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 :: RP Abandonnés
Une petite flamme dans la ville [Feat. Mérida de DunBroch]
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Anonymous
Invité
Mar 26 Juin 2018 - 20:37
Une petite flamme dans la ville



La petite flamme avait passé la nuit à danser, parcourant les forêts d'Ecosse avec un plaisir qui ne faiblissait jamais. Mais le soleil pointant le bout de son nez, elle décida de s'arrêter dans un petit coin de forêt pour se reposer. Une autre nuit viendrait ensuite, et elle pourrait encore gambader sous le clair de lune, sentant l'humidité et le vent faire vaciller le haut de sa flamme bleue. Mais cette nuit-là ne vint jamais.


Quelque chose avait changé. Mais quoi ? Mes yeux s'ouvrirent, me laissant observer le monde sous un angle bien étrange. Doucement, je me redressais, retrouvant un paysage dans le bon sens. Les couleurs semblaient me sauter au visage tant elles se trouvaient contrastées. Il faisait jour et chaud, remarquais avant de baisser les yeux sur mon corps. J'avais un corps. Pourquoi est-ce que je ne m'en souvenais pas ? Deux bras, deux jambes, une tête... J'étais une humaine. Je savais au moins ça, ce n'était pas mal pour commencer. Une peau pâle, de petites mains, de longs cheveux blonds en bataille. Tout me paraissait nouveau. Comment pouvait-on se réveiller dans un corps et avoir l'impression de le voir pour la première fois ? Est-ce qu'il m'était arrivé quelque chose dont je ne parvenais pas à me rappeler ? Un accident ? Une maladie ? Les humains étaient sujets à des trous de mémoire dans les deux cas, ce n'étaient donc pas des hypothèses à exclure.

Ma main droite vint toucher mon visage, puis mes cheveux à la recherche d'une éventuelle blessure, mais il n'y avait rien. Restait la possibilité de la maladie, ce qui semblait peu probable. Je ne me sentais pas fatiguée, aucune douleur n'était à signaler. Rien. Baissant les yeux, ma frustration ne faisait que grandir, tout autant que ma curiosité. Où étais-je ? C'était une question importante, pensais-je en tentant de rassembler des éléments de décors pour m'aider à y répondre. Il y avait de l'herbe, des arbres et des buissons. Au loin, je pouvais entendre des cris d'enfants en train de jouer, et la voix de leur mère qui tentait de les calmer un peu. Cela ressemblait fort à un parc. Pour m'en assurer, je me levai pour retomber aussitôt. Fronçant les sourcils, je repensais à la possibilité de la maladie, qui ne semblait plus si loin finalement. Mais en voyant un bébé tomber comme je venais de le faire, je compris que ce qui venait de se produire n'était pas dû à cela. Comme l'enfant, je ne savais pas ou plus marcher. Mon corps semblant être celui d'une adolescente, il paraissait plus que surprenant que je n'ai encore jamais marché. J'avais donc déjà dû le faire, mais mes souvenirs étant altérés, je ne m'en rappelais plus. J'allais devoir réapprendre les bases.

Prenant une grande inspiration, je me levais une seconde fois, une main accrochée à la branche d'un arbre. Une fois mon équilibre trouvé, je fis un pas, puis un autre, sans lâcher prise pour prévenir de futures chutes. Je dû m'y reprendre à quatre fois pour enfin réussir à comprendre le fonctionnement de mes jambes et marcher à peu près correctement. A présent, je pouvais avancer et découvrir ce qui m'entourait. En quelques minutes, j'avais atteint la petite plaine tapie d'herbe dans laquelle les enfants et les parents étaient installés. Ceux-ci avaient une attitude étrange que je ne comprenais pas. Tous me regardaient. Les enfants me montraient du doigt, certains parents détournaient le regard tandis que d'autres m'en lançaient des plus appuyés. Pourquoi cette attitude ? Je les observais alors de plus près avant de baisser la tête pour regarder mon propre corps. Quelle différence y avait-il entre eux et moi ? Je possédais bien deux jambes, deux bras, une tête... Rien de mal formé à première vue. La seule différence était qu'ils portaient des vêtements, et pas moi. Etait-ce cela qui les gênait ? Vu leur aspect, je n'avais aucune envie d'en essayer. C'était contre la peau, gênait les mouvements, rien de bien attrayant. Tandis que je continuais ma route, un homme vint me voir, les sourcils froncés.

- Non mais t'as pas honte de te balader comme ça ? T'as quel âge ? Où sont tes parents ? J'aurais deux mots à leur dire sur ton éducation !

Sans lui répondre, je continuais ma route. Il n'insista pas et retourna auprès de sa famille. Tout ce qu'il souhaitait, c'était me voir disparaître de sa vue, et de celle de ses enfants. J'avais alors choisi de prendre un chemin moins fréquenté pour ne pas avoir à revivre une situation similaire.

- Il faut avoir honte de ne pas mettre de vêtements.

Je répétais la phrase quelques fois pour ne pas l'oublier.

- Mais où est-ce qu'on trouve ça ?

Ma voix était faible lorsque je pensais à voix haute, remarquais-je. Déambulant sans but sur le petit chemin, mon regard s'arrêta sur quelque chose qui attira tout de suite mon attention.  Des cheveux roux. C'était beau. Une envie irrésistible de les approcher m'envahit alors. Je lui cédai sans plus de résistance. Complètement fascinée, je m'avançais vers la jeune femme qui les portait, espérant du fond du coeur pouvoir toucher cette chevelure de feu.

