No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
à travers l'objectif (Varian)
Oliver D. DeLoir
Oliver D. DeLoir
broken child
Fantastic Animals
PHOTO D'IDENTITE : à travers l'objectif (Varian) Tumblr_3301d77bea167dd08eca2165e93c12b6_2a861113_400
I lie back just driftin' and play out these scenes, I ride on the rush of all the hopes, all the dreams

Spoiler:

DESSIN ANIME D'ORIGINE : Oliver & Compagnie.
ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
HUMEUR : Anxieux. La tête trop chargée de pensées.
DOUBLES COMPTES : Jayden Kang
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Avatar : Tarjei Sandvik Moe par mari. Signature par Drake. Icons par StrangeHell.
MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 168
POINTS : 411
Dim 1 Nov 2020 - 20:14


à travers l'objectif

tvim.pngUn réveil qu'il n'a pas entendu sonner et c'est toute une matinée de gâchée. Plus qu'une matinée, même. Parce qu'il est tard : c'est sous le ciel d'un samedi après-midi qu'ils sont censés se retrouver avec Varian. Mais la nuit a été longue, occupée par un trop plein de pensées qui a forcé le sommeil à empiéter sur sa journée. C'est dans un élan paniqué qu'il a sauté du lit, enfilé ses vêtements et filé jusqu'au portail. Direction Londres et son métro.
C'est long.

Dans la rame, son genoux ne cesse de tressauter. Chaque minute écoulée le rapproche un peu plus de l'heure de rendez-vous et de son inévitable retard. Retard de cinq minutes. De dix minutes. Il tapote nerveusement sur son téléphone un message d'excuse que la lenteur du réseau met une éternité à envoyer.

Plus que quelques stations avant Holland Park.
L'adolescent a proposé le parc pour ses jardins et ses couleurs, sans vraiment savoir ce qu'ils y feront. La photographie n'a jamais été son domaine de prédilection. Il ne s'y est que trop peu tenté, préférant la peinture et les dessins sur papier. Sans le club d'art, sûrement ne se serait-il jamais risquer à sortir de sa zone de confort.

Le thème qu'on leur a donné est large, presque libre : entre deux mondes. Trois mots ouverts à toutes les interprétations. C'est sûrement pour ça, qu'il apprécie l'art en club plus qu'en cours ; ça a quelque chose de libérateur de pouvoir faire ce qu'il lui plaît sans sentir la pression des barèmes, des délais et des notes peser sur sa poitrine déjà asphyxiée.

Elle suffoque un peu tandis qu'il accélère le pas dans les dédales souterraines du tube en direction de la sortie. Il y a quelques secondes de flottement lorsqu'il retrouve la surface et que la lumière se fait plus vive. L'oeil se perd brièvement avant de tomber sur Varian.

Il s'approche et murmure un « Salut ! » essoufflé après s'être pressé et avoir enjambé à toute allure les escaliers. « Ça va ? » demande-t-il au plus jeune, banal début de conversation derrière Oliver court se réfugier avant qu'un blanc n'ait le malheur de s'installer.

Ils se connaissent, avec Varian, pourtant les premières minutes sont toujours un peu hésitantes, chargées d'une timidité encombrante. Il lui faut un instant, le temps de respirer, d'organiser ses pensées, de se préparer à parler. « P-pardon, j'ai... je suis p-partie trop tard de chez moi, je crois que j'ai pas entendu mon réveil. » qu'il explique. « J'espère q-que je t'ai pas trop fait attendre.[/color] » Début de sourire désolé. Il ne dira pas que cette idée l'a hanté plus que de raison pendant toute la durée du trajet.

Le sac à dos est ramené devant lui pour être maladroitement ouvert et voir son contenu être révélé : « J'ai pris l'appareil photo de mon t-tuteur, si jamais ça peut servir... » Il s'entend parler et c'est sous un jour ridicule que sa phrase lui revient. Un appareil photo pour un projet de photographie, évidemment, que ça peut servir.

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Lun 2 Nov 2020 - 14:36
à travers l'objectif (Varian) Oliver10 à travers l'objectif (Varian) Photo10

Varian aurait presque pu s'habituer à cette vie.

