No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Cryfishy || Ft. Anna
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Mer 17 Oct 2018 - 19:13











Ariel fait ci, Ariel fait ça…

Ariel commençait à vraiment regretter ce maudit contrat, elle n’aurait jamais dû faire confiance à cette sorcière… Leur arrivée dans ce monde aurait dû être une close de rupture de contrat ! C’était du sabotage, elle n’était même dans le même monde qu’Eric, comment aurait elle pu l’embrasser ? Elle n’avait aucune chance, et c’était injuste. La sirène était très frustrée par cette situation. Cela ne faisait que quelques jours qu’elle était arrivée et cette situation la pesait déjà énormément.

Appartenir à Ursula était une chose, mais là, elle était carrément devenue son esclave. Elle devait obéir aux moindres désirs de la vieille… Jeune… De la femme sans avoir son mot à dire. Elle s’était donc retrouvé à devoir faire toute seule les différentes corvées de la vie courante. Qui aurait cru qu’un appartement si petit aurait besoin d’autant d'entretien… Elle avait l’impression de passer son temps à nettoyer, ou faire la vaisselle, et quand ce n’était pas le cas, elle devait accompagner Vanessa pour chanter devant des gens…

Tout ça était très étrange. Vraiment. Elle n’était même pas bien sur de comprendre le pourquoi du comment… Apparemment, si l’audition se passait bien elle donnerait des récitals contre de l’argent ? Ariel n’avait jamais vraiment fait ça. Elle aurait du, si elle n’avait pas oublié… Mais bon, dans tous les cas, ça n’aurait pas été contre de l’argent. Concept qui perturbait toujours la sirène… Elle n’avait jamais rien payé de sa vie et s’était retrouvé toute bête la première fois qu’elle avait fait les courses dans ce monde et qu’un gardien lui avait dis qu’il fallait passer à la caisse.

Heureusement, elle s’était rappelé des bouts de papier verts que Vanessa lui avait donné, et le gardien n’avait pas été trop méchant avec elle, même s’il l’avait sûrement pris pour une folle. Ou exactement ce qu’elle était, une fille à papa qui avait toujours eu des gens pour faire les choses à sa place… Mais, malgré son amertume, Ariel faisait de son mieux pour s'accommoder de la situation. Après tout, elle pouvait transformer chaque course en une aventure ! Elle n’allait jamais dans le même magasin, pour pouvoir tous les explorer ! Et elle ramenait toujours en cachette un petit trésor sans le dire à Ursula.

Mais d’abord, elle devait prendre tout ce qu’il y avait sur sa liste... Et ça incluait du poisson, et des sushis. Ariel était persuadée que la sorcière des mers le faisait exprès… Il y avait tellement d’autres choses à manger, pourquoi s’acharnait elle à manger ça ?! Les poissons sont nos amis, pas de la nourriture… La poissonnerie était toujours une épreuve pour l’ancienne sirène qui ne supportait pas de voir tout ces cadavres… Et cette fois, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase, et la princesse se retrouva à pleurer à chaudes larmes, là, assise par terre devant un des aquariums à crabe. La pensée que ses amis allaient bientôt mourir, c’était trop pour elle.






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Ven 2 Nov 2018 - 12:40
Cryfishy
Ariel & Anna
When you need a friend to carry you and when you’re broken on the ground, you will be found

Lèvres mordues, Anna examinait avec une attention exacerbée les instructions d'une bouteille de lessive. Ses traits fins se durcirent sous la réflexion. Mince. Avait-elle besoin d'assouplissant ou de lessive ? Elle ne savait pas, ne savait plus. Soupire. Sa liste, elle l'avait oubliée. Évidemment. Prise d'un doute, elle hésita, déposa la lessive dans son panier, grimaça, ajouta une bouteille d'assouplissant, avant de finalement reposer les deux bouteilles, non sans faire chuter les produits voisins. Quelle idiote tu fais Anna… Elle aurait aimé que ce genre d'accident soit le résultat d'une simple étourderie, une exception dans le fouillis de ses journées ; Seulement, elle y avait le droit tous les jours, et plus particulièrement lorsqu'elle faisait les courses. Anna s'empressa de ramasser les bouteilles tombées à terre, ses gestes entravés par une panique honteuse. Ni vu ni connu. Tant pis pour la lessive, elle repassera demain. Anna ne pouvait pas se permettre d'acheter un produit dont elle n'était pas certaine d'avoir besoin.

