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« Cendrillon temporaire » Hanity M. Swan
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Dim 11 Aoû 2013 - 3:50


« Cendrillon temporaire » Javotte de Trémaine & Hanity M. Swan

Couchée. Pourquoi étais-je couchée ? Je ne me souvenais pas de m’être couchée ? C’était Cendrillon qui avait mis un truc dans mon verre, c’était sûr ! Ah ! Attends que je l’attrape celle-là, elle va y goûter. Oh, c’est vrai, elle habite au palais maintenant… Tout de même, tout est de sa faute. Je me redressai, posant mon poids sur les coudes pliés et appuyés sur le sol. Je secouai ma tête brune avant de lancer un regard à la ronde et de froncer les sourcils. Qu’est-ce que tous ces gens avaient à me regarder ? Je ne connaissais pas leur visage ? Où étais-je? Le paysage ne m’était en rien familier … Maman? « MAMAN ? ANASTASIE ? » hurlai-je à plein poumons.


Malgré les regards autant plus interrogateurs à mon égard, je me levai en furie, et secoua ma robe d’un vert émeraude. Elle avait perdu son gonflant. C’était gênant. Maman ne me le pardonnerait pas. Cela manquait de grâce. Je me mis alors à marcher, tête haute, mes jupes tirées entre mes mains serrées. J’avançai dans ces rues que je ne connaissais pas et qui ne ressemblaient en rien à celles de mon village. Enfin bon, ce n’était pas mon plus gros problème. Mon plus gros problème s’appelait…

«  CENDRILLONNNNN ? » criai-je à nouveau.

Je m’élançai aux trousses de cette jeune femme blonde aux traits magnifiques qui marchait à une assez bonne distance de moi. Je m’arrêtai soudain, songeant qu’une grande dame ne pourchassait pas les gens ainsi. Au diable les grandes dames, je vais l’étriper celle-là ! Je me remis alors à courir, trébuchant sans élégance, grognant sans prestance. Elle tourna à un angle de rue et pénétra dans une bâtisse par la suite. J’en fis autant, râlant de fatigue. Les femmes de mon rang ne font pas d’exercice autre que la monte de cheval, et pour être honnête, je ne monte pas à cheval, cela pue trop et bouge trop sans qu’on puisse le prévoir. Revenons à mon mouton. Alors qu’elle s’avançait dans le petit hall d’accueil de l’immeuble, je lui agrippai le bras violement et la faisait tourner face à moi.

«  Aaaah tu n’es pas Cendrillon… Tu es bien trop moche. » dis-je en relâchant mon étreinte.

Sur les entre faits, un homme, assez mignon d’apparence, s’approcha de nous en courant, demandant si tout allait bien, s’il pouvait aider à quoi que ce soit.

«  Mêlez-vous de vos affaires. »

( Dis moi si ça te va :3 On peut faire comme si tu travaillais déjà là et que j’allais me faire embaucher en le menaçant xD et qu’il te jumellerait avec moi pour la peine xD C'est court, mais je me reprends ... je déteste ouvrir xD)

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Lun 12 Aoû 2013 - 16:00
Javotte de Trémaine & Hanity M.Swan
Cendrillon Temporaire
Mes yeux... La lumière du soleil passait à travers ma fenêtre et venait directement dans mes yeux. C'est d'ailleurs ce qui me réveilla ce matin. Je mis ma tête sous mon oreiller pour ne plus être gêné. Je tilta alors. Pour que le soleil soit aussi haut, il devait être 10h... 10h ?!? Non non non ! J'étais en retard !! Je sauta hors de mon lit. Je pris mon portable et en effet il était 10h11.. Je devais être à mon travail depuis une bonne heure ! Neal allait me tuer !! Je couru dans mon dressing. J'enfila rapidement une petite robe beige et une chemise en jean. Oui c'était parfait ! Ensuite direction la salle de bain. Je soupira de soulagement en me regardant dans la glace. Mon bruching était resté en place cette nuit. Une chance car je n'aurai jamais eu le temps de le refaire ! Je me maquilla aussi vite que je le pouvais, enfila mes chaussures à talons et partis. En y repensant, il me semble que j'avais oublié de fermer la porte à clé.. Tant pis ! J'étais déjà en bas des escaliers. Arrivé dehors, j'eu un petit coup de chance. Il y avait un taxi juste de l'autre côté de la route. Comme si elle avait été là juste pour moi ! Je traversa sans même regarder si une voiture passait. Et je failli me faire renverser.. Mais la voiture s'arrêta juste à temps et je pus atteindre le taxi. J'ouvris la porte et m'essaya sur la banquette arrière.

« En centre ville s'il vous plait ! »

La voiture démarra. Vu que je mettais vite maquiller, je voulu prendre mon miroir dans mon sac à main pour voir si je n'avais pas fait un trait de crayon de travers, ou du rouge à lèvre partout. Je m'aperçu alors que je n'avais pas mon sac !

« STOOOOOOOOOOOOOOP !! Attendez moi deux minutes ! »

Je descendis de la voiture, retraversa et retourna au 8éme étage. En effet je n'avais pas fermé à clé. Je pris mon sac sur le canapé, en fermant la porte à clé cette fois-ci. Je crois bien que je n'avais jamais aussi vite descendu les escaliers de cet immeuble, et en talon s'il vous plait ! De retour dans le taxi, le chauffeur plaisanta et me demanda si c'était bon, si on pouvait y aller. Ce qui d'ailleurs me fit moyennement rire car j'étais très en retard !
Le taxi me descendit à quelques rues de l'agence. Je pus alors aller acheter le café. Mon retard allait sans doute mieux passé si je revenais avec des beignets et du café. Évidemment, pour ne pas arranger la chose, il y avait un mode noir au café. Je fis donc la queue une bonne dizaine de minutes.. Une fois servis, je couru jusqu'à l'agence.
Je venais tout juste d'entré dans l'agence lorsqu'une folle furieuse m'agrippa le bras. Je tourna sur moi même pour me retrouver en face d'elle. Tout en tournant, je renversa tous les cafés sur le sol et sur moi.

«  Aaaah tu n’es pas Cendrillon… Tu es bien trop moche. »
Je bouillonnais.. Mais pour qui se prenait-elle celle la ?!? Elle venait me dire que j'étais moche ?! Elle s'était vue au moins avant de parler ? Si personne n'intervenait je lui arrachais les yeux à celle la ! C'est alors que Neal descendit les escaliers en trombe en demandant si tout allait bien. Avec le boucan qu'avait fait les cafés en tombant, normal qu'il se soit inquiété.

« Non ca ne va pas bien !! Cette détraquée vient de m'agresser ! ET JE SUIS PLEINE DE CAFE !! Je vais me la faire ! »

Je m'approcha d'elle violemment pour la frapper mais Neal m'arrêta avant. Il me demanda de me calmer. Stef', la secrétaire m'amena dans les toilettes pour me débarbouiller. J'étais tellement énervée ! Mon brushing était totalement fichue.. Heureusement que j'avais des affaires de rechange dans mon bureau..

Pendant ce temps, Neal demanda à cette inconnue ce qu'elle venait faire ici et pourquoi m'avait-elle agresser.

[Tkt, ton rp était très bien ;) J'aime pas trop ouvrir non plus ^^]

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Mar 20 Aoû 2013 - 17:19


« Cendrillon temporaire » Javotte de Trémaine & Hanity M. Swan

C'était une blague, c'était ça ? Je la regardai s'énerver devant moi, pour un peu de café sur elle et ses vêtements déjà bien passés de mode. Et que dire de son maquillage. Horrible. Reste-t-il du café ? Je me tordis la tête pour lorgner sur les verres en carton qui jonchaient le carrelage lustré maintenant tâché du liquide brun.

« T'es pas Cendrillon, mais tu feras l'affaire. Ramasse ça. » ordonnai-je, ignorant l'homme qui s'approchait, suivit d'une jeune femme.

« Non ca ne va pas bien !! Cette détraquée vient de m'agresser ! ET JE SUIS PLEINE DE CAFE !! Je vais me la faire ! » hurla-t-elle, se retournant contre moi. Agrippant mes jupes, affichant une mine horrifiée, bien que cette blondinette ne me fasse pas plus peur que Lucifer n'avait peur du cabot, je me souviens jamais de son nom, je ne bougeai cependant pas d'un pouce alors que l'inconnue entraînait celle qui ressemblait étrangement à mon horrible demie-soeur. À ce moment, l'homme arriva à ma hauteur et me demanda ce que je venais faire dans cette bâtisse. Le pourquoi de la question qui suivit, que je n'écoutai que d'une oreille, ne quittant pas des yeux la blonde, était la même réponse à la première.

