I lie back just driftin' and play out these scenes, I ride on the rush of all the hopes, all the dreams
Spoiler:
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 166
POINTS : 406
Dim 20 Sep 2020 - 21:16
l'un vers l'autre
Aujourd’hui, hier et demain se ressemblent. Même trajets, même visages, même horaires, même publicités. Le stress vous empêche de dormir ? Réagissez avec Sédatif PC !- Les yeux roulent dans leurs orbites, comme à chaque fois qu’un slogan publicitaire vient l’arracher à sa musique. D’un geste du pouce, Oliver mute Spotify. Le silence se fait dans son casque. Assez pour le laisser penser, mais pas assez pour l’isoler. Paris est trop bruyante pour se laisser oublier.
Soupir. Le corps est lourd. Il voudrait s’enfoncer un peu plus dans son siège, jusqu’à ce que l’arrêt de bus l’avale. Ou bien s’étendre sur l’asphalte. Dormir, tout simplement. Il n’a pas le temps.
Le bus arrive. Ils sont plusieurs à s’avancer. Oliver, lui, reste légèrement sur le côté, peu désireux de se mêler à la foule. Mentalement, il liste les gestes et mouvements qu’il devra effectuer dans le bus. Saluer le chauffeur. Valider son titre de transport. S’asseoir. Ne surtout pas croiser le regard des autres usagers. Ce n’est pas bien compliqué, mais Oliver, il a ce besoin nerveux de se préparer. À quoi ? À tout et surtout à rien.
Le bus est là. Va et vient. On descend. On attend pour monter. Lui, regarde, l’oeil fatigué. Spotify lui impose une musique qu’il n’a pas envie d’écouter alors, le casque a été enlevé, le temps d’une chanson médiocre.
Curieuse chose que le sort. Aujourd’hui, hier et demain se ressemblent… À quelques détails près. Les iris posés sur l’écran de son téléphone, c’est à peine si le Oliver de la veille a levé la tête pour prendre conscience des autres passagers. Aujourd’hui, Oliver ne voit que ça.
Ne voit que lui. Les portes du bus se sont ouvertes sur un fantôme. Dans sa poitrine, le coeur se décroche. Il tombe. S’écrase sur son estomac, là où semblent déjà peser tous ses émois. Le choc a arrêté le corps. Seul l’agitation frénétiques de ses prunelles écarquillées trahissent les émotions qui se déchaînent derrière l’apparente paralysie. Des prunelles qui fixent, dévisagent, reconnaissent.
C’est lui. Ses yeux. Ses cheveux. Ses traits. Portrait qu’il a trop souvent voulu ressusciter sur papier. Sans succès. La mémoire et les photos ne rendaient pas justice à la réalité. Le coeur a dû faire le deuil. Apprendre à avancer avec ces souvenirs fanés que rien ne pourrait jamais raviver. Ou presque.
Rox face à lui, tout lui revient. Mouvement de recul. La panique brute chasse l’inertie. Oliver secoue la tête. Non. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas réel. La fatigue lui joue un tour cruel. Il n’est que l’ombre d’un échos, projeté sur un inconnu. Ça ne serait pas la première fois.
Non qu’il répète encore sans rien dire. On ne disparait pas pour revenir. On ne meurt pas pour revivre.
Et pourtant, il a envie d’y croire. D’oublier que Rox a un jour pu s’effacer. Peut-être ne se sont-ils perdus que pour mieux se retrouver. Ça aussi, ça ne serait pas la première fois. Car la scène a un désagréable arrière-goût de déjà vu.
La vie sépare, la vie rassemble. Elle semble avoir une affection particulière pour ce genre de drames. L’adolescent a déjà vécu trop de retrouvailles déchirantes. Et il est fatigué, de subir la violence de ces moments. Trop épuisé pour fuir ou même sourire, Oliver se contente d’être là, figé dans la confusion de ses propres émotions. Incompréhension. Soulagement. Joie. Tristesse. Peur. « D-d-dis-moi que c’est vraiment t-t-toi. » s’entend-il soudain supplier. La voix tremble, elle porte en elle toutes les larmes qu’il refuse de laisser couler, celles qui brillent pourtant au bords de ses cils. Dans son casque, la musique continue de tourner, timide mélodie à moitié étouffé. Oliver ne l’entend pas. Il n’y a plus que le tambour de son coeur. Dis moi que tu es vrai.
Le bus part. Il l’a oublié.
Made by Neon Demon
Rox Fox
Always Optimistic
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Rox et Rouky
ÂGE DU PERSONNAGE : Né au début du siècle dernier, là où les voitures ne fonctionnaient qu'à la vapeur, seul 23 années semblent pourtant s'être écoulées
COTE COEUR : Il ne pensait pas être amoureux, mais on lui a dit pour Oliver, qu'à une certaine époque, celui-ci n'avait yeux que pour lui et désormais son coeur est confus... Pourquoi est-ce si douloureux de savoir qu'ils ne pourront jamais être ensemble ?
OCCUPATION : En fuite de son passé, le jeune homme craint de souffrir à nouveau s'il retourne voir les siens à Londres alors il préfère rester dans le confort des études universitaires.
LOCALISATION : À Paris, loin des autres pays qui ont su le détruire petit à petit depuis qu'il est sous forme humaine
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Hansol Vernon Chwe & Gaekey
MON ARRIVÉE : 28/06/2019
MON VOYAGE : 202
POINTS : 245
Dim 20 Sep 2020 - 21:52
L'un vers l'autre
Le petit renard naïf et rayonnant d’avant que tout le monde aimait dû à sa bonne humeur contagieuse s’était fait percuté par la réalité, qu’il avait su fuir sans le vouloir depuis des années, quelques mois plus tôt. Louis, ce prénom qu’il avait su entendre par des gens de son entourage à l’époque et qu’il n’avait pas su redouter correctement avait finalement réussi à lui mettre le grappin dessus. On l’avait décrit comme étant un homme déterminé et désagréable, mais jamais Rox n’aurait pu s’imaginer que les cobayes qu’il pouvait avoir étaient aussi mal traités par ses hommes. Mal nourris, enfermés dans des cellules ne comportant qu’un lit dur et une toilette qui n’était pas nettoyée, les pauvres disneys esclaves de leur origine n’avaient pas le choix de suivre les ordres des mercenaires ou ils recevaient des punitions suffisamment dures pour se souvenir de ne plus désobéir. Rox avait apprit à se soumettre aux gens qui malgré ses pleurs n’avaient jamais bronchés. Lorsque sa cellule s’était ouverte pour la dernière fois, Rox qui n’avait plus de cheveux, rasés par soucis d’hygiène et la peau couvertes d’ecchymoses dû au mauvais traitements, ne s’était pas levé étant trop faible pour le faire. Ce fut l’homme, cet asiatique qu’il avait vaguement reconnu, venant d’un souvenir flou du Wyoming, qui l’avait aidé à se relever et l’avait libéré en cachette. Il lui avait été tellement reconnaissant qu’il s’était mit à pleurer et jamais il n’avait été capable de sortir un quelconque mot. L’homme lui avait dit de fuir le plus loin qu’il le pouvait et de ne pas s’arrêter avant de se sentir en sécurité… La triste réalité était qu’il ne se sentait en sécurité nul part et qu’il avait préféré retrouver La plume magique plutôt que ses amis et s’était empressé de demander refuge à l’hôtel Le nouveau monde là où les gens comme lui se cachaient.