C'était étrange, de voir une routine s'installer. Quelques jours suffisaient pour s'enliser dans la redondance du quotidien. Pourtant, c'était toujours avec la même lueur confuse au fond du regard qu'Anna franchissait les portes des supermarchés. Faire les courses. Gérer un budget. Courir après les réductions. Autant d'activités que la jeune femme peinait à maîtriser. Combien de fois s'était-elle retrouvée dans ces rayons, à errer sans but, livré à la merci de ses pas hasardeux ? Souvent. Tout ici la perdait, la distrayait : la musique, les couleurs, les labels, les slogans aguicheurs, les chiffres… Ses prunelles bleutées sautaient d'un coin à l'autre des allées sans pouvoir se poser tandis que, sous son front, toutes ses pensées s'embrouillaient. Cette explosion de choix et de produits, c'était trop pour sa capacité de concentration digne d'un papillon. Et sans comprendre comment, Anna se retrouva au rayon chocolat, à saliver sur des produits qu'elle ne pouvait pas s'offrir. Qu'était-elle venue acheter à la base ? Ça n'en finissait pas. C'était dans ces moments-là, qu'elle réalisait à quel point son ancienne vie ne l'avait pas préparé aux réalités du monde, en particulier celui-ci. Anna avait beau embrasser toutes les libertés de cet univers, il lui arrivait de regretter l'époque où la nourriture tombait toute prête dans sa royale assiette. Avoir un cuisinier, c'était quand même bien pratique.

Ce fut avec ses pensées en tête qu’elle débarqua au rayon poissonnerie, guidée par une envie de saumon. Cependant, elle trouva bien plus que du saumon en tranche : Une jeune fille, là, assise à même le sol, son visage baigné de larmes. Face à ce spectacle, la confusion marqua un instant ses traits. Ses yeux balayèrent l’allée : hésitant, ils cherchaient ce qui avait bien pu causer un tel chagrin chez cette inconnue. Une chose, une personne, n’importe quoi. Rien, si ce n’était un aquarium… Ainsi qu’un étalage de poissons. Bizarre. Mais Anna ne s’attardait jamais trop longtemps sur l’étrangeté d’une situation : ses émotions prenaient toujours le dessus sur sa raison. La faute à son cœur trop grand et à une empathie débordante. Alors, elle s’approcha.

« Excusez-moi… Est-ce que tout va bien ? » Osa-t-elle demander, avant de réaliser la stupidité de sa question. « Non, bien sûr que non, pourquoi je vous demande ça, je veux dire, vous être en train de pleurer donc c'est que quelque chose ne va pas et… » J'ai dit ça à haute voix ? Bravo Anna. Parfois, elle parlait trop. Les mots, furtifs, glissaient sans filtre sur ses lèvres avant même qu'elle ne les pense. Ses dents repartirent de plus bel à l'attaque de ses lèvres. Si Anna était sensible à la détresse d'autrui, cette même détresse avait également le don de la désarmer. Elle n'avait jamais excellé dans l'art de trouver les mots justes, au contraire. Parce que, maladroite, elle l'était aussi en société : à croire que sa gaucherie contaminait toutes les facettes de sa vie. Ce fut donc avec une prudence loin d'être naturelle qu'elle articula : « Je peux vous aider peut-être ? » Doucement, elle s'agenouilla près de la rousse, posa son panier et commença à fouiller dans son sac à main. « Attendez, j’ai…» Ses mains s'agitèrent entre son portefeuille et sa copie de Sense and Sensibility, compagnon de ses trajets en bus. Mouchoirs, emballages de biscuits, stylos, un sachet de paillette à moitié explosé qu'elle avait malencontreusement embarqué en quittant le centre de loisirs la veille… « Ah, voilà ! Une barre chocolatée ! » Toujours. Une urgence était si vite arrivée. Tout sourire, Anna souffla dessus pour débarrasser l'emballage de quelques paillettes parasites, puis la tendit à la jeune inconnue : « Tenez, on se sent mieux après un peu de chocolat, faites-moi confiance. » Anna parlait en connaissance de cause. Si les comédies romantiques qu'elle consommait à outrance lui avaient bien appris quelques choses, c'était que le chocolat et la crème glacé étaient les meilleures armes contre un cœur à la dérive.


