu'il pourrait faire. Et il ne croyait pas si bien dire...

 Après quelques minutes, ils arrivèrent dans une zone avec plusieurs immeubles. Sans cri égard, le jeune homme s'était élancé vers le parc pour enfants, devant le regard incrédule de James. Un raccourci ? Mais en le voyant s'étaler délibérément dans le bac à sable, il comprit que la route serait bieeen plus longue que prévue...



JAMES ▬  C'est pas vrai... Grogna-t-il discrètement, avant d'aller à sa suite. Jeune homme, vous n'êtes pas en état de...... vous êtes blessé, vous devez rentrer dans votre...... chez vous et vous coucher...... Revenez ici tout de suite !


 Et le voilà en train d'agir comme un père réprimant son jeune enfant, quelle honte ! Il se massa une nouvelle fois l'arrête du nez, soupirant profondément, avant de sortir une énième cigarette pour se calmer. Dieu que la soirée allait être longue...

 Sachant qu'il ne servait à rien de faire changer d'avis une personne ivre, il alla tranquillement s'installer sur un banc non-loin de lui, fumant sa cigarette en l'observant jouer avec le sable.



ROX ▬  C'est drôle qu'il y a pas de neige ici, mais qu'au Canada oui... Énonça soudainement le jeune homme, sans réelle logique.

JAMES ▬  …... Si vous pouviez éviter de mentio... parler du Canada devant moi... Grommela Ratigan en fronçant des sourcils, avalant une grande bouffée de fumée sous le coup de l'énervement.


 Lui qui avait quitté le QG plus tôt pour ne plus penser justement à ce maudit pays, ce n'était pas pour en discuter avec le premier venu au détour d'une conversation hasardeuse, lui qui était déjà de fâcheuse humeur ! Silencieux, il se calma avec deux cigarettes à la suite, attendant que le jeune homme daigne se relever... mais il semblait bien captivé par le sable autour de lui... S'il ne prenait pas le taureau par les cornes, ils resteraient là toute la nuit !

 Mais comment aborder le sujet sans le froisser ? S'il laissait sa mauvaise humeur prendre le dessus, ce garçon pouvait très bien s'enfuir, et vu son état, cela n'était pas préférable. Bon dieu, il allait ENCORE devoir agir......... gentiment...... ? Urgh, quel cauchemar... Mais s'il n'y avait que ce moyen... Il réfléchit quelques instants à ce qu'il pouvait lui dire, avant de soupirer profondément, essayant d'employer des mots compréhensibles :



JAMES ▬  Pour en être venu à cet état-là, et à vous blesser vous-même – ne dites pas le contraire, je ne suis pas stupide – vous devez vraiment être au plus mal, et avoir passé une sale soirée. Ne me dites rien, cela ne me regarde pas, mais permettez-moi de revenir sur ce que vous avez dit plus tôt : vous ne « méritez » pas que je me sois occupé de vous ?


 Il inspira une nouvelle fois une bonne bouffée de sa cigarette, observant le jeune garçon profondément. Sa voix n'avait pas un ton rabaissant, ni rempli de reproches, juste... neutre... Il voulait vraiment essayer de comprendre, lui qui... se voyait un peu en ce garçon...


JAMES ▬  Quelqu'un vous a-t-il dit cela, ou bien le pensez-vous vous-même ? J'ai plus de 50 ans, jeune homme, et j'ai beau ne pas être l'âme la plus charitable de ce pauvre pays... je pense que personne, et encore moins quelqu'un d'aussi jeune que vous, ne devrait sombrer dans la dépression en se croyant incapable de toute chose. On est TOUS capable de quelque chose, qu'importe nos origines et notre histoire. Il suffit juste de le vouloir.


 Et il était bien placé pour le savoir ! Son regard sur lui se fit légèrement moins dur, tandis qu'il continua :


JAMES ▬  De toute façon, vous avez le choix. Ou bien vous restez le nez planté dans votre sable, à vous morfondre sur vous-même et à attraper froid. Ou bien vous vous relevez, vous allez vous laver et prendre une bonne nuit de repos, et réfléchir ensuite au meilleur moyen de remonter, en arrangeant la situation dans laquelle vous êtes.


Cela serait mensonger de dire que James avait été tendre face à ce jeune homme. Mais venant de lui, un tel réconfort était juste miraculeux, et même si cela paraissait dur, ces mots étaient emplis de vérité. En espérant que cela fonctionne avec lui...

 Soudain, une goutte de pluie tomba sur le nez du professeur. Instinctivement, il le frotta de ses deux mains, comme il avait l'habitude de faire lorsqu'il était encore un rongeur (Manière que ses sbires trouvait assez originale, mais ils se gardaient bien de le lui dire, bien sûr!). Sentant la pluie venir, il lui adressa un petit sourire en coin :



JAMES ▬  Bon, vous méritez tout de même une bonne douche, mais nous allons éviter de la prendre tous les deux ici. Êtes-vous finalement décidé à nous conduire chez vous ?


 Mais au point où ils en étaient, il serait presque capable de sauter dans les flaques qui n'allaient pas tarder à apparaître. A cette pensée, James leva les yeux au ciel, ricanant légèrement :


JAMES ▬  Vous me devez un thé chaud. L'addition de cette soirée risque d'être haute, mon cher...... Quel est votre nom, d'ailleurs ? Vous pouvez m'appeler Professeur Ratigan, pour ma part.



(c) Madouce sur Epicode
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Moonbin Kang
Moonbin Kang
I will bite you if I have to
Admin TL
PHOTO D'IDENTITE : Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol WTPS
ÂGE DU PERSONNAGE : Né le 12 avril 1992, Moonbin a vu passer 31 printemps
COTE COEUR : Jungwan, le seul et l'unique ; pour toujours et à jamais
OCCUPATION : Les disney le qualifient de chasseur, les êtres humains l'appelle suppléant à la maternelle
LOCALISATION : Ici et là. Parfois au QG des Chasseurs, parfois à l'école primaire ou au bar en train de draguer une nouvelle conquête du soir
HUMEUR : On dit que le temps arrange tout. C'est étrange, mais Moonbin n'aurait jamais cru pouvoir se retrouver depuis le décès de Jungwan
COULEUR PAROLE : #9999cc
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Bruni Brannsen & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Kim Kibum (Key) & Gaekey
MON ARRIVÉE : 09/12/2017
MON VOYAGE : 816
POINTS : 1231
Dim 11 Mar 2018 - 21:06
Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol
James P. Ratigan
&
Rox Fox


 

 



 

 

Modern morality and manners suppress all natural instincts, keep people ignorant of the facts of nature and make them fighting drunk on bogey tales.'Δ Aleister Crowley

L’homme lui avait semblé gentil. Malgré son état d’ivresse avancée et son manqué d’éducation lié à son ancien vie de renard, l’inconnu ne lui avait pas hurlé dessus et il l’avait même aidé… Ce n’était pas une chose commune chez les humains. Très peu d’inconnus acceptaient d’aider les autres et bien même que cela fut Rox qui engagea la conversation d’une certaine façon, en aucun cas il n’avait attendu une quelconque attention en retour. S’il saignait du poignet, c’était de sa faute, personne n’avait à gérer l’une de ses crises, surtout pas quelqu’un qui n’avait aucune attache… Si peu de personnes dans ce vaste monde pouvaient avoir des intentions pures… Comme Tartine ou Damian… C’était ce à quoi l’ancien renard réfléchissait pendant le monologue du vieil homme. L’adolescent n’avait pas envie de dévoiler sa vie… Il se sentait particulièrement mal à l’aise de raconter son passé en tant qu’humain dans le Wyoming. Au départ, lorsqu’il se faisait battre, il pensait presque cela était une pratique courante chez les humains, mais en voyant l’expression facial de Joshua qui était un jeune autochtone régulièrement insulté à cause son ethnicité, il avait compris que c’était mal. Pourtant, personne à son école, même pas un enseignant ne lui demanda ce qu’il se passait chez lui. Probablement était-ce tout simplement parce qu’ils étaient tous racistes et que le sort d’un garçon physiquement égaré entre un américain et un asiatique ne méritait pas autant d’attention.

Gardant le silence, Rox avait commencé à créer une montagne de sable dur pour ensuite former une sorte de haute tour comme celles qu’il avait vu dans les films ayant pour thématique le moyen-âge à la télé. Il s’arrêta toutefois à quelques reprises, interpelé par certains mots que l’homme pouvait prononcer comme lorsqu'il lui demanda de ne pas parler du Canada. Le Canada devait donc être un pays très mauvais si tout le monde qu'il côtoyait avait passer de mauvaises vacance là-bas, pensa-t-il. Puis Ratigan commença à lui parler de sa blessure, à nouveau. C'était agaçant et le jeune homme soupira brusquement, mais il avait totalement raison. Rox était un gamin ayant vécu très peu de joies durant sa courte vie, mais il ne fallait pas rester dans cet état. Le rouquin le savait, mais comment pouvait-il surmonter la vague de désespoir qu’il ressentait lorsqu’il se retrouvait seul… Lorsqu’il éteignait les lumières et qu’il avait à nouveau que la solitude comme seule compagne ? Il tentait de voir Makoto régulièrement, mais le jeune homme était particulièrement absorbé par ses études… Ses bons résultats lui méritaient le droit de nager et ses nombreuses médailles symbolisaient parfaitement son destin et Rox ne pouvait pas entrer en compétition contre ça. À la place, il voyait ses amis qui le détournaient pendant un moment de ses craintes, mais aussi légèrement de la loi… Rien de très mal, juste des stupidités que tous les adolescents ont pu faire une fois dans leur vie.

