No more happy endings...
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... Is just to love and be loved in return [PV Boogey]
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Mar 11 Juin 2013 - 10:44


Suite de ce RP.
Babydoll & Boogey



Il lui tenait la main. Boogey tenait la main de Sally. Oui oui, Boogey le croque mitaine et Sally la poupée suturée, tout deux venant d'Halloween Town. C'était un geste... Anodin, oui, on peut le dire. Il n'y avait rien de particulièrement osé et pourtant ce simple petit geste venant de lui semblait démesurément fou. En fait, elle songeait toute à l'heure en posant la tête sur son épaule que la proximité avec lui ne la dérangeait pas, mais au final, elle se trompait totalement, c'était tout l'inverse. Si c'était elle qui provoquait le contact, il n'y avait aucun problème, mais alors, si jamais c'était lui... Ca le troublait à un point inimaginable comme à ce moment. Surtout qu'elle ne s'y attendait pas vraiment... Pas du tout même. Elle n'avait pas reculé pour autant, tout de même pas. Elle n'allait pas prendre la fuite, après tout il ne faisait que lui tenir la main, rien de plus. Rien de plus, vraiment ? C'est bête mais, rien que par ce petit geste, des phrases lui revenait en esprit. Je crois que je t'aime bien. J'étais sincère. Des phrases qu'il avait prononcé, à deux occasions différentes, mais qui l'avaient autant troublée l'une que l'autre. C'est fous, il ne lui avait jamais semblé aussi proche là qu'il lui tenait la main alors qu'ils avaient été beaucoup, beaucoup plus loin que ça. Mais c'était ... Différent. Très différent même. Là c'était un geste... Spontané. Ou peut être pas, peut être qu'il y avait réfléchit, elle n'en savait rien, mais il n'en avait pas parlé, alors que le reste... Et puis, c'était affreusement glauque il faut l'avouer alors que là c'était juste... Mignon. Adorablement mignon même, on en ferait presque une overdose de cuteness. Ca a l'air d'être tellement rare ce genre de chose chez lui, alors que là, il les multipliait, il la raccompagnait, lui filait son sweat - qu'elle portait toujours d'ailleurs - et maintenant lui prenait la main, peut être pour lui dire qu'il était là, pour la rassurer. Ou peut être qu'elle se faisait trop de film aussi, c'est même le plus probable, mais bon, ça arrive. Et puis, des fois ca fait du bien de s'imaginer des choses qui pourraient arriver même si bon, il faut l'avouer, il y a peu de chances pour que ca se produise réellement. Après tout, pourquoi voudrait il lui montrer qu'il est la pour elle et pourrait ' aider alors qu'il ne l'est pas vraiment ? Enfin... Et pourquoi pas ? Rien ne lui prouvait qu'il n était pas la, la bonne preuve étant qu'il était reste lorsqu'elle le lui avait demandé. Ouais bon, certes, il avait l air carrément blasé et de s en foutre un peu, comme si ca ne lui importait pas ou peu d'être là avec elle ou ailleurs avec n'importe qui d'autre. Mais il était resté. Justement il aurait pu aller n'importe où ailleurs avec n'importe qui d'autre, mais non, il était reste avec elle, il la suivait dans cet hôtel en lui tenant la main et... Et ca changeait tout. Blasé peut être, mais pas totalement indifférent pour être resté et lui avoir prit la main. Elle, faire un blocage la dessus ? Non, du tout. Mais ca la troublait, voila tout. Surtout que sa main, elle ne l'avait pas lâché, loin de là, elle s'y raccrochait comme quelqu'un qui se noie a une bouée de sauvetage. Façon de parler hein, elle la serrait mais tout de même pas si fort, elle n allait pas non plus la lui martyriser. Enfin bref, tout ca c'est beaucoup de blabla pour une main même pas à un endroit gênant, qu'elle allait de toute façon devoir lâcher pour pouvoir ouvrir la porte, ce qu'elle fit presque a contre coeur. La sensation de savoir à tout moment qu'il était là et n'allait pas partir avait quelque chose de rassurant pour elle, alors que là, en ayant lâché sa main et bien elle n'avait plus de garanties. Pas qu'elle en avait avant, mais tout de même. Elle posa son sac dans un coin de la pièce avant d'enlever le sweat qu'elle replia avant de le poser sur une table et d'attraper quelques affaires.

« Je vais aller me changer tout ça, je reviens » fit elle avec un sourire avant de disparaitre dans la salle de bain.

Un doute l'assaillit lorsqu'elle referma la porte, allait il toujours être la lorsqu'elle l'ouvrirait de nouveau ou bien serait il partit elle ne savait ou ? Elle espérait vraiment qu il serait la, si il l abandonnait la maintenant, ca allait faire mal, très mal. Surement bien plus que les mots qu il avait prononcé toute a l heure a son sujet. Ca en devenait presque égoïste mais elle ne voulait pas qu il parte, pas maintenant, elle ne voulait pas qu il l abandonne en étant resté aussi peu de temps. C était débile comme pensées, ce mec avait tout de même voulu la tuer et lui pourrir la vie, et elle, elle ne voulait qu une seule chose, qu il reste avec elle. Un syndrome de Stockholm ? Nan, il y a peut être de ca mais nan. Elle ne l aimait pas lorsqu'il avait voulu la tuer, encore moins quand il lui pourrissait. Elle tenait plus ou a moins a lui dans les moments comme aujourd'hui, ou il était gentil avec elle, sinon ce n'était pas la peine d y penser. En fait, j ai mentis quand j ai dis que Sally n'était pas du genre a s'énerver, parce que la, actuellement, elle s emballait silencieusement sur l'encre dans son cou qui refusait de partir, même après une douche. Elle finit par y aller au dissolvant et le numéro finit par s effacer, a son grand soulagement. Elle enfila un tee shirt qui lui servait de pyjama, un peu trop grand, assez pour qu il soit un peu trop long et pour qu il retombe sur son épaule. Elle hésita tout de même une seconde avant de ressortir, d'accord, il l avait déjà vu dans des tenues pire que légère, mais c'était différent, c'était au bar... Bwarf, pour lui ça ne ferait certainement pas de différences et puis ce n'était pas comme si la rouquine était particulièrement pudique ou complexée. Elle traversa la chambre avant d attraper un coussin et de s asseoir sur le lit, en tailleur, l oreiller sur les genoux. Elle l observa une seconde, soulagée qu il soit encore la, s attardant sur ses bras, ses bras qui l avaient tant serrée quelques jours plus tôt. Bien... Trouver quelque chose a dire, ne serait ce qu'histoire de ne pas laisser le silence s installer et de détendre l'atmosphère. Et puis ils n allaient pas passer la soirée a se regarder en chien de faïence... Surtout qu ils ne se regardaient même pas. Enfin, elle si, mais lui pas particulièrement.

« Sinon... C est bien Londres il fait... Nan, il fait pas beau... Merde, je sais pas quoi dire, c est pitoyable. » finit elle par dire en ayant un léger rire nerveux et en tournant la tête une seconde.

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Mar 11 Juin 2013 - 12:11






Rien.

Le néant absolu. Il ne savait plus quoi dire, faire, penser. Il se contentait de la suivre en observant plus la déco de l'hôtel et les réactions des autres clients que ce qu'il faisait, où il allait. Il avait quoi... dix ans de plus qu'elle, facile. Il ne s'était jamais amusé à compter. Et même s'il attendait déjà de pouvoir repartir, il savait d'avance qu'il ne se passerait rien. Et ça, tout simplement parce que ça le faisait flipper. En plus, à la sortie d'une relation, il avait un peu le cafard et pas franchement la tête à ça. Même si tous les clients de l'hôtel ont dû y penser en les voyant passer, elle à moitié débraillé, lui se laissant entraîner à travers les couloirs. Sa vie aussi prenait un tournant. Il commença à se trouver ridicule et se persuada même qu'il recommençait à se laisser mener à la baguette par une femme. Et trouvant la situation ridicule bien que plaisante, il tenta même de relâcher ses doigts mais rien à faire, elle ne lui lâchait plus la main. Au début, ça lui rappela de mauvais souvenirs de ne plus disposer de sa main autant que de son poignet, mais très vite il s'aperçut que ce contact lui manquait. Quand elle écarta sa main de la sienne, il eu la désagréable sensation que quelque chose lui manquait. Du coup, il avait baissé les yeux sur ses phalanges marquées des lettres H-A-LL-O tandis qu'elle cherchait ses clés.

Mais qu'est-ce qu'il fichait là?...

Cette fille... cette femme... cette... poupée, c'était Sally. Il l'avait plus souvent espéré morte qu'avec lui dans une chambre d'hôtel. L'esprit est puissant, la chair est faible. Et se savoir seul était une sensation désagréable... quand on a passé les trois quarts de sa vie à errer sans personne au beau milieu de nulle-part.
D'ailleurs bien vite, il s'était retrouver de nouveau seul avec lui-même après qu'elle ait disparue dans la salle de bain. Il fouilla ses poches de jeans pour vérifier qu'il n'avait rien laisser d'important chez Juliette. Clés, porte-feuille, cartes, un dé qui traîne, clopes, couteau suisse... A part son briquet, tout était là. Il le retrouva une fois sa cigarette en bouche dans la poche de son sweat que Sally avait prit soin de replier. Délicate attention même si ce n'était qu'un petit geste banal. Il cru un instant avoir perdu son portable mais il s'avéra que non et il le retrouva bientôt dans sa poche arrière, avec ses trois appels en absence et deux messages vocaux.
Evidemment, ils étaient tous de Juliette. Il se força à écouter les messages qu'elle avait prit la peine de laisser. Le premier était mielleux et se voulait convaincant. Le deuxième, pas du tout, elle s'enflammait seule contre sa messagerie et le menaçait même. Il se contenta d'effacer son numéro, ses messages, et ses appels manqués. Mais en rangeant son portable, le cliquetis de la chaînette à son poignet le rappela à l'ordre. Ce son l'avait hanté toute la soirée en lui rappelant un prénom qu'il voulait effacer de sa mémoire.

Et c'est ce qu'il allait faire.

Toujours à la fenêtre, avec sa cigarette dans la bouche, il chercha de nouveau dans ses poches de quoi trafiquer cette maudite serrure en métal. Et c'est là qu'il se remercia d'avoir gardé son couteau suisse. Ca aurait été plus simple avec les clés mais il préférait encore se couper le poignet à la Merle Dixon plutôt que d'aller les chercher. Et vous seriez surpris de savoir tout ce que le croque-mitaine savoir faire de ses dix doigts depuis qu'il en avait.

Victoire!

Le cran avait sauté. Il réitéra l'opération pour la seconde menottes avant d'envisager d'aller les jeter. Mais avant d'avoir pu chercher la poubelle, il avait entendu la porte de la salle de bain et soudainement pris d'un spasme, il avait balancé les menottes par la fenêtre au lieu de son mégot de cigarette qu'il regardait à présent d'un air perplexe.
Londres? La pluie? ... Oui. Sans doute... il songea une seconde que les menottes étaient à présent très bien là où elles étaient et jeta son mégot avec. Il se tourna pour ne pas parler dans le vide et s'accouda au rebord de la fenêtre en songeant que peu importe sa position, il aurait toujours le dos en souffrance. Foutu tatouage....

"La nuit, c'est pas mal." commença-t-il avec un sourire en coin que le rire nerveux de la poupée lui avait arraché "Dans ce quartier j'sais pas, mais Camden c'est génial après minuit. Et ils ont de supers tatoueurs le reste du temps. J'dis ça vu que t'as l'air d'aimer les aiguilles." dit-il en replaçant une cigarette entre ses lèvres "Sympa le noeud." finit-il en ressortant son zippo pour l'allumer

Et s'il n'y avait que le noeud qu'il avait remarqué à sa sortie de la salle de bain....


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Mar 11 Juin 2013 - 15:57
Sally L. Ragdoll a écrit:


Suite de ce RP.
Babydoll & Boogey


T'as l'air d'avoir le gout des aiguilles... Mouais, si on veut. Sally baissa une seconde les yeux vers le noeud sur sa cuisse. En réalité la rouquine n'avait strictement aucune idée de si elle aimait ça ou non, elle ne se souvenait pas l'avoir fait et encore moins avoir eu mal ou non par conséquent alors elle était prête à recommencer à n'importe quel moment, même si elle n'allait pas le faire pour autant, un seul tatouage c'est largement suffisant, au moins pour le moment. Surtout qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle voudrait, elle ne se souvenait même pas avoir un jours envisagé de se faire tatouer un noeud à la cuisse, alors d'où elle avait sortit ça... Bonne question. Mais c'était assez joli, ça rendait bien sur sa cicatrice. Elle se demandait aussi ce qu'elle avait bien pu sortir comme explication au tatoueur sur le fait qu'on aurait dit qu'un psychopathe s'était amusé à lui martyriser la cuisse. Bon, la vérité n'était pas loin de ça puisqu'elle était sûre que sa cicatrice était lié au fait qu'une fois, c'était Boogey qui lui avait recousu la cuisse et que, si il n'avait pas eu de problèmes du tout à faire les poignets, la jambe par contre... C'était une autre histoire.