Après quelques mois, Rox avait finalement eu le courage de s’inscrire à l’université de Paris où il pouvait continuer ses études parce que malgré tout ce qu’il avait pu vivre durant ces mois interminables de séquestration, son envie de sauver les animaux était toujours présente, sinon plus. Cependant, ses sorties se limitaient qu’à l’université durant la journée et dès qu’il en avait la chance, il prenait le premier bus pour retourner à sa chambre d’hôtel de laquelle il ne sortait pas avant le lendemain pour recommencer sa routine et lors de ses week-ends, le jeune homme se contentait de sortir ses bouquins et d’étudier. C’était ce qui était le plus intelligent à faire puisqu’il avait eu la chance d’être boursier et que étant donné le prix des études il ne pouvait pas se permettre de perdre cet argent.
Cette journée-là rien était différent à d’habitude, sauf peut-être l’heure à laquelle il avait dû prendre le bus dû au changement d’horaire du trimestre. La tête collée à la vitre et angoissé par ce changement, Rox avait mit la capuche de son hoodie et ses écouteurs sans musique, histoire de ne pas être déranger, mais de pouvoir quand même rester vigilant aux choses étranges qui pouvaient se produire dans le bus. Les gens, ceux qu’il n’avait encore jamais vu, parlaient de banalités, riaient, se bousculaient pour plaisanter ou pour sortir, ils n’étaient pas différents des autres, de ceux qu’il avait aimé... Joshua, Roxanne, Makoto, Poppy, Oliver… Alors pourquoi en avait-il aussi peur ? Pourquoi ne pouvait-il pas aller leur parler comme avant ? Les gens à l’université le trouvait étrange, il le savait malgré qu’ils ne lui en avait jamais souffler un mot. Il le ressentait… Personne n’avait voulu lui parler. Non, c’est faux. On avait bien essayé de le faire, mais Rox n’avait répondu à aucune de leurs questions... Son nom, son âge, ses origines, s’il avait une copine… Tout ça... Il se nommait Rox, il avait 20 ans ou quelque chose du genre, il était un renard asiatique né dans le nord des États-Unis et il avait Makoto, mais depuis le temps, ça ne tenait plus.
Son arrêt était à quelques mètres. Rox fit sonner la cloche demandant l’arrêt suivant et, la tête au sol, il se faufilait entre les gens et se tenu à une barre lorsque le véhicule s’arrêta. Il ne dit pas au revoir au chauffeur ni même merci. Il s’était contenté de lever la tête pour le regarder en espérant que le chauffeur comprendrait. Il descendit et faillit bousculer quelqu’un qui voulait monter. Un petit être chétif, prêt à casser. Leurs regards se sont croisés, Rox senti ses jambes vouloir se dérobés. Non. Non non non. Il l’avait fuit pendant un an, il ne devait pas lui parler, mais le revoir lui donnait envie de le serrer dans ses bras et de ne plus jamais le lâcher. Le renard le contourna, faisant mine de ne pas le reconnaître, d’être quelqu’un d’autre. « D-d-dis-moi que c’est vraiment t-t-toi. » Si faible, mais si reconnaissable. Si ses yeux avaient pu le trahir, jamais ses souvenirs l’auraient pu. Il s’arrêta de marcher et tourna le regard en la direction du cadet. Le bus l’avait abandonné sur le trottoir et ils étaient plus que tous les deux. Là, à se fixer sans être capable d’ajouter quoique ce soit à la conversation. Cette scène était cliché, comme celles qu’il avait vu et revu sur Netflix et qu’il avait su s’imaginer vivre à mainte reprises avant de dormir. Et si il croisait quelqu’un qu’il connaissait ? Que ferait-il ? Il s’était imaginé excité et souriant, invitant l’autre à manger ou à boire quelque chose… Mais la réalité était qu’il avait envie de pleurer, mais s’il le faisait, il avait peur de ne jamais être capable de s’arrêter. « J’ai pas changé, pas vrai … Je... Je suis désolé » Désolé... Ce n'était que le seul mot qu'il avait su trouver.
( Pando )
Oliver D. DeLoir
broken child
PHOTO D'IDENTITE :
I lie back just driftin' and play out these scenes, I ride on the rush of all the hopes, all the dreams
Spoiler:
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 166
POINTS : 406
Lun 21 Sep 2020 - 22:24
l'un vers l'autre
Il ne le voit pas. Ses yeux le traversent. Lui aussi, n'est qu'un fantôme. Si discret qu'il disparaît. L'entend-il seulement ? Lui et sa voix tremblante ? Ou bien n'est-il qu'un murmure ? Oliver ne le sait pas. Le coeur bats si fort, que lui-même n'est pas certains de s'entendre parler. Panique. Peut-être s'est-il trompé. Il a mal dormi, cette nuit, après tout. L'épuisement charge les yeux de nuages et la tête d’illusion.
Les excuses confuses sont sur le bord de ses lèvres, quand l'autre se retourne enfin pour lever le dernier doute. « J'ai pas changé, pas vrai ... » Un battement de cils et les larmes s'échappent. Il aura suffi de quelques mots pour les lui arracher. Sa voix. Écho d'une mélodie retrouvée. Oliver en avait oublié les nuances, si bien qu'il ne réalisait même plus, à quel point elle lui manquait. C'est lui.
Ses prunelles brunes ne l'ont pas quitté : elles jouent maintenant au jeu des différences. Est-ce qu'il a changé, Rox ? Il lui semble que oui. Le Rox de ses souvenirs brillait d'un éclat différent. Plus lumineux. Des deux, Oliver a toujours été le plus mélancolique, le plus silencieux. Une mine terne que les sourires de Rox venaient inonder de soleil. Où sont-ils aujourd'hui, les rayons qui illuminaient le visage de son aîné ? Oliver ne trouve plus que des ombres trop familières, celle mêmes qu'il contemple trop souvent sur son propre reflet. Et le coeur se serre, et les larmes coulent. Ce n'est pas normal. « Je... Je suis désolé. » Il ne comprend pas. « Désolé. » qu'Oliver répète pourtant dans un souffle, ancien réflexe. Désolé. Pour rien. Pour tout ce qu'il s'est passé. Pour des choses qu'il ne saurait nommer.
