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 :: RP Abandonnés
Ce n'est pas un dragon, mais ça mord
Storyteller
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I've got the power
Admin TL
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PERSONNALITÉ & CRÉDITS : doom days
MON ARRIVÉE : 05/04/2013
MON VOYAGE : 1508
POINTS : 900
Ven 22 Jan 2021 - 1:14


Ce n'est pas un dragon, mais ça mord



C’est une belle journée, pourquoi ne pas prendre l’air @Tiger SK. Jones ? Une bonne promenade pour songer à tes plans futurs, c’est toujours agréable. Perdu dans tes pensés, tu ne vois pas le chien étendu devant une boutique et lui marche sur une patte. La bête se lève aussitôt pour te poursuivre en aboyant de rage. Son maître à l’intérieur ne se rend compte de rien et ne sait pas qu’il a mal attaché la laisse. Heureusement pour toi cher Tigre, @Phil Strongman n’est pas loin. Ce magnifique prince est encore à la recherche de sa douce Aurore, mais il peut bien prendre une pause pour te sauver. Pas vrai Phil? Un grand héro comme toi ne peut pas passer à côté d’une telle quête. Un chien poursuivant un homme, ce devrait être plus facile à gérer qu’un dragon!

À vous pour la suite! Bon jeu What a Face



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Lun 25 Jan 2021 - 20:40

Ce n'est pas un dragon, mais ça mord.

Charmant & Tiger

Ce n'est pas un dragon, mais ça mord 5VXf

      Réveil en sursaut. Cela faisait longtemps que ce n'était pas arrivé à Tiger, ses cauchemars habituels n'étaient plus et avaient disparus depuis quelques semaines déjà. Des cauchemars qu'il avait fait pendant plusieurs mois et qui lui avait laisser des traces indélébiles. Le mettant parfois dans des états qu'il n'aurait jamais pu imaginer du temps de sa splendeur, du temps de sa grandeur. Des états dont il n'était pas fier du tout, des états qu'il ne maîtrisaient pourtant pas. Malgré le fait que ces cauchemars ne le hantaient plus, il n'était pas rare de le voir encore réveillé aux alentours de deux ou trois heures du matin. Il n'était pas rare de le voir empli de sueurs froides, sans même avoir cauchemardé la moindre seconde. Il n'était pas rare de le voir faire des nuits blanches, sans la moindre seconde de sommeil, simplement par peur de revivre inlassablement ce cauchemar qu'il n'avait cessé de vivre pendant plus de cinq mois.  

Cette nuit là, celle du 24 janvier 2021, par cette nuit fraîche d'hiver, il avait finalement réussi à trouver le sommeil après avoir lutter contre cette peur qui lui faisait honte et qui le débectait de lui même. Sommeil qui n'avait pas duré bien longtemps, deux heures tout au plus, les derniers souvenirs de Tiger lui laissait entendre qu'il avait dû s'endormir peu après 2h36, dernier souvenir de l'heure qu'affichait son réveil dans son insomnie passagère, à présent le réveil affichait à peine 4h30 lors du réveil en sursaut de Tiger. Les sueurs froides qui lui parcouraient l'échine laissait à penser que le rêve, ou plutôt le cauchemar qu'il venait de faire avait été intense et pleins de rebondissements. Ses légers tremblements laissaient même à penser que son cauchemar, son pire cauchemar, celui-là même qui l'avait mis dans tous ses états était de retour. Mais en réalité, il n'en était rien et il s'agissait d'un tout autre cauchemar. Un cauchemar dont il n'avait d'ailleurs pratiquement aucuns souvenirs, simplement des souvenirs brouillons qui lui avait pourtant laisser un sentiment d'insécurité à son réveil, un sentiment de peur intense qu'il aurait aimé ne jamais connaître. Le seul souvenir qu'il en gardait, la seule marque qu'il conservait de son cauchemar et dont il se souvenait: des petits yeux jaunes.