« J'ai une belle-soeur, une horrible et moche belle-soeur, pas de lien de sang je vous assure, et je croyais que c'était elle. Faut pas lui en vouloir d'avoir un visage si peu photogénique et si peu attirant. » lui dis-je, secoua de gauche à droite lentement, affichant une mine compatissante.

Je ne me préoccupai pas de la tête que faisait celui qu'on appelait Neal dans cet établissement. J'haussai les épaules et me croisai les bras, propulsant mon poids sur une seule de mes deux hanches, désinvolte. C'est alors qu'une personne, dont je n'avais aucun intérêt, passa en trombe entre nous deux, claquant la porte des bureaux. Je remarquai alors le sourcil haussé, le léger sourire en coin du patron. Fronçant les sourcils, plissant le nez en une grimace réticente, je patientai, attendant les prochains mots qui ne me disaient rien de bon.

En effet. Ce qui suivit ne m'enchanta guère. Il se retourna vers moi et me demanda si j'avais un boulot et quel genre d'expérience j'avais dans le domaine du travail. J'en fus d'abord insultée. Moi ? Travailler ? Vous rigolez ? C'est bon pour Cendrillon ou l'autre là, qui pleurnichait pour sa coiffure défaite. Elle était mieux après le passage de café, si vous voulez mon avis. Cependant, travailler voulait dire argent. Enfin, selon ce qu'il venait de me dire, concernant le dit salaire que je pouvais tirer de ce boulot. Je le regardai de haut en bas, réfléchissant à sa proposition. Soigné, bien mis de sa personne, jolis traits faciaux, une montre plus que dispendieuse à voir l'éclat qu'elle avait sous le moindre faisceau lumineux accrochée à son poignet, des vêtements sans taches, bien lissés, et d'un tissu tout aussi luxueux que la montre, je n'eus qu'à toucher pour le constater, ça ne trompe pas. Le patron de la boîte est plein de ressources. Parfait pour moi. Il me le faut. Je ne vais quand même pas travailler toute ma vie. Ce ne sera que le temps de me le mettre sous la dent. Repérant du coin de l'oeil un ciseau traînant sur une table, je le pris pas le bout courbé non coupant et le fit tourner autour de mon doigt.

« J'excelle dans le maniement de ciseaux. J'ai de bonnes capacités pour donner des ordres. C'est tout ce qui me vient pour l'instant. » dis-je, nonchalante, jouant toujours avec les ciseaux.

C'est à ce moment que la blonde revint des toilettes, ou de je ne sais où, puisqu'elle revint propre, sèche et changée. J'haussai un sourcil. Elle aussi avait une bonne fée marraine ? J'avais de la chance... tant qu'elle ne jette pas son dévolu sur l'homme qui déclarait à cet instant que nous serions partenaire, ça pouvait le faire. Je saurai la rendre moins belle encore de toute façon. Ça me connait. Attendez, Q-U-O-I ?

« Comment ça, je suis jumelée avec elle ? C'est qu'une empotée, vous avez vu ce qu'elle a fait avec le café ? »

Ouais, ouais, peut-être était-elle douée en design d'intérieur, mais elle était pas douée pour amener le café. Comment j'allais survivre sans servante digne de m'apporter ne serait-ce qu'un petit café ? Elle allait me servir des repas brûlés tant que vous y êtes ? Il allait me falloir l'éduquer... la dompter en véritable bonne. Digne de moi ! Où était donc Cendrillon quand on en a besoin ? Ah oui, au château avec le prince et son argent et son titre... Attendez que je l'attrape celle-là.

Je serrai le poing, mais ne remarqua pas que ce fut autour de la lame fine ouverte du ciseau que je m'amusai à faire cliqueter pour entendre le doux bruit de frottement entre les deux lames. Ressentant un pincement au niveau de mon index, je remarquai le liquide rouge qui formait déjà une petite bulle écarlate à l'entrée de la coupure. Calmement, je levai le doigt et le mis sous le nez de celle que mon nouveau patron et futur mari, Neal, avait appelé Hanity avant de nous laisser pour aller faire de l'argent, pour m'en offrir plus à notre mariage, nous laissant donc seule, sans moyen de négocier ma partenaire et sur le temps alloué pour la dresser correctement en gentille et soumise femme-à-tout-faire-pour-moi. Je ne remarquai pas qu'il chuchota quelque chose à la blonde, concernant ma robe.

« Soigne-moi. Tout de suite. » Pour ajouter un argument de plus à mon ordre qui ne laissait pas de place à un non, je donnai un coup sec avec le ciseau que je tenais toujours dans ma main. « Plus vite que ça. »

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Mer 21 Aoû 2013 - 16:54
Javotte de Trémaine & Hanity M.Swan
Cendrillon Temporaire
Pour résumé la situation : je mettais réveillé très en retard, j'avais failli me faire renverser, j'avais fait la queue trois heures au café pour me faire pardonner de mon retard et une folle furieuse avait renversé tous les cafés sur moi.. En ce moment, j'étais donc dans les toilettes avec Stef' en train de me débarbouiller.. J'en avais vraiment partout du café ! Même dans les cheveux.. J'enleva aussi ma robe pour la passer sous l'eau. Je me retrouva en sous-vêtement dans les toilettes. J'avais demandé à Stef' de faire le guet au cas ou quelqu'un entrait, car ce n'étais pas des toilettes pour femmes mais mixtes. Lorsqu'elle me prévenu qu'un des clients allait arriver, je rentra aussitôt dans une cabine de toilette me cacher. J'attendis qu'il ait fini, tiré la chasse d'eau et je pus sortir. Je me fis la réflexion qu'il ne c'était même pas laver les mains.. Enfin bref, une fois que j'avais enlevé le plus gros du café sur ma robe, je passa mes cheveux sous l'eau. De l'eau aussi froide, ça aller les abimer ! Mais je n'avais pas le choix ! Soit c'était ça, soit ils restaient crado ! Je ne mouilla que les pointes, car, par chance, je n'en avais pas eu sur toute la tête. C'était ma robe qui en avait pris un plus gros coup.. Je l'apporterai au pressing à ma pause du midi.

Il fallait ensuite que je rejoigne mon bureau.. Mais j'étais presque toute nue et ma robe était trempée ! J'aurai due me changer avant de la nettoyer au final.. J'attendis qu'il n'y ai plus personne dans le couloir pour faire un énorme sprint dans les escaliers et attendre mon bureau. Il était vitrée de partout, je baissa donc rapidement les stores. Je pouvais enfin souffler ! Une fois dans mon bureau, je me dirigea vers mon armoire. Oui j'avais demandé à ce qu'on m'en rajoute une, car j'aimais bien avoir des vêtements de rechanger. Au cas ou ! En tout cas, ceux qui disaient que j'étais une pimbêche avait la preuve aujourd'hui que ca pouvais bien servir des vêtements de rechange au travail ! J'avais en tout six tenues de rechange. Je pris alors une petite robe blanche avec un peu de dentelles et un gilet noir rayé de bandes blanches. Je pris également une autre paire de chaussure. J'en avais amené six aussi ! Une pour aller avec chaque tenues ! Je me remaquilla ensuite devant un miroir que j'avais posé sur mon bureau. Quant à mes cheveux, j'attendrais qu'ils soient secs pour les lisser !

Après un bon quart d'heure, je redescendis enfin voir Neal en bas. Et là, HORREUR ! L'autre énergumène était toujours là ! Mais qu'est ce qu'elle faisait encore là ?!? J'entendis une petite voix au fond de moi me dire * sourit Hanity et calme toi, elle va bientôt partir ! Elle est restée pour te faire des excuses. * Je continua de descendre les escaliers avec un grand sourire aux lèvres. Mais si au fond de moi cette même petite voix me disait maintenant *Qu'elle se casse vite !*
Neal m'annonça alors que j'allais travailler avec elle. QUOI ?!? Je me décomposa sur place la bouche ouverte... C'était une blague ?! J'allais devoir passer toutes mes journées avec elle ?! *Avec ça tu veux dire !* J'allais m'interposer à cette décision mais la brunette le fis avant moi :

« Comment ça, je suis jumelée avec elle ? C'est qu'une empotée, vous avez vu ce qu'elle a fait avec le café ? »
Elle venait de perdre une occasion de se taire celle-la ! Je soupira avant de rattraper Neal par le bras qui commençait à partir.

« Vous ne pouvez pas me laisser avec elle ! Je ne la connais pas mais j'ai déjà envie de lui arracher les yeux ! Moi qui suis pourtant très calme d'habitude.. Je ne sais même pas si je tiendrais une heure dans la même pièce qu'elle ! »
Neal me souria, mais ne dis aucun mot. Sa décision était prise et j'étais bien placé pour savoir qu'il revenait très rarement sur ses décisions... Je me résigna donc.. J'allais faire un effort ou du moins essayer. Avant de retourner dans son bureau, il me demanda quand même discrètement si je n'avais pas de vêtements à prêter à ma nouvelle collègue.

