J'y croyais pas, depuis mon arrivée Paris nous avait offert un temps tout sauf estivale et maintenant que j'étais ENFIN en week end le soleil se pointer ! Sauf qu'au lieu de sortir et d'en profiter j'allais devoir m'enfermer dans les magasins ! Assise sur mon lit, j'hésitais à changer au dernier moment mon programme. C'est vrai, rien ne m'empêcher de sortir flâner devant les vitrines et de me faire payer un milkshake par un bel inconnu. Ah si, il y avait cette chose là... Les responsabilités. Parce que si je n'y allais pas aujourd'hui j'allais être forcé de reporter tout ça à la semaine prochaine, sauf que la semaine prochaine j'allais certainement devoir travailler avec la saison d'été qui commençait... J'allais vraiment devoir y aller aujourd'hui. Je laissais un rapide message gribouiller sur un post it pour Ange avant de marcher jusqu'à la station métro la plus proche. Je ne savais pas vraiment combien de temps c'était écoulé depuis mon arrivée ici et je n'avais pas vraiment cherché à le savoir d'ailleurs. Les repères de temps et moi... Quoi qu'il en soit, les choses n'étaient plus si terribles que ça et j'avais finalement accepté ma nouvelle vie et surtout mes nouvelles jambes. Panique, anxiété, dépression, détermination, abandon, adaptation. C'était à peu près toutes les étapes auxquelles j'étais passée. Après avoir paniqué à la vu de ce nouveau monde et nouveau corps j'avais passé des semaines à me faire un sang d'encre pour mes amies et Peter pour finir par ne rien vouloir faire à pars me laisser mourir sur mon matelas. Et puis j'étais entrée dans cette phase où je cherchais à tout pris à trouver un quelconque moyen de rentrer. Étant donné qu'il n'y avait ni de poussière de fée, ni de seconde étoile à droite j'avais imaginée et inventée tout et n'importe quoi pour essayais de rentrer et bien entendu, tout c'était avéré être un échec. J'avais donc abandonnée et acceptée ce qui m'arrivait. J'avais dû m'adapter à ce monde, et le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'était pas drôle du tout.
Ah, elle était loin ma vie tranquille à la lagune, maintenant j'étais obligée de me lever le matin pour aller travailler, parce que c'est bien beau d'avoir pleins de magasins de vêtement et de maquillage, mais si tu n'as pas d'argent pour le dépenser sa ne sert à rien ! Eh oui. C'était pour ça que j'avais dû trouver un... un travail... J'avais finalement étais embauché dans un salon de coiffure même si pour le moment j'avais uniquement le droit de toucher le téléphone pour prendre les rendez-vous. Voilà, je crois que c'est tout ce que j'avais à raconter depuis mon arrivée. Mais mine de rien m'a vie ici était beaucoup plus remplie à la lagune et je ne savais pas si c'était une bonne chose ou non. Je descendis du métro blindé pour remonter à la surface et marcher jusqu'à la zone commercial. Bon. Leroy Merlin... Ikea... ? Vu que ce n'étais non plus comme si j'avais des tonnes d'argent à dépenser, j'allais essayer d'en rester à l'essentielle. Donc je m'occuperai de mes murs plus tard. Direction Ikea ! J'avais beau me plaindre de ce monde, faut dire que les magasins allai vachement me manquer si je retournais à Neverland un jour. En tout cas celui là était immense, ils avaient même mis des flèches au sol pour ne pas se perdre ! Je saisie un des minis crayons ainsi qu'une feuille mis en disposition par le magasin et commencer ma visite.
