Take a break

brave free wild as the sea

Qui n’aime pas l’été ? Les jours rallongent, les journées sont chaudes et il y a toujours un petit soupçon de vacances dans l’air. C’est sans doute la saison que la naïade apprécie le plus depuis qu’elle est arrivée dans ce nouveau monde. C’est peut-être à cause du climat qui lui rappelle celui du Pays Imaginaire ? Peut-être aussi car cette année, la naïade a des vacances et qu’elle a décidé d’en profiter ! Depuis qu’elle avait deux jambes à la place d’une queue, elle n’avait que très rarement eut l’occasion de contempler la mer, et encore moins de s’y baigner. Mais cet été tout va changer ! Profitant de ses quelques jours de congés, Calliopée a décidé de se prendre une chambre dans un petit hôtel avec vue évidemment sur la plage ! Cette année, elle compte bien profiter de tous les plaisirs qu’offrent de vraies vacances ! Du repos, évidemment, mais également des soirées endiablées les pieds dans le sable et de quelques plaisirs charnels. 

Saviez-vous que la plage était un excellent terrain de chasse ? Pardon.. Saviez-vous que l’on pouvait rencontrer plein de personnes intéressantes sur la plage ? La rouquine s’en est rapidement rendu compte en tout cas ! Tous les matins, avant de choisir l’emplacement parfait pour poser sa serviette, elle arpente la plage, jetant des coups d’œil aguicheurs ici et là. Il faut dire qu’elle ne passe pas inaperçue. Sa silhouette longiligne, ses cheveux de feux et son maillot de bain rouge attirent plus d’un regard. Elle trouve finalement la place parfaite ! Installant ses affaires non loin d’un homme qui joue dans le sable, la naïade lui lance des regards insistant durant toute la journée. Il faut dire, qu’il a ce -je ne sais quoi- qui attire l’œil. Son regard est perçant, captivant, presque hypnotisant, son visage à un côté sauvage et indomptable, ses cheveux presque aussi beaux que les siens. Et son corps.. Bon sang, la naïade rêve littéralement de faire courir ses mains le long de ses muscles pour les sentir rouler sous sa paume. Le dévorant littéralement des yeux, la sirène se cambre gracieusement alors qu’elle s’étale de la crème sur le corps en lui lançant des sourires taquins presque carnassiers. Elle lui fait du charme, elle le drague, c’est évident ! Même un aveugle s’en serait rendu compte. 

Trouvant que ce petit jeu a assez duré, Calliopée décide, enfin de se mettre à l’eau ! C’est avec une grâce presque féline qu’elle se glisse à travers les vagues. Faisant mine de rien, elle fait quelques brasses, s’éloignent des stupides gamins qui jouent et l’éclaboussent et fini par se retourner. Elle affiche alors une mine complètement effarée en voyant que le beau jeune homme est toujours sur la plage. Il n’a pas bougé d’un pouce. Pourquoi est-ce qu’il ne l’a pas suivi ? Ses signaux n’étaient pas assez clairs ? Il ne l’a pas vu entrer dans l’eau peut-être… C’est alors qu’une idée un peu farfelue parcourt l’esprit de la rouquine.. Il remarquera sans aucun doute une belle jeune femme en détresse non ? Agitant alors doucement les bras, la sirène fait mine qu’elle boit la tasse, qu’elle s’étouffe et qu’elle ne parvient pas à remonter à la surface. Avec un peu de chance, c’est le bel étranger qui viendra la sauver… Dans le pire des cas, il s’agira d’un beau maître nageur.. 

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Est-ce que le stratagème de la jeune femme fonctionnait ? Elle n’en avait foutrement aucune idée puisqu’agitant les bras ainsi, la naïade envoyait de l’eau dans tous les sens et ne pouvait plus très bien voir ce qu’il se passait sur la plage. Avait-elle créé de l’agitation et attiré l’attention ? Elle l’espérait ! Et alors qu’elle se laisse couler dans l’eau pour donner encore plus de drame à la scène, un petit sourire en coin, satisfait se dessiner sur ses lèvres. Oui, Calliopée est assez fière de son idée et ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit rire dans l’eau. De fines petites bulles remontent alors à la surface. Une sirène qui se noie ! On aura décidément tout vu !