Rox tapota sur sa tour de sable qui commençait à avoir une fière allure, mais le geste fut trop brusque puisqu’il ne contrôlait pas très bien sa puissance à cause de la boisson et elle s’effondra sur le côté. C’est à ce moment qu’il reçut une gouttelette, sur l’arrête de son nez retroussé, qui le fit sortir complètement de ses rêveries. La plus grande peur du rouquin était l’orage à cause du tonnerre qui lui faisait se rappeler du bruit d’un fusil et il savait très bien que la pluie annonçait souvent une averse violente. Il se leva brusquement, oubliant pendant une fraction de seconde qu’il n’était pas stable sur ses pieds. « On doit y aller..! » S’était-il exclamer sans véritablement répondre à la question de son interlocuteur. Faisant des pas de travers, Rox fixait le sol de sable pour éviter de tomber et il prit l’homme par le bras pour le forcer à se lever du banc et à le suivre jusqu’à son domicile. « Moi c’est Rox.. ! » se présenta-t-il rapidement en continuant à lui tirer sur le bras sans même poser son regard sur lui.

Cela ne prit pas très longtemps que la pluie tombait à grosse goutte, mais heureusement, le domicile du renard n’était pas bien loin et ils purent rester plus ou moins secs le temps d’arriver sous le toit du duplex. Malheureusement, ses capacités affaiblies par l’alcool, Rox ne réussit pas de lui-même à ouvrir la porte de l’entrée les menant aux appartements que ce soit parce qu’il ne réussissait pas à glisser la clef dans le trou de la serrure, que parce qu’il s’était tout simplement trompé de clef. Évidemment, la seconde serrure, celle menant au salon de l’appartement, ne fut pas plus facile à ouvrir. Arrivés finalement dans l’appartement, seul la lumière du hall éclairait la pièce sombre dans laquelle ils venaient d’entrer et c’est en tapotant hasardeusement sur le mur qu’une lumière vive alla aveugler le plus jeune pendant quelques secondes.

L’appartement était calme. Rox n’entendait rien, ce qui signifiait que Roxane avait décidée de profiter de cette soirée pour sortir et que Joe avait été appelé pour travailler de nuit… Tant mieux; avec un peu de chance, personne n’avait s’apercevoir qu’il avait quitté la fête et qu’il avait été malade sur son hoodie. De façon nonchalante, l’adolescent se mit à se tortiller pour retirer son vêtement à l’odeur nauséabonde, se frappant contre le mur à côté de lui par la même occasion. Se débattant avec vigueur, Rox tira par la même occasion sur mon t-shirt qui dévoila pendant un bref instant les cicatrices rosées qu’il avait hérité par les coups de ceinture que Dale lui donnait lorsqu’il n’était pas sage. L’esprit embrouillée ou pas, Rox ne souciait plus de ces marques disgracieuses puisqu’il faisait activement de la natation depuis quelques mois, mais cela de l’empêchait toutefois pas d’être mal à l’aise lorsque quelqu’un lui posait des questions sur leur origine. Que devait-il leur dire ? Avait-il envie d’en parler ? Non. Elles allaient probablement rester sur sa peau pour le restant de ses jours et il devait apprendre à vivre avec, mais il trouvait toujours très embarrassant les gens qui ne se mêlaient pas de ce qui les regardait.

Le hoodie désormais échoué au sol, Rox s’était jeté sur le canapé sans même avoir enlevé ses souliers couverts de sable. Le monde tournait autour de lui et cette sensation lui semblait encore plus intense lorsqu’il osait fermer les paupières pour oublier cette soirée affreuse. « V-vous êtes professeur de quoi..? » avait murmuré sans trop articuler, les yeux fermés et en bavant légèrement sur le coussin du canapé sur lequel il avait posé sa tête. « Mes potes trouveraient ça trop ...- » Sa phrase se fit couper par un hoquet. « ... Trop ...- Trop, trop chelou que j’parle à un prof. » Un sourire un peu stupide apparu sur son visage toujours fermé à la lumière de la pièce. « J’suis en Year 11 et j’trouve ça compl ...- compliqué d’écrire l’anglais. » Écrire simplement plutôt, mais ce n’était qu’un détail sans importance pour l’adolescent. « Ah ouais… Au fait… J’crois qu’Mamie ...- a du thé dans la cuisine ... » Il pointa de façon hasardeuse la direction où se trouvait la dites pièce, gardant toujours les yeux fermés.  

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Jeu 22 Mar 2018 - 18:50
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JAMES P. RATIGAN & ROX FOX

 

  En constatant que le jeune homme s’attelait à construire une montagne de sable plutôt que d'écouter son… «réconfort», dans un sens, Ratigan se sentit quelque peu agacé devant son attitude, fronçant du nez de frustration. Faisait-il parti, finalement, de ces jeunes vauriens qui ne prenaient pas en compte la sagesse des plus anciens, se croyant meilleurs que tout le monde et pensant avoir la science infuse ? S’il ne se retenait pas, il aurait très bien pu lui en faire la remarque… mais plus il l’observait, plus il comprenait qu’il était plutôt du genre à garder en lui ses pires problèmes, ne pouvant les évacuer que de la pire manière... Il se mordit très discrètement la gencive… se reconnaissant de plus en plus en ce garçon, il y a bien des années de cela… Bon sang, ce monde était-il devenu encore plus pourri qu’il ne l’était déjà, à s’amuser du malheur des autres ? Quelle pitié…
 
  Se doutant maintenant qu’il l’avait parfaitement entendu malgré son absence de réponse, James le laissa dans ses pensées quelques instants, finissant silencieusement sa cigarette en observant le parc alentour. Malheureusement, la météo se mêla à cette histoire, et à peine eut-il le temps de lui proposer de finalement rentrer chez lui et de se présenter… qu’il fut entraîné à bras le corps (dans tous les sens du terme !) par le jeune garçon, visiblement très perturbé par la dépression approchante. Écarquillant les yeux de surprise, il quitta son banc dans un rapide « woosh », claudiquant derrière lui pour essayer de suivre sa cadence.



JAMES ▬  Mais lâchez-moi !! Aïe, calmez-vous, ralentissez !! OUCH, DOUCEMENT !!!


 Mais cela ne servait à rien, le dénommé Rox (Prénom assez original… enfin !) continuant de le tirer par le bras avec empressement, réellement paniqué. Oui, sauf qu’il en oubliait que le professeur avait une jambe très handicapée, qui le faisait bien souffrir à chaque pas qu’il faisait ! Et vu la cadence à laquelle ils se pressaient, cela n’arrangeait en rien son mal ! Et impossible de s’échapper de son emprise, il avait une sacrée poigne pour un gamin, qui plus est ivre !
 
  Un record de vitesse fut donc probablement battu lorsqu’ils arrivèrent à l’immeuble où se trouvait son appartement, à peine mouillés par la pluie qui devenait de plus en plus battante. Mais devant l’incapacité du jeune homme de retrouver ses clés et de les insérer correctement dans leurs serrures, l’ancien rongeur eut bien le temps de ressentit la vive douleur le long de sa jambe, ne cachant pas des grimaces de douleur ! Il était bon pour aller re-consulter un médecin pour vérifier que rien ne s’était déplacé ou foulé !
 
  Il se contenta simplement de grogner et de masser au maximum ses membres endoloris en premier lieu ; mais une fois à l’intérieur, il posa un regard noir sur Rox, sentant son sang bouillir. Qu’importait son jeune âge et sa condition, il se sentait à deux doigts d’être mauvais… TRÈS mauvais ! Cette souffrance le rapprochait de la limite à ne pas franchir, et cela, l’adolescent allait l’apprendre à ses dépens, alors même qu’il essayait de retirer son hoodie sale.



JAMES ▬  Espèce de petit… Commença-t-il très gravement, ses yeux étincelants d’un très mauvais éclat.