J'avais l'impression de partir en randonnée, qu'est-ce que c'était grand ! Je zappais directement les cuisines ainsi que les salles de bain, même si là on manquait cruellement de petite loupiote autour du miroir. J'aurai peut-être dû amener Ange avec moi en fait, car bon notre appartement on le partageait quand même... Rho est puis zut, c'était moi la personne responsable du foyer. Je n'étais pas encore majeure mais j'étais quand même la plus vielle c'était donc moi qui gérais l'argent voilà. Et puis je ne pense pas qu'Ange dira non à des oreillers neufs. Pendant que je me fessais mentalement une liste d'argument de pourquoi j'avais raison de ne pas attendre ma colocataire, je gribouillais rapidement les numéros des quelques articles me semblant à la fois digne d'être dans mon salon et accessible pour mon porte monnaie. Le rayon salon, chambre, salle à manger... Je finis au finale avec une dizaine d'article noté sur ma fiche. Mais ce magasin n'avait donc pas de fin ? Je suivais toujours les flèches, ajouté un kit de vaisselle dans mon panier (c'était toujours mieux que celle en plastique qu'on utilisait actuellement.) avant d'atteindre le rayon jardin.
Notre appartement de ayant déjà un beau jardin, je m'apprêtais à rejoindre directement les caisses puis l'espace livraison quand mon regard fut attiré par un mouvement de foule. Quoi ? C'était les soldes et on se disputait la dernière paire de chaussure ou quoi ? Je m'approchais, parce d'un j'étais curieuse et que comme ça j'aurai peut-être quelque chose d'intéressant à raconter ce soir. Tout ce beau monde était autour d'une mare et l'espace d'un instant j'eue du mal à comprendre pourquoi. C'est vrai, cette mare n'avait rien de spéciale du tout... Enfin, jusqu'à ce que je vois une rousse à l'intérieur. Euh ouais, ça c'était bizarre. Enfin tout le monde n'avait peut-être pas de quoi se laver chez eux et... Attendez ... Cette rousse là m'était étrangement familière, comme si je l'avais déjà vu. Je me rapprochais un peu plus de la mare. Non... Cette fille en train de barboter avec les grenouilles et les poissons, c'était pas...
"J'aime pas les fringues de Dion..." se plaignait la sirène devant la vitrine de ce qu'il appelait un magasin
Ce monde était... plein de constructions humaines. Et la plupart étaient totalement inconnues de la sirène. A la Lagune, c'était nettement plus simple. Il y avait juste de l'eau, partout. Par chance pour la rouquine, elle était bien tombée en arrivant ici. Dion, son héros du moment, était une crème comme garçon. Un peu bizarre, c'est vrai, et elle n'avait pas encore oser demander pourquoi il avait plus de vêtements de femme que d'homme dans sa garde-robe. Mais ça arrangeait bien la sirène qui lui volait des tenues, peu ordinaires, il faut bien le dire. C'est surtout les couleurs vives et les paillettes qui attiraient le regard en vérité. Le seul ennui, c'est que Dion travaillait, lui. Alors la sirène se retrouvait souvent toute seule et elle était beaucoup trop aventureuse pour rester tranquille à son appartement sur Pigalle. En plus, ils y étaient un peu à l'étroit. Elle dormait déjà sur le canapé par manque de place. Holly atterrissait donc souvent dans des lieux insolites, des boutiques plus ou moins grandes, et des endroits parfois hors du commun. L'autre jour, elle avait ramené chez Dion une carte du ciel qu'elle avait trouvé dans une échoppe d'astronomie et autres bibelots prétendument galactiques. Elle avait cru tenir là l'idée ultime pour rentrer à Neverland mais Dion avait rapidement ramené la sirène à la réalité en lui expliquant la complexité des voyages spatiaux et en lui certifiant que la Terre est ronde, limitant donc l'océan.
Mais aujourd'hui, elle était dans un tout autre endroit.