Chaque journée lui réservait de nouvelles surprises. Il se levait chaque matin, plein de curiosité à l'idée de découvrir ce que celle-ci allait lui réserver. Il commençait maintenant à appréhender le fonctionnement d'une ville aussi gigantesque et avancée technologiquement que Londres - tout ce que n'était pas son hameau natal. Il avait appris à se retenir de harceler de questions les conducteurs de bus sur la façon dont fonctionnaient leurs engins, ou de jeter des regards ahuris aux personnes qui parlaient seules dans la rue, des petits bouts de plastiques vissés dans les oreilles.

À la place, il se contentait plutôt de tout observer en silence et d'aller sagement au lycée comme on l'attendait de lui. Ainsi il pouvait poser quelques-unes de ses innombrables questions en classe, ou mieux : dans les milliers de livres de la bibliothèque. Comme il se montrait curieux et sociable, bien qu'un peu excentrique, il avait fini par se faire des amis au lycée. Les gens lui disaient qu'il était un nerd, sans qu'il n'ait réussi à déterminer si c'était une chose positive ou non. Peu importait, puisqu'on l'avait accepté et que sa classe l'accueillait toujours gaiement lorsqu'il s'asseyait avec eux à la cantine. Il se fondait dans le décor.

Pour se changer les idées, il s'était même inscrit à un club. Il n'y avait pas de club de sciences au lycée Barrie, alors sa passion pour le dessin l'avait emmené vers le club d'art. Il pouvait passer des heures à gribouiller des croquis, assis dans un coin de la salle. Ce qui l'intéressait surtout, c'étaient l'architecture et les machines. Ses dessins étaient remplis de tours élancées et d'engrenages.

Londres, le lycée Barrie, le club d'arts plastiques. Il aurait presque pu s'y habituer.

S'il n'y avait pas eu ces moments où une ombre traversait son regard, et où il laissait échapper un soupir. S'il n'y avait pas eu les portraits de ses amis - Raiponce, Eugène, Cassandra - qui venaient s'immiscer entre la tour de Londres et le croquis d'un moteur à explosion. Il ne les montrait à personne. Tout le monde était si gentil avec lui. Et puis, personne n'aurait compris.

Alors, quand il avait entendu le thème du nouveau projet du club d'art, il avait failli laisser éclater un rire jaune. Entre deux mondes. Voilà ce qu'il était. Il aurait pu se contenter d'un autoportrait.

Assis sur un banc de Holland Park, il observait un lac artificiel bordé d'arbres aux feuilles orangées. Il attendait son partenaire de projet, qui avait quelques minutes de retard. Plutôt que de ruminer sur le passé, il préférait chercher des idées de photos, sans en trouver de bien brillantes.

Oliver Deloir arriva finalement, visiblement essoufflé.

« Ça va et toi ? l'accueillit-il avec un sourire enjoué. »

Varian l'aimait bien. Il était plus vieux que lui, mais ça ne l'empêchait pas de lui parler comme s'ils avaient le même âge. Au club d'art, il ne se faisait pas trop remarquer, mais Varian avait noté ses talents en dessin et il était impatient de travailler avec lui sur ce projet.

Le jeune homme s'emmêla alors dans des excuses sur son retard, qui n'avait pas dérangé Varian plus que ça. Les gens d'ici semblaient accorder beaucoup d'importance au fait d'être à l'heure, comme s'ils voulaient toujours tout contrôler - jusqu'aux minutes qui passaient. Pour lui qui venait d'une campagne tranquille où personne n'avait de montre, ça n'avait pas beaucoup de sens.

« C'est pas grave, vraiment. J'ai pu faire des repérages, comme ça. »

Des repérages qui n'avaient pas donné grand-chose. Il espérait qu'Oliver était plus inspiré que lui.

L'appareil que son camarade sortit du sac attira immédiatement son attention. Le mot tuteur également, même s'il ne releva pas, de peur d'être indiscret. Peut-être qu'Oliver aussi était en famille d'accueil, comme lui ?

