Dory & Pégase

Comme un poisson à la pêche aux canards

Cela faisait depuis peu que je connaissais les rues de Londres, mais j'avais tout de même eu assez de temps pour me trouver un appartement, un emploi comme pompier et même D'y faire des rencontres agréables ou non. Il y avait Erwan, un barman que j'avais rencontrer à mon arrivé dans ce monde et avec qui j'avais un peu converser, mais notre rencontre s'est malheureusement mal finie. Nous nous sommes disons.... Mal comprit. Il y a aussi eu la rencontre avec mon patron qui a venté mes capacités physique aux chefs des casernes des villes voisines et aussi la rencontre avec mes coéquipiers qui me prennent pour le pire des imbéciles... C'est pas parce que je suis plus lent que les autres que j'ai pas compris qu'ils ne m'aimaient pas vraiment... Par contre, il y a eu une rencontre qui m'avait plus chamboulée... La rencontre durant l'hiver à la caserne d'une jolie blonde un peu plus âgée que moi et qui ne semblait pas comme les autres. Non car elle ne semblait pas aussi stressée et elle adorait jouer. Oh oui pour ça, elle aimait et c'est ce qu'il me plaisait. Avec elle je pouvais être moi-même et non un adulte sérieux d'autant plus que je n'avais que 18 ans.


Cette femme hantait mes pensées régulièrement depuis notre rencontre. C'était comme si j'étais devenu dépendant à son sourire, son rire, à ses yeux clairs... Je rêvais de la revoir, mais je n'avais aucune idée de ses habitudes et je savais bien que j'avais très peu de chance de la croiser par hasard dans les rues de Londres. Elle avait beaucoup plus de chance de me revoir puisque nous nous étions rencontré à la caserne. J'ai attendu... Longtemps en espérant recroiser son regard, mais jamais elle n'est revenue. Peut-être avait-elle simplement pas envie de me revoir. Peut-être que le bien-être que je ressentais à ses côtés n'était tout simplement pas réciproque? Plus les jours passaient et moins j'espérais. Je vis la neige fondre, réapparaître puis ensuite les oiseaux revenir du sud. Une saison entière se passa sans que j'aille de nouvelles d'elle. Peut-être avait-elle oublié? En effet, j,avais cru remarquer qu'elle avait un problème de mémoire, mais je cru longtemps que c'était mon coup que je lui avais mit au visage par accident qui l'avait fait oublier ce qu'il venait de ce passer.

C'est donc un bon matin, pendant que j'écoutais la télé en mangeant des graines pour oiseaux, que j'entendis durant une pause publicitaire, une pub annonçant une foire pour fêter l'arrivé du printemps et elle nous invitait à venir avec nos famille et nos amis pour faire tout pleins de jeux d'adresse. En entendant le mot «Jeux» je pensai immédiatement à Dory. Je savais bien qu'elle aimerait y participer.

Je décidai de faire quelques recherches avec l'aide de l'amie de mon chef de caserne qui est dans une organisation secrète du Royaume-Uni. Royaume-Uni... Je me demande bien où ça peut être... Après une avant-midi de recherche et une migraine atroce, je finis par dénicher le numéro de la blonde. À ce stade, j'hésitai un moment avant de la téléphoner. Elle devait avoir une bonne raison pour ne pas l'avoir fait avant... Quand je décidai de ne pas l'appeler, mon superviseur composa le numéro, ne me laissant pas argumenter en me disant qu'il n'avait pas été au travail pour rien ce matin. Dès qu'il entendit sonne, il me lança le combiner et me regarda avec les yeux ronds, excité d,entendre notre conversation.

« S-Salut... D-Dory? Je sais p-pas si tu te s-souviens d-de moi, m-mais c'est R-Ryan... Nous nous sommes r-rencontré à la casern-ne de la ville. »

Mes mains étaient moites et je commençais drôlement à transpirer. Était-ce à cause de la température plus chaude que la normale de saison ou bien ma discussion avec Dory? Bon discussion... Je parlais et elle m'écoutait. Essayant de reprendre une respiration normal enr egardant autour de moi pour oublier que j'étais au téléphone -Une invention que je déteste- et je croisai malheureusement le regard de mon capitaine qui me disait ''d'accoucher'' avec mon invitation. Je pris alors une grande respiration et finis par tout lui dire en un seul souffle.

