No more happy endings...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 :: Events Alternatifs
[ EVENT PARALLELE] AU TEMPS DU FAR WEST - Helga . Partie 2 [+18 ans]
Invité
Anonymous
Invité
Mar 23 Juil 2013 - 19:32

Au temps du Far West
Plusieurs mois venaient de s'écouler en un éclair et les choses étaient devenues plus claires et plus réelles pour le jeune couple. Helga était enceinte, même déjà bien en forme. Elle en était à cinq mois environ de grossesse et cela commençait à se voir. Ils passaient volontier pour un couple de gens bien, venu s'installer dans la région pour trouver de l'or.



Quand Helga et son homme avaient quitté leur planque, ils avaient pris la route avec leurs chevaux et le peu d'affaires qu'ils avaient . Ils avaient mis toute leur vie et leurs affaires  qui symbolisaient tout ce qu'ils avaient commencé à construire ensemble. Ils avaient pris la route et gagner rapidement la ville. Ils avaient fait une petite halte au cimetière et passer devant la maison du père d'Helga avant de s'en aller sans se retourner en fin d'après-midi. La blessure de Iago ne le gênait plus. Ils avaient fait une halte dans une petite ville voisine et acheté une carriole pour déposer leurs affaires de manière plus évidente pour conduire sur de longues distances et de passer pour une petite famille normale. Ils étaient prêts, autant que faire ce peu dans leurs conditions. Ils avaient pris la route tranquillement, sans se presser, essayant de passer naturellement pour un couple voyageant pour s'établir dans un nouvel endroit. Ils n'avaient pas délimité de territoire ou de zone où s'établir, le plus loin possible était le mieux, plus au fond dans les terres presque à la limite des zones indiennes qui s'étalaient à l'ouest à des dizaines de jours de route, presque à la frontière avec le Mexique. Plus ils iraient loin, mieux se serait même s'ils allaient se retrouver dans des coins moins civilisés encore que ce qu'ils avaient connus. Ils savaient que tous les couples en manque d'argent se rendaient là-bas pour acquérir des terrains et chercher de l'or. Une bonne excuse pour expliquer un besoin de changer de vie et de recommencer pourquoi pas par une concession. Il pouvait aussi se faire embaucher pour de sales besognes, le vol ne semblait plus être possible en premier lieu, surtout avec Helga et les deux petits êtres qui vivaient en elle.

Iago et Helga avaient donc rouler encore et encore, s'arrêtant de temps à autres pour laisser les chevaux se reposer, les nourrir et leur donner à boire. Ils dormaient dans la carriole, essayant de ne pas se faire repérer par des brigands. Au pire, ils avaient chacun un revolver chargé à porter de mains mais les honnêtes gens évitaient de les sortir à tout bout de champ. Ils passaient pour un couple fraichement mariés se rendant dans la vie active à deux. Hormis eux ils avaient dépassés ce stade. Ils fallaient s'inventer un passé et une vie plus glorieuse que la leur, l'épisode de la prison et des vols de banque passés sous silence. Ils devaient être le jeune petit couple qui s'étaient rencontré par papa, une famille de bonnes gens avec un beau petit mariage dans une chapelle, de fausses alliances et ce petit bébé en route. Monsieur et Madame Piaf. La chaleur n'aidait surement pas Helga à penser à autre chose qu'aux douleurs et au coups que donnaient les enfants dans son ventre. Ils n'étaient pas encore nés qu'ils étaient déjà de vrais petits casse cous. Iago et Helga savaient par un chaman qu'ils attendaient des jumeaux, une fille et un garçon. Ils hésitaient encore entre plusieurs prénoms et n'étaient pas encore sûr de leur choix.

Après des jours et des jours, ils avaient finis par arriver dans une petite vallée avec une petite ville charmante qui semblait faite pour les accueillir avec leur petite famille. Une centaine d'habitants en tout avec un petit saloon, une petite épicerie et une église faisant office d'école sans compter un bureau postale et un médecin qui s'étalonnait sur plusieurs petites bourgades des environs. Ils allaient être bien ici. Ils avaient visité une petite ferme bien en retrait, à plusieurs miles du centre-ville qui leur assurerait une intimité certaine. Iago avait aussi réglé des affaires avec un soit-disant ami avant de partir qui avait fait en sorte de couvrir leurs traces et de laisser une nouvelle identité possible pour les amoureux. Les affiches sur eux n'étaient pas précises et peu présentes, ils avaient une petite chance de s'en sortir en restant vigilant et en faisant attention aux moindres signes. Ils étaient aussi pas très loin d'une réserve indienne semblable à celle qu'ils connaissaient avec qui ils allaient peut-être aussi pouvoir tisser des liens. Ils aimaient ce genre de présence pourtant pas bien vu du tout dans leur milieu et leur époque. Pourtant c'était comme ça, eux avaient le vrai sens des valeurs et Iago aurait préféré vivre dans une réserve avec eux que là où il avait grandit avec son oncle. Il voulait une vie heureuse et rangée pour ses enfant et il allait s'assurer que cela soit possible, il ferait tout pour.

Ils arrivèrent à la petite ferme où le petit panneau à vendre pendait. Le propriétaire, un fermier aigri et bedonnant attendait avec sa femme, un épis de blé entre les dents. Leurs enfants partis faire leurs vies, ils voulaient vendre et partir s'installer dans une plus grande ville, dans un appartement au dessus d'une épicerie locale si Iago avait bien tout compris. C'était simple, rustique mais suffisant. Une ferme en bois comprenant un petit porche et une porte vitrée. A l'intérieur, une pièce centrale à vivre comprenant un poele à bois et une table vieillie. Au fond, une petite alcôve avec un emplacement prévu pour des meubles de cuisine avec un vieux four encore en état et un bac à eau. De chaque côté de la pièce centrale, deux portes donnant chacune sur une chambre. Une pour eux et une pour les enfants. Pour les commodités, une cabane servant office de toilettes étaient collés à la maison et un petit ruisseau pour se laver coulait à quelques pas de la maison. Enfin, une petite grange avec un enclos pour des chevaux et des poules étaient prévus. Ils seraient bien ici et le prix était correct. Iago tendit donc sa bourse à l'homme à qui il venait d'acheter la maison. Elle était à eux, là leur, le premier bien qu'ils s'offraient en commun. Une maison pour vivre en famille avec leur deux enfants à venir. Ils iraient à l'école, pas comme lui qui n'y étaient pas beaucoup allés.

Iago avait rapidement fait descendre Helga pour qu'elle visite avec lui et convienne elle aussi que c'était l'endroit parfait. Il ne savait pas comment mais il le savait, il le sentait, leur vie était ici. Quand le fermier partit, Iago enleva la pancarte en bois et la jeta sur le côté avant de se tourner vers sa compagne

- Et bien voilà chérie, nous sommes arrivés dans notre nouvelle maison. Notre nouveau lieu de vie à toi, moi et aux bébés. On sera bien ici tu verras, on va repartir à zéro. Je ferais tout pour que ça marche, je trouverais du travail en ville et je m'occuperais des terres. On cultivera du blé, on élevera des poules. On va s'en sortir...

Il n'avait jamais été bien sûr de lui auparavant mais pour une fois il avait confiance. Confiance en l'avenir et en ce début de vie possible dans cette honnête petit ville sans histoire. Ils étaient monsieur et madame tout le monde et bientôt tout le voisinnage allait découvrir les charmants Mr et Mme Piaf, les nouveaux habitants. Ils iraient en ville dès le lendemain pour rencontrer un peu les habitants. Evidement, ils iraient à l'Eglise, chose qu'ils ne faisaient jamais ou si peu pour être normaux. Oui c'était devenu leur devise : normal.


(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mar 23 Juil 2013 - 22:36

Au temps du Far West


Event parallèle ▽ Iago & Helga

En quelques secondes, le temps passa et avança jusqu'au cinquième mois de grossesse d'Helga. C'était aussi ça la magie du Pays des Songes. Le temps avançait d'un coup, ralentissait, freinait et repartait. Pour l'heure, il s'était stabilisait à cette époque de leur vie.




Helga était heureuse qu'ils soient enfin arrivés. Il fut un temps où les voyages lui plaisaient, mais plus dans son état. D'ailleurs, elle était impatiente qu'ils naissent. Quand elle était fatiguée, la chaleur ne l'aidait pas et ne faisait que l'affaiblir davantage. Et puis, les coups qu'elle recevait n'aidait en rien à ce qu'elle se détende. Dans ces moments-là, elle était heureuse d'avoir Iago près d'elle. Il savait la calmer et l'aider à s'endormir. Iago aida ainsi Helga à descendre de leur carriole. Une fois les pieds à terre, elle observa le panorama. C'était magnifique, tout comme leur ferme. Helga avait toujours aimé les grands espaces, l'aventure, là il avait un grand espace. Et l'aventure était tout simplement leur vie de parents. Helga observa Iago, qui retirait la pancarte. Quand il eut fini, il se tourna vers elle et lui exposa sa vision des choses, qu'ils allaient pouvoir s'en sortir, repartir à zéro.


« Oui et on pourra également en faire un élevage de chevaux. »


Helga sourit et l'embrassa quand elle reçu un coup. Elle posa une main sur son ventre arrondi.


« Je crois qu'ils sont de ton avis, mon perroquet. »


Le surnom faisait référence à un de leur voyage où un perroquet appartenant à un voyageur, qu'il avait acquis lors d'un de ses voyages, s'était posé sur Iago. Ils n'avaient jamais vu cet oiseau auparavant. Le surnom était resté, parce que c'était un oiseau rare et qu'Iago était son oiseau rare.