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Anonymous
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Ven 2 Nov 2018 - 13:48











Les larmes de la petite sirène n’en finissaient pas. Elle ne pouvait s’empêcher de regarder ces pauvres crabes dans l’aquarium et d’imaginer Sébastien à leur place. Tout ça la ramenait au jour où il avait fini dans une assiette... Elle avait pu le sauver cette fois-là, parce qu’il était encore vivant, mais si ça arrivait encore une fois, et que cette fois, il était bouilli avant qu’elle ne le voie ? Ariel était dévastée à cette idée. Elle aurait voulu tous les acheter pour les relâcher dans la mer, mais Vanessa la changerais en bigorneaux avant de la dévorer à la place de ces chers soucis si elle faisait ça… Et puis de toute façon elle n’avait pas assez d’argent pour ça. La seule solution qui lui venait à l’esprit, c’était de les voler. Et elle n’allait certainement pas faire ça, ce serait mal. Alors elle restait là, assise par terre, à pleurer de tout son Coeur pour ses nouveaux amis bientôt dévorés par de cruels humains.

Son père avait peut-être raison après tout… Non, certainement pas. Vanessa aussi mangeait du poissons, et elle n’était pas humaine. C’était même elle qui lui avait demandé de venir en acheter… C’était de la torture, elle en était sûre. Une sirène était donc la cause de son tourment, mais ce fut une humaine qui vint l’en sortir. Rien qu’en lui demandant si tout va bien, la jeune fille réussit à la sortir de sa spirale de pensée. Ariel releva la tête vers elle pour mieux la voir elle, plutôt que l’aquarium aux cauchemars. Elle semblait nerveuse, elle n’arrêtait pas de parler toute seule. Ariel l’appréciait déjà. Elle sentait qu’elles allaient être de grandes amies !

Enfin, peut-être qu’elle devrait se méfier un peu… La dernière fois qu’elle avait ressentis ça, c’était avec Vanessa… Et nous savons tous comment ça avait finit pour elle. Mais, la jeune femme eue un geste qu’aucune méchante sorcière ne pouvait avoir selon elle : elle lui offrit du chocolat. Bien sûr, la petite sirène n’avait qu’une connaissance limitée des contes et légendes que l’on raconte aux enfants pour les avertir de ne pas accepter de sucreries venant d’inconnus. Sinon, elle se serait inquiétée de finir dans une soupe ou un four. Mais à la place, Ariel accepta avec un grand sourire malgré ses yeux encore plein de larmes la barre chocolatée que lui tendait la jeune fille.

En plus, elle était pleine de paillettes. Et ça, ça ne pouvait qu’être le signe d’une bonne fée. Peut-être que c’était ce qu’elle était, une fée ? Non, c’était stupide. Les fées n’existent pas… Ca paraissait peut-être présomptueux d’entendre une sirène dire ça, mais à sa connaissance, les sirènes n’existaient pas dans son royaume.Et dans celui-là, où il n’y avait que des humains, les chances étaient encore plus réduites. Mais là n’était pas la question. Avec un nouveau sourire pour la jeune fille, Ariel prit une bouchée de la barre chocolatée.