« Wow, bien sûr que ça peut servir ! C'est vraiment génial, je pensais qu'on allait devoir se contenter de nos téléphones - ce qui aurait très bien aussi, ces machines fonctionnent parfaitement, mais ça, c'est... Je veux dire, c'est un bel objet, non ? »

Oh non, il recommençait à s'exciter un peu trop brutalement devant la technologie britannique. Il fallait dire que c'était la première fois qu'il voyait un appareil photo en vrai. Avant de venir, il avait bien entendu étudié leur fonctionnement - les photographies n'existaient pas à Corona, où on se contentait de portraits qui prenaient des heures à être réalisés. Reproduire le fonctionnement de l'oeil humain pour donner naissance à un appareil capable de capturer des images, cela relevait du génie à ses yeux - et du banal pour les gens autour de lui, comme il l'oubliait trop souvent.

« Euh, excuse-moi, j-je me suis laissé emporter. C'est la première fois que... Je peux ? »

Il saisit l'appareil avec précaution, impatient de découvrir à quoi servaient tous ces boutons. L'avantage avec Oliver, c'est qu'il n'avait pas à s'inquiéter d'être ridicule chaque fois que son bégaiement le reprenait - la plupart du temps parce qu'il était trop excité à propos d'un sujet pour en parler à un rythme et une élocution normales.

Un écureuil passa par là. Un clic plus tard, l'animal se retrouva enregistré sur le petit écran, grâce aux prouesses de la science. « Formidable », murmura Varian, plus pour lui-même que pour Oliver. Il releva la tête de l'objectif et lui rendit l'appareil.

« Alors, le thème t'a donné des idées ? »

(c) SIAL


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ÂGE DU PERSONNAGE : 22 ans.
COTE COEUR : En couple avec Gram. Première relation maladroite, rongée par l’angoisse et les doutes : est-ce que c’est normal autant de malaise et de retenue ? Et sa main dans celle de son copain, Oliver se surprend parfois à imaginer avoir Rox à ses côtés.
OCCUPATION : Travaille dans un supermarché du centre-ville, artiste anonyme sur internet
LOCALISATION : Quotidien entre deux villes, habite à Paris, vadrouille parfois à New York.
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MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 168
POINTS : 411
Dim 15 Nov 2020 - 21:37


à travers l'objectif

tvim.pngÇa va ? Ça va.
Le sourire de Varian est rassurant. Le retard est oublié, peut-être ne l'a t-on même pas remarqué. Le stress lui fait souvent oublier à quel point certaine de ses inquiétudes sont peu fondées.

Oliver était loin de s'attendre à une telle réaction. « Je peux ? » Cet élan d'enthousiasme lui arrache un sourire. « Oui oui, vas-y ! » Et il le laisse volontiers prendre l'appareil en main pour mieux l'observer. C'est à la fois amusant et captivant de le voir aussi transporté par cet appareil photo. Comme s'il en voyait un pour la première fois. Peut-être est-ce le cas. Et tandis qu'il remet son sac sur son dos, Oliver réalise qu'ils ne savent rien l'un de l'autre. Sa timidité l'a toujours empêché d'en apprendre plus sur ses camarades du club d'art. Il se contente d'exister dans un coin de la salle, Stram en garde du corps à ses côtés. Ils sont peu nombreux, les courageux qui osent s'approcher de leur table lorsqu'elle est là.

C’est dommage, quand même, qu’il ne se soit pas tant parlé.
Oliver les trouve intéressants, les gens passionnés.

« Je m'en suis encore jamais servi par c-contre. » avoue-t-il. Lui n'utilise que son smartphone. Pour les autres, surtout. « Je suis sûr que tu saurais m-mieux le faire m-marcher que moi. » Varian le lui prouve déjà. Un essai photo plus tard et Oliver récupère l'appareil. « Alors, le thème t'a donné des idées ? » Oh, euh. Le cœur cogne plus fort sous les effets de l'appréhension. Trac qui ne manque jamais de l'envahir lorsqu'il lui faut dévoiler ses pensées à voix haute. Il acquiesce. « J'y ai réfléchi oui. » Un peu trop. C'est que les nuits lui offre plus de temps que nécessaire pour penser. Alors, il a tourné et retourné le thème dans sa tête, à définir les termes du sujet. Entre deux mondes. Elles sont nombreuses, les possibilités soulevées par ces trois mots. « C-comme le sujet est vraiment large, je p-pense qu'on peut soit faire un truc qui parle de la réalité ou alors partir sur q-q-quelque chose de plus fantastique.» Il commence. « Je t'avoue que q-quand je l'ai lu j'ai plus p-pensé au fantastique et à l'interpréter... Littéralement ? » Le regard tombe sur l'appareil éteint entre ses mains et les boutons qu'il touche nerveusement. « Genre, faire q-quelque chose sur un sujet qui se retrouve littéralement dans un m-m-monde qui n'est pas le siens et qui a été marqué physiquement et m-mentalement par ce changement. » La voix se veut hésitante. Il y a beaucoup de lui dans cette idée, et il le sait. Le passé a cette manie de se faufiler jusqu'à dans les œuvres du présent. C'est inconscient, la plupart du temps. « Mais je sais pas trop encore c-comment on p-pourrait représenter ça... Peut-être qu'après avoir pris les photos, on pourra faire un truc avec photoshop ou avec des c-collages, et utiliser deux t-techniques pour illustrer deux m-mondes différents... » Une pause gênée, quand il réalise qu'il commence à réfléchir tout haut. « C'est peut-être pas très original, je sais pas... T'en p-p-pense quoi ? » finit-il par demander en relevant les yeux, un brin anxieux de sa réponse.