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Anonymous
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Lun 27 Aoû 2018 - 0:11


Une petite flamme dans la ville

Avec Will O'Wisp

Mérida n’avait rien à faire aujourd’hui, elle ne bossait pas, n’avait pas cours et ce n’était pas un jour d’entrainement. Elle avait enfin un peu de temps pour elle. La jeune femme en avait marre de passer ses journées enfermées. Elle avait besoin d’espace, de nature.  La rousse flânait sans but dans la ville, elle admirait l’architecture des bâtiments. C’est alors qu’elle se retrouva face à l’entrée du parc. Elle avait comme l’impression qu’elle devait s’y rendre. Ces pas ne l’avaient pas mené ici par hasard. La rouquine avait l’habitude de suivre son instinct. S’il lui disait d’aller profiter du parc elle allait profiter du parc.

C’est donc comme ça qu’elle c’était retrouvé ici, au milieu du parc. Sans vraiment savoir pourquoi. Enfin de l’espace vert. Ça lui faisait un bien fou.  Des arbres, de l’herbe, de l’air frais non saturé par l’odeur de transpiration du métro.  Elle huma l’air à plein poumon.  Dieu que ça faisait du bien.  Alors qu’elle marchait sur un chemin elle entendit des bruits de personnes qui criaient et venaient foutre en l’air la tranquillité du lieu.  Plus elle marchait plus elle pouvait distinguer les mots. Apparemment des parents hurlaient sur quelqu’un, un enfant visiblement car elle avait entendu les mots âgés et éducation.  Ils s’en prenaient vraiment à un enfant ? Mais pourquoi faire ça ? Il ne faut pas avoir de cœur pour faire une chose pareil. Les cris avaient cessé. Mérida s’inquiétait toujours pour l’enfant. Était-il parti ? Peu être que c’était encore pire que ce qu’elle pensait ! Non. Non. Les gens pouvaient être étrange mais ils ne feraient pas de mal à un enfant si ?

Mérida continuait d’avancer. Les pensées sur l’enfant et sur ces adultes affreux qui lui hurlaient dessus envahissaient ses pensées. Elle ne pouvait pas ne pas intervenir. Elle s’arrêta alors net au milieu du chemin. C’est alors que quelque chose la percuta. Quelque chose de léger. La jeune femme se retourna doucement. Visiblement il n’y avait rien. Elle baissa alors la tête et tomba nez à nez avec une petite fille. Nue. La pauvre ! Elle devait avoir froid ! Et peur aussi ! Si elle n’avait pas de vêtement c’était forcément pour une raison. La rousse s’accroupit pour se mettre à hauteur de l’enfant. -Hey salut toi ! Elle lui parlait doucement pour ne pas l’effrayer. Elle enleva sa veste et la posa sur les épaules de la petite fille.

-Je ne te veux aucun mal. Ça va ? Tu t’es perdue ?

Elle essayait de la rassurer autant que possible. Elle la regardait dans les yeux pour la mettre en confiance. Cette enfant avait des yeux magnifiques qui lui rappelaient les feux follets qu’elle suivait dans son monde. Ça la fascinait. L’espace d’un instant elle oublia où elle était.

-Oh. Excuse-moi. Je m’appelle Mérida. Et toi ?

La rouquine lui adressa un sourire rayonnant. Elle allait aider cette enfant autant qu’elle le pouvait.

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Anonymous
Invité
Lun 27 Aoû 2018 - 23:24
Une petite flamme dans la ville



C'était orange. Ou rouge. Non, c'était les deux. Rouge avec des reflets oranges, ou orange avec des reflets rouges ? Je n'aurais pas su répondre à cette question. C'était une chevelure de feu. Cette expression était étrange, le feu n'était-il pas bleu ? Non... Après réflexion, je me souvenais. Le feu n'était pas bleu, mais plutôt une immensité de nuances de rouge tirant jusqu'au jaune. Je voulais toucher cette beauté de mes nouvelles petites mains. Mais alors que j'avançais vers cette merveilleuse cascade brillante, la jeune femme se tourna vers moi. Sa peau était claire, des tâches de rousseur la parsemaient harmonieusement, son visage était fin... Elle était très belle. Sa voix aussi. Elle s'était adressée à moi sur un ton très doux, contrastant avec le père de famille qui m'avait grondée.

Ses questions m'avaient fait baisser les yeux un instant. Étais-je perdue ? Oui, certainement. Je ne parvenais pas à me souvenir de l'endroit d'où je venais, et je ne savais pas non plus où je devais me rendre à présent. Ce devait donc probablement être ça, être perdue.

- Je... Je ne crois pas avoir ni blessure ni maladie... Alors je peux dire que ça va.

J'avais relevé la tête en me rendant compte qu'un vêtement couvrait maintenant les épaules. Était-ce de cette façon que les humains obtenaient ces choses ? Mes prunelles bleues observaient la veste qui me couvrait pendant un instant encore avant qu'elles ne remontent vers la jeune rousse.

Même si je commençais à m'habituer à utiliser la parole, ma voix ne portait pas beaucoup. Je devrais sans doute m'y entraîner pour parler plus fort, pensais-je en écoutant la jeune femme.

-Mérida ? Mérida... C'est une beau prénom !

Mes prunelles bleues avaient plongées dans les siennes. Je me souviendrais de son prénom. Mérida aux cheveux de feu.

- Mon nom... Je... Je ne m'en souviens pas...

J'avais baissé les yeux en me rendant compte que, même ça ne me revenait pas. Mes doigts avaient attrapé le bout de mes cheveux, jouant avec, comme pour faire disparaître la gêne que je ressentais. Toute chose avait un nom, ne pas en avoir était une aberration. Étais-je une aberration ? Qui étais-je ? Cette question tournait dans ma tête sans cesse. Pouvait-elle m'aider à découvrir mon identité ?

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