No more happy endings...
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 :: RP terminés
[+18]« I wish I had done everything on earth with you. » [PV Babydoll]
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Mer 26 Juin 2013 - 21:12






"C'est sympa de l'avoir gardé pour la nuit, Jill. J'te revaudrais ça."

"C'est normal, trésor... Mais tu m'explique c'est pour quoi faire au juste?..."

"On a parlé de chien dans l'avion et... Bah il est mignon, tu trouve pas?"

"... Ouais. Je trouve Treize plus mignon que ce... truc. Mais tu fais ce que tu veux."

"Je te l'ai dit, c'est pas pour moi, c'est..."

"Pour Sally, je sais. Blablabla... Et c'est tout à ton honneur, mon poussin. Mais vas-y doucement quand même... Lui sors pas la bague au troisième rencard..." dit-elle en esquissant un sourire.

Boogey lâcha un rire faux accompagné d'une expression blasée. La blondinette lui tapota l'épaule en gardant toujours son grand sourire auquel le croque-mitaine répondit par une grimace. Jill était peut-être sa meilleure amie, ça ne l'empêchait pas d'être très exaspérante quand elle commençait à le taquiner. Par chance pour elle, le croque-mitaine lui pardonnait vite, sans doute par amitié pour elle.
Mais aussi sincère que soit leur amitié, Boogey avait d'autres préoccupations dans sa vie depuis... hier. Londres lui semblait déjà loin alors que ça s'était finit hier. Et le boogeyman ne parvenait pas encore à réaliser ce qu'il vivait. Ou ce qu'il ressentait. Un peu nerveux à cette idée, il se ralluma une cigarette... essaye du moins. Jill claqua des doigts devant lui pour le ramener à la réalité alors qu'il fixait d'un air vide la flamme de son briquet.

"Ca s'arrange pas à ce que je vois..."

"Si, si..." dt-il en clignant nerveusement des yeux, le regard fuyant "Je le fais de moins en moins."

Depuis quelques temps déjà, Boogey avait tendance à agir comme un zombie dès qu'il était face à une source de lumière. Un peu comme un papillon de nuit étrangement attiré par un point lumineux. Il n'en était pas encore au point de jeter dessus mais il venait tout de même de se retrouver à fixer son briquet allumé, la cigarette éteinte encore dans la bouche. C'était une chance pour lui que Jill ne soit pas du genre à le laisser ainsi plus d'une minute. Alors elle lui conseilla de ne pas s'amuser avec son briquet et le laissa pour mieux repartir comme elle était venue.
Le croque-mitaine se retrouva donc seul de nouveau... seul avec le mini-cadeau qu'il avait prévu pour Sally à qui il avait proposé de venir un peu plus tôt. Ca devait faire tout juste un kilo tout mouillé si ce n'est moins et ne dépassait pas quarante centimètres même debout. Oui, Boogey avait acheté un bichon, plutôt un petit rat tout blanc et un peu plus mignon. Et en plus de ça, Jill lui avait attaché un ruban rouge autour du cou. Boogey baissa les yeux vers le bichon qui, malgré son air ahurit parce qu'il tirait la langue, semblait content d'être ici. Un imbécile heureux, voilà ce qu'il était... Mais qui ne l'était pas ici?
Boogey repartit alors en direction du bar de son casino, suivit de près par le bichon. De très près même. Quand le boogeyman s'arrêta, le chiot, lui, ne se stoppa pas et lui fonça dedans en lâchant un "wif" surpris. Boogey ne pu retenir un sourire et ramassa le bichon pour le poser sur le bar avant de reprendre sa cigarette qu'il avait mise dans le cendrier à proximité. Jill avait peut-être raison, il s'emballait un peu trop vite. Il aviserait suivant la réaction de Sally dans ce cas. Si elle flippait trop, il ferait passer ce ridicule petit roquet pour un chiot abandonné trouvé dans la rue et non pas un cadeau de... de... sans raison.
Les bras croisés sur le bar, la tête posée dessus, le croque-mitaine réfléchissait - comme toujours- au pire qui pouvait arriver. Quand au bichon, il se baladait, faisant des allers retours sous les yeux de Boogey qui l'empêchait toutes les vingt secondes de renifler sa cigarette.

"Pas bien. C'est pas bien. Pas touche à la clope, j'ai d..."

Il s'était interrompu en entendant le bruit de la porte d'entrée, se redressant sur son siège en poussant le chiot pour lui éviter de tomber. Maladroit comme il était, il en aurait été capable.
... Le bichon, pas Boogey.


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Anonymous
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Ven 28 Juin 2013 - 23:29


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


« Tu boude toujours ? ... »
« Mmmh... »
« Lyly... »

Sally referma la porte de sa chambre avant que Riley ne puisse entrer. Oui, c'était ridicule, oui c'était immature, oui elle se comportait parfaitement comme une gamine mais oui, elle assumait. Et puis c'était lui qui s'était emballé quand elle lui avait raconté ce qui s'était passé avec Boogey à Londres. Et il n'avait pas à faire ça, c'était sa vie à elle après tout, alors pourquoi il voulait lui interdire de le voir ? Et puis comme si il ne la connaissait pas assez pour savoir que c'était le meilleur moyen pour qu'elle parte en claquant la porte pour aller se réfugier chez Extasy... Mais de toute façon, elle ne comptait pas l'écouter, c'est bien pour ça qu'elle s'était empressée de se préparer lorsqu'il lui avait proposé de passer chez lui. Elle enfila rapidement une robe en patchwork qui rappelait celle qu'elle portait à Halloween Town mais en beaucoup mieux taillée avant de la surmonter d'un corset noir. Du maquillage et une paire d'escarpins plus tard, elle sortit en faisant une grimace à Riley qui leva les yeux au ciel avec un sourire. Il avait du courage de la supporter tout de même, Sally se demandait parfois comme il faisait. Au moins, il n'était pas rancunier vu qu'il se doutait surement de l'endroit ou elle allait. Endroit ou elle se rendit rapidement d'ailleurs, elle frappa vite fait à la porte avant d'entrer avec un grand sourire.

« Hey ! ... Hanw il est trop chou ! »

Elle écarquilla les  yeux devant l'adorable petite boule de poils blanche qui se prommenait sur le bar. Elle se précipita vers le bar pour l'attraper, s'émerveillant presque du fait qu'il tenait dans ses mains. C'était la boule de poils la plus mignonne qu'elle avait vu avec sa tête d'ahurit de la vie la langue pendante. Elle releva la tête vers Boogey avec un sourire.

« Depuis quand t'as un chien toi ? »

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Sam 29 Juin 2013 - 14:05






"Salut Dollface..."

Boogey avait esquissé un sourire en la voyant arriver et l'avait gardé plaqué sur son visage en la voyant s'extasier sur le bichon. Finalement, ça n'était peut-être pas une mauvaise idée. Comme quoi Jill n'avait pas toujours raison, même si Boogey appréciait beaucoup qu'elle se préoccupe assez de lui pour le conseiller sur son histoire d'amour en devenir. Il faut tout de même avouer qu'elle avait bien pris cette nouvelle. Aaron avait lancé les paris bien avant et Zeke avait gagné pour une fois. Jill s'était abstenue, comme souvent, et leur avait servir d'arbitre. Boogey, lui, n'était pas au courant de ce petit jeu et ne pensait pas avoir tant parler de Sally avant pour qu'ils en viennent à imaginer toutes les fins possibles à leur relation plus qu'ambigüe. Il n'y a que Jill qui se tenait à l'écart de ces petits jeux. C'était aussi la seule à avoir seulement sourit quand il avait raconté ce qui s'était passé à Londres... Après une claque bien méritée a l'évocation d'un prénom shakespearien. Boogey, même s'il ne le savait pas, avait vraiment inquiété sa meilleure amie des derniers temps. Elle le reconnaissait à peine en vérité. Et si Aaron et Zeke avaient toujours trouvé le moyen de le trainer quelques part pour lui faire oublier ses problèmes, Jill, elle, avait rapidement finit par ne plus le supporter et se disputait avec lui plus souvent qu'elle ne lui parlait. Depuis son retour de Londres cependant, tout semblait étonnamment calme. C'était redevenu tranquille entre eux. Bien que très différents, ils étaient très proches et Boogey agissait avec la blondinette comme avec la petite sœur qu'il n'avait jamais eu. Et si elle ne se gênait pas pour lui collait des baffes quand il le méritait, Boogey lui s'acharnait toujours sur ses petits amis infréquentables et jamais sur elle. Pour Jill, c'était toujours la faute de Boogey. Pour Boogey, c'était toujours la faute des autres, sauf avec Sally.
Visiblement, la rouquine aimait assez le bichon pour le prendre avec elle. Elle lui demanda tout de même depuis quand il avait un chien. Chose qui rappela à Boogey le python qui trônait dans son bureau au premier étage. Il ne comptait cependant pas évoquer Treize tout de suite et se contenta de reposer sa cigarette dans le cendrier en effaçant un peu son sourire béat.

"J'en ai pas. Il est pour toi." répondit-il à la poupée en pokant la truffe du bichon "C'est cadeau."

Un cadeau oui. Le ruban autour de son cou le prouvait bien. Mais pour quelle raison? Aucune. Juste parce qu'elle était là. C'était un motif suffisant aux yeux (trous de sac... *BAM*) du croque-mitaine. En plus, il se voyait mal gardé ce mini sac à puces avec Treize dans les parages. Il aurait pu se faire dévorer vivant. Le python, pas le bichon. On a beau croire que les reptiles et en particulier les serpents sont vicieux et dangereux, ce sont en réalité des prédateurs assez faibles et plutôt inoffensifs pour peu qu'on les laisse tranquilles. Ils se défendaient, rien de plus. Alors qu'un chien pouvait devenir agressif par fidélité pour son maître ou en présence d'un élément inquiétant. En plus, on ne pouvait pas vraiment dire que Treize était très réactif. La plupart du temps, Boogey le retrouvait en train de dormir derrière le bar parce qu'il avait encore une fois mal refermé son vivarium. Ça n'inquiétait pas plus que ça le boogeyman qui se sentait plutôt proche des reptiles. Jill en revanche avait manqué de faire tomber le billard en sautant dessus quand elle avait vu un mètre d'écailles noires par terre. Depuis cet incident, elle jouait aux parents divorcés avec Boogey et réclamait une garde partagée. Le bichon, elle l'avait juste trouvé ridiculement petit. Mais c'était un chien de poche, voilà tout. En plus, Boogey n'avait pas oublié qu'il avait plus ou moins traité Sally de chien suiveur deux jours plus tôt. Alors il espérait qu'avec ça, elle oublierait cette comparaison et se rendrait compte que c'est pas forcément péjoratif d'être fidèle et aimant...

Ou comment transformer un python exilé en bichon bien dressé...

"Il a pas encore de nom au fait. Le rat, je trouve ça pas mal... Sinon Jill a proposé Kiki mais ça fait un peu cliché..."


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Jeu 4 Juil 2013 - 23:56


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


« J'en ai pas. Il est pour toi. C'est cadeau. »

... What ? Sally écarquilla les yeux, pour elle ? Il venait vraiment de lui offrir un chien là ? Sans aucune raison particulière même la plus vague ? C'était... Complètement fou, peut être même un peu flippant sur les bords, mais adorable, presque plus que le bichon lui même. Et pourtant, qu'est ce qu'il la faisait craquer ce bichon, c'était le cuteness incarné ce truc, puis c'est tellement petit qu'on a envie de le garder tout le temps avec soi pour le protéger et être sûre et certaine qu'il ne lui arrivera jamais rien, que ce soit par accident ou autre.