 Mais un détail qu’il aperçut brièvement tandis qu’il se « déshabillait » lui « sauva la vie », coupant en plein élan le professeur… Son dos… était couvert de plusieurs cicatrices rosées… Des cicatrices dues à des coups très violents… Cette rapide vision agit comme un coup de massue pour James, le faisant pâlir et écarquiller les yeux sous l’effet du choc, tandis que son corps fut parcouru de tremblements incontrôlables… Ce simple détail... le ramena en un éclair trente ans en arrière…… lui rappelant la pire période de sa vie…… Ces cicatrices lui rappelèrent en un instant ses propres et nombreuses cicatrices qui lui parcouraient le dos… Douloureux résidus définitifs des trop nombreuses fois où il se faisait prendre à partie par de jeunes souris racistes… Sous le regard ignorant et moqueur des témoins qui se fichaient de sa douleur...… Où il subissait, chaque jour, à n’importe quel moment, pour n’importe quelle raison, en plus des insultes, humiliations, crachats, etc...... des coups de pied, des coups de bâtons et de cannes, des coups de ceinture, des lancers de pierres… En l’espace de quelques instants, ces pensées traumatisantes revinrent le hanter, alors qu’il avait tout fait pour les oublier au fil des années, devenant le Napoléon du Crime pour ne plus se souvenir du faible et impuissant Ratigan…… Mais voir un jeune homme, plus jeune que lui que  lorsqu’il avait subi ces horreurs, ayant subi les mêmes atrocités que lui (Peut-être pour les mêmes raisons) lui rendait cette nostalgie qu’il avait beau renié… mais qui continuait de le hanter…
 
  Il ne vit même pas le jeune Rox s’affaler de tout son long sur le fauteuil, et ne fit même pas attention à la question qu’il lui posa sur son métier de professeur. Pas par impolitesse ou par refus de répondre… mais ce retour si soudain de son passé le rendait juste nauséeux, et incapable de donner une réponse claire… Pour la première fois depuis des années, Ratigan se sentit à la limite d’une crise de panique, agrippant avec angoisse son bras gauche…... où se trouvait la pire cicatrice de toutes… Il dut fort se retenir de ne pas gémir de douleur… en se remémorant cet affreux jour où ces mêmes vauriens l’avaient attendu à la sortie d’un de ses cours… où il l'avaient bloqué face contre terre… et lui avaient profondément planté un couteau de cuisine dans le bras, le remontant lentement sur toute sa longueur pour bien qu'il ressente cette insupportable torture... le laissant se vider de son sang en espérant qu’il y passe… Fort heureusement, l’une des dernières âmes charitables de cette maudite époque avait appelé les secours en le retrouvant abandonné dans une ruelle sombre, et il put être sauvé à temps… Aujourd'hui, il n'en gardait « plus » qu'une très vilaine cicatrice d'un rose terne, qui longeait tout son bras et empêchait même, à l'époque, sa fourrure de repousser le long... Elle n'était plus trop douloureuse si on ne s'y attardait pas... mais la cicatrice était bien plus que physique...… Le premier événement d’une longue série qui allait véritablement le pousser vers le chemin du crime…… Pourquoi, pourquoi tout ceci devait encore le hanter, POURQUOI ?!
 
  Ce fut un violent coup de tonnerre qui le fit quitter ces pensées noires. La pluie dehors s’était intensifiée, et un puissant orage était en cours. Le professeur ferma fortement les yeux, le souffle court, un temps pareil lui rappelant trop son dernier affrontement avec Basil sur Big Ben… Cette appréhension de l’orage n’était pas aussi violente et handicapante que son nouveau vertige, mais cela ne le rassurait pas pour autant… Mais au moins, cela avait eu le mérite de lui permettre de s’échapper de ce cauchemar éveillé…



ROX ▬  Ah ouais… Au fait… J’crois qu’Mamie… a du thé dans la cuisine…

JAMES ▬  Mmm… ? Ne put-il que répondre, semblant tout droit sortir d’un long sommeil.


 Clignant des yeux, il observa le jeune homme avec beaucoup de fatigue, le poids des années lui tombant soudain sur les épaules et lui faisant perdre son allure de gentleman. Devant un tel amont d’émotions… il n’était, l’espace d’un instant, plus qu’un vieil homme fatigué, bien loin de l’image de criminel puissant qu’il montrait constamment… Comme quoi, un simple détail avait eu vite fait de sa grandeur… Mais il espérait qu’un bon thé lui permettrait de surpasser cette faiblesse passagère.
 
  Le remerciant d’un simple signe de la tête, il claudiqua jusqu’à la cuisine, la douleur de sa jambe étant bien moins vive que sa douleur mentale. Un appartement simple, bien loin de ses goûts de luxe, mais qui respirait assez d'une douce chaleur familiale. Cela ne le touchait pas particulièrement, lui qui avait perdu ce bonheur lorsqu’il était tout petit, et qui ne le connaîtrait plus jamais… mais cela restait quand même appréciable.
 
  En fouillant un peu, il parvint à trouver une bouilloire et quelques feuilles de menthe (Bon, cela conviendrait…) et, après quelques minutes, à faire démarrer le gaz pour faire chauffer l’eau (Chose simple en soi… mais un véritable calvaire pour lui, ce genre d’engin n’étant pas de son époque !). Il se posa contre le mur, bras croisés, attendant que cela soit prêt, avant de poser son regard sur le fauteuil dont, de sa position, il pouvait voir les pieds de Rox dépasser.

 Ce garçon... Qui avait pu oser lui porter de tels coups... ? Ce n'était pas quelque chose de bénin, dû par exemple à une petite bagarre... La violence des coups avait été voulue, cela ne faisait aucun doute...... Quelle stupide et injuste raison lui avait-on donné pour justifier un tel acharnement... ? Certainement... rien... L'humanité, le Mousedom...... la cruauté y était la même...... Et, même s'il eut du mal à le comprendre, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une grande pitié, et même...... une immense peine pour lui... Lui, le Grand Génie du Mal, ressentir de la...... « compassion » …... Cela semblait insensé...... mais lui, plus que quiconque, pouvait comprendre le calvaire qu'il avait ressenti...... Et à cet instant-là, un vieux souhait lui revint en mémoire : à cette époque...... il aurait voulu que quelqu'un soit là pour lui... Quelqu'un sur qui il pouvait compter, qui pourrait l'épauler, le consoler...... Il avait cru en son ancienne fiancée, et elle l'avait trahi...... Il aurait secrètement souhaité que quelqu'un, n'importe qui... l'ait sauvé à temps... Mais hélas, il était trop tard pour lui, cependant... était-ce encore le cas pour ce jeune homme... ?

 Lui-même n'en revint pas de ce qu'il s'apprêta à accomplir : soupirant profondément, il versa l'eau chaude dans la tasse où il avait mis les feuilles de menthe, laissant infuser tout en rajoutant une cuillère de miel et une lichette de lait (La combinaison parfaite, à son sens, pour un thé réussi). Évitant de tout renverser à cause de sa jambe, il se rapprocha de Rox, et posa délicatement la tasse à son intention à côté de lui. Presque... honteux d'agir ainsi, il n'osa croiser son regard, se contentant de prendre un plaid non loin et de le recouvrir entièrement pour le maintenir au chaud. Quand cela fut fait, il ouvrit la bouche, cherchant une quelconque phrase à dire (sans réussir, toujours, à le regarder dans les yeux)... mais rien ne vint... Se sentant incroyablement stupide, il s'écarta et chercha la salle de bain, afin de poursuivre ce qu'il avait en tête.

 Il ne mit pas longtemps. Il fut rassuré de voir que cette famille possédait bien une baignoire, et fit alors couler de l'eau à la température idéale, y rajoutant du gel moussant et une légère dose d'eau de Cologne pour embaumer agréablement l'eau (Également une excellente recette pour lui, pour parfaitement se détendre) ; un bain lui ferait le plus grand bien et le ramènerait doucement dans son état normal. Mais qu'il espérait que sa grand-mère n'arrive pas entre temps, il était hors de question qu'il se fasse accuser d'un quelconque acte de malveillance alors qu'au contraire... pour la première fois depuis bien longtemps...... il faisait preuve d'attention...

 Ce n'était pas lui, ce n'était pas lui du tout... Il avait perdu tout élan de gentillesse à la mort de sa mère adoptive, il se sentait... tellement ridicule... Lui, le méchant de l'histoire, le rongeur le plus craint de tout le Mousedom... c'était d'un ridicule... Pas étonnant qu'il n'arrivait plus à dire quoi que ce soit au principal concerné ! Alors pourquoi agissait-il ainsi avec lui... ? Même son esprit brillant ne parvenait à trouver l'entière réponse... Juste par pitié, ou...... pour vivre indirectement ce qu'il n'avait jamais pu connaître, ayant l'impression de se voir en Rox... ?

 Ne voulant pas inonder la salle de bain en restant dans ses pensées, il stoppa l'écoulement de l'eau, et s'apprêta à le prévenir, quand une autre pensée le tracassa : vu son état, le laisser seul dans la baignoire était assez risqué, il pourrait très bien se noyer ! Oui, sauf que le surveiller était assez... gênant... Une fois remis, il pourrait très bien l'accuser de tout et de rien ! Et puis... Ratigan voulait quand même garder une certaine pudeur !



JAMES ▬  C'est d'un ridicule... Grogna-t-il discrètement, avant de retrouver Rox. Mmm... Je vous ai fait couler un bain... Cela devrait vous faire du bien...... Erm... Ça va aller pour... euh... pour.........


 En sentant ses joues légèrement rougir, il voulut se donner une violente gifle. Il n'allait pas commencer à la jouer timide, il était le Napoléon du Crime, nom d'un chien ! Il toussota pour éloigner au maximum sa gêne, mais rien n'y fit.

 Voilà où cela l'amenait, à être « gentil » !



