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 :: RP terminés
But can you still hear her voice ? || Hades & Persephone
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Ven 24 Sep 2021 - 22:31



Hades & Persephone

⋆ The very flower you chose that day, its only task was to decay, you see? When I watched your first bathing, I only warned you with a lowered voice "Be wary of my river's undertow, it flows with water from the coldest source" Did you hear? And then I made sure, you would always return, you still know of dawn, but you always return.

Perséphone sourit devant l’arrangement floral qui trône sur le comptoir de la cuisine. Bouquet de narcisses qu’elle réarrange comme bon lui semble, gentiment ramené par son mari. Cela ne fait que quelques jours qu’elle est là, mais l’appartement commence déjà se remplir de fleurs et de verdures, au plus grand plaisir de la jeune femme. Petit bout de nature à l’intérieur de cette ville trop bruyante pour elle. Même ouvrir les fenêtres pour laisser entrer l’air frais la déstabilise, trop habituée au calme des enfers ou de sa forêt natale. Le bruit des voitures et des passants emplit systématiquement l’appartement, parasite dérangeant. Son adaptation à ce nouveau monde se fait plus difficilement que la première. Ou peut-être qu’elle a juste oublié ? Difficile à dire, même pour elle. Elle ne se rappelle que des plaisanteries d’Hadès, de sa chaleur qui l’attirait telle un papillon vers une flamme et de la tendresse.

Cette fois, le doute et la mélancolie se sont invités à la fête. Dangereux sentiments que la jeune femme ne connait que peu. Elle qui avait un jour prié les moires pour du changement le regrette désormais amèrement. Le cycle des saisons qui rythmait sa vie lui manque, douce routine familière qui lui permettait de ne jamais avoir à se positionner ni choisir. Jusqu’à ce que le destin décide à sa place. Maintenant, elle doit vivre avec le choix qu’elle n’a pas fait, l’aura d’une autre femme emplissant l’appartement dans lequel elle réside et cet homme qu’elle n’est plus sûre de connaitre. C’est lorsqu’elle se retrouve seule qu’elle sent le gouffre s’ouvrir sous ses pieds. Les heures passées assise devant cette boîte en carton, cachée au fond de l’armoire, sans jamais oser l’ouvrir, sont trop nombreuses. Elle sait pertinemment ce qu’il s’y trouve. Elle sait qu’elle ne devrait pas l’ouvrir, mais la curiosité la consume.

Sa propre boîte de pandore personnelle. Elle a peur de ce qu’elle pourrait déclencher en l’ouvrant, en elle comme dans sa vie. Peur du fantôme de cette femme qui l’a remplacé si rapidemment. Et pourtant... Elle ne se laisse pas aller, Perséphone. Car au fond de ses entrailles, c’est l’espoir qui est roi. Appelez là naïve, elle n’en a que faire. La confiance qu’elle accorde à Hadès et à leur amour est infinie. Elle sait qu’ils trouveront un moyen de se retrouver, de se réapproprier leur relation. Peu importe s’il a changé, elle croit fermement qu’elle aimera n’importe quelle version de sa personne. Ils ont juste besoin d’un peu de temps… Et elle, elle a besoin d’assouvir sa curiosité. Elle veut en savoir plus, sur la vie d’Hadès en son absence, sa relation avec elle. Sur leur amour. Avaler la pilule une bonne fois pour toute, tenir le coup, puis oublier.

« Hadès ? »

Perséphone pose sa paire de ciseaux, attends d’avoir capté son attention avant de s’avancer vers lui, s’asseyant à ses côtés. Elle ne compte pas y aller par quatre chemins, ce n’est pas son genre. Déjà à l’époque où elle était une déesse et où son temps n’était pas compté, elle n’aimait pas le perdre lorsqu’elle était aux côtés de son amant.  Leur vie ensemble avait toujours été rythmée par la contrainte de l’horloge qui tourne, l’urgence de savoir que leur temps ensemble était compté, et par conséquent, précieux. Pour des gens avec l’éternité devant eux, six mois semblaient soudainement infimes. A peine le temps de se retrouver qu’elle lui glissait déjà entre les doigts, retournant danser sous la chaleur du soleil. Alors, maintenant qu’elle a conscience de sa propre mortalité, elle n’a pas de temps à perdre en minauderies.