« Il a pas encore de nom au fait. Le rat, je trouve ça pas mal... Sinon Jill a proposé Kiki mais ça fait un peu cliché... »

Sally grimaça avant de le regarder avec une moue boudeuse. Kiki ? Sérieusement ? Elle n'avait jamais entendu de nom aussi cliché que Kiki pour un petit chiot...Non mais c'est vrais, avouez que, quand on vous parle d'un chien qui s'appelle Kiki vous aussi vous avez l'image de la pouffe de base, blonde en train de promener son mini chien dans son mini sac à main rose, en lui ayant mit un mini noeud sur la tête, un mini manteau rose et un mini collier. Oui oui, tout est mini, à l'échelle du cerveau voyez vous. Bref, quoi qu'il en soit, la rouquine réfléchissait à un nom pour le chien, un truc inventé, histoire que ce soit un minimum original. Et à voix haute s'il vous plait !

« Li... Mu... Bi... Bah... Boo... Boolla... Booleuh... Boolly... BOOLLY ! J'veux l'appeller Boolly ! »

Elle reposa le chien par terre pour mieux enlacer le croque mitaine.

« Merci en tout cas, il est adorable »

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Ven 5 Juil 2013 - 15:29






"Li..."

*Lipucien*

"Mu..."

*Rène*

"Bi..."

*Sexuel*

"Bah..."

*Ratin*

"Boo"

*Mais elle en a encore combien comme ça...*

"Boola..."

*Roh putain j'aurais dû dire qu'il s'appelait Raton Laveur, point...*

"Booleuh..."

*De neigeuh? Aller, ça suffit...*

Le boogeyman s'apprêta à cesser le massacre avant que sa poupée n'ait épuisé tout son stock de syllabes. Il cru tout d'abord entendre son propre surnom quand elle songea à voix haute à Boolly. Il avait encore la bouche à moitié ouverte, prêt à parler, quand elle répéta ce nom avant de l'enlacer, exprimant sa volonté de l'appeler ainsi. Au moins, elle avait finit par trouver un nom qui lui convenait.  Même si elle lui avait grimacé en entendant la suggestion de Jill, Kiki était un nom idéal pour un mini rat comme Boolly. Mais si Sally le trouvait adorable, c'était sans doute l'essentiel.

"Heureux qu'il te plaise, Babydoll." lui répondit-il

Le croque-mitaine lui rendit son étreinte en retenant un sourire idiot. Comme quoi, tout ne tient qu'à des détails aussi futiles qu'un pauvre petit câlin de remerciement. Il garda tout de même un oeil sur le bichon qui partait en exploration. Apparemment, il avait le goût de l'aventure ce sac à puces. Peut-être même une peu trop... Mais le croque-mitaine avait mieux à faire que l'empêcher de se tuer pour l'instant. Et puis, il ne risquait pas grand chose ici à dire vrai.

C'est surtout Boogey qui prenait des risques actuellement.

Sally devait le prendre pour un fou. Il risquait de passer pour un cinglé à lui offrir un chien alors qu'ils ne sont réellement ensemble que depuis un jour. Mais à dire vrai, leur relation partait plutôt bien après... après tout ce qui avait pu se passer entre eux. Dans le fond, ils se connaissaient depuis plutôt longtemps. Le croque-mitaine n'aurait pas su réellement dire depuis quand. Il se souvenait très peu de BugTown et même de ses premiers jours à HalloweenTown. Sally était arrivée plus tard. Ou alors il n'en avait entendu parler que très tardivement. Et quand les mioches avait parlé au boogeyman de la création de Finkelstein, Boogey avait éclaté de rire en imaginant ce qu'un type aussi narcissique et étroit d'esprit que le scientifique avait bien pu ramener à la vie. En la voyant, il avait changé d'avis...
Cependant, à New York, il avait agit complètement à l'opposé. Il l'avait trouvé... potentiellement draguable, pour ne pas être vulgaire. Et il avait continué de penser ça après avoir eu la vague impression de connaître sa voix. Jusqu'à Noël, elle était restée la rouquine du bar...

La suite, on la connaît.

En même temps, quand on voyait sa tenue là, on doutait beaucoup moins de son identité. Les patchwork, ça ne trompe personne. Même pas Boogey. De son côté, les toiles de jute ne lui manquaient pas vraiment. Le fluo, un peu. Mais y'a la peinture et les tatouages pour ça. Il se demanda une seconde si ses derniers exploits de peintres étaient...

Il est passé où Boolly?

Perdu dans ses pensées, le boogeyman avait laissé gambadé le sac à puces sans se soucier de lui. Boogey écarta ses bras de la taille de la poupée en cherchant du regard une boule de neige mouvante quelques part aux alentours. Il vit seulement passer une mini ombre blanche qui galopait à vive allure. Il la suivit du regard, un peu perplexe, en oubliant presque Sally. Visiblement c'était Boolly qui tentait désormais de freiner mais glissa sur le parquet et termina sa course dans un mur.

"Oh merde, j't'ai refilé un chien débile..." admit tristement le croque-mitaine, presque déçu de la maladresse évidente du bichon


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Ven 12 Juil 2013 - 0:54


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


... C'était une idée à la con. Sally pestait intérieurement, mais qu'est ce qu'il lui avait pris de faire ça ? Elle le savait pourtant qu'écouter les idées d'Extasy ça n'en était pas une bonne... Elle aurait pu juste se contenter de rester plus longtemps et ça aurait réglé le problème beaucoup plus simplement. Et quel était ce problème ? Et bien c'était un problème de timing. C'est chiant les problèmes de timing quand même... Puis ça peut entraîner plein de trucs hyper graves ! Genre euh... Imaginez que deux avions doivent passer exactement au même endroit mais pas en allant dans la même direction, et bah avec un mauvais timing, ils peuvent se rentrer dedans. Et vous savez ce qui se passe quand deux avions se rentrent dedans ? Kaboom oui, avec plein de bruits, du feu, des gens morts itout itout. Donc c'est pas cool les problèmes de timings, même si des fois, c'est moins grave, comme celui de Sally et Boogey. Le fait était que, essayant de calmer un peu Riley qui ne voyait vraiment pas d'un bon oeil sa relation avec le croque mitaine, elle lui promettait de revenir à une heure raisonnable, sauf qu'il parait que, rentrer à une heure raisonnable ce n'est pas terrible pour... Disons approfondir leur relation de couple. Et bah oui, ils n'avaient toujours rien fais, et pourtant ce n'était pas faute d'en avoir envie. Enfin, elle supposait que c'était réciproque mais dans le doute, elle mettait toute les chances de son côtés. Et il fallait avouer qu'avec la lingerie qu'elle venait d'acheter ( non elle a pas laissé traîner les sacs VS. * BAM* ) elle s'y prenait plutôt bien. En fait, elle ne savait même pas comment ça s’appelait... A la base, ce qu'elle voulait c'était une babydoll, en rapport au surnom, faire un jeu de mot, tout ça... Mais bah elle n'en avait pas trouvé et quand elle avait vu ce... Machin elle l'avait essayé et décidé que ça ferait l'affaire. De toute façon, son plan n'était pas de le garder très longtemps. Elle croisa les jambes avec un soupir agacé, c'était p'tet pas une si bonne idée le billard... M'enfin en même temps, ça en était toujours une mieux que le bureau, ça aurait risqué de rappeler trop de souvenirs... Souvenirs que Sally sélectionnait avec précision, préferant repenser à l'acte en lui même plutôt qu'aux circonstances, c'était... Mieux, moins moches. Elle se redressa en entendant la porte s'ouvrir et sourit en posant son coude sur son genoux, son menton dans sa main avant de lâcher un « Salut » toujours en souriant.

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[/quote]
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Ven 12 Juil 2013 - 3:25






Putain...

Y'a des soirs comme ça, on se demande VRAIMENT à quoi ça sert de s'acharner.Bande d'incapables... Pas un pour rattraper l'autre... Ils aurait même plutôt tendance à s'encourager dans la médiocrité. Employés de merde, bar de merde, tout pour faire chier...
Il avait parfois envie de tout laisser tomber. Changer. Tout lâcher. C'est difficile de prendre des décisions, faire le bon choix à chaque fois. Surtout quand vous êtes persuadés de toujours prendre la mauvaise décision.

Non, c'est faux...

Ce n'était ni le bar, ni ses employées, ni même sa position de patron qui le mettait sur les nerfs. C'était un tout. Et la Chapelle n'aidait en rien. C'était... La tentation au sens propre. Au début, c'était marrant, teaser Sally, faire comme si on s'en fichait de ne pas aller plus loin qu'un câlin, jouer le grand sentimental qui attendait sagement et souriait quand elle partait au mauvais moment à cause de Riley et ses règles stupides. Inutile de dire que Boogey n'aimait pas les règles qu'on lui fixait. Où je veux, quand je veux. C'était ça sa vie. Mais pour sa poupée, il faisait des efforts et il se freinait. L'ennui c'est que ça devenait... dur... Bien piètre choix de mots, je vous l'accorde. En tout cas ça devenait difficile de ne pas y penser entre la chapelle et ses soirées malheureusement pas interminables avec sa ragdoll préférée. Par chance (ou pas, c'est très relatif), il lui suffisait de repenser à cette soirée horrible passée dans son bureau pour se dire qu'il avait raison de ne pas forcer les choses ou la manipuler un peu trop pour arriver à ses fins. il aurait sans doute put... Une main par là, un baiser par ici, et trois mots langoureux bien profondément immiscés... dans son tympan. Mais ne pénétrons pas trop loin dans le sujet. De la discussion, bien sûr. Quoi d'autre?...

"I wanna be loved by you just you... and nobody else... I wanna be Putain de clés..."

Le jazz, ça ne faisait pas tout. Aussi charmant que ce soit, le croque-mitaine avait autre chose dans son répertoire que du blues. Mais, grand mélomane, il avait cette tendance à entonner les refrains qui hantaient ses pensées. Aujourd'hui, il avait une blondinette à la voix de pin up dans la tête et même s'il ne chanterait pas Happy Birthday à qui que ce soit, il restait encore quelques notes légères dans sa pensée. Avec un peu de chance, ça prendrait la place de ses autres pensées concernant une autre poupée qui avait parfois des allures de pin up quand elle le voulait. Elle avait travaillé à la Chapelle après tout. Mais je dis ça, je dis rien...
Boogey cherchait ses clés, les mains dans les poches. Il soupirait quelques injures parfois, à l'encontre de ses clés, de la porte, ou même de son goût pour le rangement. Après un aller-retour à sa voiture pour les retrouver dans le vide poche, il retourna à la porte, presque fier de sa maigre victoire. Mais son sourire satisfait se dissipa en voyant que la porte était déjà ouverte. Il ferma les yeux une seconde, soupira, tenta de maîtriser sa colère déjà bien présente, et finit par lâcher un juron adressé à lui-même entre ses dents. Abruti...

"I wanna be loved by you, alooone! Poupou... pi... dou...."

