No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
Un coup d'état est toujours mieux avec des vêtements... (Libre)
Invité
Anonymous
Invité
Ven 9 Aoû 2013 - 14:34
Qu'il était apaisant de vivre enfin une nuit sans cauchemar après ces deux années de torture mentale... Pour une fois depuis bien longtemps, je pouvais enfin dormir sans m'inquiéter des visions d'horreur qui me prendraient au cours de mon sommeil. Cela me paraissait tellement... surréaliste... Mais je n'allais pas m'en plaindre, après tout. Je venais tout juste de sortir d'un songe à la limite du supportable, il était bon de rattraper des heures de repos perdues tant de fois...

 Mais, apparemment, pour en arriver à un tel résultat de paix, il fallait que je sois installé sur une surface dure, inconfortable et froide... Certes, mon lit ne valait pas celui de mon ancienne vie de luxe, mais j'y avais pris mes habitudes et mon aide... Jamais je n'en étais ressorti avec un tel mal de dos (Qui, déjà, hélas, me faisait souffrir le martyr depuis ma chute...), et une telle humidité sur ma fourrure... Allons bon, le toit de l'appartement était-il de nouveau en train de fuir ?

 Grognant dans mon sommeil, je tentai de ramener les couvertures sur moi, afin de me protéger de toute "attaque" humide... sans succès. Peu étonnant que je sois ainsi trempé, les draps étaient tombés de mon l...


* ... Pourquoi ne ressens-je pas le bord de mon lit...? *

 En un instant, mon génie reprit le dessus sur ma conscience ensommeillée, tandis que de nombreuses questions me taraudaient : pourquoi le matelas de mon lit était-il, soudain, aussi dur que de la roche, et aussi froid que les eaux de la Tamise ? Pourquoi avais-je l'impression que mon corps était davantage exposé à l'atmosphère glaciale de mon petit appartement ? Pourquoi entendais-je les bruits sourds de la ville de Londres autour de moi, comme si je baignais au milieu de la foule ? Pourquoi...

 ... Ce fut un bruit, un seul bruit, qui me suffit pour m'extirper de toutes mes interrogations... Un bruit qui me tourmentait depuis ce terrible jour de 1897... Un son qui avait failli me conduire à ma perte... Les cloches de Big Ben... Synonymes, désormais, de mort pour moi... Synonymes de victoire pour mon pire ennemi... Moi qui avais tout fait, durant ces deux années, pour les éviter du mieux que je le pouvais, n'étant pas encore remis du traumatisme qu'elles m'avaient causé... Pourquoi, diable, les entendais-je comme si je me trouvais de nouveau au sommet de la tour, alors que mon appartement se situait de manière voulue à son exacte opposée !?

 Ecarquillant les yeux d'une manière terrifiée, je bondis immédiatement sur mes jambes, le coeur battant la chamade, haletant et tremblant. Je devins alors extrêmement pâle... car les réponses à mes questions m'atteignirent en pleine figure d'une manière que je ne pouvais imaginer...

 ... Je n'étais plus dans mon appartement miteux... J'étais à l'extérieur... Mais ce n'était pas cette bonne vieille ville de Londres... Je ne reconnaissais pas les bâtiments autour de moi... Mais les sons de cloches me firent de nouveau sursauter. 3 heures du matin... Serrant le poing d'anxiété, je regardai autour de moi... et gaspai lorsque je reconnus le monument qui émettait ce son si majestueux, et pourtant si terrifiant pour moi... Notre-Dame ? J'étais... à Paris !? C'était impossible, juste impossible, comment avais-je traversé la Manche et le nord de la France en l'espace de quelques heures !? Tout ceci m'échappait, même mon esprit clairvoyant de génie diabolique ne parvenait pas à poser le petit doigt sur la clé du problème.