Helga repensa au chemin qu'ils avaient fait pour en arriver là. Après avoir quitté leur planque, ils  étaient repartis en ville, pour qu'Helga aille au cimentière et tire définitivement un trait sur cette partie de sa vie. Elle savait maintenant qu'importait le lieu, les esprits de ceux qui partaient, étaient toujours là, quelque part et pour certains, ils n'étaient pas enfermés dans un lieu. Sa vision avec le Chaman le lui avait fait comprendre. Helga se doutait que son père n'était plus au cimetière, il était ailleurs, quelque part avec sa mère. Elle les avait vus, elle savait que ce n'était pas qu'un simple rêve, c'était plus que ça. Helga ne remercierait jamais assez le Chaman et son peuple. Autant le dire tout de suite, Helga avait considéré les indiens comme sa famille, bien qu'elle ne l'ait jamais dit. Il y a des choses comme ça ,qu'on ose dire, surtout à leur époque. Mais son médaillon parlait pour elle. « Par delà les yeux. » Oui les indiens le savaient, après tout, elle était la fille d'une femme qu'ils avaient élevé et considéré comme une des leurs. Après le cimetière, ils avaient chevauché durant des jours avant d'atteindre la ville la plus proche. Ils s'y étaient préparés et tout s'était bien passé. Ils avaient fait l'acquisition du carriole. Helga n'avait pas été pour, au début. Ce n'était pas les mêmes sensations que galoper à cheval, c'était plus encombrant et ça ralentissait la progression. Seulement, il fallait qu'ils se fondent dans la masse, s'ils voulaient une chance d'élever leurs enfants sans qu'on leur tire dessus ou qu'on les fasse pendre à cause de leurs braquages. Et puis, une carriole était pratique et permettait de stocker bien des choses et au moins, elle offrait un abris. La carriole permettait également à Helga de dormir, tandis qu'ils continuaient à avancer. Helga n'était plus un frein. C'est ainsi qu'Helga avait céder à son compagnon le trouvant plus raisonnable qu'elle sur ce coup. Depuis l'acquisition de la carriole, ils avaient voyagé tranquillement, traversant quelques villes. Ils auraient bien pu s'y établir, mais c'était beaucoup trop proche. Il fallait qu'ils mettent le maximum de distance, là où leurs noms et leurs méfaits étaient inconnus. Après tout, le transfert d'informations n'était pas excellent et n'allait pas sur de longues distances. Ils finirent par arriver à la frontière avec le Mexique, à la limite des zones indiennes. Disons que ce peuple était leur famille. Dans le monde dans lequel ils vivaient, ils ne s'y étaient jamais sentis chez eux, contrairement chez les indiens. Ils atterrirent ainsi dans une ville reculée, moins civilisée, avec des indiens non loin de là et surtout, c'est là que les couples sans le sous allaient en quête de bonne fortune. Le couple était astucieux et savait qu'on les prendrait pour ce genre de couple et surtout, qu'on leur foutrait la paix s'ils s'y rendaient. Ils avaient pris la décision d'acquérir une ferme et d'arrêter les vols, du moins pour Helga. Ce n'était plus compatible pour elle, maintenant qu'elle était enceinte. Helga attendait leurs enfants, sans qu'ils soient mariés. Rien de bien grave, sauf pour leur époque. Ils avaient remédié à la situation avec un faux mariage, qui sonnait vrai pour eux. Ils s'étaient également fabriqués un passé. Un vrai petit mariage arrangé entre gens de bonnes familles. De quoi mettre de la poudre aux yeux aux habitants de leur nouvelle ville et avoir la paix. Ils passaient pour un couple normal, ayant voyagé pour s'installer et gagner sa vie. D'ailleurs la cadre était parfait, un saloon, une épicerie et église, aussi utilisée comme école, un bureau de poste et un médecin. Bien sûr, un Sheriff était là, mais il ressemblait beaucoup plus au père d'Helga qu'à celui qui les traquait. Lui aussi était juste et droit et savait voir les valeurs qu'avaient le couple Piaf. Ils les sentaient bons, ils n'étaient donc pas ennuyés. Quant à leur ferme, elle était en retrait de la ville, à plusieurs kilomètres du centre-ville. Une fois arrivé à la ferme, le couple rencontra le propriétaire. C'est Iago qui se chargea des négociations, Helga en était tout aussi capable, ils étaient sur le même plan d'égalité, seulement ce n'était pas les mœurs de l'époque. Cela Helga le répugnait. Surtout la façon dont le propriétaire l'avait regardée la première fois, comme une catin. S'il savait de quoi elle était capable, s'il savait ce qu'elle avait fait, il déchanterait. Helga n'aimait pas ce genre d'homme machos. Heureusement, il n'était pas son mari, elle valait mieux que ça. Elle avait l'homme parfait à ses yeux : Iago.

Leur ferme en bois était rustique, mais elle ferait l'affaire pour leur nouvelle vie. Surtout qu'elle était spacieuse et lumineuse. Elle était également bien équipée et offrait deux chambres : une pour le couple et une pour leurs enfants. Quant à l'extérieur, il disposait d'un beau domaine avec un enclot pour les chevaux et un poulailler. Helga envisageait déjà de spécialiser la ferme dans les chevaux et leur élevage. Quand ils eurent réglé le paiement, cela fit quelque chose à Helga. C'était la première fois qu'elle achetait quelque chose avec Iago, plus ou moins légalement. Après tout, l'argent venait de leur vol.

Un autre coup vient sortir Helga de ses souvenirs. Elle devait maintenant profité du présent. La future mère alla détacher les chevaux et les emmena dans leur enclot. Demain, ils leur construiraient un parc où ils pourraient courir. Mais pour l'heure, ils avaient besoin de repos. Helga après s'être occupée des chevaux, les avoir brossés et nourris, regagna leur nouveau foyer. Elle retrouva Iago à l'intérieur et lui sauta dans les bras, par habitude. Iago la retenait toujours et elle finissait par enrouler ses cuisses autour de son torse. Sauf que maintenant, elle n'était plus aussi légère, qu'avant. Mais les habitudes sont tenaces.
(c) AMIANTE Lieu

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mar 23 Juil 2013 - 23:46

Au temps du Far West
Plusieurs mois venaient de s'écouler en un éclair et les choses étaient devenues plus claires et plus réelles pour le jeune couple. Helga était enceinte, même déjà bien en forme. Elle en était à cinq mois environ de grossesse et cela commençait à se voir. Ils passaient volontier pour un couple de gens bien, venu s'installer dans la région pour trouver de l'or.



Iago et Helga avaient déposés leurs bagages, enfin leurs quelques affaires, dans leur nouvelle demeure. Une maison à eux, une petite ferme d'époque et de style comme ils les aimaient. Le genre de ferme que Iago avait gardé dans ses souvenirs heureux, le peu qu'il gardait de son enfance. Un endroit rustique, vivant et qui représente le bonheur d'être une famille. Le ruisseau, le poulailler, l'enclos pour les chevaux, un bon petit début de vie pour une future famille de quatre. Ils avaient de la chance, sachant les sexes et le nombre d'enfants ils avaient pu prévoir, pourvu que les indiens ne se soient pas trompés mais Iago en était sûr, son fils et sa fille devaient déjà se donner des coups de pieds entre eux là-dedans. Comme leurs parents ils seraient inséparables et collés ensemble, les jumeaux même faux partagent tout non ? Enfin, il était enfant unique alors il n'en savait rien mais il pensait que c'était une bonne logique. Cette maison était le commencement d'une nouvelle vie d'aventure et de petits fermiers. Iago avait hâte de travailler la terre et de se nourir des fruits de son travail. Ca allait les changer c'est sûr mais c'était aussi l'idée. Offrir à leurs enfants un nid douillet et une enfance de rêve autant que faire ce peu avec éducation et joie de vivre comme lui n'en avait pas eu.

« Oui et on pourra également en faire un élevage de chevaux....Je crois qu'ils sont de ton avis, mon perroquet. »

Iago sentit sa main se poser sur le ventre de sa compagne qui venait de s'en saisir. Toujours agités ces deux-là. Iago sourit avant de rentrer dans la maison pour commencer le vrai travail d'installation.
Iago avait laissé sa femme s'occuper des chevaux pendant que lui rentrait les affaires et tentait d'installer les quelques meubles en bois qu'ils avaient achetés sur le chemin. L'ancien propriétaire avait laissé la table, le poele, le four et un buffet. Iago et Helga avaient acquis une petite table de nuit, quatre chaises en bois peintes, un matelas et deux berceaux en très bon état. C'était peu mais dès demain ils iraient en ville pour acheter un buffet, un fauteuil et un peu de vaisselle pour commencer. Une bassine aussi pour le bain surtout pour les enfants après et pourquoi pas le luxe d'un rideau et d'un tapis, de préférence de style indien, même si ce n'était pas toujours bien vu, ils aimaient ça tous les deux. Ils avaient disposés les affaire histoire de donner une impression de vie et avait jeté la couverture sur le matelas qu'il avait posé pour le moment à même le sol dans la chambre qui serait la leur. Il soupira avant de se poser sur une chaise. Ils n'avaient presque rien à manger pour ce soir mais il n'avait pas envie d'aller en ville ou de chasser pour le moment. D'ailleurs, il faudra qu'il aille poser des pièges rapidement pour attraper les charognards qui risquaient de trainer autour de la maison. Il ne voulait pas de bestioles autour du périmètre où ses enfants pourraient être amenés à se trouver. Il s'occuperait aussi des rats et des serpents en tout bon futur père de famille. C'était drôle de penser ainsi mais c'était comme ça.

Iago entendit sa femme, enfin sa fausse femme au yeux de la loi vu qu'ils n"étaient pas légalement mariés, rentrer à la maison. Elle ouvrit la porte et se jeta rapidement dans ses bras. Machinalement et comme toujours il la rattrapa avec élégance sachant exactement par quel bout la prendre. Bien sûr elle n'était plus aussi légère qu'autrefois avec deux bébés en plus mais elle restait magnifique et toujours aussi gracieuse à ses yeux. Il sentait ses jambes fines s'enrouler autour de ses cuisses et il se sentit soudainement plus à l'étroit. Elle lui faisait toujours autant d'effet même après des années de vie commune. Il était fatigué mais jamais assez pour elle dans ses moments là. Il attrapa sa femme sous les genoux pour la basculer en avant comme une femme tout juste mariée et la fit passer dans la chambre

- Bienvenue chez vous Mme Piaf

Il sourit, cherchant le beau regard de sa dulcinée et de la déposer doucement sur la couverture sur le lit. Il s'attela à déboutonner sa chemise et se glissa entre ses jambres avec un sourire carnassier. Avec une joie non dissimulée il commença à baisser le tissu qui recouvrait les épaules de sa femme en en embrassant chaque parcelle mise à nu. Puis dans un mouvement gracieux il fit passer sa robe par dessus sa tête la laissant en sous vetements devant lui. Parfaite. Avec son petit ventre rebondit, ses seins plus gros et plus fermes qu'autrefois elle était encore plus radieuse, la grossesse semblant avoir été fait sur mesure pour elle. Il lui retira le haut ne la laissant qu'en bas de sous vetements à sa merci.Iago, toujours vêtu de son pantalon se leva et commença lentement à le faire glisser le long de ses jambes pour le laisser tomber sur ses chevilles. Sa virilité gonflée commençait à lui faire mal mais il voulait faire les choses bien. Il voulait qu'elle prenne autant de plaisir qu'il pouvait lui en donner pour sceller leur amour et leurs corps dans leur nouveau chez eux, leur maison. Iago s'approcha du lit et se glissa une nouvelle fois entre les cuisses de sa belle, passant ses mains sur les courbes généreuses de la blonde pulpeuse. Ses mains passaient de tous les côtés du corps de son amante pendant que sa bouche rosée se hissait sur les pointes des tétons. Sous la torture, ils se durcirent ce qui augmenta l'excitation du beau jeune homme. Il passa ensuite sa langue là où ses mains étaient encore quelques secondes auparavant provoquant des soubresauts et des petits halètements de la part de sa partenaire. Iago avait toujours été un amant très doux et il allait le lui prouver encore une fois. Avec une main experte, il attira sa douce jusqu'à lui pour être collé à elle, sentant son souffle contre le sien. Il passa sa main dans la zone la plus intense de son intimité et sentit qu'elle était prête pour lui comme toujours. Il joua doucement avec le petit morceau de chair offert pour laisser sa douce amie commencer le voyage vers les plaisirs charnels. Il la connaissait mieux que personne et savait exactement où appuyer et comment le faire. Il sentit qu'elle voulait prendre un peu le contrôle des choses mais ce soir il était maitre du jeu et il menait la danse. Il prit donc les poignets de sa belle qu'il passa au dessus de la tête de celle-ci l'obligeant ainsi à ne pas bouger et à être à sa merci. Il commençait à sentir leurs corps haletants surtout celui de sa promise qui commençait à monter dans l'extase. Il retira alors complètement le morceau de tissu qui cachait l'intimité de sa belle pour y joindre sa langue dans un ballet enfiévré. Puis, n'y tenant plus il libéra son intimité et vint la placer à l'entrée de sa femme. Puis dans un coup de rein bien sentit il s'introduit en elle dans un mouvement un peu brusque, précipité par le désir grandissant. Il commença alors des va et vien rapides, son corps transpirant de plus en plus et leurs respirations se faisant de plus en plus difficile. Rapidement il augmenta la cadence arrivant presque à la délivrance. Helga fut la première à monter au septième ciel, criant le nom de son amant qui la suivit quelques secondes plus tard dans un cri rauque. Il était vidé, fatigué mais heureux et rempli d'amour pour cette femme qui était toute sa vie, son monde et son univers. Il la serra fort dans ses bras, leurs corps nus mélangés en lui soufflant dans l'oreille

- je t'aime mon amour...