Les lèvres n’échappe qu’un seul mot, là où son coeur voudrait en hurler une centaine. Où étais-tu ? Pourquoi tu n’es pas revenu ? Que s’est-il passé ? Est-ce que tu vas bien ? Mais Oliver reste muet, terrorisé par les réponses que Rox pourrait lui apporter.
Il y a eu le chagrin provoqué par l'absence. Et puis, il y a eu la torture de l'ignorance. Rox disparu n'était ni mort, ni vivant. Il errait là, sous son front, dans les mille et une hypothèses soulevés par son imagination. Toutes aussi pire les une que les autres. Durant ses longues nuits d'insomnies, Oliver se l'était figuré tantôt prisonnier des chasseurs, tantôt menant une nouvelle vie, tantôt six pieds sous terre. Mort. C'était plus facile de l'imaginer dans un ailleurs meilleur, libéré de toutes douleurs. Car, non, Rox ne pouvait pas être parti de son plein grès. Il ne pouvait pas l'avoir abandonné. Pas encore. Son coeur ne le supporterait pas.
Silence. Les secondes en sont chargés. Que dire ? Que faire ? Il a peur, Oliver, que le moindre mot fasse son malheur. Que ses gestes soient déplacés. Il a glissé ses mains dans les poches de son sweat, comme pour retenir tous mouvement qu'elles pourraient être tentées de porter vers Rox. Il voudrait qu'on les lui prennent pourtant. Comme avant ; Quand ils se disaient que tout irait bien sur les routes du Wyoming ; Quand ils s'étaient ensuite retrouvés à Londres. Mais dans son vêtement, sa main droite ne rencontre que sa main gauche pour la tordre, massacrer la peau autour de ses doigts. « T-tu vas quelque p-p-part ? » demande-t-il enfin. Question stupide : évidemment, qu'il va quelque part. « Est-ce qu'on p-p-peut p-parler ? » Il renifle. Les larmes continuent leur course muette, il envisage un instant de les chasser, mais ses mains sont trop occupées à se déchirer. « Ou juste m-marcher ? » Parce que lui-même n'est pas certains d'avoir la force de discuter. De découvrir la vérité. « P-pas longtemps. » Oliver qui a toujours peur de s'imposer, même auprès des ressuscités.
Made by Neon Demon
Rox Fox
Always Optimistic
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Rox et Rouky
ÂGE DU PERSONNAGE : Né au début du siècle dernier, là où les voitures ne fonctionnaient qu'à la vapeur, seul 23 années semblent pourtant s'être écoulées
COTE COEUR : Il ne pensait pas être amoureux, mais on lui a dit pour Oliver, qu'à une certaine époque, celui-ci n'avait yeux que pour lui et désormais son coeur est confus... Pourquoi est-ce si douloureux de savoir qu'ils ne pourront jamais être ensemble ?
OCCUPATION : En fuite de son passé, le jeune homme craint de souffrir à nouveau s'il retourne voir les siens à Londres alors il préfère rester dans le confort des études universitaires.
LOCALISATION : À Paris, loin des autres pays qui ont su le détruire petit à petit depuis qu'il est sous forme humaine
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Hansol Vernon Chwe & Gaekey
MON ARRIVÉE : 28/06/2019
MON VOYAGE : 202
POINTS : 245
Sam 26 Sep 2020 - 21:21
L'un vers l'autre
Oliver s’excusait. De quoi ? Ce n’était pas lui qui l’avait abandonné. Pas encore. Tout était sa faute, c’était toujours à cause de lui et encore une fois, quelqu’un d’autre prenait le blâme à sa place. « Non… » Avait murmuré Rox si faiblement que personne même pas lui ne pouvait être sûr qu’il avait prononcé quoique ce soit. Non, il ne devait pas être désolé, il n’avait rien fait de mal. Les secondes passèrent, les deux étaient encore loin de l’autre à se fixer sans savoir qui devait prendre la parole en premier. Finalement, ce fut Oliver qui s’y risqua : « T-tu vas quelque p-p-part ? Est-ce qu'on p-p-peut p-parler ? Ou juste m-marcher ? P-pas longtemps. » Le renard sentit son cœur se déchirer. Malgré tout le mal qu’il lui avait sans doute fait suite à son départ, Oliver voulait toujours de lui. De premier ami dans ce monde le considérait toujours comme quelqu’un d’important dans sa vie alors que lui, il l’avait fui, sans aucune hésitation, par simple peur d’être retrouvé. « Je vais chez moi… » avait-il répondu hésitant « Tu voudrais venir ? » avait-il finalement ajouté en se demandant toutefois si c’était une bonne idée de l’inviter.
Reprendre contact … oh, oui, ça il en avait vraiment envie, mais quelque chose en lui disait de faire attention au danger, comme si son instinct animal refaisait surface après toutes ses années… Mais pourquoi devait-il avoir peur d’Oliver ? Certes, l’adolescent avait toujours un mauvais karma en ce qui concernait les gens qui l’entourait, mais cela voulait-il dire qu’il allait attirer malheurs à Rox ? Et puis bon, être malheureux à deux, c’était tout de même mieux, surtout si ce devait être avec lui.
Rox regarda autour de lui, méfiant, puis s’avança doucement en la direction d’Oliver pour finalement lui prendre la main et entrelacer ses doigts avec les siens, comme avant. « Je ne veux pas parler ici… » Il avait peur. Depuis son évasion, jamais Rox ne restait longtemps dans les rues et encore moins pour parler de lui; il était persuadé que les chasseurs étaient partout dans les rues, prêts à le retrouver au premier faux pas de sa part. « On se parlera chez moi… » conclut-il en tirant doucement la main du plus jeune dans les rues avoisinantes pour finalement se retrouver dans le hall de l’hôtel Le nouveau monde, un endroit qu’Oliver connaissait bien puisque quelques années plus tôt, celui-ci y vivait avec Clawd en cachette.