« Je voulais savoir si tu voulais aller à une fête foraine pour célébrer le printemps avec moi cet après midi? »

Dory & Pégase

Comme un poisson à la pêche aux canards

Le soulagement que j'eus quand elle me dit qu'elle voulait bien y aller avec moi! Mon cœur recommençait à battre normalement et la température diminua. Tout heureux, je voulu lui donner une heure pour nous rencontrer, mais un bruit désagréable vint agressé mes oreilles. À ce que j'entendais, plus ou moins bien derrière l'appareil, Dory croyais que j'étais coincé à l'intérieur du téléphone. Je voulus lui expliquer que j'allais bien, mais elle hurlait tellement fort qu'elle ne devait même pas entendre ma voix qui tentait de la rassurer. C'était tout de même un drôle d'oiseau celle-là! Soudain, elle arrêta de faire un chahut assourdissant et je pu entendre une voix masculine lui parler au loin. J'essayai d'écouter leur conversation en fronçant les sourcils tout en regardant mon chef qui semblait lui aussi perturbé par notre conversation puisqu'il l'avait entendu hurler.

L'homme avec qui mon amie parlait prit le combiner et me demanda l'heure et le lieu où je souhaitais voir Dory. Pendant un moment je restai silencieux, un peu étonné qu'un étranger me parle, surtout qu'il semblait vivre avec Dory. Étaient-ils en couple? Sans doute que non puisqu'il la laissait me voir seul. Enfin... J'espérais être seul avec elle. Encore un peu perdu dans mes pensées, je donnais 13h30 pour l'heure de rencontre à l'entrée de la fête foraine et je spécifiai que j'allais avoir son billet pour l'entrée. Je lui dis au revoir rapidement et je raccrochai. Dès que la ligne fut coupée, je hurlai de joie et je sortis du bâtiment en courant tout à perdant pied pendant un bref instant. Je courus jusqu'à mon appartement trouvant que les bus allaient prendre trop de temps. J'étais tellement excité d'avoir un rendez-vous avec la blonde que je fonçai dans les passants et failli me faire renverser par une voiture deux fois plutôt qu'une.

Arrivé chez moi, j'allai directement à ma chambre pour me trouver quelque chose à mettre . Pas que ce que je portais n'était pas bien, au contraire, mais je voulais faire bonne impression. Je voulais que Dory fasse «Wow» en me voyant l'attendre. Je ne comprenait pas pourquoi j'avais si envie de lui plaire, ni même pourquoi je voulais tant la voir. C'était plus fort que moi. Ce fut après plusieurs minutes et mes tiroirs à moitié vidés au sol que j'optai pour un chandail bleu ciel avec un petit col en V et un jean serré blanc. Avec tout le temps que j'avais passé à me trouver quelque chose à mettre, il ne me resta plus de temps pour faire quelque chose avec mes cheveux. Je les laissai donc bouclés et légèrement en bataille, tombant sur le côté droit.

Je pris le premier bus en direction de la fête foraine et 10 minutes plus tard je m'y trouvais. Je payai deux tickets pour l'entrée puis je m'accotai sur une grande arche ressemblant à un arc-en-ciel qui délimitait l'entrée et la sortie de la fête foraine. J'attendis quelques instants et je finis par voir mon amie au loin. Mon cœur se serra et je commençai à nouveau à avoir chaud. Mais la température de Londres est bizarre! À quelques mètres je fis de grands signes à Dory pour qu'elle vienne me voir.

« S-Salut... Tu es très jolie aujourd'hui... Enfin tu dois l'être à tout les jours! »

Salut je suis un imbécile, tu veux toujours venir avec moi?! Ouais, comme je pouvais être stupide et maladroit quand je lui parlais! Je lui souris bêtement pendant quelques instants et réalisant que la situation devenait embarassante, je l'invitai à entrer à l'intérieur du site.

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Elle me trouvait vraiment joli ou bien c'était que pour ne pas paraître impolie? Je n'en avais pas la moindre idée, mais mes joues changèrent sans doute de couleur tellement je me sentais gêné. Tellement gêné que j'avais le sourire fendu jusqu'aux oreilles et un petit gazouillis sortit entre mes dents. Je me sentais bien... Tellement bien avec elle. J'aurais sans doute pu passé des heures à la regarder dans les yeux. Elle était tellement... Elle m'attrapa la main. Ma main qui était toute moite pour je ne sais quelle raison. Je l'ôtai rapidement, l'essuya sur mon pantalon puis lui prit à nouveau la main. Voilà qui était mieux! Je tendis les billets à l'homme en uniforme pour qu'il les déchire puis je les repris et les glissai dans ma poche arrière. Cela fera un beau souvenir de ce moment...