La rouquine sent alors qu’on lui agrippe le bras. Quelqu’un est venu à son secours ! Évidemment ! Personne n’allait laisser une si belle jeune femme être emportée par le large. Gardant les yeux fermés, laissant son corps ondulé dans l’eau, la jeune femme fait la morte tandis que l’inconnu la ramène sur la plage. Quand elle sent ses bras épais se glisser sous ses genoux et dans son dos pour la soulever, la sirène devine aisément qu’elle a affaire à un homme plutôt musclé. Il n’a aucun mal à la porter ce qui est plutôt bon signe. Son plan marche à la perfection ! De plus, Calliopée, joue parfaitement bien la sirène échouée et inconsciente ; les bras ballants et la tête retombant sur le côté. Personne ne pourrait se douter que la nymphe des eaux joue la comédie, et mieux encore, qu’elle est quasiment incapable de se noyer.

La sirène est finalement reposée au sol, mais reste toujours inerte malgré les interpellations d’un jeune homme. Lui semble s’inquiéter, mais pas la naïade, qui elle, jubile. Elle est décidément très fière d’elle et bien plus encore lorsqu’enfin les lèvres de l’inconnu s’approchent des siennes. Bien décidé à ne pas lui laisser le temps de lui attraper le nez pour lui faire du véritable bouche à bouche (chose qui aurait été plus que désagréable) Calliopée pousse un petit gémissement juste avant que leurs lèvres ne se scellent entre elles. Ils échangent alors un baiser. Un baiser, très chaste, sans aucune passion, mais un baisé tout de même et la rouquine peut affirmer que le doux goût sucré de l’inconnu n’est pas pour lui déplaire. Elle pousse alors un deuxième gémissement, faisant mine de reprendre doucement ses esprits tandis que ses yeux se mettent à papillonner. Personne ne se réveille de la sorte en réalité, mais bien décidé à venir à bout de son plan, Calliopée se fait terriblement charmante tandis qu’elle demande « Où suis-je ? » Jouer la pauvre jeune femme apeurée et éplorée ? Elle sait faire aussi ! Surtout que ses yeux azurs à présent grand ouverts se pose enfin sur son sauveur qu’il n’est autre que le bellâtre tatoué qu’elle avait remarqué sur la plage. Yes !
Se redressant un peu difficilement, jouant toujours aussi bien la comédie la naïade vient poser une de ses mains sur le bras épais et musclé du jeune homme et ajoute : « Vous.. Vous m’avez sauvé ? »

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Bon sang... Jamais la naïade n’avait vu un homme pareil. Il était très impressionnant, très beau et son regard était, quant à lui, foutrement perçant. Calliopée le dévore donc des yeux, ne se privant pas d’observer chacun de ses muscles saillants. Est-ce que le corps de l’homme qu’elle avait juste devant la faisait fantasmer ? Oui, complètement ! Néanmoins, elle se re concentre sur son visage quand il ouvre la bouche et répond à la question de la jeune femme. Haussant les sourcils en entendant le mot demi-dieu la rouquine le dévisage un instant. Que pouvait-il bien entendre par là ?
Aucune importance ! Reprenant vite sa comédie, la sirène laisse échapper un doux rire, charmeur, alors que le bellâtre explique qu’il se devait de venir la sauver. On ne rencontrait vraiment pas tous les jours ce genre d’homme ! Non je me demande même si ce n’était pas la première fois que Calliopée rencontrait quelqu’un si serviable, aimable et bon dieu, terriblement sexy ! Alors pendant un quart de seconde, la jeune rouquine se demande si c’est une bonne idée de se jouer de lui, seulement pour profiter de quelques plaisirs charnels. Ne serait-ce pas trop d’abuser de sa gentillesse simplement pour le mettre dans son lit ? Non.

