No more happy endings...
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 :: RP terminés
« Les poupées jouent de la musique, mais elles ne peuvent entendre ce qu’elles jouent ; elles dansent, mais elles n’ont pas plaisir à danser. » [PV Sally]
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Lun 8 Avr 2013 - 21:54






"Je pourrais aussi bien mourir, ça reviendrait au même."

"T'exagères pas un peu?"

"Tu sais pas ce que c'est de dormir quand on est boogeyman...."

"Ta gueule et va pioncer. T'as des cernes, on dirait un toxico."

Boogey la toisa avec un air qui lui reprochait d'avoir dit une autre idiotie. Jewel était une fille... une femme en fait, perspicace et franche mais elle faisait parfois preuve de naïveté à l'égard de Boogey. En son for intérieur, elle espèrait encore qu'il avait une part de gentillesse, un côté humain qui le laissait faire le bien autour de lui gratuitement. Mais elle se trompait lourdement.
Une cigarette entre les doigts, assis au bar sur lequel il appuyait son coude pour que le poid de sa tête ne pèse pas trop sur sa main, il la laissa retourner à ses affaires tandis qu'il fixait son verre à moitié vide. Et tout ceci devenait son quotidien. Comme un Baudelaire sui se complaisait à passer sa vie dans une maison close où on trouvait aussi bien des filles de joie que de l'absinthe. Mais sa fée verte avait pris des allures de bâtonnet noir qui le laissait expirer de la fumée grisâtre à intervalles irréguliers, le tout mêlé à des verres remplis de tout sauf d'eau. Les poupées n'avaient pas changé en revanche, les femmes ne changent pas tant que ça à travers les époques. Les hommes non plus cela dit. Et les boogeymen encore moins. Mais était-il encore le même pour pouvoir se vanter de n'avoir jamais changé? Dur à dire, lui-même ne le sachant pas. Mais il avait toujours le même tempéramment vindicatif qui le poussait à en vouloir toujours à la même personne....

Non, il n'y songerait pas, pas ce soir.

Il n'en valait pas la peine. Boogey aurait préféré parler à la première venue de son caleçon à motifs pour le moins équivoque, puisqu'il s'agissait de menottes, plutôt que de repenser à sa vie passée. Il en avait une nouvelle ici. Nouvelle vie, nouvelle identité, nouveau nom. Enfin, presque concernant ce dernier. Tout le monde le connaissait sous le nom de Boogey et il avait même laisser courir la rumeur que ce nom venait du personnage du film d'un certain Tim Burton, et ça rien que pour brouiller les pistes. Car qui prendrait au sérieux le fait qu'un type ait le même surnom qu'un personnage de fiction est en réalité le même personnage? Ce n'est pas clair, mais c'est voulut. C'est tout de l'embrouille avec Boogey. Pardon, Judas. Car oui, Jill l'appellait Judas, en raison de ses... problèmes d'amitié. Et de relations en général parce que...

Oh la belle blonde.

Cliente. Boogey s'en souviendrait si c'était l'un de ses employées, mais ça ne l'empêcha pas de la suivre du regard alors qu'elle prenait la sortie. Elle avait quoi? 18, 19 ans? Elle faisait pas franchement plus vieille. Ca aurait été un problème si Boogey appliquait à la règle la loi concernant la majorité humaine mais comme c'était tout sauf le cas. Boogey songea qu'elle n'aurait eu que deux mots à dire et il était tout à elle mais une autre silouette l'interpella bientôt dans la foule. Surtout parce qu'elle avait l'air complètement perdue en vérité. Encore quelqu'un de pas très dégourdit qui avait mis les pieds dans son bar sans savoir ce qu'il mettait en jeu contre le tricheur hors-pair qu'était le Prince des Cauchemars.
Il avala d'une traite le fond de son verre et se ralluma une cigarette en allant voir de plus près la rouquine qui s'était perdue dans sa chapelle. Elle avait vaguement un air familier. Ca venait sûrement des verres qu'il venait d'enchainer cela dit. Une fois enivré, on prend n'importe qui pour n'importe quoi, et vice-versa. Le Croque-Mitaine l'observa une minute en restant parmis la foule avant de se convaincre qu'il n'avait jamais vu cette poupée avant. Ou alors il ne s'en souvenait pas et dans ce cas ce serait plus drôle encore d'aller l'aborder. Ce qu'il fit.

"Je suis prêt à parier que tu es venue ici par hasard. A moins que ce soit moi que tu cherches, ce dont je doute."

Il est vrai que tous ceux qui venaient ici venaient essentiellement parce qu'ils avaient entendu parler de Boogey, le grand, le seul, l'unique. Alors il ne divulguait pas son nom si on ne le devinait pas avant. Mais très franchement, qui ne devinerait pas qu'il s'agit du Prince des Cauchemars en personne?...


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Lun 8 Avr 2013 - 21:55


« Un croque Mitaine et une Poupée... »
Boogey & Sally




#Riley: Tu t'en sortiras toute seule ?
#Sally: Ça va, je ne suis peut-être pas douée mais je suis capable de survivre une soirée toute seule ... Promis, je ferais ne pas exploser la maison et je ne sauterais pas du balcon !
#Riley: Bah écoute on sait jamais, t'es dangereuse quand tu t'y mets ...