C'était la cerise sur le gâteau ! En plus de me la coltiner toute la journée, j'allais devoir lui prêter mes affaires ?! Ce n'était pas de ma faute si elle aimait se fringuer comme un sac ! Je n'y étais pour rien si elle n'avait pas de gout.. Cette couleur, ce vert était vraiment immonde.. Je soupira et lui dis que j'allais voir ce que je pouvais faire.. Clairement j'avais envie de lui dire non ! Je ne voulais pas qu'elle abime ou tâche une de mes robes ! Ma petite voix intérieure ce fit alors entendre de nouveau *file lui les affaires de la femme de ménage !* Oh tien , ce n'était pas une si mauvaise idée que ça ! Mais je ne voulais pas enfaîte. Je m'approcha d'elle. Après tout je voulais repartir sur de bonnes bases. Elle était peut-être pas si méchante que ça.. Ca valait le coup d'essayer ! Si ça pouvait m'éviter de vivre un enfer.

« Soigne-moi. Tout de suite. »
Elle me foutu son doigt sous le nez. Comment avait-elle fait pour se couper comme ça. Je m'aperçu alors qu'elle jouait avec des ciseaux dans l'autre main.

« S'il te plait, merci tu connais ? »

Lui rétorquais-je. *Eh bien c'est mal parti pour repartir sur de bonne base.* Elle me donna ensuite un coup avec son ciseau et me demanda d'aller plus vite. *Non mais pour qui elle se prend celle là ?* Je soupira et avança en direction de mon bureau. J'avais des pansements dans mes tiroirs. Je remonta les escaliers. Et lui montra là où je travaillais.

« Eh bien voilà mon bureau, je pense que tu en auras un autre pour toi. »
Je vis alors deux gros bras rentré portant un bureau. Neal les suivait juste derrière. Il nous informa alors qu'on allait partager la même pièce. Je me décomposa pour la deuxième fois de la journée ! C'était vraiment la pire journée de toute ma vie ! J'avais envie de me jeter par la fenêtre !! Mais je me contenta d'acquiescer avec un sourire gêné. Je chercha alors dans mes tiroirs un pansement. C'était vraiment le bazar là-dedans ! *Si tu rangeais mieux tes affaires toi aussi !*

« Tiens ! J'ai ça pour toi. »

Je m'approcha d'elle et lui mit un petit sparadrap sur le doigt.

« Ca devrait arrêter de saigner. » Mais pourquoi je lui parlais comme si c'était une vulgaire gamine ? Sans doute parce qu'elle m'en avait donné l'impression...

« Au fait, je m'appelle Hanity et toi ? »

C'est vrai ! Je ne connaisais même pas le nom de ma collègue.. *En même temps est-ce que tu avais vraiment envie de le savoir ?*


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Jeu 22 Aoû 2013 - 2:41


« Cendrillon temporaire » Javotte de Trémaine & Hanity M. Swan

Alors, j'allais vraiment travailler avec elle ? Tant mieux, je n'aurais pas besoin de me salir les mains. Elle n'aura qu'à faire le boulot et je la laisserai tranquille. Je dois me rappeler de bien lui présenter ma façon de voir les choses lorsque Neal, le beau Neal, sera parti vaquer à ses occupations. Comme il m'expliquait je ne sais trop quoi, je jetai un bref regard par-dessus son épaule et aperçu ma nouvelle partenaire passée dans le couloir, sans vêtement décent. C'est qu'elle me faisait des cadeaux celle-là. J'en pris note pour le faire savoir à notre patron un jour où cela me sera utile. J'hochai la tête de temps à autre pour montrer que j'écoutai alors que ce n'était pas le cas. À la place, je le détaillai de plus bel.

Ce fut le retour de la blondasse qui me fit remarquer que Neal me regardait et cherchait à attirer mon attention pour confirmer je ne sais plus trop quoi. Souriant de toutes mes dents à l'homme qui me servait de supérieur, pas pour longtemps, je comptais bien l'épouser pour prendre la tête et devenir reine, je le regardai annoncer la nouvelle à la blonde qui ne sembla pas partager mon enthousiasme. J'allais lui faire voir, si elle se plaignait. Alors qu'il s'éloignait, la demoiselle lui courut après. Pour qui elle se prenait de contester les ordres ? Elle était mal dressée, il fallait vraiment que j'intervienne.

« S'il te plait, merci tu connais ? »me lança-t-elle lorsqu'elle revint et que je pus enfin lui demander de me soigner. Elle ne croyait tout de même pas que j'allais me soigner toute seule ?  Elle était là pour ça non, autant l'utiliser ! Et elle se prenait pour qui pour ne serait-ce que penser pouvoir me donner des leçons de politesse ? Je disais ces deux formulations qu'à ceux qui en étaient digne, hors elle ne l'était pas, puisqu'elle me servait de deuxième Cendrillon. C'était pas demain la veille que j'allais être gentille avec elle. Suite à ma coupure, elle tourna les talons et je décidai de la suivre jusqu'à la pièce qui lui servait de bureau. Ma démarche royale faisait claquer mes chaussures contre le carrelage, marquant mon passage. Comme mère serait fière de moi ! «  Tiens ! J'ai ça pour toi. Ca devrait arrêter de saigner. Au fait, je m'appelle Hanity et toi ? »

Comme c'était moche. À son image quoi ! Cela manquait de grâce, d'élégance, de distinction, de beauté, de moi ! Aussitôt que nous aurons un moment de libre, je lui ferai tout redécorer comme je le veux. Ce sera exquis, puisque cette cabine serait la nôtre. Oui, elle nous servirait de bureau à ce que je cru comprendre lorsqu'un deuxième fut amené par deux hommes dirigés par Neal. Sacré Neal. Il était vraiment fait pour moi. Une main de fer agrémentée d'une montre hors de prix, attachée à un homme en complet de luxe. Quel homme. Ils sortirent vite de la pièce et jetèrent tous les trois un regard vers moi. Je plais aux hommes dis donc ! Souriant sournoisement, je me tournai vers la blonde qui fouillait dans son fouillis de feuilles et d'autres trucs. Comme femme de ménage elle n'était pas au point. Pas encore... «  Tiens ! J'ai ça pour toi. Ca devrait arrêter de saigner. Au fait, je m'appelle Hanity et toi ? » Pourquoi me parlait-elle sur ce ton ? Décidément, j'avais beaucoup de pain sur la planche ! Quelle ironie ! Je riais en moi-même de la blague que je venais de faire. Moi, faire du pain ! Comme je suis drôle.

« Javotte. Javotte de Trémane. » me présentai-je, sèchement. Je lui avais quand même fait l'honneur de me présenter. Regardant autour de moi, je cherchai des indices sur ce que j'allais devoir endurer. « Alors, en quoi consiste ce que je dois te regarder faire et superviser ? » lui demandai-je d'un ton innocent, sans pour autant permettre un refus de sa part.« Il y a quelqu'un à la porte, ouvre. »

Je me dirigeai alors vers mon bureau et la chaise qu'on avait placé derrière. Je m'y installai et mis mes pieds chaussés de divins petits talons bleuté sur la surface plane, attendant ce qu'elle avait à me dire. En fait, elle n'aurait pas besoin de le faire, puisque j'entendis le jeune homme lui dire le nom d'un client, pour reprendre ses mots, ainsi que lui remettre un bout de papier avec une adresse.

« Qui est cette chanceuse personne à qui je vais offrir mon bon goût ? »

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Ven 23 Aoû 2013 - 15:37
Javotte de Trémaine & Hanity M.Swan
Cendrillon Temporaire
Je lui demanda alors son prénom. Même si je trouvais que la timbrée, l'énergumène, la folle ou la psychopathe lui allait très bien, j'avais envie de savoir comment l'appeler. Elle me dit alors qu'elle s'appelait Javotte. C'était une blague ? Javotte c'était vraiment moche comme prénom. *Je ne sais pas ce que les parents avaient bu avant de trouver ce prénom mais une chose était sûre, il n'était pas clean je pense... * Et son nom de famille était : De Trémaine... De Trémaine ? Ca existe encore les noms de famille avec "de" dedans ?! Je trouvais que ça faisait très... Proutprout ! En général, les gens riches et un peu snob on a un nom de famille que ça.. Et à voir ces fringues, elle les avait sans doute trouvées dans une vielle friperie ou une poubelle.. Quoi que c'était peut-être un costume pour une kermesse.. En tout cas, c'était moche et elle n'était vraiment pas riche ! Pour en revenir à son prénom : c'est hideux !