Est-ce qu'il a trop parlé ? Et pour dire quoi ? Pas grand-chose au fond. Ça lui semble confus. Les pensées se font si nombreuses, et les mots si capricieux, qu'il a souvent l'impression de ne pas pouvoir articuler le tout dans un discours cohérent. Qu'il lui manque une logique, un fil conducteur.

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Mer 25 Nov 2020 - 20:22

Le froid commençait à engourdir les membres de Varian. Il jeta un oeil au ciel et espéra que les nuages qui s'amassaient au loin n'allaient pas se transformer en pluie. S'il y avait bien une chose qu'il regrettait de son monde, en-dehors de ses amis, c'était le soleil qui brillait presque en permanence. Il se frotta les mains pour retrouver un peu de chaleur, attentif aux explications timides mais fournies d'Oliver. Visiblement, le thème l'avait inspiré : le jeune homme débordait d'idées. Raiponce l'aurait adoré. Il aimait bien imaginer ce qu'elle aurait pensé de sa nouvelle vie - un peu comme si elle était toujours là, avec lui. Sans doute aurait-elle frémi d'enthousiasme à la vue de l'appareil photo.

C'était un peu en pensant à elle qu'il avait rejoint le club d'art. Elle qui adorait peindre et sortir de sa zone de confort créative, elle aurait été fière de lui. Ils auraient discuté de l'intitulé du sujet pendant des heures, elle aurait sorti ses carnets et elle en aurait noirci les pages de croquis pendant qu'il lui aurait tout expliqué de la différence entre la photographie argentique et la photographie numérique.

Peut-être qu'il ne devrait pas se montrer aussi nostalgique. À chaque fois, il en devenait un peu plus triste. Mais c'était sa façon à lui de ne pas oublier.

La proposition d'Oliver laissa Varian bouche bée. C'était ça. C'était lui, exactement, c'était ce qu'il venait de faire encore une fois - lui, le sujet qui s'était retrouvé dans un autre monde et qui en avait été marqué mentalement, au point d'imaginer une autre personne à la place du garçon qui lui parlait. Une personne d'un autre monde.

Comment savait-il ?...

Non, impossible. Ce devait être un hasard - une pure coïncidence, rien de plus.

Il finit par se rendre compte qu'il fixait Oliver d'un air bête. Lui avait continué à dérouler ses idées - très inspirantes, au passage - comme si de rien n'était.

« Oh, oui. Euh. C'est-à-dire... »

Il fallait qu'il trouve un moyen discret de savoir si Oliver avait dit ça par hasard ou non.

« Au-au contraire, je trouve que c'est une très bonne idée d'utiliser deux techniques différentes. C'est peut-être pas le plus original, mais c'est parfaitement dans le thème et ça peut donner un résultat très expressif. »

Il avait dit tout ça très vite, presque sans bafouiller. Juste pour se redonner une contenance. Il n'avait pas envie de passer pour un idiot fini auprès d'un garçon en dernière année.

Maintenant, la partie plus délicate.

« Mais qu'est-ce que tu veux dire par « littéralement » ? À moins que tu n'aies trouvé la clef d'une porte qui mène vers une dimension parallèle, je ne vois pas bien ce qu'on pourrait photographier. »

Il avait dit ça sur le ton de la plaisanterie, mais il comptait bien la trouver, cette fameuse clef. Quitte à la fabriquer lui-même.