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Moonbin Kang
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PHOTO D'IDENTITE : Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol WTPS
ÂGE DU PERSONNAGE : Né le 12 avril 1992, Moonbin a vu passer 31 printemps
COTE COEUR : Jungwan, le seul et l'unique ; pour toujours et à jamais
OCCUPATION : Les disney le qualifient de chasseur, les êtres humains l'appelle suppléant à la maternelle
LOCALISATION : Ici et là. Parfois au QG des Chasseurs, parfois à l'école primaire ou au bar en train de draguer une nouvelle conquête du soir
HUMEUR : On dit que le temps arrange tout. C'est étrange, mais Moonbin n'aurait jamais cru pouvoir se retrouver depuis le décès de Jungwan
COULEUR PAROLE : #9999cc
DOUBLES COMPTES : Rox Fox & Bruni Brannsen & Clawd Delatour
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Kim Kibum (Key) & Gaekey
MON ARRIVÉE : 09/12/2017
MON VOYAGE : 816
POINTS : 1231
Jeu 22 Mar 2018 - 21:51
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James P. Ratigan
&
Rox Fox


 

 



 

 

Modern morality and manners suppress all natural instincts, keep people ignorant of the facts of nature and make them fighting drunk on bogey tales.'Δ Aleister Crowley

L'alcool peut rendre hilare une personne comme il peut aussi la rendre morose… Dans ce cas-ci, la première option devait être écartée. Rox se sentait stupide et avec raison. Pousser un ami comme ça, sérieusement ? S’il avait été à sa place, il aurait gueulé, voir insulté. Il avait un visage doux et innocent, mais l’était-il réellement ? Clawd ne l’aimait pas, il le savait, et peut-être qu’il était le seul à réellement avoir vu ce qu’il était au fond ? Un être vide, égoïste et narcissique. Il n’était qu’une pâle imitation de ses amis du lycée et il pensait presque toujours qu’à lui. Il attirait des ennuis à Rouky, puis à Oliver… Il avait été méchant verbalement avec des plus jeunes simplement parce que ses amis l’avaient fait… Il n’avait pas freiné ses pulsions pour Makoto alors que celui-ci n’était visiblement pas encore prêt à accepter complètement son orientation sexuelle… Alors que Ratigan avait quitté la pièce pour se faire du thé, Rox plaça son avant-bras au niveau de ses yeux et ses traits se crispèrent pour laisser couler des larmes le long de ses joues légèrement rosées par la boisson… Qu’il était bête…

Pleurant silencieusement, Rox s’était finalement tourné sur le côté et avait ramené ses jambes contre son ventre. Entendant soudainement le pas lourd boitant de l’homme venir en sa direction, l’adolescent essuya rapidement ses yeux de ses mains, oubliant par la même occasion qu’il s’était fait un trait fin d’eyeliner sur ses paupières qui se retrouva étiré jusqu’à ses tempes. On lui proposa le thé, mais il refusa d’un signe de la main catégorique. « Non, c’est pour vous… » Il hoqueta, puis continua. « Pour vous remercier… » Il leva son regard vers le vieil homme qui lui, pourtant, ne semblait pas vouloir le regarder. Était-il en colère contre lui ? Lui aussi… ? Une vague de tristesse l’avait envahie sans même savoir pourquoi l’opinion de cet inconnu lui était aussi chère. Cela venait bien évidemment de son état actuel, mais nouvellement buveur, Rox n’avait jamais pu expérimenter ce genre de situation grotesque. Heureusement, l’homme le recouvrit d’une couverture ce qui apaisa son cœur prêt à exploser à nouveau. Sentant la chaleur l’englober,  Rox ferma les yeux et il s’endormit pendant quelques minutes.

Ce fut la voix de l’Anglais qui réveilla en sursaut Rox qui avait l’impression d’être beaucoup plus frais qu’avant sa sieste improvisée. Celui-ci venait lui dire qu’il lui avait coulé un bain. Un regard pétillant remplaça presque instantanément celui endormi qu’il avait. Un bain ..! Il adorait prendre des bains! L’eau c’est ce qu’il aimait le plus ! Sans perdre plus de temps, Rox retira d’un coup le plaid qu’il balança plus loin sur le canapé et il se leva d’un bon. D’un pas rapide et sûr, il se dirigea vers la salle de bain, par contre, lorsque cela fut le temps d’y entrer, il se cogna l’épaule contre le cadrage à une vitesse impressionnante, faisant craquer le bois à son contact. Poussant un cri de douleur, Rox tourna sur lui-même en se tenant fermement l’épaule pour tenter de maîtriser le pincement qu’il pouvait ressentir au niveau de son os. Poussant des grognements plaintifs, Rox recommença à se diriger vers la baignoire devant laquelle il s’arrêta pour enlever son t-shirt. Il commença alors à déboutonner son jean et du coin du regard il crut apercevoir Ratigan s’éloigner pour lui laisser un peu d’intimité. Ne connaissant que brièvement ce principe, le rouquin l’interpella. « Restez avec moi, je veux pas rester seul… »

Le suppliant du regard, Rox resta immobile jusqu’à ce que l’homme cède. Il ne savait pas pour quel raison celui-ci avait finalement accepté de ne pas l’abandonner, mais l’adolescent ne s’en souciait pas. Laissant glisser son jean jusqu’à ses pieds, Rox se dirigea vers le miroir histoire de voir à quoi il pouvait bien ressembler après avoir largement trop consommé. S’observant dans la glace, il put finalement voir les traits gris grossièrement étiré de son maquillage et ce fut dans un silence rendant la chose presque absurde que Rox se dévisagea, la bouche ouverte prêtre à laisser échapper un « ooh » qui ne vint jamais. Frottant du mieux qu’il le pu, il retira l’excédent, mais il s’arrêta rapidement en réalisant que la tâche serait plus rapide à faire avec l’eau du bain. Tournant le dos à l’homme, il retira son sous-vêtement et il se glissa dans l’eau mousseuse. Un frisson lui parcouru le corps suite au changement de température ce qui le fit pousser un drôle de soupire de bien-être. Il joua pendant un bref instant avec la mousse, puis il prit l’eau à l’aide de ses mains en cuillères et il s’arrosa le visage… ainsi que le plancher dû à son geste vigoureux. Il recommença rapidement à quelques reprises, puis il se mit à se frotter intensément les yeux pour faire disparaître du mieux qu’il le pouvait le maquillage désormais étendu presque jusqu’à ses sourcils. Ne sachant pas s’il avait réussi à tout enlever, Rox s’avança le torse vers son invité, laissant la mousse glisser jusqu’à son nombril. Désormais le visage à quelques centimètres du sien, Rox ferma les yeux pour laisser l’homme lui retirer ce qu’il lui restait. Chose faite, il le remercia et il retourna à la mousse de son bain.

« Il devrait y avoir des bulles comme ça à la piscine… » L’ancien renard en prit une poignée et la souffla en direction de Ratigan. « J’y travaille comme sauveteur… Mais je suis nageur aussi. J’aime vraiment cet endroit. Quand je suis dans l’eau, j’ai l’impression de voler. Ça me fait penser à avant quand je vivais à la ferme aux États-Unis… Avec mon ami Rouky on allait souvent nager dans la marre. Ici y’a pas de marre alors j’ai demandé à Mamie de m’inscrire à la piscine..! » Un sourire niais avait apparu sur son visage partiellement caché par des mèches de cheveux trempées. « J’ai rencontré Makoto là-bas. J’crois que je l’aime... Beaucoup… » Il resta songeur. Oui, il l’aimait. Avec Joshua, c’était pareil, sans l’être vraiment. En réalité, Rox s’était réfugier dans la douceur de l’autochtone sans réellement se demander s’il était véritablement amoureux de lui. Les choses s’étaient goupillées rapidement entre les deux contrairement à sa relation avec Makoto. Le Japonais n’était ni à l’aise avec les gens, ni avec son homosexualité. Rox avait travaillé fort pour simplement avoir le droit à son amitié et ce fut en grattant inlassablement qu’il avait pu découvrir qui était Shibata Makoto. « Vous avez des passes temps ? » souffla finalement Rox en sortant de sa grande réflexion. « Ma première tutrice adorait lire et faire du tricot, mais Mamie, elle fait rien de tout ça. Mamie elle est pas comme les autres. »

©️ Gasmask



_________________

    Easy to love ◇I’m not easy to love. So dangerous. Even if I try to fix my heart, I’m hesitating for some reason. Everything’s messed up, everything’s just difficult My head is full of chaos, Cause I’m not easy to love, it worries me. I’m not the only one like this, right? I don’t know the answer.©endlesslove
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Mar 27 Mar 2018 - 20:47
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JAMES P. RATIGAN & ROX FOX

 

    Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il le jeune Rox bondir sur ses pieds, visiblement ravi de savoir qu'il lui avait coulé un bain. Il suffisait parfois vraiment d'un rien pour changer d'humeur, cela en était un bon exemple ! Et en le voyant soudain aussi fringuant, James se dit qu'il pourrait finalement le laisser seul, sans besoin de le surveiller... enfin, jusqu'à ce qu'il se cogne violemment l'épaule contre le cadrage de la porte... Il ne put s'empêcher de grimacer devant son cri de douleur : bon, peut-être pas, finalement...

 Mais quand même, de là à ce que LUI, le Napoléon du Crime, surveille dans son bain ce jeune homme (Loin d'être un enfant!), presque comme un...... Non, hors de question que ce mot vienne en lui. Et puis, qu'il se débrouille, tiens, ils ne se connaissaient pas assez pour être présents avec l’autre quand l'un prenait un bain......... et même s'ils se connaissaient, il ne le ferait pas, c'était tellement... indécent !

 Cachant au maximum ses joues rouges (Quelle honte de sa part, voilà des années qu'il n'avait pas été ainsi dans l'embarras!), il se détourna en voyant qu'il commençait à se déshabiller, voulant lui laisser un maximum d'intimité... et surtout s'éloigner le plus possible de cette gêne insupportable ! Hélas, il n'en avait pas fini avec le professeur...