« Ici c'est une fête foraine.. Je ne sais pas si tu y es déjà allé, mais si c'est le cas ce n'était pas avec moi. On va s'amuser, je te promet! »

Je regardai autour de moi et je vis des parents avec leurs enfants. Ils couraient et semblaient vraiment s'amuser! Ils hurlaient, sautaient, riaient. C'était beau comme spectacle à mes yeux. Nous venions tout juste d'arriver et pourtant je m'amusais déjà comme un fou. Il ne me faut pas beaucoup de choses pour avoir du plaisir nous dites? En effet. Pour un garçon de 18 ans tout était excitant dans cette nouvelle vie!

Mes yeux ne savaient plus ou se poser tellement qu'il y avait de couleur et de choses à faire. C'est après quelques instants que je finis par trouver quelque chose qui semblait vraiment amusant. La file pour attendre était courte et des gens regardaient les participants. Un panneau en bois était planté tout près des participants et il y était écrit « Jeux de la pomme ». Il y avait des bassins d'eau ainsi que des bandeaux noirs. À ce que j'avais cru comprendre, en observant les joueurs, il fallait se bander les yeux puis attraper les pommes avec sa bouche. J'aimais tellement les pommes!

« Viens Dory! J'ai trouvé un jeu sympa! »

Je ne la laissai pas le temps de répondre et je la tirai par la main jusqu'au jeu. Je n'avais pas vraiment envie d'attendre pour y jouer. Je perdais patience assez rapidement disons... On me donna un bandeau que je mis sur mes yeux seulement après que la femme responsable du jeu nous explique qu'il fallait absolument mettre nos mains sur notre dos et que mon amie aille mit le sien. La femme compta jusqu'à trois puis elle nous donna le feu vert plonger notre tête dans l'eau.

L'eau était glacée et la surprise en y touchant me fit prendre une grande respiration ce qui me retarda dans la pêche puisque je toussai pendant un bon moment hors de l'eau. Je voulu même pendant un moment retirer mon bandeau, mais je voulais absolument y jouer et gagner la partie! Je m'y replongeai et je fus heureux de me rendre compte que les pommes venaient presque d'elles-même jusqu'à ma bouche au commencement. Ce fut à la fin que je découvris la difficulté lorsqu'il n'en reste plus qu'une. Je tournai la tête dans tout les sens, mordant fortement l'eau pour attraper le dernier fruit. Je savais qu'il était prêt de ma bouche. Je le sentais sur l'une de mes joues, mais chaque fois le fruit s'éloignait de moi.

Je finis finalement par attraper la dernière pomme et j'entendis la dame dire qu'il y avait enfin un gagnant. J'étais tellement heureux! J'avais terminé avant Dory! Enfin, c'est ce que j'avais cru pendant un moment car, après d'avoir ôté le morceau de tissu de mes yeux, je me rendis compte que le gagnant n'étais pas moi.

Dory & Pégase

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En voyant Dory gagner, je fis un moue d'enfant triste. J'aurais vraiment aimé le gagner cet ourson... Il était super joli en fait... Je ne sais pas si elle avait comprit comment je me sentais, mais elle finit par me proposer de l'avoir. Tout heureux, le sourire fendu aux lèvres, je le prit des mains de mon amie en lui disant un gros merci en la serrant dans mes bras. Je roucoulais de joie. J'avais envie de sauter partout et d'hurler aux gens que j'avais un ourson en peluche! Mais je ne fis rien. Ça serait trop bizarre. Une chose que j'avais compris dans ce monde, c'était d'être conforme aux autres. En gros, ne pas faire des trucs qui sortent de l'ordinaire sinon vous allez être jugez. Dory me proposa de faire autre chose. Oh oui autre chose! Je voulais .... Je regardai autour de moi et je vis alors une grande chose qui ressemblait drôlement à une roue à quelques mètre de nous. J'attrapai une seconde fois la main de la blonde puis je la tirai pour aller faire la file. L'attente fut plus longue cette fois-ci, mais je voulais faire faire ce truc. C'était géant et arrivé au sommet on aurait dit qu'on pouvait toucher les nuages! Comme je souhaitais revivre ça un jour! Mes ailes commençaient terriblement à me manquer...