(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 24 Juil 2013 - 15:16

Au temps du Far West


Event parallèle ▽ Iago & Helga

Iago rattrapa Helga, lorsqu'elle lui sauta dans les bras. Ce dernier, malgré son poids, ne la relâcha pas. Il faut dire qu'avec leur vie d'avant, ils avaient tous les deux développés une sacré musculature. Iago avait ainsi assez de force pour la garder dans ses bras, sans craquer sous son poids. Enceinte de jumeaux, au cinquième mois, Helga était loin d'être un poids plume. Un éclat de rire émana d'elle. Il venait d'être provoqué par la surprise de son homme. Il venait de la basculer de profil, ses mains sous ses genoux, comme lors d'une nuit de noce. Helga éclata une nouvelle fois de rire, lorsqu'il mentionna leur nom d'emprunt de jeune couple marié. Oui, une nouvelle vie commençait. Peu importait l'identité, du moment qu'eux savaient qui ils étaient. Helga le regarda et son regard plongea dans celui de son époux, bien qu'ils ne soient pas légalement mariés. Ils n'avaient jamais eu l'occasion de l'être légalement. Elle caressa tendrement se joue avec sa main. Elle le vit sourire et cela emplit son cœur de joie. Puis, Iago les fit entrer dans leur chambre, la déposant doucement sur leur lit. Iago entreprit de déboutonner sa chemise avec un sourire carnassier. Helga avait compris où il voulait en venir, d'ailleurs elle avait compris bien avant. Les deux en avaient envie. Leur passion dévorante ne demander qu'à s'exprimer, mais de manière charnelle cette fois-ci. Lorsqu'il eut retiré complètement sa chemise, elle entreprit avec joie de retirer les vêtements d'Helga. Il commença pas retirer doucement le tissu recouvrant ses épaules et en embrassant au fur et à mesure les parcelles de peau qui découvraient. Helga ferma les yeux pour mieux savourer, pour mieux ressentir. Chaque baiser était comme une douce caresse. Son bien aimé entreprit de lui enlever sa robe avec grâce. Helga leva les bras pour lui faciliter la tâche. Ses cheveux longs cheveux blonds retombèrent en une sublime cascade de lumière. Helga s'approcha alors et posa une main sur le menton de son partenaire, qu'elle entreprit de rapprocher du sien, elle captura ses lèvres, dans un doux baiser. Le baiser s'approfondit et leurs langues se rencontrèrent et dansèrent un magnifique ballet. Les mains d'Helga entreprirent de caresser le torse musclé de son homme. Iago se détacha ensuite de ses lèvres et admira ses seins. Il faut dire que sa poitrine, qui d'ordinaire était déjà généreuse, avait pris du volume, du à sa grossesse. Quant à son ventre, il était magnifiquement arrondi. Le tout s'accordait avec harmonie. Son ventre étant découvert, Iago pouvait parfaitement l'admiré, mais pas ses seins encore recouverts. Il entreprit de retirer son soutien-gorge en dentelle. Ensuite, il s'attela à son pantalon. Tandis qu'il le retirait, Helga s'approcha et embrassa chaque parcelle du torse de son perroquet. Iago, ayant fini de retirer son pantalon retourna sur leur lit et retourna sous les cuisses d'Helga. C'était une de leur position favorite. Helga aimait enrouler ses cuisses autour de son homme et le sentir de cette façon, tandis qu'Iago aimait pouvoir être encerclé de la sorte et caresser ses cuisses musclées et de cette façon, il était très proche de son intimité. D'ailleurs, après s'être occupé de ses seins, il s'attela à retirer la dernière pièce de tissu qui masquait son intimité. Les deux étaient prêts pour s'envoler vers le septième ciel. C'est ainsi qu'Iago prit le contrôle en bon pilote qu'il était. Il la connaissait par cœur, il savait comment faire, il savait où elle aimait, il savait tout d'elle, comme elle de lui. Elle voulut d'ailleurs prendre le contrôle. Elle le bascula et se retrouva sur lui. Elle commença à s'approcher avec un sourire vorace, mais Iago ne voulait pas qu'Helga mène la danse pour cette fois. Il la rebascula et se retrouva sur elle. Il lui attrapa les poignets et les bloqua au-dessus de la tête de la belle blonde. Elle leva les yeux et leurs regards se croisèrent, c'était le bon moment. Le décollage commença grâce à l'excellent coup de rein du pilote, qui emmena sa promise pour un magnifique vol. Leur voyage commença, la température montait, les cris qu'ils poussaient n'étaient que dus aux excellents ressentis de chacun des voyageurs. Helga fut la première à atteindre leur destination, qu'elle signa en hurlant le prénom de son homme. Il ne tarda pas à la rejoindre. Les hormones aidant, Helga s'appliqua encore davantage et avait encore plus de plaisir à procurer et à recevoir. Puis à bout de souffle, elle s'allongea à côté de son amant. Celui-ci s'avança et la prit dans ses bras en lui chuchotant à l'oreille, qu'il l'aimait. La déclaration de son partenaire la surprit quelque peu. Certes, elle le savait qu'ils s'aimaient, mais se le dire était autre chose. Ils ne se l'étaient jamais vraiment dit de cette manière, du moins surtout Helga. Elle avait toujours eu du mal à parler de ses sentiments. A l'inverse, elle était très démonstrative, surtout envers Iago. Elle tourna alors la tête dans sa direction, mais elle ne parvint pas à le dire, parler de ses sentiments était toujours difficile, encore aujourd'hui, après leur cinq ans de vie commune et ça, Iago le savait.


« Moi aussi, mon perroquet, moi aussi... »


Le lendemain, le travail de la ferme commença. Ils avaient finalement décidés de faire les courses l'après-midi et de rencontrer les habitants. C'est ainsi que le lendemain, ils s'attelaient aux travers de la ferme. Helga était impatiente de commencer le travail de leur ferme. Récolter le fruit de leur labeur, travailler la terre, au grand air, au contact avec la nature, Helga ne pouvait rêver mieux. Une vie de dure labeur et de plaisir simple et naturel les attendait. Leur vie de criminels braqueurs de banques s'achevait. Ils allaient maintenant pourvoir vivre de leur travail. C'était gratifiant de se dire qu'on mérite ce qu'on a, qu'on a travaillé pour et qu'on en récolte les fruits. Dans une vie de braqueurs, c'était autre chose. Deux vies différentes. Finalement, pour le couple, c'était un changement radical. Mais, c'était aussi dans le tempérament du couple. En une vie, ils avaient besoin d'en connaître différentes sortes, de faire différentes choses, différents essais, pour être complet. Mais quelles que soient ces expériences de vie, c'était toujours à deux. D'ailleurs, leur ferme, c'est à deux qu'elle sera construire et qu'elle vivra. Iago s'occupait du gros œuvres pour l'instant. Helga avait d'abord refusé et voulait le faire avec lui, mais Iago n'était pas d'accord qu'elle se charge avec lui de ce genre de travaux, vu son état. Têtue comme elle était, cela n'avait pas été simple de la convaincre. Iago y était finalement parvenu. Helga s'occupait ainsi de certains travaux, même certains physiques, mais avec une limite, qui lui était donnée par Iago, jusqu'à la naissance. Heureusement, qu'Iago était là, sinon elle aurait déjà perdu leurs enfants. Elle avait déjà fait plusieurs chutes en voulant réparer le toit, Iago était intervenu à chaque fois. Il avait fini par en avoir marre qu'elle prenne tous ces risques. Il voulait qu'elle réalise qu'elle n'était plus seule dans son corps, qu'elle fasse plus attention. Helga avait trouvé ça injuste, elle ne pouvait plus faire ce qu'elle voulait. Une autre dispute avait éclaté, de la vaisselle avait nouveau volé, puis finalement une réconciliation sous la couette avait calmer le jeu. Dorénavant, Helga faisait plus attention, elle écoutait beaucoup plus son corps et sa fatigue. Elle avait appris à faire avec ses limites, et tout se passait bien jusqu'au jour où l'appel du large la prit. Le temps passait, mais l'aventure manquait à Helga. Elle qui avait pris pour habitude de voyager, on ne change pas cinq ans d'un coup. Elle avait pris pour habitude de s'installer sur la rambarde de l'enclot pour les chevaux et d'observer l'horizon au coucher de soleil. Quelques fois l'adrénaline lui manquait et cette vie bien rangée l'ennuyait. Elle avait l'impression qu'ils avaient régressé dans leur vie. Pourtant, ce n'était pas le cas. C'était même l'inverse. Il fallait un courage certain, une sacré détermination et l'envie de vivre, pour être là où ils en étaient. Ils avaient d'ailleurs beaucoup évolué pour en arriver là où ils en étaient. Ils avaient traversé la moitié du pays, ils s'étaient inventés un passé et avaient relancé leur ferme. Ils revendaient certaines de leur récolte et on venait leur confier des chevaux pour les dresser ou en prendre soin. Ils avaient une sacré affaire bien fleurissante. Mais, cela ne suffisait plus à Helga. Elle posa la main sur son ventre arrondi, elle se fit la réflexion que si elle n'était pas tombée enceinte, tout cela ne serait jamais arrivé. Avec le temps et grâce au Chaman, elle avait accepté le fait d'être mère, d'avoir une famille à elle. Seulement, sa vie d'avant lui manqué. Elle voulait un peu d'action, peut-être juste une balade à cheval. Bien qu'elle était heureuse de sa vie de fermière, au contact avec la nature, avec la terre, les animaux, elle ne se sentait plus vraiment complète. Elle caressa son ventre et finalement songea que sans eux, ils seraient sûrement mort, là ils avaient le possibilité de vivre en famille. Helga observa l'horizon, remplie de doutes. Elle ne savait plus vraiment où elle en était. Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas les bruits de pas qui se diriger dans sa direction.
(c) AMIANTE Lieu

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mer 24 Juil 2013 - 15:59

Au temps du Far West
Plusieurs mois venaient de s'écouler en un éclair et les choses étaient devenues plus claires et plus réelles pour le jeune couple. Helga était enceinte, même déjà bien en forme. Elle en était à cinq mois environ de grossesse et cela commençait à se voir. Ils passaient volontier pour un couple de gens bien, venu s'installer dans la région pour trouver de l'or.