 Ce fut lorsque je fus remis de ma première surprise que des détails dont je n'avais pas prêté attention m'interpellèrent. Les bâtiments qui environnaient le célèbre monument parisien me semblaient... différents... Comme... inappropriés à l'époque victorienne... Autre constatation surprenante, l'éclairage public n'était plus assuré par des bougies, mais... par des modèles d'ampoules électriques du célèbre Edison humain, bien plus avancées ! Etant un grand féru de la technologie humaine, qui m'inspirait grandement, j'aurais eu vent d'une telle avancée ! Et quelles étaient ces étranges machines à quatre roues qui dormaient paisiblement le long des trottoirs ? Où se trouvaient les fiacres ?


* ... Même si je reste dissimulé aux yeux du monde, j'aurais remarqué un tel changement dans cette bonne vieille ville de la brume...*

 Une hypothèse s’immisça dans ma tête. Hypothèse que mon intelligence rationnelle rejeta sans vergogne. Non, je ne me rabaisserais pas à de telles pensées. Je devais certainement rêver... Je ne pouvais être dans un Paris... futuriste... Dans un... autre monde... Je me trouvais toujours dans l'horrible Mousedom où j'avais toujours vécu... Je rêvais, il n'y avait pas d'autres explications...

 Mais un simple coup de vent glacial ôta finalement tous mes doutes. Frissonnant (Rêve plus que réaliste, songeai-je...), j'enveloppai mon corps de mes bras...... dénué de fourrure !!!??? Poussant un petit cri de surprise, je contemplai mes mains avec des yeux sortant de leurs orbites. Elles étaient parfaitement lisses et rosées, comme...... des mains humaines... Impossible... Il était juste inconcevable que je sois...

 Ne perdant pas mon temps avec des questions parasites, je me précipitais sur la plus proche flaque d'eau... et pâlis encore davantage devant l'incroyable vérité... Je n'étais plus cette abomination de r... de rongeur... J'étais...... humain... Mes oreilles, mon museau, ma fourrure, ma queue, tout ce qui se rapportait à mon ancien physique avait disparu... J'avais certes perdu de mon imposante masse musculaire, je restais néanmoins assez correct pour un homme de 52 ans... Des cheveux noirs avec des mèches grisonnantes, des yeux espiègles et mesquins bleus, une fine et belle moustache... Et, à mon plus grand bonheur, ce nouveau corps avait fait disparaitre les douleurs et blessures les plus graves dûes à ma chute (Même si, hélas, des cicatrices se maintenaient...). Il était impossible, ainsi, de savoir qui j'avais été...

 Muet, je ne pus rien dire durant de longues minutes, touchant mon visage de mes doigts fins, le souffle coupé. Humain... J'étais humain... Et non plus...... rat...... C'est comme si la vie avait enfin daigné effacer d'un coup de gomme l'horreur que m'avait fait subir mon ancien corps... Plus j'y pensais... et plus un sourire ravi et mauvais s'affichait sur mon visage... Ce nouveau physique... Et cette nouvelle version de Paris... Tous deux signifiaient une nouvelle chance d'accomplir ma destinée, d'obtenir la vengeance que je n'avais pu obtenir à cause de mon némésis, de devenir... Roi... Dans ce nouvel univers, il semblait que la technologie avait été grandement amélioré, chose dont je pourrais tirer un net avantage, au vu de mon génie. Il me suffisait juste de former une nouvelle bande de mafieux stupides et déterminés... et une nouvelle ère de terreur s'installerait sur ce nouveau Paris...


* C'est la fin de cette période de "rétablissement" ... J'en ai assez de n'être plus qu'une ombre... Mon aura noire va de nouveau percer cette ville de misérables, mon nom fera la une de tous les journaux... et le nom de Ratigan sera de nouveau synonyme de peur et de souffrance !!! *

 Me sentant de nouveau revivre, j'émis mon fameux rire machiavélique, observant Notre-Dame d'un air défiant. Le Grand Génie du Mal, "the world's greatest criminal mind" , était de retour en piste ! Et il allait faire très mal... Oh oui, cette fois-ci, je sentais que la roue allait tourner en ma faveur...