A l'extérieur, l'enseigne indiquait IKEA en grosses lettres bleues et jaunes. Cette association de couleurs était franchement douteuse d'ailleurs. Et à l'intérieur, il y avait des choses encore plus étranges. Holly parcourait les allées avec curiosité, se demandant à quoi servaient la plupart des objets en vente ici. Alors après avoir testé une dizaines de lits et manqué de faire tomber un présentoir d'assiettes, elle avait finit par trouver le rayon meubles de jardin. A dire vrai, ça ne servait pas beaucoup vu son lieu de vie actuel. En plus, si elle ramenait encore des trucs inutiles, elle allait une nouvelle fois avoir droit au sermon d'adulte que son colocataire lui répétait chaque fois qu'elle agissait en enfant irresponsable. Il n'était vraiment pas drôle par moment. Pourtant, la sirène n'avait encore jamais user de ses charmes sur lui. De toutes façons, elle avait parfois du mal à savoir s'il préférait les sirènes ou les tritons... Il répétait toujours qu'il donnait "sa vie à son art!" même si Holly ne comprenait rien à ce genre d'exclamations de sa part. Il était un peu misanthrope en vérité, mais la nuit, il changeait complètement. Il avait deux faces en fait. Tout comme la sirène qui cachait son côté diabolique sous un visage d'ange.
Oh, de l'eau...
Une idée remonta soudain à la surface de son esprit. Elle s'était réveillée sur la terre ferme et avait des jambes humaines... Alors peut-être qu'en retournant dans l'eau, la situation reviendrait à la normale. Elle cru de plus apercevoir des poissons au fond de l'eau. Avec un peu de chance, ils sauraient par où aller pour retourner au Pays Imaginaire. Il fallait qu'elle essaye. Tant pis si ça ne marchait pas. Mais bien sûr que ça allait marcher, c'était SON idée! Ca ne pouvait pas rater! Elle s'accroupit donc au bord du bassin factice, pliant les jambes pour mieux s'asseoir par terre. Elle n'avait pas souvent parler à des poissons à Neverland mais certains venaient parfois rendre visite aux sirènes et il était toujours agréable de discuter de l'océan avec eux, même s'ils n'étaient pas franchement très malins...
"Hum... Bonjour!... Vous pouvez sans doute m'aider... Je cherche Neverland, vous connaissez peut-être?..."
Pas de réponse. Certains poissons sont vraiment très impolis de nos jours!
"Surtout ne vous pressez pas pour répondre... Ce serait dommage de m'aider... Bande d'égoïstes..." grommella-t-elle
Mais s'adresser à des stickers et de faux poissons en plastiques qui avaient coulé au fond du faux bassin était rarement un succès... Elle se résigna alors et décida d'aller leur parler de plus près. Elle retira donc ses chaussures avant de plonger ses pieds dans le bassin. On avait déjà vu plus profond que ça... Il devait y voir dix centimètres d'où tout au plus, elle n'aurait même pas pu s'y noyer.
"Je vous parle! Et ce serait gentil de me répondre au lieu de faire comme si vous ne m'aviez pas vu!"
D'autres qu'eux avaient remarqué la sirène en revanche... Une petite foule de curieux s'étaient approchés du bassin pour regarder la sirène s'adresser à des objets de décorations aquatiques. Mais la rouquine ne leur offrit même pas un regard, préférant se focaliser sur ses amis aquatiques. Cependant, une petit blonde s'était glissé dans la foule. Et si Holly avait levé les yeux, elle l'aurait sans doute reconnu et n'aurait pas continué son dialogue de sourd. C'est quand la sirène entendit son prénom qu'elle se redressa et regarda autour d'elle pour localiser d'où venait cette voix qui lui semblait si familière. Elle releva les yeux vers les clients étonnés avec un regard noir.
"Vous voulez ma photo peut-être?! Allez voir ailleurs si j'y suis, sales pirates!" leur ordonna-t-elle en se relevant
Elle baissa les yeux une dernière fois sur les poissons inanimés avant de sortir un pied après l'autre de ce maudit bassin, marmonnant une insulte à l'égard de ces tas d'écailles inutiles. La foule s'était dissipé mais avant qu'il ne reste plus personne autour d'elle, elle avait eu le temps de retrouver un visage familier qu'elle espérait être celui de la voix l'ayant appelé.