Il avait juste eu le temps de refermer la porte derrière lui, en chantonnant toujours, avant de lever les yeux en comprenant rapidement pourquoi la porte n'était pas fermée. Il mit un certain temps avant de remettre les clés dans sa poche pour avancer et ainsi ne pas rester comme un crétin collé à la porte d'entrée de chez lui. En revanche, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre les intentions de la jolie rousse installée sur son billard. D'habitude, il aurait été horrifié de voir que quelqu'un malmenait son billard. Mais là, même le tapis vert devait être ravi de la situation.

"Salut, Dollface..." avait-il répondu à la poupée qui lui souriait si gentiment en lui rendant un semblant de rictus

Encore un sourire plein de bonnes intentions pures, nobles, platoniques. Parfaites pour le croque-mitaine donc. Un peu comme ses jambes sur lesquelles Boogey s'attarda une seconde avant de remettre les mains dans ses poches arrières pour aller vers sa poupées le plus innocemment du monde. C'est du moins ce qu'il essayait de faire croire. Cependant, en bon gentleman, il avait cessé de baisser les yeux loin des siens en se postant à moins de dix centimètres d'elle.

"Ca va, je vois que tu t'ennuies pas trop sans moi. Et dire que je pensais que tu te languissais toujours des heures durant. Faut croire que je suis le seul à faire ça quand t'es pas là..." avait-il commencé en passant ses bras autour de sa taille avant de rapprocher ses lèvres de son cou pour mieux y souffler ses paroles "Ne me dis pas que tu vas encore partir trop tôt sinon je jure devant qui tu veux que je t'attache à ce billard..."


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Sam 13 Juil 2013 - 0:18


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


« Ca va, je vois que tu t'ennuies pas trop sans moi. Et dire que je pensais que tu te languissais toujours des heures durant. Faut croire que je suis le seul à faire ça quand t'es pas là... »

Sally frissonna légèrement avec un sourire en sentant son souffle dans son cou en plus de ses bras enlaçant sa taille. Lui se languir lorsqu'elle était loin de lui... Mouiiii... Elle avait beau l'imaginer faire beaucoup de choses, elle avait un peu plus de mal à l'imaginer se languir, elle le connaissait tout de même un minimum et doutait fort que ce soit son genre à faire ça. Et non, en effet, elle ne se languissais pas, tout simplement parce qu'elle s'occupait, que ce soit en gribouillant une robe, en la cousant ( Ca existe ce mot ? ) ou même en faisant du sport, elle avait toujours quelque chose à faire. Et puis si elle restait vautrée à se languir de lui devant un bol de glace, elle n'aurait pas des jambes et des fesses comme ça...

« Ne me dis pas que tu vas encore partir trop tôt sinon je jure devant qui tu veux que je t'attache à ce billard... »
« Chéri, pas le premier soir ! » répondit elle avec un léger rire.

Mais oh que non, elle ne partirait pas trop tôt, loin de là. Elle passerait la nuit là s'il le fallait, mais elle comptait bien rester, un peu comme elle était restée au bar, mais cette fois ci en étant totalement consentante. Elle choisissait de rester, elle en avait envie, il ne la forçait pas, ne la manipulait pas, rien, et c'est là toute la différence, elle avait le choix. Même si faire le choix de l'attendre là, assise sur un billard était vachement moins romantique et impulsif que ce qui se passait dans les films tel que Moulin Rouge ou Titanic, où tout se faisait sur le moment, sans être forcément prémédité et dans un contexte fabuleux. Mais bizarrement, ça ne la dérangeait pas plus que ça, la rouquine aimait le fait de créer elle même le film de sa vie. Car après tout, ce n'était peut être que ça au fond. Qu'est ce qui lui prouvait que quelqu'un n'était pas encore en train de filmer le moindre de ses faits et gestes comme à Halloween Town ? Après, elle préférait ne pas trop songer à cet éventualité, il fallait avouer que c'était assez désagréable... Bref, revenons en au billard. Elle noua ses bras autour de son cou avec un sourire en glissant doucement sa jambe gauche le long de la sienne.

« Mais nan je compte pas partir » fit elle avec un sourire avant de prendre une moue presque boudeuse « Sauf si tu veux pas de moi évidemment... »

Même si ça, elle en doutait fortement, rien qu'à voir la façon dont il s'était figé en la voyant lorsqu'il était rentré. Et puis, ce serait vachement vexant pour elle si là il la plantait toute seule sur le billard dans cette tenue, ce n'est pas comme si elle avait genre euh... Un pull avec un bonhomme de neige ! D'ailleurs, en parlant de bonhomme de neige, elle se demandait si aujourd'hui aussi, un imprimé débile serait sur son calfute ou si c'était exceptionnel le soir ou elle avait eu l'occasion de voir ce qui se cachait sous le pantalon. Et si ce n'était pas exceptionnel, qu'est ce qu'il pourrait bien y avoir dessus aujourd'hui ? Mmh... Des crabes ? Nan... Des menottes peut être... Ou des sapins, comme il avait l'air d'aimer les trucs en rapport avec noël...

(c) by Miss Amazing for P.R.A.
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Dim 14 Juil 2013 - 13:10






"Chéri, pas le premier soir!"

Sachant qu'il n'avait jamais eu QUE des premiers soirs, à peu de choses près, c'était tout à fait ridicule de lui dire ça. Même sur le ton de la plaisanterie. Ca revenait à dire à un gamin à Halloween qu'il ne toucherait pas à ses sucreries de toute la nuit. Pire. Pour lui ça revenait à dire qu'il n'avait plus le droit à ses jouets. Et ça c'était tout simplement hors de question. Boogey, il veut, il prend. Fin.

Alors Sally, s'il la veut, il la prend.

Surtout un premier soir. Surtout après un laps de temps incroyablement long sans rien faire de sa libido. Incroyablement long pour lui, en vérité, puisque ça ne faisait jamais qu'une semaine à peine. Mais une semaine horrible avec des interrogations intérieures qu'il n'avait jamais eu. C'était sans doute sa première et son unique relation de couple stable, il n'était donc pas forcément très à l'aise avec elle pour le moment, sans doute pas moins qu'au bar mais il ne pouvait plus vraiment se cacher derrière une apparente confiance en lui.
Mais on ne change pas sa nature profonde. C'est pour ça que le contact de sa jambe contre la sienne était assez incitant à aller contre ses dires concernant le premier soir. Non, Boogey n'était pas un fétichiste des jambes, juste de celles de Sally. Il glissa une main sur sa cuisse gauche puisqu'elle semblait tenir à la lever contre lui, et retraça du bout des doigts le contour de sa cicatrice. Même s'il ne s'en rappellait pas, c'était lui qui était à l'origine de ça. Pas à New York bien sûr mais à HalloweenTown, il avait l'occasion une fois, un soir de Noël, d'avoir sa jambe entre les mains (si tant est que l'on puisse appeler ça des mains quand il ne s'agissait que d'extrémités de sac à patates). Sa main descendant lentement sur le noeud encré dans sa peau, il respirait encore dans son cou en l'écoutant dire, avec cet aspect paradoxal qui lui allait si bien, qu'elle resterait puis qu'elle partirait s'il ne voulait pas d'elle. La rouquine pouvait toujours essayé... Mais elle avait sûrement peu de chances de partir d'ici avant un long moment si elle attendait qu'il la mette dehors. Et même si elle voulait partir de son plein gré en fait. Il l'avait prévenu qu'il l'en empêcherait quitte à devoir l'attacher là et il avait vraiment des menottes qui devaient traîner quelque part derrière le bar d'après ses souvenirs.
Il leva tout de même les yeux vers elle une seconde après s'être écarté de son cou le temps de lui adresser un air qui lui disait de retourner prendre des cours si elle comptait devenir actrice avec cette moue faussement boudeuse. Il lui sourit, laissant même échapper un court rire, en voyant qu'elle avait l'air d'une gamine qu'on allait punir. Il la lâcha donc et se redressa pour mieux l'observer. Et avec tout ça, il lui avait piwou promis qu'il ne la traiterait plus jamais comme une enfant...

"C'est ça..." ajouta-t-il à son expression incrédule "Non, t'as qu'à rester. On pourra même regarder un film guimauve très tard avec du pop corn et du jus d'orange." dit-il avec un air blasé en terminant par un soupire

Mais ce cynisme ne dira pas vraiment et il repassait piwou ses mains le long de ses cuisses dénudées par sa tenue plus que légère alors qu'un sourire peu rassurant, il faut bien l'admettre, se dessinait sur le visage du croque-mitaine.

"Ou alors t'arrête d'avoir l'air d'une gamine et on passe à la vitesse supérieure, poupée." commença-t-il avec ce ton fier de lui en s'affairant déjà à l'embrasser dans le cou "J'espère juste que ta p'tite culotte est pas déjà en train de fondre, Dollface..." glissa-t-il à son oreille

Et comme les vieilles habitudes reviennent rapidement, il ne s'était pas longtemps contenté de gentils petits baisers dans le cou. Il mordait à présent. Ce n'était sans doute pas une bonne idée vu la journée qu'il venait de passer et la semaine à ne rien faire charnellement parlant. En plus, à Londres comme ici, elle n'était pas mauvaise au goût. C'était difficile à dire, mais il y allait sans doute un peu moins doucement qu'à Londres en fait...


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Sam 20 Juil 2013 - 1:08
Sally L. Boogeyman a écrit:


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


Le poupée rousse se crispa alors qu'il faisait doucement glisser ses doigts contre sa cuisse gauche, son souffle lui chatouillant doucement le cou. C'est bête, mais sa cuisse gauche devait être la zone la plus sensible chez lui. Evidemment, le contact de de ses mains sur elle marchait un peu partout, mais en particulier sur la cuisse gauche. Oui oui, la gauche précisément, pas la droite, c'est fous n'est ce pas ? C'est peut être parce que c'est là qu'il l'a recousu ou en rapport avec sa cicatrice, qui est de toute façon liée au fait qu'il l'ai recousu, voir un pur hasard, je n'en sais pas plus qu'elle mais en tout cas, le fait était que ça lui faisait plus que de l'effet. Elle sourit en l'entendant dire qu'elle n'avait qu'à rester pour regarder un film très tard avec du jus d'orange... Mouiiii... Non. Actuellement, elle avait d'autre plan, après peut être, mais là tout de suite non, ils avaient mieux à faire.

« Ou alors t'arrête d'avoir l'air d'une gamine et on passe à la vitesse supérieure, poupée. J'espère juste que ta p'tite culotte est pas déjà en train de fondre, Dollface... »

Ca, c'était nettement mieux déjà... Elle allait dire quelque chose mais l'oublia aussitôt alors qu'elle sentit ses dents se refermer sur la délicate chair de son cou et qu'un gémissement s'échappait de ses lèvres. ( Ouh. <3 *BAM* ) C'était... Etrange. Il y allait plus fort qu'à Londres, ça ce n'était pas discutable, mais bizarrement, ça ne la dérangeait pas plus que ça, loin de là, c'était agréable même, bien qu'elle doutait fortement que ce soit très logique d'aimer ça... Mais la douleur était quelque chose de nouveau chez elle, à Halloween Town elle ne la ressentait pas, d'où le fait qu'elle puisse perdre ses membres et se les recoudre à volonté, donc forcément, elle en avait une perception assez différente de la normal. Quoi qu'il en soit, le fait était que si, sa petite culotte était déjà en train de fondre, enfin, si elle n'avait pas piwou totalement disparue. Elle glissa doucement ses doigts sur son jeans, remontant jusqu'à la boucle de sa ceinture avec laquelle elle joua doucement.