Toujours très silencieux, Rox pressa le bouton de l’ascenseur et ils l’attendirent sans s’adresser la parole malgré le fait que le rouquin avait très envie de détendre l’atmosphère en lui disant qu’ils étaient bientôt arrivés. Il n’osait pas. Cet hôtel était certes un hôtel pour les Disney, mais il y avait tout de même des humains normaux qui venaient louer des chambres. Finalement arrivés à la chambre 2045, Rox lâcha finalement la main de son ami et sorti la clef pour déverrouiller la porte. Il entra en premier, alluma la lumière du petit corridor et retira ses chaussures. « C’est chez moi ici… Tu peux entrer. » Il continua d’avancer dans le couloir pour finalement tomber sur une grande pièce peu meublée de comprenant qu’un grand lit, une commode ayant une télévision à son sommet accrochée au mur, deux petits fauteuils avec une table basse et un petit frigo ne contenant que le minimum nécessaire. « C’est ne pas le luxe, mais de toute façon, je fais qu’étudier. » Il aurait bien pu dire que de toute façon il n’était pas souvent là, mais c’était complètement faux.
Il jeta un coup d’œil à Oliver, puis, faisant glisser lourdement son sac au sol il comprit qu’il ne pouvait pas faire comme si rien n’avait changé entre eux. Ils devaient discuter… Mais par où commencer ? Rox aurait dû s’installer à l’un des fauteuils et inviter l’autre à faire de même, mais au lieu de ça, il alla en direction de la salle de bain où il appela un prénommé Wasat qui n’était nul autre qu’un furet zibeline couleur cannelle qui s’empressa à courir hors de la pièce pour aller se faufiler sous les couvertures du lit fait à la va vite et sans hésitation, Rox alla le rejoindre pour lui faire des papouilles.
( Pando )
Oliver D. DeLoir
broken child
PHOTO D'IDENTITE :
I lie back just driftin' and play out these scenes, I ride on the rush of all the hopes, all the dreams
Spoiler:
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 166
POINTS : 406
Dim 27 Sep 2020 - 14:58
l'un vers l'autre
« Je vais chez moi… Tu voudrais venir ? » Oui acquiesce-t-il. Ses doigts se referment sur les siens. Chaleur contre sa paume qui lui fait réaliser le touché glacé de ses propres mains. Malgré lui, il se crispe un peu. C’est toujours une tension qui traverse le corps en premier, lorsqu’on se hasarde à le toucher. Et puis, la crainte s’écarte et le cœur en manque réclame plus. Il voudrait que d’un geste, Rox l’attire à lui pour l’enfermer dans une étreinte. Sentir son cœur battre contre le sien, s’assurer de sa réalité.
Le trajet est muet. Tout se tait, même leur silence. Oliver ne dit rien, dit tout avec l'esprit. Plusieurs phrases naissent et meurent au creux de ses pensées. Débuts de conversations inachevés. L'adolescent n'ose pas. Les larmes sont encore trop fraîches sur son visage, toujours plus nombreuses dans sa gorge. Parce qu'à chaque pas, c'est sa raison qui saisit un peu plus la situation. Ce chemin, cet hôtel, ces couloirs, Oliver ne les connaît que trop bien.
Chambre 2045. Alors c’est ici. Chez lui. Une chambre jumelle à celle qu'il a pu occuper avec Clawd pendant plus d'un an. C'était le jour de leur emménagement avec Mally que la nouvelle était tombée : Rox a disparu. Trois mots et tout s'était effondré. La stabilité qu'il avait trouvée dans leur amitié. Le bonheur de goûter enfin à une vie normale. Oliver au milieu des cartons.
Rox se débarrasse de ses affaires, prend possession des lieux, et Oliver regarde, perdu. La bestiole qui se faufile soudain hors de la salle de bain lui arrache un sursaut et un mouvement de recul. Qu'est-ce que… Il ne comprend pas. Oliver se tait, spectateur invisible. Là, à voir Rox dans son quotidien, pleins de tendresse pour son drôle d'animal, Oliver pourrait croire que tout va bien, que rien n'a changé.
Et pourtant. Tout est différent. Oliver figé. Debout. Immobile. Sa veste et son sac n’ont pas quitté son dos. Il pèse sur ses épaules, là où s’accumulent déjà le poids du monde entier. La pièce est petite, pourtant Oliver y est comme égaré. Il est de trop, ici.
Et maintenant ? Les mains se tordent. Les yeux observent un Rox de plus en plus trouble, tandis qu'Oliver remonte le fil de cette année. Non. Plus. Un an et sept mois. Des jours et des jours et des jours gâchés en larmes et en question. À se refuser d'espérer. À essayer d'oublier. À sécher ses cours pour mieux s'isoler et pleurer. À feindre les sourires pour éviter d'en parler. À se demander s'il avait rejoint les étoiles qu'il appréciait tant de son vivant. Sauf que Rox était tout proche. Peut-être l’a-t-il toujours été. Leurs routes n’ont jamais cessé de se croiser. Des jours et des jours et des jours durant. Ça ne peut pas être vrai. Mais si. Il était là. Pensée qu’il articule à voix haute : « T’étais là. » Jetée dans l’air, la réalisation s’inscrit dans la réalité. Deux mots, deux gifles qu’il s’inflige à lui-même. Violence qui vient tracer de nouveau sillons humides sur ses joues.
Il était là. Rox savait où le trouver. S'il ne l'avait pas fait, c'était par choix. Pourquoi ? « T'étais là p-p-pendant tout ce t-temps ? » Répète-t-il. Ça ne peut pas être vrai. « Je comprends pas. » Ça tremble. La voix, le menton, le souffle. « On m'a d-dit… Q-que tu avais d-d-disparu. » On lui a dit tellement de choses ce jour-là. Des mots pour expliquer, certains pour rassurer, d'autres pour consoler et lui n'avait pu que les écouter sans parler, ballotter d'étreinte en étreinte. Déjà à l'époque, il savait, quelles horreurs ses tuteurs essayaient de camoufler derrière leurs attitudes et leurs paroles câlines. Oliver, il avait été perdu trop de fois dans sa vie pour croire en leurs espoirs. Rien ne bon n'arrivait à ceux qui disparaissaient.
Alors il l'avait pleuré. Il n'a jamais cessé de le pleurer. Il le pleure encore.
Peut-être que cette fois-ci, son cœur va enfin céder. Se décrocher, ou sombrer dans l'insensibilité, à force d'avoir trop donné, d'avoir autant été malmené. Mais malgré tout ce qu'il a pu encaisser et étouffer, il continue à ressentir Oliver, en trop forte dose. Les émotions débordent.
Les larmes qui roulent sur ses joues se font soudain torrent. Explosion silencieuse. Oliver discret jusqu'à dans ses sanglots. Il n'y a que ses reniflements pour le trahir. Déjà, à l'époque, en foyer, c'était ce qu'il peinait le plus à étouffer dans son oreiller.
