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 :: RP Abandonnés
You've been messin' where you shouldn't've been messin' ☼ William J. Colleano
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Anonymous
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Dim 14 Mar 2021 - 16:06


You've been messin' where you shouldn't've been messin'

Magica De Spell & @William J. Colleano

◊ ◊ ◊

Magica commençait à s'habituer doucement à sa vie ici... mais c'était ça, le danger. Il fallait qu'elle évite de s'encroûter dans une ville dans laquelle elle n'avait rien à y faire. Ce n'était qu'un obstacle dans le plan qu'elle devait continuer de suivre. Malheureusement, en ce moment, elle était un peu bloquée. Le loyer, même avec sa colocataire fraîchement dénichée, lui prenait le peu de salaire qu'elle avait, et économiser pour un billet d'avion jusqu'en Italie était encore très difficile. Sans compter que le shopping était très intéressant ici... et qu'elle avait appris comment utiliser un téléphone portable et chercher des vieux sous sur ebay. Peut-être que dans ce monde, quelqu'un revendait des vieilles pièces de collection sans savoir qu'une d'entre elles avait appartenue à Picsou, non ? Elle était persuadée que si elle était là, le sou serait là aussi. Peut-être Picsou avec, mais elle n'avait pas encore trouvé de vieux croulant en plein meltdown car il ne trouvait plus sa fortune à Canardville... haha, ça serait drôle à voir, n'empêche.

Oui, malheureusement, Canardville ou Donaldville ne semblaient pas exister sur cette carte terrestre... dès que Magica en parlait, les sourcils se levaient et les bouches pouffaient, ce qui ne manquait pas de lui donner envie de balancer quelques bombes fumantes dans leurs tête d'humains-je-sais-tout. Et si Canardville n'était pas ici... alors si elle retournait en Italie, elle ne retrouverait sûrement pas son cottage au Vésuve... c'était peut-être aussi pour ça qu'elle ne bougeait pas d'ici.
Et ce soir, rien ne bougeait vraiment... pas de nouvelles enchères à faire sur ebay, et même ses artefacts et ses expériences en potions faisaient les morts énergiquement parlant. Mh... il n'était pas tard, elle n'avait pas envie de dormir. Il était temps de retrouver un de ses passe-temps favoris à Londres : boire des coups. Avec quel argent, me direz-vous ? Eh bien, les hommes en ont. Et les hommes sont faibles. À chaque fois, ça fonctionnait.

Magica s'habilla en circonstance, petite robe noire (bien sûr !), maquillage aguicheur, elle était parfaitement envoûtante ! Ajustant sa chevelure de jais et enfilant ses talons hauts, la sorcière était partie de son appartement plus vite que la musique.
Il y avait un nombre incroyable de pubs dans cette ville, et Magica n'allait jamais au même. Manquait plus qu'un de ces idiots s'entiche d'elle et la reconnaisse, elle aurait été obligée de faire la conversation. Ew. Elle n'avait pas encore été dans le quartier de Soreditch, et la carte sur son téléphone lui indiquait qu'il y avait pas mal d'établissements qui l'intéresseraient par là. C'était le moment d'y jeter un œil.

Sortant du métro comme une succube sortirait des enfers (elle aimait bien le penser en tout cas), Magica explora une ou deux rues avant de trouver son bonheur. Un peu de monde mais pas trop, de la musique assez forte pour qu'elle puisse s'éclipser rapidement, et surtout pas de piliers de bars sentant le gras et la transpiration à des kilomètres. La sorcière poussa la porte du bar, digne et confiante, avant de repérer sa cible très rapidement. Un homme, seul, un peu à l'écart, qui n'attendait que de lui payer un verre.
Magica s'assit à un tabouret d'écart, histoire d'installer la scène, faisant mine de ne pas faire attention à lui pour commencer. Puis elle procéda à faire tomber son sac à main par terre. « Oops ! » fit-elle avant de se pencher pour le ramasser (elle avait plus de chances de réussir lorsqu'ils arrivaient à voir un peu plus son décolleté). Se relevant, ses yeux entrèrent inévitablement en contact avec les siens, vu qu'elle venait de se faire remarquer. Magica sourit, feignant la timidité. « Quelle maladroite je fais...»
La sorcière attendit quelques secondes avant de reparler, observant l'homme et jugeant qu'elle avait assez joué la comédie pour pouvoir s'introduire. « Je m'appelle Magica, enchantée... » continua-t-elle en plaçant délibérément une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « ...et non, je ne suis pas une strip-teaseuse. » ajouta-t-elle beaucoup plus blasée, ayant déjà eu des remarques vaseuses de ce genre lors de son petit manège de boissons gratuites.

Gardant ses yeux de biche grands ouverts, battant des cils un peu plus que la normale, et ses lèvres rouges en un petit sourire faussement innocent, Magica n'attendait plus que lui pour activer la machine à sous. Tu sors le porte-monnaie quand tu veux, mon grand...

(c) oxymort

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Invité
Anonymous
Invité
Sam 20 Mar 2021 - 23:46
Voilà déjà deux jours que William jette des coups d’œil défiants à sa montre à toute heure de la journée et de la nuit. Deux jours entiers pour se remettre d’un sale jetlag qui a mis son horloge biologique en pls. Par-dessus le marché, deux jours pendant lesquels la propriétaire du tout petit hôtel qu’il a choisi pour avoir la paix n’a cessé de le harceler pour partager un tea time avec lui – une tradition de la maison, d’après elle. Mais qu’est ce qu’il en a à branler lui des british et de leur adoration bizarre du thé et des scones ?? Il y a eu un moment où il était de si mauvaise humeur qu’il a failli accepter seulement pour avoir le plaisir de voir sa tête de vieille peau collante se décomposer lorsqu’il traînerait l’empire britannique dans la boue en lui parlant avec passion de la révolution américaine. Finalement, il a juste choisi de déménager ses valises dans un airbnb pour avoir la paix – la vraie – en solitaire, même s’il doit se taper la corvée de faire son propre petit-déjeuner tous les matins.

Aujourd’hui, un coup d’œil à son téléphone lui apprend que l’heure du thé est fort heureusement largement passée. Il lui apprend aussi en consultant ses messages non lus que le contact qu’il est venu voir en personne ne sera pas disponible avant encore une journée, ce qui a le don d’arracher un soupir agacé à l’italien. Il est venu sans vraiment savoir combien de temps il va passer dans cette ville où rien ne le passionne. S’il avait su qu’on le ferait patienter si longtemps, quitte à devoir prendre l’avion jusqu’en Europe, il serait d’abord passé par l’Italie. La pensée pour sa patrie et le goût amer qui lui reste de cette visite manquée lui donne soudainement le mal du pays.

Constatant que son mépris pour les anglais augmente significativement avec sa frustration grandissante de ne rien avoir à faire, il décide finalement de s’occuper de la plus banale des manières : en faisant du tourisme. Il laisse ses pas le guider un peu au hasard en prenant garde de ne pas trop s’éloigner de son repère ; la pluie menace, il n’a pas envie de se chopper une pneumonie en prime. Son humeur s’améliore lorsqu’il s’arrête dans un petit restaurant italien où il échange quelques mots dans sa langue natale avec le propriétaire. Après un nouveau temps d’errance, il décide de s’arrêter dans un bar – un verre ou deux pour l’aider à trouver le sommeil plus rapidement, ça ne peut pas lui faire de mal.

Il se trouve un coin tranquille qui lui permet de garder un œil sur la globalité de l’endroit et s’immerge agréablement dans l’endroit. Le brouhaha joyeux des clients mêlé à la musique est une distraction suffisante pour qu’il arrête de broyer du noir dans son coin. Le regard posé sur son verre, un sourire tranquille sur le visage, il suit distraitement la conversation de deux copines attablées dans son dos. Lorsque le récit tourne en rond, il prend le temps d’envoyer un sms à sa petite sœur pour prendre des nouvelles de la familia.

L’esprit tranquille, il se pense invisible sur son tabouret, fondu dans le décor qui l’entoure. En tout cas jusqu’à ce qu’un sac à main manque de perdre son contenu à ses pieds. Aussitôt, son regard file sur l’objet égaré en même temps que sa propriétaire plonge pour le récupérer – à croire qu’elle a suivi son sac dans sa chute. Pendant un instant, la position dominante qu’il a sur elle lui accorde une vue prometteuse, mais il se demande surtout si elle ne va pas manquer d’équilibre pour se relever et s’étaler à ses pieds. Heureusement, elle se relève avec toute la dignité que lui accorde sa situation. Leur regard se croise et William réalise qu’il doit la fixer un peu durement lorsqu’elle lui accorde un sourire un peu gêné en se traitant de maladroite. Pour ne pas passer pour un sale con dès le premier regard, il lui renvoie un sourire léger et hausse les épaules en répondant simplement : « Tant que vous n’avez rien perdu… » C’est le principal. Mais il ne s’embête même pas à finir sa phrase. A la place, il avale une nouvelle gorgée d’alcool en sentant le regard de la maladroite sur lui. Il en est à se demander s’il devrait engager la discussion – la distraction pourrait lui permettre de faire passer le temps plus agréablement – lorsqu’elle le devance dans l’application de son idée. A nouveau, il tourne la tête vers elle et l’observe une brève seconde d’un air incertain avant de lui accorder un nouveau sourire.

Cependant, il n’a pas le temps d’avoir la politesse de se présenter en retour que déjà la dite-Magica prend un ton plus désagréable en confirmant qu’elle n’est pas strip-teaseuse. Pris de court par l’affirmation, William est stoppé dans son élan et referme la bouche qui était sur le point de révéler son nom. A la place, il hausse un sourcil surpris et un peu fâché d’avoir mérité si vite une telle remarque. « Mh… » Il prend un instant pour lire l’expression qu’elle lui sert et hésite dans la réponse à lui donner. Pendant une seconde, il trouve une pointe d’amusement à l’idée de jouer le rôle de con qu’elle semble avoir voulu lui prêter. Il est sur le point de la dévisager de haut en bas avant de s’approcher un peu pour murmurer un « dommage » suave qui aurait sans doute le don de lui accorder un soupir agacé au mieux, une gifle au pire. Mais l’air innocent qu’elle aborde le dissuade, il renonce et se contente de répondre simplement sur la défensive : « Okay ». Puis après une nouvelle seconde à l’observer battre des cils en affichant un sourire rouge sang qui capture le regard, il l’interroge sans parvenir à retenir un sourire en coin en se croyant malin de retourner la remarque contre elle : « Alors tu es quoi, Magica ? Ça fait pas nom de scène ce prénom ? » Il la défie du regard un instant, parce qu’il voit bien qu’elle tente de l’embarquer dans son petit jeu, mais il n’a jamais été du genre à tourner autour du pot William. « Et plus important, tu veux quoi ? » Il lui demande calmement mais avec un mépris certain pour le rôle qu’elle essaye de lui faire jouer. Il assume même pleinement son manque de subtilité en affichant ouvertement un sourire provocateur. Si ça n’avait pas été une anglaise qui avait battu des cils pour lui, il aurait peut-être joué le jeu avec plus de bonne volonté. Mais après tout, c’est de sa faute à elle – elle a été désagréable en première, en William n’est pas du genre patient, en particulier lorsqu’on lui fait subir un début de séjour aussi médiocre.
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Invité
Anonymous
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Lun 12 Avr 2021 - 17:30


You've been messin' where you shouldn't've been messin'

Magica De Spell & @William J. Colleano

◊ ◊ ◊

Alors lui, il avait pas l'air drôle... du genre qui rit quand il se fait mal. Magica s'attendait à une réaction un peu plus nerveuse qu'égale à un concombre de mer, m'enfin, c'était le risque lorsqu'on parlait à des hommes.

Néanmoins, la sorcière aurait peut-être préféré qu'il reste léthargique vu ce qu'il finit par lui sortir. « Alors tu es quoi, Magica ? Ça fait pas nom de scène ce prénom ? » Tssk... il avait réussi à lui hérisser toute la peau de son corps avec sa remarque à la con. La jeune femme se retenait de montrer son irritation mais elle ne put s'empêcher de serrer les dents, plisser légèrement le bas des yeux et elle espérait que la veine de sa tempe ne soit pas trop visible. « Et plus important, tu veux quoi ? » Ah l'enfoiré ! Elle allait devoir redoubler de niaiseries avec celui-ci. Quoi, il aimait pas s'amuser ? Il aimait être arrogant plus que tout ? Ou alors était-il homosexuel ? Dans ce cas, elle n'y pourrait rien, mais elle n'avait pas encore la certitude que ses charmes pouvaient le transformer en machine à sous ou non... N'empêche qu'il l'avait sacrément énervée dès le départ, celui-là. Elle hésitait à prendre son sac et tenter sa chance ailleurs... mais une envie plus pressante se fit ressentir. Celle de lui faire fermer son clapet. « Ah oui, parce que j'imagine que vous avez un nom super original vous, du genre... mh, James ? Arthur ? Ew... non... me dites pas... Frank ?? »

À la fin de son délire, Magica le regardait de manière faussement incrédule, et sentait une petite goutte couler le long de sa tempe. Mince, elle avait peut-être été un peu loin... elle avait quand même envie d'essayer de l'avoir ce satané verre... Vite, il fallait qu'elle répare les bêtises de sa langue de vipère, vite vite ! Ah ! Oui, bien sûr. Faire la potiche, ça marche à tous les coups. La sorcière entreprit de rire à gorge déployée, d'une sincérité assez troublante, bien qu'elle luttait pour ne pas faire ressortir son caquet de vieille teigne. Non, là, il était question de la jeune fille en fleur pensant avoir de l'humour. « Ha ha, je rigooole bien sûr ! J'aime bien qu'on m'appelle Magica, mais appelez-moi Amelia si ça ne vous plaît pas. » Ouch, encore trop passive agressive ? Magica agrémenta ses derniers mots d'un clin d’œil pour dissiper tout soupçon. Hop, parfait. En plus, elle esquivait sa deuxième question qui risquait fortement de griller sa couverture. Au pire, elle passait pour excentrique, ce qui pouvait être un charmant petit atout en fonction de sa cible. Sauf que la sienne semblait être à un niveau supérieur, ce qui ne l'arrangeait pas du tout. Elle aurait dû faire un filtre d'amour au cas où, sans être sûre qu'il fonctionne ici...

Autre problème : le barman arrivait vers eux. Oh non, oh non, oh non. Elle n'avait pas encore rembobiné sa prise. Shhhhh... vite, une autre ruse, une autre ruse. « Qu'est-ce que je peux vous servir ? » Magica prit une pose, faisant mine de réfléchir à ce qu'elle pourrait commander, un doigt effleurant ses lèvres rouges et les yeux pétillant d'une fausse curiosité, rivés sur l'ardoise au-dessus du bar. « Hmmmm... à vrai dire, je ne me suis pas encore décidée. » fit-elle en arborant le sourire le plus radieux qu'elle avait en stock, que le barman lui rendit à son plus grand dégoût. Puis il se tourna vers l'homme à côté d'elle. « Et vous monsieur ? Désirez-vous autre chose ? » Oh oui, de la bière blanche bien tiède au nom de Pascal McBoring, s'il vous plaît. se moqua-t-elle dans sa tête tout en scrutant toujours l'ardoise qu'elle allait finir par connaître par cœur.

(c) oxymort

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