Le reste de la nuit n'avait évidemment pas été de tout repos, voir même d'aucun repos. Tiger n'avait pas été en mesure de fermer l’œil ne serait-ce qu'une micro seconde supplémentaire. Au petit matin, il avait alors pris la décision d'aller prendre l'air pour se détendre et se changer les idées. Il n'avait d'ailleurs même pas pris le temps de prendre le moindre petit déjeuner et avait simplement, après avoir pris une bonne douche pour se remettre les idées en places, enfilé un marcel blanc, un jean et ajouté à cela sa petite veste en cuir noire. Il avait alors marché, machinalement, sans vraiment dans quelle direction il allait, ni vraiment sans savoir où il se rendait. Il était totalement perdu dans ses pensées, pensées qui étaient quand à elle totalement tournées vers ce qu'il s'était passé cette nuit. Il tentait d'analyser le rêve qu'il avait fait, il tentait de se souvenir des moindres détails mais tout était bien trop brouillon dans sa tête. Depuis qu'il était devenu humain, il s'était rendu compte que cette espèce avait développé des analyses quand aux rêves et aux cauchemars et il s'était donc appliqué à chaque fois qu'il en faisait un à tenter de comprendre les raisons de celui-ci. Souvent, les réponses qu'il obtenait en fouillant un peu n'était pas vraiment intéressantes voir même très peu compréhensives. Cela ne l'empêchait cependant pas de continuer ce petit rituel analytique, tout comme aujourd'hui. Rituel qui d'ailleurs, lui prenant toutes ses pensées, ne lui avait pas indiqué le chien qui se trouvait devant lui attaché à un poteau, probablement en attente de son maître. Non, il ne le lui avait pas indiqué et Tiger, sans même le vouloir lui avait alors marché sur la patte. Il ne s'en était absolument pas rendu compte, ce qui le fit sortir de ses pensées avait été ce bruit, ce petit bruit dont il se souviendrait longtemps:

« GRRRRRRRR »

Un grognement, c'était le grognement du chien sur lequel venait de marcher Tiger sans s'en rendre compte. Ce grognement avait fini par le faire sortir de ses pensées et il s'était alors retourné vers lui. C'était un tout petit chien, un yorkie. Il avait l'air presque mignon à grogner de la sorte, lui qui était si petit essayait de faire peur à un homme de la stature de Tiger. Ce qui avait d'ailleurs extirper un léger sourire à notre ancien tigre. Il s'était alors approché du chien, dans le but de lui donner une petite caresse avant de repartir, juste histoire de, il était si mignon à s'exciter de la sorte, attaché à son poteau que ça en avait presque fait de la peine à Tiger, qui avait imaginé le poteau comme ce nouveau monde et le chien comme étant lui-même, prisonnier de ce monde.

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Tiger s'était alors accroupi, pour se mettre à la hauteur de cette petite chose insignifiante qui ne cessait pourtant de grogner. Cependant, alors qu'il s'apprêtait à le caresser, sa main toujours en l'air comme lévitant au dessus de la tête du petit chien, il s'était arrêté net. Ses yeux venaient de rentrer en contact avec ceux de sa "victime" de la journée, et la panique venait de gagner Tiger. Il est de ces jours où vous pouvez avoir peur d'un rien, ce jour, c'était aujourd'hui pour Tiger. Les yeux du petits chiens, avec lesquels il venait d'entrer en contact ressemblait étrangement à ceux de son rêve, de petits yeux jaunes. Et alors que la peur venait de la gagner, sans aucunes raisons spécifiques, mis à part une étrange ressemblance, le chien se mettait à grogner de plus en plus et à tirer sur sa laisse comme pour tenter d'attaquer Tiger. CLINK. Ce bruit, ce bruit fut le déclic d'une scène plus que cocasse, d'une scène que jamais personne n'aurait imaginé voir un jour. Une scène que je m'en vais vous décrire dès à présent. Ce bruit, c'était le chien, plus féroce que jamais qui venait de se détacher du poteau. Par instinct, Tiger s'était alors mis à courir. Et légèrement par peur, ne nous le cachons pas, après tout Tiger n'était plus un tigre mais un humain tout ce qu'il y avait de plus banal et, une morsure de chien, ça vous faisait un mal de chien, c'était le cas de le dire ! Poursuivi par ce molosse infernal, d'environ 15 fois moins que sa propre taille, Tiger courrait comme un dératé, enjambant tout ce qui pouvait bien lui bloquer la route. C'est en se tournant pour regarder où était son assaillant par rapport à lui, qu'il se pris les pieds dans un caddie qui traînait là, devant lui sur la route et qu'il trébucha légèrement. En se redressant, il vit alors un homme, un inconnu, l'empoignant par derrière et se cachant donc derrière lui il hurlait:

« COURREZ ! IL VA VOUS TUER »

Une scène bien cocasse pour quiconque avait pu y assister, un tigre poursuivi par un chien. Un tigre apeuré par un chien. Un tigre à la merci d'un chien. Qu'allait-il advenir de lui ?
 