« Je voudrais que tu me parles d’Helga. »





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Hadès D. Alexander
Hadès D. Alexander
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Hercule
ÂGE DU PERSONNAGE : trop vieux pour toi gamine!
COTE COEUR : Il n'est plus là, ce n'est qu'un trou laissé par la disparition de mon âme soeur
OCCUPATION : tente de dominer le monde/ directeur de Dark Diamond
LOCALISATION : pas de tes oignons!
HUMEUR : Boum Badaboum boum boum boum! Ah!
COULEUR PAROLE : black
PRESENCE/ABSENCE : Omniprésent... /sbaf/
DOUBLES COMPTES : Tim, Day, la folle, l'alcoolo, le drôle d'oiseau & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Ralph Fiennes, moi 8D
MON ARRIVÉE : 24/04/2013
MON VOYAGE : 991
POINTS : 1074
Sam 16 Oct 2021 - 20:42



But can you still hear her voice?

Allez, on déballe tout



Je lisais le journal du matin en buvant mon café pendant que ma belle Perséphone travaillait l’arrangement d’un bouquet. J’aimais bien avoir la version papier, ça avait un charme dont la version web était dépourvue. Et puis, je ne détestais pas faire certain jeux, ça passait le temps et ça gardait le cerveau actif. Je trouvais aussi que lire un vrai journal, ça fatiguait moins les yeux que sur un téléphone ou même une tablette. Bon, l’internet, c’est tout de même intéressant pour avoir les dernières infos rapidement, mais pour lire un article de fond, c’était autre chose. Et puis il n’y avait rien comme avoir le journal entre les mains, de sentir son odeur se mêler à celle du café. Ça vous parait peut-être stupide, mais c’était tout de même un petit plaisir de la vie que j’appréciai beaucoup.

Partager ce genre de moment avec ma femme rendait ces petits bonheurs encore plus merveilleux. Je n’arrivais toujours pas à croire qu’elle était là, avec moi. Je me plaisais à la regarder travailler. Par contre, il y avait une ombre, quelque chose la tracassait. J’attendais qu’elle m’en parle d’elle-même, rien ne servait de la bombarder de question. Je lui avais promis de lui laisser le temps dont elle avait besoin et j’avais bien l’intention de respecter ma parole. Je continuais donc ma lecture tranquillement.

Puis, au bout d’un moment,  elle prononça mon prénom. Ça me faisait un petit chatouillement d’entendre sa jolie voix s’adresser à moi… Je relevai les yeux vers elle. Voyant son air sérieux en s’approchant, je déposai le journal, lui démontrant ainsi qu’elle avait toute mon attention. Je ne mentirai pas, je me doutais bien qu’un jour le sujet d’Helga reviendrait sur le tapis. J’aurais préféré attendre encore avant d’en discuter, mais d’un autre côté, il valait peut-être mieux en parler là et clore définitivement le sujet.

-D’accord, si c’est vraiment ce que tu veux. Je vais commencer par notre rencontre. Une connaissance qui me devait un service m’a présenté Helga afin qu’elle m’embauche comme mercenaire dans sa compagnie, Dark Diamond. J’ai passé un entretient et nous somme immédiatement parti en mission. J’ai eu une attirance pour elle rapidement. C’est… C’était une femme de caractère, forte et intelligente. Au fil des missions nous nous sommes rapprochés. Il faut dire que comme nous nous retrouvions toujours dans le froid, un peu de chaleur aidait aux rapprochements. Elle venait aussi d’un autre monde, où elle était mercenaire.

Je me sentais si mal de raconter cette histoire à Perséphone. Je savais que ça lui ferait de la peine, mais si elle avait besoin d’en savoir plus, je lui devais la vérité.

-Ça a tout de même pris trois ans avant qu’il ne se passe vraiment quelque chose et que nous devenions un couple. Puis elle a disparu en mission à l’automne 2019. Nous l’avons cherché, mais pas de trace d’elle. Le plus dur, ça a été de se faire une raison. Au début, puisqu’il n’y avait pas de corps, je ne pouvais pas accepter qu’elle soit morte. Mais avec tout le temps qui a passé, j’ai du me faire à l’idée.

Je me passai une main sur le visage en soupirant. Même si le temps avait passé, c’était toujours difficile d’y penser. Et surtout, de ne pas savoir ce qui s’est vraiment passé ce jour-là.

-Ma douce Perséphone… il y a dans ce monde des personnes qui veulent du mal aux gens comme nous. Est-ce eux qui ont à voir avec sa disparition? Je ne sais pas.

Un silence s’installa. Je me secouai afin de poursuivre. Je n’aimais pas penser à cela. Nous nous étions cru si longtemps en sécurité et maintenant, c’était comme si le danger était à chaque coin de rue… Je ne voulais pas lui faire peur, mais il fallait bien qu’elle apprenne à être prudente.

-Voilà pour mon histoire avec Helga. Qu’est ce que tu voudrais savoir d’autre sur elle?  



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Mer 15 Juin 2022 - 11:26



Hades & Persephone

⋆ The very flower you chose that day, its only task was to decay, you see? When I watched your first bathing, I only warned you with a lowered voice "Be wary of my river's undertow, it flows with water from the coldest source" Did you hear? And then I made sure, you would always return, you still know of dawn, but you always return.

L’écouter est plus dure que ce qu’elle ne l’aurait cru. Les mots résonnent dans son esprit et soudainement, la nausée s’annonce. Peut être qu’au fond, elle n’est pas aussi compréhensive qu’elle pense l’être, ou du moins qu’elle souhaite l’être. Elle essaie de se raisonner, de se rappeler du fait que si, pour elle, il ne s’est écoulé que quelques semaines lors de leur séparation, pour lui, il s’est passé plusieurs années… Mais même cela ne suffit pas à la consoler. Huit ans… Huit ans ce n’est pas grand chose, à l’échelle de leur existence. Trente-deux saisons, seize passées loin l’un de l’autre, seize passées ensemble. Elle avait disparu il y a deux ans, ils s’étaient aimés encore trois printemps avant celà. Il ne lui avait fallu que douze saisons pour l’oublier, trois séparations et trois retrouvailles manquées. Et l’espace d’un instant, Perséphone se questionne sur la fragilité de leur relation. Est ce que si elle ne s’était pas présentée aux enfers, trois années durant, il l’aurait également remplacé ? Est ce que, réellement, lors de leurs séparations annuelles, il lui était resté fidèle ? Jamais Perséphone n’en avait douté auparavant, pas une seule seconde. Et pourtant… Pourtant le doute s’installe. Mais elle refuse d’y céder, aussi difficile que cela soit. Alors elle essaie de se rassurer, de se convaincre qu’il s’est juste laissé aveuglé par l’anxiété que provoque la mortalité de leurs nouvelles conditions humaines. Le temps fil à une vitesse folle pour un mortel, si fragile, si faible, qui se consumme aussi rapidement qu’une allumette…

Mais alors qu’il continue de parler, Persephone réalise une chose. Elle et Helga ne pourraient pas être plus différentes… Il la décrit comme une femme forte et de caractère, là où Proserpine est aussi douce et fragile que les fleurs qu’elle apprécie tant. Si elle ne se considère pas comme quelqu’un de stupide, elle sait que malgré ses siècles d’existences, il lui reste beaucoup à apprendre. C’est qu’elle a toujours été surprotégée, durant l'entièreté de sa vie. Si en épousant Hadès, une douce sensation de liberté avait envahi son corps qui ne réclamait que ça, elle n’avait, au final, que quitté sa tour d’ivoire pour une autre. Partout où elle allait, son entourage remuait ciel et terre pour que tout se passe au mieux pour elle, sa douceur et sa gentillesse donnaient envie, à quiconque la croisait, de prendre soin de la jolie rose qu’elle semblait être. Résultat des courses, si l’ancienne déesse était capable de se montrer aussi froide et dure que son mari, capable de régner sur les Enfers exactement comme lui l’aurait fait, au fond, elle ne reste que la fragile jeune fille qui ne vit que pour courir dans la forêt et se prélasser au soleil. Et soudainement, la rivalité intangible qui se trouve en les deux femmes s’épaissit, alors même que l’une d’elle n’existe déjà plus dans ce monde.

Mais la mort ne représente pas grand chose, à leur yeux, si ? La déesse est plus que confuse à ce sujet. Auparavant immortelle, elle avait du mal à admettre que désormais, ce n’était plus le cas. Que bientôt, son visage se couvrirait de ride, que son corps ne serait plus aussi résistant qu’avant… Que, peut-être, un jour, elle mourrait. Et surtout qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’il adviendrait d’elle à ce moment-là… Quelque chose au fond d’elle lui disait qu’elle retournerait simplement chez elle, si cela arrivait, et que c’était surement là que se trouvait désormais la nouvelle femme de son mari, mais rien ne le lui garantissait… Il le lui avait dit, ils se trouvaient désormais dans un autre monde. Et, égoïstement, presque méchamment, elle espérait avoir tort. Elle ne voulait absolument aucun mal à cet autre femme, mais elle ne supportait pas l’idée qu’elle puisse se trouver dans leur royaume. Celui sur lequel elle avait régné pendant tant d’années aux côtés d’Hadès, celui qu’elle avait chéri, qu’elle considérait comme sa véritable maison. Silencieuse, elle fixait l’ivoire ses mains, qui avaient perdu leur jolies teintes lilas, remplacées par de petites coupures rouges carmins. Elle n’avait toujours pas pris l’habitude de faire attention, lorsqu’elle s’occupait des fleurs, et leurs épines n’étaient pas tendres avec elle, contrairement à la chair qui la composait désormais.

Mais le soupir de son époux la rappelle à l’ordre immédiatement. Malgré l’anxiété et la tristesse que pouvaient lui procurer cette situation, elle n'éprouvait pas la moindre once de rancœur envers lui, alors le voir affecté de la sorte la peinait plus que tout. Si elle aurait souhaité que tout cela n’arrive jamais, c’était en partie parce qu’elle pouvait ressentir la douleur que cela lui provoque aussi… Alors elle se décalle dans le canapé, se rapprochant un peu de lui, glissant sa main dans la sienne et déposant la tête sur son épaule. Son pouce trace des cercles sur le dos de la main d’Hadès, dans le maigre espoir de lui apporter un tant soit peu de réconfort, d’apaiser la tristesse et la peur qu’elle pouvait sentir en lui. Elle ne comprenait pas bien pourquoi elle ressentait la seconde, d’ailleurs. Clairement, elle n’arrivait pas à saisir l’ampleur du danger dans lequel ils se trouvaient, toujours quelque peu persuadée d’être intouchable de part son statut de déesse… Alors elle se concentrait plutôt sur la question qu’il lui posait.

« J’ai l’impression que tout cela s’est passé si rapidement… Mais… Tu l’aimais, n’est ce pas ? Est ce toujours le cas ?... »

Elle relève les yeux vers lui.

« Et moi ?...  »





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Dim 22 Jan 2023 - 17:53



But can you still hear her voice?

Allez, on déballe tout



Je guettais sa réaction. Était-ce de la douleur que je lisais sur son visage ou me faisais-je des idées? Je la savais blessée, mais je ne savais pas à quel point. Je ne pensais jamais la revoir et l’amour s’était de nouveau présenté, comment aurais-je pu passer à coté? Pour une fois que l’univers m’accordait un peu de bonheur, j’aurais été stupide de refuser. J’avais été si égoïste. Je m’en rendais compte maintenant. Je causais tant de chagrins et d’angoisses à Perséphone, ça me retournait. Je ne la méritais clairement pas. J’étais indigne de l’amour qu’elle avait pour moi… ou qu’elle avait eu? M’aimait-elle encore vraiment? Après ce que j’avais fait?

Elle ne me détestait certainement pas totalement, sinon elle ne se laisserait pas aller contre moi. Son contact était si doux, si léger. Ça me rappelait notre ancienne vie. Je me souvenais comme j’attendais avec impatience son retour à chaque automne. Une attente de quelques mois n’était rien pour un dieu ayant l’éternité devant lui, mais quand c’est pour revoir l’être cher, ça semble parfois bien long. Parfois, je demandais aux Moires de me montrer qu’elle allait bien. Je savais bien que ma bien aimée reviendrait vers moi lorsque le temps serait venu, c’était à sa mère que je ne faisais pas confiance. Je pourrais m’étaler des heures sur ce que je pensais de Déméter, mais ce n’était vraiment pas le moment de penser à elle. Non, il me fallait me concentrer sur notre couple afin de le reconstruire, si cela était encore possible.

Le contact de sa main dans la mienne, de son pouce qui dessine délicatement des cercles sur ma peau me fait presque frissonner. Ce contact était la preuve qu’il y avait une chance. L’espoir de vivre à nouveau l’amour. J’avais envie de la prendre dans mes bras, mais je ne voulais rien précipiter. J’avais si peur qu’elle me déteste. Qu’une majorité de gens me haïssent, je vivais plutôt bien avec, mais je ne pourrais supporter que ma Perséphone ait ce genre de sentiment envers moi. Ce qui risquait bien d’arriver vu la question qu’elle me posa. Beaucoup de gens lui aurait menti, mais ce n’était pas une option selon moi. Comment bâtir une relation solide et saine si je commençais par un mensonge? Surtout avec son regard sur moi?

-C’était rapide pour des dieux, je l’admets, mais pas pour des humains. Oui, je l’aimais. Et oui, il y a encore une part de moi qui l’aime et qui est triste à l’idée de ne plus la revoir.

Je pris une courte pause, la regardant dans les yeux :

-Je n’ai jamais arrêté de t’aimer. Je ressentais la même tristesse à l’idée de ne plus te revoir que je ressens maintenant en pensant à Helga. Je vous aime toutes les deux, même si vous êtes différentes. Quand nous étions des dieux, nous n’avions pas à nous soucier de la mort de l’autre, nous avions l’éternité devant nous. Ici, le deuil est présent. Il arrive un moment où l’être aimer peut disparaitre. Le choix est alors soit d’errer en solitaire ou de refaire sa vie.

Je n’étais pas très fier de lui expliquer cela, mais je devais lui faire comprendre ce qu’était la vie de mortel.

-S’il m’arrivait quelque chose, je voudrais que tu continue de vivre. Que tu rencontre des gens. Pareil si un jour tu… n’es plus… heureuse avec moi…

Les mots s’étranglaient dans ma gorge à l’idée qu’un jour, elle ne veule plus être avec moi. Je me raclais la gorge avant de reprendre :

-Tu dois faire ce qui t’apporte le bonheur, sinon la vie n’a plus de sens. Alors ma douce Perséphone, tu pense que tu peux être heureuse avec moi? Que tu peux encore m’aimer malgré ce fossé de huit ans qui s’en creusé entre nous? J’ai espoir que oui, mais toi, tu en pense quoi?




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Sam 11 Fév 2023 - 16:19



Hades & Persephone

⋆ 'The very flower you chose that day, its only task was to decay, you see? When I watched your first bathing, I only warned you with a lowered voice "Be wary of my river's undertow, it flows with water from the coldest source" Did you hear? And then I made sure, you would always return, you still know of dawn, but you always return.
tvim.pngtvim.pngHumains. Ils étaient humains désormais, et Perséphone avait toujours du mal à appréhender l’idée. Ce n’était pourtant pas la première fois qu’elle entendait ces mots sortir de la bouche de son mari, il l’avait prévenue dès son arrivée après tout. Si elle devait bien lui reconnaître une chose, c’est qu’il avait mis un point d’honneur à être d’une honnêteté sans faille à la seconde même où tu avais posé tes pieds nus sur le béton froid des rues de New York. Ca ne l’avait pas étonnée, non, loin de là. Malgré la réputation du Dieu des Enfers, la relation qui s’était installée entre elle et lui avaient toujours été celle d’une confiance infinie. Mais Perséphone n’était pas aveugle, Perséphone n’était pas stupide, elle avait parfaitement conscience du fait que sa réputation ne venait pas de nulle part. Mais son comportement avec elle était tout ce qui l’importait, le reste de ses affaires ne la regardaient pas. Elle prenait même un certain plaisir à prétendre ne pas saisir à quoi les Olympiens faisaient référence lorsqu’ils commentaient ses méfaits. Jouer l’innocence avait toujours été plus simple pour elle que de prendre parti, une position. Éternelle indécise, Perséphone veut tout selon ses propres conditions, se débrouille pour imposer une situation flou jusqu’à avoir ce qu’elle veut. Et sa position de Déesse facilite bien les choses, sans le moindre doute. Mais tout cela, c’est fini. Perséphone est mortelle désormais, Perséphone n’est plus qu’une femme, et Perséphone ne le comprend pas tout à fait.

Elle sait qu’il a raison, que la vie des humains est si courte qu’ils se voient obligés de toujours courir après le bonheur, après l’amour, après la moindre petite chose qui pourrait leur apporter un peu de joie. Le temps leur est compté, ils ne peuvent pas se permettre de laisser passer la moindre chance, de pleurer une femme qu’ils ne reverront probablement jamais. Mais malgré tous ses efforts pour être rationnelle, les mots qu’il prononce lui font mal. Il l’aimait. Il l’aime toujours. Et ça la brusque plus qu’elle ne veut l’admettre. Jamais elle n’aurait imaginé devoir un jour partager son affection, jamais elle n’avait eu le moindre doute sur ses sentiments. Et maintenant, elle ne pouvait pas s’empêcher de le faire, de tout remettre en question. Mais il la regarde dans les yeux, en lui disant doucement qu’il n’a jamais cessé de l’aimer, et elle sait qu’il est sincère. Perséphone sait qu’il ne lui mentirait pas sur une chose pareil, non, elle le voit dans son regard, dans ses yeux si bleus qui eux sont toujours les mêmes. Mais ça n’empêche pas cette désagréable sensation de naître dans son estomac.

Aurait-elle préféré qu’il ne l’aime pas ? Peut être. Elle n’en était pas certaine. C’était une possibilité qu’elle avait envisagée, que tout ceci ne soit qu’un engouement passager,  une tentation à laquelle il n’avait cédé que parce qu’il était à la recherche d’un peu de chaleur humaine. Est ce que tout cela aurait été plus facile à avaler pour la Déesse ? Ca non plus, elle n’en était pas certaine. Au fond, elle sait qu’il a raison, qu’il fallait bien qu’il se confronte à l’idée qu’il ne la reverrait jamais. Ca aurait été injuste de sa part d’attendre de lui qu’il reste seul à la pleurer pour l’éternité sans jamais refaire sa vie. Elle ne voulait que son bonheur, et si c’est ce que cette autre femme lui apportait… Peut être que justement, le fait qu’il ait réellement eu des sentiments pour elle pouvait adoucir l’amertume qu’elle ressentait ? C’est qu’on ne peut pas exactement lutter contre ce genre de choses, le cœur s’exprime et on ne peut que l’écouter. Mais lorsqu’il continue de parler, lui annonce d’une voix qu’elle sait douloureuse qu’il voudrait qu’elle en fasse de même, si elle venait à ne plus être heureuse avec lui, elle a l’impression qu’une fois de plus, tout s'effondre autour d’elle. Elle se redresse pour pouvoir relever les yeux vers lui, le visage désemparé. C’est que cette hypothèse ne lui était même pas venue à l’esprit. Pour elle, il ne s’était écoulé que quelques semaines depuis le début de toute cette histoire, et si son coeur était meurtri par tout ce qu’elle avait appris, ses sentiments pour lui étaient toujours intacts. Jamais elle ne s’était imaginée pouvoir partir, le laisser là sous prétexte qu’il avait fait des choix différents de ceux qu’elle aurait espéré, dans une situation que ni lui ni elle ne pouvaient contrôler. Alors elle secoue doucement la tête, un doux sourire sur les lèvres malgré la tristesse sous-jacente qu’on peut y lire.

« Mon amour pour toi n’a jamais été remis en cause dans toute cette histoire, Hadès… »

Elle lève doucement une main pour venir caresser sa joue.

« Quant à mon bonheur… Je suppose que j’ai juste besoin d’un peu de temps pour me faire à l’idée… Après tout, ce serait injuste de ma part de t’en vouloir pour les choix que tu as fais alors que tu ne pensais jamais me revoir… Je ne vais pas prétendre que ça ne m’atteint pas, pour être honnête j’ai horreur de cette idée. Même si une part de moi sait que c’était la bonne chose à faire, que ça aurait été totalement insensé que tu restes seul, une autre a du mal à le comprendre. Mais… Le ressentiment ne me mènera à rien, n’est ce pas ? Il ne changera pas ce qui est arrivé. Il ne changera pas le fait que nous sommes désormais mortels… »

Elle pousse un petit soupir en baissant les yeux, fixant ses mains abîmées par les épines du bouquet qu’elle composait plus tôt..

« Je crains de ne pas réussir à me faire à cette idée là, par contre… Tout est si différent, tout est si nouveau… »

Elle prend une grand inspiration en relevant les yeux vers lui, souriant de nouveau.

« Mais s’il y a une chose en laquelle je crois, c’est bien en nous… »



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Sam 4 Mar 2023 - 20:20



But can you still hear her voice?

Allez, on déballe tout



Je n’arrivais pas à croire qu’elle puisse m’aimer encore, après ce que j’avais fait. C’est que j’avais de la difficulté à me rentrer dans la tête qu’il ne s’était pas écoulé le même temps pour elle que pour moi. À peine quelques semaines pour elle alors que pour moi, les années avaient passées. Je sentais bien sa tristesse derrière son magnifique sourire. C’était de ma faute, bien évidement. Je m’en voulais de lui causer de la peine, mais je ne pouvais pas regretter le temps passé avec Helga. Mon cœur les aimait toutes les deux. Je n’avais jamais ressenti un tel déchirement. Imaginez si j’avais du choisir entre les deux… impossible.

Elle posa sa main sur ma joue. Un geste d’une douceur à laquelle je ne suis plus habitué. Certes, nous avions parfois des moments tendres avec Helga, mais, ce n’était pas comme avec Perséphone. La déesse avait toujours été la personne la plus douce que je connaisse. Je réalisai alors à quel point ça m’avait manqué ce genre de contact. Elle m’avait manqué.

Je gardai le silence alors qu’elle parlait. La mortalité était quelque chose de difficile à accepter pour nous les dieux, je le comprenais parfaitement. Je comprenais ses sentiments partagés, j’aurais sans doute les mêmes si nos rôles étaient inversés. La douleur de la trahison versus l’amour qu’on porte à l’autre. Dans mon cas, l’amour l’emporterait, tout comme celui de ma femme semblait plus fort que tout le reste. Il y avait des jours où je n’arrivais pas à croire la chance que j’avais. Comment une femme si adorable pouvait m’aimer, moi?

Je regardai ses mains abimées, avec une légère tristesse. C’était la preuve de la vulnérabilité de sa nouvelle forme. J’avais quelques difficultés à accepter que maintenant, il pouvait lui arriver du mal. Si les fleurs qu’elle aimait tant pouvaient lui faire de telles marques, qu’est ce qui arrivait si elle croisait quelqu’un de mal intentionné? Mon cœur se serra à cette idée. D’un côté, je savais bien que je ne pouvais pas la garder enfermée, il fallait qu’elle puisse se débrouiller dans ce monde, au cas où il m’arriverait quelque chose.

-Tu es toujours aussi sage. Je ne crois pas non plus que le ressentiment aide à quoi que ce soit. Désormais, il te faudra être prudente. Je ne voudrais pas qu’il t’arrive du mal. Tu verras, on s’y habitue. Et puis, il n’y a pas que des mauvais côtés, tu verras. Comme la liberté.

Être humain, c’était aussi de nouvelles sensations. Je me sentais bien plus vivant que dans mon ancienne vie, peut-être à cause du risque de mourir? C’était quand même ironique que ce soit la mort qui nous fasse sentir vivant, non? Certes, il y avait probablement plus de désavantages à être mortels, mais comme pour l’instant il n’y avait pas de retour en arrière possible, il valait mieux essayer de s’adapter de trouver des points positifs afin de ne pas devenir fou.

-Si tu crois en nous, je suis le plus heureux. Tu ne seras pas la seule à croire que nous avons un avenir.

Je lui souris, à la fois si heureux et si inquiet de la décevoir. Je ferai de mon mieux, mais est-ce que ce sera suffisant? Avec elle, j’avais toujours eu  l’impression de ne pas en faire assez. Oh ce n’était pas l’impression qu’elle me donnait, ce n’était surement que moi qui mettait la barre trop haute. C’est ça l’amour, on a souvent le sentiment de ne pas être assez bien pour l’autre.

-Perséphone. Je. Je t’aime. Tu m’as manqué.

Je l’entourai de mes bras afin de la serrer contre moi. Je déposai un baiser sur son front.

-Si tu as besoin de quoique ce soit, n’hésite pas à demander, je ferais tout pour ton bonheur.


C’est alors qu’un gémissement familier se fit entendre près de mes pieds. Mr Woof, Cerbere de son vrai nom voulait aussi de l’attention. La chienne vient poser sa tête sur mon genou et je la gratouillai un peu. La pauvre, il m’arrivait bien souvent d’oublier sa présence. Je savais bien qu’on devrait l’appeler Mme Woof, mais elle avait adopté le nom qu’Oliver lui avait donné et de répondait qu’à celui-là…




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