« Trop tard... »

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Sam 20 Juil 2013 - 3:57






"Dommage... Tu risque de pas survivre à la suite alors..." lâcha-t-il avec un rire, sans éloigner sa tête de son cou

La jugulaire. Meilleure veine qui soit. Mais le boogeyman visait un peu plus bas que ça. Plus précisément, là où il glissait la main pour savoir si oui ou non, sa culotte était en train de fondre. Et comme il s'en doutait, la poupée ne mentait jamais. Ou alors très peu.
Le boogeyman n'était cependant pas en reste et trouvait assez jouissif de l'entendre essayer de se retenir quand il l'avait mordu. C'était sans doute malsain mais ça le mettait en train pour une bonne soirée à folâtrer. Un gémissement, surtout venant de Sally, et il n'avait plus qu'une idée en tête. Et c'était loin d'un banal câlin ou d'un chaste baiser dans le cou. Aytant la main en bonne voie, il lui retira doucement sa culotte en caressant du bout des lèvres son cou fragile. Il envoya le bout de dentelle à l'autre bout du billard et s'affaira bien vite à remettre ses mains sur sa taille fine.
Etrangement, le croque-mitaine était attiré par cette fragilité qui transparaissait chez la rouquine. Une allure de poupée délicate, quelque chose de bien différent de tout ce dont il avait l'habitude en matière de femmes. Elle, elle ne le défiait pas et ne cherchait pas à avoir le dessus. Elle trouvait plutôt de subtile méthode pour avoir ce qu'elle voulait et plus particulièrement à lui dire ouvertement mais sans un mot qu'elle voulait qu'il fasse d'elle sa poupée. Jouer, manipuler, se réinventer. Faire de sa poupée ce dont il voulait et il souhaitait plus que tout lui faire plaisir, en partie pour lui faire oublier cette désagréable soirée au bar...

Et pourtant, il avait fait ça bien.

Ce n'était pas un coup d'un soir lambda pour lui voler sa fierté ou son estime d'elle, c'était plus une façon de lui dire ce dont il avait envie. Malheureusement il s'y était très mal prit ce soir-là et comptait bien se faire pardonner ce soir. Et l'écouter crier aussi, un peu. Ou beaucoup. Plaisir malsain, c'est vrai, mais passer une vie entière à torturer d'innocentes victimes laisse quelques séquelles. Le charme d'être le dominant dans cette histoire venait de là. Savoir que l'on avait tout, tout de suite. Je veux, je prends. Mais il était plutôt bon joueur et permettait encore à la poupée de s'amuser aussi. Il appréciait même ce petit contact de ses doigts contre son jeans avant qu'ils ne remontent à sa ceinture. Chaleur, manque de place, deuxième cerveau qui se met en place. Elle pouvait jouait tant qu'elle le voulait, ce n'était pas ça qui lui déplairait. Du moment qu'il menait la danse.
Besoin d'être au dessus, de gérer, de diriger. D'avoir le contrôle, posséder l'autre, le faire vibrer. Le grand frisson, il s'y connaissait. La peur n'est pas vraiment différente de l'amour. C'est un sentiment très prenant qui vous saisit et ne vous lâche pas.

Mais il y avait bien pire que ça.

Le croque-mitaine, en joueur invétéré, n'ignorait pas qu'il n'était actuellement pas le dernier en date à être passé par là. Sally avait vécu sa vie après l'épisode du bureau. C'était compréhensible. Mais il croyait encore qu'il avait été le premier. Alors elle avait dû comparer, essayer. Et au final, dans les bras de qui tombait-elle de nouveau? Boogey, quand on aime pas, on en redemande pas. Et au vue de son petit stratagème pour en venir à ses fins, quelque chose lui manquait ces jours-ci. Alors? Qui est le meilleur pour le moment? Qui est-ce qui mouille le plus ta p'tite culotte? Et à qui tu pensais quand t'en avais un autre que lui entre les cuisses?
Cette zone, il allait y venir, même s'il laissait piwou une main y vagabonder doucement tandis qu'il recommençait à mordre son cou sans doute assez fort pour laisser une marque la prochaine fois qu'il relâcherait sa mâchoire. Il ne remonta sa main que pour détacher son porte-jarretelles et l'envoyer valser avec la culotte. Tout ça sans regarder. Mais il n'était pas assez inexpérimenté pour avoir besoin de baisser les yeux sur ce qu'il faisait à chaque fois.

"Tu me fais confiance, pas vrai?..." lâcha-t-il alors qu'il glissait une main le long de sa cuisse

Ca, c'était le genre de question qui voulait tout et rien dire à la fois. Typique du croque-mitaine. Laisser planer le mystère pour mieux teaser. Il écouta son coeur battre une seconde plus qu'il ne s'intéressait à sa réponse. Lui, il restait calme, assuré dans ce qu'il faisant et pas le moins du monde hésitant. Né pour diriger.
Boogey remonta finalement de son cou pour l'embrasser à pleine bouche. Mais tel un illusionniste, il se servait surtout de ça comme diversion pendant que la vraie magie s'opérait ailleurs, dans les pensées tout sauf prudes du boogeyman. Il reposa ses mains sur le billard et se pencha doucement vers l'avant pour que la poupée recule jusqu'à finir allongée sur le tapis vert. Il ne resta pas longtemps penché au dessus d'elle et relâcha ses lèvres une seconde, le temps de se redresser pour enlever son t-shirt, dévoilant ainsi son torse encré de noir et de gris avec des motifs alliant chaînes, ronces, et un coeur réaliste assez gore même si très bien réalisé. Puis, il revint à sa position initiale mais ne l'embrassa pas. Il descendit directement dans son cou où il laissa quelques baisers, descendant de plus en plus alors que ses mains remontait la lingerie fine qui lui couvrait le haut du corps.

Plus vite, plus fort, encore.

On pouvait presque se poser des questions quand le boogeyman arriva sous le nombril. Mais lui ne s'en posait aucune. Il savait parfaitement ce qu'il faisait et la sensation que Sally devait déjà avoir dans le bas-ventre.Il glissa symétriquement ses mains de ses genoux à ses hanches, délicatement. De façon tortueusement lente. Il leva les yeux mais pas la tête pour voir un instant l'état dans lequel il mettait la poupée avant de se décider à l'embrasser plus bas que le ventre, dans l'intimité même de son petit corps de poupée de chiffon. Nul doute qu'avec sa maîtrise du french kiss, il était très doué même ailleurs avec sa langue. Il était impensable aussi que la poupée y résiste mais ça, il ne pouvait pas le vérifier tout de suite étant trop occupé par ce qu'il faisait de sa bouche au niveau de ce bassin. Se faisant, il crispait ses phalanges sur les hanches de la poupée, songeait déjà à ce qu'il lui ferait ensuite.
Ce n'est qu'un moment plus tard qu'il arrêta, déposa un baiser sur sa cuisse gauche, et remonta jusqu'au niveau de ce visage de poupée qu'il adorait tant regarder.

"Alors? T'es encore en vie ou t'as dépassé le stade de la petite mort?" lâcha-t-il avec un sourire fier de lui


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Lun 22 Juil 2013 - 1:38
[


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


Le souffle qui s'écourte à mesure que les battements de son coeur s'accélère, ses muscles qui se crispent doucement alors que ses lèvres glissent contre son cou et sa main entre ses cuisses afin d'y retirer le bout de tissus qui s'y trouvait étaient des sensations qu'elle avait eu le loisir d'expérimenter à Londres avec d'autres personnes que lui, même si au final, rien ne l'égalait. Ca en serait limite un peu con mais de tout ceux avec qui elle l'avait fait jusque la, il restait le meilleur. Ca se jouait a de petits détails, mais des petits détails qui faisaient tout, telle que la façon dont il la touchait, s'attardant pile aux endroits ou il fallait, sans être trop brutal ou trop hésitant. Il n'était même pas du tout hésitant, et ce n'était pas plus mal, c'était toujours plus agréable un mec qui savait ce qu'il faisait plutôt qu'un garcon qui hésitait, tremblotait et n'osait pas. Si elle lui faisait confiance ? C'était un peu trop tard pour répondre étant donné qu'elle avait présentement mieux à faire avec ses lèvres et sa langue alors qu'il l'allongeait doucement sur le billard. Son regard s'attarda un instant sur son torse tatoué mais elle fut rapidement distraite par ses lèvres qui étaient de retour dans son cou mais qui n'y restèrent pas très longtemps, descendant vers sa poitrine, puis son ventre, s'arrêtant sous le nombril alors que ses mains remontaient lentement de ses genoux à ses hanches, douloureusement lentement même au vu de ce que la jeune poupée ressentait au creux de ses reins. Alors je vous laisse imaginer la sensation alors que ses baisers descendirent encore plus bas et qu'un nouveau gémissement franchissait ses douces lèvres colorés de rouge et que son dos se crispait, se courbant vers le haut avant de lentement se détendre. Enfin, si il n'y en avait eu qu'un de gémissement... Et bah oui, la poupée rousse avait bien du mal à se retenir alors que le croque mitaine se servait à des fins très intéressantes de sa langue. Et il savait y faire, très bien même et passé un certains stade, se retenir n'était même plus envisageable pour Sally. Elle l'observa, le souffle court alors qu'il revenait au niveau de son visage.

« Alors? T'es encore en vie ou t'as dépassé le stade de la petite mort »
« J'crois que tu peux creuser ma tombe » répondit elle avec un sourire en l'attirant à lui avant de poser ses lèvres sur les siennes.

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Mar 23 Juil 2013 - 1:43






"Hm... Dans ce cas, désolé d'avance mais moi je compte pas arrêter là..." dit-il avec un sourire après avoir détaché ses lèvres des siennes une seconde

C'est même hors de question. Pas après l'avoir entendu un peu plus tôt. Pas à la vue de son petit corps de poupée duquel il ôtait le restant de son haut après l'avoir relevée sans quitter ses lèvres une seconde. Il descendit lentement une main qui était restée dans son dos, retraçant la cambrure de sa colonne du majeur jusqu'à atteindre le bassin. Ses autres phalanges se perdaient déjà contre sa cuisse gauche où il s'amusait une nouvelle fois à redessiner le contour de sa cicatrice et petit à petit de son tatouage.
Ses mains baladeuses, les baisers dans le cou et plus bas, la vue d'un corps nu autre que le sien, la température qui grimpe. Boogey avait déjà testé ça. Pas seulement sur elle, sur d'autres aussi auparavant. Mais la seule dont il se rappelait avec amertume, c'était Sally. Et ça, il voulait à tout prix le changer. Ce n'était sans doute pas la pire, peut-être pas la meilleure, mais c'était en tout cas la seule pour qui il voulait faire les choses bien et pas seulement pour lui mais pour elle. Surtout pour elle. La poupée méritait bien ça après tout ce qu'il lui avait fait endurer. Et peut-être qu'il avait tort d'en faire autant pour ce qui s'apparentait à leur première fois ensemble bien que ce fut la seconde. Mais du moment qu'il essayait, il espérait simplement ne pas se louper et faire ça au moins mieux que la précédente fois. Cela dit, il aurait été difficile de faire pire...
Sa main descendit petit à petit de la cuisse à son entre-jambe. Avide de savoir ce qu'il en était pour elle mais sans le lui demander, il laissa ses doigts se balader contre sa peau une seconde avant de se décider à passer le cap supérieur. Il la lâcha donc, sans pour autant interrompre le baiser qu'ils échangeaient, et se préoccupa de détacher sa ceinture pour faire glisser son pantalon à ses chevilles avant de l'envoyer plus loin à l'aide d'un pied. Les chaussures y étaient déjà passées un instant plus tôt, de même que les chaussettes. Détail stupide, c'est vrai, mais disons que c'est une question de confort s'il enlevait tout. Il baissa les yeux une seconde vers son caleçon, orné de motifs de sapins de Noël, et laissa échapper un rire alors qu'il s'écartait enfin des lèvres de la poupée.