« Sauf si tu veux prendre en photo le chat de Schrödinger, ajouta-t-il. »

Il ne put s'empêcher de sourire à sa propre blague. Avec un peu de chance, Oliver était suffisamment calé en physique pour la comprendre.

« Au fait, j'ai repéré un pont pas très loin d'ici. Je ne sais pas si c'est très littéral, mais je me suis dit que ça rentrait dans l'idée d'entre-deux. Peut-être que si on le combine à ta proposition de deux techniques différentes, ça peut donner un truc bien ?»

Il avait hésité à le mentionner, comme l'idée lui paraissait un peu trop banale. Mais il n'avait pas envie qu'Oliver pense qu'il n'avait pas travaillé du tout, alors il l'avait lancée un peu au hasard.

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Oliver D. DeLoir
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MON ARRIVÉE : 19/09/2020
MON VOYAGE : 168
POINTS : 411
Jeu 31 Déc 2020 - 20:55


à travers l'objectif

tvim.pngIl ne réalise que trop tard à quel point il a parlé. Trop. Si un sourire soulagé est venu accueillir les premières remarques de Varian, il fane sitôt la première interrogation soulevée : «  Mais qu'est-ce que tu veux dire par « littéralement » ? À moins que tu n'aies trouvé la clef d'une porte qui mène vers une dimension parallèle, je ne vois pas bien ce qu'on pourrait photographier. » Oliver ne peut que penser aux portails qu'il emprunte au quotidien, ces masses floues que l'œil parvient à peine à saisir, unique source de magie dans sa vie.

Un secret qu'il ne faut surtout pas dévoiler.

Pression surprise, sortie de nulle part. « Euh... Je... » Il déglutit. « Je voulais d-d-dire... » Quoi ? Les méninges tournent à la recherche d'une réponse aussi intelligente que celles de son camarade, mais ses embryons de répliques sont aussitôt étouffées par la peur soudaine de trop en dire, de se trahir.

Tout en lui commence à transpirer le malaise, Oliver le sait, tout comme il a conscience de l'aisance déconcertante avec lequel on arrive à le lire, lui qui peine à faire mentir ses émotions. Ses tourments se voient à ses yeux fuyants, à ses mains qui se tordent devant lui ; Ça s'entend à son silence. Et si Varian devinait son angoisse naissante ? Et s'il se posait des questions ? Et s'il se repassait leur conversation ? Et s'il mettait le doigt sur le moment exact où son cœur avait commencé à se décrocher ? Et s'il se doutait de quelque chose ? Et s'il le trouvait suspect ? Suspect pourquoi ? De quoi a-t-il peur au juste ? C'est stupide, comme si Varian avait quoi que ce soit à voir avec les chasseurs. Comme s'il représentait une quelconque menace. Mais ses angoisses n'ont jamais eu besoin de fondement logique pour s'éveiller. Un rien leur suffit pour que, d'un coup, elles s'élèvent en spirale.

Oliver souffle finalement un « Ça serait cool. » à toute allure, sans trop vraiment savoir à quoi il répond : qu'est-ce qu'il serait cool, avoir une clef vers une dimension parallèle ou prendre en photo le chat de Schrödinger ? Les deux ? Il ne sait pas, réfléchit encore à ce qu'il pourrait répondre à sa première question uniquement pour réaliser qu'il est trop tard, qu'il faut enchaîner.