« Alors, en quoi consiste ce que je dois te regarder faire et superviser ? »

Pardon ? Je la regarda étonnée et haussa un sourcil. Me superviser ?! Heu.. Non je ne crois pas ! C'était elle la nouvelle donc elle n'avait rien à me dire ! Je pris une respiration et lui expliqua en quoi notre travail consistait :

« Alors, nous nous rendons chez des clients qui souhaitent décorer leur intérieur. Ils nous parlent de leurs goûts, ce qu'ils aimeraient et ensuite c'est à nous de faire des croquis, et trouver ce qui pourrait leur plaire. Une fois qu'ils sont d'accord, il faut acheter leur meubles, la peinture, le papier peint ou autre et voilà. Ce n'est pas à nous de faire les travaux. » Heureusement d'ailleurs, car je ne supportais pas de me salir.. « Il ne nous reste plus qu'à venir faire les finissions en décoration chez eux et voilà. »
Je lui souris. *tu as encore été trop gentille.. * Ce n'était pas de ma faute si je n'aimais pas les querelles.. Par contre cette Javotte ne semblait pas du même avis. Elle m'ordonna d'aller ouvrir la porte lorsque quelqu'un frappa. Alors qu'elle allait s'assoir à son bureau. Je souffla et dis à la personne qu'elle pouvait entrer. Pas besoin d'ouvrir la porte à tous ceux qui entraient. D'ailleurs pourquoi était-elle fermée ? D'habitude elle est souvent ouverte car il y a pas mal de passage en général. L'homme était un employé de l'entreprise. Il vint me donner le nom d'un nouveau client. Un certain M.Houston. Il me donna également son numéro de téléphone pour le contacter et son adresse.

« Qui est cette chanceuse personne à qui je vais offrir mon bon goût ? »

Je n'écouta même pas ce qu'elle me disait. J'étais trop concentré à taper le numéro sur le téléphone qui était sur mon bureau. *Et tu n'en avais rien à faire aussi !* oui aussi..

« Tu peux te taire deux minutes s'il te plaie ? » demandais-je à ma nouvelle collègue en apportant le téléphone à mon oreille.

Je coinça le téléphone entre mon oreille et mon épaule et me muni d'un stylo et d'un bloc note.

« Allo ? Monsieur Houston ? Ici l'agence de Neil Hellis. Vous nous avez contacté pour décorer votre maison ?.. Hum hum.. Bien sûre.. Quand pouvons-nous fixer un rendez-vous ?... D'accord ! Aucun problème.. Au revoir ! » Je note quelles que informations sur ma feuille puis raccrocha.

Je me retourna vers Javotte pour lui annoncer la nouvelle mais je resta soudainement sans voix.. C'était quoi ses chaussures ?!? Ça existe encore des escarpins de cette couleur bleue/verdâtre ? Je me souvenu ensuite de ce que Neal m'avait demandé un peu plus tôt. Voir ce que je pouvais faire pour ces vêtements, car c'était vrai, je ne pouvais pas la sortir comme ça ! Ou alors elle devrait marcher à 100m de moi !

« Javotte ! » Je fis alors une pause.. Comment lui dire que sa robe était digne d'un vrai sac poubelle sans la vexée ?.. « Il y a une petite tâche de café sur ta robe.. Je pense que tu devrais te changer.. » La tâche était à peine visible, à vrai dire c'était surtout une excuse pour qu'elle accepte. « Et notre client est quelqu'un de très important et exigent. »

Je me retourna et ouvrit les portes de mon armoire. Je lui sortie une robe dans les tons bleus. * Même avec une belle robe tu ne pourras pas la rendre jolie..» Ce n'était pas faux, mais je pouvais toujours essayer.

« Je pense que celle-ci pourrait t'aller ! »

Ca me déchirait le coeur de devoir lui prêter une de mes affaires mais s'il le fallait...

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Lun 26 Aoû 2013 - 18:21


« Cendrillon temporaire » Javotte de Trémaine & Hanity M. Swan

Elle était silencieuse. Décidément, ses parents à elle étaient de pauvres paysans pour ne pas lui avoir offert une éducation plus stricte et plus digne que celle qu'elle avait eu. D'où tenait-elle qu'elle pouvait se taire lorsque je lui posai une question? Elle devait répondre immédiatement, ne pas laisser attendre une fille de grande famille comme moi ! Vraiment, je commençai à me dire qu'elle était un cas désespéré, que je n'avais rien à faire avec cela... Et puis, ce petit caractère, cette mine renfrognée... Elle n'était pas Cendrillon, et j'avais confirmation. Ah, Cendrillon, parfaite petite esclave de la vie de tous les jours tu me manque ♥

« Alors, nous nous rendons chez des clients qui souhaitent décorer leur intérieur. Ils nous parlent de leurs goûts, ce qu'ils aimeraient et ensuite c'est à nous de faire des croquis, et trouver ce qui pourrait leur plaire. Une fois qu'ils sont d'accord, il faut acheter leur meubles, la peinture, le papier peint ou autre et voilà. Ce n'est pas à nous de faire les travaux. Il ne nous reste plus qu'à venir faire les finissions en décoration chez eux et voilà. »me lança-t-elle, s'étant finalement décidée à ouvrir sa grande bouche pour répondre à ma question. Haussant un sourcil, je penchai la tête sur le côté, pour la dévisager d'un air encore plus blasé. C'est à ce moment que quelqu'un cogna contre la porte, ce qui fit vibrer les vitres des grandes fenêtres qui nous faisaient office de murs. J'avais envie de lui hurler d'aller répondre, mais je préférais rester ferme, mais pas trop dans le genre dictature. Cela ne saurait que tarder, je ne voulais pas abuser tout de suite de ma nouvelle partenaire et servante.

« Tu peux te taire deux minutes s'il te plaie ? » Je rêve ou elle vient réellement de me parler sur ce ton ? Ah non, ce devait être une mauvaise blague ! Je riais, d'un rictus sarcastique avant de pincer les lèvres et de la fixer d'un oeil méchant subitement. J'eus envie de me lever, de prendre cet engin qu'elle tenait contre son oreille, elle était pas bien dans sa tête pour parler à un amas de je-ne-sais-quoi comme s'il lui répondait en plus, de le jeter par la fenêtre entrouverte qui donnait sur la rue, pour lui hurler de ne plus jamais recommencer, qu'elle ne devait à l'avenir, plus jamais se prendre pour plus forte que moi parce que j'allais lui montrer, j'avais plus d'un tour dans mon sac, je n'étais pas la fille à Madame de Trémaine pour rien, et que si elle recommençait, je deviendrais avec plaisir, son pire cauchemar. Mais je n'en fis rien. Pourquoi ? Je ne sais pas. Cette chaise était réellement confortable.

« On y va quand, voir ce Monsieur Houston ? Je n'ai pas toute la journée ! » demandai-je, impatiente. « Et puis, il ne faut pas faire attendre les gentilshommes. Aller, aller, dépêche-toi, dis-moi quand devons nous embellir sa demeure ? » J'agrémentai ma requête en tapant dans mes mains. S'il était si important, il devait avoir un fils. Tous les gens avaient un fils à marier ou marier. Une chance sur deux d'avoir un nouveau mari potentiel pour devenir riche.

« Javotte ! Il y a une petite tâche de café sur ta robe.. Je pense que tu devrais te changer.. Et notre client est quelqu'un de très important et exigent. » Et alors, ça voulait dire quoi ce charabia ? N'était-elle pas si mal éduquée qu'il fallait qu'en plus, elle tourne autour du pot ?

Attends. Q-U-O-I ? IL Y A QUOI SUR MA ROBE ? Je me levai, si furieusement que ma chaise roula jusque contre le mur de verre situé derrière moi, cognant si fort que plusieurs ombres s'étirèrent derrière pour voir et entendre ce qui se passait. « Tu me fais une blague, c'est ça ? Tu n'as pas réellement impliqué ma robe dans ta petite mésaventure de tout à l'heure, si ? » Alors que je lui crachai ces mots au visage, je m'étais avancé jusqu'à son bureau, pour me pencher au-dessus d'elle, menaçante et en colère. J'avais envie de lui prendre sa tignasse décolorée pour la lui couper. Ou d'y mettre le feu tiens. J'avais envie de passer mes mains autour de son cou pour la secouer.

Encore une fois, je fus trop gentille et me retins de porter atteinte à sa santé physique et psychologique. Je me redressai alors qu'elle se leva pour se diriger vers une armoire, dans le coin de la large pièce. Elle l'ouvrit et mit un temps avant de faire volte-face, les bras chargés d'une fine robe bleue, dont la longueur m'inquiéta un peu. Croyait-elle vraiment que j'allais échanger ma robe hors de prix, luxueuse création pour ce vulgaire bout de tissu à peine assez grand pour couvrir la moitié de mon superbe corps ? Malgré tout, je dus céder, n'ayant pas le choix. J'étais bien élevée et j'avais un statut à entretenir. Me balader avec une robe souillée nuirait à ma réputation.