"J'ai encore pas choisit le bon calfute..."

Mieux valait en rire qu'en pleurer après tout. Mais si la poupée avait, elle, eu le temps de choisir la tenue adéquate, le croque-mitaine, en revanche, n'avait pas tout à fait prévu l'éventualité de coucher avec elle ce soir et comme à son habitude, il avait prit le premier caleçon qu'il avait trouvé... Il allait revoir ses habitudes après ça. Question de sex appeal.
Peu importe l'imprimé, le caleçon tomba peu de temps après sa remarque, lui aussi. Mais même avec, il était difficile pour le croque-mitaine de cacher que la poupée lui faisait beaucoup d'effet en dessous de la ceinture. Même son souffle semblait piwou trépigner d'impatience, à moitié haletant par avance alors qu'il avait remis son visage dans le cou de la poupée. Il avait replacé ses mains autour de sa taille fine et rapprochait déjà la rouquine contre lui, toujours plus près jusqu'à ce qu'ils se frôlent l'un l'autre. Puis, il descendit ses mains au niveau de ses fesses avant d'enfin se décider à s'insinuer entre ses cuisses.

C'était nettement mieux que la dernière fois...

Le boogeyman prit d'abord son temps, ne forçant pas les choses, laissant venir. Pour s'interdire de dire quoi que ce soit, il reprit une partie du cou de la poupée entre ses dents, s'évertuant à ne pas serrer davantage la mâchoire, par peur de lui faire trop mal. Et plus bas, il continuait son mouvement de va-et-vient irrégulier en sentant cette délicieuse sensation sous la ceinture. A force, c'était devenu comme une drogue, une véritable addiction. Et en une semaine, il avait eu le temps de ressentir le manque d'endorphines et de chaleur humaine. Il desserra finalement sa mâchoire à force de haleter mais en releva pas la tête pour autant, préférant garder ses lèvres près du cou de la poupée, quitte à lui infliger son souffle qui s'intensifiait pour cela. Ses muscles se raidissaient peu à peu mais malgré ça, il tâcha de ne pas crisper sa prise sur les hanches de la poupée qu'il aimait tant. Il soupira doucement un "Babydoll", presque épuisé de s'être battu autant pour en arriver là, alors qu'il sentait venir l'orgasme plus bas.
Il se retira finalement d'elle quelques temps après, attendant qu'elle soit aussi ravie que lui de la situation, et remonta doucement ses mains un peu plus haut dans son dos, la gardant tout de même près de lui. Encore un peu essoufflé, Boogey releva la tête pour plonger son regard dans celui de la poupée, de sa poupée. Il n'aurait pas su dire si son coeur battait aussi fort que le sien tant son propre myocarde s'affolait dans sa poitrine. C'était peut-être la première fois qu'il accélérait autant. Et pas seulement par l'effort fournit. Plutôt par le sentiment de profond attachement qui l'envahissait alors qu'il observait avec un sourire aux coins des lèvres sa poupée.

"C'est sûrement un peu naze comme moment pour le dire mais..." commença-t-il hésitant, baissant les yeux une seconde avant de les relever craintif vers ceux de Sally "Je t'aime, Babydoll..." termina-t-il avant de l'embrasser tendrement

Il l'avait piwou dit. Plusieurs fois même. Mais qu'elle ait fait ça, qu'ils aient fait ça ensemble, c'était une preuve d'amour suffisante pour lui qui ne croyait pas qu'il la retoucherait un jour. Elle lui avait forcément fait confiance, elle avait même fait mieux que ça: elle lui avait donné une seconde chance. Et ça, pour le croque-mitaine, c'était une première. Il n'avait, pour ainsi dire, jamais eu droit à un deuxième essai et ne croyait même plus en sa chance. Sa poupée lui offrait ça sans le savoir, et tellement plus encore. Elle lui donnait tout simplement l'opportunité d'être le héros qu'il n'avait jamais pu être. Et ça, ça n'avait pas de prix. Tout comme son amour pour elle qui grandissait de jour en jour et transformait son attachement pour elle en une véritable chaîne inbrisable, un fil en diamant brut qui ne casserait plus jamais.
Il ne détacha son étreinte qu'après un instant afin de ramasser le fameux caleçon digne des fêtes de fin d'année qu'il remit rapidement avant de chercher du regard son pantalon. Il ne renfila pas ce dernier, supposant que ça ne servait plus à rien à une heure aussi tardive, mais récupéra son paquet de cigarettes ainsi que le briquet les accompagnant dans sa poche. Comme toujours, habitude oblige, il s'alluma une cigarette et décida d'aller s'installer dans le canapé après avoir récupéré le cendrier qui trônait sur le bar. Un aller-retour de plus ou de moins, peu importe...


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Mar 23 Juil 2013 - 3:34
[quote="Sally L. Boogeyman"][


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


« Hm... Dans ce cas, désolé d'avance mais moi je compte pas arrêter là... »

La poupée sourit à ces mots, tant mieux, elle non plus n'avait pas envie qu'il s'arrête là... Surtout pas avec le frisson qui lui parcourait l'échine tandis qu'une de ses mains glissait le long de sa colonne vertébrale et l'autre de son tatouage. Ca devenait vraiment de la torture à mesure que sa main descendait petit à petit jusqu'entre ses cuisses et avait ainsi le loisir de sentir l'effet qu'il lui faisait. Et quel effet... Elle pouvait le confirmer, de tout les hommes qu'elle avait connu jusqu'ici, c'était vraiment lui qui lui en faisait le plus. Comme quoi, ce n'est finalement pas qu'une histoire de toucher et de physique, les sentiments ça compte aussi... Sally lâcha un rire en remarquant les sapins de noël sur son caleçon, décidément, elle aurait vraiment du parier, c''est surement pour cela qu'elle se dit que au contraire, il avait vraiment choisis le bon calefute. De toute façon, elle n'eut pas le loisir de le voir très longtemps mais ce n'était pas plus mal, elle pouvait ainsi admirer le fait qu'elle aussi, elle lui faisait de l'effet. Sa respiration redevint courte alors que, ses mains sur ses hanches, il la rapprochait de lui jusqu'à être assez proche pour pouvoir ne faire plus qu'un avec elle, d'abord en douceur, sans forcer, emprisonnant juste son cou dans sa mâchoire, ce qui était loin de déplaire à la poupée rousse. Qui ne se gênait pas pour le montrer d'ailleurs. M'enfin de toute façons, même si elle avait souhaité se retenir et garder une certaine discrétion, elle n'aurait pas pu , mais alors vraiment pas, il était beaucoup trop doué pour cela, comme le prouvait son corps se crispant, se détendant au rythme de ses vas et vient... Son coeur ralentit lentement alors qu'ils se séparèrent et bien qu’essoufflée aussi, un sourire s'étira sur les lèvres de la poupée en réponse à celui du croque mitaine qui l'observait de ses yeux si bleux. Elle baissa les yeux, souriant toujours alors qu'il desserrait son étreinte après lui avoir dit qu'il l'aimait et déposé un baiser sur ses lèvres auquel elle avait répondu avec joie. Oh que oui elle l'aimait aussi... Elle ne le lui avait peut être pas encore dit, mais elle l'aimait. Elle n'aurait pas fais tout ça dans le cas contraire d'ailleurs, on ne s'amuse pas faire toute une mise en scène pour quelqu'un qu'on aime pas, si elle avait fait tout ça c'était parce que justement elle l'aimait, qu'elle voulait que ce soit spécial... Et qu'il ne puisse pas lui résister un peu. Elle descendit du billard, attrapant et enfilant au passage le t-shirt noir qu'il portait plus tôt et était imprégné de son odeur, ce qui n'était pas pour déplaire à la poupée avant d'aller le rejoindre sur le canapé, la tête sur ses genoux et les genoux replié, ses pieds à plat sur le coussin.

« Je t'aime aussi... » fit elle avec un sourire après l'avoir observé quelques secondes et attrapé son collier avec lequel elle jouait négligemment.

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Mar 23 Juil 2013 - 4:38






Pour une fois qu'il ne foirait pas tout...

Il avait tout de même faillit lâcher sa cigarette qu'il tenait dans la bouche quand elle était venue s'allonger sur lui, dans son tee-shirt, avec son air de poupée de porcelaine. Il laissa un sourire marquer ses lèvres avant de passer une main dans ses longs cheveux roux. Plutôt calme, posé. Il écarquilla légèrement les yeux en l'entendant dire qu'elle aussi l'aimait. Il ne s'y attendait pas vraiment et ne sut pas trop quoi répondre à cela. Ca aurait été stupide de surenchérir alors qu'il lui avait déjà dit plusieurs fois qu'il été fou amoureux d'elle. Et il ne le pensait pas moins après l'avoir entendu dire cela. C'était tout l'inverse. Alors il reprit son sourire, l'élargissant davantage en jouant toujours avec quelques unes de ses mèches tandis qu'elle s'amusait avec son collier au pendentif en forme de croix retournée. Il baissa les yeux vers elle une seconde pour la regarder avec un sourire qui en disait long.

"Mais moi je t'aimais déjà hier et je t'aimerais encore demain. J'ai gagné." répliqua-t-il avant de lui tirer la langue

Il attrapa ensuite la télécommande qui traînait là et s'en servit pour allumer la télé. Pas qu'il s'ennuyait mais au moins ça faisait un fond sonore pour les longs silences qui ne le dérangeaient même plus. Du moment qu'elle était là, elle pouvait être muette qu'il en serait très heureux quand même. Sa présence à elle seule lui suffisait amplement, surtout en sachant qu'elle était là de son plein gré et plus encore puisqu'elle avait sans doute eu envie de venir là après son fin stratagème pour arriver à ses fins sur le billard.

Son billard...

Billard qu'il avait décrété comme étant sacré en l'achetant. Un peu comme sa voiture. Sauf que là, il s'agissait d'une merveille de décoration ET d'amusement. Un bijoux en somme. Et pas un billard bas de gamme ridicule et moche. Non. Un bien, un beau, un qui déchire. Alors, le boogeyman ne pensait pas en arriver à ça dessus. C'était proscrit en théorie. Et tout à fait impensable, inimaginable. D'ailleurs, il n'avait jamais ramené aucune fille chez lui avant Sally. Boogey s'arrangeait toujours pour terminer ses soirées chez sa conquête du moment afin de partir avant son réveil. Mais là, il devait bien reconnaître en son for intérieur que ce n'était pas une question de billard s'il voulait qu'elle reste.