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Phil Strongman
Phil Strongman
Faith, trust and pixie dust
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Ce n'est pas un dragon, mais ça mord Bro_bro_blub
DESSIN ANIME D'ORIGINE : La belle au bois dormant
ÂGE DU PERSONNAGE : 35
COTE COEUR : Toujours à la recherche de sa belle
OCCUPATION : Co-propriétaire d'une salle de sport
LOCALISATION : New York
COULEUR PAROLE : #5c1313
DOUBLES COMPTES : Wendy, Quinn, Gilles, Alice & Rouky
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Joel McHale
MON ARRIVÉE : 26/12/2019
MON VOYAGE : 111
POINTS : 366
Jeu 4 Fév 2021 - 22:09
Ce n'est pas un dragon mais ça mord
Phil & Tiger
N’allez pas croire que je n’aime pas New York. J’adore New York, il y a tout ce que j’aime, à New York. Alors certes, j’ai beaucoup plus de sujets ouverts à Paris ou à Londres. Mais j’adore New York. Seulement, il me manque encore quelque chose, même à New York. Quelque chose que la présence de mon meilleur ami et colocataire Maui peut combler la plupart du temps, mais qui me laisse mélancolique chaque fois que j’y pense un peu trop. Il me manque la flamme qui fait vaciller mon cœur, la princesse de mes jours, la déesse de mes nuits. Mon inestimable trésor, ma femme, Aurore. Chaque jour sans elle – en tout cas, au moins chaque mois sans elle – est une torture, comme un déchirement au creux de ma poitrine. Le temps a tant passé que j’en ai presque peur d’avoir oublié sa voix, les traits de son visage, la couleur de sa chevelure. Et je suis terrifié d’un jour oublier son nom. Alors je la cherche, sans relâche. Au moins une fois par mois, je vais dans l’une des deux autres villes liées aux portails. Le mois dernier, c’était Paris. Aujourd’hui, ce sera Londres.

Me voila donc dans la capitale anglaise en cette belle matinée d’hiver, à flâner dans les rues un peu au hasard, à la recherche de ma tête blonde préférée. Mais les seules femmes aux cheveux de blé que je croise sont des laiderons et je désespère de trouver parmi elles mon âme sœur. Je m’étais promis de ne jamais abandonner ma quête tant que je n’aurais pas retrouvé mon Aurore, mais je dois bien admettre que je suis fatigué de ces journées sans répit à marcher à reculons. Parfois, je me laisse aller à penser que peut-être je ne la retrouverais jamais. Je déteste cette idée, mais il faut bien que je la considère. Elle et moi sommes désormais dans deux mondes, deux époques différentes et personne n’est encore certain que la Grande Traversée se fait réellement pour tous les personnages Disneys. Peut-être qu’elle n’y aura jamais le droit. Je soupire devant cette pensée morbide et continue ma marche d’un pas lent, les yeux errants dans le vide. Si seulement quelque chose pouvait se produire, là, tout de suite.

J’ai dû formuler ce vœu sous une étoile filante car c’est à ce moment précis que je suis tiré hors de mes pensées par un bruit fracassant juste devant moi. Je relève la tête en sursautant et me retrouve nez à nez avec un homme qui vient visiblement de perdre un combat avec un charriot à en juger la manière dont il est étalé par terre. Il se relève en panique, attrape mon bras et se cache derrière moi comme pour se protéger contre quelque chose. Par réflexe, je regarde au loin mais ne vois rien qui puisse être considéré comme une menace. Pas de monstre, pas de dragon, pas même une ombre de sorcier maléfique. Pourtant, l’homme me crie de courir, qu’ « il » va me tuer. Perplexe, je suis son regard et m’aperçois qu’il s’agit d’un tout petit chien ridicule aux yeux jaunes agressifs. Allons, je comprends qu’en ce bas-monde les gens simples peuvent avoir peur pour des futilités, mais tout de même ! Je ne prends pas la peine de cacher mon petit rire moqueur tandis que je tente de calmer l’inconnu.