Varian mentionne un pont et Oliver s'empresse d'acquiescer. « Non non, c'est une b-b-bonne idée, je te suis. Par c-c-contre... On a pas réfléchi à q-qui on allait photographier... » dit-il, maigre tentative de remettre ses pensées sur les rails. Sans grand succès. Parce qu'il n'y a qu'eux et qu'à ses angoisses infondées s'ajoutent le stress, bien plus concret, d'avoir à jouer les mannequins. « Je suis p-p-pas très photogénique. » Le naturel disparaît sitôt qu'Oliver se sait sous l'œil d'un objectif, gêne visible jusqu'à ses sourires un brin crispé. « Enfin, après, on est p-peut-être pas obligé de prendre q-q-quelqu'un en photo, euh... » Les pensées fondent dans sa bouche avant même de s'articuler en phrases. Il y a un blanc, néant stressé à la place de tout ce qu'il voudrait expliquer. Il inspire, tente à nouveau de se lancer : « Mais q-quand je disais littéralement je p-pensais à photographier une p-personne en fait, vu qu'on peut pas photographier un p-p-portail comme tu dis. » il tente d'expliquer, trop vite, trop brouillon. Réfléchir trop, ou pas assez : quand l'anxiété s'en mêle, le juste milieu n'existe plus. « Enfin, tu sais, un peu c-c-comme dans les films ou.. q-q-quelqu'un passe dans un autre monde, mais y a pas vraiment de p-p-preuve, juste la p-p-personne et les souvenirs euh, je veux dire euh... » Il s'enfonce, se débat, mais déjà l'eau monte et voilà qu'Oliver coule, bois la tasse. Il n'a parlé que que pour regretter, pousser par ce besoin qu'il a de toujours se justifier. « P-pardon ça avance à rien. » Idées qu'il peine à articuler, trop liées à toutes les choses qu'il a trop peur de mentionner.

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Stram Shock
Stram Shock
that online ''friend'' your parents warned you about
Admine bad
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : The nightmare before Christmas
ÂGE DU PERSONNAGE : 21 ans
COTE COEUR : La magnifique musicienne qu'elle a stalker pendant 2 ans avant de gagner son cœur. Poppy.
OCCUPATION : Traumatiser les autres enfants.
LOCALISATION : Londres.
HUMEUR : Malicious.
COULEUR PAROLE : #99cc66 (Vert)
PRESENCE/ABSENCE : Quand je peux !
DOUBLES COMPTES : Balais + Judy + Maui + Lorelei
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : By Thal ft. Taissa Farmiga
MON ARRIVÉE : 18/10/2019
MON VOYAGE : 194
POINTS : 179
Mar 19 Jan 2021 - 3:46

A travers l'objectif Ft. Oliver & Varian
Ah ? Vous êtes la ?!


Depuis qu’elle avait Oliver sur snapchat, il n’était pas rare que Stram utilise cette application afin de retracer son ami. C'était une manière pour elle de s’assurer qu’il était en sécurité, mais aussi de savoir où il était au cas où elle voudrait aller le retrouver dans la journée. Si la NASA et le FBI avaient le droit de traquer les gens, alors elle aussi. Certes, le garçon était souvent confus sur comment elle parvenait à apparaître dans son entourage sans qu’il ne lui ai dit où il se trouvait, surtout dans les débuts de leur amitié, ou elle lui avait tout simplement pris son téléphone a une photo en lui expliquant ce qu’était snapchat et que ça lui en prenait un, pour qu’il puissent s’envoyer des photos dans leurs congés. Il semblait réticent, mais cette époque était la bon temps ou il n’osait pas encore lui dire non. Malheureusement, le temps avait changé...

Bref,  Aujourd’hui, était l’une de ses journées où elle voulait voir son meilleur ami. Elle n’avait rien à faire et ce dernier lui avait dit qu’il n’était pas disponible, car il devait aller voir quelqu’un pour quelque chose. Ce qui avait été suffisant pour attirer l’attention de la sorcière. Qui était donc cette personne qu’Oliver devant aller voir?  Elle avait donc utilisé la carte Snapchat pour le retracer. Certes, il y avait d'autres méthodes que Snapchat, il était possible de tracker des téléphones, Kill_For_Fun, son ami internet, lui avait déjà montré comment, mais s’était tellement plus long comme processus. Alors que snapchat montrait directement ou aller. Elle pu constater rapidement qu’Oliver était en fait à Londres. Ce qui facilitait les choses pour elle ! Génial, elle n’avait pas à utiliser un portail donc.

C’est ainsi que Stram s'est retrouvé dans le Holland park, téléphone en main a chercher Oliver. Qu’elle finit par repérer marchant vers un banc sur lequel se trouvait un garçon de leur âge… Elle se souvenait de lui dans l’école… Oliver avait une relation amoureuse secrète ? Non… Improbable, il était déjà sous le charme de ce rouquin d’Halloween et il n’était pas suffisamment dégourdi pour courir deux mecs en même temps. Elle se souvint alors qu’Oliver avait mentionné avoir un projet d’école cette fin de semaine, ouais, cela avait plus de sens comme raison. Elle ne comprenait pas pour autant pourquoi elle n’avait pas pu être inviter à leur projet d’équipe. Stram était toujours prête à aider. Preuve, âgée de seulement 10 ans, elle avait kidnappé le père noël pour un adulte complètement capable de le faire lui même.  