 ... Il n'y avait qu'un seul problème à résoudre pour l'instant, détail que je ne remarquai qu'une fois mon enthousiasme calmé. A y regarder de plus près, à ma plus grande honte... je vis que j'étais... nu... Rougissant énormément, je compris que mes vêtements de rongeur n'avaient pas supporté la soudaine différence de taille, me laissant ainsi totalement dénudé. Quelle humiliation venant d'un gentleman aussi distingué que moi ! Gémissant d'embarras, je réfléchis assez vite à une idée, ne souhaitant pas être découvert ainsi (Il serait idiot de finir dans une cellule pour atteinte à la pudeur, avant même que mon visage ne soit placardé sur une affiche de recherche...), et mourir de froid. Fouiller dans les poubelles pour y trouver de quoi me vêtir ? J'avais beau être dans une situation gênante, j'avais ma fierté !

 Comme si le destin tournait encore en ma faveur, j'entendis, en approche de ma position, des bruits de pas. Quelqu'un avait la mauvaise idée de se promener dans Londres à cette heure aussi tardive ? Une bien mauvaise idée, mais dont j'obtiendrai résultat. Et j'avais beau n'avoir aucune arme sur moi (Qui plus est, mes griffes et crocs avaient disparu à cause de ma transformation), j'étais un génie plein de ressource. Me dissimulant derrière un pilône, dans l'ombre, j'attendis le bon moment pour foncer tel un aigle sur ma proie.


* Tout, sauf une femme... Des vêtements d'homme, par pitié...*
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Invité
Anonymous
Invité
Sam 10 Aoû 2013 - 6:19


Il a un truc bizarre entre les jambes...
Barbie


Il y a pas à dire, Princesse c'est le meilleur métier du monde... <3

Barbie avait beau avoir conscience qu'elle n'était pas une réelle princesse, elle trouvait tout de même son travail merveilleux. Elle avait une jolie robe dans différentes teintes de roses et même une jolie couronne ! Bon, évidemment, comme tout les jobs, il y avait des inconvénients. Tout les matins, elle devait se lever tôt et enfiler une horrible perruque blonde. C'était stupide, elle était déjà blonde à la base ! Et puis ses cheveux étaient bien plus beau que ceux de la perruque, tout ça pour ressembler à une certaine Aurore... Elle ne savait même pas qui c'était cette Belle au Bois Dormant ! Et elle était persuadée d'être plus belle qu'elle encore, que ce soit dans les bois ou ailleurs. Mais bon, rien que pour le merveilleux sourires des petites filles qu'elle croisait, à qui elle parlait où à qui elle faisait un câlin, cela valait milles fois la peine d'enfiler toute les perruques du monde. Le sourire des petites filles... Une chose qui lui aurait cruellement manqué si elle n'exerçait pas ce métier. Auparavant, lorsqu'elle était encore un jouet, rendre heureuse les enfants qui jouaient avec elle était ce qu'elle aimait le plus au monde. Alors certes, ce n'était pas comme avec Molly ou les enfants de Sunny Side, mais c'était déjà une bonne façon de compenser le manque et ça la ravissait à longueur de journée. La blondinette était vraiment reconnaissante envers son amie Greenie d'avoir parlé à son père pour qu'elle puisse avoir la place. Mais ça n'avait pas été trop difficile, ils avaient discutés tout les trois une demie heure à peine et l'homme avait déjà dit qu'elle était parfaite pour ça, alors...