ROX ▬  Restez avec moi, je veux pas rester seul...

JAMES ▬  QUOI !!!???


 Sans exagérer, son cri résonna à travers tout l'appartement, tandis qu'il le regardait avec des yeux ronds, son visage étant devenu entièrement rouge. Avait-il bien entendu !!?? Il voulait qu'il soit présent... pendant qu'il prenait son BAIN !!?? Mais où était-on passé sa pudeur !!?? Et puis quoi encore, ils n'avaient pas élevé les cochons ensemble !

« Hors de question, jeune homme ! S'indigna-t-il en fronçant les sourcils, tapant le sol du pied. Je ne vous connais pas, vous ne me connaissez pas, ma bonté passagère a ses limites ! En qualité de gentleman, je me refuse d'entacher votre intimité, et puis... grand dieu, je n'ai pas été élevé pour assister aux bains des gens, quand bien même ce serait des pro... »

 Et le jeune Rox utilisa la pire des méthodes pour tenter de le faire craquer : les yeux gros de chaton, à l'observer presque sans cligner des yeux et sans bouger. Ratigan écarquilla les yeux et rougit encore plus, détestant le fait qu'un gamin réussisse aussi bien à le faire choir... mais bon sang, il lui rappelait trop sa Felicia quand elle lui implorait de le laisser manger plus de souris ! Mais il ne devait pas craquer, SURTOUT PAS !



JAMES ▬  Ah non, noooon non non non NON ! Souffla-t-il des narines, détournant le regard en toussant. Pas de ça avec moi, j'ai dit non ! Jeune Rox, vous êtes sur le chemin de la maturité, il serait inconcevable et indécent de... Non, stoppez tout de suite. Vous m'écoutez quand je parle ? Je vous dis que... Mais arrêtez avec ces yeux de chiot !


 Mais rien à faire, Rox continuait de le scruter avec des yeux presque larmoyants, suppliant. L'ancien rongeur gémit de honte et de colère (envers soi-même), détestant voir sa précieuse princesse disparue en ce petit...... Mais il ne devait pas oublier que cet adolescent traversait une crise grave, et n'était pas forcément en état de rester seul...... Et il y avait toujours ces cicatrices qui le rendaient si mal............ Bon sang, qu'aucun de ses collaborateurs n'apprenne JAMAIS ce qu'il s'apprêtait à faire !


JAMES ▬  D'ACCORD, très bien, j'accepte ! Grogna-t-il en levant les bras au ciel, mécontent et dépité. Mais vous avez tout intérêt à bien vous dissimuler dans la mousse, à ne pas vous lever de manière impromptue, et... OH BON SANG, MAIS PRÉVENEZ ET METTEZ UNE SERVIETTE, NOM DE DIEU !!!


 Même s'il avait encore son sous-vêtement sur lui, cette simple vision suffisait à rendre le professeur au bord de l'explosion. Pourquoi, POURQUOI cette soirée tournait-elle dans ce sens !? Ah, pour sûr, cela lui faisait oublier un temps ses mésaventures au Canada, mais pas vraiment de la bonne manière !

 Ratigan détourna les yeux le temps qu'il daigne plonger dans l'eau, refusant de voir le moindre morceau de chair non voulu. Que ce jeune homme le comprenne, à la fin du XIXème siècle, même les meilleurs amis ou les frères parmi les gentleman ne partageaient pas cet instant d'intimité ! Soufflant vite et fort, et ne parvenant pas à calmer ses joues rouges, il fit l'une des choses les plus saugrenues qui soient avant de pénétrer dans la salle de bains, chose qui parvenait toujours, étrangement, à lui remettre les idées en place : il se cogna violemment le front contre le mur, gémissant de douleur et se le frottant avec empressement. Un beau hématome allait vite apparaître, mais de nouveau, cela parvint à le calmer ! Et heureusement, Rox était bien dissimulé dans la mousse, donc, cela devrait bien se passer... Mais un autre problème s'annonça : s'il souhaitait s'asseoir, il n'y avait qu'une seule possibilité...... La cuvette des toilettes................... Plutôt se jeter du haut de Big Ben une nouvelle fois que de subir cet affront.

 Essayant de ne pas penser à la douleur dans sa jambe, il se colla contre le mur, bras croisés, attendant...... Qu'attendait-il, d'ailleurs ? Une... conversation... ? Plus qu'originale, il devait bien l'admettre... Son objectif, finalement... était qu'il se libère... ? Qu'il puisse... s'ouvrir à lui... ? La part sombre en lui lui hurlait qu'il n'était qu'un crétin, indigne du titre de Grand Génie du Mal......... mais bien au fond de lui...... l'enfant mort depuis des années lui susurrait qu'il l'aurait souhaité...... Au point de faire tout cela pour un inconnu... ?

 Il sortit de ses pensées en le voyant soudain se lever, et détourna vivement le regard, refusant tout contact visuel. Il reste ainsi quelques secondes puis, constatant que rien ne se passait, il se retourna vers le jeune homme... et cligna des yeux en le voyant yeux clos, immobile.



JAMES ▬  Quoi ? S'interrogea-t-il, dubitatif. Jeune homme, tout votre...... maquillage a coulé, vous devriez le reti............ Oh non......... Non non noooooon...


 Comprenant enfin qu'il voulait que LUI essuie le restant, il se retint de laisser échapper une injure. D'abord le bain, maintenant ça !? Jusqu'où irait son humiliation !? Mais voyant qu'il ne bougeait pas et attendait sagement, Ratigan grogna fortement, attrapant vivement un gant sur une table.


JAMES ▬  On vous a déjà dit que vous êtes têtu comme une mule !? Siffla-t-il en l'essuyant, essayant de ne pas trop lui faire mal sous l'effet de l'agacement. Et malin comme un renard, je n'arrive pas à croire que vous réussissiez à convaincre une mufle comme moi de faire tout ça !


 Il ne croyait pas si bien dire... Mais bon, il devait reconnaître que ce petit avait du cran, ce qui le fit légèrement ricaner. Au moins, il ne l'oublierait pas de sitôt après leur séparation !

 Reportant son attention sur les bulles et la mousse de son bain, le jeune homme entama la conversation... d'une manière quelque peu orthodoxe, tout en lui soufflant de la mousse sur lui :



ROX ▬  Il devrait y avoir des bulles comme ça à la piscine...

JAMES ▬  …...... Si vous le dites..... Ne put-il que répondre tout en essuyant son pantalon, ne sachant quoi rétorquer devant une phrase si... innocente...

ROX ▬  J'y travaille comme sauveteur... Mais je suis nageur aussi. J'aime vraiment cet endroit. Quand je suis dans l'eau, j'ai l'impression de voler. Ça me fait penser à avant quand je vivais à la ferme aux Etats-Unis... Avec mon ami Rouky, on allait souvent nager dans la mare. Ici, y'a pas de mare, alors j'ai demandé à Mamie de m'inscrire à la piscine... !


 L'innocence de la jeunesse... Les souvenirs d'enfance... Les merveilleux souvenirs du passé... Des choses qui lui avaient été arrachées... Lorsqu'il mentionna sa passion pour la natation, la première pensée de Ratigan fut de lui apprendre qu'il n'appréciait pas de nager, ayant failli mourir noyé des suites de sa chute de Big Ben (Même s'il aurait passé ce détail)... mais il ferma la bouche, refusant étrangement de broyer ce qui semblait être l'un des seuls réconforts de cette âme déchirée... Il avait pourtant toujours apprécié briser les rêves des hommes, étant profondément sadique par moment... mais devant un être comme Rox, il n'en avait pas...... le cœur...... Tellement stupide de s'imaginer qu'il était encore doté d'un cœur...... mais cette soirée commençait à le faire douter de cela...

 Il ne sut cependant quoi répondre devant ces mots, encore trop peu habitué à ce genre de conversation calme et innocente. Tant mieux s'il trouvait du réconfort dans ce sport, mais il n'était pas à même de le lui dire... mais la phrase suivante déclencha une sorte de déclic chez lui :



ROX ▬  J'ai rencontré Makoto là-bas. J'crois que je l'aime... Beaucoup...

JAMES ▬  Le sait-il ?


 C'était sorti tout seul, sans aucune mauvaise intonation, sans aucun dégoût... Makoto était un prénom masculin d'origine japonaise. En ressentait-il la moindre aversion ? Pas le moins du monde. Il aurait été hypocrite de rejeter ce jeune homme pour son orientation sexuelle et sentimentale... alors que lui avait toujours été victime à cause de sa propre différence... Les homosexuels étaient loin d'être acceptés à son époque... mais James n'en pensait aucun mal... Qu'ils vivent leurs vies comme ils l'entendent, s'ils en étaient... heureux...

 Décidant de se détendre un peu, il daigna s'asseoir par terre après avoir passé un coup de serviette sur le sol mouillé, avant de regarder le plafond avec profondeur :



JAMES ▬  Je vais être honnête... j'ai horreur de l'amour...