Les secondes s'écoulent, les larmes aussi. Il a trop de choses à dire, à évacuer, il suffoque, il essaie « J'ai c-cru… » pour échouer. Les mots sont cassés, à l'image du souffle. Oliver n'y arrive pas. Il continue de fixer Rox, à la recherche d'une réponse et de son souffle. « J'ai cru que t'étais m-m-mort. » qu'il achève lorsque sa respiration le lui permet enfin. Et il s'extirpe enfin de sa paralysie pour légèrement se tourner vers le mur, là où personne ne peut voir son visage brisé.
Made by Neon Demon
Rox Fox
Always Optimistic
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Rox et Rouky
ÂGE DU PERSONNAGE : Né au début du siècle dernier, là où les voitures ne fonctionnaient qu'à la vapeur, seul 23 années semblent pourtant s'être écoulées
COTE COEUR : Il ne pensait pas être amoureux, mais on lui a dit pour Oliver, qu'à une certaine époque, celui-ci n'avait yeux que pour lui et désormais son coeur est confus... Pourquoi est-ce si douloureux de savoir qu'ils ne pourront jamais être ensemble ?
OCCUPATION : En fuite de son passé, le jeune homme craint de souffrir à nouveau s'il retourne voir les siens à Londres alors il préfère rester dans le confort des études universitaires.
LOCALISATION : À Paris, loin des autres pays qui ont su le détruire petit à petit depuis qu'il est sous forme humaine
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Hansol Vernon Chwe & Gaekey
MON ARRIVÉE : 28/06/2019
MON VOYAGE : 202
POINTS : 245
Dim 27 Sep 2020 - 16:57
L'un vers l'autre
Couché la tête à l’envers, Rox recevait des petits coups de langue sur le front, lui donnant le réconfort qu’il avait besoin pour faire face à la situation qui aurait pourtant dû le rendre heureux. Ce réconfort ne dura pas longtemps puisque qu’Oliver brisa l’atmosphère en lui reprochant visiblement quelque chose étant donné le ton qu’il avait utilisé. T’étais là. Rox n’était pas sûr de comprendre ce qu’il voulait dire par-là, mais instinctivement, le jeune homme se sentait attaqué. Il se remit à l’endroit et, son fidèle sourire d’autrefois qui était revenu pour l’espace de quelques minutes s’évapora immédiatement en voyant le visage de l’adolescent. « T'étais là p-p-pendant tout ce t-temps ? » Une boule se créa dans sa gorge. Était-il vraiment en train de se faire blâmer pour quelque chose ? Il savait bien que ce qu’il avait fait n’était pas bien, mais il avait tout de même espéré qu’Oliver comprenne. Lui qui avait aussi souffert quelques années plus tôt par la faute de Louis… Était-il devenu égoïste depuis le temps ? Rox le fixa et se contenta d’écouter ce qu’il voulait lui dire, pensant qu’il allait avoir le droit à des paroles salées, mais rien de tout ça ne vint. « On m'a d-dit… Q-que tu avais d-d-disparu. » Rox arqua un sourcil, incertain de comprendre où il voulait en venir. « Je … - » avait-il commencé à dire pour finalement se faire interrompre : « J'ai cru que t'étais m-m-mort. » Oh, ça…
« J’ai cru l’être aussi… » Marmonna-t-il « Louis il … - » Il s’arrêta soudainement. Il allait pleurer. Il ne voulait pas se souvenir. S’asseyant correctement sur son lit, il tenta de prendre une grande respiration pour se calmer, mais le résultat ressembla plutôt à une tentative désespérée d’un noyé à reprendre son air. « Je voulais t’aider à dé-déménager. Je voulais vraiment… Mais on m’a a-attrapé » Ses mains glissèrent sur ses yeux désormais remplis de larmes. Il ne voulait pas pleurer, pas devant Oliver. Il voulait être l’idiot qu’il était autrefois, celui qui savait faire rire les gens et ne pas prendre au sérieux les drames qui s’offraient à lui… Pourquoi en était-il incapable ? « J’ai été emprisonné pendant 5 mois … On m’a rasé les cheveux et battus… Je… J’étais affreux. Je ne me reconnaissais plus. » Des sanglots, c’était ce qui conclut cette phrase. « J’ai si peur de sortir. Je n’ai pas recommencé la natation, je ne veux pas sortir… Je vais qu’à l’école … Je... Je ne veux pas sortir… Je - » Pauvre créature était-il, frissonnant, se répétant sans cesse pour lui-même qu’il ne souhaitait plus sortir de cette chambre et qu’il était prêt à y mourir. « Je voulais revenir, mais j’avais peur… » peur pour lui, peur pour les autres. Peur d’être retrouvé à cause de ses relations, mais aussi terriblement effrayé de causer des soucis à ses amis… Mais finalement, ils les avaient fait pleurer.
Rox avait envie d’être près d’Oliver. Plus près qu’il pouvait l’être présentement. Sans contrôler véritablement son corps, Rox s’était avancé en sa direction et avait tiré les ganses de son sac à dos pour le lui retirer des épaules. Le sac tomba lourdement au sol et Rox, les yeux rougit par les larmes engloba le corps frêle de ses bras. « Plus jamais je ne te quitterai… » Promit-il en le pensant sincèrement « Tu m’as tellement manqué… » À ces mots, Rox s’était niché la tête dans le creux de son cou, chose qu’il n’aurait jamais cru faire autrefois dû à leur différence de grandeur flagrante. Oliver avait changé, il avait grandi, il était encore plus beau que dans ses souvenirs, mais son affection à son égard n’avait pas changé malgré le temps qui s’était écoulé depuis leur dernière rencontre.
( Pando )
Oliver D. DeLoir
broken child
PHOTO D'IDENTITE :
I lie back just driftin' and play out these scenes, I ride on the rush of all the hopes, all the dreams
Spoiler:
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 166
POINTS : 406
Lun 28 Sep 2020 - 20:12
l'un vers l'autre
Averses de réponses, averses de larmes. Rien n'aurait pu l'y préparer. Tout est regretté ; les questions, les pleurs, l'hypothèse même que Rox ait pu le laisser de son plein grès. Ses sanglots ont trouvé un écho. Oliver s'est tourné, il ne voit pas Rox pleurer. Il l’entend. C'est suffisant. Bien assez pour lui arracher le coeur.
Parce que les paroles de Rox, aussi brisé soient-elles, sont chargées d’une brutalité inouïe. Elles inscrivent le pire dans le réel. Toutes ces choses affreuses qu’il s’est imaginé, mais que l’ignorance lui avait permis de contester. L’enlèvement, la torture, la violence… C’était vrai.