Pendant l'attente, il y avait plusieurs couples qui s'embrassaient, se tenant la main et je remarquai que c'était les filles qui avaient une peluche et non le garçon. Je regardai Dory d'un air un peu hésitant. C'était elle qui devait l'avoir alors? Ce n'était pas... Bizarre? Pourquoi fallait-il tant se conformer aux autres? Les garçons n'avaient pas le droit d'en avoir? J'étais plus jeune qu'elle, j'en étais persuadé! Les enfants ont toujours le droit à des jouets! Enfin, je cherchais une raison pour garder la peluche, mais je me disais au fond de moi que je devais en gagner un pour elle. La ligne avança, puis le temps de monter dans le siège arriva. Je laissai mon amie monter avant puis je m'installai par la site. Les sièges se mirent soudainement à monter à l'envers puis à un certain moment, je pouvais voir une partie de Londres. C'était tellement joli et impressionnant comme vu. J'avais l'impression d'être un oiseau ou bien tout simplement moi! Je sentais mes ailes pousser dans mon dos, m'invitant à voler dans le ciel de la ville! Je me levai, faisant légèrement balancer le siège, me faisant presque perdre pied, puis je décidai d'escalader sa grille de sécurité pour me lancer dans les airs.

« Regardes Dory! Je vais voler! »

Cependant, ce que je n'avais pas réaliser, c'est que je n'avais pas d'ailes et que si je sautais réellement dans les airs, j'allais terminer mon vole quelques mètres plus bas, écrasé contre le ciment.

Dory & Pégase

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M
on amie semblait essayer de me persuader de descendre du grillage. Elle me fit rappeler que je n'avais plus d'ailes. Que mon sentiment de liberté n'était qu'une illusion. Que je n'étais pas un Pégase. Que j'étais qu'un vulgaire humain, mortel qui plus est. Je me sentis soudainement triste et étrangement, l'envie que j'avais de me jeter dans le vide c'était accentuer. Je m'imaginais tomber dans le vide à une vitesse fulgurante, regardant le sol s'approcher de plus en plus et que soudainement un noir chaotique m'engloberait. Mon corps s'avançait de plus en plus vers le vide, mais soudainement je me sentis tirer par le bras, me rappelant que Dory était toujours là. Le geste brusque et inattendu me fit reculer maladroitement et je m'accrochai dans mes propres pieds ce qui me valu une chute sur ma partenaire.

J'étais tombé à genoux devant elle, les mains contre le banc et à chaque côté de son corps. Mon visage était à quelques centimètres d'elle au point que je pouvais sentir la chaleur de sa respiration contre l'un de mes joues. Je détournai légèrement la tête, pour me retrouver nez à nez contre elle, et je fis un petit sourire embarrassé. J'avais fais une grosse boulette en escaladant le grillage. Elle semblait terrorisée. C'était moi qui lui avait fait une de ces frousses ou bien c'est qu'elle n'aimait pas le manège? Je la regardai droit dans ses yeux clairs, remplis de sentiments que je ne pouvais comprendre puis je m'excusai. Je m'assis finalement près de mon amie puis je regardai au loin sans dire un mot jusqu'à la fin du tour de manège.

Étrangement, pendant les deux autres tours que la roue avait fait avant de s'arrêter, je me sentis pas bien. Je ne savais pas si c'était parce que je m'étais presque tuer ou bien parce que quand j'étais près de Dory, l'envie de passer mes mains dans ses cheveux m'étais venu à l'esprit. Je descendis en premier de la nacelle puis je regardai mon amie. Étrangement, mon ventre se serra et je me sentis barbouillé de l'intérieur. Je me sentais mou ... Comme de la guimauve... Je devais sans doute avoir faim! Je n'avais pas mangé de la journée... Ça devait être ça ouais!

« Je crois que j'ai faim, ça te dis si ont mange quelque chose? Je paie! »

En même temps, payer pour elle était une bonne façon pour me faire pardonner de mon agissement. Je voulais qu'elle se rappelle de cette journée comme une journée amusante. Pas de la journée où son ami à failli mourir parce qu'il pensait être à nouveau dans sa forme originale! Je lui souris puis je glissai mes doigts entre les siens d'une façon terriblement naturelle puis je me dirigeai vers un stand à hot-dog, hamburger et compagnie. Je me pris deux hot-dog avec une liqueur, attendis que Dory choisisse puis je payai. Nous nous installâmes à une table à pique-nique à quelques pas du stand puis je me mis rapidement à manger. Par contre, on aurait dit que plus que je regardais Dory et plus que j'avais faim. C'était à rien n'en comprendre. Je me sentais vraiment bizarre pendant le repas.