Elle était aussi reconnaissante envers la jeune femme aux cheveux verts pour tout les bons plans shoppings qu'elle lui donnait chaque jours. Les deux nouvelles amies avaient beau avoir des styles plus que différents, elles parvenaient tout de même à trouver un terrain d'entente pour les boutiques, en partie parce que Greenie n'hésitait pas à customiser ses vêtements lorsqu'elle ne trouvait pas ce qui lui convenait. Quoi qu'il en soit, c'est grâce à un énième bon plan que la poupée se retrouva dans les rues de Paris à une heure tardive. Des bottes s'arrêtant au dessus du genoux et un imperméable à motif écossais rose et noir empruntée - un peu de force, il fallait l'admettre - à Greenie était la parfaite tenue pour arpenter les rues souvent couvertes de flaques d'eau de la ville lumière. Elle avançait donc tranquillement vers le célèbre magasin, organisant ce soir là une nocturne lorsqu'elle entendit du bruit venant de derrière un pilonne. Elle s'approcha donc, écarquillant ses yeux bleus en découvrant un vieil homme dissimulé dans l'ombre... Complètement nus. Elle ne put s'empêcher de le toiser de haut en bas, s'arrêtant quelques secondes sur une chose étrange qui lui était inconnu présente entre ses cuisses. Le rouge lui monta au joue sans qu'elle sache trop pourquoi et elle s'empressa de détourner le regard. C'était vraiment bizarre, elle avait déjà vu Ken sans vêtement il n'avait pas de... Truc qui pendait entre les jambes. En fait, c'est peut être parce que justement il n'en avait pas qu'elle devinait que c'était quelque chose qu'il ne fallait pas vraiment montrer... Elle ouvrit donc son parapluie rose avant de le tendre à l'homme, ne sachant pas trop quoi lui donner d'autre pour se dissimuler.

« Mais monsieur... Que faites vous ici dans cette tenue ? » demandât-elle, les yeux toujours écarquillés.

[Bien, je ne savais pas trop quoi répondre, si tu veux que je change ou rallonge n'hésite pas à me le dire. ]

(c) by Miss Amazing for P.R.A.
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Invité
Anonymous
Invité
Dim 11 Aoû 2013 - 13:12
Plus les pas se rapprochaient de ma position, plus les battements de mon coeur accéléraient. L'adrénaline que l'on ressentait avant de commettre un délit ou, mieux, un crime... Combien de fois avais-je ressenti cette sensation, sensation qui ne faisait qu'accroître mes capacités intellectuelles et physiques ? La respiration s'accélérant silencieusement, les muscles se tendant, le sang coulant plus rapidement dans les veines... Un sentiment de surpuissance qui nous envahissait lorsque l'on voyait une victime bien choisie mourir de ses mains... Cette expérience, je l'avais de nombreuses fois vécu, appréciant parfois ne pas laisser le travail qu'à mes hommes de main, excité de voir l'une de ces sales souris tyranniques agoniser à mes pieds... Si un homme s'approchait de moi à cet instant-là, je ne lui laisserais aucune chance, brisant sans bruit sa nuque... Aucun risque d'être détecté, à cette heure si tardive. Qui plus est, commettre un meurtre en plein coeur de Paris, le long de la cathédrale Notre-Dame, attirerait certainement les médias, qui s'empresseraient de soulever un premier vent de panique au sein de la population. Un avant goût de la terreur qui s'ensuiverait...

Mais s'il s'agissait d'une femme... Hors de question que j'emploie de telles méthodes. Je restais un gentleman, et ne m'étais jamais comporté de la sorte avec une Lady ou une femme des rues (Sauf si celle-ci le méritait). La peur qu'elle ressentait suffisait à les faire doucement obéir. Je doutais que cela ne soit pas le cas cette nuit-ci encore...

Hélas pour ma pudeur, la deuxième possibilité s'imposa à moi, tandis qu'une jeune femme blonde (Tout à fait exquise, soit dit en passant) se dévoilait à moi. Je retins un juron, fronçant les sourcils et réfléchissant très vite à une solution de secours. Le manteau qu'elle portait (quoique trop... rose pour moi) ferait l'affaire, le temps que je me mette en quête d'un magasin de vêtements à cambrioler. Chétive comme elle semblait l'être, je n'aurais aucun mal à l'obte...

... Le Destin sembla encore jouer contre moi, car tandis que j'analysai la situation, la jeune femme s'approcha de ma position, comme intriguée par ce qu'elle y voyait. Diable, que j'aurais souhaité avoir encore mes vêtements victoriens noirs qui me permettaient de me fondre sans difficulté dans les ténèbres de la nuit... Gaspant, je grognai intérieurement, cherchant très vite une solution de rechange, l'effet de surprise n'étant plus à mon avantage.