« Heureusement que vous êtes là Monsieur. » Les doutes de la naïade ne durent pas bien longtemps, et elle reprend, sans une once de culpabilité ses yeux de biche et son attitude charmeuse. « Je veux bien.. Un verre d’eau. Oui, ça me ferait sans doute du bien. » Cependant, hors de question d’aller à l’hôpital ! La jeune femme n’y avait jamais foutu les pieds encore, mais on lui avait déjà expliqué l’intérêt de ce genre d’endroit. Ce n’était donc évidemment pas la peine de s’y rendre, puisque tout était faux et qu’elle jouait la comédie depuis le début. « Je ne pense pas avoir besoin d’aller à l’hôpital cependant... » Lançant un regard un peu suppliant et mystérieux au grand brun qui venait de lui venir en aide, Calliopée vient gracieusement secouer sa main libre devant son visage pour se faire un peu d’air frais, faisant ainsi virevolter quelque méchés de ses longs cheveux roux. « J’irais bien m’abriter un peu du soleil. Vous viendriez avec moi ? » La naïade utilise à nouveau sa voix de jeune fille perdue et éplorée puisque cela semble vraiment bien marché sur son sauveur.

Elle s’appuie alors sur lui pour se relever et marche même à ses côtés, sans jamais lâcher son bras épais et musclé. Encore une fois, elle avait croisé la route d’hommes taillés telle des statues grecques, mais lui, c’était de loin le plus impressionnant qu’elle n’avait jamais vu ! Calliopée semble alors ravie de marcher à son bras, et s’éloignant un peu de la plage, elle propose qu’ils s’arrêtent sur un banc, à l’ombre d’un arbre. « Encore merci pour votre aide. Je ne sais pas ce que je serais devenue sans votre aider... J’aurais probablement fini au fond de la mer... » Est-ce que la sirène adorait exagérer ? Oui ! Évidemment ! Elle jubilait même tellement c’était facile ! Lançant donc finalement un sourire terriblement charmeur au brun, elle lui tend la main. « Je m’appelle Calliopée. Je suis enchantée de vous avoir rencontré. »

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Surveillez que son état n’allait pas s’aggraver ? Non, bien au contraire ! Il allait même s’améliorer à présent que la naïade était en très bonne compagnie. Certes, le bellâtre n’en savait encore rien… Mais au sourire de la jeune femme, on peut déjà voir qu’elle n’est plus sous le choc, et qu’elle va beaucoup mieux. Ses yeux de pauvre jeune femme apeurés se sont, en effet, changé en regard très charmeur tandis qu’elle tend une main et qu’elle se présente au grand brun. Calliopée semble alors surprise par la douceur et la délicatesse dont il fait preuve en venant lui serrer la main, mais sa plus grosse surprise reste évidemment ce qu’il dit.

Se présentant à nouveau comme un demi-dieu, cette fois-ci, la rouquine fronce les sourcils. Bon sang, mais que pouvait-il bien entendre par là ? Ce n’était vraiment pas commun comme surnom, et la première idée qui vient à l’esprit de la jeune femme pour un tel pseudonyme n’est pas très catholique. En effet, l’idée qu’il se surnomme de la sorte pour ses exploits charnels traverse l’esprit de la sirène qui tente alors de ne rien laisser paraître, bien que son esprit s’échauffe un petit peu. Elle n’avait jamais eu l’occasion de partager son lit avec un dieu, ni même un demi-dieu alors des pensées indécentes lui traversent encore l’esprit, mais elle doit se reprendre !

Se reconcentrant sur les paroles de Maui, la rouquine semble de plus en plus intriguée. Il aurait passé beaucoup de temps en mer ? C’était donc un marin ? Cet homme est décidément de plus en plus intéressant ! D’ailleurs, Calliopée ne fait pas que l’observer, elle le dévore du regard !

Alors quand il l’invite au restaurant, elle se redresse un peu, lui souriant de toutes ses dents. « Ce serait avec grand plaisir ! Mais que si c’est moi qui vous invite. Il faut bien que je vous remercie pour m’avoir sauvé la vie ! » Lance-t-elle le regard milieux en se rapprochant un peu plus de lui. L’argent n’était absolument pas un souci pour la naïade qui allait ainsi pouvoir choisir un très bon restaurant ! Heureusement, il y avait tout ce qu’il fallait sur la côte.