"Normalement, personne touche à ce billard..." admit-il en perdant son sourire "Faut vraiment toujours que tu me contredise..." finit-il avec un rire

C'est vrai, depuis le début, la poupée s'amusait à tourner le croque-mitaine en ridicule et à s'efforcer d'aller contre sa volonté. Sauf que là, sa volonté, c'était qu'elle reste pour la nuit. Même s'il était déjà tard et qu'elle ne semblait pas prête à partir, Boogey appréhendait de lui poser la question, craignant qu'elle ne parte s'il demandait.
Sally était assez addictive, c'est vrai. Ca devait venir de son attitude ou de ce visage de poupée que Boogey ne se lassait pas de regarder pour imprimer à jamais ce souvenir dans sa mémoire. Il voulait garder ça intact, juste au cas où. S'imprégner de chaque détail pour rendre cette image plus réelle qu'elle n'est. Et c'est peut être ce que la poupée cherchait à faire en lui empruntant son tee-shirt. C'était sûrement sa façon à elle de se sentir plus proche de lui par l'intermédiaire de ses vêtements. Un peu comme une façon de toujours avoir un souvenir du boogeyman sur elle.

"Tu compte rentrer chez Riley au fait? Parce que si c'est le cas, j'exige de récupérer mon tee-shirt. T'as déjà pris ma veste préférée, faut pas pousser..." dit-il en ne pouvant contenir son sourire rieur

Il avait aussi dit que si elle partait, il l'attacherait au billard un peu plus tôt dans la soirée. Des paroles en l'air donc. Mais c'était drôle à dire. Même si, dans le fond, ce n'était pas du tout drôle de songer qu'il y avait une chance sur deux pour qu'elle parte. C'est pour cette raison qu'il avait perdu son sourire...

"J'dis ça parce que je dors p'tet pas mais j'ai un lit... J'ai jamais trop su pourquoi mais ça me semblait utile sur le coup... Avec le recul je me dis que c'était vraiment débile mais là du coup... pas tant que ça... Enfin pour toi. Moi je t'ai déjà dit que je suis... pire qu'insomniaque. Alors... c'est toi qui vois..."


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Mar 23 Juil 2013 - 15:52
Sally L. Boogeyman a écrit:
Sally L. Boogeyman a écrit:
[


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


« Mais moi je t'aimais déjà hier et je t'aimerais encore demain. J'ai gagné. »

Moui... Elle n'était pas sûre que ça compte vraiment, elle aussi elle l'aimerait encore demain, et puis elle ne voyait pas ça comme un concours. Bon, elle se doutait bien que lui non plus au vu de la langue qu'il lui tirait mais tout de même. Sa langue sur laquelle elle s'attarda une seconde, le souvenir de où elle était un peu plus tôt étant encore bien présent et ne risquait pas de la lâcher.

« Normalement, personne touche à ce billard... Faut vraiment toujours que tu me contredise... »

Elle lâcha un rire aussi, bien que son intention n'était pas spécialement de le contredire en s'installant sur le billard, elle s'était surtout installée là parce que c'était l'endroit le plus en face de la porte et qu'elle était donc sûre qu'il la voit directement en entrant. Enfin, elle avait pas mal tourné dans la pièce pour trouver l'endroit idéal et en vérité, elle n'avait essayé que trois endroits. Le canapé, mais le problème avec les canapés en cuirs c'est ça colle. Ensuite le bar, qui était pas mal mais elle avait finit par craquer à attendre là et avait bougé histoire de se changer les idées et avait opté pour le billard qui se révélait être au final la place la plus optimal. Elle n'avait même pas envisagé de chercher un possible lit dans le casino, il aurait été beaucoup trop loins.

« Tu compte rentrer chez Riley au fait? Parce que si c'est le cas, j'exige de récupérer mon tee-shirt. T'as déjà pris ma veste préférée, faut pas pousser... J'dis ça parce que je dors p'tet pas mais j'ai un lit... J'ai jamais trop su pourquoi mais ça me semblait utile sur le coup... Avec le recul je me dis que c'était vraiment débile mais là du coup... pas tant que ça... Enfin pour toi. Moi je t'ai déjà dit que je suis... pire qu'insomniaque. Alors... c'est toi qui vois...»

Hey, techniquement elle n'avait rien pris du tout, c'était lui qui la lui avait donnée la veste, elle avait juste « oublié » de la lui rendre. Bon okay, elle n'avait juste pas du tout envie de la lui rendre, elle l'adorait cette veste, surtout parce qu'elle était à lui, comme elle adorait le tee-shirt qu'elle portait actuellement et qu'elle ne comptait pas lui rendre dans l'immédiat ne serait ce que parce que non, elle ne comptait pas non plus rentrer chez Riley, quitte à gruger et à s'endormir « accidentellement » sur le canapé avec lui. C'est bête hein, mais elle ne se voyait pas du tout rentrer chez elle après tout ça, mais alors vraiment pas. Dormir toute seule, loin de lui, loin de ses bras... Nan, elle ne l'envisageait même pas. Mais visiblement, elle n'aurait pas besoin de gruger, s'il lui proposait son lit ce n'était pas pour rien... Elle tira sur son collier pour lui faire baisser la tête avant de le lui enlever et de le mettre à son propre cou.

« D'accord, je prends pas ton tee-shirt mais je veux ton collier alors » fit elle avec un léger rire. « Même si non, je compte pas partir... »

Le lendemain

Sally sourit en se réveillant doucement, sans ouvrir les yeux pour autant, préférant plutôt se blottir un peu plus contre lui. Enfin, si c'était possible étant donné qu'elle avait déjà un bras et une jambe sur lui, sans oublier la tête sur son épaule. Elle adorait ça, se réveiller près de lui, ses bras autour d'elle, c'était juste plus qu'agréable. Elle finit par ouvrir les yeux en glissant doucement ses doigts le long de son tatouage, toujours avec un sourire.

« Hey... »

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Mar 23 Juil 2013 - 17:17






Encore une nuit sans dormir...

Mais celle-ci était légèrement différente. Boogey ne l'avait pas passé seul au bar ou devant ses cartes, ni même avec la Dream Team du bar. Il l'avait passé avec sa poupée dans les bras, à la regarder dormir, comme il l'avait fait à Londres une semaine plus tôt. Il l'avait même laissée se coller de plus en plus à lui au fil de la nuit. Ce qui était loin de lui déplaire. Elle pouvait prendre toute la place qu'elle voulait d'ailleurs. Et garder sa veste. Et lui emprunter des tee-shirts. Et même vivre en continu avec son collier autour du cou. Ca ne le dérangerait pas et ça lui donnait le sentiment de toujours être avec elle, même quand elle n'était pas dans ses bras. C'était aussi un moyen pour lui de se sentir exister. Si elle gardait toujours sur elle des objets lui appartenant, elle ne l'oublierait sans doute pas. Pas comme quand il a été déclaré mort à HalloweenTown...
Le boogeyman avait donc passé près de sept heures à la garder contre lui, dans ses bras, guettant le moindre cauchemar en étudiant son souffle qui l'effleurait à un rythme régulier. Mais contrairement à toutes les autres, Sally dormait toujours calmement avec lui, sans la moindre vague. Et ça, il ne le comprenait toujours pas. Lui qui croyait être une espèce de monstre dès qu'il s'agissait du sommeil des autres, il se retrouvait désormais comme quelqu'un de... normal. Sans problème, sans défaut, sans peur pour elle. La seule chose qui le tracassait encore était de savoir si tout irait aussi bien encore longtemps. Est-ce qu'elle voudrait encore passer ses nuits chez lui? Est-ce qu'elle voudrait toujours être dans ses bras? Est-ce qu'elle l'aimerait encore longtemps?...

Il jouait délicatement avec ses cheveux roux quand elle bougea légèrement pour se coller davantage à lui. Le croque-mitaine eu un léger frisson qui le fit lâcher la mèche de cheveux qu'il tenait quand il sentit la main de sa poupée parcourir une partie de son tatouage au torse. En général, c'est cette infinie douceur qui était la cause de ses sensations nouvelles de frissons et de peur parfois. Elle était... gentille avec lui. Plus que n'importe qui ne l'avait jamais été envers le boogeyman. Alors, que ce soit de la compassion, de la pitié, ou bien de l'amour, il s'en fichait un peu et le lui rendait tout autant, si ce n'était plus. Et pour ça, il jouait les grands romantiques un peu trop câlin. Mais était-ce seulement un jeu?...
Boogey passa un main de haut en bas le long de son dos qui portait encore son tee-shirt noir de la veille, caressant doucement sa colonne vertébrale. Il avait sourit en l'entendant prononcé son premier mot de la journée, à peine réveillée et pratiquement prête à se rendormir.

"Salut Dollface..." répondit-il avec tout autant de tendresse

Et il déposa un baiser sur le sommet de sa tête avant de recommencer à jouer avec ses cheveux. Il la traitait véritablement comme une poupée. Mais surtout comme son unique poupée, la seule qu'il avait envie d'avoir et de garder. Mais s'il adorait jouer avec elle, il la cajolait toujours avec délicatesse, attendrit par son apparence de jouet si fragile qu'on avait peur de le briser en le manipulant. Mais ça n'enlevait pas pour autant l'envie de le chérir et de le garder toujours avec soi, par amour du matérialisme.
Cependant, même s'il l'aimait assez pour ne pas avoir bouger de la nuit, il commençait sérieusement à avoir envie d'une cigarette et de sentir de nouveau certains muscles de son anatomie. Alors, doucement, il retourna la situation pour se retrouver au dessus d'elle maintenant qu'elle était allongée dans son lit et l'embrassa tendrement, appréciant toujours autant le contact de ses lèvres sur les siennes. Puis il décida de se lever, bougeant un peu les doigts avant de prendre une cigarette dans le paquet qui traînait sur la table de nuit. Il ramassa ensuite le briquet et alluma sa dose de nicotine avant de se tourner pour s'adresser à Sally.

"J'vais prendre une douche. Fais comme chez toi mais évite juste le bureau, Treize est pas très fan des gens qu'il connaît pas..."

Il songea une seconde à son python avant de quitter la chambre pour la pièce adjacente où se trouvait la salle de bain. Encore une bonne occasion de réfléchir à tout, à rien, alors qu'il jetait son caleçon dans un coin de la pièce pour mieux aller sous la douche...