Iago n'avait pas toujours eu une vie de futur père de famille rangé, attentif à autrui qui s'occupait de nourir les siens. Jusqu'à ses vingt ans il ne s'était occupé que de lui et de personne d'autre vivant dans la rue comme un orphelin ce qu'il était. Il n'avait jamais apprécié la vie que son oncle lui avait donné mais qui avait otujours été mieux que de finir dans le grand orphelinat déjà plein du comté. Il aurait pu mourir de fin et au lieu de ça il avait eu un lit au chaud et des bol de soupe et de chili quand la faim se faisait sentir. Toutefois, dans le coeur de Iago un vide immence non comblé par une présence maternelle et paternelle se faisait sentir. Ce trou béant dans son coeur que sa douce moitié avait su si bien couvrir. Cependant, en de rares occasions, le vide se faisait de nouveau sentir et un froid glacial s'acheminait jusqu'à son coeur. Autrefois de pierre, celui-ci était devenu plus vivant et gonflé que jamais quand la belle blonde avait fait éruption dans sa vie telle une tornade changeant à jamais sa vie. Il était si chanceux qu'elle soit avec lui et qu'elle le suive dans cette vie de voleurs puis de fermiers. Ils avaient tout quitté pour leurs enfants à naitre et au fond Iago s'en acclimatait plutôt bien, plus qu'il ne l'aurait cru. Lui qui avait juré de ne jamais avoir d'enfants étaient finalement bien plus content que sa compagne par la tournure des choses. Il avait finalement un peu de fibre paternelle qui semblait sommeillé en lui et qui ne demandait qu'à s'exprimer comme pour combler le manque que lui avait dû subir. Il n'aurait jamais pensé qu'être père faisait partit des choses qu'il voulait. Avoir un cheval, de l'argent et une mine d'or oui mais des mioches surement pas. Et pourtant, depuis sa vision dont il n'avait pas fait mention, il savait exactement de quoi demain serait fait, d'une petite blonde aux boucles soyeuses et d'un petit garçon aux cheveux chatains endimanché. Il sourit à cette pensée, ils allaient être merveilleux. Il n'espérait qu'une chose, les voir grandir assez longtemps. Il avait été orphelin et il refusait que ses enfants vivent la même chose mais parfois il ne pouvait pas tout contrôlé.

Oui, le contrôle était une chose qui ne dépendait pas que de lui et autant dire que sa douce moitié était bien souvent pénible de ce côté là. Passé l'alcool à deux mois comme une poivrotte, voilà qu'elle s'était mise en tête quelques semaines auparavant de réparer le toit. Bah oui, rien que ça, enceinte comme pas possible avec le ventre qui tapait contre les tuiles quand elle se penchait en avant pour atteindre la goutiere. Non mais il avait tout vu, combien de fois il l'avait rattrapé de justesse avant de taper du poing sur la table. Elle était tout bonnement inconsciente et elle mettait leurs vies en péril. Il avait fait voler l'assiette en porcelaine de la voisine contre le carreau mais ça en avait valut la peine, elle avait finit par admettre ses tords et renoncer avec réconciliation en nature sur l'oreiller. Le meilleur moment après une dispute. Ils n'arrivaient ni l'un ni l'autre à se passer du corps de l'autre trop longtemps. Iago avait même le jour de leur arrivée dit les mots qui jamais n'avaient franchit ses lèvres auparavant bien qu'ils étaient toujours sous entendu "je t'aime". Et elle, pire que lui sur ce terrain là avait répondu qu'elle aussi. Ca ne gênait pas Iago, il ne doutait pas des sentiments de sa compagne et ne remettait pas en cause ses actes et non sa parole. Il la connaissait et cela lui convenait, un jour il était sûr qu'il les entendrait et ce jour là, il s'imaginait que se sera les derniers mots qu'elle ne prononcerait jamais à son encontre. Il préféra arrêter de penser à des choses aussi tristes parce que ça ne servait à rien qu'à lui ruiner le moral déjà affaiblit par les dures tâches de la ferme.

Ils avaient en quelques semaines meublés avec goût et simplicité leur petit coin de paradis. Ils avaient une petite cuisine toute simple, une petit chambre dont Iago avait construit le lit et une table de chevet. Il avait même acheté des rideaux pour que ça douce puisse se reposer à l'abri du soleil derrière les carreaux pendant qu'il était dehors à faire les sales besognes. Il se levait avant le soleil pour tout faire et ne rentrait parfois qu'à la nuit tombée. Après se serait plus facile et moins long mais là tout restait à faire alors il fallait s'y mettre vite pour ne pas râter la saison. Sa femme commençait à se faire un nom dans le coin et plusieurs chevaux avaient grandit leur rang le temps d'un dressage. Il projetait de construire une nouvelle grange avec une écurie pour accueillir toujours plus de bête et louer des boxes. Il comptait le faire après les champs et la moisson de blé qui allait survenir dans les semaines à venir. Si Iago vivait plutôt bien ce changement de situation et cette vie rangée, sa compagne semblait plus soucieuse. Il voyait bien sonr egard parfois vide, elle manquait d'aventure et elle semblait regreter parfois leur vie de traque. Avec des enfants ça ne serait pas possible et il ne voyait pas ce qu'il pouvait faire pour ça. Elle apprendrait peut-être comme lui à oublier ou au moins à faire semblant. Il voulait qu'elle soit heureuse mais la laisser s'en aller quelques jours seule à cheval n'était envisageable, après la naissance ils en reparleraient.
Se fut un soir que Iago apperçut sa belle assise sur la clotûre des chevaux qui regardait doucement se baisser l'horizon. Il devait lui parlé, il ne savait pas comment ni quel mot utiliser mais il le fallait avant qu'elle ne sombre dans la mélancolie ou qu'elle finisse par se perdre en chemin. Elle ne l'entendit pas arriver alors qu'il passa ses mains de chaque côté de son corps, encerclant son ventre et posant sa tête sur son épaule sous le soleil couchant

- A quoi tu penses ? Je vois bien que tu es préoccupée et tu sais que tu peux me parler de tout...Tu sais...Moi aussi ça me manque tout ça mais de savoir que je suis avec toi et qu'ils vont bien c'est tout ce qui compte et c'est à ça que je m'accroche...

Iago ne savait pas s'il faisait bien d'en parler et de lui dire ce qu'il avait sur le coeur mais il sentait que ça ne ferait pas de mal. Elle ne pouvait pas lui mentir et si jamais en cet instant elle pensait à autre chose, ce dont il doutait, elle se retrouverait dans ses propos. Ils étaient pareils, ils n'aimaient pas le dire à voix haute mais c'était souvent Iago qui s'en chargeait quand la pression était trop forte et qu'il fallait dire les choses. Il voulait qu'elle vive une vie qui lui convienne tout en prenant soin d'elle et des enfants. Il savait qu'elle ne voulait pas de ça avant mais ne pouvait-elle pas comme lui penser que toute chose était là pour une raison

- Tu sais...Je suis le premier effrayé à l'idée d'élever des enfants étant donné mon passé mais je me dis que...Toute chose arrive pour une raison et il n'y a pas de hasard. Si ces enfants sont là c'est parce que c'est écrit et je suis sûr qu'ils feront de grandes choses parce qu'ils  auront appris que l'amour et la grandeur sont liés et que tout est possible si on a la foi. Ils ne finiront pas comme nous, je ne veux pas de ça pour eux et je ferais tout pour que ça n'arrive pas ...

Il j'aouta pas qu'il était prêt à y laisser sa vie s'il le fallait mais c'était exactement ce à quoi il pensait en cet instant sur cette barrière dans les lumières rougeoyantes du soleil couchant.


(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 25 Juil 2013 - 16:21

Au temps du Far West


Event parallèle ▽ Iago & Helga

En cette fin de journée, Helga était pensive sur la rambarde de l'enclot, comme elle avait pris l'habitude de le faire depuis quelques semaines. Elle voulait retrouver sa vie d'avant. Certes, elle avait construit beaucoup ici, dans cette nouvelle vie, dans cette nouvelle ville. D'ailleurs, elle s'était déjà faite un nom. Helga Johnson était réputée en ville. Son élevage de chevaux étaient bien connus. Elle était spécialisée dans leur dressage et leurs soins. Helga avait un don avec les chevaux. Seulement, elle avait l'impression qu'un vide ne se comblait pas. Ce n'était peut-être pas pour rien qu'elle avait suivi Iago, dans une vie de vagabonds. Une vie bien rangée n'était peut-être pas pour elle. Elle soupira, se demandant si elle avait fait le bon choix avec son compagnon de se ranger. Perdue dans ses sombres pensées, elle n'entendit pas son homme arriver. Elle sentit deux bras musclés et protecteurs venir l'encercler, elle le laissa faire sans bouger, ayant reconnu l'homme qu'elle aimait par dessus tout. Son odeur, ses mains, tout son être lui était familier. Helga fixa toujours obstinément l'horizon, sans se tourner vers lui, se laissant encercler en silence. Son corps était bien là, mais pas son esprit, il était ailleurs. Iago réussit à le faire revenir lorsqu'il prit la parole. Quand Iago lui parla, elle l'écouta. Elle tourna la tête dans sa direction.


« A quoi tu penses ? Je vois bien que tu es préoccupée et tu sais que tu peux me parler de tout...Tu sais...
- Oui, je sais...
-Moi aussi ça me manque tout ça mais de savoir que je suis avec toi et qu'ils vont bien c'est tout ce qui compte et c'est à ça que je m'accroche.»


Helga n'ajouta rien d'autre. Il avait tout dit, pas la peine de rajouter. Il n'y avait rien de plus à dire. Elle était d'accord, mais ça n'empêchait pas son vide de persister, de ne pas se combler. Elle reporta son attention sur l'horizon. Elle avait toujours du mal à dire les choses. Elle sentait la chaleur de son homme, qui l'encerclait. Cela l'apaisa, mais pas totalement, comme le montrait son regard qui continuait de fixer obstinément l'horizon. Helga ne tenait pas à parler davantage. D'ailleurs, c'était souvent Iago qui se chargeait de dire tout haut les choses, pour qu'ils avancent, pour qu'ils fassent le point. Mais cette fois-ci, ce n'était pas sa difficulté à exprimer ce qu'elle ressentait qui la bloquait. Elle ne tenait tout simplement pas à rendre son homme malheureux, par son début de mélancolie. Elle le voyait si heureux et si joyeux de cette nouvelle vie de fermier et surtout, d'être père, qu'elle ne lui avait rien dit du fond de sa pensée. Helga ne se sentait toujours pas prête à avoir sa famille, du moins c'est ce qu'elle ressentait. Elle ne pensait qu'à une chose, retrouver sa vie d'avant. Il est vrai que pour un temps, elle avait accepté leurs enfants. Après sa rencontre avec le Chaman et leur voyage jusqu'ici, tout s'était bien passé. Mais depuis un mois, sa vie d'avant la rappelait, vie d'avant sans enfant. Helga réalisait qu'elle aimait ne pas savoir de quoi serait fait le lendemain, elle aimait pourvoir voyager et ne pas rester toute sa vie au même endroit. Mais ce qui angoissait surtout Helga, c'était de prendre soin de quelqu'un d'autre que son homme, quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, où les gestes ne seraient pas naturels. Cela l'angoissait. En définitif, le changement de vie et sa peur d'être mère la rendait malheureuse.