De nouveaux tremblements viennent traverser un Oliver déjà secoué de sanglots. Le corps traumatisé se rappelle, tandis que les mots de Rox remuent sa mémoire pour en sortir des images et autres impressions insupportables, moitié souvenirs, moitié cauchemars. Cinq mois. Ça a duré cinq mois. Quand est-ce que ça s'arrête ?
Et soudain, Oliver n’a plus assez de mains. Il voudrait les glisser sur ses yeux, sur ses oreilles, ses lèvres, bloquer sa vision, supprimer les sons, effacer l’extérieur et toutes ses agressions. Ne plus voir. Ne plus entendre. Ne plus chercher son air. Make it stop. Make it stop.
Rox s'est approché et lorsqu'il lui retire son sac pour mieux l'enlacer, tout se braque et se tend. Rien qu'un instant, avant qu'il ne s'abandonne complètement. Il fond entre ses bras comme il a fondu en larmes, en silence, brusquement. Scène aux saveurs de déjà-vu. On se croirait, mine de rien, à une autre époque. Quand déjà, tout allait mal. « Plus jamais je ne te quitterai... Tu m'as tellement manqué... » Sanglot qui gagne en intensité. Qui l'empêche de dire tout ce qu'il souhaiterait. S'il savait, Rox, à quel point il lui a manqué... À son tour, ses bras l'encercle, le serre de toute leurs maigres forces. « Pourquoi c'est arrivé ? » qu'il bégaie entre ses hoquets. La question est vaine, pourtant, Oliver n'a jamais cessé de la poser. Pourquoi ? Pourquoi Rox ? Pourquoi lui ? Pourquoi eux ? Pourquoi ne pouvait-il pas simplement être heureux ? Pourquoi ? Le mot est jeté dans le vide. Personne n'est là pour y répondre.
L’étreinte s’éternise, mais Oliver s’y sent bien. Désormais, il pleure et tremble un peu moins. Assez pour pouvoir respirer.
Il a tout à dire. Il n'a rien à dire. Impuissance face à des maux où il se reconnaît trop. « Je crois que je c-c-comprends. » murmure-t-il enfin. Le besoin de s'isoler, la peur du monde entier. Nées après son propre enlèvement, ces angoisses continuent à le suivre aujourd'hui encore. Alors, n'aurait-il pas agi comme Rox, si on lui avait laissé le choix ? Si personne n'avait été là pour le tirer hors de son lit et lui montrer tout ce qu'il y avait encore de beau et de tendre dans la vie ? Qu'aurait-il fait sans Clawd, sans Mally ? Son sort n'aurait sûrement pas été bien différent de celui de son ami. « Mais Rox... » À contre cœur, il se recule, s'évade de cette prison d'affection. Il fait un peu plus froid loin de ses bras. « Tu d-dois pas rester seul p-pour affronter ça. » Si la voix est désormais posée, elle frisonne encore de toutes les larmes qui l'ont traversé. « Il y a des gens qui p-peuvent t'aider, tu sais. » Ou du moins, essayer. « T'es p-pas tout seul. » Plus maintenant.
Une pause. Le regard tombe à ses pieds, là où son sac à dos a chuté. « Pardon. On est pas ob-bligé de continuer d’en p-p-parler. » Oliver n’ose pas avouer, que c’est lui, qui est terrifié à l’idée de s’engager dans une conversation qu’il n’est pas certain de pouvoir supporter. Il passe sa vie à les fuir, ces discussions trop profondes où chaque mot ronge dangereusement le mur qu’il a construit entre lui et ses traumatismes. Pourtant, il se surprend à ajouter : « Mais si tu en as b-besoin, je serai là. Toujours. » Une promesse qu’il lui fait. Oliver essaiera. Pour Rox. Hésitante, une main monte jusqu’à son épaule pour s’y poser. Contact timide, à peine initié, déjà arrêté. La main fuit trop vite, la voilà déjà de retour dans ses poches.
Il renifle. « Je vais enfin pouvoir te rendre ton sweat. Tu sais, celui avec le p-pancake. Depuis le t-temps. » L’ébauche d'un sourire aussi nerveux qu’incertains passe sur son visage encore tout baigné de larmes. Et puis, il disparaît. Gêne. Oliver se sent un peu bête, d’avoir dit ça. C’est que la phrase semble déplacée, presque risible, posée là, à la suite de leurs émois.
Made by Neon Demon
Rox Fox
Always Optimistic
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Rox et Rouky
ÂGE DU PERSONNAGE : Né au début du siècle dernier, là où les voitures ne fonctionnaient qu'à la vapeur, seul 23 années semblent pourtant s'être écoulées
COTE COEUR : Il ne pensait pas être amoureux, mais on lui a dit pour Oliver, qu'à une certaine époque, celui-ci n'avait yeux que pour lui et désormais son coeur est confus... Pourquoi est-ce si douloureux de savoir qu'ils ne pourront jamais être ensemble ?
OCCUPATION : En fuite de son passé, le jeune homme craint de souffrir à nouveau s'il retourne voir les siens à Londres alors il préfère rester dans le confort des études universitaires.
LOCALISATION : À Paris, loin des autres pays qui ont su le détruire petit à petit depuis qu'il est sous forme humaine
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Hansol Vernon Chwe & Gaekey
MON ARRIVÉE : 28/06/2019
MON VOYAGE : 202
POINTS : 245
Sam 3 Oct 2020 - 18:36
L'un vers l'autre
Les câlins d’Oliver n’avaient pas changer ; froid et faible, mais terriblement sincère. S’il avait pu, Rox l’aurait serré plus fort, presque prêt à le casser en deux. Si le temps pouvait s’arrêter, Rox l’aurait souhaité. Ce geste d’affection lui avait manqué et ce, malgré le fait qu’ils ne s’étaient pas souvent prêtés à ce genre d’élan de tendresse à l’époque. Les quelques secondes d'affection s’arrêtèrent par les paroles d’Oliver qui soulagent le renard. Il comprenait. Il en était reconnaissant. Rox voulu le serrer plus fort encore, sentant son coeur gonflé, mais Oliver se détacha de lui. Cherchant désespérément à reprendre le contrôle de l’étreinte, les yeux presque suppliant de Rox regardèrent le visage de son ami qui avait prit un ton sérieux. « Tu d-dois pas rester seul p-pour affronter ça. Il y a des gens qui p-peuvent t'aider, tu sais. T'es p-pas tout seul. » Oh… En parler… Il n’avait jamais su le faire. Depuis toujours, il avait préféré sourire et oublier le temps de la journée et gérer ses cauchemars la nuit, à l’abri des regards. Il avait toujours fait semblant de ne pas comprendre, avec Rouky, au Wyoming… Il avait toujours fait comme s’il s’en fichait, comme si ce n’était qu’un jeu. Les coups qu’il avait reçu étaient les même qu’Oliver lorsqu’ils étaient chez les Robertson, chez les chasseurs… Alors pourquoi ne géraient-ils pas les choses de la même façon. Oliver semblait tellement plus sûr de lui … Mais certes, il était plus âgé que Rox, il avait plus d’expérience de vie.