« Allons, du calme ! Ce n’est tout de même pas la petite bête qui mangera la grosse ! »

Je ris de nouveau puis, m’adressant cette fois-ci à l’animal, j’agite mon pied vers lui en lui criant :

« Allez, ouste ! Du balai, tu vois bien que tu fais peur à ce pauvre monsieur ! »

Je m’attends à le voir déguerpir mais il a l’air plus coriace et plus colérique que je ne l’imaginais. Je ne sais pas ce qu’il a mangé ce matin, mais c’était certainement une croquette qui ne passait pas. Ses aboiements se font plus agressifs que tout à l’heure et il semble me dévisager avec fureur. Visiblement, il n’a pas beaucoup apprécié ma tentative de le dégager. Et pour me le faire comprendre, il attrape le bout de ma chaussure entre ses crocs minuscules et tire dessus comme pour la réduire en charpie. Sapristi ! Mes chaussures en daim ! J’aurais l’air fin, après ça, si je dois marcher dans tout Londres avec la chaussette qui dépasse de mon soulier. Pour la première fois, j’espère sincèrement que je ne croiserais pas Aurore aujourd’hui. Je crie en agitant mon pied pour me débarrasser de l’animal.

« AHHH ! MAIS ENLEVEZ-MOI DONC ÇA DU PIED ! »

Dans un élan de détresse, je me tourne vers mon protégé improvisé pour lui montrer le chien pendu à ma chaussure et dont les grognements n’ont toujours pas cessé. J’espère qu’il saura mettre de côté son apparente phobie irrationnelle pour me sortir de cette situation embarrassante et retirer cette bête de mon pied !
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Lun 1 Mar 2021 - 19:44

Ce n'est pas un dragon, mais ça mord.

Charmant & Tiger

Ce n'est pas un dragon, mais ça mord 5VXf

     Peur. La peur est une émotion qui accompagne souvent la prise de connaissance du danger, d’une menace imminente. Une émotion qui génère des comportements spécifiques, notamment de fuite. Une émotion qui même chez les animaux est présente, voir même omniprésente. Biologiquement parlant, nous pouvions même dire qu’il s’agissait d’un instinct de survie, un instinct qui bien souvent leur permet d’éviter des situations de dangers. Instinct de survie pour laquelle Shere Khan avait été formé, par sa défunte mère. Situations de dangers, pour lesquelles Shere Khan n’avait plus aucunes peurs. Ses peurs l’avaient quittées lorsque le bruit assourdissant de ce maudit fusil de chasse avait résonné, résonné dans ses oreilles et qui malheureusement était également venu sonner le glas de la vie de sa génitrice. Sa seule peur avait alors tout été le feu : feu qui ravivait les flammes perpétuelles de sa peur. Dans la jungle, aucunes autres craintes ne pouvaient prendre possession de lui, bien au contraire, car dans la jungle c’était lui la crainte. Sentiment qui malgré lui était revenu prendre possession de son corps dès le moment même où il avait hérité de cette enveloppe corporelle humaine. C’était fou quand on y pensait, les Hommes avaient vraiment peur de tout : araignées, fantômes, océan, hauteurs, ponts, aiguilles et même des clown… Au final, c’était un peu eux, les clowns ! Peur qui par ailleurs l’avait de nouveau gagné, lui le grand Shere Khan devenu minable Tiger, lorsqu’un chien s’était mis à courir le cent mètres, son maître n’ayant visiblement pas pris le temps de lui mettre une laisse.

Colère. Il s’agissait ici de la seconde émotions grandissante en lui, en cet instant présent. Un sentiment provoqué par deux choses : la première faisant fit du fait qu’il était de nouveau sujet à ce sentiment ridicule de peur, la seconde étant qu’il ait eu la nécessité de demander de l’aide pour faire face à une ridicule petite bête qu’il aurait sans doute décapité d’un seul coup de pattes au meilleur de sa forme. Pauvre petite bête, déchiquetée en mille morceaux sous les pensées vindicatives de Tiger. En réalité, ce qui faisait grimper en flèche la température des flammes de sa colère, c’était la réaction de son sauveur du jour. Une réaction de moquerie, voir même une réaction hautaine. Ce parfait inconnu le prenait de haut et ne prenait même pas la peine de le cacher. Venant ainsi faire vaciller le piédestal déjà bien fragilisé de Tiger.