Iago reprit la parole. Il lui expliqua qu'il était aussi effrayé qu'elle, surtout à cause de son passé, où il n'avait pas grandi dans une famille aimante. Helga songea que ça ne faisait pas tout. Elle avait grandi avec l'amour de son père, pourtant c'était elle parmi tous les deux, qui avait le plus de mal à se faire à l'idée d'être parent. Iago poursuivit et ajouta également que pour lui, tout arrivait pour une raison particulière, non vouée au hasard. Bien sûr qu'il avait raison. Helga le savait, mais ses peurs avaient bloqué ses connaissances, l'avait paralysée au point de l'oublier. Les regrets d'une vie d'aventure n'avaient été que le masque dissimulant ses peurs et qui l'avaient rendue si malheureuse. Elle serra son médaillon. C'était aussi ce qui lui avait fait comprendre le Chaman. Il avait ajouté que les choses arrivent lorsqu'on est prêt à les accepter, à les comprendre, pas avant. Helga se questionna. Elle était enceinte, cela avait beau être accident, les faits étaient là. Cela voulait-il donc dire qu'ils étaient prêts pour avoir leur famille ? Etait-elle donc prête, même s'il elle ne le ressentait pas ? Helga songea qu'elle était tellement focalisée sur la perte de sa vie d'avant, qu'elle n'avait pas réalisé qu'elle était prête à être mère et qu'elle était seulement angoissée, de ne pas être à la hauteur. Il est vrai que malgré ses peurs, Helga était prête comme le montrait son comportement, elle ne l'avait pas réalisé. Elle avait en effet arrêté toute consommation d'alcool, ne faisait plus de gros travaux, elle avait ralenti les dressages des chevaux, tout ceci pour ménager sa santé et surtout celles des deux enfants qu'elle portait. Avec toutes ses angoisses, elle n'avait pas réalisé tous les efforts qu'elle avait fait pour leurs enfants à naître. La seule chose, qui lui manquait, était de découvrir de nouvelles choses et voyager. Helga sourit de sa bêtise. Finalement, c'était bien de parler et de faire le point. Elle réalisa qu'elle avait toutes les réponses à ses peurs en elle. Iago lui avait seulement apporté les clefs pour ouvrir les serrures donnant accès à ses réponses.

Helga vint déposer un baiser sur la joue de son homme. Elle ne regretterait jamais de l'avoir choisi comme son homme. Il était le phare de sa vie, la plus belle chose qu'elle possédait.


« Tu sais toujours trouver les mots justes. Tu lis en moi comme dans un livre ouvert. »


Elle descendit de la rambarde et lui fit face.


« Ecoute, si je t'en ai pas parlé avant, c'est parce que je ne voulais pas te démoraliser. Tu avais l'air si heureux de notre changement de vie. C'est juste que j'ai l'impression de ne pas avancer, qu'on refait les mêmes choses tous les jours. J'aimerais que l'aventure revienne dans notre vie. Quant à nos enfants, tu es si heureux d'être père, que je ne voulais pas gâcher ton bonheur. Mais, je crois que je les veux autant que toi. C'est juste que.. j'ai tellement peur de pas en être à la hauteur... Et je ferais aussi tout pour qu'ils soient heureux, même si..même si pour ça, on soit être amené à disparaître. Je ne veux pas qu'ils soient orphelins.. »


Helga aussi était prête à y laisser la vie, s'il le fallait, seulement elle ne le dit pas, elle n'arrivait pas à le dire, bien que malgré elle, elle l'avait prononcé implicitement. Helga ne termina pas. Elle avait déjà tellement parlé sur le fond de sa pensée, sur ses ressentis que s'en était exceptionnel. Elle avançait, elle évoluait. Le changement de vie lui faisait du bien. Ce qu'il lui faudrait pour qu'elle soit comblée et entière, serait juste un voyage de temps en temps. Helga aimait découvrir de nouvelles choses, tenter de nouvelles choses, changer d'horizon, ne pas stagner. C'était ça qui lui manquait et que lui procuraient l'aventure et les voyages.

Helga plongea ses yeux bleus-verts dans ceux chocolat de son compagnon. Vraiment Helga savourait d'avoir Iago à ses côtés. Elle rapprocha doucement son visage et l'embrassa tendrement, tandis que le soleil couchant les inondait de sa lumière rougeoyante. Helga se détacha et lui sourit. Elle reçut un coup et posa sa main immédiatement sur son ventre. Elle regarda alors Iago et lui prit la main qu'elle posa là où elle avait reçu le coup et lui sourit. La vie était en elle, tout comme eux ils l'étaient. Ils étaient en vie et c'était ça le plus important. Helga songea qu'il était temps qu'ils leur donnent une identité.


« Pour les prénoms, j'aimerais le prénom de mon père, en deuxième prénom pour notre fils. »


Helga voulait le prénom de son père, mais pas en premier. Elle ne voulait pas que son fils soit vu comme son père, elle voulait qu'il ait sa propre identité, sa propre vie. Seulement, elle voulait une trace de son père et sentait que son fils serait fière d'avoir le prénom de son grand-père. Helga songeait que sans lui, elle ne serait pas la femme qu'elle était aujourd'hui. Il est vrai qu'il n'était pas responsable en totalité de son caractère, de sa façon de penser et de faire, mais il l'avait éduquée. Il lui avait appris de grandes valeurs, qu'elle gardait toujours aujourd'hui. Il avait été leur ange gardien à elle et à Iago. Elle savait également qu'il continuait de veiller sur eux, avec sa mère.
(c) AMIANTE Lieu

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 25 Juil 2013 - 17:59

Au temps du Far West
Plusieurs mois venaient de s'écouler en un éclair et les choses étaient devenues plus claires et plus réelles pour le jeune couple. Helga était enceinte, même déjà bien en forme. Elle en était à cinq mois environ de grossesse et cela commençait à se voir. Ils passaient volontier pour un couple de gens bien, venu s'installer dans la région pour trouver de l'or.


Iago connaissait sa compagne mieux que personne et le contraire était tout aussi vrai. Ils se complétaient et il n'était pas rare que l'autre termine la phrase du premier quand l'occasion se présentait. Iago savait quand sa femme était heureuse mais aussi quand elle ne l'était pas et c'était visiblement le cas en cet instant. Sonr egard perdu dans le vague sur la ligne d'horizon était une preuve suffisante du mal qui rongeait sa femme. Il savait qu'elle avait envie de sauter de la rembarde pour prendre son cheval et s'en aller dans les plaines ou les vallées pour sentir le vent sur son visage. Il aurait aimé lui dire qu'elle pouvait le faire, prendre le large ou partir à deux quelques jours dans les réserves des environs mais il ne pouvait pas, c'était exclu dans son état. Il savait qu'elle n'attendait que ça mais c'était non, enceinte comme elle l'était le cheval n'était pas autorisé et la carriole ne convenait que pour des petits déplacements. Il était désolé pour elle mais il ne pouvait rien faire pour ça. Il ferait tout après pour la laisser partir et garder les enfants mais tant qu'ils n'étaient pas là, il ne pouvait pas prendre sa place. Aussi, Iago avait-il décidé d'aller la voir et de lui dire le fond de sa pensée en espérant que cela puisse l'aider et lui faire enfin accepter les choses. Ce n'était que neuf mois d'une vie, l'aventure et les voyages reviendraient après même si modérément évidement. Il attendait qu'elle voit leurs enfants, il sentait que se serait le déclic pour sa femme qui prendrait conscience des choses à ce moment là. Il lui expliqua donc le fond de sa pensée, les mains autour de sa taille et la tête sur son épaule.

« Tu sais toujours trouver les mots justes. Tu lis en moi comme dans un livre ouvert...Ecoute, si je t'en ai pas parlé avant, c'est parce que je ne voulais pas te démoraliser. Tu avais l'air si heureux de notre changement de vie.[...]Et je ferais aussi tout pour qu'ils soient heureux, même si..même si pour ça, on soit être amené à disparaître. Je ne veux pas qu'ils soient orphelins.. »

Il avait bien deviné et ce qu'elle exprimait était bien ce qu'il avait imaginer venant d'elle. Il espérait qu'en prononçant ses mots elle en comprenait le sens. Elle avait peur de ne pas être à la hauteur de lui qui était prêt ? Mais il n'était pas si prêt que ça non. Il n'avait pas plus envie qu'elle sur la base d'être père mais il faisait avec et il tentait d'accepter la chose. Il avait peur d'être nul, de décevoir mais il allait bien devoir faire avec. C'était la grande différence entre eux, lui avait peur de ne pas assumer mais l'acceptait et pas elle. Heureux de leur changement de vie était un bien grand mot qu'il n'aurait pas employé mais il se contentait fatalement de l'accepter se disant que se serait forcément bien d'avoir des enfants qui seraient la preuve vivante que lui et elle avaient été ensemble et avait construit une part de l'avenir. Elle ferait elle aussi tout pour qu'ils soient heureux et ne pas en faire des orphelins. Lui aussi, ils étaient bien d'accord là dessus aussi. Iago comprenait la détresse de sa compagne mais il venait de sentir qu'elle s'appaisait. Dire les choses à voix haute les rendait plus claires. Elle semblait faire la part des choses et sa mélancolie ne restait guère longtemps. Il espérait juste que cela tiendrait jusqu'à la naissance et qu'elle n'allait pas tenter quelque choe de dangeureux. Iago fut sortit de ses pensées par sa femme qui l'embrassa avant de changer de sujet et de passer du cop à l'âne, enfin c'était encore dans le thème mais on passait de ne pas être mère aux prénoms des enfants.

« Pour les prénoms, j'aimerais le prénom de mon père, en deuxième prénom pour notre fils. »

- Je trouve que c'est une merveilleuse idée et que dirais tu d'un prénom indien en second prénom pour notre fille, en hommage...

C'était aussi une idée qu'il avait eut en y pensant. Lui aussi réfléchissait parfois aux prénoms des enfants. Ensemble, ils en avaient vaguement parlé mais ne s'était arrêté sur rien alors là à défaut des prénoms il avaient le second du fils et une idée pour le second de la fille. En premier prénom, ils se contenteraient de prénoms communs, pas comme Iago qui leur donnerait une vie passe partout. Iago et Helga ne parlèrent plus d'aventures et de goût du risque jusqu'à au septième de grossesse d'Helga où elle faillit donner naissance bien plus tôt que prévu à leurs enfants.