Non mais genre ! Vous avez vu comment il parle de moi ? A croire que j'ai cinq ans et demie à peine ! C'est bon je suis grande, je suis capable de m'occuper de moi ! Ouais bon, d'accord, vu qu'il m'a trouvé pieds nus dans la rue comme une handicapée, je conçois qu'il ne soit pas forcément super enclin à me laisser toute seule une soirée. Mais bah, faut bien qu'il bosse de temps en temps hein. Et je jure que s’il ramène une baby Sitter je me barre par l'échelle de secours. Je lui fais signe, vautrée sur le canapé lorsqu'il quitte la pièce, le portable qu'il m'a filé entre les mains. C'est dingue ce que certains jeux peuvent être totalement débile et inutile mais captivant ... Genre là ça fait un quart d'heure que je coupe des fruits ... Des fruits oui ... Mais je ne sais pas, c'est cool de couper des fruits quand même. En plus je veux la lambre de l'ombre, celle qu'on peut débloquer que quand on fait 234 points pile. Y'a pas plus qu'on comme truc ... Mais je suis sûre que je peux l'avoir ! Sure et certaine même ! Et je l'aurais. ... GENRE ! 233 ! Vas-y mais pourquoi ?! Pourquoi tant de haine ?! C'est trop horrible, je suis dégoutée là ! Je la veux trop cette lame ! Si c'est ça, j'arrête de jouer. Je balance le téléphone à l'autre bout du canapé et attrape la télécommande avant de commencer à zapper sur les chaines. A la 68 èmes, j'arrête. C'est toujours quand on veut regarder la télé que y'a rien de bien ... Je fais subir à la zapette un sort identique au portable et finit par me lever et aller dans ma chambre. C'est décidé, je sors. Où ? Et bien, c'est une très bonne question, je verrais bien après. Je fouille dans les fringues offertes par Riley et finit par me décider pour une robe qui était avant à sa soeur, Lorelay. De couleur violette tirant légèrement sur le mauve, elle m'arrive un peu aussi du genou et est retenue par des bretelles. J'enfile une jarretière assortie et tout de même une paire de collant, il fait quand même pas super chaud dehors je pense. La jarretière c'est une idée de Riley, apparemment; la cicatrice que j'ai à la cuisse risquerait de me trahir. En même temps, je ne vois pas pourquoi quelqu'un verrait cette cicatrice vu là où elle est située, mes fringues ne sont pas assez courtes. J'enlève l'élastique qui retenait mes cheveux et sourit en les sentant tomber sur mes épaules. Je sais pas si je m'habituerais vraiment à les voir comme ça un jour. Je crois que, dans les changements physiques que j'ai eu entre Halloween Town et ici, c'est celui-là que je préfère. Certes, ils vivent un peu leur vie, c'est eux qui décident de comment ils seront et j'ai pas vraiment mon mot à dire là-dessus mais ça me plait. Armée d'un eye liner et d'un crayon je mets en pratique ce que m'a appris Riley et enfile une paire d'escarpins, une veste noire, attrape mon sac et sort de l'appartement sans avoir ne serait-ce qu'une vague idée de l'endroit où je pourrais aller. Soudain, je repensais à Kathleen le jour de mon arrivée, qui m'avait parlé d'un bar. L'électric Chapel c'était je crois ... Bon, va pour ça alors, de toute façon, je ne vois pas où je peux aller d'autre. Sauf que j'ai aucune idée d'où peut se trouver le bar, je dis ça je dis rien ... J'arrête un mec dans la rue pour lui demander mon chemin, il se marre avant de me répondre et de me demander ce que va faire une fille comme moi dans ce bar. Je retiens un froncement de sourcil et lui réponds que ça, c’est pas ses affaires en me dirigeant vers l'endroit indiqué par l'inconnus. Oui, à pieds, le métro, c’est pas trop mon truc ... Je me demande quand même ce que voulait dire le mec par " Ce genre d'endroit " et comprends alors que j'avais à peine fait un seul pas dans le bar. Enfin, après avoir réussis à ouvrir les yeux correctement. 'Tain ça fait horriblement mal aux yeux ces conneries de néons ... Si je ne ressors pas de là aveugle je peux m'estimer chanceuse ... Ensuite y'a du monde. Beaucoup de monde. Et moi et la foule bah ... Bah c'est comme moi et le métro. Si il faut, je m'y frotte, si je peux éviter je le fais. J'aurais dû ressortir à peine entrée, quand la lumière m'a explosée les yeux et que l'odeur de clope à emplit mon nez, mais je ne sais pas trop pourquoi, je suis restée, préférant m'aventurer un peu plus loin. Une espèce de ... Pressentiment. En fait, ça se bousculait dans ma tête. D'un côté, il y avait une voix qui me hurlait de partir de là et de l'autre, une qui me disait qu'il fallait que je reste. Je réfléchissais toujours à ce que j'allais faire lorsqu'une voix me sortit de mes pensées.

#Inconnus: Je suis prêt à parier que tu es venue ici par hasard. A moins que ce soit moi que tu cherches, ce dont je doute. »

Je regarde l'homme qui me fait face et je sais pas pourquoi, mais il y a un truc qui cloche. Je l'ai jamais vus de ma vie, j'en suis sûre, mais j'ai l'impression de le connaitre. C'est stupide évidemment, je sais bien que je le connais pas, mais bizarrement la sensation est quand même là. En tout cas, c'est pas mal qu'il l'ait pas fait son paris au final, il aurait perdu. Dommage. J'essayais de ne pas montrer que j'étais nerveuse, mais ça devait quand même se voir un peu, mais j'y peux rien, c'est l'effet foule qui fait ça. Et puis, la dernière personne que j'ai entendus parler de paris c'était Oogey Boogey alors hein ... Ouais non, stop, on ne pense pas à lui. Ça sert à rien, ce n’est pas la peine, changement de sujet. Revenons-en à ce qu'il m'a dit.

#Sally: Evite les jeux de hasards ce soir dans ce cas, t'as pas l'air très chanceux là. Et tu serais qui au juste pour que je te cherche ?


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Lun 8 Avr 2013 - 21:57





Elle est mignonne....

Elle pensait sérieusement que Boogey arrêterait de jouer juste parce qu'il risquait de perdre? Boogey se réjouissait déjà des festivités à venir. Les femmes un peu caractérielles, c'était loin de le déranger. Un peu de résistance, c'est juste un moyen de rendre le jeu plus intéressant qu'il n'est déjà. Et elle ne savait même pas qui il était, c'était vraiment trop beau pour être vrai. Du fond de sa chapelle, Oogie en aurait presque remercié le Ciel.

"Moi?" dit-il en tentant de contenir son sourire "Ici on m'appelle Judas mais toi tu peux m'appeller chéri si tu veux."

Il reprit une bouffée de sa cigarette dont il souffla la fumée tout en parlant.

"T'as l'air tellement perdue que j'ai pas pu m'empêcher de venir à ton secours. Je sais pas si tu te rends bien compte de ce qui se passe ici. C'est pas un endroit pour une pauvre poupée sans défense comme toi. Tu devrais rentrer chez papa et maman avant qu'il t'arrive... disons, un petit accident. T'as même pas l'air d'avoir l'âge légal pour rentrer ici."