« Merci » fit elle avec un sourire.

Bah tiens, encore un truc gentil. Ca l'étonnait de plus en plus et elle en vint à se demander si il avait une raison particulière de faire tout ça. Enfin, ça semblait logique, il ne faisait pas tout ça pour rien, ce n'était pas du tout le genre du croque mitaine, du moins, c'est qu'elle supposait avec le peu qu'elle connaissait de lui. Alors la question était pourquoi ? Est ce qu'il ... Nan. Nan, même si il le lui avait dit c'était débile, et pas possible. Et puis, il n'était pas retourné avec Juliette pour rien, il ne se serait pas laissé menotté par hasard. Enfin, là en l’occurrence les menottes avait disparu. Elle se demanda aussi ce qu'il en avait fait, ne serait ce que prce que ça allait faire louche de trouver des menottes dans sa poubelle... Bwarf, de toute façon, c'est pas comme si ce qu'on pensait d'elle l'importait beaucoup. Et puis de toute façon, vu la tenue dans laquelle elle était passée et qui plus est avec un mec plus vieux... Enfin bref, le mieux c'était de lui demander. Mais non pas ce qu'il avait fait des menottes, crétins, nan mais vous la voyez lui demander ce qu'il en a fait ? C'est pas comme si c'était très important et puis c'est comme si il lui demandait ce qu'elle avait de la chemise. Chemise qu'elle avait abandonné dans un coin de la salle de bain, salle de bain ou elle l'y oublierait par le plus grand des hasards, oups.

« Dis, je me pose une question... Pourquoi tu fais tout ça ? Je veux dire, tu me raccompagne, me prête ton sweat, reste avec moi... C'est super gentil donc voilà, je me demandais pourquoi tu faisais ça. »

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Mar 11 Juin 2013 - 17:00






Pourquoi pas?

Voilà ce que se demandait Boogey depuis un moment maintenant. Il ne cherchait pas ce qu'il pouvait gagner à l'aider mais plutôt ce qu'il perdrait à ne pas le faire. Même si elle lui avait affirmé le contraire, il se sentait toujours accablé d'une dette. Et pas seulement parce qu'il lui avait fait du mal. Il lui devait également ses récentes prises de conscience sur ses agissements, sur le mal qu'il faisait autour de lui. Le pire à ses yeux, c'est qu'il faisait ça avec une facilité déconcertante, par habitude, sans doute. Il avait si peu à perdre dans sa vie qu'il ne se souciait plus de faire le bien ou le mal. Il cherchait juste à faire ce qui lui semblait juste, quitte à plomber d'une balle le connard qui s'en prenait à Jill ou à prêter son sweat à Sally. Il avait lui-même trop souvent subit d'injustices dans sa vie. Avant HalloweenTown, avant de commencer sa descente aux Enfers, c'était juste un détenteur d'une fête qui avait eu la malchance de la voir mourir à petit feu. C'est après ce tragique épisode que le croque-mitaine s'était désociabilisé, exclut, exilé. Dans toutes les autres villes, ils célébraient leur fête avec entrain, même à HalloweenTown. Et lui, il regardait dans son coin en se demandant pourquoi sa fête à lui n'avait pas continué à être fêtée. Pourquoi lui il n'avait plus de fête, plus de place, plus rien. Il n'avait jamais demandé quoi que ce soit, il voulait juste retrouvé sa fête. Il voulait encore croire que quelques part dans ce monde, il servait à quelque chose. Pas juste à être le paria d'une ville qui se serait bien passé de lui.

C'est pas sa faute s'il est différent, il a jamais demandé ça...

C'est trop demandé de compter pour quelqu'un ou quelque chose? D'avoir sa place quelque part et de se dire qu'on ne donnerait rien au monde pour en changer? Depuis qu'il était humain, et pour la première fois depuis longtemps, il avait l'impression de compter quelque part. A la chapelle, il avait des poupées, des amis, un rôle à jouer. Il n'avait toujours pas récupéré sa fête mais il commençait à croire qu'on ne peut pas rattraper le passé. C'était sans doute sa faute s'il avait perdu BugTown et c'était aussi sa faute s'il avait perdu sa chance avec Sally. Mais avec elle, il ne ferait pas l'erreur de ressasser le passé. Il avait déjà trop remué ses souvenirs de BugTown. Sans succès. Et il savait d'avance que la partie était finie.

Alors pourquoi faisait-il ça?

On en revient toujours au même point. Et lui-même ne savait pas. A l'image de BugTown, il savait que Sally était déjà loin de lui. Ca expliquait juste Juliette et pourquoi il avait essayé de vivre avec elle ce qu'il avait perdu avec la poupée rousse. Il recommençait incessamment les mêmes erreurs. Il essayait de voler à quelqu'un d'autre ce que lui avait perdu. Et au fond... c'était sûrement par jalousie qu'il avait convaincue Sally que Jack ne la méritait pas. Au final, il pouvait juste constaté qu'elle faisait la même chose que lui avant de la connaître: il comblait le vide.
Tout le monde a besoin de se sentir appartenant à quelque chose de plus grand que soi, même s'il s'agit simplement de la vie de quelqu'un d'autre. Même s'il s'agit juste de partager la vie d'une blonde dont il aurait oublié le nom au petit matin. Tout le monde, même un croque-mitaine, a besoin de savoir qu'il n'est pas seul, inutile, et nuisible. Après des années à entendre les gens autour de lui lui dire qu'il n'avait personne à part trois diablotins, qu'il ne servait pas à quoi que ce soit de bien dans le monde, et qu'il nuisait au bien-être du reste de la ville plus qu'autre chose, il avait finit par y croire.
Non, il n'aidait pas Sally en restant là. Il essayait juste d'oublier qu'il avait du temps mais rien à en faire, à part peut-être revivre encore et encore le passé et toutes les erreurs qu'il avait commise. Et ça le tuait de jour en jour.

"... Je sais pas." avait-il répondu

Il n'avait même pas réalisé qu'elle avait trouvé son attitude gentille. Cette simple remarque aurait au moins dû relancer son rythme cardiaque mais non. Ses idées noires étaient tout ce qu'il avait à l'esprit. Pourquoi? Pourquoi il faisait ça? Même une question aussi simple que cela, il n'en savait rien. Il n'avait aucune motivation dans la vie à part sa vengeance. Et maintenant qu'il avait perdu ça, il ne lui restait rien. Il commençait seulement à prendre conscience du vide intérieur qu'il avait créé depuis la disparition de BugTown. Depuis qu'il n'avait plus aucune raison d'exister.

"Je te l'ai dis. J'ai une dette envers toi pour tout ce que je t'ai fait. Je peux pas changer le passé... alors j'essaye juste de pas rater le futur." avait-il ajouté, toujours le regard fuyant

Ca le tuait. Depuis le début, ça le tuait. D'être venu, et même d'être resté. Tout lui semblait d'avance une erreur. Il avait en mémoire ses essais misérables pour ramener BugTown mais rien n'avait marcher. Pourquoi cette fois ce serait différent? Pourquoi réussirait-il quelque chose alors qu'il n'a JAMAIS rien fait de bien?

"... Désolé, je sais pas." avait-il lâché avant de se décoller de la fenêtre

Non, il ne plaisantait pas. Il n'en pouvait plus d'être là et il ne supportait plus d'être avec elle en sachant que tout ses rêves stupides étaient déjà morts. Il avait donc retraversé la pièce sans lui adresser un regard, attrapant son sweat au passage avant de quitter la pièce. Peut-être pour toujours... peut-être pas....


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Mar 11 Juin 2013 - 18:44


Suite de ce rp.
Babydoll & Boogey


Il est partit. Il. Est. partit. Boogey est partit. Le mec dont Sally se disait il y a quelques instants à peines qu'elle commençait à l'apprécier et à tenir plus ou moins à lui venait de partir sans même lui jeter un regard. Il était partit alors qu'elle ne voulait pas. C'était égoïste, oui, mais elle souhaitait vraiment qu'il reste. Mais non, il l'avait abandonné là, toute seule alors que c'était ce qu'elle craignait. Mais au delà de ça, elle avait besoin de lui, elle avait besoin de sa présence, besoin de savoir qu'il était là, qu'il n'allait pas partir, un peu comme lorsqu'il la tenait par la main toute à l'heure. C'était débile et tout simple comme geste, mais ça l'avait touché et là... Là plus rien, elle n'avait pu que le regarder partir froidement tandis qu'elle s’effondrait de son côté. Elle aurait mieux fait de la fermer... Si elle ne lui avait pas demander pourquoi est ce qu'il faisait tout ça, il ne se serait pas braqué, il ne lui aurait pas lâché qu'il estimait toujours avoir une dette envers elle et surtout, il ne serait pas partis. Enfin... Peut être qu'au final, ce n'est pas si mal, si effectivement il ne restait avec elle que parce qu'il pensait qu'il lui devait quelque chose et non parce qu'il avait envie de rester près d'elle... Bah valait mieux qu'il parte ouais, même si ça la tuait et que à l'instant même, elle regrettait de ne pas lui avoir couru après en le suppliant de ne pas l'abandonner. Elle aurait du faire ça ouais, elle aurait du le retenir, quitte à l'attraper par le bras ou par la main, mais non, elle n'avait pas eu le courage de le faire, à la place elle l'avait regardé partir sans rien dire, juste en lui lançant un regard désespéré qu'il n'avait même pas pris la peine de regarder. Mais à quoi bon le retenir ? Si il partait toujours trop tôt c'était peut être qu'il ne supportait pas d'être en sa présence, et si il n'avait pas envie de rester, elle ne voulait pas non plus le forcer même si c'était tentant sur l'instant. Mais non, ce n'était pas dans sa nature, elle ne comptait pas le séquestrer ou quelque chose dans le même gout, si il restait ce serait de son plein gré et si il partait et bien... Et bien c'est qu'il ne voulait pas rester, ce n'était pas si grave tant pis. Mais si ce n'était pas si grave, alors pourquoi pleurait elle tant, toute seule sur le lit, repliée sur elle même ? Parce que si c'est grave... Et qu'accumulé au reste des événements de la journée, elle craquait c'est tout, c'est pitoyable mais c'est comme ça, elle ne pouvait pas s'empêcher de rester là à pleurer sur son lit, de toute façon, ce n'est pas comme si il allait revenir...

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Mar 11 Juin 2013 - 20:13






Il avait claqué la porte et était partit. Sans un mot d'explication, sans un regard d'adieu. Rien. Et ça finissait donc ainsi, sur une porte claquée dans un silence glacial. Et rien de plus. L'adrénaline le faisait presque trembler tandis qu'il descendait tristement les escaliers étage après étage. A cette heure ci, tout était vide ce qui lui donnait l'occasion de réfléchir dans la solitude la plus totale. Le calme. Le silence. Le vide. Il avait connu ça tellement longtemps. Ce laps de temps en exil lui avait donner à réfléchir sur lui-même mais il en était simplement ressortit plus amer encore. La solitude ne lui réussissait pas. Les histoires d'un soir non plus. Et ne parlons même pas de Juliette.

Dont il avait encore le nom sur le bras.

Ayant renfilé son sweat, il ne se priva pas de virer ses bandages se son avant-bras droit. Il les jeta dans la première poubelle qu'il vit et rebaissa ses manches pour cacher les marques qu'il s'était fait. Et celle que Juliette lui avait fait. Il tenait si peu à sa vie qu'il avait arrêté de regarder dans quel sens allait la lame, se disant qu'il laissait faire sa chance, faute de pouvoir prendre une décision radicale qui faciliterait la vie de bien des gens.

En particulier celle de Sally.

Le croque-mitaine n'avait même pas pu la regarder dans les yeux une dernière fois en partant. C'était lâche, comme toujours. Mais il se doutait que si elle lui avait lancé un regard, un seul, c'était sans doute le même qu'au bar lors de cette tragique soirée où il avait fait une erreur monumentale. Et ces yeux implorants et sans aucun espoir restant, ils ne les oubliaient pas. Il avait cru une seconde oublier son visage lorsqu'il était loin d'elle. Mais même un si grand oubli ne lui aurait pas permis d'effacer totalement la poupée de sa mémoire. Que ce soit sa voix quand elle disait son nom, les rires nerveux qu'elle lâchait fréquemment quand il était là, et même cette moue entre l'incompréhension et la curiosité quand il parlait vaguement de lui. Et pour chacune de ses réactions, le boogeyman en avait aussi. En fait, tout chez elle lui manquait déjà. Tout chez elle lui avait terriblement manqué après qu'elle soit partie du bar....
En vérité, beaucoup de petites choses lui revenait en mémoire. Que ce soit sa jalousie quand elle travaillait au bar ou sa morosité quand elle en partait. Et plus que tout, c'était de ne plus avoir ses bras autour de sa fine taille de petite poupée fragile qui lui manquait. Mais pour son égoïsme, il avait payé le prix fort. Il avait marchandé une heure avec elle et après ça, il avait passé sa nuit assis par terre, seul dans son bureau, à se demander pourquoi il en était arrivé là. Et il s'était tellement inquiété pour elle ce soir-là qu'il se rappelait encore avoir tremblé sur ses cigarettes en se demandant si elle passerait la nuit. Il avait peur pour elle, peur de lui, peur de tout ce qu'il pouvait encore lui faire subir.