Quelques semaines après l'incident de la clotûre, Helga avait dû se rendre en ville pour acheter des oeufs, de la farine et du sucre. Ils n'en avaient plus et Iago qui travaillait dans les champs n'auraient pas l'occasion de s'y rendre. Helga ne pouvait pas conduire l'attelage mais une voisine c'était proposé de la déposer là-bas en carriole et de la ramener. Iago avait d'abord posé son droit de véto puis avait finit par accepter, sa femme avait besoin de sortir et elle allait bien. Il avait demandé à leur amie de conduire doucement et d'éviter les bosses et de ne pas hésiter à tout arrêter si Helga avait trop mal, pas question de secouer les bébés. Il fallait seulement quinze minutes pour aller au centre et Helga n'eut aucun mal à arriver à bon port. Elle passa chercher ce dont il avait besoin avant de faire une halte à la banque pour retirer quelques pièces. C'est à cet instant que les choses basculèrent. Alors qu'Helga et son amie avaient commencé à faire la queue au guichet monté une fois par semaine par un banquier de la ville voisine qui venait faire le dépôt ici, des bandits entrèrent masqués. Ils sortirent les revolvers et commencèrent à tirer en l'air. Le premier des trois hommes poussa fortement Helga pour attendre le guichet et pointer son arme sur le pauvre banquier qui leva les mains en l'air. Celui-ci fourra l'argent dans un sac et au moment de partir, les bandits se retournèrent et abattir de sang froid le pauvre homme. Les deux femmes se précipitèrent sur lui mais il mourrut en quelques secondes. Quand Helga rentra à la ferme ce soir là, elle semblait perdu et raconta tout à son mari. C'était leur vie d'avant mais tellement différente. Ils n'avaient jamais tué personne et surtout pas de sang froid comme ça alors que la personne avait coopérer. Il y avait les brigands comme eux et les vrais bandits. Iago et Helga volaient pour le gout du risque et pour vivre et donner aux autres. Eux avaient voler pour leur but personnel et avait tué un pauvre père de famille innocent qui avait fait ce qu'on lui avait demandé. Cela avait beaucoup retourné le couple et Helga en avait contracté des douleurs au ventre. L'angoisse du moment avait dû être intense. Iago ignorait ce qu'elle avait pu ressentir quand l'hommel'avait poussé pour braquer la banque. Et si elle avait été blessé ou si elle était tombé ou que cela avait déclanché le travail ? Il avait eu peur, tellement peur qu'il ne voulait plus qu'elle parte en ville sans lui voir qu'elle aille en ville tout court avant l'accouchement. Iago tenait absolument à connaitre le ressenti de sa femme

- Qu'est ce que tu as ressenti ? J'ai eu si peur quand j'ai su que tu étais là-bas quand ça c'est passé, peur pour toi et les enfants. Ils ne sont pas comme nous, ils sont dangereux et ils auraient pu te tuer. J'aurais pu vous perdre aujourd'hui et jamais je n'aurais pu survivre à ça. Je t'en supplie Helga, ne me laisse plus jamais seul comme ça...

Iago avait les larmes aux yeux et c'était surement la première fois. Même blessé il gardait sa fierté et n'était pas du genre à se laisser envahir mais là. Il était au champ quand on lui avait raconté le braquage, un voisin venu lui apporter la nouvelle mais il ignorait alors que sa femme y était. Il était question de deux femmes témoins mais il n'en avait pas su plus jusqu'à ce que cela fasse son chemin dans sa tête et qu'il court à travers champ dans l'idée d'aller en ville et qu'il avait croisé sa femme et la voisine sur la route. Il avait alors cru que ce n'était pas elles qui étaient concernés jusqu'à ce qu'Helga lui raconte tout. Iago était un homme et un futur père qui avait bien cru perdre en quelques secondes tout ce qu'il avait de plus cher sur cette planète.

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Sam 27 Juil 2013 - 17:01

Au temps du Far West


Event parallèle ▽ Iago & Helga

Helga acquiesça à l'hommage proposé par son compagnon. Oui leur fille aurait un deuxième prénom indien en hommage à sa mère, qu'elle n'avait pas connue, qui avait été élevée par des indiens. En hommage aussi à ce peuple, qu'ils appréciaient et en hommage au Chaman indien, qui avait permis à Helga d'accepter le fait d'être mère et de retrouver son homme, dans un moment où la situation lui avait échappé et qu'elle avait fuit. Son couple s'était retrouvé alors menacé. En plus de cinq ans, leur couple avait eu des hauts et des bas, mais ne faisait que se renforcer avec le temps. Maintenant, plus rien ne pouvait les séparer, si ce n'est la mort. Chaque épreuve, ils la traversaient et la surmontaient.

Le temps passa sans autre incident ou dispute. Ils avaient même fini par se mettre d'accord sur les prénoms.Thomas Alexander Johnson pour leur fils et Martha Pelipa (signifiant « amoureuse des chevaux ») Johnson, pour leur fille. Helga avait accepté de renoncer à l'aventure le temps de sa grossesse. Elle ne pouvait pleinement y renoncer, c'était en elle. Helga s'était belle et bien faite à sa nouvelle vie. Et pour l'aventure, ils avaient réglé le problème. Ils projetaient de rester définitivement dans leur ville et de temps en temps partir à l'aventure. Ils partiraient après la naissance de leurs enfants. D'abord, tous les deux ou seulement Helga, pour une balade à cheval, puis lorsque leurs enfants seront grands, ils partiraient en famille quelques jours à l'aventure, ils rendraient également visite aux indiens, avec qui ils avaient noué contact. Seulement, ils ignoraient qu'ils ne pourraient jamais concrétiser leurs projets, car il s mourront avant...

Tout se passa bien jusqu'au septième mois de grossesse d'Helga. Celle-ci se rendit en ville afin d'acheter des œufs, de la farine et du sucre. Iago ne pouvait y aller à la place d'Helga, il était pris par les travaux agricoles. Il avait eu du mal à accepter qu'Helga parte en ville. Il s'était finalement résigné lorsqu'une voisine proposa son aide. Elle se chargerait d'emmener Helga en ville et de la ramener chez elle. Iago lui avait spécifié de ne pas aller trop vite durant le trajet. Elle avait levé les yeux au ciel. Elle commençait à être agacée que Iago s'inquiète pour tout de cette façon. Elle avait l'impression de ne plus pouvoir faire un mouvement sans que ce soit dangereux. Il est vrai qu'elle n'avait pas été raisonnable au début de sa grossesse, mais maintenant elle faisait très attention, alors l'inquiétude grandissante de son compagnon lui pesait. Helga était ainsi ravie de la présence de sa voisine et de pouvoir s'évader le temps des courses. Elle allait enfin pouvoir être tranquille. Helga appréciait les attentions de son homme, mais pas à outrance, sa bienveillance lui devenait pesante.

Un quart d'heure plus tard, Helga était en ville et discutait gaiement avec la voisine. Il ne leur fallut pas longtemps avant de terminer les courses, environ dix minutes. La voisine annonça qu'elle devait retirer quelques pièces à la banque. Helga l'accompagna. Les deux voisines prirent place dans la queue et continuèrent leur discussion. Cela faisait du bien à Helga de parler à une personne extérieur à son mari. Elle l'adorait et aimait converser avec lui, mais elle ne pouvait tout de même pas vivre enfermer seule avec lui. Ce bien procurait par la discussion s'évapora lorsqu'elle vit trois bandits, sûrement trois hommes au regard de leurs carrures, entrer dans la banque. Ils tirèrent en l'air, provoquant la panique, sauf pour Helga. Elle avait été de l'autre côté, elle savait qu'ils n'en voulaient qu'à l'argent. Elle ignorait alors, que pour ces trois individus sans foi ni loi, tous les moyens étaient bons. Helga avait l'impression de retourner dans la vie qu'elle avait quitté. Seulement, elle n'avait jamais été comme ça, Iago et Helga n'avaient jamais été aussi violent et respecter les gens.

L'absence de panique d'Helga ne fut pas appréciée pas un des bandits, qui la poussa violemment et alla atteindre le guichet. Helga se releva difficilement, mais y parvint. Quand l'homme pointa son arme, Helga regretta de ne pas voir pris la sienne. Enfin, il valait mieux. Les trois bandits partirent et tirèrent sur l'homme, qui leur avait obéit sans broncher. Helga et la voisine se précipitèrent sur l'homme, mais c'était trop tard, il était mort. Elle était sidérée. Jamais avec Iago, ils n'avaient tué de e cette manière, de sang froid. Ils n'avaient jamais privé un père, qui les avait aidés de revoir sa famille. Helga, qui n'avait pas paniqué jusqu'à là, commença à sentir l'angoisse monter en elle. Pas à cause des bandits, mais pour les enfants qu'elle portait. Elle venait de réaliser qu'elle saignait. Elle posa sa main sur son ventre. La futur mère avait peur. Elle avait peur de les perdre ou qu'ils naissent maintenant, c'était trop tôt. S'ils naissaient maintenant, ils ne survivraient pas. Elle savait aussi qu'elle ne s'en remettrait pas. Sa voisine, effrayée par la scène regarda Helga, qui semblait calme, car elle intériorisait. En réalité, elle paniquait tellement qu'elle n'arrivait pas à voir la réalité de la situation, que ce n'était pas si grave, du moins pour elle. Elle ne se souvenait plus de sa vision où sa mère lui avait annoncé qu'elle les verrait naître. La voisine s'approcha d'elle et remarqua le sang et s'alarma. Helga demanda seulement à ce qu'on l'aide à s'asseoir. Elle avait mal, mais elle ne voulait pas aggraver la situation. Le médecin arriva et l’ausculta. Elle n'avait rien de grave, elle s'était écorchée avec un banc en bois lors de sa chute, il s'occupa de sa plaie. Il la rassura ensuite, en lui disant que la vie de ses enfants n'étaient pas en jeu. Elle souffla, elle avait vraiment eu peur. Helga voulut demander à sa voisine, qu'elle se trouve une autre robe, la sienne ayant du sang au niveau de la plaie. Elle ne voulait pas inquiéter inutilement son mari. Quand le médecin l'avait soignée, elle avait pensé à son homme. Si elle était morte aujourd'hui, avec leurs enfants, comment aurait-il vécu ? Aurait-il seulement cherché à continuer de vivre ? Helga avait songé, que dans la situation inverse, elle se serait laisser dépérir, elle n'aurait même plus eut la force de finir ses jours d'un coup. Il était sa force, comme elle était la sienne. C'est ainsi qu'elle se ravisa. Si elle revenait avec une autre robe, Iago comprendrait qu'il s'était passé quelque chose. Elle ne voulait pas lui cacher ça, ce serait un dur moment, mais ce serait pire de ne rien dire. Helga songea ainsi à tout lui dire. Elle savait qu'il saurait pour la banque et se poserait des questions sur sa blessure bénigne.

Sur la route du retour, Iago apparut. Il avait couru, lorsqu'il avait compris qu'Helga était concernée. Celle-ci n'était pas bien, son moral était au plus bas, mais elle fut ravie de revoir son homme. Elle était secouée de ce que ces hommes avaient fait. L'angoisse avait fini par lui donner des crampes au ventre, ce qui n'avait fait qu'accroître sa peur d'un accouchement précoce. Iago avait réussi à l'apaiser, mais il n'en menait pas large non plus. Les deux étaient retournés par la banque. Ils avaient failli perdre leur couple, par la mort d'un des membres ou de leurs enfants. Et l'image de leur vie d'avant, une image faussée les angoissait. Jamais, ils n'avaient été comme ça. Ils avaient volé, mais c'était pour vivre et donner aux autres et puis, le goût du risque et de l'aventure était plaisant. Mais, ils n'avaient jamais enlevé la vie sans raison, juste pour le plaisir. D'ailleurs, Iago avait été dévasté et lui avait recommandé de ne pas retourner en ville seule, du moins sans lui, avant l'accouchement. Helga avait acquiescé d'un air absent.

Le soir, alors qu'ils étaient dans leur lit, Helga vit pour la première fois son homme pleurer. Cela lui fendit le cœur. Elle avait toujours su qu'il serait attristé, voir perdu sil venait à lui arriver quelque chose de grave, mais le voir était autre chose. Elle le prit dans ses bras et le serra fort contre elle, lui caressant les cheveux.