 … Il ne se sentait pas encore prêt à dévoiler son passé sentimentale difficile... De la trahison de son ancienne fiancée... Mais Rox pouvait facilement voir dans son regard que le sujet était sensible, et bien au-delà du dégoût... C'était une marque encore brûlante dans son cœur, auquel il était indirectement confronté tous les jours, en voyant des couples partout en ville, en lisant des romans d'amour (Oui, il lisait de tout, etc...)... Il détestait l'amour... pour en avoir été aussi horriblement arraché... Mais cela ne l'empêchait pas, après tant d'années, de le reconnaître.


JAMES ▬  Mais malgré votre état, à voir votre regard... je dirais que vous êtes vraiment attaché à lui... Si vous l'aimez... Continua-t-il en faisant bien exprès de retirer le « beaucoup ». Dites-le lui... Et remontez la pente. Quelque chose d'aussi fort est forcément réciproque, et..................... Bah ! Comme si j'étais le plus à même de parler de cela...


 Il valait mieux qu'il arrête, il disait juste n'importe quoi... Il était loin d'être la personne idéale pour que Rox s'ouvre au sujet d'amour.

 Heureusement, il changea le sujet :



ROX ▬  ous avez des passes-temps ? Ma première tutrice adorait lire et faire du tricot, mais Mamie, elle fait rien de tout ça. Mamie elle est pas comme les autres.


 Ah... Si cet adolescent savait... Mais sa réponse fusa en un éclair :


JAMES ▬  La musique... Je joue de la harpe... J'en joue depuis que je suis tout petit... La musique... m'aide à m'échapper lorsque mon esprit est sur le point d'exploser... Elle me réconforte lorsque mon cœur hésite... Elle me permet de vivre des histoires auxquelles je ne serai jamais le héros...... Elle est tout pour moi...


 Yeux clos, presque inconsciemment, l'ancien rongeur avait levé ses doigts, les faisant caresser des cordes invisibles, dans de délicats et précis mouvements. Il en souriait même légèrement, le cœur léger en se revoyant auprès de sa harpe d'or, à inonder son ancienne salle du trône de sa pureté...... Qu'il avait hâte de pouvoir se procurer de nouveau cet instrument...

 Redescendant finalement sur Terre, il toussota d’embarras, se retournant vers lui pour lui retourner la question... mais son regard se posa de nouveau sur ses nombreuses cicatrices, qu'il pouvait maintenant voir à loisir... Rosées, et vilaines pour certaines... Il n'avait pas été raté, l'objectif avait vraiment été de le faire souffrir...

 Ratigan resta quelques instants stoïques, plongeant son regard dans celui du jeune homme... avant de soupirer profondément...  lui faisant voir de nouveau un vieil homme fatigué et usé par le temps... et les souffrances... Inconsciemment, il ôta sa veste noire, et remonta la manche gauche de sa chemise blanche... dévoilant enfin l'effroyable cicatrice que lui avait laissé ces affreux individus... Bien mal soignée et recousue, elle était juste abominable à voir, et malgré qu'il cherchait à rester fort... James détourna les yeux, tremblant en se remémorant cet effroyable jour. Il savait pertinemment que cette vision serait cauchemardesque pour le jeune Rox, et il le chasserait probablement avec ça... Lui-même ne savait pas vraiment pourquoi il la lui montrait... Mais les mots s'échappaient de sa bouche comme une rivière :



JAMES ▬  J'avais 20 ans... Un jeune professeur de mathématiques... Brillant, un véritable génie... mais...... différent... L'on me haïssait pour ce que j'étais...... et certains ont gravé ce dégoût à même ma chair... Mon dos est envahi d'effroyables cicatrices, mais celle-ci... est celle qui me rappelle constamment...... l'enfer que j'ai vécu...


 Il ferma fortement les yeux, refusant de lui laisser voir son regard picotant. Il respira profondément, le scrutant avec intensité.


JAMES ▬  Je ne suis qu'un inconnu pour vous, et je dois certainement vous ennuyer avec mes histoires, à vous rabâcher les oreilles de mes avertissements et conseils...... Mais je me vois en vous, mon garçon... Même si j'ai horreur de l'admettre, vous... me rappelez le jeune James Padraic Ratigan... Soumis à des abominations... Se croyant incapable de quoi que ce soit...... En venant à se détester et à s'en punir...


 Soupirant, il rabaissa sa manche, secouant la tête avec faiblesse. Il exécrait ce qu'il était... Il n'arrivait même plus à dire le mot qui le décrivait...... Et tout cela pour une raison...


JAMES ▬  Mais à ma différence, vous êtes entouré par des gens qui vous aiment, et veulent votre bien. Je n'ai eu personne à l'époque......... et je l'aurais souhaité...... Ce soir, malheureusement... vous m'avez rappelé ce stupide et impossible rêve que j'avais...... Mais dans un sens, peut-être puis-je le rattraper aujourd'hui.


 Qu'il était pathétique... mais au point où il en était, cela ne servait plus à rien de reculer...


JAMES ▬  Vous ne me connaissez pas... mais je crois que, plus que quiconque, je peux comprendre ce que vous avez enduré...... et être cette personne que je n'ai jamais eu la chance d'avoir... Je n'en ai pas l'habitude, je ne serais probablement pas bon, je n'aurais pas les mots... mais j'essaye de passer outre mes questions... Vous pouvez vous ouvrir, accepter ma présence, même me faire dégager... C'est à votre guise...


 Il parvenait à peine à se reconnaître. Leurs points communs avaient-ils à ce point fait faire un grand pas chez Ratigan ? Lui qui était loin du milieu du crime, à vivre quelques instants... paisibles et normaux... Cela l'avait-il poussé à... se laisser aller... ? Il ignorait s'il devait en hurler... ou presque... s'en réjouir...

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LOCALISATION : Ici et là. Parfois au QG des Chasseurs, parfois à l'école primaire ou au bar en train de draguer une nouvelle conquête du soir
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Rox Fox


 

 



 

 

Modern morality and manners suppress all natural instincts, keep people ignorant of the facts of nature and make them fighting drunk on bogey tales.'Δ Aleister Crowley

« Dites-le lui… » Ces paroles avaient résonnées dans l’esprit de l’adolescent… Mais comment pouvait-il le lui dire ? Ils étaient en couple… Du moins, c’est ce que Rox avait pu conclure, mais Makoto n’aimait ni les gestes d’affection ni l’entendre dire je t’aime. C’était comme une phrase interdite. Le japonais avait attendu si longtemps pour l'entendre que désormais, il ne voulait pas croire que cette histoire était vraie… Comme s’il fuyait ses véritables sentiments. Pour Rox, l’orientation sexuelle n’avait pas lieu d’être… Les gens aimaient qui ils voulaient, une étiquette de plus sur chaque individu était stupide. Et lui ? Il se positionnait où ? Où est-ce que les renards devenus des humains devaient se trouver dans ces classifications ? Il était déjà : roux, petit, athlétique, asiatique, dépressif et naïf… Pourquoi devait-on l’associer à quelque chose d’autre ? Chassant ses pensées, il avait changé de sujet pour alléger la conversation qui était beaucoup trop profonde pour deux inconnus… Quoique… En étaient-ils à ça près ? Rox se trouvait tout de même nu devant lui… Mais après tout, si les gens ayant abusés de l’alcool faisaient des choses logiques, tout le monde le saurait.

Cependant, le changement de sujet rebondit dans les souvenirs lointains de Ratigan… Ce qui rendit quelque peu mal à l’aise Rox. Si seulement l’homme avait pu arrêter à son affection pour la musique, Rox aurait très bien pu lui annoncer en souriant qu’il aimait cela lui aussi. Il n’était pas un très bon musicien, ni même un bon chanteur, mais Damian adorait les soirées karaoké et malgré le fait que personne du groupe n’avait de véritables talents pour le chant autre que lui, chacun s’amusait à chanter les paroles a peu près des chansons. Observant le quinquagénaire, Rox pu déceler en lui une forte mélancolie… Qu’avait-il réveillé en lui involontairement ? Il se mordit la lèvre inférieure en réalisant sa bêtise et il se laissa glisser au fond de la baignoire jusqu’à ce que la mousse se retrouve au niveau de son nez. Il n’écoutait plus vraiment. Ce n’était  que par pur politesse… Bien qu’il aimait les personnes âgées, parfois celles-ci étaient ennuyantes et pire..! Elles ne se rendaient même pas compte qu’on ne les écoutait plus. Cependant, un mot attira soudainement l’attention du rouquin qui, les sourcils froncés avait déposé son regard noisette sur l’homme qui avait parlé de cicatrices. Il détestait entendre le mot. Il détestait les voir et il détestait par-dessus tout être dévisagé à cause de celles-ci. Il se souvenait encore de l’inquiétude du médecin de New-York lorsque celui-ci avait vu ces vilaines plaies qui à l’époque suintaient… Le regard stupéfait de Ian, lui qui c’était étrangement soucié de lui alors qu’au final il ne voulait que lui faire mal. Rox avait refusé de souffrir à nouveau et il s’était enfuit par le portail… Il ne voulait plus y penser, pourquoi cet inconnu lui en parlait ? Pourquoi les gens se sentaient-ils tous obligés de lui en parler ? Il n’y avait que très peu de gens dans son entourage qui n’avait pas osé lui demander et cela lui faisait terriblement du bien d’être juste … Normal.