Ou lui épargner.

Pourquoi était-il rester au final? Il avait eu peur pour elle. Il s'était inquiété de la savoir en danger et il avait fait son possible pour qu'elle finisse sa soirée calmement et sans ennui. Il voulait juste la protéger, une chose qu'il n'avait pas pu faire après cette soirée au bar et qu'il avait tant regretté. S'il n'y retournait pas, il ne saurait plus jamais si elle va bien ou non et il passerait de nouveau ses nuits d'insomnie à se demander s'il a suffisamment ruiné sa vie pour qu'elle en vienne à sauter du balcon ou quoi que ce soit d'autre. Il aurait donné sa vie pour la sienne et jamais il ne l'aurait laissé faire une telle chose.

Les menottes.

Quand on aime quelqu'un, on ne le retient pas de force. On le laisse partir et s'il le souhaite, il revient. Sally l'avait laissé partir. Juliette ne l'avait jamais fait. D'où ces menottes qu'il venait de retrouver sur le bitume et d'envoyer d'un coup de pied dans une bouche d'égout. C'est malsain de retenir quelqu'un, même par amour. D'ailleurs, s'il l'aimait vraiment, il devrait être là pour elle et la protéger, au lieu de la laisser une fois de plus seule. L'ennui, c'est que c'est de lui qu'il fallait la protéger et ça, il ne pouvait pas le faire. Pas sans en souffrir.

"... Connerie." lâcha-t-il avant de repasser la porte de l'hôtel dans le sens inverse

Il avait mis le temps mais il avait finit par comprendre qu'il n'avait pas fait tout ça sans raison. On ne change pas le passé, mais on peut modifier le futur. Sauf qu'on ne le fait pas en fuyant seul dans la nuit pour retourner s'exiler. Il n'aurait pas pu ramener BugTown mais il aurait pu s'adapter à HalloweenTown et faire face à sa perte. Au lieu de cela, il avait traîner avec lui un fantôme qui l'obsédait et le rendait fou alors qu'il aurait suffit qu'il avance sans se retourner. Orphée avait fait cette erreur selon la légende et il n'avait pu que regarder l'ombre d'Eurydice repartir comme elle était venue. Et même s'il avait ramené sa femme, pardon, BugTown, qu'aurait-il fait? Il aurait finit roi de sa fête mais seul et rapidement ennuyé. Un peu comme un certain squelette qui lui avait pu voir partir la femme qu'il aimait.
Au fond, peut-être que c'était mieux que BugTown ait disparue. Ca lui laissait la chance de faire des choses nouvelles qu'il n'aurait pas pu vivre autrement. Des choses comme retrouver Sally au plus vite et s'excuser de son départ précipité.

Il n'avait même pas frappé, espérant juste ne pas s'être trompé de chambre. Et il s'était figé, la main encore sur la poignée de porte, en réalisant dans quel état il l'avait mise. Elle pleurait... Il l'avait fait pleurer... Encore.

"... Je... Je suis... désolé...." avait-il commencé en refermant doucement la porte derrière lui "En fait je sais pourquoi j'étais resté... et pourquoi je suis revenu..." continua-t-il en restant collé à la porte "... Je t'aime."


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Mar 11 Juin 2013 - 22:16


Suite de ce rp.
Babydoll & Boogey


Il est revenu. Le coeur de Sally ne fit qu'un bon en entendant le « je suis désolée » prononcé avec beaucoup d'hésitation par le croque mitaine qui avait laissé toute seule un peu plus tôt la poupée qui ne demandait rien d'autre qu'il reste. Mais là, il était revenu. Il était revenu de lui même, sans qu'elle ne lui demande rien. Elle ne lui avait pas demandé de rester ou de faire demi tour et pourtant, il l'avait fait. Il avait fait demi tour pour elle, pour revenir la voir et ne pas l'abandonner. Et ca, c'était encore plus touchant et gentil que lorsqu'il lui avait prit la main. ... Minute. Il vient de dire quoi là ? Sally écarquilla les yeux une seconde. Erreur 404. Surplus d'émotion, le cerveau a été obligé de déconnecté afin de ne pas faire sauter tout les serveurs mais trop tard, le coeur a explosé. Il avait prononcé trois mots. Juste trois mots. Et pourtant, c'était largement suffisant. Largement suffisant pour qu'elle se raccroche à lui et si déjà, elle refusait qu'il parte, là elle le voulait encore moins. Largement suffisant aussi pour qu'elle comprenne que, même si il partait, il reviendrait, il ne l'abandonnait pas comme elle l'avait d'abord cru puisqu'il était revenu. Et c'était surement le plus important. Enfin... Non, ce n'était pas le plus important. Le plus important c'était ce qu'il lui avait dit. La bombe atomique qu'il venait de lâcher sur elle. Mais la question n'était pas ce qui était le plus important, la vraie question était, est ce qu'elle y croyait ? Oh que oui. Elle avait envie d'y croire, envie de se dire qu'il l'aimait, envie de se dire qu'il ne faisait pas tout ça juste parce qu'il estimait avoir une dette envers elle, envie de se dire que lorsqu'il le lui avait dit précédemment, c'était vrai. Elle avait envie qu'il soit là pour l'aimer, qu'il soit là tout simplement. Elle voulait y croire, croire en lui, croire en eux. Et alors qu'elle se rendait compte qu'elle le fixait déjà depuis quelques instants, elle se rendit compte qu'elle y croyait. Et c'est sans y réfléchir une seule seconde qu'elle envoya valser le coussin avant de se lever et de se précipiter vers lui, les bras autour de son cou. Ce même cou ou elle enfoui la tête avant de parler.

« Me laisse plus... Plus jamais... »

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Mar 11 Juin 2013 - 23:32






Ca lui avait demandé un effort considérable de dire ces quelques mots qui signifiaient tellement. D'autant plus qu'il avait une boule dans la gorge qui l'empêchait de parler sans sentir ses yeux se noyer de tristesse. Il ne savait même plus ce qu'il ressentait, si c'était de la tristesse, de l'adrénaline, ou juste de la peur. Il ne savait plus du tout où il en était. Alors il avait juste attendu la réaction de Sally en gardant tout de même une main sur la poignée de la porte, prêt à décamper si jamais elle le traitait de fou et lui jetait son coussin à la figure en l'insultant. Et ça, il s'y attendait sérieusement. Au lieu de ça, il avait vu le coussin voler mais bien loin de lui et c'est Sally qu'il avait sentit se jeter contre lui.

Arrêt cardiaque.

Il avait mis un petit temps à réaliser ce qu'il se passait et à lâcher la poignée sur laquelle il se crispait déjà. Il avait finit par passer ses bras autour d'elle pour mieux la serrer contre lui. Il se sentait encore trembler sous l'effet de l'adrénaline mais peu importe. Il entendait les pulsations de son petit coeur de poupée et à chaque fois qu'elle soupirait dans son cou, un frisson lui parcourait son dos qui semblait avoir oublié toute souffrance même appuyé contre la porte. S'il avait pu, il n'aurait plus jamais bougé de sa vie et aurait continué de la serrer contre lui jusqu'à ne plus sentir ce léger souffle chaud l'effleurer, ni ce rythme cardiaque qui frappait jusqu'au travers de son sweat. Il se faisait lui-même mal au bras et au dos à force de la serrer contre lui mais il s'en foutait. A dire vrai, il se foutait de tout maintenant.

Sauf de sa poupée.

La sienne. A lui. Rien qu'à lui. Sa poupée. Sa princesse. Sa vraie Juliette. Rose, Satine, Eurydice, Daenerys, peu importe. Du moment qu'il pouvait la garder près de lui, plus rien n'avait d'importance. Pour la première fois de sa vie, il se sentait à sa place, important pour quelqu'un, vivant. Et il avait envie de vivre et de ne plus jouer comme il le faisait si bien avec sa vie. Parce que sa vie était dorénavant celle de la poupée. Sa poupée...

"Je te le promets." avait-il susurré en sentant sa gorge se désencombrer de cette boule qui cassait sa voix de tristesse

La pression qu'il avait accumulé toute la soirée redescendait peu à peu. Cette peur de ne jamais la revoir, ce besoin de la prendre dans ses bras quand il ne pouvait pas se le permettre. Tous ses souvenirs horribles du mal qu'il lui avait fait et toutes ses inquiétudes pour elle partaient en fumée, complètement balayé par un sentiment nouveau et l'impression de tenir de nouveau à quelque chose.
Et toutes ses émotions nouvelles qui se bousculaient dans sa tête l'empêchaient complètement d'émettre le moindre son. Quand bien même il aurait voulu dire quelque chose, il en aurait été incapable, bien trop saisit par ce précieux instant pour commenter quoique ce soit. Après des années à côtoyer tous les genres d'humains possibles, après des mois à fréquenter toutes les poupées qu'il pouvait, et après une vie entière à ruminer sa vengeance, c'est une poupée qui lui faisait la leçon. Car la plus grande vérité que l'on puisse apprendre un jour est qu'il suffit d'aimer et de l'être en retour. Certes, il trouvait encore beaucoup à redire sur ce moment et c'était loin des clichés habituels auquel on s'attendait. Elle n'était pas sur son 31 mais dans un substitut de pyjama et lui passait davantage pour un grunge que pour le prince charmant. Il trouvait toujours ridicules ces conceptions de l'amour comme étant une torture mentale qui facilitait grandement le travail de nombreux poèmes. Mais au delà de ça, ce qu'il trouvait ridicule, c'était qu'il mourrait d'envie de l'embrasser et ne faisait rien. Il avait déjà fait un premier pas, non? Qu'est-ce que ça lui coûterait de faire le deuxième? Ou même tous les autres du moment qu'il pouvait se rendre heureux et la rendre heureuse?...
Alors il descendit ses mains sous ses fesses et la souleva pour l'avoir pleinement dans les bras. Oui, elle serait surprise et lui demanderait peut-être de la reposer. Mais ça aussi il s'en foutait. C'est lui qui commande... (\o/)
Il lâcha un rire, souriant, en levant ses yeux bleus plein d'affection vers elle avant de coller ses lèvres aux siennes, sans rien demander à personne. Peut-être qu'elle le repousserait à cause de la surprise. Peut-être pas. Mais comment savoir si on essaye pas?


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Mer 12 Juin 2013 - 19:08


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Babydoll & Boogey


Du soulagement. C'est ce que ressentait Sally alors qu'il la serrait contre lui juste après qu'elle se soit jettée à son cou. Il était là et il n'allait pas repartir elle ne sait où, avec un peu de chance, il n'allait même pas la lâcher. Et ça, elle l'espérait tant elle aimait la sensation de ses bras autour d'elle. Elle se sentait... Protégée oui, on peut le dire, alors qu'il la serrait contre lui, comme si il ne voulait pas non plus que ce soit elle qui parte. Et ça, ça la touchait aussi de sentir qu'il tenait à ce qu'elle reste. En plus de ne pas supporter la solitude, il ne faut pas oublier que Sally était une poupée à la base, elle avait besoin de sentir que quelqu'un voulait d'elle, besoin d'appartenir à quelqu'un. Enfin, elle aimait appartenir volontairement à quelqu'un, mais elle refusait qu'on s'approprie sa personne. Elle décidait qui avait le droit de l'avoir, elle se donnait en quelque sorte. Et là en l'occurence, elle n'avait aucun mal à le faire. C'était peut être une connerie, mais il venait de lui promettre de ne plus jamais la laisser, alors tout ses doutes s'envolaient net, comme si un gamin avait fait semblant de donner un coup de pied vers un groupe d'oiseau. La poupée écarquilla ses grands yeux lorsqu'elle sentit ses mains glisser plus bas avant de la soulever. Ca, elle l'avait pas vu venir. Pas du tout même. Mais ça ne lui déplaisait pas, loin de là même, là, elle avait la certitude qu'il n'allait pas partir sans elle. C'est pour celà qu'elle ne le repoussa pas en lui demandant de la reposer, elle n'en avait pas envie de toute façon. Il pouvait la porter toute la nuit et même plus encore si ça l'amusait, du moment qu'il restait là, a la serrer contre lui. Elle ne put retenir un sourire lorsqu'il leva ses yeux si bleux vers elle. Maintenant qu'elle y repensait, elle avait toujours aimé ses yeux. Enfin, à partir du moment ou il en a eu évidemment étant donné qu'à Halloween Town il avait des espèces de ... De trous. Mais arrivé à New York, ses yeux étaient devenus bleux, c'était même eux qui lui avaient permit de le reconnaitre le soir du bal. Elle allait dire quelque chose lorsqu'elle sentit ses lèvres contre les siennes. Elle écarquilla les yeux à nouveau, ça non plus elle ne l'avait pas vu venir. Enfin, elle se doutait que ça allait arriver, elle en avait envie même, mais elle avait tout de même été surprise. Mais elle ne le repoussa toujours pas loin de là, elle fit même tout le contraire en l'embrassant aussi, resserrant son étreinte autour de lui.