"... Hayley?... HAYLEY!" s'extasia-t-elle en remettant ses chaussures "ENFIN quelqu'un d'utile ici!... C'est bien toi au moins?" questionna-t-elle tout de même, en proie à un doute face à cette humaine qu'elle prenait pour son amie sirène
Invité
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Mar 16 Juil 2013 - 23:38
Njut. Ikea !
Hayley feat Holly.
De tous les endroits où j'aurai pensé trouver Holly, IKEA et ses rayons bondé était bien le dernier. L'espace d'un instant je crus que ma voix c'était perdu dans le brouhaha ambiant, qu'elle ne m'avait pas entendu. Un doute m'envahit, est si je m'étais trompée ? Ce ne serait pas la première fois que cela m'arrive, depuis mon arrivée ici, j'avais l'impression de voir Peter, mes amies et même cette blondasse de Clochette partout ! Mais des personnes parlant aux poissons (même si ces derniers sont faux), il ne pouvait pas en avoir plusieurs, c'était forcément une sirène pour avoir une idée pareille ici. Elle finit par relever la tête pour nous lancer un regard noir. Je priais intérieurement pour ne pas m'être encore une fois fait de faux espoirs, mais tous mes doutes s'évaporèrent lorsque qu'elle traita toute l'assemblée de « pirate ». C'était elle, j'en étais sûre ! J'étais tellement heureuse que j'avais du mal à contenir ma joie, je me retenais de lui sauter dessus. D'autant plus que si moi j'étais sûre de son identité, elle n'avait pas l'air de m'avoir vu pour le moment. La foule quand à elle commençait peu à peu à se dissiper, il n'y avait plus grand-chose à voir de toute manière. Holly était sortie de l'eau et remettais ses chaussures :
... Hayley?... HAYLEY! ENFIN quelqu'un d'utile ici!... C'est bien toi au moins? Oui c'est moi ! Hoooolllly ! Tu ne peux pas t'imaginer comme je suis contente de t'avoir retrouvé ! Je t'ai cherché absolument partout ! M'écriais-je en la serrant dans mes bras. Tu vas bien au moins ?
Je m'étais fait tellement de mourons pour elle, pour les autres aussi d'ailleurs. Si j'avais eu la chance de ne pas apparaitre nue au beau milieu d'une rue, ce n'était peut-être pas le cas pour les autres. Quand je pense que jusqu'ici les pirates étaient pour moi la menace ultime... Ils n'étaient riens comparés à ce qu'on trouvait dans ce monde... J'étais vraiment contente d'être tombée sur Ange pour m'aider et non sur un fou furieux ! J'avais des centaines questions à lui poser, avait elle trouvée les autres avant moi ? Que c'était t-il passé après mon départ de la lagune ? Et Peter ? Bon, peut être pas toutes en même temps et surtout pas ici, car si j'avais bien compris une chose depuis mon arrivée c'est que peu de personnes prenaient au sérieux les histoires de sirènes et de poussière de fée. Je ne tenais pas vraiment à me faire encore plus remarquer, d'autant plus que la sécurité n'allait surement pas tarder après la trempette d'Holly, tant pis pour mes achats.
... On ferait mieux de partir, je ne crois pas que la sécurité a beaucoup appréciée ta baignade... Et puis on sera plus tranquille dehors.
Sans attendre je la pris par la main pour la trainer hors du magasin. Finalement aucun agent de sécurité ne se pointa, tant mieux. Une fois à l'extérieur je parcourue encore quelques mètres avant de m'arrêter, je brulais d'en savoir plus sur ses conditions d'arriver.
Ça fait longtemps que tu es ici, enfin dans ce monde ? Oh j'étais tellement inquiète ! Les filles vont bien ? Et... C'est quoi ces vêtements ? ...
Ils étaient pour le moins... Voyant ? Original ? Du moins pas du tout le genre de vêtement que je verrai Holly porter. Enfin ce n'était pas non plus comme si on était très vêtue à la lagune, si certaines fessaient l'effort de porter des coquillages ce n'était pas du tout le cas d'Holly qui ne portait... Rien. Après, je n'étais pas vraiment mieux avec mon petit collier de fleur...