« Merci, merci beaucoup… »

Ariel sécha ses larmes avant de reprendre la parole.

« Excusez-moi, c’est un peu stupide… C’est juste… Je regardais ces pauvres petits crabes qui vont bientôt mourir et… Et je dois acheter des sushis pour Vanessa, c’est horrible ! Les sushis sont faits à partir de poissons ! On est à moitié poisson, ce sont nos amis ! … Enfin, non, oubliez ce que j’ai dit. »

Ariel se serait frappé le front si elle n’avait pas songé que ce geste la trahirait encore plus que ce qu’elle venait dire. Vanessa lui avait interdit de parler de leur statut d’anciennes sirènes. Au début, elle ne comprenait pas pourquoi. Alors, elle lui avait posé la question jusqu’à ce qu’elle lui donne une réponse qu’elle trouvait convaincante. Les gens la prendraient pour une folle et l’enfermeraient, elle en parlait… Ariel n’était pas sûre que ce soit le cas, mais… Dans le doute, elle préférait ne pas en parler. Surtout pas dans la première phrase qu’elle prononçait... Comme elle venait exactement de le faire. Ariel secoua un peu la tête et tendit la main à la rouquine en face d’elle.

« Je m'appelle Ariel. Merci encore pour le chocolat. J’ai vu un salon de thé juste à coté, je peux vous offrir quelque choses une fois nous courses finies ? En remerciement ! Dites oui, je vous en prie ! »

La petite sirène avait déjà retrouvé toute sa bonne humeur, et mourrait d’envie de saisir l’occasion de se faire une nouvelle amie.





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Sam 8 Déc 2018 - 18:10
Cryfishy
Ariel & Anna
When you need a friend to carry you and when you’re broken on the ground, you will be found

Il y avait dans un sourire, des vertus thérapeutiques insoupçonnées, Anna en était persuadée. Alors, elle souriait, débordante de bonnes attentions et d'optimisme, prête à toutes les gentillesses pour sécher les larmes de l'inconnue. Cet enthousiasme un brin excessif en aurait agacé plus d'un, mais, dans sa naïveté, Anna restait aveugle à l'irritation des gens. Heureusement pour elle, la jeune fille était loin de jeter un œil noir sur son trop-plein de bienveillance ou les maladresses qui venaient ponctuer ses gestes ainsi que ses phrases. Au contraire. Une lueur passa sur son visage baigné de larmes. Une main tendue. Un sourire. Le début d'une nouvelle amitié ? Anna l'espérait. Désir désespéré d'une princesse affamée d'amitié. Longtemps, elle s'était rêvée libre, entouré de toute une foule d'amis. Si aujourd'hui, libre, elle l'était, sa vie sociale, en revanche, restait tout aussi dépouillée qu'à Arendelle. À New York, Anna n'était qu'un visage parmi tant d'autres, une inconnue sans nom, ni famille, perdu dans l'immensité de la ville. Peut-être était-ce pour ça qu'elle courait après les bonnes actions, prête à relever tous ceux qui tombaient sur sa route. Tout le monde avait besoin d'une figure amicale, elle la première. Alors, quand l'inconnue se confondit en excuses, Anna s'empressa de la rassurer : « Non, ce n'est pas stupide, ça peut arriver à tout le monde, ça m'est déjà arrivé d'ailleurs ! » Encore une fois, elle avait laissé les mots se précipiter sur ses lèvres, avant même de saisir les paroles de la jeune fille. Enfin, son cerveau enregistra le message. La confusion fronça un instant ses sourcils. Petits crabes, poissons, sushis, moitié-poisson… Attends, quoi ?! Avait-elle bien entendu ? Du poisson. Son panier s'alourdit sur son bras. C'était les tranches de saumon, soigneusement glissé entre les biscuits et le paquet de riz, qui lui pesaient sur le bras et la conscience. En bonne norvégienne, Anna était friande de poisson. Face aux larmes de cette jeune inconnue, c'était toutes ses habitudes de consommation qu'elle remettait en question. Ce saumon… Et s'il avait été son ami aussi ? Tu dérives Anna. « Euh… » Le son s'éternisa, jusqu'à ce que la voix de sa gouvernante ne surgisse du fin fond de sa mémoire. Une princesse ne réfléchit pas la bouche grande ouverte. Non mais, c'était tout de même étrange, cette histoire. Une personne ordinaire n'aurait vu en cette inconnue qu'une jeune activiste vegan un peu trop émotive, mais pas Anna. Ce n'était pas la première fois qu'on servait ce genre de récit à la jeune femme. Des phrases aussi farfelues, elle en avait déjà entendu dans la bouche de ses semblables : des individus tout aussi perdus qu'elle, sorti tout droit d'un autre monde.