L’invité ne semblait pas apercevoir l’agacement du jeune homme puisque celui-ci continua à lui parler de la chance qu’il avait d’être entouré par des gens. Comment osait-il dire une chose comme cela alors qu’ils ne se connaissaient pas ? Il n’était peut-être pas aimé. Peut-être était-il seul au monde. Peut-être se faisait-il  toujours battre. Il n’avait évidemment pas tort et il n’était pas difficile à voir que Rox menait une meilleure vie tout simplement en regardant son teint rosé et ses muscles qu’il avait pu développer grâce à une alimentation saine. Il avait aussi énormément grandit depuis décembre dernier, mais cela, l’homme ne pouvait pas savoir. Lorsque Ratigan termina son monologue, Rox se souleva pour s’asseoir à nouveau dans le bain et il passa rapidement une main sur son menton pour retirer la mousse qui lui faisait une sorte de barbe de Père Noël. Il resta muet un instant, puis lentement, ses sourcils se défroncèrent lorsqu’il observa finalement la vilaine cicatrice qu’on lui montrait. Ils avaient donc réellement une ressemblance tous les deux… Cela le rendait triste… En quelque sorte. Bêtement, Rox avait espéré qu’ils n’avaient été que quatre à vivre un tel enfer, mais c’était idiot. Ce n’était pas que les Robertson qui infligeaient ce genre de punitions atroces aux enfants… Il y en avait tant d’autres… Sentant un nœud se créer dans le fond de sa gorge, Rox respira profondément et expira bruyamment : il allait dire quelque chose qu’il n’avait jamais osé dire jusqu’à présent. « Je suis pas d’ici… » Non, il n’allait pas parler de son ancienne vie. « J’ai perdu ma maman très jeune et j’ai été transférer au Wyoming l’automne passé. Je croyais que j’allais m’y plaire étant donné que je suis né à la campagne… Mais où je vivais on me frappait parce que j’étais différent d’eux… Sur tous les points. Physiquement, mentalement, amoureusement… J’aime les filles aussi..! Mais ils n’arrêtaient pas de dire que j’étais ''gay'' parce que j’aimais bien Joshua. On m’a même accusé d’avoir mangé le chat, mais je vous jure que j’ai jamais fait ça ! » Il s’était mit à gesticuler vivement pour démontrer que c’était hors de question que cela se soit déjà produit. « Je mange même pas de viande ..! Ils voulaient que j’apprenne à chasser, mais moi je veux pas blesser les animaux ! » Les larmes montaient. Il s’était fait battre cette journée-là pour ne pas avoir appuyé sur la détente. Il s’était fait battre pour avoir voulu cuisinéer... Pour avoir aidé Oliver à fuguer… Pour s’être disputé avec les autres enfants… Pour avoir fait pipi au lit… Pour avoir partagé le même lit que Joshua…

Il tira le bouchon du bain, il ne voulait plus être dans le bain… Il voulait enfiler un pyjama et s’enrouler dans une couverture chaude pour le reste de la nuit. « Je sors… » Avait-il murmuré comme avertissement puisqu'il avait comprit que Ratigan n’était pas à l’aise de voir sa peau. Il resta toutefois dans l’eau tant et aussi longtemps que la mousse était présente, puis il se leva et prit une serviette dans l’armoire au-dessus de la machine à lavé. Ayant désormais sa serviette enroulée à sa taille, Rox  s’installa face au miroir qu’il frotta grossièrement avec la paume de sa main pour enlever la légère buée qui s’y était formée. Il n’aimait pas voir ses cheveux plaqué à l’arrière, cela lui faisait penser à l’affreuse coiffure que les Robertson lui forçaient à porter. Il fallait cacher ces ''horribles cheveux roux'' qu’ils disaient. Ils n’étaient toutefois pas aussi horribles que ceux d’Oliver après sa coupe de cheveux improvisée par Rox qui s’était cru, pendant l’espace d’une seconde, coiffeur. Rox ria bêtement pour lui-même en y repensant et d’un coup de main, il ébouriffa sa chevelure.

Soudainement, Rox sursauta. Il venait tout juste de réaliser que si Roxane découvrait qu'un étranger se trouvait à l’intérieur de leur appartement, il allait avoir de gros problèmes… Et ne parlons même pas de prendre un bain en sa compagnie alors que cet homme pourrait presque être son père… Ou tout simplement un pédophile… Mais ça, Rox n’y avait pas réfléchi. Aux pas de courses, Rox se dirigea vers sa chambre et il fit voler sa serviette d’un coup pour enfiler un sweatpants. Sans dire un mot, Rox sortit de la pièce pour retourner vers Ratigan et il le poussa brusquement en direction de la porte d’entrée. « Je sais pas quand Mamie revient, mais elle sera pas contente de voir que vous êtes là..! » Oh pour ça.., elle ne le serait pas. Finalement arrivé devant la porte Rox s’arrêta et observa autour de lui. « Avez-vous vos trucs ? » Lorsqu’il fut assuré que plus rien lui appartenant trainait dans le logement, Rox ouvrit la porte. « Au revoir et euh… » Une idée lui vint. Ce n’était évidemment pas une idée très commune venant d’un adolescent, mais Rox n’était pas un adolescent ordinaire… « Vous avez un numéro de téléphone..? » À peine avait-il prononcé ces mots que le rouquin réalisa que son téléphone portable se trouvait toujours dans l’une des poches de son jean abandonné sur le sol de la salle de bain. « A-Attendez ! » Courant en la direction de la pièce, Rox y entra en trombe et tapota nerveusement le jean pour trouver l'objet. Bingo! De retour dans le salon, Rox prit son téléphone et entra les numéros que Ratigan lui disait dans sa liste de contacts, puis il lui fit de grands signes lorsque celui-ci descendit l'escalier de l’immeuble.

Rox allait le rappeler. Il était gentil. Il lui devait bien cela après la mauvaise soirée qu’il lui avait fait vivre. Qui aurait fait tout cela pour un pur étranger bourré ? Sans aucun doute une personne bonne. Réalisant qu’un mal de tête était en train de naître, Rox fronça les sourcils de douleur et déposa sa main sur le dessus de son front pour tenter de calmer les battements désagréables. Il était temps pour lui d’aller se coucher.  

©️ Gasmask



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    Easy to love ◇I’m not easy to love. So dangerous. Even if I try to fix my heart, I’m hesitating for some reason. Everything’s messed up, everything’s just difficult My head is full of chaos, Cause I’m not easy to love, it worries me. I’m not the only one like this, right? I don’t know the answer.©endlesslove
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Lun 9 Avr 2018 - 19:50
Let's get drunk, make mistakes and blame it on the alcoohol

JAMES P. RATIGAN & ROX FOX

 

 Et oui, non seulement les personnes âgées (enfin, le nommer ainsi était presque insultant, être proche de ses 51 ans ne le rendait pas si vieux que cela ! Même si son nouvel état handicapant l'en rapprochait un peu...) ne constataient pas forcément que les jeunes ne les écoutaient plus depuis belle lurette... mais cela était encore plus vrai pour un homme tel que Ratigan, qui ADORAIT s'écouter parler ! Surtout lorsqu'il savait que ses mots étaient remplis de vérité, de finesse et d'intelligence. Oui, cela le rendait quelque peu hautain, d'où la raison pour laquelle nombre de ses sbires évitait de commencer une discussion avec lui (Non pas que cela le dérangeait outre mesure... mais les personnes raffinées étaient si rares en ces jours sombres...), mais en cet instant, là n'était pas son objectif.

 Ce jeune garçon, clairement... lui faisait rappeler ce qu'il était à son âge, ou du moins quelques années avant sa chute... Et plus que quiconque, il savait qu'une seule petite étincelle pouvait bouleverser une vie... au point de faire commettre les pires erreurs... Il n'avait aucun souvenir de sa crise de folie meurtrière qui l'avait poussé à brûler vif une grande partie des élèves de l'université du Mousedom de Cambridge... mais les titres des journaux qu'il avait lu après coup n'avait pas manqué de lui faire comprendre ce que sa rage avait causé comme horreur et désespoir... Il avait été poussé à bout, et même si ce jeune homme semblait plus droit qu'il ne l'était peut-être à l'époque... il y avait une fragilité en lui qui devait être contenue... Alors oui, il était redondant, et il s'en doutait, mais il n'en avait cure. Même s'il avait encore beaucoup de mal à se voir comme une sorte de... gardien, ou il ne savait trop quoi, il ne comptait pas laisser cette âme suivre le chemin qu'il avait emprunté il y a bien des années...

 La contemplation de sa plus vilaine cicatrice sembla toutefois agir comme une sorte de petit électrochoc pour l'adolescent. Non pas que celui faisait plaisir à James de le rendre mal... et encore moins de se dévoiler ainsi après toutes ses années... mais au moins, cela permettrait un peu à Rox de s'ouvrir, en comprenant qu'il pouvait lui aussi comprendre sa souffrance... Et sa réaction ne tarda pas, tandis qu'il redescendait la manche de sa chemise pour ne plus contempler ce traumatisme physique :



ROX ▬  Je suis pas d'ici...


 Le professeur ne put s'empêcher de hausser les sourcils devant cette révélation. Pendant un court instant... l'hypothèse folle que ce jeune homme soit, comme lui, un personnage Disney, lui effleura l'esprit. Non, le monde n'était pas si petit que cela, il devait se faire des idées... Et la suite le rassura dans ce sens !