Le rouquin se contenta de tourner le regard. Il ne voulait pas répondre. Il ne voulait pas en parler. Il lui avait dit le plus important, il ne voulait plus se souvenir davantage. Ses rêves étaient suffisants. « Pardon. On est pas ob-bligé de continuer d’en p-p-parler. Mais si tu en as b-besoin, je serai là. Toujours. » Un hochement de tête de Rox, un peu agacé fut la réponse qu’il souhaitait donner au début, mais il se ravisa brièvement. « Merci… J’apprécie. » Une main se posa sur son épaule, un frisson lui parcouru le trapèze et alla le chatouiller jusqu’à sa nuque, une chair de poule naissante sur ses avant-bras. Ce geste si soudain, si peu commun de la part du cadet réconforta Rox sans qu’il ne sache pourquoi malgré que celui-ci fut si court. Il voulu la lui reprendre, la remettre sur son épaule, il en avait besoin, mais il se réprima ; ça serait étrange. Ils n’étaient plus aussi proches qu’avant. Le temps les avaient changés. Ils devaient réapprendre à se connaître.
« Je vais enfin pouvoir te rendre ton sweat. » Un moment de confusion. Rox l’observa, incertain. « Tu sais, celui avec le p-pancake. Depuis le t-temps. » Un sursaut. Rox avait oublié son existence. Il avait tout perdu lors de son kidnapping et depuis le temps, l’endroit où il avait vécu avec sa tutrice avait dû être saisi avec tout son contenu. Il n’avait plus rien et n’aurait jamais cru pouvoir revoir quelque chose de son passé. « Celui avec le pancake…» avait-il répété à mi-voix. « C’est toi qui l’a ? » Avec du recul, c’était logique. C’était à ce Noël, quand Oliver avait déchiré sa chemise… Ou plutôt que Rox avait déchiré en voulant vérifier si Clawd ne le battait pas. Se sentent coupable de lui avoir abîmé l’un de ses seuls vêtements, Rox s’était empressé de lui en prêter un lui appartenant et suite à ce Noël, ils n’avaient pas eu la chance de se revoir avant ce jour. « Tu peux le garder… » Conclu Rox incertain du fait de le vouloir ou non.
On entendit un poc venant du lit, brisant l'atmosphère lourde qui s'était installée depuis la confession de Rox. C’était Wasat qui avait tombé, visiblement trop excité. « Oh ! Je dois te présenter mon nouvel ami ! » Rox voulait oublier. Il voulait passer du bon temps avec Oliver et faire comme si les mois ne les avait pas séparé. Il alla réceptionner le furet voulant remonter sur le lit et retourna voir Oliver pour les présenter l’un à l’autre. « C’est Wasat. Son nom vient du nom d’une étoile de la constellation du Gémeau. » Il lui caressa le sommet de la tête et d’un geste brouillon il invita Oliver à le faire aussi. « Lui Wasat, c’est mon ami de toujours dans ce monde. Il a toujours été dans ma vie aussi loin que je me souvienne. Il compte beaucoup pour moi alors sois gentil avec lui. »
( Pando )
Oliver D. DeLoir
broken child
PHOTO D'IDENTITE :
I lie back just driftin' and play out these scenes, I ride on the rush of all the hopes, all the dreams
Spoiler:
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 166
POINTS : 406
Dim 4 Oct 2020 - 19:23
l'un vers l'autre
Maladresse. Oliver n'est pas doué avec les mots. Pour les penser comme pour les prononcer. Peut-être aurait-il mieux fait de rester muer, plutôt que de remuer un lointain passé. « Tu peux le garder... » Incertitude relevée dans la voix. Devant lui, les mains se tordent. « Ok. » murmure-t-il. Il espère ne pas l'avoir gêné.
Un son. L'animal. Oliver l'avait presque oublié, perdu entre les vérités et les pleures. Il doit se faire violence pour ne pas reculer lorsque son ami s'approche avec la bestiole entre les bras. Un furet, c'est la première fois qu'il en voit un en vrai. Ce n'est rien. Il n'est pas sauvage. « C'est Wasat. Son nom vient du nom d'une étoile de la constellation du Gémeau. » Wasat, un nom trouvé dans les étoiles. « C'est joli. Salut Wasat... » Parole aussi hésitante que les caresses qu'elle accompagne, Oliver désarmé face à l’inconnu.
Face à Rox.
Oliver ne s'attendait pas à une telle douceur : là, sous ses doigts, et puis, sur son cœur. Ses prunelles brunes ont quitté l'animal : relevés vers Rox, elles observent sa démonstration d'amitié agiter ses traits. Les secondes passent comme dans un rêve. Irréelles, floues. La faute aux nouvelles perles à l'orée de ses cils.
Il y a quelque chose dans les déclarations d'affections qui ne manque jamais de le bouleverser un peu ; La réalisation de ses rêves d'enfant en mal de tendresse. La douce certitude qu'il ne sera plus jamais seul. Lui qui se déteste tant, peine parfois à croire qu'on puisse l'apprécier vraiment.
Oliver laisse un temps passer. Les mots lui manquent. Il n'y a plus que son corps pour répondre, trahir des émotions que même la raison ignore. Les yeux brillants se dérobent, les lèvres timides s'étirent, le rouge lui montent aux joues. À moins que ça ne soit encore les effets de tous les sanglots qu'elles viennent d'essuyer. Il lui semble qu'elles pourraient se noyer sous de nouveaux flots, tant les sentiments sont trop grands. Mais les larmes sont ravalées : elles ont déjà trop coulé.
À la place, Oliver finit par courir se réfugier derrière des banalités. « Y a moi avec mes chats et puis y a t-toi... avec un furet. » Et il rit, doucement, un rire tremblant, jamais trop bruyant. « T'es c-clairement un level au-d-dessus. » Oliver ne s'en étonne pas. Rox est à part, toujours surprenant. Il se surprend encore à le détailler quand, derrière lui, le cadran du réveil alpague le regard.