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Mer 12 Juin 2013 - 23:29






Sally avait le don de communiquer son soulagement.

Et tout le reste en fait. Boogey avait toujours en tête ses rires qui lui donnaient envie à lui aussi de sourire sans raison apparente. Une vraie poupée, mais pas en plastique, non, en chiffon et feuilles mortes. Rapiécée, recousue, blessée, raccommodée. Un peu comme le croque-mitaine qui avait lui aussi ses propres restants de coutures et autres cicatrices qui lui rappelaient de vieilles blessures. C'étaient des souvenirs plus ou moins bons, plus ou moins récents...
Avec un peu de chance, son bras serait de nouveau intact ou presque dans peu de temps. Il allait d'ailleurs sans doute arrêter ses petits jeux, les roulettes russes, sa résistance à la douleur, peut-être même les strip pokers. Tant pis. Ce n'était pas cher payé pour garder sa poupée. Il aurait donné tellement plus juste pour la savoir heureuse. Mais l'avoir dans les bras était déjà un immense bonheur. Il la savait en sécurité, heureuse, et surtout près de lui. Et ça, ça n'avait pas de prix. Il n'avait plus envie de la lâcher, même si son bras et son dos le faisait souffrir atrocement. En plus, il avait plutôt une bonne résistance à la douleur...
Il finit tout de même par libérer ses lèvres des siennes et replongea ses yeux dans les siens. Peu importe son allure, même fatiguée, avec un t-shirt trop grand et les yeux encore bouffis, elle lui semblait tellement plus belle que toutes les poupées du monde. Plastique ou chiffon, blonde ou brune, grande ou petite. Elle était cent fois au dessus de ça. Et légère de surcroît. Mais ce n'était pas très romantique de rester à moitié contre la porte ainsi, et le croque-mitaine tenait à ce que tout se passe bien. Aussi, il prévoyait de la poser, à contre-coeur bien sûr, mais la reposer sur le sol ne voulait pas dire la lâcher. Il aimait trop sentir son coeur battre au rythme du sien pour l'abandonner loin de ses bras. Il redoutait déjà de la sentir loin de lui alors qu'il n'avait même pas détaché son regard du sien.
Souriant toujours bêtement, il finit par réaliser qu'il passait pour un imbécile finit. Il décrispa son sourire, quitte à avoir l'air presque boudeur, et baissa les yeux une seconde.

"C'est pas que t'es lourde, Babydoll... Mais je commence à fatiguer..." dit-il timidement

En disant cela, il réalisa qu'il n'y avait qu'elle à qui il donnait de telles surnoms. Poupée, chérie, ma jolie, était habituels avec lui. Mais Dollface et Babydoll étaient réservés à la poupée. A sa poupée. Car Boogey avait eu et avait encore des tas de poupées. Mais sa poupée, il n'en avait qu'une. Et elle valait bien plus que toutes les autres réunies. Oui, il était fier de l'avoir pour lui seul et c'était un véritable crève-coeur de songer à la lâcher. Il se décida tout de même à avancer de quelques pas afin de la poser sur le lit de la chambre et enfin sentir ses bras de nouveaux.

Mais le sort en décida autrement.

Sans doute trop perdu dans ses pensées pour le remarquer, il avait en réalité un lacet défait. Rien de grave en réalité... Sauf pour un boogeyman aussi maladroit que lui dans son corps humain. Il avait encore la tête dans les nuages quand il sentit sa jambe s'immobiliser en l'air et lui faire perdre l'équilibre. Il écarquilla les yeux une seconde en remarquant qu'il chutait déjà mais fit son possible pour ne pas laisser tomber Sally n'importe comment.
Il avait donc atterrit de justesse sur le lit, son dos heurtant le matelas en premier, laissant Sally saine et sauve. Lui en revanche, il inspira entre ses dents, grimaçant de douleur par la même occasion. Il soupira et se repris, se calmant pour éviter de hurler et reprenant donc son air blasé caractéristique.

"Je t'interdis de rire..." lâcha-t-il sans bouger, en fixant le plafond uni de la chambre "Princesse Mammouth..."


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Ven 14 Juin 2013 - 20:34


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Babydoll & Boogey


Il est mignon quand il est timide... Enfin, ce n'était pas de la timiditée, mais il disait ça comme si il avait presque peur de la vexer et qu'elle pense qu'il sous entendant qu'elle était lourde et ça le rendait vraiment mignon, on en ferait presque une nouvelle overdose de cuteness. Et puis il l'avait appellé Babydoll... C'est fous comme la façon dont on prend les choses peut changer en une seconde selon les circonstances et la personne qui parle. Avant, lorsqu'il l'appellait Dollface ou encore Babydoll, ça l'agaçait terriblement, alors que là... Et bien, elle savait piwou qu'elle n'allait pas tarder à les adorer maintenant. Enfin, c'était logique, forcément, elle préférait qu'il lui donne des surnoms rien qu'à elle plutôt qu'il l'appelle de la même façon que toute les autres filles qu'il voyait au bar. Enfin, ça ne l'aurait pas dérangé non plus... Du moment qu'il arrêtait d'appeller les autres comme ça alors. Remarque, qu'il arrêtait les autres tout court surtout, mais bon, ça, ça coulait de source et il s'en doutait surement piwou. Alors qu'elle allait lui dire de la poser, elle le sentit tomber et par conséquent se sentit elle aussi progresser vers le sol et eu le reflexe de resserer son étreinte autour de lui, cachant sa tête contre lui. Elle se détendit en sentant qu'ils étaient tombé sur le lit et non sur le sol avec elle a première ligne. Le demi tour qu'avait effectué le croque mitaine pour éviter qu'elle ne s'écrase entre lui et le sol était bien plus qu'appréciable, et gentil aussi. Sans oublier mignon, mais j'utilise trop ce mot en ce moment. Malheureusement, elle fut tout de même obligée de lui désobéir. Peut être que si il n'en avait pas parlé, elle aurait pu retenir l'éclat de rire qui franchit ses lèvres quelques secondes plus tard. Ou peut être pas en fait... Surement pas en fait, mais étant donné qu'ils n'avaient rien, et qu'il fallait avouer que la scène était plus que ridicule, elle estimait avoir le droit d'en rire même avec son interdiction. Sally " descendit " de lui avant de se recaller dans ses bras et de l'observer quelques secondes avec un sourire.

« T'insinue quoi là ? J'suis pas un mamouth ! » fit elle avant de lacher un nouveaux rire. « Sinon, ça t'arrive souvent de tomber comme ça ? Non parce que ça peut devenir dangereux sur le long terme... » nouveaux sourire.

Elle devait vraiment avoir l'air cruche à sourire comme ça à tout bout de champ, voir même peut être faire un peu potiche... Mais bon, elle ne pouvait pas s'en empêcher, cela faisait piwou un bon moment qu'elle n'avait pas eu envie de sourire à ce point. Alors elle souriait point final.

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Ven 14 Juin 2013 - 22:24






Mais qu'il est moche ce plafond...

Boogey repensa au plafond chez lui, au casino. Un truc qu'il avait repeint une nuit où il n'avait pas envie de mettre les pieds à la chapelle. A la place, il avait sortit un escabeau et peinturluré tout son plafond en fluorescent grâce à des néons noirs. C'est tout de suite plus convivial un plafond repeint façon Chapelle Sixtine en squelettes et pierres tombales. Même Treize avait eu droit à un vivarium repeint à la peinture fluo. Treize, c'était le souvenir que Boogey s'était ramené de Las Vegas après un week-end avec Aaron. Un joli specimen noir, pas très gros mais assez pour faire peur à Jill la première fois qu'elle l'avait vu. Maintenant, elle le traitait comme son bébé et réclamait sa garde à Boogey. Elle était chargée de s'en occuper d'ailleurs depuis la fuite du croque-mitaine.

Pauvre python...

Oui car loin des animaux de compagnie habituels, Boogey avait préféré la compagnie d'un reptile à celle d'un rongeur ou quoi que ce soit d'autres. Enfin des rongeurs, il en avait bien, mais seulement dans son congélateur, morts, mais que Treize affectionnait beaucoup. Comme quoi certaines choses ne changent jamais. Même en humain, le boogeyman s'entendait mieux avec les créatures dans son genre. Et pas vraiment avec les poupées qu'il abandonnait... Et faisait cauchemarder... Parce que c'était dans sa nature de terroriser les autres dans leur sommeil... Dans leur lit... Comme ici... Avec Sally...

Et mer... credi Addams.

Elle allait forcément le coller. Vu ses gestes actuellement, elle n'allait plus le lâcher. Il ne s'en serait pas plaint, loin de là, s'il n'avait pas songé à ce qu'il faisait aux autres, même involontairement, dans leur sommeil. S'il tombait comme il venait de le faire, il pouvait sans mal éviter de la blesser, quitte à lui même se tuer le dos où il souffrait déjà péniblement. Mais en rêve, il ne maîtrisait plus rien et c'était une véritable malédiction. Il avait longtemps cru qu'il ne faisait ça que volontairement mais il lui était arrivé de faire subir ça à Jill, chose qu'il avait regretté et n'avait faite qu'une fois. Ca avait été un accident mais ça lui avait suffit à comprendre que dès qu'il fait nuit, il est de nouveau seul parce que tout le monde a besoin de dormir. Tout le monde, sauf lui. Sally ne faisait malheureusement pas exception et il lui faudrait forcément dormir un jour.
Tu resterais réveillée pour moi? Non. Parce que même si elle l'avait voulu, elle ne pouvait pas. Les rêves sont fragiles. Pire que du verre. Ils se cassent vite, trop vite pour le boogeyman qui ne maîtrisait plus du tout ces délicats petits songes nocturnes. Il pensait encore naïvement que ce serait simple, que ça lui demanderait moins de patience qu'avec Juliette. Mais bien au contraire. Le pire n'était pas encore passé, loin de là. S'il n'avait jamais eu peur de blesser la fausse Capulet, il craignait terriblement de faire du mal à sa poupée. Le mieux aurait donc été de lui avouer maintenant qu'il ne dormait pas et plus important encore qu'il ne pouvait pas s'empêcher de faire sombrer les autres dans d'horribles cauchemars. Mais si elle ne le croyait pas? Ou qu'elle pensait qu'il se moquait d'elle et comptait partir dans la nuit? Elle ne le croirait jamais... C'était tellement stupide et insensé à dire...

"Chérie, j'suis insomniaque et si je reste, tu vas pas rêver."

Ce serait charmant de lui expliquer une telle chose. Elle qui se demandait piwou s'il était maladroit au quotidien ou si ça n'était qu'occasionnel. Si seulement elle savait à quel point le croque-mitaine était peu adroit depuis qu'il était humain... Même en repeignant son plafond il avait réussit à tomber et à laisser par terre une flaque de bleu fluo qu'il avait arrangé en trompe-l'oeil imitant une flaque d'eau. Au moins, il avait l'art de mentir pour cacher ses maladresses. Chose qu'il n'allait pas se priver de faire.

Un petit mensonge de rien du tout... juste un....

"J'aime vivre dans le risque." plaisanta-t-il avec un sourire "Mais là c'était sûrement ta faute si j'suis tombé. Et j'paries que c'était volontaire de ta part."

Par vengeance, sans doute. C'est vrai qu'avec son visage de porcelaine, elle avait vraiment l'air capable du pire en matière de vengeance.
Non, Boogey ne doutait de rien. Surtout parce qu'il réfléchissait au fait que ça puisse être "dangereux" d'être à ce point maladroit. En réalité, c'était essentiellement un danger pour lui qui avait déjà fait de mauvaises chutes. Ce sont les risques du métier.
Le plus dangereux pour elle, c'était plus largement de rester près de lui. Ce qu'elle faisait très bien en venant se blottir sur lui. Il ne se voyait vraiment pas lui dire quoique ce soit pouvant gâcher ce moment. Même s'il aurait au moins pu lui dire que c'était de la torture d'appuyer sur son dos présentement. Tant pis. Et pis la douleur, c'est jamais que dans la tête.