« Sors, je dois me changer. » J'attendis qu'elle se trouve à l'extérieur du bureau pour me défaire de ma belle grosse robe pour passer la sienne. Tirant vigoureusement sur le bas qui ne cessait de remonter, j'ouvris la porte pour qu'elle voit ce à quoi elle me soumettait. Mais qu'elle ne croit pas que je céderais plus d'une fois. Elle n'aurait pas la chance de me voir me plier à ses demandes. Aucune chance que cela ne se reproduise. « Bouge toi, nous devons nous rendre chez ce client, on a du boulot à faire. »grognai-je, retournant des regards foudroyants à tous ceux qui osaient me fixer.

Tu crois vraiment ne pas pouvoir me rendre jolie ? :P:

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Jeu 29 Aoû 2013 - 23:25
Javotte de Trémaine & Hanity M.Swan
Cendrillon Temporaire

• Je fus énormément étonnée quand je m’aperçus que Javotte état si pressée d'aller cher notre client... Qu'est ce qui pouvait bien lui arriver pour qu'elle ai un si grand élan de motivation.. Tant mieux à vrai dire ! Elle ne serait peut-être pas un si grand fardeau finalement.. *Tu rêves !* Ouais c'est vrai... Elle avait sans doute une petite idée derrière la tête.. Je ne la connaissais presque pas, et j'avais déjà pleins d’aprioris sur elle..
Je lui dis alors gentiment qu'elle devait changer de robe. J'avais bien amené le sujet, sans trop être méchante * même si tu aurais du !* et elle avait réagis... Bien mieux que prévu ! Je m'attendais à un reçu catégorique de sa part, bien que la robe que je lui proposais était très jolie. Elle semblait avoir des gouts tellement.. BIZARRES ! Depuis les longues robes vertes caca d'oie étaient à la mode ? Enfin, elle accepta ! C'est ce que je retenus.

« Sors, je dois me changer. »

Elle était pudique en plus ? Je pouvais la voir en sous-vêtement, ou juste me retourner mais non ! Elle voulait que je sorte.. Elle avait accepter de changer de robe, ce qui était déjà exceptionnel donc je préféra me taire et sortir en silence. *Tu n'aurais jamais du.. Elle pensera qu'elle pourra te mettre dehors à tous les coups maintenant..* Je croisa d'ailleurs Neil dans le couloir. J'alla le voir fière de moi pour lui dire que j'avais réussi à faire en sorte qu'elle se change. Il me félicita et je lui souris. Javotte se mis alors à crier.. Qu'est ce qu'elle avait encore ?! Elle ne rentrait pas dans la robe ? Il faut dire ce n'est pas facile d'avoir une taille de guêpe comme moi.

« Bouge toi, nous devons nous rendre chez ce client, on a du boulot à faire. »

Mais pourquoi elle criait toujours autant ?!? Elle devait peut-être avoir un problème aux oreilles.. Sans doute. Ou alors c'était sa façon de parler habituelle.. Je plaignais son entourage ! Les pauvres qui devaient vivre avec elle ! Comment avait-il fait pour ne pas l’égorger plus tôt ?

« Baisse d'un ton ! Je ne suis pas sourde tu sais. »

Je lui pris le bras et l'entraina de nouveau dans le bureau. Je pris mon sac, mon manteau ma plaquette a dessin verte et sortie du bureau. Cette fois, on y allait, elle devait être contente ! Je l'emmena ensuite jusqu'à la sortie de l'agence. Une fois sur le trottoir, je n'eus aucun mal à trouver un taxi. Le premier que j’interpellai s'arrêta. Je laissa monter Javotte la première, pour être gentille *tu n'aurais jamais du faire ça non plus !*. Je décida alors de lui expliquer ce qu'il allait se passer maintenant. Vu que c'était son premier jour, je devais faire ça non ?

« Alors, Monsieur Houston et un client très exigent. Alors laisse moi parler. Comme ça, tu verras comment il faut procéder et je te laisserais faire la prochaine fois. » J'ouvris ma plaquette a dessin et lui montra quelques croquis. « Alors, on va commencer par visiter sa maison, il nous dira ce qu'il veut et on devra lui faire un croquis un peu comme ceux que je viens de te passer ! »

Ce n'était vraiment pas trop compliqué ! La partie que je préférais, était la partie shopping évidement, même si je n'achetais pas des choses pour moi, mais j'aimais beaucoup aussi faire les croquis. Ça donnait souvent une très bonne idée sur le résultat que l'on pouvait obtenir. Pendant que Javotte regardais mes dessins, ou faisait autre chose à vrai dire je m'en fichais complètement, je sortis un miroir et mon maquillage de mon sac. Je me repoudra rapidement la visage et me remis un peu de phare à paupière ainsi que du mascara. Je me passa la main dans les cheveux pour les remettre en place quand je m'aperçus que j'avais oublié de les lisser !!! Je me fis alors une petite queue de cheval et mi un serre terre pour retenir mes mèches rebelles.
Le taxi s'arrêta alors.

« Voilà, c'est la grande maison ! » Je pointa du doigt une énorme villa au bout de la rue.

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Jeu 12 Sep 2013 - 5:34


« Cendrillon temporaire » Javotte de Trémaine & Hanity M. Swan

« Baisse d'un ton ! Je ne suis pas sourde tu sais. »me lança-t-elle, sur un ton que seul moi était autorisée à employer. J'haussai un sourcil et gardai le silence. Je me contentai de me tenir droite, évitant le moindre mouvement brusque qui ferait remontrer le bout de tissu trop haut au niveau de mes cuisses. Comme c'était gênant d'être ainsi dévoilée. Alors que je me concentrai à rester immobile, ainsi qu'à me retenir de lui crier dessus, je lui réservais mes représailles pour plus tard, elle me tira par le bras sans gêne dans le bureau pour ensuite m'en faire ressortir quelques secondes après. Elle était cinglée ou quoi ? Pourquoi me touchait-elle d'abord ?

« Ne me touche pas !» hurlai-je en guise d'avertissement, retirant mon poignet de l'emprise de ses doigts bien manucurés. Sourde ou pas, elle ne semblait pas se plier aux convenances de la hiérarchie établie au préalable par moi-même au moment où j'avais décidé que si elle ressemblait à Cendrillon, elle aurait droit au même statut, celui de bonne à tout faire. « Marche plus vite. Redresse-toi tu me fais honte. » Décidément, j'avais beaucoup de boulot à rattraper avec elle. Commentant chaque fait et geste de la blondasse que je devais suivre, puisque malheureusement je ne savais pas où aller et comment, je fus surprise qu'elle me laisse monter d'abord dans ce chariot métallique dépourvu de chevaux. Monde de fous ! Comment allait-on se déplacer sans bestiole puante pour tirer le carrosse ? Décidément, ils étaient tous plus stupides les uns que les autres.

« Alors, Monsieur Houston et un client très exigent. Alors laisse moi parler. Comme ça, tu verras comment il faut procéder et je te laisserais faire la prochaine fois. Alors, on va commencer par visiter sa maison, il nous dira ce qu'il veut et on devra lui faire un croquis un peu comme ceux que je viens de te passer ! » Je ne regardai même pas les dessins qu'elle me fila sous le nez. Croyait-elle vraiment que j'allais l'aider en quoi que ce soit ? Non vraiment... La pauvre. Elle était si bête. Je n'étais là que pour superviser son travail pour m'assurer qu'elle ne faisait rien de trop stupide. « Voilà, c'est la grande maison ! »

Je regardai par la fenêtre dans la direction qu'elle m'indiquait. Oh, le beau domaine ! Presqu'aussi grande que le manoir du défunt père de cette esclave de Cendrillon. Manoir désormais nôtre naturellement. Il me manquait cela dit, le temps où il était resplendissant. Encore la faute à Cendrillon s'il était dans un piètre état aujourd'hui. « Aller, sors. Ne le faisons pas plus attendre encore. Aller, bouge-toi ! Tu n'es vraiment pas vite. » Alors que je la bousculai sans douceur ni délicatesse, je la poussai presque en bas du tas de ferraille qui roulait tout seul, c'était aussi l'oeuvre de la vieille bonne femme magique ça ?, je montai les quelques marches qui menaient au perron avant d'attendre Hanity devant la porte les bras croisés. Lorsqu'elle fut à ma hauteur, je la regardai comme si c'était la dernière des imbéciles.