Désolée de t'assaillir avec toutes mes questions, c'est juste que je suis tellement contente de savoir que je ne suis pas seule ici que... Je me laisse un peu emporter...
Tout allait s'arranger! Et ce n'était vraiment pas trop tôt. Ce monde... ces humains... ces autocollants de poissons... Pour l'instant, rien ne plaisait à la sirène. Cette vie était bien loin du calme de la Lagune. Finit les journées à se dorer au soleil en écoutant Peter raconter une nouvelle histoire palpitante, pleine d'action et de frissons. Ici il fait gris. Les bâtiments sont gris. Et les gens sont mornes à en mourir. De plus, aucune sirène en vue puisque Hayley avait elle aussi des jambes. C'était presque terrifiant de la voir comme ça. Holly en vint même à se demander si toutes ses amies avaient subit le même sort. Mais elle ne s'attarda pas puisque sa blondinette d'amie lui demanda si elle allait bien en premier lieu.
"Comment veux-tu que ça aille bien? J'ai des JAMBES!" s'exclama la rouquine en rendant à son amie son étreinte
Quelle question idiote. Ca ne pouvait bien évidemment pas aller avec tout ça sous le nombril au lieu d'une nageoire vert d'eau. Il est vrai que la sirène s'enflammait peut-être un peu vite. La situation pourrait être bien pire. Elle était encore en vie après tout et elle n'avait pas encore vu le moindre pirate. Enfin... VRAI pirate. Pas juste quelques humains idiots. Crochet était peut-être encore à Neverland après tout. Oh, mais peu importe. Inutile de se soucier de ce vieux poisson pourri tant qu'il n'est pas dans les parages. Hayley évoqua un véritable problème en revanche: la sécurité. Holly avait légèrement chambouler les habitudes du magasin, même si pour elle, tout ce qu'elle avait fait était parfaitement logique et légitime. Mais les humains sont sans doute moins ouverts d'esprit que ne peuvent l'être des sirènes. Alors sans broncher, la rouquine suivit son amie loin de ce magasin d'objets en tout genre et se retrouva vite dehors et attaquée à coup de questions.
"Ne t'en fais pas, j'ai connu pire..." commença-t-elle en excusant Hayley et ses multiples questions "Et puis ça me fait plaisir aussi de voir que je ne suis pas seule au monde ici. Surtout d'après ce que j'ai vu des habitants du coin..."
C'est vrai, entre Dion et ses fréquentations décadentes et les clients du magasin, la rouquine n'avait pas vraiment eu de chance. Mais passé la première impression, certains humains peuvent se révéler... supportables. C'était le cas de son hôte actuel chez qui elle vivait à défaut d'avoir trouvé mieux. Holly regarda son t-shirt sur lequel elle tira légèrement, songeant à la remarque de son amie. La rouquine n'avait pas l'habitude des vêtements, encore moins lorsqu'ils étaient aussi affriolants. Mais c'était toujours mieux que rien, non?
"Moui... moi aussi je trouve ça assez moche pour tout dire. Le jaune ne me va pas." admit-elle en regardant les motifs de son haut "Mais ça c'est un détail! Tu n'as pas idée de tout ce qui est arrivé depuis qu'on ne s'est pas vu! D'abord il y a eu tout un tas de gens disparaissant chaque jour à Neverland! Et puis il y a quelques jours je me suis réveillée ici et POUF j'avais des jambes! C'est... c'est... ARGH! C'est HORRIBLE! Mais je suis tombée sur un type là... il est complètement bizarre mais c'est lui qui m'a prêté ces vêtements... et qui m'héberge aussi pour le moment. Oh, c'est affreux, affreux, AFFREUX!"
La sirène avait tendance à tout exagéré, il faut bien l'avouer. Mais en l'occurrence, c'était la stricte vérité. Du moins, pour elle.
[HJ: Désolée pour cette réponse toute nulle ET en retard... ]
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