« Je te promets, de ne pas te laisser seule...J'ai..J'ai eu peur, Iago. J'ai cru..J'ai cru que j'allais les perdre et que..que nous n'y survivions pas. J'ai pensé à toi, à ce que tu serais sans nous et ce que je serais sans toi. Et.. à ces hommes.Nous n'avons pas toujours été respectable, mais nous n'avons jamais tué de cette façon. Nous n'avions jamais privé un père de famille de ceux qu'ils aimaient. Je ne veux plus jamais revoir ça, je ne veux plus voir des gens tuant pour de l'argent et détruire des familles, comme la nôtre aurait pu l'être. »


Cette fois-ci, c'est elle qui pleura. Des larmes perlèrent sur ses joues, ses yeux rougirent. Elle serra encore plus Iago contre elle. Elle changea de position, ce n'est plus Iago qui était dans ses bras, mais elle dans les siens. Elle s'y blottit et tout en pleurant réussi à articuler difficilement.


« Je tiens à toi, Iago, plus que tout. »


C'était son « je t'aime » à elle. La potentielle perte de ses enfants et la réverbération sur celle de son mari, lui avait fait repenser aux pertes des membres de leur famille. Cela avait commencé par sa mère, puis les parents d'Iago et ensuite, son père. Elle ne voulait plus de perte, du moins pas autrement que par vieillesse. Tant qu'elle avait le choix, elle ne voulait que la vieillesse pour s'occuper de leur mort. Elle voulait profiter du bonheur d'être une famille. Elle avait aussi réalisé qu'elle n'avait jamais avoué ses sentiments. Même s'ils étaient connus, c'était autre chose de les entendre.
(c) AMIANTE Lieu

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Dim 28 Juil 2013 - 17:53

Au temps du Far West
Plusieurs mois venaient de s'écouler en un éclair et les choses étaient devenues plus claires et plus réelles pour le jeune couple. Helga était enceinte, même déjà bien en forme. Elle en était à cinq mois environ de grossesse et cela commençait à se voir. Ils passaient volontier pour un couple de gens bien, venu s'installer dans la région pour trouver de l'or.


Iago était assis sur le chaise en bois dans le salon, les mains jointes, fixant la porte en bois qui menait à la chambre à coucher. Cela faisait plus de cinq heures que le médecin était entré là-dedans, accompagnée de la voisine pour aider Helga à donner la vie. Les paroles que sa femme lui avait dit quelques semaines plus tôt raisonnaient encore dans sa tête comme une promesse « Je tiens à toi, Iago, plus que tout. ». Depuis ce jour, il savait que les sentiments qu'elle avait pour lui étaient aussi forts que les siens, bien qu'il n'en avait jamais douté. Seulement, ce n'était pas simple de rester assis là, entendant de temps à autres les cris de sa femme à travers la porte. De voir la voisine passée avec des bassines d'eau et du linges régulièrement. Il commençait à avoir peur, peur de la perdre et de voir disparaitre avec elle leurs enfants ou pire, de se retrouver seul avec.

Tout avait commencé le matin, Helga s'était réveillé fatiguée comme si la nuit n'avait pas porté ses fruits. Iago lui avait fait du thé et lui avait apporté des tartines beurrés à la confiture au lit. On était dimanche et il pouvait bien faire ça pour elle. Ils ne pouvaient pas aller à l'Eglise, Helga n'étant plus en état de se déplacer. Elle gardait le lit depuis plusieurs jours, l'accouchement étant pour bientôt, et il semblait que cela la pesait. Il tentait tant bien que mal de l'occuper, restant le plus possible avec elle. Quand il devait aller nourir les bêtes, la voisine venait lui tenir compagnie, elle et Helga étaient devenues de très bonnes amies. Iago avait donc apporté tout cela à sa femme sur un plateau avant de lui dire qu'il allait nourir les bêtes et faire son tour aux champs et qu'il serait là au plus tard en milieu d'après-midi mais qu'il pouvait être dérangé s'il se passait quoi que se soit. La voisine arriverait en début d'après-midi. Il embrassa sa femme, prit son chapeau et enfila ses bottes. Il ferma la porte et fila voir les bêtes. La journée se passa relativement bien jusqu'à ce qu'il entende la voix du fils de la voisine, venir à son encontre

- Ils arrivent...Les bébés arrivent

Iago lâcha sa pelle et courut jusqu'à lui. Il tapota sur l'épaule du garçonnet en le remerciant avant de filer à toutes jambes jusqu'à la maison. Il allait être papa, dans quelques heures ils auraient deux bouches de plus à nourir. Il gagna rapidement la ferme, n'ayant probablement jamais couru aussi vite de toute sa vie. Il était en nage mais il s'en fichait. Il ouvrit la porte à la volée et apperçut le médecin à travers la porte ouverte de la chambre. Il passa sa main sur son front dégoulinant et accosta le docteur

- Tout va bien docteur ? Merci d'être venu. Elle va bien ?

- Oui mon ami ne vous en faite pas. Le travail commence juste. Il faut du temps pour ces choses là mais votre femme va bien. Tout va bien se passer et vos bébés seront bientôt là. Maintenant il faut me laisser faire mon travail mon garçon

Iago recula, laissant le médecin fermer la porte. Il avait été chassé de sa propre chambre, le médecin préferant que sa femme soit dans le plus grand calme possible. La voisine servait d'assistante, elle avait déjà assisté à plusieurs naissances et Iago lui faisait entièrement confiance, tout comme sa femme. Il faisait les cent pas dans le salon, manquant de renverser les rares objets qu'ils possédaient au passage. Il était nerveux, angoissé comme jamais. Il se rongeait les ongles, lui qui auparavant ne l'avait jamais fait. Il tenta quand même de changer de chemise et d'aller se rafraichir dans la crique avant de revenir et de s'assoir sagement sur une chaise.

Il en était donc là, assis depuis des heures, espérant le moindre signe de vie de la part de sa petite famille bientôt réunie. Il entendait Helga poussée des cris de plus en plus rapproché. Il entendit le médecin demandé à la voisine de l'eau chaude et des serviettes chaudes. Il n'en pouvait plus d'attendre. Il n'osait pas rentrer dedans même s'il en mourait d'envie. Il voulait que sa femme serre sa main quand le travail commencerait. Il se leva et colla sa tête à la porte en bois quand il entendit la poignée tournée. Il se recula et vit le visage de la voisine

- Ils arrivent. Venez Iago, votre femme vous veux près d'elle

Iago entra dans la pièce et se dirigea tout de suite vers le visage en sueur de sa femme. Il préférait ne pas regarder ce que faisait le médecin, il ne voulait pas s'évanouir. Il laissa Helga saisir sa main avec violence, à deux doigts de lui arracher les phalanges. Il ne sentait plus ses extrémités, sa femme serrant de plus en plus fort. Il n'osa rien dire, le visage violet de sa compagne lui laissait penser qu'il serait malvenu de se plaindre. Il tenta de la calmer en passant sa main dans ses cheveux mais le regard digne des plus grands criminels qu'elle lui lança le fit arrêter net. Les femmes étaient si succeptibles une fois l'accouchement là. Il vit le médecin tenter de forcer Helga à respirer tout en poussant. Elle semblait à bout de souffle. Il voulait faire plus pour elle mais il était impuissant. La voisine passait un ligne humide et froid sur le front d'Helga pour tenter de l'appaiser. Le médecin parlait maintenant fort pour couvrir les cris d'Helga

- Poussez Mme Johnson, poussez ! Je vois la tête. Encore un petit effort

Helga poussa alors et soudain un premier cri se fit entendre. Un magnifique son cristallin qui donna des frissons à Iago. Il était papa, ça y 'est, son premier enfant venait de naitre sous ses yeux. La voisine se saisit du bébé, le frotta doucement avec un ligne propre et tiède. Elle avança le bébé devant Helga et Iago et le posa quelques secondes sur la poitrine de sa maman avant que le médecin ne coupe le cordon et prononce

- C'est une fille ! Une magnifique petite fille

Iago et Helga se regardèrent et Helga pronça alors

Helga : " Elle...Elle s'appelle Martha Pelipa..."

Iago sourit à l'évocation du prénom qu'ils avaient trouvés ensemble, un magnifique prénom pour leur si jolie petite fille. Toutefois, la joie fut de courte durée, une nouvelle contraction se fit ressentir et la voisine se saisit rapidement de Martha pour laisser Helga et le médecin travailler. Iago voulait lâcher la main d'Helga pour aller s'occuper de leur petite fille mais il ne pouvait pas, elle avait besoin de lui. Il laissa donc la voisine avec leur fille et se concentra sur sa femme. Elle était à bout de force et poussait de toutes ses forces. Il ne comprenait pas pourquoi leur fils ne sortait pas rapidement. Les secondes se transformèrent en minutes et les minutes en dizaine. Il n'arrivait pas et Helga ne tenait plus. Le médecin prit la parole

- Je crois que je vais devoir aidé ce petit bonhomme à sortir, je ne vois pas sa tête mais j'ai l'impression qu'il essaye de passer l'épaule en avant.

Helga commença à paniquer. Iago ne savait que dire ou que faire pour la consoler et l'appaiser. Elle avait peur qu'il ne soit défiguré ou alors qu'une partie de son cerveau soit endommagé. Elle avait peur que leur fils ne vienne pas au monde dans les meilleurs conditions. Elle savait qu'ils seraient en vie mais dans quel état.Il eut alors une idée, il s'approcha de son oreille et murmura

- Tu sais chérie, je ne te l'ai jamais dit parce que j'avais d'abord cru que c'était un rêve mais...Je sais que nos enfants seront beaux et qu'ils seront en bonne santé tous les deux. Il ira bien, il n'aura aucun problème. Il sera normal je te le promet. Notre fille sera une magnifique poupée aux cheveux blonds et bouclés avec mes yeux et lui, il sera un petit garçon aux cheveux chatains avec tes magnifiques yeux à toi. J'ai pensé pendant longtemps que j'avais rêvé mais maintenant j'en suis sûr, c'était une vision d'eux. Il ira bien je t'en fais la promesse

Helga poussa un cri et le médecin demanda à la voisine de venir l'aider. Elle fut obliger de donner Martha à Iago, qui ne savait comment la tenir. Il avait peur de lui faire mal mais il devait faire au meixu. Il dû lâcher la main de sa femme qui comprit que c'était essentiel, le médecin avait besoin des mains de la voisine. Il se démenait pour aider leur fils à se mettre dans le bon sens sans se faire mal ou se coincer la tête. Enfin, après une bonne dizaine de minutes, un second cri se fit entendre dans la maison. Il était né, leur fils était enfin là. Helga put enfin souffler, exténuée d'avoir donner la vie. Le médecin tenait le petit garçon et l'enroula à son tour. La voisine récupéra le bébé, le médecin coupa le cordon et elle le présenta à sa mère en le posant sur sa poitrine. Iago s'approcha, portant toujours sa fille qui venait de s'endormir. Il fixa son fils d'un oeil pas peu fier et prononça

- Notre fils. Thomas Alexander...Notre famille est enfin réunit. Je suis si fière de toi ma chérie

Il déposa un doux baiser sur les lèvres de sa femme qui regardait le petit être qu'elle avait sur elle. La voisine vint rapidement le prendre mais proposa à Iago de placer Martha dans les bras de sa mère. Il déposa délicatement sa fille entre les mains d'Helga avant d'aller aider la voisine à laver son fils. Il était le plus heureux du monde en cet instant, il venait d'être papa pour la première fois.