« Aller, cogne ! Tu ne crois quand même pas que je vais abîmer mes mains... » Je soupirai de découragement, mais je m'interrompis lorsqu'un visage apparu dans l'embrasure obscure de la porte. Un homme assez rond fut alors dévoilé par un rayon de Soleil lorsqu'il s'avança sur le perron les bras grands ouverts pour nous saluer. Quelle familiarité ! Quel genre de gentilhomme était-ce ? Il salua Hanity avec beaucoup de chaleur et de bonne humeur, ce qui me donna un haut de coeur. Je voulus lui faire savoir que j'étais là et que c'était impoli que d'ignorer une femme de mon rang, mais je me souvins des leçons de mère et m'inclina en une révérence maladroite. « Bonjour Monsieur Yousteune, enchanté de vous connaître. Je suis la superviseure d'Hanity, Javotte de Trémaine pour vous servir. Faites nous donc voir cette demeure si charmante à l'extérieur que je trépigne d'impatience d'en voir l'intérieur. »roucoulai-je. Entrant à sa suite, je fis à la blonde de se taire et de rester en arrière. Je maîtrisais la situation.

Nous arpentions les pièces à redécorer et j'approuvai les idées du client, envoyant des signes clairs à Hanity de prendre des notes. « Et bien mon cher monsieur, nous avons suffisament d'informations pour travailler. Hanity se fera un plaisir de vous faire parvenir des croquis et je vous garantis que je ne laisserai aucune erreur et mauvaise idée m'échapper à l'évaluation finale. Maintenant, si vous voulez bien nous laisser travailler, prenez congé de nous et aller vous détendre. Ailleurs. »dis-je, le poussant dehors sous prétexte que nous devions travailler. « Tu as intérêt à faire du bon boulot. Aucune erreur ne sera tolérée. Pendant ce temps, je teste le canapé. » Il avait l'air si confortable ! Je n'allais pas gaspiller mon temps à travailler alors qu'elle était là pour ça ! C'était logique.

( HS : Désolée pour le temps.. Ça n'allait pas fort, mais je prends du mieux ♥ me revoilà en force o/ )

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Sam 14 Sep 2013 - 22:58
Javotte de Trémaine & Hanity M.Swan
Cendrillon Temporaire

• Lorsque le taxi s'arrêta, Javotte me poussa hors de la voiture. Elle était si pressé de travailler ? J'étais plutôt étonnée.. Elle se précipita ensuite sur les marches devant la maison. Elle semblait vraiment s'impatienter.. Si elle était toujours comme ça pour travailler, elle serai sans doute utilise alors... Arrivé devant le perron, elle me demanda de frapper. Elle disait ne pas vouloir abimer ses mains.. Elle ne connaissait pas les sonnettes ?! Je passa alors devant elle et appuya sur le bouton. On entendis alors un "dring dring". On entendis alors des bruits de pas et un homme vint nous ouvrir.

Ce n'était pas la première fois que je me rendais chez lui. J'avais déjà procéder à le décoration de sa cuisine et aujourd'hui nous étions là pour salle de bain et sa chambre. Monsieur Houston ouvrit alors la porte. Étrange.. En général c'était un de ses domestiques qui faisait ça. Ils étaient sans doute en congé. Monsieur Houston me fera la main avec un grand sourire. Il allait faire de même pour Javotte mais cette dernière s'inclina et fit un révérence.

« Bonjour Monsieur Yousteune, enchanté de vous connaître. Je suis la superviseure d'Hanity, Javotte de Trémaine pour vous servir. Faites nous donc voir cette demeure si charmante à l'extérieur que je trépigne d'impatience d'en voir l'intérieur. »

Elle faisait quoi là ?!? Je papillonna des yeux et ouvrit la bouche d’étonnement. Elle sortait d'où celle là ?! Depuis quand on faisait des révérences et on se présentait de la sorte ? Elle venait aussi de détruire le nom de famille de notre client... Une très mauvaise chose à ne jamais faire ! M. Houston était quelqu'un de très gentil, il l'avait sans doute mais n'avait rien dit par politesse alors que d'autre client nous auraient sans doute mit dehors ! Monsieur Houston me jeta alors un regard interrogatif.. La brunette entra dans la maison et je resta sur le pallier complètement abasourdie.. Je finis par rentrer. En passant devant M. Houston, il me demanda depuis quand j'avais une superviseur.

« Je n'ai pas de superviseur ! »

Lui dis-je discrètement en grognant... Mais pour qui se prenait-elle ?!? Elle m’exaspérais de plus en plus. Mais il fallait vraiment qu'elle s'enlève cette idée de la tête ! Elle n'avait aucun ordre à me donner ! Mon Houston nous montra ensuite la chambre qu'il voulait qu'on décore. Il appelait vraiment ça une chambre ?!? Elle faisait la taille de toutes les pièces de mon appartement réunies ! C'était vraiment énorme ! Il y avait des banquettes, une cheminée, des bibliothèque, un lit qui faisait trois kilomètre de long et une ÉNORME penderie ! Il n'avait pas de dressing... Je pouvais au moins me venter de ça moi.  Il nous montra ensuite la salle de bain. Elle était très jolie c'est vrai mais faisait un peu viello.. Je m'arrêta quand même sur un point... Il avait un jacuzzi... UNE JACUZZI DANS SA SALLE DE BAIN !! Ce qui signifiait qu'il pouvait se laver dans un énorme bain à remous !! Je l'envia énormément sur le moment. Avant de retourner dans le salon pour un bilan je me regarda dans le miroir. Mes cheveux ne ressemblait vraiment à rien.. J'étais sur qu'ils sentaient encore le café.. Je grimaça à cette idée puis rejoignis tout le monde dans le salon.

Lorsque j'atteignis la pièce principal, j'entendis Javotte parler. Mais qu'est ce qu'elle racontait encore ?!

« Et bien mon cher monsieur, nous avons suffisamment d'informations pour travailler. Hanity se fera un plaisir de vous faire parvenir des croquis et je vous garantis que je ne laisserai aucune erreur et mauvaise idée m'échapper à l'évaluation finale. Maintenant, si vous voulez bien nous laisser travailler, prenez congé de nous et aller vous détendre. Ailleurs. »

Elle le mit alors à la porte. C'était moi ou elle venait de mettre quelqu'un à la porte de chez lui. A vrai dire je n'avais même pas écouté son discours tellement ses actes me choquaient. Elle n'avait donc aucun savoir vire ? On ne lui avait jamais appris les bonnes manières ?.. « Tu as intérêt à faire du bon boulot. Aucune erreur ne sera tolérée. Pendant ce temps, je teste le canapé. » J'avais bien entendu ce qu'elle venait de me dire ?.. Je faisais toujours du bon boulot ! Mais par contre tester le canapé des gens, ça ne se faisait vraiment pas ! Mon Houston frappa alors à la porte.

« Lève toi Javotte ! »

Criais-je à la brunette en me rendant vers la porte. Je l'ouvris et remarqua que le sourire avait disparu du visage de notre client mais qu'il semblait énervé à présent.. J'aurai été dans le même état que lui si quelqu'un m'avait fait ça !

« Excusez là monsieur.. C'est sa première journée. Et la dernière j'espère...» bafouillais-je. Ce qu'elle venait de faire était impardonnable ! Je comprendrais qu'il nous mette à la porte sur le champ et nous demande de ne jamais remettre les pieds ici. « Je vous ferez parvenir des plans le plus rapidement possible, encore désolé pour ce qui vient de se passer. » La mise était-elle sauvé ? Je n'en savais rien... Je fis alors un grand geste de bras et appela ma collègue. « Javotte ! On y va dépêche toi ! »

Je salua une dernière fois Monsieur Houston puis sortie de la maison. Je passa le portail et attendis devant le taxi ma collègue. Le taxi n'avait pas bougé car je lui avais demandé d'attendre ici pour être sur d'en avoir un et ne pas devoir rentrer à pied. Une fois la brunette arrivé, je la dévisagea longuement..

« Mais qu'est ce qui t'a pris ?! Tu sais qu'on aurait pu perdre un client très important avec tes bêtises ?!? Neal ne nous aurait jamais pardonné ça ! On aurait pu perdre notre travail nous aussi ! Mais qu'est ce qui a bien pu te passer par la tête ? On en t'as jamais appris qu'on ne met jamais des gens dehors comme ça ! Encore moins si ils sont chez eux ! »

J'étais vraiment remonté contre elle.. J'avais eu tellement de mal à trouver un travail.. Elle allait faire tout foirer avec ses caprices... Comment j'allais faire pour travailler elle.. Je m'installa alors dans le taxi très énervée et demanda au taxi de nous ramener à l'agence.