Et le temps le rattrape. 18h24. « Oh. » Une main plonge dans la poche de sa veste, en sort un téléphone et un chaos de fils. Dans ses écouteurs, Spotify tourne encore, musique d’ambiance que personne n’entendait. En y mettant fin, il se demande, Oliver, quelles chansons sont venues rythmer ces minutes éprouvantes. Laquelle résonnait, quand ils pleuraient ? Quand ils s’étreignaient ? Sur fond de quelle playlist se joue sa vie ?
À contre coeur, il détourne son attention de son ami. « Il faut q-que j’envoie un m-message à Clawd et Mally. » qu’il explique. « J’ai pas pris mon b-bus et ils vont se d-demander où je suis, si je rentre p-pas à l’heure. » Et lui, ne veut surtout pas les inquiéter. Jamais. Sur l’écran, les pouces tapotent et déclinent plusieurs débuts de message :
J’ai raté mon bus, je vais avoir du retard Non. Je suis au Nouveau Monde, Rox est vivant. Non. J’ai retrouvé Rox, je suis chez lui, au Nouveau Monde je rentre plus tard. Oui.
Et puis, il réalise qu’on est en semaine, qu’il va bientôt devoir partir. Qu’il n’en a pas envie. Inévitable séparation qu’Oliver veut retarder, juste un peu. Alors, il lui vient une idée : « Je pourrai peut-être leur demander si tu peux venir m-manger avec nous ce soir ? Ils seront heureux de te revoir. » Certitude candide de celui qui ne peut imaginer qu’un bonheur partagé. « On pourrait commander des p-pizzas et regarder un film s'il est pas t-trop tard. » Et puis sourire. Et puis rire. Profiter des simplicités d’une amitié retrouvée. « Enfin, sauf si tu as autre chose de prévu. » se presse-t-il d’ajouter, la gêne au bord de ses yeux fuyards. Loin de lui l’idée de déranger.
Pourtant, le cœur lui hurle presque d’insister. Il a envie d’éterniser cette soirée, de rattraper les absences de cette année. Mais Oliver, il a surtout peur que Rox recommence déjà à lui manquer une fois qu’ils se seront quittés.
Made by Neon Demon
Rox Fox
Always Optimistic
PHOTO D'IDENTITE :
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Rox et Rouky
ÂGE DU PERSONNAGE : Né au début du siècle dernier, là où les voitures ne fonctionnaient qu'à la vapeur, seul 23 années semblent pourtant s'être écoulées
COTE COEUR : Il ne pensait pas être amoureux, mais on lui a dit pour Oliver, qu'à une certaine époque, celui-ci n'avait yeux que pour lui et désormais son coeur est confus... Pourquoi est-ce si douloureux de savoir qu'ils ne pourront jamais être ensemble ?
OCCUPATION : En fuite de son passé, le jeune homme craint de souffrir à nouveau s'il retourne voir les siens à Londres alors il préfère rester dans le confort des études universitaires.
LOCALISATION : À Paris, loin des autres pays qui ont su le détruire petit à petit depuis qu'il est sous forme humaine
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Hansol Vernon Chwe & Gaekey
MON ARRIVÉE : 28/06/2019
MON VOYAGE : 202
POINTS : 245
Dim 11 Oct 2020 - 23:36
L'un vers l'autre
La rencontre entre ses deux amis semblait bien se passer malgré le fait qu’Oliver avait l’air hésitant à caresser la tête de l’animal. Il ne pouvait pas lui en vouloir, un furet ce n’était pas un chat; beaucoup plus petit, nerveux et imprévisible. Rox était sur le point de lui dire que ce n’était pas grave s’il n’en voulait pas le flatter, mais de petites caresses timides se déposèrent sur la tête du rongeur qui tenta de lui répondre en lui léchant les doigts. Puis, ce fut l’heure qui rappela à l’ordre les deux garçons. Il était si tard. Trop tard pour Oliver qui devait avoir un couvre-feu… Et même si Rox souhaitait que leurs retrouvailles durent le plus longtemps possible, il savait ce que c’était d’inquiéter les gens qui nous aiment… Il ne pouvait pas lui demander de rester plus longtemps alors que Clawd devait déjà se demander pourquoi Oliver trainait aussi longtemps avant de revenir.
Oliver commença à pianoter sur son téléphone et un peu triste à l’idée que son ami doive quitter, Rox s’éloigna de lui et déposa Wasat dans sa cage. Qu’allait-il faire de sa soirée maintenant qu’Oliver allait partir ? Étudier ? Grignoter une barre protéinée et boire le restant de son thé glacé qui s’était réchauffé dû aux rayons du soleil de l’après-midi ? Oui, comme toujours. Mais comment allait-il pouvoir se concentrer alors qu’il savait pertinemment qu’il n’allait penser qu’à lui, aux prochaines fois qu’ils allaient se voir, à tout ce qu’il aurait souhaité lui dire ? Rox soupira et commença à vider son sac pour préparer sa routine, mais il s’arrêta brusquement en entendant derrière lui Oliver lui proposer quelque chose. « Tu peux demander… Mais je ne veux pas m’imposer… Tu… Tu as sûrement autre chose à faire… » Oui, s’imposer, c’est un peu ce que Rox avait l’impression de faire. Il l’avait toujours fait, faisant mine de ne pas s’en apercevoir, mais cette fois-ci il se demandait si son absence n’avait pas été agréable pour certains. Comment allaient-ils réagir en le revoyant ? Allaient-ils être déçus de son retour ?
Finalement, ils avaient eu la permission de Clawd pour une soirée pizza et un peu l’estomac en vrac à l’idée de devoir revoir autant de nouvelles personnes en une seule journée, Rox avait quitté sa chambre d’hôtel et avait été guidé par son ami. À son arrivé, Clawd semblait heureux de le voir, chose qui lui semblait légèrement étrange étant donné qu’il n’avait jamais eu une très bonne chimie entre les deux… Mais dans tous les cas, Rox n’allait rien relever. Il allait profiter de sa présence, celle d’Oliver et aussi celle de Mallymkun, cette femme avec qui les garçons avaient emménagé juste après son départ, mais qui ne lui était toutefois pas totalement étrangère puisqu’ils avaient partagé un chalet ensemble quelques années auparavant. Ils rirent, parlèrent du passé, du futur, ils réapprirent à se connaître tout en faisant bien attention de faire comme si Rox n’avait rien vécu durant les derniers mois et ce fut vers 22h que celui-ci quitta l’appartement des Delatour-Deloir, le cœur gros, ne sachant pas trop quoi penser de cette soirée qui sonnait presque comme une mascarade à ses yeux. Malgré tout, cette soirée avait eu du bon. Désormais, il savait qu’il ne voulait plus tourner le dos aux gens qui l’aimaient et qu’il aimait.