Joie. Troisième émotion qui vint se joindre aux deux autres au beau milieu de la partie. Joie qui se mêlait à un plaisir non dissimulé lorsque la minuscule petite créature vint s’attaquer à notre Perceval du jour, un chevalier bien médiocre si l’on en croyait cette série télévisée humoristique. Une comparaison qui fit d’ailleurs sourire Tiger, il trouvait ça drôle de comparer cet inconnu à un chevalier médiocre, lui qui pourtant se prenait pour le sauveur de ces Dames. C’est d’ailleurs dans un rire au moins tout aussi moqueur, que Tiger pris le temps de lui répondre lorsque celui-ci vint le prier de l’aide, imitant la voix ridicule de cet hurluberlu :

« AlLoNs Du CaLmE ! Ce N’eSt ToUt De MêMe PaS lA pEtItE bÊtE qUi vA mAnGeR lA gRoSsE ! » Une imitation parfaite, parfaitement différente de la déjà bien piètre performance de cet illustre imbécile. Dans un élan de méchanceté et de vengeance, il le laissa mariner un petit peu avec le chien lui mordillant le bout de la chaussure, prenant même le temps de rajouter ces quelques mots : « Eh bien alors preux chevalier, on se pense apte à combattre un dragon lorsque l’on n’est même pas capable de venir à bout d’une aussi ridicule petite créature qu’un chien ? » Sarcasme, quand tu nous tiens.

Tiger était tiraillé, tiraillé par une décision qu’il ne parvenait pour le moment pas à prendre. Deux choix s’offraient actuellement à lui et chacun de ces choix lui donnerait satisfaction d’une manière ou d’une autre. La première étant de tout simplement s’en aller et de laisser ce malotru se débrouiller tout seul, peut-être aurait-il même pu prendre le temps d’observer la scène au loin pour sa propre satisfaction personnelle. La seconde étant de lui venir en aide, tout simplement par simple esprit de vengeance envers cette immonde créature du diable. Après tout, il avait une revanche à prendre et c’était donc finalement vers cette option qu’il s’était dirigé. Alors qu’il s’apprêtait à tenter de dégager la bestiole du pied de l’inconnu, du même geste que celui-ci par ailleurs, les aboiements du petit chien venait de reprendre et avant même qu’il n’ait pu faire le moindre mouvement, il se jette sur l’une de ses chaussures commençant à la mordiller de ses petites canines assassines. Sautillant dans tous les sens, et se tordant d’une douleur inexistante, Tiger se tournait vers son ridicule chevalier une nouvelles fois tout en hurlant :

« AHHH ! MAIS ENLEVEZ-MOI ÇA DU PIED! »

Voilà ce que ça donne lorsque l’on met deux abrutis ensemble.
 

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Phil Strongman
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MON VOYAGE : 111
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Lun 15 Mar 2021 - 18:56
Ce n'est pas un dragon mais ça mord
Phil & Tiger
C’est un comble ! Je viens de plonger au secours de ce peureux craintif contre ce petit chien inoffensif et le voila qui se paie ma tête ! Je dois halluciner ! Pour qui se prend-t-il ? Pour qui ME prend-t-il ? Je ne suis quand même pas n’importe qui ! Je sais bien que dans ce monde, rare sont les personnes qui connaissent ma véritable place et mon passé, mais tout de même ! Je suis un Prince, je ne suis pas quelqu’un à qui l’on peut s’adresser de la sorte ! Je suis scandalisé, tandis que le chien dont j’ai voulu LE sauver continue de me mordre ma chaussure. Sale bête. Quelle journée poisseuse ! Le lâche ne me montre aucun signe de reconnaissance ni même de gratitude. Au contraire même, il poursuit ses moqueries à mon encontre. Je suis outré. J’aurais bien mieux fait de le laisser se débrouiller avec ce chien ridicule dont il avait peur encore deux minutes plus tôt. Mais que voulez-vous ? C’est dans ma nature de venir au secours de la veuve, de l’orphelin et de toute autre personne trop faible pour se défendre par elle-même. Je finis par donner un nouveau coup de pied un peu plus brusque que les autres et le chien me libère enfin. Par-dessus ses aboiements incessants, je rappelle à cet ingrat :

« Ne venez pas vous moquer de moi, je vous ai bien vu livide de peur tout à l’heure, vous aviez l’air bien plus ridicule ! »

Soudain, comme par un coup de ce que les gens appellent le karma, le chien se jette sur le pied de l’homme à mes côtés et reprend son objectif de mâchouiller la chaussure. Je ne retiens pas mon rire alors que je le vois, effrayé, reprendre les mêmes gestes que moi, sans moquerie cette fois. Rira bien qui rira le dernier, et je ne crois pas que l’autre imbécile ait aucune envie de se fendre la poire, actuellement. Je me moque :

« Ah ! Ça vous apprendra, va ! »

Allez, ce n’est quand même pas un petit chien comme ça qui va nous embêter bien longtemps. La plaisanterie a assez duré, et j’ai bien envie de montrer à cet animal ridicule qu’il ne fait pas le poids face à moi. S’il savait comment le combat que j’avais engagé contre un dragon avait terminé, je ne pense pas qu’il ferait le malin aussi longtemps. Je crois qu’il aurait réfléchi à deux fois avant de nous attaquer, tous les deux. Par bonté, je réunis tout mon courage et prends la bête à deux mains. Je la sépare de la chaussure mais la folle se débat et manque de griffer et mordre mes pauvres doigts à plusieurs reprises. Pressé de m’en débarrasser, je finis par la lancer du plus fort que je peux en avant. Elle retombe sur ses pattes trois mètres plus loin et semble plus hargneuse que jamais. L’homme juste derrière elle, qui m’a tout l’air de peser trois petites tonnes de muscles, le semble tout autant. De la manière dont il attrape le chien dans ses grosses mains, j’en conclus que c’est son propriétaire et qu’il n’est pas très content de la façon dont j’ai balancé son animal. Je tente une approche :

« Ecoutez… Tout va bien, ce n’est pas ce que vous croyez. Je ne voulais pas faire de mal à votre chien, je voulais simplement l’empêcher de faire du mal à ce pauvre monsieur sans défense. C’est qu’il est terrifié par les tous petits chiens, vous comprenez. »

Ça, c’était pour s’être moqué de moi tout à l’heure. Mais le maître du petit chien n’a pas l’air tant convaincu par mon argumentaire. Il s’approche d’un pas et je décide que je ne veux pas connaitre la fin de cette histoire. Immédiatement, je chuchote au craintif :

« Courez. »

Et, sans attendre aucune réaction de sa part, je m’enfuis, boitant, à la recherche d’un endroit où semer le colosse.
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Lun 18 Oct 2021 - 11:06

Ce n'est pas un dragon, mais ça mord.

Charmant & Tiger

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      La situation était de plus en plus ridicule. Tout aussi ridicule que la taille de ce petit chien qui venait mettre à mal l'orgueil de Tiger. Comment un si petit-être pouvait-il l'effrayer autant ? Comment de si petites dents pouvaient-elles provoquer de tels dégâts ? Il n'était pas encore habitués à toutes les réactions humaines, mais une chose était sûre, les humains n'étaient que faiblesses. Il fût un temps ou ce petit monstre de poils aurait put-être éradiqué de la surface de la Terre d'un seul coup de patte. Un temps révolu depuis à présent bien trop longtemps, un temps qui s'effaçait encore un peu plus aujourd'hui, un temps qui s'effaçait de nouveau à chaque secondes de peur, un temps qui à ce rythme ne serait bientôt plus. Ce temps avait-il même jamais existé ? Cette question, Tiger se l'était posé des millions de fois, sans jamais en trouver la parfaite réponse. Et si après tout, cela n'était que le fruit de son imagination ? Chaque seconde passée dans ce monde le rendait un peu plus humain, rendait ses pensées un peu plus humaines et l'éloignait encore et toujours de l'animal qu'il était (possiblement) auparavant.

Connaisez-vous cette sensation, celle où vous vous dites que la situation est déjà bien assez désastreuse et qu'il n'est pas possible de tomber plus bas ? Cette sensation même, Tiger l'avait ressentie, l'instant de quelques secondes seulement. Le petit sourire qu'il arborait depuis qu'il avait vu le chien voler en cloche sur quelques mètres venait de disparaître instantannément. Un colosse se dressait à présent devant eux, et semblait bien plus hargneux que la petite bête qu'il tenait dans ses mains. La situation dégénèrait de plus en plus, la chance avait semble t-ildécidé de faire une pause bien loin de nos deux compères du moment. Une chose était sûre, nous ne faisions pas le poids face à cette masse impressionante et ça le chevalier du dimanche l'avait bien compris puisqu'une masse à peine plus rapide qu'une limace venait de détaler devant Tiger, qui emboîta finalement le pas, prenant ses jambes à son cou.

"Abruti."

Avait-il lâché en arrivant à la hauteur du fuyard, il n'avait pas pu s'en empêcher. Après tout, c'était lui qui les avait mis dans cette situation désastreuse, lui qui avait en sorte que tout se passe mal, lui qui l'avait provoqué de son air nonchalant. Courir semblait être la seule option pour le moment, une option qui déplaisait de plus en plus à Tiger, une option qui lui rappelait de douloureux souvenirs. La dernière fois qu'il avait été ainsi pris en chasse, c'était par des chasseurs, durant le jour le plus sombre de sa vie: celui de la mort de sa mère. Pendant qu'il courait, les souvenirs remontait à la surface tels des flashbacks insaisissables. Il se voyait dans la jungle, à fuir encore et encore, jusqu'à entendre ce bruit qui résonnait encore dans sa tête malgré les années qui s'étaient écoulées. Au souvenir de ce bruit, au souvenir de ce tir, au souvenir de ce qui avait ôté la vie de sa mère, Tiger n'était plus dans la même action.

"Non, maman, pas cette fois !"

Avait-il dit, comme s'il était autre part. Comme s'il n'était plus dans les rues pâvés de Londres. Comm s'il était de retour dans sa jungle natale. Il avait alors attrapé l'homme qui se tenait à ses côtés dans ses bras, le portant, et l'embarquant dans une petite ruelle pour s'enfuir et semer leur poursuivant. Ses instincts sauvage avaient repris le dessus et il n'y avait rien de plus efficace que cet instinct pour fuir ce genre de situation. Poursuivant sa course effrêné, ils arrivaient au niveau d'une bifurcation, dans laquelle Tiger les firent s'engouffrer tous les deux allant finalement terminer sa course derrière un petit muret, à l'abri. Son regard était perçant, à l'affût du moindre petit mouvement. Son instinct de survi était toujours intact, il observait calmement la scène, pensant toujours être le sauveur de sa mère.

"C'est fini, tu es sauvée mam-..."

Il n'avait pas terminé sa phrase, son regard venait de se poser sur l'homme qu'il avait porté dans ses bras pendant plusieurs mètres, et petit à petit il reprenait ses esprits. Un sentiment de tristesse venait de s'emparer de lui, un sentiment qu'il refoula assez rapidement, se cachant derrière son sarcasme habituel pour échapper à cette situation malaisante.

"Eh bien alors preux chevalier, ne serait-on finalement pas une princesse dans le besoin d'être sauvée ? Vous êtes dans tous les cas, aussi chiant et niais que toutes ces princesses sorties tout droit des contes pour enfants." La gêne se faisait tout de même sentir dans ses paroles, et ça il ne pouvait l'accepter, il continuait donc en ajoutant encore un peu plus de sarcasme: "N'espèrez pas un baiser de ma part ! J'espère cependant des remerciements de votre part, je vous ai sauvé les miches !"

Derrière ces notes de sarcasme se cachait toute sa détresse. Tiger se retrouvait dans une situation qu'il ne maitrisait absolument pas, il avait baissé sa garde sans même s'en rendre compte et avait surtout fait resurgir des choses qu'il avait gardé enfoui en lui depuis bien longtemps. Des choses dont il n'avait plus parlé, ou même évoqué, depuis sa plus triste enfance. Des choses qu'il aurait aimé ne pas prononcé devant cet inconnu des plus irritants qui plus est. Malgré tout, il se sentait redevable envers cet homme qui lui avait sans doute aussi sauvé la mise. Être redevable, ça aussi c'était quelque chose de nouveau. Quelque chose qu'il n'aimait pas, mais quelque chose qui semblait si normal chez les Hommes. Et c'est dans cet élan, qu'il ne put s'empêcher de dire ces quelques mots qu'il allait regretter dans les prochaines minutes, voires mêmes les prochaines heures:

"Je... Je crois que je vous dois également des remerciements. Que diriez-vous d'aller enterrer la hache de guerre autour d'un verre Monsieur... D'ailleurs, je ne connais même pas votre nom, peut-être pourrions-nous commencer ainsi ?"

Peut-être allait-il pouvoir échapper à tout un tas de questions en agissant de la sorte. Naïf.
 

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Sam 4 Déc 2021 - 16:24
Ce n'est pas un dragon mais ça mord
Phil & Tiger
Abruti ? Est-ce que cet homme vient vraiment de me traiter d’abruti ! Quel culot ! Je nous sauve d’une situation dans laquelle il nous a mis et il a l’ingratitude de me m’insulter, quand je ne mérite rien d’autre que des louanges et des remerciements ? Enfin, c’est la moindre des choses. Parfois, j’ai vraiment du mal à comprendre cette époque où les héros tels que moi sont si vite négligés. Les jeunes d’aujourd’hui passent leur temps à vénérer des figures sans caractères dans l’écran de leur télévision et ne regardent même plus tous ceux qui, comme moi, mettent un point d’honneur à risquer leur vie pour venir au secours de ceux dans le besoin. Dans les cas comme ça, il est vrai qu’être Prince me manque. Au moins, on me reconnaissait à mon juste titre, lorsque j’habitais encore mon royaume.

Je râle silencieusement sur ces pensées révoltantes tandis que je continue de courir aussi vite que je le peux, cherchant un moyen de semer ce gros monsieur derrière nous. Je jette un rapide coup d’œil vers l’homme que j’ai sauvé, me demandant s’il a un plan en tête. Mais j’avoue que je ne m’attendais absolument pas à ce qu’il parle de sa mère en pleine course.

« Qu… »

Je n’ai même pas le temps de finir ma question que je me sens décoller du sol. Le type m’a attrapé dans ses bras sans arrêter de courir et je mets un moment à comprendre ce qu’il se passe, n’ayant vraiment pas pour habitude d’être celui que l’on porte. Quelle humiliation ! Mais qu’est-ce qu’il croit ? Que je ne suis pas capable de courir par moi-même ? Que je suis une pauvre demoiselle en danger, que je suis une victime à sauver ? J’essaie de me débattre, préférant presque risquer d’être rattrapés par le colosse plutôt que de continuer à être traité de la sorte, mais la poigne de l’homme est trop forte, et il n’a même plus l’air de faire attention à moi. J’ai l’impression qu’il est ailleurs, dans un autre monde fabriqué par son imagination. En d’autres termes, je suis tombé sur un fou.

Finalement, la course s’arrête enfin, mon porteur ayant réussi enfin à semer notre poursuivant dans une ruelle. Je me libère sèchement de son emprise, furieux d’avoir été traité ainsi, comme un vulgaire sac à patates. Est-ce que ce type a seulement idée de qui je suis ? Certainement pas, car je doute qu’il aurait humilié une personne de la famille royale comme il vient de le faire s’il avait su qui j’étais. Je lisse ma chemise froissée, l’écoutant encore parler de sa mère comme s’il était avec elle. Un fou, vous dis-je ! Si j’avais su, je ne serais jamais venu lui porter secours, je ne suis pas assez payé pour gérer ce genre de comportements.

Mais le pire est ce qui vient ensuite. Son discours moqueur alors qu’il semble avoir repris ses esprits me fait virer au rouge. C’est une blague, j’ose espérer. Il me prend dans ses bras sans mon consentement et il ose venir me traiter de princesses ?! Et comment ça, il attend des remerciements ? C’est moi qui l’ai sauvé, pas l’inverse ! Si je n’avais pas été là, il serait toujours en train de pleurer face à ce ridicule petit chiot qui nous a causé tant de soucis ! Je suis révolté face à un tel comportement. C’est bien la première fois que je secoure quelqu’un d’aussi ingrat. Je m’apprête à lui crier ses quatre vérités, mais il me coupe mon élan en bégayant finalement les remerciements que je mérite. Ça alors, un vrai lunatique. Je ne me trompais pas en le disant fou. Mais s’il pense échapper ainsi à ma colère, il se trompe. Je ne vais certainement pas le laisser m’insulter en toute impunité !

« Peut-être pouvons-nous d’abord commencer par discuter de votre comportement odieux ! Vous dites m’avoir sauvé les miches ? Vous rigolez j’espère ! On ne serait pas dans cette situation si vous n’aviez pas eu peur d’un petit caniche ! Et qu’est-ce qui vous a pris de me porter comme ça tout à l’heure, pour qui est-ce que vous m’avez pris ? Pour votre mère ? Vous êtes complètement taré ! »

Comme si je ressemblais à une vieille femme ! Je suis vraiment en colère, mais puisqu’il m’a remercié, je décide de me forcer à me calmer. Toujours la mine renfrognée, je m’oblige à rester aussi humble que le Prince que je suis et grommelle d’une voix peu enjouée :

« Mais je veux bien enterrer la hache de guerre, puisque vous le proposez si gentiment. Ne me remerciez pas pour tout à l’heure, je n’ai fait que mon devoir. Mon nom est Phillip Strongman, mais appelez-moi Phil. Allons donc prendre ce verre puisque vous insistez, mais je préfère vous prévenir tout de suite, je ne suis pas de ce bord-là. »

J’ai appris avec Maui qu’il était coutume de proposer des verres aux personnes qui nous plaisent pour s’attirer leurs faveurs, alors je préfère effacer toute ambiguïté dès le début.
code by exordium.


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