La sirène continue ensuite son numéro de charme, attrapant une nouvelle fois l’un des bras de Maui, en le regardant avec une admiration exagérée. « J’adore moi aussi la mer et l’océan ! J’aimerais beaucoup que vous me parliez de votre vie en mer ! Vous êtes un marin ? » Faites qu’ils ne soient pas un stupide pécheur… Cette idée fait un peu grimacer la jeune femme qui repose néanmoins rapidement ses grands yeux bleus sur le jeune homme. « Et si vous nagez si bien, accepteriez vous de me donner quelques cours ? Comme vous avez pu le voir, je ne suis pas très douée moi.. » Faisant encore une fois une moue triste et bien sûr exagérée, Calliopée se met même à papillonner des cils.

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Il accepte l’offre de la jeune femme ? Évidemment ! Qui aurait refusé de partager un dîner avec une si belle créature ? Qui, de plus, se propose même de vous inviter ? Personne, c’est évident ! Ravie que sa proposition plaise au grand brun, Calliopée décide alors de s’intéresser un peu à lui. Il faut dire qu’au-delà de son apparence, plus qu’attirance, Maui avait piqué sa curiosité en parlant de sa vie en mer. Malgré ce qu’elle avait tenté de faire croire, la sirène était dans son élément dans l’eau ; son ancienne vie lui ayant permis de connaître presque tous les secrets de la vie sous-marine. Alors rien qu’à l’idée de pouvoir parler de ce qu’elle aimait tant avec quelqu’un, le sourire de la naïade se fait plus sincère et il semblerait même que pendant un cours instant, elle ne joue plus la comédie. Cela ne dure en effet pas très longtemps, car Maui se met à parler d’embarcations… J’ose espérer que c’est un mot qui n’a pas la même signification pour la rouquine et l’homme tatoué car pour Calliopée, une embarcation n’est rien de mieux qu’un pauvre petit canoë… Peut-être que de là ou il vient, c’est le nom qu’ils donnent aux voiliers ? Ou encore mieux : au yatch ?! Les grands yeux bleus de la demoiselle s’illuminent à cette pensée ! Bon sang, si cet homme a un yatch à lui, la sirène vient littéralement de toucher le gros lot ! 

La sirène garde cependant sa question pour elle, se disant que cela fera un excellent sujet de conversation pour leur repas de ce soir et préfère reprendre son numéro de charme en demandant des cours de natation à son sauveur… Quelle hypocrite… Et le pire dans tout ça, c’est que Maui la croit et accepte de l’aider ! N’ayant absolument aucun scrupule, elle le remercie à nouveau : « Oh merci ! Merci beaucoup ! » Attrapant alors le téléphone que le brun lui tend, la jeune femme commence à y inscrire son numéro de téléphone tout en lui disant « Je n’habite malheureusement pas ici.. Je rentre à New-York à la fin de la semaine, j’espère tout de même que l’on pourra se revoir pour que vous puissiez me donner quelques cours. » Une fois sa phrase terminée, elle tend le bras et se prend en photo avec le téléphone du brun. La tête légèrement penchée sur le côté, ses cheveux mouillés tombant en cascade sur ses épaules, elle gonfle même un peu la poitrine et semble faire les yeux doux à l’appareil. Ce n’est pourtant qu’une photo pour ajouter un nouveau contact, mais Calliopée y met le paquet avec l’espoir que Maui prenne un petit coup de chaud la prochaine fois qu’il cherchera à la contacter. « Et voilà ! N’hésitez surtout pas à m’envoyer un message ! »

La naïade semble alors aller beaucoup mieux et se relève avant de rassembler ses affaires qui se trouvaient non loin d’eux. Son petit piège se refermait à merveille sur le bel homme, pourtant, elle décide d’en rajouter une petite couche en enfilant par-dessus son maillot de bain mouillé, sa petite robe blanche très sexy, mais aussi très courte. Autant vous dire qu’elle était presque transparente une fois mouillée et que le maillot de bain rouge de la jeune femme était visible à des kilomètres, tous comme ses jolies courbes. Reposant son attention et ses grand yeux azur sur son sauveur, Calliopée lui lance à nouveau un grand sourire charmeur. « On se retrouve ce soir ici ? Disons vers 19h ? Est-ce que cela vous irait ? » Après l’avis du beau brun, la sirène le frôle avant de doucement murmurer d’une voix suave « J’ai hâte d’y être… » Puis elle s’éloigne gracieusement, s’en même se retourner.