Dory & Pégase

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Je mangeai de bonne appétit jusqu'à ce que mon amie me demande ce qui m'avait prit plus tôt. Je ne savais pas ce qu'il m'avait prit... Je m'avais sentis bien pendant un moment quand j'étais dans la grande roue, un sentiment de liberté et j'avais cru que je pouvais tout faire... Je me croyais tout permis, mais je me rendis compte que c'était inapproprié comme acte alors j'avais tout simplement pas résister à la raison. Je m'étais assis sans faire d'histoire et j'avais fait mon dominé, un truc que je ne faisais pas à l'habitude. Je suivais mon instinct animal, mais j'avais cru remarquer que plus le temps passait et plus qu'il disparaissait de mon caractère. Je devenais de plus en plus humain avec tout ses sentiments et je commençais drôlement à en être effrayé.

« En fait, je croyais que tu ne t'en avait pas aperçu... Je sais pas pourquoi, mais quand je suis tombé à quelques centimètres de toi, j'eus des papillons et... »

J'arrêtai d'un coup et je la regardai longuement en silence puis soupirai. Ce n'était pas de ça qu'elle parlait en fait. Elle parlait de quand j'avais voulu me lancer dans le vide. Je la regardai sans dire un mot, gêné de ce que j'avais commencé par lui avouer, mais aussi parce que je ne savais tout simplement pas comment expliquer ma vie antérieur. Je ne pouvais pas lui dire que j'étais un Pégase... Déjà que techniquement j'avais cru comprendre que dans ce monde les animaux croisés de la sorte n'existait pas... Et puis juste lui raconter que j'étais un animal auparavant me donnerait le droit à une visite chez les fous. Je me contentai de lui dire qu'avant ma vie se résumait à voler. Comme ça elle pouvait croire que j'étais aviateur ou un truc du genre.

Je voulus ensuite lui demander pourquoi elle oubliait aussi rapidement des trucs importants, mais que d'autres comme mon simple prénom lui restait en mémoire, cependant j'entendis un homme et une femme crier à qui ceux qui voulait bien entendre qu'ils ouvraient la compétition du jeu de la noix de coco. Curieux de savoir ce qu'était une noix de coco, je me tournai la tête et regardai la démonstration du jeu. Ça me semblait amusant, mais il y avait peut-être un peu trop de contact physique pour y jouer avec Dory. Pas que je n'aimais pas la toucher au contraire... Je me retournai vers Dory. essayant d'ignorer les gens parler autour puis je finis par lui poser la question.

« Dis Dory, pourquoi tu oublis aussi régulièrement les choses ? Ça doit pas être évident tout les jours, j'imagine... »

Ouais, j'imaginais car moi aussi j'avais des problèmes de ce côté. Enfin, pas de souvenirs et tout, mais j'avais beaucoup de mal à comprendre les nouvelles choses et je prenais la plus part du temps le double ou même le triple du temps à comprendre que les autres. Alors, elle, elle devrait réapprendre certaines choses à tout les jours... Heureusement, elle semblait connaître les bases de la vie... Et puis si elle ne serait pas comme ça, je n'aurais pas le bien-être continuel que je ressens quand je suis à ses côtés...

Dory & Pégase

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Dory m'expliqua alors son problème de mémoire. Je n'étais pas réellement sûr de comprendre ce qu'était la maladie de la perte de mémoire courte, mais je fus flatté de savoir qu'elle tenait à moi car elle semblait se souvenir d'un tas de choses lorsqu'elle était avec moi. Cela me fis sourire stupidement alors qu'elle, elle semblait bien triste de sa maladie. C'est sûr qu'elle devait en avoir marre et je crois bien que mon sourire ne semblait aucunement compatissant à l'égard de son problème. Cependant, elle décida soudainement de me prendre par la main et de me tirer jusqu'au jeu que j'avais remarqué un peu plus tôt. Je voulu protester, mais aucun mot ne voulu sortir de ma bouche. Peut-être qu'au fond je voulais bien être près d'elle...