Okay non, c'est insupportable.

Il finit par se redresser, soulagé de ne plus exercer la moindre pression sur son tout dernier tatouage. Il craignait cependant qu'elle ne prenne ça pour un rejet et il mis un petit temps avant d'oser passer un bras autour de sa taille pour la ramener vers lui. Sa poupée.
Mais poupée ou pas, elle s'était moquée de lui et ça, il n'allait pas y laisser passer sans rien dire.

"J'avais pas dit que je t'interdisais de rire? Je devrais te bouder pour la peine..." commença-t-il en enlevant son bras "... En même temps, ça fait pas très gentleman." avoua-t-il tout de même en replaçant ses bras autour d'elle "Sinon, à cette heure-là y'a toujours des films d'horreur à la télé. Et c'est cool les films d'horreur..." fit-il avec son attitude de gamin qu'il avait souvent du mal à retenir, avant d'attraper la télécommande pour mettre au hasard un film d'épouvante qui le faisait souvent rire plus que trembler


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Sam 15 Juin 2013 - 1:11
Sally L. Ragdoll a écrit:


Suite de ce rp.
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Ah bah oui, forcément, c'était sa faute ! Tout était toujours de sa faute, et puis volontairement en plus, évidemment. Cette fille était le mal incarné de toute façon, tout ce qui était mauvais dans le coin, c'était surement de sa faute, et puis bon, il suffisait de la voir pour s'en douter, elle avait tellement l'air méchante comme poupée, surtout blottie contre lui de la sorte. Enfin... Là elle n'était plus blottie contre lui étant donné qu'il venait de se redresser. Elle n'aimait pas ça. Vraiment pas. Cela faisait à peine trente secondes qu'il l'avait lâché et la sensation de ses bras autour d'elle lui manquait piwou, et ça, c'était vraiment pas génial. En se redressant à son tour, elle avait presque envie de retourner d'elle même dans ses bras, mais bon, s'il l'avait lâché, c'est surement parce qu'il n'avait plus vraiment envie de l'avoir dans les bras pour le moment, alors elle n'allait pas le forcer non plus. Ah, visiblement pas étant donné qu'il repassa un bras autour d'elle pour la ramener contre lui, ce qui n'était vraiment pas pour déplaire à la poupée, du tout même. Elle s'attachait beaucoup trop vite quand même... Il y a une heure à peine il n'était pas grand chose pour elle et maintenant elle refusait catégoriquement dans sa tête qu'il soit loin d'elle dans l'immédiat et n'aimait pas du tout lorsqu'il la lâchait. C'est fous... Et ça peut poser problème sur le long terme, mais bon, cela va surement s'arranger, il y a beaucoup de chances qu'elle réagisse comme ça simplement parce que la journée n'avait pas été très joyeuse mais aussi parce que c'est le début, ça la rassure, elle sait qu'il est là et qu'il ne bouge pas.

« J'avais pas dit que je t'interdisais de rire? Je devrais te bouder pour la peine... »

Ah non hein ! Sally n'était pas d'accord avec le fait qu'il la lâche, en plus il l'avait lâché au passage...

« ... En même temps, ça fait pas très gentleman. »

Oh, beaucoup mieux. Sally lui sourit, elle préférait nettement ça, si il boudait déjà ça s'annonçait tout de même très mal...

« Sinon, à cette heure-là y'a toujours des films d'horreur à la télé. Et c'est cool les films d'horreur... »

Ouh, un film d'horreur... Ce n'est pas que Sally n'aimait pas les films d'horreurs, c'est juste qu'elle sursautait pour pas grand chose. C'était assez étrange d'ailleurs, elle venait d'Halloween Town après tout, alors bon, la peur, on peut dire que ça la connaissait mais c'était bizarre, depuis qu'elle était arrivée à New York, elle sursautait assez facilement, pour un peu tout et rien. Mais ce n'était pas vraiment de la peur, juste de la surprise. La seule explication qu'elle avait trouvé à cela c'est que, à Halloween Town, elle avait l'habitude c'était normal et même banal mais que cette habitude, elle l'avait perdue en arrivant dans le monde réelle et surtout, c'était étrange, ce n'était pas censé arriver ici ce genre de choses. Quand aux films et bien, évidemment, elle savait que ce n'était qu'une fiction, mais elle se faisait toujours avoir par l'effet de surprise recherché, c'est bête mais bon. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait sursauté et par réflexe, tourné la tête contre lui, alors que la blonde à l'écran hurlait. Non mais quelle cruche, quelle idée de hurler comme ça... Sans déconner, elle était pas blonde pour rien !

« Limite elle est plus flippante à hurler que Freddy lui même... »

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Sam 15 Juin 2013 - 12:48






Perdu Chris. C'est Nancy la préférée de Krueger.

Mais ce n'est pas pour les actrices que Boogey aimait ce film. C'était essentiellement pour toute la dimension croque-mitaine, rêve, repousser ses limites. C'est impossible pour un humain lambda de ne pas dormir et ce détail lui rappelait chaque jour à quel point il était seul avec son insomnie. Le destin de tous les bogeymen. Ca et faire peur. Comme Freddy qui venait de faire sursauter Sally. Boogey avait retenu son rire en remarquant cela, fasciné de voir que c'est vers lui que s'était tournée la poupée lorsqu'elle avait eu peur. Malheureusement, ce n'était pas sa spécialité de rassurer les gens et il ne sut pas vraiment quoi faire afin de la calmer. Il tenta tout de même le tout pour le tout.

"C'est une blonde. Les blondes crient toujours dans les slashers. Je sais pas pourquoi..." si, en réalité il savait parfaitement pourquoi, étant un individu de genre masculin, mais il n'expliquerait pas ça "Toutes façons c'est qu'un film. Ca existe pas les..."

Croque-mitaines? Si, ça existe, il en était la preuve vivante. Ou tout du moins l'avait été un jour.

"... Fais comme si j'avais rien dit." se corrigea-t-il

S'il arrêtait de parler, piwou que c'était lui le plus bavard ici, ça promettait beaucoup d'animation. Mais ce qui gênait surtout Boogey c'est que Sally avait arrêté de rire l'espace d'un instant à cause de ce sursaut. Dommage. Lui qui adorait tellement la voir sourire, il allait être déçu. Mais pour une fois qu'il ne la voyait pas sourire faussement, comme au bar, quand elle jouait les poupées plastiques qui ont des rictus faux pour plaire à la clientèle. Maintenant, il devait bien l'admettre, il détestait la voir faire ça. Pas juste les sourires, tout au bar en fait. Mais essentiellement le rictus crispé. On s'attache à des détails dans ces moments-là et Boogey tâchait souvent de détailler son visage plus que le reste pour oublier qu'il avait fait d'une poupée qu'il aimait une marionnette de bar. Et tellement plus...
Lui, il n'avait pas l'habitude de câliner Juliette comme il le faisait actuellement avec Sally. Il n'avait d'ailleurs, en général, pas l'habitude d'être à ce point affectueux avec quelqu'un. Au mieux, Jill quand elle ne le frappait pas. Mais songeant encore à sa clientèle douteuse de la chapelle, il ne put s'empêcher de penser à ce que Sally avait fait entre le moment où elle avait quitté le bar et maintenant. Sans s'en rendre compte, il fronça les sourcils, affichant un air boudeur en réalisant que si lui n'avait couché avec personne à part Juliette entre temps, Sally, elle, avait du agir bien différemment. C'était sa conclusion d'après l'état dans lequel elle était en attendant le métro. Il en était venu à penser que le mec d'hier n'était pas une relation très... fixe. Sinon, il en aurait entendu parlé. Et pour en arriver à avoir son numéro dans le cou, elle avait dû faire des tas de choses avec lui que Boogey aurait sans doute préféré ignorer. Mais évidemment, il avait fallut qu'il y pense et qu'il se demande jusqu'où elle était allée avec lui. Et combien d'autres avaient laissé leur numéro sur elle. Jaloux, lui? Non. Pas plus que possessif. D'ailleurs, il suffit de voir comme il la tient pour comprendre que je viens de faire un sarcasme très peu(r) drôle. Mais Boogey était comme ça uniquement parce qu'il appréciait ce qu'il avait. Comme d'avoir Sally dans les bras actuellement. C'était tout ce qu'il voulait. Mais au-delà de ça, ses passions avaient tendance à le faire aller dans les extrêmes. C'était tout ou rien, quitte ou double comme il le disait si bien.

Et sa poupée, il la voulait toute entière.

Ca ne voulait pas dire précipiter leur histoire. Loin de là. Juste qu'il prendrait très mal la chose s'il la voyait de nouveau comme elle était encore il y a quelques heures de cela. C'était un peu hypocrite de sa part vu ses nombreuses aventures qu'il entretenait parfois juste pour connaître le frisson de l'adultère. Moins c'est permis, plus c'est excitant, non? Le danger, le risque, ça ça vous stoppe le coeur pour le faire repartir trois fois plus vite. D'ailleurs, c'était peu être parce qu'il ne pouvait pas l'avoir qu'il voulait autant Sally. Il finirait peut-être par s'en lasser et retournerait draguer des femmes mariées en douce. Une telle vengeance n'avait pas de prix. Il n'y a rien de pire qu'un coeur brisé. Surtout celui, inconsolable, de la poupée qui a jeté son tendre ami pour elle même se faire abandonner par un salaud sans égal. Il aurait pu...

Mais ça ne voulait pas dire qu'il le ferait. Pas pour l'instant du moins... N'est-ce pas?

"Sally?..." commença-t-il nerveusement après s'être replongé dans le film "Il faudrait que je te parle d'un truc..."

En disant cela, il avait enlacé ses doigts avec ceux de la poupée, anxieux à l'idée de la blesser (encore) en lui avouant soudainement une vérité troublante. Etant derrière elle, il espérait juste qu'elle ne se tournerait pas pour voir à quel point il affichait un air désolé par avance. Il aurait eu bien du mal à lui mentir...


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Dim 16 Juin 2013 - 1:42


Suite de ce rp.
Babydoll & Boogey


Sally lâcha un rire alors qu'il faillit dire que les croques mitaines n'existaient pas, pour la rassurer. C'était gentil, mais totalement absurde. En disant cela, il sous entendait que lui même n'existait pas, et elle pouvait en témoigner, il était là, bien réel et bien vivant, ses bras autour d'elle étaient là pour le prouver. Et puis, si les croques mitaines n'existaient pas, pourquoi les squelettes et les poupées bleus existeraient eux ? Peut être qu'ils étaient tous fous en même temps... Les folies à plusieurs vous connaissez ? Non parce que, pour croire sincèrement qu'on vient d'un mon parallèle au notre faut déjà en tenir une bonne couche... Mais si en plus on croyait qu'on était des espèces de monstres, c'était encore pire. Et pourtant, c'était bien ce qu'ils étaient... C'est fous tout de même, on a deux options en fait, ou on croit à la magie, ou on croit à la folie. Et en l'occurence, ici on est plus portés sur la magie, c'est bien pour cela qu'elle croyait aux croque mitaines. Et elle se faisait d'ailleurs la réflexion qu'elle avait choisit le bon croque mitaine quand même... Nan parce que bon, Freddy Krueger avait beau avoir la classe, niveau sex appeal, Boogey le battait nettement et haut la main... Ne serait ce que pour ses bras. Oui, elle avait un problème avec ses bras oui, mais bon. Faut dire qu'il cherchait aussi, avec son tee-shirt noir...Enfin, là il avait remit son sweat, mais bon.

« Sally?... Il faudrait que je te parle d'un truc... »

Si au début la poupée avait sourit alors qu'il entrelaçait leurs doigts, son sourire s’effaça très rapidement de ses lèvres. C'était vraiment pas bon signe là... Et pas du tout rassurant d'ailleurs. Le " Il faudrait que je te parle " elle ne l'aimait pas du tout, mais alors vraiment pas là... Et puis il avait l'air nerveux et ça non plus c'était pas cool... Elle se redressa pour tourner la tête vers lui, pas vraiment l'air flippée mais... C'était tout de même pas rassurant.

« Si tu m'annonce que t'es marié... » fit elle avec un petit rire, un peu crispé certes, mais un rire tout de même.

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Dim 16 Juin 2013 - 2:37






Justement...