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Ven 20 Sep 2013 - 21:30


« Cendrillon temporaire » Javotte de Trémaine & Hanity M. Swan

« Lève toi Javotte ! » Elle continuait vraiment à me donner des ordres ? Elle se prenait pour qui celle-là ? La reine ? Ma mère peut-être ? Si je me levai tout de suite après, c'était simplement parce que j'en avais envie et que je l'attendais de pied ferme. Mais non, elle me tourna le dos et alla ouvrir la porte au client que je venais de mettre à la porte. Je voulais simplement qu'il nous laisse travailler dans la paix, la tranquillité, le luxe. Son luxe ? Enfin. Ce n'était qu'un détail. Suivant à distance, profitant de mes derniers instants entre ces quatre murs, je la regardai s'excuser pour ma part. Souriant en une grimace plus fausse que sa couleur de cheveux, je restai en retrait, les bras croisés et la mine grincheuse.

N'allez pas croire que j'étais déçue ou mal à l'aise d'avoir agis de la sorte. En fait, c'était intentionnel. Et oui ! Je ne suis pas que belle et fabuleusement gracieuse et bourrée de talents, je suis aussi une femme dotée d'une intelligence hors du commun, et dont la ruse est particulièrement aiguisée. C'est de famille. L'un des héritages que m'a laissé mère. Fille à maman ? Moi ? Certainement ! Et fière de l'être.  Ce n’était pas réellement un plan, je ne m’étais pas assise pour y penser, c’était venu tout seul, comme s’il s’agissait d’une capacité naturelle à faire tout foirer qui prenait le dessus et pour une fois à mon avantage. Elle s’excusa, fit mille et une façons pour compenser mon attitude. Je n’allais pas me défendre alors que j’assumais mes actes. « Javotte ! On y va dépêche toi ! » J’haussai les épaules, malgré que l’envie me prenait de passer mes mains autour du cou. Il fallait qu’elle arrête de me donner des ordres, j’allais commettre un meurtre.

Je la suivis jusqu’au véhicule, sans en rajouter. J’allais être dispensé de travail sur le terrain ! À moi le confort du bureau. « Mais qu'est ce qui t'a pris ?! Tu sais qu'on aurait pu perdre un client très important avec tes bêtises ?!? Neal ne nous aurait jamais pardonné ça ! On aurait pu perdre notre travail nous aussi ! Mais qu'est ce qui a bien pu te passer par la tête ? On en t'as jamais appris qu'on ne met jamais des gens dehors comme ça ! Encore moins si ils sont chez eux ! » Je lui tapotai la joue de main. « Pauvre enfant ! Un jour tu comprendras peut-être. Pour l’instant, contente toi de faire les croquis. »  J’entrai dans le taxi, m’assoyant droite et impassible. Comme si j’allais m’en faire pour un simple client. Alors qu’elle faisait le poteau dehors, je voulu lui attraper le poignet et la tirer à l’intérieur. Je n’allais pas attendre toute la journée dans ce truc pourri qui pue. Mais elle bougea avant que je ne puisse bouger. Elle m'épargnait de l'énergie. « Reste pas plantée là. Tu as du pain sur la planche. » Moi aussi d’ailleurs. J’avais beau avoir trouvé un moyen, médiocre mais bon, de faire de l’argent, c’est-à-dire travailler, je devais me trouver un endroit où dormir. Faire les beaux yeux à Neal ou sortir les ciseaux seraient deux bons plans.

C'est fou ce qu'il n'avançait pas vite. Du moins, pas à une vitesse convenable selon mes goûts personnels. Je m'emparai d'un des cahiers qu'Hanity gardait sur ses genoux et tapa à maintes reprises la tête de notre cocher. « Tu vas te décider à aller plus vite ou je dois le faire moi-même ? Paysan ... » Ignorant ses protestations, je me reculai pour reprendre ma posture initiale. Me calmer. Je devais trouver un moyen de me calmer. Je me tournai alors vers la blondasse près de moi. « J'ai faim. Où doit-on aller pour ne pas mourir de faim comme un pauvre campagnard ? »

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Dim 22 Sep 2013 - 22:05
Javotte de Trémaine & Hanity M.Swan
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• J'étais dans tous mes états ! Elle avait vraiment réussi à me rendre folle cette Javotte. Comment pouvait-on faire preuve d'autant de culot chez un un client aussi important.. Elle voulait la perte de l'agence ou quoi ? Ce qui était sur c'est qu'en rentrant je ferais aussitôt un rapport à Neal. Je ne voulais surtout pas retravailler une fois avec elle ! Je venais de passer la pire journée de toute ma vie ! Je lui fis alors la moral sur le trottoir. J'aurai bien aimé lui dire ses quatre vérités ça m'aurai fait un bien fou mais c'était un bon moyen de perdre mon job à mon tour. Je me retins alors. Sauf qu'elle me répondit quelque chose auquel je ne m'attendais pas du tout. Un jour je comprendrais ? J'aurai bien aimé connaître la fin de sa pensée...Elle m’ordonna alors de faire les croquis. Il fallait vraiment qu'elle arrête de me parler comme ça.. Je n'étais pas à son service et j'allais trouver un moyen ou un autre de lui faire comprendre.

Elle s'installa ensuite la première dans la voiture. Quand à moi je resta sur le trottoir toujours ahurie par son comportement. Je ne comprenais même pas comment l'idée de mettre monsieur Houston à la porte lui était venue.. C'était tellement irresponsable ! Je finis par venir m'installer avec elle dans la voiture en soupirant lorsqu'elle me dit que j'avais encore du pain sur la planche.. Retenez moi je vais l'étrangler ! Je serra mes points très forts pour ne pas faire quelque chose que je regretterais. Je n'étais pas violente en général mais je ne sais pas vraiment pourquoi, depuis que j'avais croisé le chemin de la brunette j'avais des envies de meurtre..

Pendant le trajet je regardais par la fenêtre pour essayer de me changer les idées. Rien quand regardant le brunette à côté de moi, je me sentais devenir rouge de colère. Je préférais alors regarder les immeubles autour de moi et les passants.

Je sentis soudain Javotte prendre un de mes cahiers. J'eus à peine le temps de l'interpeller qu'elle était déjà entrain de taper le conducteur sur la tête avec.

« Tu vas te décider à aller plus vite ou je dois le faire moi-même ? Paysan ... »

Je la regarda de nouveau d'un air complètement ahurie devant tant d'imbécilité.. Je n'avais même pas penser au fait que c'était sans doute dangereux et qu'elle pouvait assommé le conducteur mais juste au faite que sa position était très hideuse et qu'on pouvait légèrement apercevoir sa petite culotte. Dessous qui d'ailleurs n'avait rien de sexy ! Elle sortait du moyen âge elle ou quoi ? Je me retins alors de rire en mettant ma main devant ma bouche. Javotte se réinstalla ensuite dans son siège et moi j'essaya de retrouver mon calme discrètement pour ne pas qu'elle me demande pourquoi je riais. J'étais une très mauvaise menteuse et je n'étais pas douée pour inventer des mensonges rapidement sans qu'ils passent pour quelque chose de complètement stupide.

« J'ai faim. Où doit-on aller pour ne pas mourir de faim comme un pauvre campagnard ? »

Elle parlait de paysan maintenant de pauvre campagnard.. Elle avait un vocabulaire vraiment très vulgaire mais c'était surtout des mots que l'on utilisaient pas vraiment aujourd’hui. On disait plutôt agriculteur. Mais elle n'avait pas tord, je commençais moi aussi à sentir des petites crampes dans mon estomac. Surtout que je n'avais pas eu le temps de manger ce matin avec le retard que j'avais eus..

« Arrêtez nous la s'il vous plaie ! »

Le taxi se rabatta sur le côté gauche. Je descendis la première et paya le taxi. Nous n'étions pas très loin de l'agence, on allait pouvoir y aller après une fois notre repas pris. J'attendis que l'autre pimbeche sorte de la voiture puis me dirigea vers le petit restaurant en face.

« Tu vas voir c'est très bon ici et pour des prix tout à fais abordables. »

Abordables pour moi car je ne roulais pas sur l'or. Pas que je n'étais pas bien payé mais parce que la majorité de mes sous passait dans des robes, des chaussures ou des sacs à mains.. J'entra alors dans le restaurant sans faire attention si elle me suivait ou non. On avait de la chance il n'y avait presque personne. Je passa alors directement au comptoir et demanda une salade césar. C'était ce que je préférais dans ce restaurant. Pendant que la serveuse prépara mon repas je me retourna pour voir ce que faisait l'autre boulet que je devais me trimballer. Elle était passé où encore celle la ?