Elle se faisait des illusions si elle croyait qu'elle serait à l'aise ici. Personne ne l'ait quand Boogey lui tourne autour. En parlant de tourner autour, il venait de voir passer Nancy à qui il lança un sourire narquois tandis qu'elle l'ignorait ouvertement. Il adorait ça. Tellement, qu'il s'en mordit la lèvre inférieure en oubliant son interlocutrice une seconde. Toutes les poupées qui se dévoilaient ici pour quelques billets verts, c'étaient ses souvenirs de nuits d'insomnie. Les poupées dansent mais n'ont pas de plaisir à le faire. En revanche, le croque-mitaine qui tire les ficelles prend son pied à jouer les marionnettistes. Ses pauvres poupées qui se débattaient en rêvant que cette "chapelle" partait en fumée et le Prince de leurs Cauchemars avec.

Dommage pour vous, Boogey ne laisse plus personne se réveiller.

Finit les doux rêves qui échappent à la réalité, les cauchemars qui se finissent au petit matin, et Boogey qui est encore là quand elles se réveillent. Et celle-ci, de quoi rêvait-elle? D'être moins seule pour ne pas avoir à sortir sans personne dans un tel bar? D'un roi qui l'emmènerait dans son château en marbre? Ou bien just ede quitter cet endroit au plus vite?
Boogey, non, Judas se plaisait à croire à ses propres suppositions. Elle était l'archétype de la poupée sage comme une image. Mais en fait, elle ne faisait pas tant que ça innocente. Elle jouait les dures face à lui pour ne pas le paraître. Même Sally avait eu la décence de se taire quand il l'avait jetée avec le Père Noël. Elle avait juste évoqué Skellington et gnagnagna....

Mais cessons de parler de ces deux crétins.

Boogey souffla sa fumée et reprit la discussion où il l'avait laissé. Il oubliait un peu Nancy et toutes les autres qui trainaient aux alentours. Il avait mieux à faire après tout.

"T'as p'tet raison. T'es juste venu ici... par hasard. Ca m'arrive de perdre mes paris... mais c'est rare, crois-moi. Alors... Si tu me disais plutôt ce que t'es venue chercher ici si ce n'est pas moi?" lança-t-il avec un sourire avant de s'amuser à faire des ronds de fumée


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Lun 8 Avr 2013 - 21:57


« Un croque Mitaine et une Poupée... »
Boogey & Sally




« Moi? Ici on m'appelle Judas mais toi tu peux m'appeller chéri si tu veux. »

... Chéri ? Vraiment ? Wow, mais c'est qu'il à pas peur le mec. Non mais franchement, il croit vraiment que je vais l'appeler comme ça ? Enfin, il doit surement sortir cette phrase à toute les filles qu'il croise en même temps. Donc, il n'y a que deux possibilités, soit sa phrase marche à tout les coups soit il est vraiment désespéré. Et comme moi je trouve ça totalement débile et plein d'air comme approche, je pencherais plus sur le côté désespéré. C'est triste quand même, un mec tellement seul qu'il est obligé de trainer chaque soir dans un bar pour tenter de trouver une fille. Surtout que ce n'est pas la meilleure façon de trouver quelqu'un, Jack n'a pas eu besoin de de faire ça pour me trouver. Ou peut être que c'est moi qui l'ai trouvé ... Oh peu importe, ça ne change rien au fait qu'on s'est naturellement trouvé et qu'on à pas eu besoin de forcer la chance.

« T'as l'air tellement perdue que j'ai pas pu m'empêcher de venir à ton secours. Je sais pas si tu te rends bien compte de ce qui se passe ici. C'est pas un endroit pour une pauvre poupée sans défense comme toi. Tu devrais rentrer chez papa et maman avant qu'il t'arrive... disons, un petit accident. T'as même pas l'air d'avoir l'âge légal pour rentrer ici. »

Il est venu à mon secours ? Oh trop gentil, vraiment, je n'en demandais pas autant. Non mais c'est vrais, même si j'ai l'air totalement perdue, j'ai pas besoin de son aide, je peux me débrouiller toute seule, merci. Et il sait ce qu'elle lui dit la pauvre poupée sans défense ?! Et puis qu'est ce que ça peut lui foutre l'âge que j'ai ? Je jetais un oeil autour de moi, si j'étais sûre d'une chose, c'est que je ne devais pas être la plus jeune ici ... Et puis bon, le bar en lui même ne doit pas être très légal, alors ...

C'est dingue, je le connais pas ce mec et il m'exaspère déjà, il est tellement ... Sûr de lui. Enfin je ne sais pas, ça se voit à son attitude qu'il ne se prends pas pour de la merde. Peut être qu'il n'est pas si désespéré que ça et que d'habitude ça marche ... Mais pas là en tout cas.

« T'as p'tet raison. T'es juste venu ici... par hasard. Ca m'arrive de perdre mes paris... mais c'est rare, crois-moi. Alors... Si tu me disais plutôt ce que t'es venue chercher ici si ce n'est pas moi? »

«Si c'est pas toi que je cherche, pourquoi je te le dirais ? »

Bon okay c'est vrais, je le lui dis pas parce que je sais pas moi même ce que je cherche. A part occuper ma soirée bien évidemment. C'était peut être une connerie en fait, j'aurais du la passer devant un film ... Tant pis, je peux pas rentrer maintenant, si je rentrais il aurait raison et je compte pas lui laisser le dernier mot.

« Au fait pour ...L'accident, disons que je prends le risque, je compte pas rentrer chez moi tout de suite. Mais toi ? T'as rien de mieux à faire que de voler au secours des " Pauvres poupées sans défenses " qui n'ont pas besoin de toi ? »


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Lun 8 Avr 2013 - 21:58





C'était décidément trop facile....

Elle se fasait passer pour quelqu'un de courageux, et qui n'avait pas froid aux yeux. Elle avait tout de même eu le culot de venir dans le bar le plus glauque du quartier le plus malfamé de la ville, seule, en pleine nuit. Boogey devait l'admettre, c'était assez courageux de sa part... ou bien tout simplement inconscient. Il en oubliait presque les autres poupées qui ne manquaient pas de lui lancer de petits regards et quelques sourires qui en disaient long. C'était devenu un jeu avec le temps. C'était à celle qui le ferait craquer en premier. Dommage, c'était plus souvent lui qui gagnait la partie....