Mais je ne pus longtemps réfléchir correctement lorsque son regard stupéfait se posa sur mon corps... en particulier sur mon... erm... Vous voyez... Devant cela, je ne pus m'empêcher de rougir également, chose qui, dans mon vrai corps, ne m'aurait pas dérangé le moins du monde (Au contraire, j'aurais fait joué mon charisme et mon charme à mon avantage). Mais ce qui me perturbait dans son regard, ce détail que je ne pus expliquer, c'est qu'elle semblait presque... effrayée... Comme si elle venait de découvrir pour la première fois de sa vie de quoi était composé le corps d'un homme... Et non, cela n'était pas la réaction d'une jeune pucelle, mais réellement un sentiment... d'inconnu...

Fronçant les sourcils, je la scrutai davantage. Je ne lui donnais pas plus de 20 ans. Ses beaux cheveux blonds et ses yeux bleus la rendaient absolument irréristible. Son style de vêtements était un peu trop rose à mon goût, mais néanmoins charmant. Et elle dégageait une aura... presque... inhumaine... Dans le sens qu'elle respirait à des kilomètres à la ronde la joie de vivre, l'amour à donner et à recevoir, l'innocence... A mon époque, une frêle jeune femme de cet âge avait perdu tous ces attraits depuis fort longtemps, les Ladies devenant de vraies femmes très jeunes. Cette attitude était assez... déconcertante... Presque... touchante...

J'abandonnai bien vite l'idée de lui faire peur ou de lui prendre de force un moyen de me vêtir. Je ne pouvais l'expliquer, mais son attitude m'empêchait de lui faire le moindre mal (Certainement mes habitudes gentleman). Et elle était si jeune, elle aurait pu... avoir l'âge de ma fille... Non, si je voulais obtenir ce que je désirais, je devrais employer un peu plus... de douceur...... Pensée qui me fit légèrement frémir. Le Napoléon du Crime, "gentil" ...? On aurait tout vu...... Mais quand on y songeait, un "vieil" homme nu dans les rues de Paris... Qui ne voudrait pas aider cette pauvre âme en perdition ? En espérant qu'elle ne me conduise pas dans l'asile ou le poste de police le plus proche...

Je clignai des yeux de surprise lorsque la jeune femme me tendit son parapluie pour, je le supposais, pouvoir me cacher à ses yeux. Vraiment une curieuse personne que voilà... Je la remerciai doucement avec un sourire tendre, et pus enfin avoir un peu plus de pudeur dès que j'ouvris l'objet. Commença alors "l'interrogatoire" lorsqu'elle me demanda les raisons de cet étrange accoutrement. Hors de question de lui énoncer la vérité, bien sûr. Pas avant d'avoir obtenu des réponses.


"Veuillez excuser cette tenue indigne d'un gentleman, Mademoiselle. Pour être franc avec vous, je ne peux réellement l'expliquer : je dormais... paisiblement dans mon lit, et me voilà éveillé en plein coeur de Paris... J'espère ne pas être sujet à des crises de somnanbulisme..."

Le vieil homme ayant un peu la mémoire qui flanche, voilà qui pourrait m'être favorable auprès de cette innocente personne. La scrutant avec des yeux brillants pour lui faire croire à une légère peur, je continuai mon jeu d'acteur :

"Je suis vraiment désolée de vous importuner, Mademoiselle... mais pourriez-vous me dire quel jour exact sommes-nous...? J'ai tendance à oublier très vite des détails assez importants...... Je crains même ne plus savoir où j'habite...... Je......"

Je feins alors la crise d'angoisse du vieil homme, baissant les yeux et tremblant de tout mon corps (Le froid m'y aidant bien), d'un coup silencieux. O jeune âme charitable, n'aurais-tu point de coeur à abandonner de la sorte un vieil homme égaré ?

Oh, qu'il était si bon d'être méchant...



(Aucun souci, c'était parfait ^_^ J'espère que ma réponse te convient aussi ;) )
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