Dans la file d'attente, nous pouvions voir les participants jouer et chaque fois que de nouveaux participants montaient sur l'estrade, les organisateurs du jeu réexpliquaient les règlements du jeu. Monter la noix de coco avec les membres de notre corps sauf les mains. Le but? Monter le fruit jusqu'à notre front. Ils étaient malade?Personne jusqu'à présent n'avait réussit car tous échappait la noix de coco au niveau des genoux. Pourquoi cela allait-il être différent pour nous? Nous allions tout simplement l'air stupide.

Ce fut enfin notre tour, je montai suivis par Dory puis l'installai au plein centre de l'estrade en attendant ma partenaire puis l'homme mit la noix de coco au niveau de nos tibias, expliqua pour la centième fois de la journée les règlements puis souffla dans son sifflet pour nous donner l'autorisation pour commencer. Au commencement, je me bougeai pas, ne sachant pas du tout comment m'y prendre pour faire lever le fruit, mais je finis par me tortiller un peu de gauche et à droite et je me rendis compte que celui-ci montait tranquillement. Il monta lentement, mais surement jusqu'à nos genoux, mais arriver à ce moment ce fut beaucoup plus difficile et je réalisai qu'il fallait que je me colle davantage à mon amie. Par contre, il y avait un petit bémol. Je me sentais tout ... Chose d'être aussi collé à Dory et je commençais à ressentir une drôle de chose dans mon bat ventre. Je ne compris pas, mais je me sentis soudainement mal à l'aise. J'eus envie de me reculer, mais je voulais gagner la peluche pour Dory, alors je me collai davantage à elle et donnai un petit coup de genou pour faire monter la noix jusqu'à notre ventre.

« Je suis heureux d'être avec toi aujourd'hui. J'ai eu peur que tu ne veuilles pas... »

Discuter était la meilleure façon pour faire oublier le malaise que je ressentais et en même temps cela rendait le jeu beaucoup plus intéressant car nous pouvions donner des indications à l'autre. Plus la noix de coco montait et plus nous devions nous coller. Quand elle fut à la hauteur de notre cou, je ne savais plus quoi faire. Comment pouvions nous la monter plus haut? Il faudrait que l'un de nous deux lève le cou pour laisse l'autre monter la noix. Je décidai alors que c'était moi qui allait faire cela, mais alors que je croyais que Dory s'était reculer suffisamment de moi, je remis ma tête droite et nos lèvres se frôlèrent rapidement.

Les joues s'empourprèrent comprenant ce que ce geste voulait dire puisque j'avais vu Zeus et Héra le faire à mainte reprises ou même Hercule et Megara. Je ne dis rien. Je n'osais pas. Peut-être que Dory n'avait pas sentis le contact de mes lèvres sur les siennes. C'était bien si c'était le cas. Cela ne mettrait pas de malaise entre nous deux.

La noix de coco se retrouva enfin jusqu'à nos front et l'homme siffla à nouveau pour terminer le jeu. Il nous félicita et nous donnant un forte poignée de main puis la dame prit une peluche qu'elle tendit à Dory. Non! JE voulais lui remettre! Je lui pris vivement dans ses mains puis le tendis à nouveaux vers Dory, mais mes sourcils se froncèrent quand je vis la peluche correctement. C'était un cheval blanc à crinière turquoise et avec deux petites ailes cousues sur son dos. Je restai sans voix, ayant la nette impression de tenir dans mes mains une peluche de mon effigie initiale. Je le rgardai quelques instants puis le tendis à Dory.

« Il est pour toi, je te le donne! »

Je sais, donner une peluche à mon amie alors qu'il devait l'être à elle n'était pas des plus romantique ou bien gentil, mais je voulais lui donner un cadeau puisqu'elle l'avait fait dès le premier jeu.

Dory & Pégase

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Alors que j'allais m'éloigner du jeu pour en trouver un autre avant que le soleil ne se couche, Dory m'arrêta pour s'excuser pour ce qui s'était passé sur l'estrade. J'eus du mal au commencement à comprendre ce qu'elle voulait dire par-là. J'aurais dû être fâché? Et pourquoi? C'était un accident et puis je n'avais pas déteste ça. En fait, je ne savais pas si javais aimer ou pas cela. C'était la première fois que cela m'arrivait et je ne savais pas comment mon corps devait réagir si j'aimais cela. Je rougis un peu lorsqu'elle m'avoua qu'elle trouvait mes lèvres douces. Il faut dire que je trouvais les siennes aussi très douces. J'avais eu l'impression d'effleurer du satin ou je ne sais trop quoi.