Et la rouquine continuait de se faire passer pour une grande fille qui n'avait plus peur du noir....

Boogey ne se retenait même plus de sourire en l'écoutant à moitié parler. Il observait plutôt son attitude, réflexe de joueur invétéré pour savoir si elle mentait ou non. Et quoi qu'elle en dise, elle n'avait pas l'air aussi assurée dans ses propos qu'elle ne le laissait croire. Soit. Boogey est mauvais joueur quand il perd mais très bon joueur quand il gagne. Si elle avait envie de se risquer à rester, c'était son problème, pas le sien. Il n'allait pas se priver pour lui faire comprendre que c'était son terrain de jeu ici. Et pas de chance pour elle, il était en veine ce soir.

"J'ai rien prévu de mieux ce soir. Alors autant jouer les héros. Paraît que ça plaît aux filles." lâcha-t-il en jetant un regard à la poupée qui venait de passer près de lui "Garde autant de secrets que tu veux. Je sais déjà très bien pourquoi les gens viennent ou non dans mon bar. T'es juste très loin des habitués d'ici. Et, désolé de te le dire, mais ça se voit clairement que t'es perdue, seule, et que tu cherchais juste un endroit où passer ta soirée si t'es pas venue pour mater le spectacle ou me chercher moi. Oh, mais t'as p'tet pas encore saisit que j'suis pas juste le Judas de cette chapelle."

A ces mots, il écrasa sa clope dans un cendrier trainant sur une table et se ralluma aussi vite une nouvelle cigarette. Recrachant sa fumée, il continua son petit monologue, lui qui appréciait tant ce genre de discours de lui sur lui....

"T'as pas le tête de quelqu'un qui me cherche... ou qui me connaît. T'as un visage de poupée, Dollface, et ça ici, ça se remarque direct. Mais tu fais c'que tu veux, c'est pas ma vie. Enfin si j'étais toi, je resterais pas là trop longtemps. Mais comme t'as l'air de vouloir prendre des risques, j'suis prêt à te payer un verre. A moins que tu te décides enfin à m'écouter et à te tirer d'ici vite fait...."

Parmis ses nombreux talents, Booget était un manipulateur né. Elle le détestait, ça se voyait, et par esprit de contradiction, elle cherchait à lui donner tous les torts. Et qu'est-ce que Boogey ne ferait pas juste pour se prouver à lui-même qu'il avait raison?...
Dans tous les cas, il avait à gagner. Si elle partait, il aurait eu raison: cet endroit n'était vraiment pas fait pour elle. Mais si elle restait, il gagait une occupation pour la soirée. Disons-le franchement, il se faisait chier aujourd'hui au bar. Y'a des jours avec et des jours sans. Celui-ci était un jour entre les deux: avec problèmes, sans amusement. Que du bonheur en somme. Jill ne le lâchait plus depuis quelques temps, lui disant qu'il avait besoin d'arrêter de passer ses nuits à prendre tout ce qu'il pouvait pour éviter de dormir. Dommage pour elle, Boogey n'écoute pas les ordres, il n'écoute jamais personne. Cela dit, Jill était l'une des rares personnes -pour ne pas dire la seule - avec qui il parvenait à communiquer. En mal souvent mais leur relation s'améliorait quand même grandement. Il lui découvrait même un côté drôle au delà de son extrême froideur et son antipathie naturelle.

Etait-ce aussi le cas de la poupée à qui il parlait depuis un moment?

Impossible à dire. Et franchement, Boogey s'en fichait de le savoir. Il voulait juste voir quel nouveau genre de clientèle son bar attirait. Faut être sacrément maso pour vouloir trainer ici seule. En plus de ça, tomber sur Boogey sans partir en courant était un bel exploit. En même temps, elle ne savait pas qui il était. Il avait dit s'appeller Judas, ou même chéri si elle voulait. Et il n'avait plus du tout l'allure d'un croque-mitaine alors même s'il avait déjà fait un tour dans ses cauchemars, elle ne risquait pas de s'en rendre compte. Ses yeux bleus lui servaient au moins à quelque chose, même si son costume de boogeyman lui manquait terriblement. Sans regard, pas de personnage. Boogey était l'exception avant de devenir humain. Et encore. Même humain, il trouvait toujours le moyen de mettre des Rayban. Dommage que le bar ne soit pas assez sombre pour ça....

"Prouve-moi que j'ai tort. Prouve-moi que t'es pas juste une jolie poupée complètement perdue." termina-t-il avec un sourire narquois
*Prouve-moi que t'es pas Sally....* songea-t-il


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Lun 8 Avr 2013 - 21:59


« Un croque Mitaine et une Poupée... »
Boogey & Sally



    « J'ai rien prévu de mieux ce soir. Alors autant jouer les héros. Paraît que ça plaît aux filles. »


Désespéré, c'est bien ce que je disais.

    «Garde autant de secrets que tu veux. Je sais déjà très bien pourquoi les gens viennent ou non dans mon bar. T'es juste très loin des habitués d'ici. Et, désolé de te le dire, mais ça se voit clairement que t'es perdue, seule, et que tu cherchais juste un endroit où passer ta soirée si t'es pas venue pour mater le spectacle ou me chercher moi. Oh, mais t'as p'tet pas encore saisit que j'suis pas juste le Judas de cette chapelle. »


Non mais sérieux, c'est qui ce mec ? Il est qui pour dire ce que je fais ici ? Bon okay, il a raison je suis juste venue ici parce que je savais pas quoi faire de ma soirée, mais il aurait pu se planter totalement ! Bon, certes, ça doit se voir que je suis totalement perdue, j'ai jamais été vraiment douée pour dissimuler mes émotions, surtout la panique mais même ... En plus, la fumée de sa clope m'insuporterait presque. C'est ... désagréable comme odeur, il y a pas a dire.