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Mar 23 Juil 2013 - 23:05
[


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


« Salut Dollface... »

Dollface... <3 Elle aimait teeellement ce surnom... Comme tout les surnoms qu'il lui donnait en fait. Que ce soit Babydoll, Dollface, poupée, princesse ou encore jolie poupée de son ils lui plaisaient tous. Ca lui faisait plaisir en fait, elle se sentait assez importante aux yeux du croque mitaine qu'elle aimait tant pour qu'il prenne la peine de lui trouver des surnoms, surtout aussi mignon et gentils que ceux là. Quand on s'en fout de quelqu'un, on retient à peine son nom et on ne se pré-occupe pas de lui trouver des surnoms, on l'appelle simplement par son prénom, parce qu'il n'est pas important justement. Pourtant, la plupart de ses surnoms dataient de quand ils étaient tout les deux à Halloween Town, plus particulièrement du soir ou elle s'était introduite dans son casino, à Noël pour essayer de sauver le perce oreille. Et à ce moment là, elle ne les aimait pas ses surnoms, ça rendait une impression beaucoup moins gentille, douce et possessive, alors que maintenant, ça lui ferait vraiment bizarre s'il l’appelait Sally... Comme Jack accessoirement, qui ne la surnommait pas, se contentant de simplement l’appeler par son prénom. En même temps, elle se sentait beaucoup plus proche de Boogey en une semaine qu'elle ne l'avait jamais été de Jack. Bon, en même temps, ce n'était pas vraiment compliqué, elle n'avait jamais eu une relation très... Fusionelle disons avec le squelette qui lui avait servit de petit ami à Halloween Town. Oui, pour elle, dans sa petite tête d'ancienne poupée suturée, sa relation avec lui s'arrêtait à son départ un peu forcé de la ville ou se préparait chaque année la fête d'Halloween étant donné qu'on ne pouvait pas vraiment dire qu'ils aient réellement été ensemble une fois qu'elle ai atterit à New York. Ils ne se sont même jamais vu là bas, c'est même à Londres en présence de l'ancien croque mitaines qu'ils se sont retrouvés. Et sans aucun contact pendant un temps aussi long, une relation comme la leur n'aurait de toute façons pas pu durer. Si par le plus grand des hasards elle, elle n'aurait pas pris conscience qu'elle n'était pas vraiment amoureuse de lui, que ce n'était au final qu'une sorte d'admiration extrême plus qu'autre chose, c'est lui qui aurait mit fin à leur relation, il se serait surement lassé, serait potentiellement aller voir ailleurs et aurait finit par lui dire qu'il valait mieux qu'ils arrêtent là tout deux. Il est comme ça de toute façon, il n'est pas vraiment fait pour se fixer avec une femme, aussi amoureuse de lui soit elle. Il se lasse beaucoup trop vite, comme il l'avait fait avec Halloween. Il aurait surement répété le même schéma avec Sally, il se serait lassé, aurait essayé de s'en approprier une autre, mariée même peut être, histoire de la voler à quelqu'un en se débarrassant de préférence du dit quelqu'un. Peut être qu'il se serait rendue compte que c'était une erreur et serait surement retourné vers Sally. Si elle l'aurait pardonné ? Peut être, gentille comme elle l'est elle lui aurait laissé une seconde chance. Où elle se serait rendue compte que ça lui faisait plus de mal qu'autre chose et l'aurais jeté. Elle n'en avait aucune idée, et a vrais dire, elle s'en fichait royalement. Elle préférait nettement penser à l'homme chez qui elle avait passé la nuit, partageant son lit et dans les bras du quel elle était blottie alors qu'une de ses mains glissant le long de son dos, caressant doucement sa colonne vertébrale par dessus le tee-shirt noir qu'elle n'avait pas quitté depuis la veille avant de l'embrasser doucement sur le front et de jouer avec une de ses longues mèches rousses, chose qu'elle adorait. Elle aimait vraiment ces petits gestes qui faisaient tout pour elle dans leur relation. Elle n'était pas la seule à être câline, à le coller, à le toucher, c'était réciproque cette fois, ce n'était pas juste elle qui s'accrochait désespérément à lui, il l'aimait aussi de ce qu'il disait, et c'est ça, qui faisait toute la différence. C'est ça qui faisait qu'ils étaient un vrais couple, un couple qui allait durer, un couple qui était fait pour marcher, pour s'aimer. Ils n'avaient peut être pas démarré de la façon la plus orthodoxe qui soit, mais ils avaient démarré à leur manière et pour la poupée rousse qu'était Sally, il n'aurait pas pu y avoir de meilleur début à leur histoire que celui qui c'était produit, parce que c'était leur début justement. Elle sourit avec un léger rire alors qu'il faisait en sorte d'être placé au dessus d'elle pour pouvoir poser ses lèvres contre les siennes, ce à quoi elle répondit passionnément, la sensation de ses lèvres contre les siennes la ravissant toujours autant et ce fut presque à regret qu'elle le lâcha pour qu'il puisse se relever. Elle fit un mouvement pour se retrouver sur le côté et l'observer avec un sourire en coin allumer sa clope à l'aide de son briquet tandis qu'elle même jouait, de sa main droite, avec le collier à croix retournée qu'elle lui avait pris la veille et qu'elle ne comptait pas lui rendre, tout comme la veste.

« J'vais prendre une douche. Fais comme chez toi mais évite juste le bureau, Treize est pas très fan des gens qu'il connaît pas...  »

Treize ? ... Mais qui pouvait donc bien être Treize ? Il planquait quelqu'un dans son bureau ? Moui, non, vu le nom original de la chose, c'était surement un animal, mais la question restait qu'est ce qu'étais Treize ? Elle voyait assez mal avec un chien, un chat ou même un poisson rouge. Et bah oui, même si c'est lui qui lui avait offert l'adorable bichon d'amour qu'était sa petite boule de poils blancs nommée Bolly, Sally avait toujours beaucoup de mal à l'imaginer avec des animaux, surtout pas un animal capable de rester enfermé dans un bureau toute une nuit. Elle s'étira lentement avant de se lever dans le but d'aller boire un verre de jus de fruit à la cuisine. Ca ne servait à rien de se torturer avec ça, de toute façon, il lui avait demandé de ne pas y aller, alors elle n'irait pas, elle allait simplement patienter et attendre qu'il revienne afin de lui demander ce qui se trouvait dans ce fameux bureau. Elle s'arrêta pourtant devant la pièce, la porte était mal fermée, c'était un signe non ? Et puis, la poupée avait beaucoup de mal à ne pas aller dans un endroit quand on le lui interdisait, ça avait toujours été comme ça. Et puis ce n'était pas si grave, elle allait juste jeter un oeil et il n'en saurait rien, il était sous la douche... Elle poussa doucement la porte, écarquillant les yeux devant le charme de la pièce avec ses bibliothèques aux murs. Elle chercha des yeux ce que pouvait bien être Treize avant que son regard ne s'attarde sur un vivarium avec, à l'intérieur, un magnifique python noir. Elle se dit que, maintenant qu'elle avait vu, il valait mieux qu'elle reparte, elle n'avait plus rien à faire ici maintenant... Mais elle ne pu s'empêcher de s'approcher de lui. Non, elle n'en avait pas peur, elle venait d'Halloween Town après tout, alors bon, les serpents et les araignées ça ne la dérangeait pas plus que ça. Elle ouvrit délicatement le vivarium avant d'attraper le python, souriant au contact froid de ses écailles alors qu'il grimpait sur son bras...

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Mer 24 Juil 2013 - 13:35






Fumer tue.

A ce qu'il paraît. Mais c'est surtout la cause de bien des déplacements. Boogey avait, comme souvent, oublié qu'il avait actuellement une cigarette dans la bouche... mais pas de cendrier. Mais étant chez lui, il n'avait qu'à changer de pièce pour trouver son bonheur. Ce qu'il fit. Il ramassa donc son caleçon qu'il remit avant de sortir, cigarette toujours en bouche. Il passa devant la chambre qui se trouvait désormais vide et songea que Sally avait dû descendre pour une raison ou pour une autre. Alors autant ne pas s'attarder sur des détails. Manque de chance, il n'y avait pas de cendrier dans la chambre et il du donc se résoudre à monter à l'étage supérieur pour trouver, dans son bureau, l'objet tant convoité.

Mais il y trouva autre chose...

S'appuyant contre le chambranle de la porte, sans faire le moindre bruit, il observa une seconde la rouquine qui elle même semblait prise de fascination pour le python royal qui avançait lentement sur son bras. Le croque-mitaine sourit, un peu moqueur quand à sa propre bêtise. Il aurait dû se douter qu'en disant à Sally de ne pas faire quelque chose, elle aurait une bonne raison de le faire. Il lui sembla qu'elle avait toujours eu cet esprit contradictoire. Mais ce n'était pas pour déplaire au boogeyman qui préférait ça aux femmes qui offraient faussement un peu de résistance pour se donner bonne conscience et ne pas paraître facile. Tout faux. Et Boogey était loin d'être le dernier à percer à jour ce genre de mensonges.
Toujours sans un bruit, il attendit un instant que Treize semble calme et habitué à Sally. Craintif comme il était, il aurait suffit que Sally sursaute pour que le python se braque et refuse une fois encore de manger pendant un mois. Boogey trouvait ça fascinant de voir qu'une créature que l'on croirait dangereuse et prédatrice n'était en fait rien d'autre qu'un reptile apeuré qui avait à peu près la phobie de tout et n'importe quoi. Ou qui. Jill n'avait pas eu la même chance que Sally la première fois qu'elle avait approché Treize, même si, à ce jour, Jill était devenait la maman officiel du serpent. C'était Boogey le papa. Et ils avaient une garde partagée d'après Jill, même si c'est toujours le croque-mitaine qui s'occupait du bébé de la famille. Être père célibataire, il avait presque l'habitude...
Boogey trouva finalement l'envie d'abréger ce moment et s'avança vers Sally, se postant derrière elle pour mieux passer doucement une main autour de sa taille. Bonne nouvelle, le cendrier traînait effectivement sur le bureau, près du vivarium. Il n'était donc pas venu pour rien.

"J'aurais jamais dû te déconseiller quoi que ce soit. Je devrais savoir que tu fais toujours le contraire de ce que je dis..."

Il déposa un baiser dans le cou de sa poupée avec un sourire avant d'adresser un regard pire que noir à Treize. Dans le fond, il espérait surtout qu'il ne ferait pas de mal à la poupée, même si le python était loin d'être agressif ou de pouvoir faire mal à qui que ce soit, surtout aussi délicat que la poupée. Mais ça n'empêchait pas qu'en règle général, Treize était un asocial et un peureux que Boogey approchait déjà difficilement parfois, faute de savoir vraiment s'y prendre avec les animaux. Mais étant donné qu'il avait, par le passé, vécu avec un serpent, une mygale, et divers autres insectes. Alors il s'était estimé capable d'avoir un python. Et jusque là, hormis la désagréable impression qu'il avait que le serpent se fichait de lui, ça se passait plutôt bien dans l'ensemble.
Mais ça ne l'empêcha pas de disputer le serpent.

"Toi, tu me refais une connerie comme ça et tu pars vivre chez ta mère." il lâcha ensuite Sally tout en s'adressant à elle avant de commencer à partir en emportant avec lui le cendrier "T'en fais pas, c'est Jill sa mère. Et y'a plus rien entre nous depuis le divorce. Je te passe les détails mais elle a la garde partagée de Treize et elle exige des droits de visite et blablabla..."

Et il s'éclipsa de nouveau à la salle de bain...


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Mer 31 Juil 2013 - 16:13
[quote="Sally L. Boogeyman"][


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


Sally sourit en glissant doucement ses doigts sur les écailles froides du serpent qui avançait lentement sur son bras. C'est fous comme ce serpent avait l'air gentil et inoffensif pour un animal que l'on décrit toujours comme menaçant et dangereux. La poupée avait bien du mal à croire qu'il pourrait lui faire quoi que ce soit en ce moment présent tellement il était beau et sage. Elle commençait à se dire qu'elle avait eu raison de ne pas l'écouter et d'être venue dans le bureau pour voir Treize lorsqu'elle se crispa en sentant une main se glisser le long de sa taille. Pour le " ça passera inaperçu, il ne le saura jamais " c'était loupé, et en beauté même. Elle s'était carrément fait griller et n'avait plus qu'à attendre le reproche ou l'engueulade qui allait venir, telle la fiancée de Barbe Bleu qui se fit trancher la tête pour avoir été trop curieuse et être entrée dans le cabinet dont il l'avait défendue d'approcher. Mais elle doutait qu'elle subirait le même sort, ce serait tout de même disproportionné comme réaction et ça l'étonnerait beaucoup qu'il soit comme ça. Surtout qu'au final, il ne l'engueula même pas, disant juste qu'il aurait du se douter qu'elle ne l'écouterait pas et à son grand étonnement, ce fut finalement le serpent qu'il engueula plusieurs fois. Ce qui n'était pas très logique puis ce que ce n'était pas vraiment de sa faute... Elle sourit lorsqu'il mentionna son divorce avec Jill et qu'il ne se passait plus rien entre eux depuis. Ca, elle voulait bien y croire, de ce qu'elle savait, Jill était surement la seule employée du bar avec qui il n'avait pas eu de relation, ce qui avait donné des situations assez drôle, enfin, pas vraiment pour elle, lorsqu'elle travaillait encore là bas et que les autres filles parlaient de lui. Ce qu'elle ne comprenait pas trop... Enfin, jusqu'à maintenant, mais ça, c'est une autre histoire. Elle finit par reposer le serpent dans son vivarium avant de veiller à bien le refermer et descendit à la cuisine. Elle ouvrit le frigo à la recherche de quelque chose à boire lorsqu'elle aperçut un pot de Fluff qu'elle attrapa ainsi qu'une cuillère avant de s'asseoir sur le plan de travail en se faisant la réflexion qu'on ne devait pas faire plus sucré que ce truc.