(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité
Mar 30 Juil 2013 - 14:16

Au temps du Far West


Event parallèle ▽ Iago & Helga

Après l'incident du septième mois de grossesse d'Helga, aucun autre incident ne vint perturber le couple. Leur vie continuait de se dérouler sans péripétie. La grossesse d'Helga commençait à la fatiguer de plus en plus. Elle finit par être alitée pour le dernier mois, selon les recommandations du médecin. Cela ne lui avait pas plus, surtout avec leur exploitation, mais elle s'y était résignée avec beaucoup plus de facilitée qu'au début de sa grossesse. Il faut dire qu'elle était beaucoup plus fatiguée. Son corps la fatiguait beaucoup plus qu'avant et elle avait des difficultés à réaliser certains mouvements. Elle avait du freiner son activité avec les chevaux, jusqu'à l'arrêter. Être enceinte de jumeaux n'est pas de tout repos. Heureusement que son homme était là, elle était sûre que seule, elle aurait déjà perdu patience, ainsi que sa santé et celle de ses enfants. Cela la pesait d'être ainsi réduite dans ses déplacements et sa fatigue jouait également sur son moral. Heureusement, elle s'était trouvée un moyen de s'évader. Le fait d'être clouée au lit n'avait pas été si contraignant que ça. En effet, elle s'était mise au dessin. Après tout, il fallait bien qu'elle s'occupe, en étant toute la journée dans leur lit. C'est ainsi qu'Helga dessinait presque toute la journée, du moins lorsque son homme ou la voisine n'étaient pas là. Elle était devenue excellente dans les esquisses. Elle dessinait surtout des chevaux, des indiens et quelques fois son homme. Elle avait beaucoup plus de talent pour les chevaux que pour dessiner les humains.

Le jour de la naissance de leurs enfants arriva. Tout avait commencé par un dimanche matin ensoleillé, un dimanche matin comme tous les autres. Helga s'était réveillée, mais légèrement plus fatiguée que les autres jours. Elle avait mal dormi. Cependant, la forme était revenue grâce au petit-déjeuner, que son homme lui avait préparé. Elle avait apprécié le geste. Helga s'était régalée et avait ainsi repris des forces. Elle avait aussi repris des forces grâce à son homme, qui était resté le plus longtemps possible à ses côtés, avant d'effectuer ses travaux agricoles. Le fait de parler et d'être dans les bras de son homme lui avait fait du bien. Iago avait ensuite du partir pour les travaux de la ferme. Il fallait bien faire vivre leur ferme. Il l'avait embrassée avant de la laisser au bon soin de la voisine. La voisine était alors venue. Helga et elle étaient devenues de bonnes amies et s'entendaient à merveille. Et puis, le fait qu'elle ait déjà assistée à plusieurs accouchements en faisait une compagne idéal dans sa situation. Elles passèrent le reste de la matinée ensemble. Helga sentit une contraction en début d'après-midi. Cela l'alarma et elle comprit que la naissance était pour aujourd'hui. Le fils de la voisine, qui était venu exceptionnellement avec elle, partit immédiatement chercher le médecin, puis alla alerter Iago. Sur le trajet, menant le fils de la voisine, du médecin jusqu'à Iago, Helga perdit les eaux.

Helga avait de plus en plus mal, les contractions étaient de plus en plus rapprochées. Certaines la faisaient même gémir de douleur. Cela à travers la porte de leur chambre, son homme l'entendait. Cela dura cinq heures. Les cinq heures les plus longues de la vie de la trentenaire. Surtout, qu'elle n'était pas en compagnie de son homme, que le médecin avait fait attendre à l'extérieur de leur chambre. Elle l'avait furtivement vu derrière le docteur, mais elle aurait voulu l'avoir avec elle. Le savoir à ses côtés l'aurait rassurée, mais elle n'eut pas le temps de s'en formaliser. En effet, le travail commença. Helga respira et se prépara à pousser, puis poussa de toutes ses forces. Mais Helga ne tenait plus, la douleur était insupportable, elle voulait Iago à ses côtés. Elle voulait qu'il soit présent, elle avait besoin qu'il lui donne la force de faire sortir leurs deux enfants. Et puis, il était quand même le père, non, il devrait être là ! Helga se tourna alors vers le médecin et entre deux douleurs murmura :


« Docteur..mm. Iago.. »


Elle n'arrivait pas vraiment à faire une phrase complète dans son état. Le médecin comprit et acquiesça à la voisine. Celle-ci alla chercher Iago. Helga transpirait déjà, mais elle fut heureuse de voir son homme à ses côtés. Il vint tout de suite auprès d'elle et lui prit la main, main qu'elle lui broya en poussant une nouvelle fois. Helga se sentait mieux. Elle avait toujours mal et ne tenait qu'à en finir le plus vite, mais son homme était là et la douleur était beaucoup plus supportable. Son mental prenait le pas sur son corps. Elle était maintenant totalement prête. Peu importait la douleur, elle allait le faire. Elle poussa encore jusqu'à ce que son visage change de couleur, par l'effort. Elle broya encore au passage la main d'Iago. Celui-ci lui caressa les cheveux, mais s'abstient lorsqu'elle le fusilla du regard, avec son regard de belle criminelle. Elle ne voulait pas de sa pitié, pas de son apaisement, elle ne voulait que sa présence et qu'il lui donne la force et le courage de donner naissance à leurs deux enfants.

La voisine lui passa un linge humide. Elle avait chaud et transpirait, alors ce linge lui fit du bien. Elle était prête à poursuivre. Le médecin l'encouragea, lui disant qu'il voyait la tête. « Encore un effort, un dernier. » Helga prit alors une grande respiration et poussa de toutes ses forces. Un cri se fit alors entendre. Le premier cri de leur fille raisonna dans leur chambre. Helga soupira et retomba sur l'oreiller. Ça y est, sa fille était née. Elle sourit, heureuse. La voisine s'en occupa et une fois propre la déposa délicatement sur la poitrine d'Helga. Celle-ci regarda ébahie sa fille. Elle déposa tendrement un baiser sur la petite tête de sa fille. Puis, elle leva la tête et son regard croisa celui de son compagnon. Ils se sourirent et Helga annonça le prénom, qu'ils avaient choisi ensemble.


« Elle...Elle s'appelle Martha Pelipa... »


Helga regarda de nouveau Iago, quand une nouvelle contraction vint. Immédiatement, la voisine se saisit de Martha, tandis qu'Helga se préparait pour la naissance de leur fils. Elle poussa, mais rien ne se produisit. Elle essaya encore, mais rien et quand elle vit le regard du médecin, elle paniqua.


« Qu'est-ce..Qu'est-ce qui se passe ?!
 

- Je crois que je vais devoir aidé ce petit bonhomme à sortir, je ne vois pas sa tête mais j'ai l'impression qu'il essaye de passer l'épaule en avant. »


Helga paniqua. Elle savait que les deux naîtraient, grâce à sa vision, mais il n'avait jamais été spécifié leur état. Helga eut peur que son cerveau ait un problème et ne se développe pas normalement, causant d'irrévocables problèmes.  Les complications du à l'accouchement n'était pas rare. Son homme s'approcha alors et lui murmura à l'oreille sa vision. Il lui expliqua alors ce qu'il avait vu et pourquoi il ne le lui avait pas dit avant. Helga se détendit alors et lui caressa la main.


« C'est vrai ? »


C'était plutôt une question rhétorique, mais ça la soulageait. Cela lui permettait d'exprimer tout haut un ressenti et rendre cela réel. Une douleur vint alors la tirailler, provoquant un gémissement de sa part. Le médecin demanda l'intervention de leur voisine, qui déposa Martha dans les bras de son père. Après une dizaine de minutes, le cri de leur fils se fit entendre. Cela avait été éprouvant, mais elle se sentait mieux, une délivrance. Helga tomba sur l'oreiller, épuisée. La voisine s'occupa de l'enfant, après que le médecin ait coupé le cordon. Il s'occupa ensuite d'éjecter le placenta, afin d'éviter une hémorragie, puis de nettoyer. Quand il eut fini, la voisine déposa son fils sur sa poitrine. Helga sourit heureuse qu'il soit en bonne santé et lui caressa tendrement la tête avant d'y déposer un baiser. Le père s'approcha avec leur fille endormie dans ses bras. Cette fois, c'est lui qui annonça le prénom. Helga sourit à ses paroles et ils s'embrassèrent. La voisine vint ensuite prendre Thomas, Helga suivit son fils du regard jusqu'à ce qu'Iago dépose Martha dans ses bras. Helga en était toute retournée. Ils étaient si petits et ils semblaient si fragiles, mais elle les trouver attendrissant. Elle les aimait. Elle ne pouvait l'expliquer, mais elle éprouvait un sentiment de béatitude de les savoirs enfin nés et de les avoir eu dans ses bras. Elle était maintenant comblée. Elle avait maintenant sa famille.


La voisine, voyant Helga épuisée, proposa au père d'aller coucher leurs enfants, maintenant propre et de laisser Helga se reposer. Elle avait l'air de lutter contre la fatigue. Elle ne voulait pas dormir, pas maintenant que ses deux enfants étaient nés. Elle voulait les voir dormir avec Iago. Seulement son corps ne l'entendait pas de cette oreille. Iago, après avoir déposé leur fils avec leur fille, dans le berceau qu'il avait confectionné, revient auprès de sa femme. Il lui annonça que les deux s'étaient endormis. Helga, heureuse lui sourit et l'embrassa, puis se recula. Et doucement sa tête tomba sur l'oreiller, tandis que sa main posée sur la joue de son homme glissa pour tomber doucement contre le matela. Helga venait de s'endormir.

Elle se réveilla quelques heures plus tard. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit que le soleil était déjà coucher, mais  en cette fin de soirée un peu de lumière persistait. Helga se leva doucement et entendit un de ses enfants pleurer. Elle alla dans la chambre et prit sa fille dans ses bras, qui s'était réveillée la première. Elle avait faim. Iago arriva derrière elle, elle ne l'avait pas entendu. Helga se retourna et le vit, un sourire vint s'étirer sur ses lèvres. Elle se dirigea avec lui et sa fille dans les bras en direction du salon, puis elle alla s'asseoir. Elle lui donna ensuite le sein et la regarda téter. Bien que fatiguée, Helga était rayonnante, parce que maintenant elle avait une famille et allait en prendre soin. Elle leva les yeux et croisa ceux de son homme, qui était assis à côté d'elle. Elle posa doucement sa tête contre lui, puis regarda à nouveau leur fille.


« Sans toi, je n'aurais jamais cru qu'avoir une famille, je veux dire pas seulement une de deux membres, soit aussi merveilleux. »


Il est vrai qu'à la mort de son père, Iago était devenu sa seule famille. Aujourd'hui, elle venait de s'agrandir de deux nouveaux membres. Et cela, Helga ne le regrettait pour rien au monde, bien au contraire.
Elle leva la tête et plongea dans son regard.


«Toi et nos deux petits trésors êtes mon bonheur. »


C'est alors que les pleurs de leur fils se firent entendre. Il avait lui aussi faim.
(c) AMIANTE Lieu

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: