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 :: RP Abandonnés
Make yourself at home || ft. Thäleia
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Anonymous
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Dim 7 Mar 2021 - 1:39









Mad & Thal




Bien.

Bien, bien, bien.

Bien. Mim devait bien l’avouer, elle s’était déjà retrouvée dans des positions bien pires. Prenons par exemple le jour où elle était arrivée chez les canards, elle s’était retrouvée complètement seule. Ici, au moins, elle avait été récupérée par ce Maui qui avait décidé de la prendre en pitié, visiblement. La sorcière était un peu dégoûtée par cette idée, encore un homme qui pensait qu’il fallait la sauver, alors que ce n’était absolument pas le cas. Elle n’avait pas besoin de lui, non. Elle se serait très bien débrouillée toute seule, merci et au revoir. De toute façon, ce n’était pas lui qui l’aidait, mais elle qui profitait de lui, voilà. Elle l’avait utilisé et manipulé pour se trouver un endroit ou rester, au moins le temps de comprendre ce qui se passait.

Et ça avait marché, sûrement parce qu’elle était jolie, d’après Madeline. La vieille femme jeta un œil à son reflet dans le miroir. Reflet qui, lui, pour le coup, était jeune. Elle leva les yeux, exaspérée. Elle ne maîtrisait plus ses pouvoirs et n’arrivait pas à briser son propre sortilège. Pathétique. Elle était coincée sous cette apparence qu’elle trouvait si… Banale. Mad était fière de son apparence réelle, quoi qu’en pense le monde extérieur. Chaque ride était une petite preuve de toute l’expérience qu’elle avait accumulée, les choses qu’elle avait vécues. Son embonpoint était la preuve qu’elle avait de quoi manger à sa faim, contrairement à beaucoup d’où elle venait. Et puis il ne fallait pas oublier qu’elle adorait effrayer les gens. Quel enfant allait avoir peur d’elle maintenant ?! Elle ressemblait à une jeune fille, pire, une bourgeoise ! Urg…

La sorcière s’effondra sur le lit sur laquelle était déjà assise, les bras tendus autour d’elle. Elle était agacée, tout ne se passait pas comme elle le voulait. Mais soit. Elle n’avait pas envie de s’apitoyer sur son sort, elle sentait déjà l'ennui pointer le bout de son nez. Et ce serait dommage de s’ennuyer alors qu’il y avait tant de choses à explorer autour d’elle. Elle se redressa soudainement pour se lever, donnant un coup de pied au passage dans le matelas gonflable au sol. Il avait été installé pour elle mais elle n’avait pas vraiment prévu de l’utiliser, convaincue que ce serait sa future colocataire qui dormirait dessus. En parlant de colocataire, elle était très curieuse de savoir à quoi elle ressemblait.

Ayant passé la plupart de son existence seule, Mim est toujours intriguée à l’idée de rencontrer de nouvelles personnes. Mais pas trop non plus… C’est compliqué. Mais ce n’est pas le sujet, elle avait un bon moyen d’apprendre à connaître la dénommée Tha… Quelque chose. Elle n’avait pas vraiment retenu son nom, estimant qu’il était à coucher dehors. Elle se disait qu’elle trouvera bien un surnom quand le moment sera venu. En attendant, elle entreprit d’explorer son environnement et fouilla sans aucune gêne dans les affaires de son hôtesse. La vieille femme ne fit pas dans la dentelle, elle jeta le contenu des tiroirs par terre, feuilleta des carnets avant de les lancer dans un coin de la pièce, ouvrit les placards, renversa des objets.

Elle était fascinée par tout ce qu’elle pouvait trouver ici, si la plupart des choses lui étaient familières grâce à son passage chez les canards, d'autres l’étaient beaucoup moins. Par exemple un ensemble de bouteilles et petits pots posés sur un meuble avec un miroir. Elle supposait que c’était des charmes et glamours en tout genre, mais elle ne put en reconnaître aucun à l’odeur. Elle fut tentée d’en avaler un pour voir si ça lui rendrait son apparence originelle mais son bon sens l’en empêcha. Thatruc était elle une sorcière, ou était elle juste cliente ? Peut-être qu’elle pourrait la guider vers le clan le plus proche… À voir. Pour l’instant, elle n’était pas là et Madeline s’amusait beaucoup à fouiller dans ses affaires.

Et dans un tiroir, elle trouva quelque chose qu’elle n’arrivait même pas à décrire. Visiblement, c’était une sorte de bloomer, mais en beaucoup plus… Petit. Et transparent. Mim eu du mal à comprendre leur utilité, ça ne devait absolument pas tenir chaud et en plus, ce n’était même pas fendu ! Comment est-ce qu’on pouvait aller aux toilettes avec ça ?! Vraiment, un mystère… Ca ne semblait pas du tout pratique… Surement encore une invention des hommes ! C’était sûr, ils avaient encore trouvé un moyen pervers d’opprimer les femmes ! Mais avant que la vieille femme puisse s’énerver, elle entendit la porte s’ouvrir. Un immense sourire fendit son visage et elle se releva pour faire face au nouvel arrivant, au milieu du désordre, le bout de tissus toujours à la main.