« Oh non, t'inquiète pas... Je n'ai pas .. Détesté. »

Mon débit était lent et mes pieds s'avançaient tranquillement vers mon amie sans même que je puisse y faire quelque chose. Mon corps ne voulait pas suivre ma tête, d'autant plus que j'avais parfois du mal à m'y habituer. Je sentais mon pouls s’accélérer et ma respiration devenir de plus en plus rapide. J'avais la nette impression que j'étais entrain de mourir à ce moment-là. Mon corps devenait de plus en plus lourd au point que mes jambes commençaient à trembler et à chaque pas que mes pieds faisaient mon estomac libérait de nouveaux papillons qui volaient dans tout les sens et qui se percutaient dans mon ventre. J'avais l'impression de ne pas avoir digérer ce que j'avais manger tellement je me sentais étourdit et mou à l'intérieur. J'arrivai à quelques centimètre de mon amie, je la regardai dans les yeux, le souffle court et je glissai contre mon gré mes mains dans sa chevelure blonde et soyeuse. Ma tête s'avança d'elle même et nos lèvres se touchèrent pour une deuxième fois, mais cette fois-ci ceux-ci restèrent plus longtemps collés ensemble et je pris une grande respiration quand je décidai de glisser mes mains derrière son dos pour la serrer fort contre moi et ça toujours en gardant le contact avec nos lèvres. Je desserrai lentement mon étreinte puis soupirai un bon coup après mon premier baiser. Je la regardai un moment dans les yeux, le sourire aux lèvres et en essayant d'imprimer mon esprit de ce fantastique moment.

« Dory, tu n'as pas idée à quel point j'ai aimé ce moment lorsque nous étions sur l'estrade... »

Je ne savais pas pourquoi je l'avais embrassé comme je l'avais fait. C'était pour lui prouver que cela ne m'avais pas plus déranger que cela ou bien tout simplement parce que j'avais aimer cela et que je voulais revivre cette expérience? C'était un baiser simple, mais pourtant à ce moment-là, il me semblait le plus parfait du monde. Je savais ce que ce geste signifiait et pourtant je n'en étais pas moins déçu que ce soit avec Dory mon premier baiser.

« On fait quoi maintenant..? »

Malgré le moment romantique que nous avions vécu un peu plus tôt, pour moi ce n'était qu'une preuve d'amitié. Ou plutôt une façon de montrer à la blonde qu'elle ne devait pas s'en faire. Une chose était clair : je n'avais pas pensé une seconde que ce geste allait faire naître en moi beaucoup d'autres sentiments que je n'avais jamais connu jusqu'à ce jour.

Dory & Pégase

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Mon amie me tira jusqu'à un nouveau jeu qui allait sans doute être le dernier de la soirée puisque que le soleil commençait déjà à se coucher. Il n'y avait presque plus personne autour de nous et nous étions alors seuls en face du stand où des canards des plusieurs couleurs flottaient dans l'eau. Des cannes à pêches étaient accotées contre le comptoir tout près de l'homme qui s'occupait du jeu.

« Vous voulez y jouer? Le but du jeu est très simple! Il suffit simplement d'attraper les canards avec une canne à pêche et celui qui en aura le plus aura gagner la partie! »

Je regardai mon amie. Elle semblait vouloir y jouer. J'acquiesçai puis l'homme nous tendit une canne chacun et pressa un petit bouton rouge qui fit activer le mouvement de l'eau, ce qui fit bouger les canards beaucoup plus vivement qu'au départ. Moi qui croyais que le jeu allait être facile, je me rendis rapidement compte que cela n'allait pas être si facile que cela. Et puis nous n'avions pas le droit d'utiliser nos mains... C'était quoi ce règlement ? Dans aucun jeu nous pouvions utiliser nos mains! C'était beaucoup trop difficile et trop tentant. Je failli prendre l'anneau de la canne deux ou trois fois car celui-ci n'arrêtait pas de bouger. Après 2 minutes d’essais, Je n'avais sortis aucun canard de l'étang et je commençais alors à m'énerver. Je devais bien être rouge de colère à cause de ce jeu stupide!