    « T'as pas le tête de quelqu'un qui me cherche... ou qui me connaît. T'as un visage de poupée, Dollface, et ça ici, ça se remarque direct. Mais tu fais c'que tu veux, c'est pas ma vie. Enfin si j'étais toi, je resterais pas là trop longtemps. Mais comme t'as l'air de vouloir prendre des risques, j'suis prêt à te payer un verre. A moins que tu te décides enfin à m'écouter et à te tirer d'ici vite fait.... »


Je tiquais à moitié au « Dollface », comme je l'avais fais précedemment au « Poupée ». C'est plus fort que moi, la dernière personne qui m'a apellé Poupée c'est quand même Oogie Boogie, et si j'ai relativisé depuis ce qui c'est passé, il y a pas à dire qu'au fond, ce mec me fait toujours flippé. Il a quand même failli me tuer ... Mais bon, heureusement que Jack est venus me chercher... Bref, cessons de penser à lui, ça sert à rien il est pas là de toute façon. Et puis franchement, pourquoi je l'écouterais ce mec ? Je fais encore ce que je veux, si je veux rester, je reste merde ! Il m'énerve la vache ...

    « Prouve-moi que j'ai tort. Prouve-moi que t'es pas juste une jolie poupée complètement perdue. »


    « Je vois pas pourquoi je t'écouterais, et puis après tout, si t'es là pour jouer les héros, je vois pas de quoi je devrais avoir peur »


Je souris, alors que je n'en pensais pas un mot. Je ne me sentais nullement en sécuritée avec lui, ça c'est clair. C'était même l'inverse ... Mais maintenant que j'avais commencé, je pouvais pas me dégonfler et partir. Je me dirigeais vers le bar puis m'arrêtait avant de me retourner vers lui avec un sourire.

    « Bon tu me le paie ce verre ? ... »



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Lun 8 Avr 2013 - 22:00





Elle devait être désespérée ou suicidaire pour lui dire oui....

Ou alors il se trompait sur toute la ligne et il avait cru reconnaître en elle la poupée de Skellington. Tant pis. Au moins, il profiterait de sa soirée pour apprendre à connaître une rouquine un peu paumée dans son rade. Et une rouquine courageuse en plus de ça pour oser dire qu'elle n'avait pas à avoir peur de lui. Elle était pas mal, sans plus, mais pas mal. En revanche, elle était horriblement agaçante à vouloir à tout prix le contredire. Boogey a toujours raison. On s'y fait ou on dégage. Ainsi va la vie dans son bar, son petit monde où il jouait les Prince des Cauchemars comme personne. Car qui mieux qu'un boogeyman peut se prétendre être un as en matière d'effroi? Sûrement pas un sac d'os à peine bon à effrayer des lutins de ChristmasTown. Rien que de penser à ce gringalet rachitique, il avait une soudaine envie de gerber. Il était d'un niais en plus de ça. Toujours à tourner autour de sa potiche de copine sans jamais rien tenter. En même temps, il devait pas en avoir beaucoup dans le slip. Alors que Boogey et ses caleçons....

Il divaguait un peu là.

Normal. Il venait de voir passer une ex-conquête. Ah la jolie blonde.... Il ne se souvenait pas de son nom mais la soirée avait été plutôt plaisante. D'ailleurs, ce soir serait peut-être tout aussi bien. Ou pas. Il doutait sincèrement s'abaisser à tenter quoi que ce soit avec une donzelle aussi rabat-joie. Fallait pas s'attendre à rester seule dans son coin en venant dans un endroit pareil.

"Fallait le dire plus tôt, poupée. Et le bar, c'est par là." dit-il, aussi assuré qu'à son habitude, en désignant d'une main la direction du bar

Tout en allant dans la direction indiquée, il s'alluma une nouvelle cigarette en s'inprègnant doucement de la fumée. Après les folles nuits qu'il passait, c'était le meilleur truc humain qu'il avait découvert. En plus, c'était très intéressant de voir sa respiration à chaque fois qu'il expirait. C'était fascinant de voir comment les humains étaient constitués. Si fragiles mentalement et pourtant si bien étudiés physiquement. Tout était parfaitement calculer pour leur permettre de faire tous les mouvements possibles et utiles à leur mode de vie. Et avec ça, la vie leur livrait un mental complètement désordonné et facilement cassable. D'où le besoin de certains de fréquenter des bras comme l'Electric Chapel où plus rien n'a d'importance. Ni le temps, ni votre nom, ni vos relations.

Et la rouquine? Elle avait quoi comme relations pour finir seule dans un bar?

Boogey n'eut même pas à faire un geste que le barman lui avait déjà servit un verre. Black Jack, juste comme il les aime. Et le barman demanda ensuite à la rouquine ce qu'elle buvait, après que Boogey ait vaguement dit qu'il payait. Comme s'il allait se fouler à payer dans son propre établissement....

"Alors..." commença-t-il en posant sa cigarette dans un cendrier pour prendre son verre "Je crois pas que tu m'aies dit ton nom. J'aurais bien essayé de le deviner mais j'vais éviter les jeux de hasard ce soir. Juste pour te faire plaisir."

Et il avait encore ce sourire vicieux plaqué sur ses lèvres. Ce rictus qui en disait long sur ce qu'il avait derrière la tête en la dévisageant presque. Boogey était quelqu'un de facilement à l'aise avec les autres et ça, c'était uniquement parce qu'il mettait n'importe qui mal à l'aise par son attitude horriblement assurée et confiante. Ca a quelque chose de terrifiant de parler à quelqu'un qui n'a peur de rien ni personne. Il avait le même comportement face à une poupée sans défense et un vieil ennemi armé. Dans tous les cas, il gardait son air supérieur et ses vannes dédaigneuses. Personne ne lui arrive à la cheville. Et il faudrait être fou pour essayer de rivaliser avec un type pareil.

Alors pourquoi cette petite inconsciente l'agaçait à ce point?

Elle avait un truc, quelque chose qui le repoussait. C'était attractif, il avait naturellement envie d'être loin d'elle autant que possible. Ce n'était pas du dégoût mais presque. Il y avait quelque chose comme ça. C'était vraiment... chiant.

"C'est marrant, j'pensais pas que t'accepterais. Je pensais que t'avais vaguement plus de caractère que les poupées que je drague d'habitude. Et tu me rappelle quelqu'un en particulier qui m'aurait jamais dit oui. Tout le monde peut se tromper faut croire...." lâcha-t-il avant de finir son verre

Lui-même ne croyait pas un mot de ce qu'il disait. Déjà, il n'avait jamais tort. Jamais. Ensuite, elle n'avait pas tant de caractère que ça. Juste un léger esprit de contradiction. Et enfin, il draguait toutes les jolies filles qu'il croisait, sans exception. Sinon, jamais il n'aurait osé aller aussi loin avec Nancy. Il voyait ça comme des défis plus qu'autre chose. Des défis, des jeux, des passe-temps. Pas des gens, pas des êtres sensibles, pas des victimes....


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Lun 8 Avr 2013 - 22:01


« Un croque Mitaine et une Poupée... »
Boogey & Sally



Caipigreeshka. Voilà ce que Sally a répondu lorsque le barman lui demanda ce qu'elle buvait. Merci Riley qui s'était amusé à lui faire gouter divers cocktails depuis son arrivée. Heureusement d'ailleurs, elle se serait retrouvée bien gourde à ne pas savoir quoi répondre sinon.

« Je crois pas que tu m'aies dit ton nom. J'aurais bien essayé de le deviner mais j'vais éviter les jeux de hasard ce soir. Juste pour te faire plaisir. »

La rouquine se retint de lever les yeux au ciel. Oh juste pour lui faire plaisir, charmant, vraiment, nan sérieusement, c'est trop d'attention voyons. Oui, ce mec l'agace. Non, elle ne sait pas pourquoi. Visiblement il y a des gens comme ça, que tu ne peux pas supporter sans même savoir pourquoi. Ça arrive que voulez-vous, et puis son sourire n'arrangeait nullement les choses, au contraire. Et puis au fond, plus elle l'observait plus elle avait... Pas peur mais presque. Une sensation de malaise se créait au fond de son ventre et tout en elle lui criait de se partir vite fait et de le planter là. C'est peut-être pour ça qu'elle est restée. Ca et le fait que si elle partait, il lui donnerait raison.

«C'est marrant, j'pensais pas que t'accepterais. Je pensais que t'avais vaguement plus de caractère que les poupées que je drague d'habitude. Et tu me rappelle quelqu'un en particulier qui m'aurait jamais dit oui. Tout le monde peut se tromper faut croire... »

Ah, elle lui rappelait donc quelqu’un aussi… C’était bon à savoir. Remarque, à part empirer ses doutes ça ne changeait pas grand-chose en fait… Car oui, elle avait aussi l’impression de le connaitre, c’est peut-être pour ça qu’il l’agaçait à ce point peut être.

« C’est la deuxième fois que tu te trompes ce soir, donc oui, tu devrais commencer à le croire, lâchât-elle avec un sourire. Et c’est bizarre, toi aussi tu me rappelle quelqu’un à qui j’aurais jamais dis oui… Au fait, je m’appelle Lorelay. »


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Lun 8 Avr 2013 - 22:01





Raté. Elle ne s'appelait pas Sally.

La vague sensation de dégoût qu'il avait a son égard s'estompa instantanément. Ce n'était donc qu'une poupée comme une autre, encore une. Cela dit, il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit une Juliette, encore moins la sienne qui était toujours aussi morte qu'avant. Qui plus est, il s'était une fois de plus trompé à son sujet, mais il ne comptait pas s'avouer vaincu, encore moins lui donner raison sans une once de classe boogesque.

"Encore raté. C'est pas dans mes habitudes pourtant. On dirait que c'est toi qui me tourne la tête." lâcha-t-il en soufflant sa fumée en l'air "Lorelay donc. Joli prénom. Mais je m'en souviendrais si je te connaissais donc j'crois pas qu'on se soit déjà rencontrés, Babydoll. Dommage...."

Il esquissa un sourire en posant ses yeux sur son visage de poupée. Il s'en souviendrait s'il la connaissait déjà. Un minois comme ça, il ne l'aurait pas oublié. Sans parler de ses jambes interminables. Oui, il les avait regardé. L'erreur est humaine... Et justement, il est humain maintenant.

Humain....

Ça expliquait qu'il n'ait pas encore envie de la terroriser. En revanche, ça ne le dérangeait pas de s'amuser à la draguer. Par contre, il ne se forçait pas le moins du monde, il ne s'attendait pas à aller plus loin que ça avec elle parce que même si elle n'était pas celle qu'il croyait, elle l'agaçait toujours. Mais par défi personnel et pour prouver qu'il menait toujours son petit jeu a bien dans sa chapelle, il ne comptait pas la laisser partir aussi facilement.

"J'suis déçu." soupira-t-il en écrasant son mégot dans un cendrier "Je m'attendais vraiment à retrouver quelqu'un que je connaissais bien et finalement, t'es juste une fille comme une autre. Ah,c'est vrai..." nouvelle clope "J'me trompe a chaque fois sur ton compte." termina-t-il avec un sourire


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Lun 8 Avr 2013 - 22:03


« Un croque Mitaine et une Poupée... »
Boogey & Sally



Babydoll ? Il est sérieux là ? Non mais sans déconner, c'est moi ou ses surnoms sont de pires en pires ? Déjà Dollface c'était moyen, mais là il bat des records. Il m'agace mais vous pouvez pas savoir à quel point... Et puis cette sensation de le connaitre aussi m'agace ! Je m'en souviendrais si j'avais déjà rencontré et discuter avec un mec aussi agaçant ! Et puis, même si il n'était pas agaçant, ce mec, c'est le genre qu'on oublie pas. Même si c'est horriblement énervant et limite flippant, il faut avouer qu'il a une sacré prestance et le don de vous mettre mal à l'aise. Sans oublier ses yeux, qui doivent être quasi impossible à oublier vu leur couleurs.

« J'suis déçu. Je m'attendais vraiment à retrouver quelqu'un que je connaissais bien et finalement, t'es juste une fille comme une autre. Ah,c'est vrai... J'me trompe a chaque fois sur ton compte. »

Il s'arrête jamais de fumer ? ... Nan parce que c'est sa cinquième depuis que je suis arrivée là. A ce rythme là il va pas faire long feu... Et c'est le cas de le dire. Ah bah tiens, autre manie agaçante, pourquoi faut il qu'il ai toujours raison même quand il a tort ?! Il est pas capable d'assumer qu'il puisse se tromper ? L'erreur est humaine après tout ! Minute... Peut être qu'il ne l'est pas et qu'il vient d'un Disney... Ouais nan, faut vraiment que j'arrête de penser à ça avant de me persuader que c'est Oogey Boogey. Et si vraiment c'est lui et bien... Et bah je suis carrément dans la merde si il se rend compte de qui moi je suis ce qui ne manquerait pas d'arriver même si j'ai donné un faux nom. D'ailleurs, c'est de la pure parano que de lui avoir dit que je m'apellais Lorelay et pas Sally... Je sais pas trop pourquoi j'ai fais ça, une intuition en quelques sortes, ça me semblait plus sage sur le coup de donner le nom de la soeur de Riley au lieu du miens. De toute façon, d'après lui on se ressemble comme deux gouttes d'eaux donc ça pourrait être elle et pas moi. En fait, c'est peut être elle qu'il a déjà vu...