« Bonjour ! Inutile de te présenter, je sais qui tu es, dis moi plutôt, quel intérêt trouves tu à cet objet ? »

Sans plus de cérémonies, Madeline colla l’objet de sa curiosité dans le visage de la nouvelle venue. Elle mourrait d’envie de savoir si elle avait raison et que ce n’était qu’un énième objet de torture inventé par les hommes. Enfin, elle était sûre d’avoir raison, elle avait toujours raison. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’aimait pas l’entendre ! Elle attendit donc la réponse de la rouquine avec un grand sourire.



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Anonymous
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Lun 10 Mai 2021 - 22:32


Make yourself at home

tvim.pngSa joue luit encore de paillettes.
Thäleia a beau frotter, rien n'y fait. Une poussière de fée plastique lui colle à la peau, reste d'une performance qu'elle préférerait oublier. Personne ne lui a dit, que les déceptions pouvaient se cacher dans l'ombre d'un succès. Elle avait pourtant été heureuse de décrocher ce rôle, de fouler le plancher d'une scène New Yorkaise. Depuis, la joie s'est effilée et elle se sent idiote, Thäleia, ses ailes lumineuses collées dans le dos, à déclamer des dialogues mal-écrit et à gâcher sa voix sur des chansons médiocres. La sirène veut déjà plus. Veut déjà mieux. Mieux que Ruby, la fée rouge de l'arc-en-ciel.

Et comme trop souvent, elle s’embourbe dans ce moment. La voilà figée, à observer son reflet morne dans la vitre du métro, une seule question en tête, toujours la même : est-ce que c’est ça, la vie, la vrai ? Une éternelle insatisfaction ? La pensée s’accroche à elle, ne l’abandonne que lorsqu’elle franchit enfin la porte de sa chambre, chassé par la surprise. « Bonjour ! Inutile de te présenter, je sais qui tu es, dis moi plutôt, quel intérêt trouves tu à cet objet ? » Quoi ? Les prunelles s’affolent un instant, elles se perdent d’abord dans le mouvement flou de la dentelle qu’on agite sous son nez, avant de s’attarder enfin sur un visage. Inconnu. Qu’est-ce que-

Un pas en arrière. Le corps se fige dans la méfiance. « T’es qui ? » qu’elle lâche, les lèvres retroussées dans une expression à la frontière du dégoût et de la confusion. Tout se tend sous des impulsions auxquelles la jeune femme refuse de s’abandonner. Ne pas fuir. Ne pas frapper. Rester rationnelle face à la peur, la panique. Qui est cette femme ? Une chasseuse ? Non, certainement une invitée de ses colocataires. Oui. L’esprit se persuade, prend finalement le dessus pour faire taire la paranoïa.

Qui qu’elle soit, cette inconnue se moque d’elle. Très bien. Elle aussi, elle peut rire. Sur cette pensée, elle sort son smartphone, le porte à hauteur de sa bouche. Un « Ok google : à quoi sert une culotte ? » d’une alarmante platitude s’élève. En écho, une voix tout aussi mécanique leur répond : « La culotte est un sous-vêtement féminin ajusté qui couvre les fesses et le sexe. La plupart du temps, elle possède une "poche" qui protège les muqueuses féminines des bactéries et des frottements. » Silence. Une telle scène aurait pu en gêner une autre. Pas Thäleia. La mine toujours dénuée d’émotion, elle range son téléphone, comme débarrassée d’une corvée.

Voilà. C'est fou ce qu'on s’amuse. « Maintenant, je peux savoir ce que tu fais dans ma chambre à fouiller dans mes sous-vêtements ? » Les intonations trahissent un agacement qu'elle aurait aimé dissimuler. C'est que l'amertume se fait rarement attendre lorsqu'il est question de ses possessions. Le principe lui est cher, à Thäleia. Sa chambre, ses vêtements, son argent, sa liberté. Elle s'accroche farouchement à l'idée même de posséder.
« ...T'es une... 'amie' à Maui ou Charmant ? Ils t'ont invité ? » Invité à l'appartement, invité dans leurs draps ? Pourquoi se fatigue-t-elle à poser la question ? Malgré elle, les yeux roulent, voyagent un instant vers le plafond avant de retomber sur l'inconnue. Et c'est au tour de la colère de pointer. Colère contre ses colocataires, colère contre cette fille. Qui sont-ils pour ne pas respecter son intimité et laisser cette étrangère accéder à sa chambre ? Et elle, comment ose-t-elle poser les mains sur ses affaires ? A-t-elle touché à Parme ? Panique à cette pensée. Aussitôt, le sac s'écrase au sol. La chambre a beau être étroite, le chaos qui y règne offre mille cachette à un lapin laissé en liberté. Rien près de la litière, rien sous le bureau. « Si tu as touché à mon lapin, je te tue. »
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