Le croque-mitaine se voyait malheureusement déjà marié et avec un bébé à naître. Peut-être deux, sa femme imaginaire n'avait pas encore fait d'échographie. Avec un peu de chance, ils auraient des triplés qu'il pourrait appeller Lock, Shock, et Barrel pour retrouver la sensation d'avoir trois mini-fans à son service.
Non mais tout ceci était bien entendu faux. Oogey Dante Boogeyman marié... père... avec une situation stable... C'était pire que du délire. Ca virait complètement au dédoublement de la personnalité. Ce genre de trucs, cette vie bien rangée, c'était tout sauf lui. Il se complaisait d'ailleurs davantage en amant qu'en mari adultère. le mariage ne l'ayant jamais attiré outre mesure. Au mieux, il en avait discuté en plaisantant avec une ex-poupée et déblatéré amèrement avec Jewel. Rien de plus. Il ne se permettait pas de rêver aussi loin, ne se croyant pas capable de posséder un jour une femme à qui il pourrait jurer fidélité jusqu'à sa mort. Pour le meilleur et pour le pire. Mais Boogey ne voyait jamais que le pire d'une situation et redoutait toujours l'erreur fatale qu'il ne commettait que trop souvent. Sa fidélité était d'ailleurs un fantôme plus qu'autre chose. Il ne supportait pas d'avoir une attache. Il avait bien trop tendance à vouloir de la liberté. L'exil, être un paria, ne pas avoir de place, ça vous laisse très solitaire et presque misanthrope. Boogey n'avait donc aucun point d'ancrage mais ça ne l'empêchait pas d'en rêver. En fait, il n'avait encore jamais donné sa fidélité à qui que ce soit. Il se focalisait juste sur sa passion du monde jusqu'à se lasser. Suite à quoi, il comblait le vide, le manque. Tout était question d'envie avec lui.

Et les poupées, ça donne envie.

Mais il était tout de même parvenu à ignorer ses bas instincts durant sa longue période de morosité aggravée. Pour Sally? Peut-être. Il n'avait tout simplement plus eu envie de rien après elle. Il avait fallut qu'il tombe plus bas que terre et finisse stone pour réalisé qu'il voulait de nouveau de sa fausse Capulet. Et ça, c'était uniquement parce qu'il voulait comblé le vide laissé par Sally mais n'avait pas trouvé mieux que Juliette. Le dépit, tout simplement. Comme pour BugTown. A défaut de récupérer sa ville, il s'était fait une raison et avait prit ce qu'il avait et non ce qu'il voulait. Ca ne l'avait pas empêché de tenter tout et n'importe quoi pour avoir ce qu'il désirait le plus au monde.

Et elle, il ne comptait pas la perdre.

La défaite. Encore un vaste sujet que le boogeyman connaissait sous toutes les coutures. Il en aurait presque pété une maille. Quelle tragédie que de perdre. On se sens trahit, honteux. On ne croit plus en soi, on en vient à se dire qu'on ne vaut rien si on ne peut pas gagner. A quoi bon se battre si c'est uniquement pour voir venir une défaite au goût horrible? Boogey prévoyait toujours la défaite car le malheureux croque-mitaine ne connaissait que ça. Il n'avait dans sa vie que très peu gagné et il avait finit par épouser de force la défaite. C'était sans doute ça qu'il devait annoncer à Sally, qu'il était déjà le triste époux d'une chance qui aimait le torturer en lui montrait chaque jour tout ce qu'il pouvait perdre. Aujourd'hui, ce qu'il craignait le plus que sa "femme" ne découvre, c'était qu'il avait la chance d'avoir une poupée qu'il aimait et, il l'espérait, qui l'aimerait en retour. Le temps, voilà tout ce qu'il lui fallait. Mais également tout ce qui lui manquait. Combien de temps cela lui prendrait-il pour réaliser que Sally n'était pas une passion éphémère mais bien un amour durable? Et à côté de cela, combien de temps faudrait-il à sa chance pour qu'elle tourne et éloigne la poupée de lui, le laissant ainsi seul et brisé parmis sa chapelle débauchée et son casino dépravé?
Aucun port d'attache, rien à quoi tenir pour tout simplement ne plus rien avoir à perdre. Ainsi, il pouvait vivre simplement, dans l'ennui le plus total, mais sans aucune défaite possible. La solitude ou la douleur, son éternel choix. Aller contre ses pulsions en se tenant à carreaux ou finir exiler hors des frontières. Mentir et tromper une poupée si fragile ou céder à l'envie de lui faire mal simplement pour se faire du bien.

Lui dire une vérité blessante ou cacher cela derrière un doux mensonge?

Il parvint tout de même à se détendre quelque peu, échappant un rire à sa remarque concernant le mariage, relâchant légèrement ses doigts qu'il écrasait sans doute déjà dans les siens pour se rassurer en croyant naïvement que si elle tentait de fuir, il la retiendrait. Il n'en aurait même pas été capable. Quand bien même il l'avait dans les bras, si elle avait voulu partir, il l'aurait aidé à se relever et lui aurait tenu la porte. Il aurait pourtant préféré la retenir, la garder, l'avoir pour lui et lui seul. C'était un amour passionné, enflammé. La passion du début,ce petit brasier qui ne paraît pas plus gros que la flamme d'une bougie à première vue et qui finit en incendie criminel. Pour une fois qu'il ne voulait pas être ce malfrat pyromane qui prend plus qu'il n'a besoin...

"Ouais..." commença-t-il en souriant "Et un fils aussi. Dante Junior t'adorerais." lâcha-t-il sans réaliser le prénom qu'il venait de sortir

Être aux côtés de Sally avait tendance à le rendre... sincère. Demander pardon, dire je t'aime, révéler son nom, ce n'était pas vraiment des accidents qu'il se permettait. Le boogeyman avait l'art de tricher, de bluffer, et par conséquent de mentir. Aussi, il était extrêmement difficile de lui mentir ou de percer à jour ses propres mensonges. Pourtant, face à Sally, il perdait complètement ses atouts de bluffeurs et se serait volontiers laisser avoir par la poupée jusqu'à en venir à avouer les vérités les plus sordides sur lui-même.

"Plus sérieusement... Je pense pas que t'aies oublié... euh... Oogie Boogie... tout ça... le Croque-Mitaine, ce genre de trucs..." dit-il difficilement, cherchant ses mots les uns après les autres "Et j'ai un peu gardé des... défauts de ce côté-là. Pour faire simple... je suis insomniaque... Enfin non. Si... Mais... C'est compliqué. Je dors... pas. Mais vraiment pas... Et... j'ai un peu tendance à... pas laisser dormir les autres en paix... Les cauchemars... Ca continue. Sur les autres, je veux dire." continua-t-il avec tout autant de difficulté "Si tu reste avec moi, tu vas faire des cauchemars toutes les nuits..." avoua-t-il finalement


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Dim 16 Juin 2013 - 19:10
Sally L. Ragdoll a écrit:


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Junior ? ... Sally retint un froncement de sourcil. Ce n'était pas tant ce qu'il avait dit qui l'intriguait, ça elle savait qu'il plaisantait, mais par contre, le junior après Dante était étonnant. Pour être Junior, il fallait que quelqu'un d'autre, à savoir le père, s’appelle pareil... Mais Boogey ne s’appelait pas Dante. Si ? ... Peut être que que Oogey Boogeyman n'était pas son vrai nom ou pas son nom complet... M'enfin c'était bizarre quand même. Mais bon, elle poserait la question plus tard au pire, elle ne se voyait pas le lui demander maintenant alors qu'elle attendait qu'il lui dise ce dont elle devait lui parler. Elle l'écouta lui expliquer que parce qu'avant, c'était un croque mitaine, il était insomniaque et qu'il faisait cauchemarder les autres. Cette fois, ce fut un soupir de soulagement que la poupée retint. Elle s'était imaginée beaucoup, beaucoup, beaucoup plus grave que ça. Elle psychotait beaucoup trop en fait. Parce que franchement, le fait qu'il puisse lui faire faire des cauchemars comparés à tout ce qu'elle avait imaginé... C'était vraiment que dalle. Et puis, elle n'avait pas vraiment peur des cauchemars, elle en faisait trop rarement pour ça. En fait, elle ne se souvenais presque jamais de ses rêves alors bon, qu'elle fasse des cauchemars ou pas, ça ne la dérangeait pas tant que ça, du moment qu'il restait avec elle... Elle avait vraiment besoin de lui, besoin qu'il reste avec elle, qu'il ne la laisse pas ne serait ce que pour ne pas être seule. Elle s'accrochait Désespérée à lui en fait... Désespérée, ouais, c'est surement ce qu'elle était. On ne pouvait pas vraiment dire qu'elle était folle amoureuse, c'était beaucoup trop tôt pour ça, surtout que jusque là, jamais elle n'avait envisagé qu'il y ait la moindre possibilités qu'ils soient aussi proche un jours... Que leur relation soit positive à ce point tout court en fait. Mais elle l'aimait tout de même piwou assez pour que ce soit avec lui qu'elle veuille être, pour rester avec lui, même si pour ça elle devait faire des cauchemars. Elle se recala contre lui avant de parler.

« J'm'en fous... Si je fais des cauchemars et bien j'en ferais, c'est pas si grave, du moment que t'es là, je prends le risque... »

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Dim 16 Juin 2013 - 21:50






Du moment qu'il était là, elle ferait des cauchemars.

C'est tout ce qu'il comprenait. Son petit monde, son cher royaume, il lui avait glissé entre les doigts, comme la main de Sally actuellement. Songeur, il n'avait pas remarqué qu'il l'avait relâché, non pas qu'il voulait s'éloigner d'elle mais il avait déjà les idées perdues bien loin d'ici. Sally n'était plus une poupée. Boogey ne l'avait peut-être dans les bras que depuis peu de temps, mais il commençait piwou à comprendre qu'au-delà d'un joli minois, c'était un coeur qui bat, un être vivant, qui pense, ressent, et respire. Et si les mouvements de sa cage thoracique avaient quelque chose d'apaisant, c'était aussi pour le croque-mitaine un rappel de ce qu'il provoquait chez les autres. Le souffle court, les sueurs froides, les grimaces de terreur. Il n'osait pas imaginer faire ça à Sally, même si elle disait que ça n'avait rien de grave. De plus, il commençait à connaître les habitudes de la rouquine qui avait tendance à tout dédramatiser. Le métro toute seule, c'était pas grave. La pseudo-promotion canapé, c'était pas grave. Devenir insomniaque à cause de lui, c'était pas grave. Si vraiment tout ça n'était pas grave, elle n'en serait pas là. Lui non plus. Quand à prendre le risque... Il ne tenait pas à la laisser faire ça. S'il était là, c'était aussi parce qu'il voulait être près d'elle pour pouvoir la protéger. S'il créait lui-même le risque, ça changeait la donne. Une fois de plus, il n'était pas capable de l'aider parce qu'il était le problème. Elle se sentait peut-être en sécurité parce qu'il lui était venu en aide ce soir, mais il amènerait forcément plus de problèmes par la suite et ça simplement parce qu'il était un problème pour tout le monde à lui seul.
Il voyait toujours le futur plus difficile qu'il n'était, le passé plus douloureux qu'il n'a été. Et à force de s'aveugler en pensant à la suite et tout ce qui l'a précédé, il en oubliait le présent. Il voyait toujours Sally en victime parce qu'elle l'avait été et le serait encore un jour, sans doute à cause de lui. Il était pourtant difficile de croire qu'il avait un jour pu lui faire du mal d'après la façon qu'il avait d'enlacer ses bras autour d'elle pour la garder toujours plus près de lui.

"Hm... Si tu veux..." lui répondit-il sans vraie conviction après un certain temps de latence

Il ne croyait pas en lui, c'était un défaut qui lui collait à la peau. Il ne se croyait donc pas capable de quoi que ce soit... de bien. Contrairement à Sally qui s'efforçait de passer outre les erreurs commises auparavant. Au fond, elle avait toujours fait ça. Même avec Skellington, elle avait tout fait pour l'aider dans l'ombre, risquant sa vie - et sa jambe - pour la sienne. Un geste courageux que Boogey avait trouvé complètement ridicule et qu'il avait cherché par tous les moyens à démontrer comme insensé à Sally. Aujourd'hui, il aurait fait pareil, si ce n'est plus, pour elle.

Hypocrite...

"T'es courageuse. J'dois te reconnaître ça." continua-t-il avec un sourire

Et d'humeur à plaisanter, il continua sur sa lancée après lui avoir soufflé dans le cou, cherchant à provoquer un rire chez son auditoire.

"Ou bornée. Je sais pas trop. Mais les deux me vont. Enfin, si t'es bornée, va falloir que je gruge et que je fasse toujours le contraire de ce que je veux. Ou alors j'fais ce qui me plaît et tant pis si ça te convient pas, mais si je commence déjà à être autoritaire, tu vas me jeter dehors en dix minutes."

Insupportable. Invivable. Infernal...

Tout comme ses manches qu'il ne supportait toujours pas. Il passait bien une main sur l'un de ses poignets mais rien à faire, s'il cédait à l'envie de virer ses fichues manches de là, Sally verrait les ravages sur ses bras. Et ça, c'est la dernière chose qu'il voulait...


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Lun 17 Juin 2013 - 17:54


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Bornée... Ouais, un peu quand même. La preuve, elle voulait rester avec lui et comptait bien le faire, même si elle devait faire des cauchemars. Ce n'était franchement pas grave, du moment qu'elle avait ce qu'elle voulait... Après, courageuse, elle l'était surement moins. En fait, c'était parce qu'elle était bornée justement qu'elle pouvait faire preuve de courage. C'est parce qu'elle voulait aider Jack qu'elle avait eu le courage de laisser sa jambe et de risquer sa vie.

« Enfin, si t'es bornée, va falloir que je gruge et que je fasse toujours le contraire de ce que je veux. Ou alors j'fais ce qui me plaît et tant pis si ça te convient pas, mais si je commence déjà à être autoritaire, tu vas me jeter dehors en dix minutes. »

... Quoi ? Sally écarquilla les yeux, la bouche à moitié ouverte ( :o ), n'ayant foutrement RIEN comprit à son raisonnement. Pourquoi sous prétexte qu'elle était bornée il fallait qu'il fasse toujours le contraire de ce qu'il voulait ? Et puis, en quoi c'était autoritaire que de faire ce qu'il voulait ? ... Sally fronça les sourcils, ouais nan, elle ne voyait vraiment pas le rapport là. Elle se fit la réflexion qu'il était... Difficile à suivre et se demanda si c'était tout le temps comme ça... Bwarf, au moins, si c'était le cas, elle était sûre de ne pas s'ennuyer avec lui. Mais de toute façon, elle ne comptait pas le jetter dehors, difficile à suivre ou pas, autoritaire ou pas, elle comptait bien sur le fait qu'ils restent ici tout les deux. Et elle n'allait pas lâcher l'affaire, parce qu'être bornée c'est la vie.

« ... J'ai absolument rien comprit mais non, je ne compte pas te jeter dehors » fit elle avec un sourire.

Elle baissa les yeux vers ses doigts qu'il avait lâché un peu avant de parler. C'était con, il avait beau la tenir par la taille, elle regrettait presque qu'il l'ai lâché, sa main paraissait... Vide. Elle agrippa le bas de son tee-shirt pour combler et s'attarde un moment sur les mains de Boogey qui étaient sur les manches de son sweat. Elle repensait aux bandages qu'il avait tout à l'heure, ceux avec le nom de Juliette noté dessus. La rouquine se posait la question de ce qu'il s'y trouvait en dessous, se demandant aussi si elle devait lui poser la question. Elle en avait très envie en tout cas, sa curiosité était piquée. Bon, il valait mieux le lui demander, de toute façon, elle allait finir par mourir de curiosité dans le cas contraire.

« ... Dis... Qu'est ce qui est arrivé à ton bras ? J'veux dire, tes bandages, tout ça... »

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Lun 17 Juin 2013 - 18:05






Sadisme.

C'est la seule explication qu'il avait en tête. Juliette n'y était pour rien en réalité. C'est lui qui avait commencé à tester sa résistance à la douleur, sans trop savoir pour quoi. Par défi, sans doute, et un peu d'instinct autodestructeur aussi. Rien à voir avec le fait d'aimer la douleur ou non. Ca faisait mal à chaque fois et ça ne devenait pas plus facile avec le temps. Alors il avait continué jusqu'à ce que Juliette ne s'en mêle. Comme les roulettes russes, c'était devenu un jeu plus qu'autre chose. On va jouer à se tuer. Le plus grand défaut de Boogey était d'être joueur. Il ne refusait jamais un pari, même s'il savait par avance que ça allait trop loin. Et ça, la Capulet aux cheveux roses le savait bien. C'est comme ça que ça avait dégénéré et que c'était devenu aussi anodin. Et il faut bien avouer que Juliette aimait appuyer là où ça faisait mal, au sens littéral et figuré. D'ailleurs, elle ne se serait pas privée en sachant dans quel état était son dos actuellement.
Boogey aurait aimé pouvoir dire que son bras était bandé pour la même raison. Mais il ne pouvait pas. En fait, si, il aurait pu mentir et inventer qu'il avait un tatouage fluorescent. Mais de toutes façons, Sally aurait finit par savoir la vérité. Il hésita tout de même quelques secondes, baissant les yeux sur ses avant-bras. Il n'avait pas vraiment envie de faire ça mais Sally méritait la vérité, non? Autant qu'elle sache maintenant de quoi était capable le croque-mitaine. En plus, Sally avait dit qu'elle ne le mettrait pas dehors, et ça même si elle n'avait rien comprend aux élucubrations du boogeyman. Alors si elle ne comprenait pas non plus ses explications floues, elle ne lui en tiendrait pas rigueur, pas vrai?...

"J'me suis fait mal..." commença-t-il en relevant ses manches, révélant plusieurs marques de part et d'autre sur son avant-bras gauche "Tout seul..."

Il avait préféré ne pas en rajouter avec Juliette. Après tout, elle n'avait fait que suivre son idée, elle n'était pas à l'origine de ça bien que son nom ait été à cet endroit.
Même après tout ce qu'elle lui avait fait endurer, Boogey n'arrivait pas à lui en vouloir. Il ne lui pardonnait rien pour autant mais il ne se permettait pas d'en rajouter. Il préférait juste l'effacer de sa mémoire et faire comme si de rien n'était. C'était le passé. Il ne l'oublierait pas et il y repenserait souvent, peut-être pas chaque jour de sa vie mais il y repenserait. Tout comme il avait pensé à Sally pendant qu'il était avec Juliette. Il se rappelait même avoir parlé de la poupée à sa Capulet, sans trop le vouloir, c'était arrivé par hasard dans la discussion. Et parce que Juliette l'avait harcelé pour savoir ce qui l'avait fait changer d'avis. La discussion avait tourné court quand Juliette s'était emportée, disant que cette soi-disant victime avait bien cherché ce qui lui était arrivé, quoiqu'il ait pu lui faire (car il n'avait pas été fou au point de lui dire toute la vérité). Boogey n'avait pas apprécié ça et comme souvent, ça avait finit en dispute que le croque-mitaine avait abrégé en claquant la porte. Ce qu'il avait fait plus tôt ce soir-là avec Sally, avec moins de rage toutefois.

Il avait finit par quitter son sweat à nouveau. De toutes façons, il n'avait plus grand chose à cacher sous ses manches. Et ça lui donnait presque une bonne raison de ne plus avoir ses bras autour de Sally qu'il avait retiré après lui avoir montrer ses "blessures de guerre". C'était un peu triste qu'elle soit si près de lui sans qu'il ne l'étreigne (je sais pas si ça se dit vraiment...) mais il n'osait déjà plus la regarder en face alors la prendre dans ses bras, il n'y songeait plus.
Et en faisant cela, il avait également jeté un froid sur leur discussion. Aussi, il chercha à continuer sur leur lancée mais il ne se voyait pas lui retourner la question à propos du numéro qu'elle avait eu dans le cou et sa tenue plus qu'indécente pour sortir dans le métro. Il se doutait déjà qu'il s'agissait d'une soirée - et par extension d'une nuit - avec un type qui avait mal tournée. Il ne préférait donc pas aborder le sujet ni même y songer plus longtemps.

"J'peux te poser une question aussi?" commença-t-il en jouant avec une carte qu'il avait sortit de nulle-part "Pourquoi tu t'es fait tatouer un noeud là?" demanda-t-il en indiquant brièvement sa cuisse à l'aide de son as de coeur


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Lun 17 Juin 2013 - 22:20


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Babydoll & Boogey



Tout seul... Il avait beau ne pas s'être étendu sur le sujet, là Sally avait très bien comprit ce qu'il disait. Et une seule question lui venait à l'esprit: Pourquoi ? Pourquoi il faisait ça ? Est ce que ça lui apportait quelque chose ? Et puis, comment il en était arrivé là ? Bon, okay, ça fait plus d'une question ça... Surtout que ses pensées se tournaient maintenant vers Juliette. Elle savait forcément, ce qu'il y avait en dessous des bandages, elle avait bien du le voir ou avait obligatoirement posé la question et pourtant, elle avait écrit son nom sur les bandages, comme si ce n'était pas grave. Comment elle avait pu assimiler son nom à ça ? C'était juste affreux pour la rouquine et elle comprenait pas qu'elle ai pu faire quelque chose comme ça si vraiment elle l'aimait. Mais elle préféra ne pas attarder ses pensées sur ce sujet, et pensa à autre chose avant d'être incapable de se retenir de poser des questions. Ca n'aurait pas été très fin, c'était surement un sujet sensible et sa question avait déjà lancé un froid suffisant comme ça. La preuve, il l'avait lâché. Et la poupée rousse n'aimait pas ça. Pas du tout. Elle ressentait piwou une sensation de vide là ou étaient ses bras un peu plus tôt, ouais, on pouvait le dire, ses bras autour d'elle lui manquaient cruellement alors qu'il venait à peine de la lâcher. Et puis, elle était si proche de lui... Elle pourrait le toucher juste en se penchant légèrement mais non, il ne la tenait pas.

« J'peux te poser une question aussi? Pourquoi tu t'es fait tatouer un noeud là? »

Ah ah... Et bien, pour faire simple, elle n'en savait foutrement rien. Aucune idée, pas la moindre, pas la plus petite bribe, nada. C'était un coup de tête pure et dur, lors d'une soirée. Elle se souvenait l'avoir fait avec une fille aux longs cheveux blonds... La rouquine est vachement sociable quand elle a bu deux ou trois verres de trop quand même. Un peu trop peut être, la preuve, elle ne connaissait la blondinette ni d'Eve ni d'Adam, mais elle avait quand même finit par se faire tatouer en sa compagnie. Elle ne se souvenait même pas de son tatoueur d'ailleurs... Oh, encore que... Il avait p'tet les cheveux verts en fait. Mais en tout cas, elle ne se souvenait de rien entre le moment ou elles étaient entrées dans le salon de tatouage et celui ou elle s'était réveillée dans sa chambre d'hotel en ayant mal à la cuisse. Et elle ne préférait p'tet pas se souvenir en fin de compte, parce que bon, ça a son charme les cheveux verts... Sally replia les genoux contre elle, posant la tête dessus, espérant que ça change quelque chose à la sensation de vide. Loupé, tant pis, elle aurait essayé. Elle réfléchissait toujours à pourquoi elle avait fait ça. Mais elle hésitait à si elle devait se demander pourquoi elle l'avait fait ou pourquoi un noeud à cet endroit en particulier... Mais elle ne trouvait pas de réponses. C'était juste pour l'esthétisme, voilà.

« J'en sais trop rien... A vrai dire, je me souviens pas vraiment l'avoir fait, j'étais pas très... Sobre. C'était juste un coup de tête. ... Et toi ? Je veux dire, tu as d'autre tatouages que tes mains ?»

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Lun 17 Juin 2013 - 23:36






"Pas très sobre..." il avait lâché un rire en répétant cela, amusé de voir que pour une poupée, elle savait quand même faire des bêtises

Les tattoos bourré, voilà un truc qu'ils avaient en commun.

En l'entendant parler de ses phalanges, il avait naturellement remué les doigts en repensant à cette subite idée qu'il avait eu. Il avait fait ça peu de temps après Noël d'après ses souvenirs. Et sans doute avant le nouvel an car il se souvenait l'avoir passé avec des bandages aux mains, chose qui avaient beaucoup fait rire la Dream Team de la chapelle. C'est Jill qui lui avait parlé en premier de cette folie qu'avait les humains pour les aiguilles, étant elle-même tatouée çà et là. Aaron avait appuyé ses propos et donné des idées au croque-mitaine qui n'en avait rien fait, n'étant pas très attiré par un tatouage "made in Electric Chapel" dans la nuque. Encore que... Avec une croix retournée, ce serait pas si mal. Quoiqu'il en soit, il avait préféré s'encrer les phalanges pour se rappeler d'où il venait malgré tout. En réalité, il ne savait pas pourquoi il avait fait ça, tout comme la poupée. Il avait trouvé cette idée et l'avait fait, c'est tout. Encore un défi stupide, un pari à relever. Sans doute que Jill était là ce jour-là, Aaron aussi. Ou même Zeke puisqu'il venait de le rencontrer et d'en faire son meilleur ami. Il se rappelait de la douleur qui l'avait parcouru jusqu'à ses os mais pas de l'idée qui avait traversé son esprit. Pourquoi Halloween? Il détestait cette fête, cette ville, et il avait voulu l'anéantir jusqu'à maintenant.

Jusqu'à maintenant.

Aujourd'hui, Halloween c'était plus pour lui qu'une ville qu'il avait hait. C'était une part importante de son passé. Il était arrivé dans ce monde peu avant Halloween. Il était mort à un Halloween. Il avait choisit Halloween. Il avait vécu à Halloween.

Et y avait rencontré Sally.