« Si tu te trompes à chaque fois, qu'est ce qui te prouve que là encore tu t'es pas trompé et que finalement, si, je suis la fille que tu connais. Dans tout les cas tu te trompe en fait, c'est dommage pour un mec qui se vante de toujours avoir raison. »


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Lun 8 Avr 2013 - 22:05





"Tu veux savoir pourquoi j'suis aussi sûr de moi?..." fit-il en esquissant petit à petit un sourire digne du plus vil des croque-mitaine

Sally... Enfin celle qu'il connaissait, était nettement moins vive que ça. New York l'aurait-elle assagit? Impensable. La poupée qu'il connaissait devait errer dans tous les endroits susceptibles d'êtres fréquentés par Skellington. Autrement dit, n'importe où sauf ici.
Il posa sa cigarette une seconde en crachant doucement sa fumée hors de sa trachée. Un rictus toujours grandissant sur son visage, son regard dans celui de la rouquine, il daigna enfin poursuivre son explication après quelques secondes de suspens.

"Je la connaissais mieux qu'elle ne le pensait la poupée dont je te parles. Mais à l'heure actuelle, elle ne doit même pas se douter que je suis encore en vie. Elle me croit mort, comme toute une bande de crétins, même son débile au coeur tendre doit croire que j'ai finit par mourir de solitude."

Il mourrait d'envie de lui faire peur....

Parce que c'était dans sa nature, sans doute. Mais aussi parce qu'elle lui laissait vraiment ce sentiment qu'elle n'était qu'une poupée égarée qui faisait comme si elle ne craignait rien ni personne mais Boogey est turbulent avec ses jouets. Pas un sale gosse mais presque. C'est son besoin de voir les autres souffrir pour se rendre compte que sa vie n'est pas si mal. Elle ne sera jamais bien, lui non plus. Le bonheur, il ne le connaîtra sans doute jamais et n'a pas la moindre idée de ce que c'est. Mais le malheur, ça il sait parfaitement ce que c'est. Sous toutes les coutures. Il l'apprécie et s'en réjouit jusqu'à ce que ça devienne le sien. Ce goût de l'autodestruction, mourir pour se sentir vivant, c'était tout ce qu'il avait. Mais s'il pouvait entrainer les autres dans sa chute, il n'hésitait pas. Alors il jouait gros, il pariait, quitte ou double, soit c'est elle et elle va partir en courant en faisant le lien avec Oogie Boogie, le Prince des Cauchemars, soit ce n'est pas elle et elle lui collera une claque avant de partir loin de lui.

Mais ça, même lui ne pouvait pas le parier avec certitude.

Elle était jolie, elle avait l'air délicate. C'est tentant de se servir de ça, c'est tentant de l'amener au plus bas. Au final, n'est-il pas bon qu'à ça? C'est de trainer les autres dans la boue qui lui plaît parce qu'à lui, on n'a jamais fait de cadeau, il se relevait toujours seul de ses échecs, ses pertes, et ses fautes. Personne ne lui tendait la main alors c'était lui le premier à vouloir frapper quelqu'un jusqu'à ce qu'il tombe par terre. C'est un jeu, rien de plus, il en reste très détaché, ne considèrant pas ces victimes de la folie d'un homme comme des êtres dotés de sensibilité. Non. Si Juliette est morte, ce n'est pas sa faute à lui. C'est elle qui n'aurait pas dû se laisser avoir. C'est bien fait si elle a été assez stupide pour le croire du début à la fin.

Alors pourquoi il se crispait comme ça sur sa cigarette en repensant à elle?

Il aurait même pu fêler son verre en plus de casser sa clope. Elle le rendait fou, elle l'avait changé. Mais ce n'était pas bon pour lui d'entrevoir ce qu'il aurait pu vivre avec elle. Et s'il était rester, l'aurait-elle aimé? Aurait-il supporté l'idée que quelqu'un puisse s'attacher à lui? Il l'aurait fuit, encore. Il ne l'aurait pas laissé sombrer avec lui. Non. Il a préféré la laisser tomber...

Seule.

Il décrispa ses doigts sur son verre et sa clope, reprenant peu à peu son attitude détachée, blasée, supérieure. Il soupira sa fumée de cigarette, un peu songeur, en relevant les yeux vers Sally... pardon, Lorelay. Ouais, c'était vraiment une victime idéale qui qu'elle soit. Restait à savoir à quel moment elle prendrait la fuite à cause de lui.

"Eh, Dollface, je t'ai dit que quand je me tapais des poupées, c'est pas 'Judas' qu'elles criaient? Sous mon masque j'suis pas le même homme. Et quelque chose me dit qu'on est deux à se cacher." lâcha-t-il avec un rictus narquois "Dis-moi que je me trompe. Mais si t'es qui je crois, tu vas fuir cet endroit en un rien de temps parce qu'il est clairement pas ici celui que tu cherche. Sauf si, comme je te l'ai dit, c'est moi que tu cherche mais j'pense pas que tu veuille un job ici, si? Moi je serais ravi de t'en offrir un, surtout que tu dois crever d'envie de me surveiller à plein temps...."


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Mar 16 Avr 2013 - 22:20


« Un croque Mitaine et une Poupée... »
Boogey & Sally



Il y a pas moyen, c'est Oogey Boogey... Non mais tout concorde là, il parle de poupée, dis qu'elle le croit sûrement mort comme beaucoup d'autre personne... Oh merde, nan, c'est pas possible, ça peut pas être lui, il faut que j'arrête de psychoter, je m'invente n'importe quoi, il peut pas être là, il est mort. Et puis, si vraiment je n'étais pas la seule d'HalloweenTown à avoir atteris à New York, il est évident que ce serait Jack que j'aurais retrouvé, ou alors c'est lui qui aurait trouvé Boogey mais il ne serait plus là pour en parler. Nan vraiment, c'était débile comme idée.