Elle les regarda donc un moment de loin, cachée par un petit arbre, au début, Oliver semblait stresser et essouffler, au point ou elle était presque aller les rejoindre a ce moment là pour l'aider a répondre a l'autre. Puis, vue qu'il continuais de parler elle continua a simplement les regarder sans intervenir, venant a la conclusion selon ce qu'il semblait discuter, puisqu'elle tentait de lire leurs lèvres a travers ses jumelles, ils était bel et bien la pour leur travail d'équipe d'on ne sait quel cours. Elle pouvait voir aussi qu'ils avaient leur appareils photos.

Lorsqu'elle remarqua qu'Oliver semblait très anxieux, parlant beaucoup et bégayant, elle se décida a se rendre de leur côté, voulant aider son ami en présence de l'inconnu. Elle approcha discrètement, comme si de rien n’était et qu'elle n'était pas présente au parc depuis le moment ou son meilleur ami y avait mis les pieds. Sa journée était ennuyeuse et elle voulait la passer avec son meilleur ami! Rien de mal à cela, elle ne les dérangerait même pas dans leur projet. Une fois proche de la table, arrivant dans le dos d’Oliver, elle affiche un grand sourire avant de dire…

“Oli! Qu'elle surprise ! Qu’est-ce que tu fais au parc aujourd’hui ?”

Puis, elle posa son regard sur le garçon de leur école, tentant de replacer d'où elle le connaissait...
___
(HS: J'ai décider d'y aller avec Snapchat, plutôt que l'option il lui aurait dit où il serait, pour pouvoir intégrer en jeu le fait qu'elle fait cela depuis un moment, si cela vous va.)
Codage par Libella sur Graphiorum

_________________

SHOCK
Stram
« Three of a kind. Birds of a feather. Lock , Shock , Barrel, Now and forever! »


https://disney-badendings.forumactif.org/t2760-this-is-hallowen-feat-stram-shock https://disney-badendings.forumactif.org/t2849-les-rps-de-sun-balais-stram-judith-kaa-maui-lorelei#38364 https://disney-badendings.forumactif.org/t2849-les-rps-de-sun-balais-stram-judith-kaa-maui-lorelei#38364
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Invité
Anonymous
Invité
Lun 8 Fév 2021 - 23:50

L'angoisse d'Oliver interpelle Varian, qui oublie un instant le froid mordant pour se faire plus attentif au malaise qui est en train de s'installer. Le silence est trop long ; les mains trop agitées. Puis il obtient une réponse, évasive.

Dans d'autres circonstances, la gêne d'Oliver aurait contaminé Varian à son tour, mais aujourd'hui il s'agrippe au contraire à cet instant curieux. Ses espoirs s'en nourrissent, y puisent des pensées qui s'emballent d'excitation, au centre desquelles une idée folle : celle de trouver la fameuse clef vers un autre monde, dont il a tant besoin. Ça n'a aucun sens. Oliver est sans doute un type normal, sans aucun rapport avec toutes ces histoires. C'est un pari sur une hésitation, une tournure de phrase un peu bizarre, un temps de réaction trop long d'une seconde à peine.

Ça n'a aucun sens, et pourtant Varian a envie d'y croire.

Il range cette idée dans un coin de sa tête, fait mine de la mettre de côté pour mieux y revenir plus tard. Il mentionne son idée du pont, qu'Oliver approuve immédiatement. Sans surprise, le jeune homme est réticent à l'idée d'être le sujet de la photographie. Varian n'y a pas réfléchi, mais ce n'est pas un problème.

« Oh, ça ne me dérange pas que tu me prennes en photo, si vraiment c'est nécessaire. »

De toute façon, le professeur qui supervise le club allait sans doute afficher les projets à côté de la salle d'art, dans un coin du lycée avec très peu de passage (en-dehors des plasticiens). Bref, peu de monde risquerait de voir la photo, encore moins des personnes susceptibles de s'en moquer. Il ne court donc aucun risque à se prêter au jeu.