Le destin? Non, il était loin d'y croire. Il tâchait toutefois de ne plus dénigré le futur maintenant qu'il était avec elle. BugTown, Juliette, c'était son passé. New York, Sally, c'était peut-être son futur. Et entre deux, il y avait eu Halloween, sa mort, son exil. Alors au fond, Halloween comptait beaucoup pour lui. Pas juste pour Sally avec qui il ne pensait pas avoir ses chances quand il a fait ce tatouage, mais pour Jill, Aaron, Zeke, et sa chapelle qu'il n'aurait jamais eu la chance de rencontrer sans ce dernier Halloween qu'il avait passé ailleurs que dans le Monde des Fêtes pour la première fois de sa vie.

Et le prochain?

Il ne le dirait pas, mais le prochain Halloween, il espérait vraiment le passer avec Sally. Et Noël. Et la prochaine Saint Valentin... Tout en fait. Simplement pour savoir qu'elle était là. Mais pas de force. Par choix. Il l'avait trop souvent eu dans les bras sans lui laisser le choix. C'est lui qui la prenait, pas elle qui venait.
Cependant, ça lui réussissait assez ce soir. Elle ne l'avait jamais repoussé et à sa façon de se lover contre lui, elle ne s'en plaignait pas. Alors il avait arrêté de jouer les distants et avait passé une main le long de ce dos de poupée, glissant de haut en bas et vice-versa. Si elle ne s'était pas recroquevillée sur elle-même, il n'aurait pas songé qu'elle pouvait avoir besoin d'un contact physique autant que lui. Mais s'il glissait une main le long de sa colonne, c'était aussi pour appuyer ses propos concernant les tatouages. Car il ne s'était pas limité aux phalanges. Le croque-mitaine avait prit goût aux aiguilles et avait encré plus que ses doigts depuis le temps. Dont les omoplates où traînaient deux démons noirs depuis quelques temps et le torse qui avait hérité de l'idée d'Aaron retouchée par Boogey et sa tatoueuse pour en faire une croix retournée avec l'inscription "made in Electric Chapel" et quelques sortes de chaînes, ronces, coutures. La bordel habituel en somme.

"Le torse. Fin que le haut mais c'est déjà assez large quand même. Le dos aussi, ouais. En fait, en plus du bazar sur le torse et les phalanges, j'avais que des bricoles sur l'omoplate droite jusqu'à la semaine dernière..." avait-il commencé en parlant des deux démons qu'il avait fait à New York "J'ai finit le dos ce matin. Et oui, ça fait mal. Plus que les phalanges." ajouta-t-il à un sourire amusé par le simple souvenir de ses grimaces chez le tatoueur "Moins que d'être loin de toi..."

En disant cela, il avait encore eu ce regard candide qui n'allait pas du tout avec ses attitudes de baratineur. Et parce qu'il aimait toujours jouer à la poupée, il avait repassé ses bras - même le gauche martyrisé - autour d'elle pour la décrisper et la ramener à lui. Contrairement à ce que l'on pouvait croire, Boogey était très tactile et câlin même. Il préférait donc nettement la savoir là, contre lui alors qu'il enlaçait la poupée par derrière. S'il pouvait ne plus jamais la lâcher...


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Mar 18 Juin 2013 - 21:47


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Babydoll & Boogey



« Moins que d'être loin de toi... »

Si un sourire était apparu sur les lèvres de Sally alors qu'il glissait une main le long de son dos, il aurait presque pu paraître maigre comparé à celui qu'elle eu alors qu'il prononçait cette phrase en l'attirant contre lui. C'est fous ce qu'elle était sensible à son baratin quand même, presque plus qu'à ses bras autour d'elle, alors combinez les deux et elle craque totalement. Et pourtant, c'était totalement étrange que ce soit pour son baratin à lui qu'elle craque, et que ce soit loin de ses bras à lui qu'elle ne veuille plus être. Si on lui avait dit il n'y a même pas un mois de cela qu'ils seraient là, elle aurait surement rit, et lui aussi. Et pourtant, maintenant elle serait bien restée tout le temps. Mais c'est logique, quand on ne connait pas le gout des fraises aux sucres, on en réclame pas tout les jours. Mais maintenant qu'elle y avait goûté, elle ne se voyait déjà plus s'en passer. Et pourtant, elle le repoussa doucement en lâchant un rire.

« C'est mal de baratiner... »

Elle sourit avant de se recaler contre lui. Okay, c'était totalement ridicule de faire ça alors qu'elle venait à peine de le repousser mais tant pis, elle ne l'avait pas fait pour ne pas qu'il l'a garde dans ses bras, loin de là, ça, c'était la dernière chose qu'elle voulait. Elle se fit la réflexion qu'elle était peut être un peu trop collante... M'enfin, il l'avait de lui même enlacée donc c'est qu'il ne devait pas être contre. D'ailleurs, elle avait envie de milk shakes. Rapport avec la situation ? Aucun, a part peut être avoir pensé au fraises tout à l'heure, et encore. En tout cas, elle en commanderait bien au room service, raison pour laquelle elle s'était penchée vers la table de nuit pour y attraper le téléphone avant de se recaler dans les bras du croque mitaine.

« T'as pas envie d'un milk shake par hasard ? ... » fit elle avec un sourire.

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Mer 19 Juin 2013 - 0:24






Boogey était... un beau-parleur. Vraiment. Et en général, il ne se privait pas de se servir de ce talent. C'était devenu facile, autant que de manipuler les autres. L'esprit humain, c'est quelque chose de très fragile et il est excessivement simple de faire de quelqu'un un docile petit pantin. Mais c'est aussi parce qu'il est un bluffeur hors-pair qu'il savait si bien profiter des autres. Il savait lire le langage corporel aussi bien qu'il se servait de ses mots. Alors il avait une certaine habilité à laisser seulement entrevoir aux autres ce qu'il souhaitait leur montrer. Il cachait l'envers du décor en somme et s'était fabriqué un joli masque que les gens croyaient vrai. Et avec ça, il se donnait des airs de Don Juan irrésistible. En vérité, c'était très exagéré et le croque-mitaine, malgré ses dires, avait déjà essuyé quelques échecs. Ca ne l'empêchait pas de continuer sur sa lancée avec Sally.

"Des milkshakes? J'suis déçu. T'aurais au moins pu proposer des fraises et du Champagne."

Il avait dit ça avec un ton presque sérieux. Comme s'il croyait ce qu'il disait. Mais en vérité, son sourire en coin trahissait complètement sa plaisanterie de mauvais goût. Et n'importe qui le connaissant un minimum savait qu'il détestait tous ces clichés pseudo-romantiques. Un peu comme ce pique-nique improvisé un soir de Saint Valentin. Au moins, les marshmallows avaient été à son goût. Comme pouvaient l'être des milkshakes.

"Va pour les milkshakes. Mais prends des frites avec, c'est toujours meilleur." avait-il finalement admis

Et ce n'était même pas hypocrite ou simplement pour lui faire plaisir. Il préférait simplement les mélanges originaux sucré-salés aux banalités comme les fraises au chocolat. En plus, c'était un peu tôt pour qu'ils en viennent déjà à partager des fruits dans une chambre d'hôtel, non?
Boogey avait déjà choisit de prendre son temps et de ne pas la brusquer. Elle comme lui sortait d'une relation et d'une période plutôt difficile alors il aurait été mal vu de bousculer les choses. Ca prendrait le temps qu'il faudrait et quoiqu'il en soit, ça lui conviendrait. Il n'était pas spécialement pressé de retomber dans une routine de couple ou d'en venir à pimenter leur relation avec des jeux malsains. Il avait trop souffert de ça et ne voulait plus qu'une chose: du calme. Il avait trop souvent accéléré ses relations pour en venir tout de suite au but et ça ne lui avait pas vraiment réussit. Sally semblait en avoir fait de même ces derniers temps et, bien que ça ne lui plaisait pas de savoir que d'autres que lui avait eu plus d'intimité avec la poupée, il ne prévoyait pas d'en faire autant dans l'unique but de faire mieux qu'eux.

Même si ça l'agaçait déjà.

Non. Il s'était déjà persuadé que la seule chose important à ce moment était qu'elle aille bien. Il s'estimait déjà plus chanceux qu'il n'était de la savoir en vie et par extension dans ses bras. Il ne pouvait décemment pas gâcher ça maintenant. Son regard se perdit tout de même dans le vide une seconde alors que son sourire s'effaçait peu à peu. Il repensait à cette soirée plutôt mouvementée à la chapelle. Le croque-mitaine n'avait pas été assez effronté pour demander si ses doutes concernant les précédentes expériences de la poupée étaient confirmés. En somme, si il n'y en avait eu aucune avant cette fois sur son bureau...
Sa culpabilité revenait à la surface peu à peu. Il n'estimait pas mériter ce qu'il avait présentement dans les bras. Il aurait voulu lâcher sa poupée pour se débarrasser de ce pesant sentiment mais il avait dans l'idée que son absence le dérangerait davantage que ses remords. Et ce serait également désagréable pour Sally qu'il imaginait déjà se remettant en boule sur elle même pour se sentir de nouveau moins vulnérable et seule.

Oui, il ne fallait pas être un génie du poker pour comprendre ce genre d'attitude.

Par ailleurs, il adorait jouer avec elle de la même façon qu'avec une poupée. Elle le laissait faire et même quand elle l'avait repoussé plus tôt, ça n'avait pas duré assez longtemps pour qu'il prenne sa remarque au sérieux. Lui? Se souciant du bien et du mal concernant son baratin? C'était complètement absurde. En plus, ce n'était pas nouveau pour lui d'être méchant et il réussissait ça plutôt bien, même quand il aurait préféré le contraire. C'est pour ça qu'il ne s'était pas gêné pour rabattre ses longs cheveux roux sur une épaule tandis qu'elle téléphonait au room service. Boogey avait gardé une attitude puérile et pour cette raison, il avait tenté de la déstabiliser pendant qu'elle passait son coup de fil, lui soufflant dans le cou et, pourquoi pas, la mordant.

Pas méchamment. Juste comme ça. Pour savoir quel goût ça avait.

Elle. Quel goût ELLE avait...


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Jeu 20 Juin 2013 - 1:58


Suite de ce rp.
Babydoll & Boogey



« Des milkshakes? J'suis déçu. T'aurais au moins pu proposer des fraises et du Champagne. »

Sally fit la moue. Des fraises et du champagne ? Sérieusement ? ... Moui, non, vu le sourire qu'il affichait, ce n'était qu'une plaisanterie et les milkshakes lui allaient très bien. Par contre, il avait l'air sérieux lorsqu'il parlait des frites... Oh bah pourquoi pas, ce sera pas pire que les pâtes au chocolat que lui avait fait goutté Riley lorsqu'il avait décidé de faire des tests culinaires. Ai je besoin de préciser qu'ils avaient été peu concluants ? ... Quoi qu'il en soit, elle téléphona au room service afin de commander les frites et les milkshakes. Ou essaya du moins. Parce que rester concentrée alors qu'elle sentait son souffle dans son cou était très difficile pour la poupée. Peut être un peu trop étant donné qu'elle avait beaucoup de peine ( ou de panique ? *BAM* ) à dire ce qu'elle voulait à son interlocuteur. Avec son souffle qui lui chatouillait le cou, elle trouvait que la sensation était pire que déstabilisant, ne serait ce que parce qu'elle se rapprochait de celle ressentie sur le bureau, alors qu'il avait gardé la tête dans son cou tout du long et qu'elle avait pu sentir chaque souffle composant sa respiration. Mis a part que cette fois ci, il était derrière elle et non devant... Et accessoirement qu'ils n'étaient pas en train de tremper le biscuit, griller un steak ou encore lapiner, bref comme vous voulez, ce n'est pas très important puisqu'ils ne faisaient rien. Et ce n'était pas particulièrement déplaisant pour la poupée qui avait beaucoup trop précipité les choses ces derniers temps. Même sa première fois n'avait pas été dans des conditions très... Sympathiques. Oh, après, il avait quand même fait ça bien, mais bon, sur un bureau c'était pas l'idéal... M'enfin, maintenant que c'était fait, elle ne pouvait plus faire marche arrière. Et elle ne s'en plaignait pas d'ailleurs, ça lui avait permit d'avancer et de réaliser à quel point c'était ridicule de s'accrocher à ce point à Jack. Et c'était tant mieux, car si elle ne s'en était pas rendue compte, elle ne serait pas là dans ses bras, à frissonner sous les assaut de son souffle. Elle éclata de rire en sentant qu'il la mordait. Oh mais le con ! Ca va qu'il y allait pas fort et que c'était donc plus drôle qu'autre chose. A la troisième tentative, elle avait finit par se faire comprendre du pauvre gars à l'autre bout du fil et raccrocha avant de laisser aller son rire.

« Tu sais, si c'est moi que tu mange t'auras plus faim pour les frites ! »

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