« Eh, Dollface, je t'ai dit que quand je me tapais des poupées, c'est pas 'Judas' qu'elles criaient? »

Charmant. Mais pourquoi il me dit ça ? Il croit vraiment que ses... Relations m'intéressent ? ...

« Sous mon masque j'suis pas le même homme. Et quelque chose me dit qu'on est deux à se cacher. Dis-moi que je me trompe. Mais si t'es qui je crois, tu vas fuir cet endroit en un rien de temps parce qu'il est clairement pas ici celui que tu cherche. Sauf si, comme je te l'ai dit, c'est moi que tu cherche mais j'pense pas que tu veuille un job ici, si? Moi je serais ravi de t'en offrir un, surtout que tu dois crever d'envie de me surveiller à plein temps.... »

Ca peut pas être lui. C'est pas possible. Mais, et si jamais ? ... Si jamais c'est lui et que je pars maintenant, il va savoir que moi c'est moi et que je sais aussi que lui c'est lui. Donc si c'est lui et que je refuse le job avant de me barrer, je vais me faire griller direct, si c'est déjà pas fais. Mais sérieusement, je peux pas accepter un job ici... Ce serait pas... Correct. Mais il a pas tord, la possibilité de pouvoir le surveiller régulièrement est plus que tentante, si vraiment c'est lui... Et puis de toute façon, qu'est ce que je risque ? Absolument rien, si vraiment les choses venaient à mal tourner Jack viendrait me sauver comme il l'a toujours fais et le fera toujours. Peut être que c'est ça qui manque en fait, la prise de risque... Le soir ou Jack m'a avoué ses sentiments Oogie Boogie avait faillit me tuer après tout, c'est peut être ça le déclic pour qu'on se retrouve, que l'un de nous se mette en danger. Mais et si jamais c'est pas lui... Tant pis, je finirais bien par en avoir la preuve de toute façon.

« Encore loupé, j'accepte le job. Enfin, si tu disais pas ça en l'air. »

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Mar 30 Avr 2013 - 1:52





Judas!

Apparemment, elle n'avait pas peur de jouer. Mais dans ce domaine, elle ne serait jamais au niveau du croque-mitaine. Il était capable de surenchérir jusqu'à parier sa vie, simplement pour ne pas perdre. Mais quoi qu'il fasse, il perdait toujours. C'était toute l'histoire de sa vie. La défaite, encore, toujours, car c'était un méchant. Dans son film, dans The Nightmare Before Christmas, il n'était que l'antagoniste que tout le monde avait oublié pour mieux se rappeller de Skellington. Il vivait dans l'ombre, triste ironie quand on a été celle de la Lune toute sa vie. Celle qui se cache sous votre lit et attrape le pied qui en dépasse pour dévorer tout ce qui y est rattaché. Ou celle encore qui attend dans vos rêves le moment propice pour surgir et vous réveiller dans un sursaut. Comme c'était grisant.... Boogey regrettait presque cette époque où il n'avait pas pour jouer quelques poupées mais quelques aventuriers oniriques qui n'avaient pas peur d'abandonner leur subconscient au premier croque-mitaine venu. Des aventuriers qui oublieraient le visage de leur bourreau au réveil mais pas leur terreur. C'est tout un art de faire peur. Ça demande de la patience, de la passion, de l'acharnement. Pour rien au monde il n'aurait abandonné ça, plutôt donner sa vie, son temps, ou sa dignité.

Digne, il fallait l'être pour refuser une offre du boogeyman.

Il était intéressant de voir que la jolie poupée n'avait pas froid aux yeux, même face à lui. Elle n'avait aucun mal à soutenir son regard, obligeant le croque-mitaine à détourner les yeux le premier. C'est ce bleu, il n'en avait pas l'habitude. Lui qui avait toujours arboré un regard sombre et inquiétant, il se voyait désormais affublé de ces ridicules iris presque candides. Allez faire peur à quelqu'un avec ça.
En attendant, même la plus innocente des demoiselles ne pouvait pas lui dire non. Elle semblait prête à accepter un emploi ici. Boogey en fut d'abord surpris, ne montrant cependant pas son étonnement qu'il cachait en baissant les yeux sur le cendrier où fumait seule sa cigarette. Puis il se sentit étrangement coupable d'offrir à une princesse déchue une vie de dépravation. C'était presque du gâchis en fait et ça le désolait. Mais business is business. Il n'avait pas de place pour de futiles sentiments de pitié ou d'empathie. Il n'avait plus ce luxe.

Judas!

Soit. Si elle voulait sa place ici, elle l'aurait. Pourtant, elle ne semblait déjà pas être une employée comme les autres aux yeux du boogeyman. Elle lui rappelait trop quelqu'un, et il n'aurait pas su dire si cela le ravissait ou le navrait. Il est étrange de constater qu'en cas d'absence de repère, on s'accroche à la moindre illusion, ou plus petit détail rappelant "autrefois". Visiblement, ce n'était pas la poupée suturée qu'il avait connu. Mais son joli minois le lui rappelait. N'était-ce qu'un autre fantôme? N'était-ce qu'un long rêve? N'était qu'une autre fiction pour ravir une foule fixant un écran? Il n'en savait rien.

Mais dans le doute, pourquoi ne pas le faire?

"T'es chanceuse on dirait. Ou alors tu me connais déjà mieux que moi-même." commença-t-il "J'suis toujours sérieux quand je parles de mon bar. En plus... Tu commence à me plaire... T'as de l'audace, un truc donc beaucoup manquent ici."

Judas!

"Je t'engage. T'as qu'à revenir lundi, on verra ce qu'on peut faire... De toi."

JUDAS!!

"Bienvenue à la Chapelle, Dollface."

"JUDAS!! Bordel de merde!!"

"J'crois qu'on m'appelle... Ravi d'avoir fait ta connaissance."

"Putain VINGT MINUTES que je HURLE ton nom!! Ramène-toi!!"

Jewel. Encore. Avec son tact et sa délicatesse habituel. Y'a qu'avec Judas qu'elle était comme ça. Déduisez-en ce que bon vous semble....
Adressant un dernier sourire à la rouquine, il s'éclipsa, entraîné par sa grande amie dont il se moquait déjà pour mieux se faire frapper l'épaule. Qui a dit qu'on était seul quand on touchait le fond?



The End


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