ROX ▬  J’ai perdu ma maman très jeune et j’ai été transféré au Wyoming l’automne passé.

 James devait redescendre sur Terre. Ce n'est pas parce qu'il avait rencontré Miss Clochette il y a quelques mois de cela, puis tous ces autres personnages au cours de cet affreux périle au Canada, qu'il avait forcément quelqu'un de la sorte actuellement face à lui ! « Ne pas être d'ici » voulait dire tant de choses, une telle incrédulité lui fit se mordre la gencive de mécontentement ; ce n'était pas son genre de se laisser ainsi aller à de telles idées ridicules !

 Mais les mots sur sa mère suffirent à le calmer, et à le rendre encore plus... compatissant envers ce jeune homme... Lui aussi avait perdu ses deux parents lorsqu'il était tout petit... Lui aussi avait connu la vie dans un lieu qui n'était pas le sien...... Lui aussi avait connu une profonde solitude...... Décidément, Rox lui ressemblait de plus en plus, et même s'il avait du mal à se l'avouer... cela lui faisait mal au cœur... Bon sang, le professeur Ratigan, doté d'un cœur, cela était tellement insensé ! Et pourtant... le jeune asiatique provoquait en lui quelque chose qu'il croyait mort depuis des années, même s'il refusait de l'admettre...

 Et la suite n'améliora pas ce ressenti, surtout en voyant le jeune homme craquer de plus en plus :



ROX ▬  Je croyais que j’allais m’y plaire étant donné que je suis né à la campagne… Mais où je vivais on me frappait parce que j’étais différent d’eux… Sur tous les points. Physiquement, mentalement, amoureusement… J’aime les filles aussi..! Mais ils n’arrêtaient pas de dire que j’étais ''gay'' parce que j’aimais bien Joshua. On m’a même accusé d’avoir mangé le chat, mais je vous jure que j’ai jamais fait ça !


 Ratigan ne put qu'écarquiller les yeux sous l'effet du choc. Oh bon sang, mais jusqu'à quel point cette pauvre âme avait subi les mêmes horreurs que ce qu'il avait subi... ?! L'humanité et le peuple du Mousedom n'étaient-ils composés que de profonds salauds dont l'unique objectif était d'écraser les gens différents et de les faire souffrir... au point qu'ils s'en détestent eux-mêmes !? Jusqu'à commettre l'irréparable !? ILS avaient poussé à bout l'ancien rongeur, ILS avaient poussé Rox à se mutiler et à ainsi se réduire au silence ! Et des gens comme Basil aurait encore trouvé le moyen de défendre et de justifier ces pourritures !? Comment de tels êtres pouvaient être défendables après de telles monstruosités !?

 Il serra fortement le poing sous le coup de la colère, de la déception... et même de la peine pour ce pauvre garçon... Cette expérience effroyable était si proche, si fraîche dans son esprit, était-il prêt à passer outre ? James se doutait que cela prendrait beaucoup de temps... Il n'était probablement pas la meilleure personne pour ce rôle d'écoute, mais au moins pour ce soir... il ferait de son mieux...



ROX ▬  Je mange même pas de viande ..! Ils voulaient que j’apprenne à chasser, mais moi je veux pas blesser les animaux !

JAMES ▬  Allons allons, calmez-vous, chut... Tenta-t-il de le rassurer, parlant très calmement, sans aucune impatience. (Aussi étonnant que cela puisse paraître) Vous n'avez pas besoin de vous justifier, je sais pertinemment que vous n'auriez jamais fait cela, cela est évident. Ces individus n'étaient rien que des sauvages sans aucune éducation et aucune humanité, et je trouve cela honteux... qu'ils aient réussi à briser un être à l'âme chatoyante comme vous...


 Bon sang, si ses anciens sbires et, pire, Basil le voyaient ainsi parler, il serait tourné en ridicule ! Mais il n'y avait qu'à plonger son regard au plus profond de ses yeux pour voir qu'il y avait une réelle bonté en ce jeune homme. Certes, une bonté parfois malmenée par les erreurs de la jeunesse... mais qui ne demandait qu'à fleurir...... Aurait-il été ainsi si quelqu'un l'avait guidé sur le droit chemin... ? Mais maintenant, il était trop tard pour l'envisager... mais s'il pouvait au moins permettre à ce jeune homme d'au moins réfléchir à ses propos...

 Visiblement davantage libéré, Rox fit couler l'eau du bain, indiquant qu'il allait s'apprêter à sortir. Au moins, cette fois-ci, il eut la délicatesse d'attendre que James détourne les yeux et quitte la salle de bain avant de se lever ! Hochant la tête, il le laissa donc, l'attendant dans le salon, très pensif. Oui, au vu de tout ce qui les rapprochait, il souhaitait sincèrement (et trop bizarrement pour le Méchant qu'il était) l'aider... mais comment ? L'ancien rongeur n'était pas dupe, l'alcool ingurgité par le jeune homme avait probablement aidé à cette ouverture. Après cette soirée, il y avait de fortes chances qu'il ne souhaite plus le revoir, et cela était compréhensible : un homme de 50 ans venant en aide à un garçon pas encore majeur... il y avait de quoi attirer les soupçons ! Peut-être pourrait-il, indirectement, l'aider à travers ses quelques contacts ? Il faudrait qu'il y réfléchisse...

 Mais il fut violemment sorti de ses pensées lorsque Rox, maintenant vêtu d'un bas de pyjama, se rua sur lui... commençant à le pousser prestement jusqu'à la sortie. Il... se faisait jeter dehors !?



ROX ▬  Je sais pas quand Mamie revient, mais elle sera pas contente de voir que vous êtes là..!

JAMES ▬  ... Jeune homme, votre attention me touche... mais je ne suis pas certain que me faire jeter dehors comme un malpropre soit une chose que je devrais bien prendre... S'offusqua-t-il en le maugréant du regard, sourcils froncés.


 Même s'il comprenait parfaitement pourquoi il agissait ainsi. Il avait bien trop abusé de son temps... et était resté d'une manière quelque peu orthodoxe ! Pour sûr, il se souviendrait longtemps de cette drôle de soirée !

 Heureusement pour lui, Rox eût la bonne idée de lui redonner toutes ses affaires avant de le faire sortir. Il remit donc son manteau et empoigna sa canne-lame, prêt à affronter la pluie dehors. Mais lorsqu'il s'apprêta à prendre congé de lui, l'adolescent lui posa une question au quelle il ne s'attendait absolument pas :



ROX ▬  Vous avez un numéro de téléphone..?

JAMES ▬  Q-Quoi ? Hoqueta le professeur, réellement surpris.


 Sans lui laisser le temps de réagir, le jeune homme alla vite retrouver son propre téléphone portable, prêt à rajouter dans ses contacts son numéro. Il...... comptait vraiment... le rejoindre à l'avenir... ? Non, c'était juste pour... pour être poli...... Qui voudrait passer du temps avec le bougon qu'il était ? Même s'il avait montré des élans de... gentillesse, chose miraculeuse en soi...... était-ce suffisant... ?

 Il hésita pendant quelques secondes, réellement retourné par une telle demande. Puis, détournant les yeux pour pas qu'il le constate, il énonça gravement son numéro. Les jeux étaient faits... Il parut visiblement content, au vu des grands signes d'au revoir qu'il lui fit lorsqu'il descendit prudemment les escaliers de son immeuble. Ratigan le contempla une dernière fois avant de ne plus l'avoir en vue. Ce garçon... était décidément bien surprenant pour son jeune âge... Il gesticula sa main de manière hésitante pour le saluer... mais ce fut son sourire gêné, mais sincère, qui lui fit définitivement comprendre que quelque chose n'allait décidément pas en lui...

 Finalement, ressentir les gouttes de pluie sur son visage lui fit beaucoup de bien. Il reste quelques instants dessous, profondément dans ses pensées. Rox allait oublier de l'appeler, c'était évident...... Évident...... Et pourquoi lui, le Napoléon du Crime, voudrait de nouveau avoir des contacts avec cet adolescent... ? Il était... mauvais, bon sang, il était incapable de ressentir autre chose que les sentiments les plus noirs...... Le bonheur lui avait été ôté depuis bien trop longtemps... Et la compassion à son égard lui était presque interdite, il l'avait accepté...... Alors pourquoi espérait-il pouvoir revoir Rox à l'avenir... ? Uniquement dans l'espoir de l'aider... ?



JAMES ▬  Tu es stupide, James... Stupide... Ne te fais pas de fausses idées... Soupira-t-il en secouant la tête.


 Il contempla une dernière fois l'immeuble derrière lui, dubitatif. Ce garçon avait déclenché quelque chose, même s'il refusait encore de l'admettre. Rien que toute cette nostalgie noire qu'il avait ressenti... Il empoigna faiblement son bras gauche, secouant la tête. Il ne devait pas se faire d'illusions...

 Ce fut donc sans trop d'espoir qu'il quitta la zone résidentielle. Il avait dit ce qu'il avait à dire, il avait fait réagir le jeune rouquin, il s'était lui-même ouvert. Chacun allait retrouver sa route...... du moins, le pensait-il... Car ces étranges changements en lui n'allaient pas s'arrêter ce soir-là.



Fin... pour l'instant...

(c) Madouce sur Epicode
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