Un doute la saisit. Se pourrait-il que cette jeune fille soit dans la même situation qu'elle ? « Hm… » Elle hésita, se résigna. Non, pas maintenant. Pas ici. Ce genre de choses demandait discrétion et subtilité. Deux qualités dans lesquelles Anna excellait. Elle continua donc dans sa lancée comme si de rien n'était. Comme si elle ne venait pas charger son discours de pauses trop longues. « Enfin, pas pour des poissons, mais c'était un film vraiment triste… » Un drame, romantique, évidemment. Anna se gorgeait d'histoires à l'eau de rose. « Titanic je crois… Mais, bref, ce que je veux dire, c'est que vous avez le droit de vous… te sentir ainsi. Je peux te tutoyer ? » Les phrases s'enchaînaient, aussi décousue que ses pensées. Piquée par l'enthousiasme, Anna devenait incontrôlable. Ce fut avec un trop plein d'entrain qu'elle saisit la main de la jeune rousse pour la serrer énergiquement. « Je m'appelle Ariel. Merci encore pour le chocolat. J'ai vu un salon de thé juste à côté, je peux vous offrir quelque chose une fois nos couses finies ? En remerciement ! Dites oui, je vous en prie ! » Elle, refuser une telle invitation ? Jamais. Anna répondit dans un sourire : « Ça sera avec plaisir ! De toute façon j'ai oublié ma liste, alors je crois que mes courses risquent d'être abrégés… » Haussement d'épaules. Ce n'était rien, elle reviendrait demain, en sortant du travail. Anna, elle ne se laissait jamais atteindre par les petites incommodités de la vie. « Oh, je suis bête, je ne me suis même pas présentée. Je m'appelle Anna. Je m'appelle Anna et… j'ai oublié ce que je cherchais en fait. Je crois que ça vaut mieux pour moi de passer directement en caisse. » À vrai dire, Anna mourrait d'envie de se poser tranquillement autour d'un chocolat. Son panier était assez rempli pour les deux prochains jours, elle pouvait bien se le permettre. D'autant plus que cette Ariel l'intriguait. Beaucoup. Ce prénom, cette chevelure flamboyante, cette histoire de poisson… À travailler au milieu d'enfants, Anna voyait tous les jours défiler une ribambelle de produits dérivés à l'image des héroïnes Disneys : si sa sœur semblait tout particulièrement populaire, la petite sirène n'était pas en reste. C'était un écho à ces traits-là, qu'Anna cherchait à présent sur le visage d'Ariel. Sur le chemin des caisses, elle passa à l'attaque, vaillante princesse en quête de vérité : « Du coup… J'en déduis que vous êtes végétariennes ? Végétalienne ? C'est que je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi engagé dans le bien-être des poissons, avant aujourd'hui du moins. » Non, c'était trop vague, elle n'irait nulle part avec ce genre de question. Alors, elle sortit les gros sabots : « C'est marrant en tout cas, vous avez le même prénom que la petite sirène, et les mêmes cheveux aussi. » En toute discrétion.

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