Sans que Varian n'ait besoin de l'y ramener, la conversation revient sur le voyage entre les mondes. À nouveau, les espoirs du garçon se réveillent et il écoute les paroles d'Oliver comme on déchiffrerait un code, à la recherche d'un indice qui prouverait que lui aussi est concerné, lui aussi sait et peut l'aider.

« Les souvenirs ? Quels souvenirs ? »

Le doute grandit. Il n'a presque pas envie de poser la question, parce que s'il la pose et qu'il se trompe, une déception cruelle viendra le trouver. Elle s'ajoutera à la mélancolie et à la nostalgie qu'il ressent pour son monde, et qui pourrissent déjà au fond de lui. Théoriser est confortable ; se confronter à la réalité l'est beaucoup moins. Mais il a besoin de savoir. Au risque d'être déçu et de passer pour un imbécile.

« Tu veux dire des souvenirs d'un autre monde ? Tu-tu-tu... (Putain de bégaiement.) OK, ça va sans doute te paraitre complètement fou comme question, et je ne t'en voudrais pas si tu me réponds que je déraille, mais c'est très important pour moi. »

Il le regarde droit dans les yeux.

« Oliver, est-ce que tu me croirais si je te disais que les autres mondes existent réellement ? Que j'ai moi-même assisté à ce genre de phénomène ? »

C'est idiot. Il est idiot. Il est en train de passer pour un débile de première auprès d'un dernière année, un garçon dont il admire le travail et avec lequel il se réjouissait de passer l'après-midi.

Au moment même où il allait se défiler et faire semblant d'avoir énoncé une belle plaisanterie, une voix inconnue s'élève juste à côté de lui.

« Oli ! Quelle surprise ! Qu’est-ce que tu fais au parc aujourd’hui ? »

Pris de court, Varian sursaute comme si le diable vient d'apparaitre devant lui. C'est pourtant une jeune fille tout ce qu'il y a de plus humaine qui vient d'adresser la parole à Oliver, mais il faut dire que notre ami Varian sursaute très facilement quand on le prend par surprise. En l'occurrence, il n'a pas vu l'inconnue arriver tout accaparé qu'il est par cette histoire de portail et d'autres mondes.

Oh non, et si elle l'avait entendu ? Il la reconnait maintenant : c'est la jeune fille étrange qui accompagne Oliver partout où il va, et qu'il a déjà croisé dans les couloirs du lycée. Elle porte toujours de drôles de chapeaux, comme une sorcière élégante. Il ne connait pas son nom, alors il l'a renommée Gothel dans sa tête. Oui, vous avez bien lu, Gothel du nom de la femme maléfique qui a enlevé et séquestré son amie Raiponce en haut d'une tour pendant dix-huit ans. La comparaison est peut-être un peu exagérée, mais elle amuse beaucoup Varian. Tant et si bien qu'il en a glissé un mot à ses amis du lycée, et que toute sa classe de première année la surnomme ainsi secrètement.

Maintenant qu'elle est en face de lui, il se rend compte qu'elle est encore plus impressionnante de plus près. Il prie très fort pour qu'elle ne soit pas au courant de cette histoire de surnom - et surtout de qui en est à l'origine.

Gothel, donc, est actuellement en train de le toiser en silence. Si elle a entendu leur conversation, elle n'en fait pas mention (il prie également pour qu'elle n'ait rien entendu, parce qu'il n'a pas envie de passer pour un imbécile auprès de deux dernière année).

À la réflexion, son attitude est plutôt impolie, puisqu'elle ne lui a même pas dit bonjour. En plus de porter des chapeaux étranges, Gothel est donc mal élevée. D'ailleurs, qu'est-ce qu'elle fait là ? Londres est une ville immense, et le lycée n'est pas à côté. Il y a peu de chances pour qu'elle tombe sur un de ses amis en se promenant par hasard.

« Salut ? risque-t-il, plus interloqué que vexé. Je suis désolé, tu m'as fait peur. Tu vas au même lycée que nous, non ? »

Son regard passe de Gothel à Oliver, dont il appréhende maintenant la réaction. Et s'il décidait de parler devant elle de sa question sur les portails ? S'ils se moquaient de lui - pire, s'ils en parlaient au lycée entier et que la rumeur se répandait que Varian Quirinson était un gamin qui croyait aux portails magiques et aux autres mondes ?

(c) SIAL


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