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Mer 31 Juil 2013 - 17:59






"Je devrais apprendre à nager..."

Même seul, Boogey trouvait encore souvent le moyen de se parler à lui-même pour remarquer certaines choses plus ou moins importantes comme le fait qu'il ne savait pas nager. Il faut dire aussi qu'il n'avait jamais vraiment eu l'envie ou l'occasion de nager où que ce soit. Et en fait, il n'était pas très porté sur la natation ou même le sport en général outre mesure...

"Ouais, ou pas..." conclut-il en en sortant de la douche

De toutes façons, il n'envisageait pas de tenter le suicide par la noyade lors ça semblait plutôt inutile d'apprendre à se déplacer dans plus de trente centimètres d'eau. D'accord, peut-être un peu plus que trente centimètres vu sa taille mais quoiqu'il en soit, il n'aimait pas l'eau, ni nager. Fin de la discussion.
Un moment plus tard, il sortit de la salle de bain, en jeans sweat, comme souvent, et regardait les nouveautés sur son téléphone portable en descendant les escaliers. Grave erreur. Ultime erreur. Pire erreur de sa vie pour passer pour le dernier des types cools et classes sur Terre. Car quand un homme lambda descend les escaliers sans regarder, il va doucement ou fait un minimum attention à la marche. Mais quand Oogie Boogie descend des escaliers sans regarder, IL SE VAUTRE. Alors, dans le casino retapé où il n'y avait pas le moindre bruit, on put entendre un "zwip" suivit du son que produit un poids relativement lourd en heurtant des marches en bois, et enfin un "BORDEL" suivit de quelques injures à l'encontre des escaliers que le grand blessé marmonna entre ses dents.

Ca fait mal, oui.

Mais pas assez pour rester par terre à ne rien faire. Boogey se releva donc, non sans avoir un regard noir, et remonta sa manche qui était descendu à cause de la chute. Puis il rangea son portable, le vile objet qui avait servit à détourner son attention, et redescendit calmement les escaliers, en prenant garde à ne plus rater de marche jusqu'à arriver au rez-de-chaussée.
Nous en revenons donc à la question de tout à l'heure: est-il utile d'apprendre à nager? Boogey vous dirait sans doute que non, car il a déjà du mal à se déplacer hors de l'eau alors ce serait du suicide que de vouloir apprendre à ne pas se noyer quand on est déjà pas foutu de marcher dans des escaliers sans regarder.
Son regard se perdit une seconde sur le billard et il esquissa un sourire en allumant la cigarette qu'il venait de sortir de son paquet. Il aimait déjà beaucoup ce billard vintage à tapis vert, mais il l'aimerait d'autant plus à partir de maintenant en songeant à tout ce qu'on pouvait faire sur un billard et surtout à tout ce qu'il avait désormais testé dessus.
Et c'est ainsi qu'il fit son chemin jusqu'à la cuisine, cherchant du regard Sally dans les pièces où il passait en se demandant si elle était encore avec Treize ou non. De toutes façons, le python avait plutôt l'air de l'apprécier alors il n'avait pas réellement de souci à se faire pour elle. Encore moins quand il la trouva dans la cuisine, prenant ses aises sur le plan de travail avec une cuillère dans la bouche et le pot de fluff dans une main. Le croque-mitaine leva un sourcil, ne s'attendant pas à la retrouver là lorsqu'il lui avait dit de faire comme chez elle. Mais, après avoir esquissé un sourire en levant les yeux au ciel, il alla près d'elle, sa cigarette toujours dans la bouche.

"Tu fais des trucs bizarres chez toi..." lui lança-t-il avec un rictus moqueur

C'est hypocrite de la part d'un type qui vient de se viander dans son propre escalier...


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Mar 6 Aoû 2013 - 5:21
[


Parce que c'est adorable les bichons. <3
Boolly.


BOOM. BORDEL.

Sally écarquilla les yeux, la cuillère de fluff à quelques centimètres de sa bouche avant d’éclater de rire, devinant qu'à tout les coups c'était surement le croque mitaine qui venait de tomber quelque part. Elle avait beau ne pas être du genre moqueuse, elle ne pouvait pas s'empêcher de rire en l’imaginant glisser dans l'escalier avant de tomber et de dévaler lamentablement l'escalier sur les fesses. Ridicule. Elle se calma pourtant avant qu'il n'arrive dans la cuisine,  qu'elle rigole toute seule oui, qu'elle se moque de lui non et elle préféra lui sourire alors qu'il lui disait qu'elle faisait des choses bizarre chez elle. M'bof, elle faisait des choses bizarre chez elle, oui, mais ça, c'était loin d'en être une. Et bah oui, il fallait bien avouer que quand on se chamaille avec son colocataire jusqu'à tomber derrière le canapé, qu'on grimpe sur la table pour faire un playback d'une comédie musical où qu'on passe une soirée assise en tailleur à regarder un ventilateur parce qu'on trouve trouve ça étrange, non, manger du fluff assise sur un plan de travail n'est pas bizarre, c'est même toute à fait normal selon la poupée. Et puis bon, venant de quelqu'un qui venait de se vautrer quelques minutes plus tôt c'était un peu hypocrite. Peut être qu'il s'était fait mal en plus... Ca aussi c'était étrange pour la jeune poupée rousse, la douleur elle ne connaissait pas vraiment ça, elle ne la ressentait pas à Halloween Town et elle n'était jamais vraiment tombée depuis qu'elle était à New York, alors se faire mal en tombant lui paraissait assez flou comme concept. Ca lui avait fait bizarre la première fois qu'elle s'était faite mal d'ailleurs, elle s'était simplement coupée avec un pt de yaourt. Oui, oui, parfaitement, un pot de yaourt. C'est fourbe les pots de yaourts, vous devriez vous en méfier ! On les croit innocent et inoffensif mais c'est tout le contraire, ils attendent le moindre petit moment inattention t CLAC il vous font pisser le sang ! Mais bon, la douleur n'était pas non plus très forte, mais elle était restée un moment à fixer le sang qui s'écoulait lentement le long de sa main sans trop comprendre ce qui lui arrivait avant que Riley ne rapplique et lui colle un pansement, se demandant surement si elle n'avait pas un problème dans sa tête pour avoir l'air si intéressé par une simple coupure.

« Dit il alors qu'il vient de se vautrer chez lui ... » finit elle par dire, lâchant un rire et lui étalant une cuillère de fluff sur la joue.

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Mar 6 Aoû 2013 - 16:08






Mais elle se fichait complètement de lui...

Impardonnable. Elle allait payé pour cet affront. Pour la remarque, le fluff étalé, et le tee-shirt qu'elle lui avait volé. Non, ça ne se passerait pas comme ça. Impossible. Question d'honneur. Et parce que le boogeyman était incroyablement vindicatif, même avec sa poupée et ses plaisanteries. Qui plus est, ses blagues étaient de très mauvais goût car elle gâchait un truc qui avait un super goût. Enfin, un goût de sucre en fait, ce qui suffisait largement pour que Boogey estime que c'était mangeable. Même si, en théorie, TOUT se mange. Même Sally, mais ce serait perçu comme du cannibalisme et la plupart des sociétés modernes condamnent ça comme un crime si la personne ne survit pas et n'est pas consentante. Sinon, il faut croire que c'est autorisé. La justice est une chose bien étrange ici... Ou alors c'est tout simplement Boogey qui a une vision de la chose très différente.
Le boogeyman réclamait vengeance en attendant. Et pas de n'importe quelle façon. Alors il posa sa clope plus loin sur le plan de travail de la cuisine, bien décidé à se venger. Puisqu'il faut rendre à César ce qui est à César, le croque-mitaine allait rendre la pareille à sa poupée. Et celui qui va mourir te salue, poupée...
Sans un sourire, avec son air blasé caractéristique, il baissa les yeux vers le pot de fluff où il plongea la main avant de la coller sur la bouche de la poupée, comme s'il voulait l'empêcher de parler. Et ça devait plutôt bien marcher puisqu'avec une telle couche de truc sucré sur la moitié du visage, elle ne devait pas vraiment pouvoir ouvrir la bouche pour protester tant qu'il avait la main dessus.

"Tu ferais mieux de te taire au lieu de raconter des conneries. T'as aucune preuve que j'me suis gauffré, chérie..." lâcha-t-il triomphant avec un rictus narquois

Il écarta alors sa main de son visage, remuant un peu ses doigts désormais collants, et se servit de son autre main pour essuyer du mieux qu'il pouvait ce qu'il avait sur la joue. Et il ne perdit pas davantage son temps avant de l'embrasser. Du sucre sur une poupée, ça se refuse pas. D'ailleurs, il apprécia plus le goût de sucre que l'intérêt qu'il avait à la french kisser. Mais il était sûr d'une chose: elle avait encore meilleur goût comme ça.
Pendant ce temps, il en profita pour lui subtiliser la cuillère et s'écarta une fois fait afin de la plonger dans le pot de fluff pour la lécher.

"Tu ressemble à un marshmallow comme ça..." plaisanta-t-il avec un sourire

Sucre...

Encore une vieille addiction qui le fit complètement oublier sa cigarette délaissée un peu plus tôt en faveur de Sally. C'est intéressant de voir que même dans ce qui le rendait accro, certaines substances passaient avant d'autres. Alors au final, la seule chose dont il ne pouvait pas se passer, c'était peut-être le sucre. Et Sally, oui, un peu. Mais ça ne faisait qu'une semaine, même pas. Il n'en était pas encore à lui avouer chaque seconde qu'il avait besoin d'elle autant qu'il avait besoin de respirer. Il le pensait, à cause de l'euphorie du début, mais il n'en était pas encore à tout lui dire et à partager ses sentiments. Il lui avait dit beaucoup de choses depuis qu'ils se connaissaient. Et sans doute autant de "je te hais" que de "je t'aime". Mais s'il fallait faire un tableau des scores, leur histoire était mal partie. Il fallait déjà compté tout ce qui s'était mal passé à HalloweenTown, à Noël, à la Saint Valentin, puis au bar, et enfin à Londres. Et en face, il fallait évoquer le moment où il était revenu vers elle à l'hôtel et... euh... et bien... la soirée d'hier, éventuellement...

Décidément, il avait des raisons de s'en vouloir...

"Mais je t'aime quand même, Dollface..." lâcha-t-il finalement en sortant de ses pensées et en remettant la cuillère dans le pot


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