Soudainement, j'entendis un bruit assourdissant qui me fit sursauter et échapper ma canne au sol. J'avais l'impression que c'était un coup de fusil ou bien un coup de canon. Je me jetai sur Dory pour la protéger et en la faisant tomber au sol. Je tombai avec elle et j'eus l'impression de me tordre la cheville. Je voulu crier de douleur, mais je ne voulais pas montrer ma faiblesse à Dory ou bien au tireur. Je savais que si le tireur me voyait souffrir il allait s'en prendre à moi en premier et je ne pourrai plus être là pour protéger Dory et elle serait en danger. C'était quelque chose que je ne voulais pas.

Le silence revint quelques instants, assez longtemps pour que je lève ma tête pour observer l'horizon. Tout le monde était éparpiller et semblait heureux. Je ne comprenais pas pourquoi ils ne couraient pas pour s'enfuir. Ils étaient bien bizarre ces humains! Un second coup retentit, mais cette fois-ci, je vis ce que c'était. En fait, ce n'était pas quelqu'un de détraqué qui tirait avec un fusil, mais c'était plutôt quelque chose de magnifique. Je ne savais pas c'était quoi, mais plusieurs autres apparurent dans le ciel. Je regardai le spectacle, avec les même yeux émerveillés que ceux d'un gamin.

Je finis par réalisé que Dory était encore sous moi et sans doute un peu écrasé par mon poids. Je me levai maladroitement puis je l'aidai à faire pareil. Je m'excusai en bégayant un peu en me disant intérieurement qu'elle devait bien me prendre pour un fou. Enfin, ce qui était sûr, c'est que l'animateur de la pêche aux canards, lui, me dévisageait.

« Vous devriez vous calmer, ce ne sont que des feux d'artifice.»

J'aurais aimé lui dire que je n'en avait jamais vu et que c'était pour cela que j'avais autant paniqué, mais j'allais paraître bizarre... Plus que j'avais l'air à ce moment. Je fis mine de ne pas avoir entendu l'homme puis regardai la blonde d'une moue triste.

« J'espère ne pas t'avoir trop fait mal... Je m'excuse...»

Ouais, car pour ça, faire mal par accident, j'étais un roi! C'était la deuxième fois que je la voyait et pourtant je lui avait peut-être déjà fait mal deux fois sinon plus! J'avais du mal à contrôler ma force et j'étais très maladroit... Combiner ensemble cela pouvait sans doute être dangereux...

Je la tirai un peu plus loin du stand, où tout les gens s'étaient groupés, puis je lui pris la main pour observer le feu d'artifice. Oui, vraiment, cette journée m'avait parue magique.

Dory & Pégase

Comme un poisson à la pêche aux canards

La journée m'avait semblé magnifique et même parfaite. Les feux d'artifices étaient merveilleux pour les yeux et Dory avait glissé ses doigts entre les miens pour les regarder. Les papillons réapparurent dans mon ventre, mais cette fois-ci je ne paniquai pas. J'avais cru comprendre que ce n'était pas ce que je mangeais qui me faisait cet effet, mais plutôt mon amie lorsque j'étais près d'elle. C'était une sensation plutôt agréable quand on y repense. Je me sentais serein et j'eus le sourire aux lèvres tout le long du spectacle qui me paru beaucoup trop court. J'aurais réellement aimé rester plus de temps comme ça. J'aurais prié Cronos, le dieu du temps, pour qu'il l'arrête. Je ne sais pas s'il m'aurait écouté... Les dieux de l'Olympe n'écoutent pas réellement les requêtes des humains... S'ils écouteraient, ils auraient essayé de me retransformer en Pégase.

Ce fut le temps pour nous de retourner chacun chez soi à mon grand désespoir. J'aurais aimé passer la nuit complète avec elle et à seulement parler. Parler de quoi? De n'importe quoi! J'aurais parler de n'importe quoi pour rester avec elle un peu plus longtemps. Malheureusement, je devais travailler le lendemain et elle ... Elle devait faire des trucs de son côté. Sans doute réapprendre ce qu'elle avait apprit la veille. Avant de partir, elle déposa un baiser sur la joue. Je rougis puis bégayai un petit bye maladroit. Je la regardai partir, le coeur serré puis alla en direction de la caserne. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'avais besoin d'en parler avec Dimitri. Par contre, il n,était pas là. Je retournai chez moi, la tête remplie de beaux souvenirs et j'eus beaucoup de mal à m'endormir, car je ne cessais pas de penser à elle.