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Mar 24 Sep 2013 - 1:31


« Cendrillon temporaire » Javotte de Trémaine & Hanity M. Swan
Je crus l'entendre pouffer dans mon dos alors que je donnais une correction à ce cocher beaucoup trop lent à mon goût. Si cela continuait, je refuserais que Hanity le paie. C'était bien sûr sa besogne, puisque je ne gardais jamais d'argent pour moi. Malgré tout, je fis mine de ne rien remarquer. Elle allait payer plus tard. Pour l'instant, je m'énervais assez, j'étais satisfaite. Et puis, ce n'est pas en une journée que j'allais pouvoir arranger tous les défauts qui constituaient la blondasse près de moi. Alors qu'elle cachait son sourire effarouchée, je pris une mine hautaine et ne me soucia plus que du paysage gris qui nous entourait. Ce que c'était laid.

Alors que j'exprimai l'ordre qu'on me trouve à manger, bien sûr, j'étais capable de camoufler mes moindres demandes, autrement, une résistance à celles-ci pourraient se former et me faire dire non, je peux vous garantir que je déteste ça. « Arrêtez nous la s'il vous plaie ! »

Je la laissai sortir pour régler les comptes au conducteur légèrement effrayé. Puis, je sortis, tenant fermement l'ourlet de la robe bleuté que m'avait prêté Hanity. Sérieusement, il s'agissait là d'un emprunt empoisonné ! Pourquoi remontait-elle toujours plus haut que mon entre-jambe ? Je ne tenais pas vraiment à exhiber ce qui m'appartenait et ce qui appartiendrait à mon futur et richissime mari. Ce que j'étais fière de mon contrôle. Alors que je réussissais à ne pas laisser ce bout de tissu remonter jusqu'à mon cou, je suis sûre qu'il le ferait si je lui en laissais la chance, je réussis à maîtriser l'envie qui m'assaillait de donner un coup de pied derrière le genou de la blondinette. J'aurais bien pu le faire et fouiller ses poches pour repartir avec ce qu'elle avait pour me payer à manger, mais nous étions sur la place publique, c'était mon premier jour et je ne voulais pas goûter aux conséquences des méfaits dans ce village sans savoir ce qu'il en encourrait. Mais je me pris une note personnelle de m'informer pour savoir. Connaissance générale et essentielle.« Tu vas voir c'est très bon ici et pour des prix tout à fais abordables. » Je tournai ma tête vivement, portant toute mon attention sur elle, la mine furieuse.

« Abordables ? Tout ce qui est abordable n'est pas digne de moi ! » Je me pris la tête entre les mains, laissant descendre sur mes joues des doigts crispés qui tiraient légèrement ma peau dans leur sillon. C'était une blague. Elle me prenait pour une n'importe qui. « Très bien. J'imagine que je dois faire avec. »  J'entrai à sa suite.

Elle se moquait de moi. C'était tellement miteux comme endroit ! Et on devait attendre notre repas debout ? Pourquoi ne pas venir nous le porter à la table ? C'était grotesque et très lâche de leur part ! Ils étaient payés pour effectuer un emploi et ils ne le faisaient qu'à moitié non mais quelle bêtise. Je me tins derrière la blonde que j'avais comme partenaire et regardai le men perché derrière la tête aux cheveux gras de la serveuse. Ça se voyait même derrière son filet. Oh, voilà une idée qui prenait forme dans mon esprit. Je regardai encore un peu le menu, choisi ce que j'allais prendre, bien que le choix de haute gastronomie soit restreint, voir nul, et j'allais fouiner pour avoir ce que je voulais. Au bout d'un petit couloir, près des salles de bain, je tombai face à face avec une porte munie d'un verrou avec des chiffres. Ouh, bonjour l'avancement technologique ! Dis donc, avec ce truc, Cendrillon serait rester coincée longtemps dans son petit local, et elle ne se serait pas marié !

Je cognai avec force contre la porte. Je ne connaissais pas le code alors je devais réussir à entrer d'une quelconque façon. J'en avais déduis que cela donnait accès aux employés vu l'écriteau ; Employés seulement. Une vraie détective ! Un autre de mes multiples talents. Un petit homme avec plein de boutons et de tâches de rousseur vint m'ouvrir, l'air perplexe. Sans un mot, je mis ma main sur son épaule et le poussai de mon chemin vivement avant de marcher dans les cuisines, cherchant le responsable. Après quelques pas, je revins vers le boutonneux et me penchai au-dessus de lui.« Dis-moi où se trouve ton patron. » J'adorais être autoritaire.

Il me conduisit alors, c'était à peine s'il ne tremblait pas autant qu'une feuille au grand vent, devant une porte vitrée en majeure partie. Je rentrai sans frapper et fermai la porte derrière moi. M'approchant, menaçante, je posai mes mains sur le bureau de ce qui semblait être le patron. « Écoutez-moi bien. Vous avez beau être le responsable de l'établissement, cela ne vous donne pas le droit de contourner des règles d'hygiène très strictes. Déjà que l'endroit pour manger était très peu accueillant lorsque je suis arrivée, compte tenu des plusieurs déchets traînant ici et là, ce sur quoi j'aurais pu gentiment faire un trait, cependant, l'état de vos employés laissent à désirer. Alors qu'un nous fait une crise d'acné, l'autre laisse tomber ses cheveux gras partout, et il est hors de question que je trouve des restes capillaires dans mon repas. » Je crois que je lui fis peur puisqu'il me demanda alors ce qu'il pouvait bien faire pour moi. « J'exige de ne pas payer ma facture. » Et il hocha la tête, en acquiesçant. Je me tournai alors, étant capable de retrouver mon chemin, et dans une fenêtre, je crus apercevoir un roulement de yeux. Je me retournai, vivement, fis un pas brusquement vers en avant, crachant entre mes dents montrées. Tel un chat et un serpent croisés dans un corps d'humain. Au regard qu'il me lança, je su qu'il avait compris et je me dirigeai vers le comptoir caisse où Hanity devait m'attendre.

« Le repas est gratuit. Ne me remercie pas. » dis-je une fois à nouveau à ses côtés, avant de reporter mon attention sur la caissière. « Alors, je vais prendre l'assiette de trois pâtes avec.. celle-ci... Non pas celle-là. Enlève ce morceau de tomate, il ne m'a pas l'air goûteux. Et celle-ci. Oh, il y a des oignons ? Je n'en veux plus, je ne voudrais pas avoir la même haleine qu'elle. Et celle-là. Le compte est bon. » Je pris ce qu'elle me tendit, et bien que son sourire fut absence, je lui en lançai un avant de suivre Hanity jusqu'à une table. « Que faisais-tu sans moi ...? Ma pauvre. »

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Mer 25 Sep 2013 - 15:52
Javotte de Trémaine & Hanity M.Swan
Cendrillon Temporaire

• Je venais de me commander un bon plat mais Javotte avait disparu.. Je me leva alors pour aller la chercher. Je fis un tour dans le restaurant pour si elle ne c'était pas assise ailleurs. Je sourire d'ailleurs à cette idée. Manger toute seule est avoir un petit moment de tranquillité, qu'elle vision de plaisir ! Sauf que j'eus beau chercher dans tout le restaurant elle n'était pas là. Je sorties alors voir si par hasard elle ne campait pas dehors. C'est drôle mais ça ne m'aurait pas étonné d'elle. C'était une fille très étonnante mais dans le mauvais sens du terme si je peux me permettre.

Sauf qu'elle n'était pas là non plus. Je retourna dans le restaurant et alla demander au comptoir si ils n'avaient pas vu la brune. Ils n'eurent pas le temps, Javotte sortie d'une porte ou visiblement ou elle n'aurait pas du rentrer.

« Le repas est gratuit. Ne me remercie pas. »

Heu.. Ok. Elle était au courant que j'avais déjà payer ? Je souffla alors et retourna m'asseoir à ma table. Je me demandais bien comment elle avait fait pour avoir un repas gratuit.. Sans doute en utilisant des manières pas très correctes ! Je soupira a cette pensée. Je vis alors Javotte arrivé à ma table. Je regarda son assiette .. C'était moi ou cette salade n'était pas du tout au menue de ce restaurant ? Curieuse, je lui demanda alors comment elle avait fait.

« Dis, moi.. Comment tu as fais pour avoir ça dans ta salade ? » J'écouta sa réponse en mangeant la mienne. Je remarqua alors un petit truc bizarre dans sa salade et la coupa net. « C'est quoi ?!? » Je me leva et prit le petit morceau blanc de son assiette avec mes mains. « C'est du... DU POISSON ?!? »

Comment pouvait-elle oser manger cela devant moi ? Tous les personnes qui me connaissaient savais qu'il ne fallait surtout pas manger du poisson devant moi ! Comme il ne fallait pas manger de viande devant les végétariens ! Je me leva hors de moi.

« Comment oses-tu faire ça devant moi ?! Tout le monde sait qu'il ne faut pas manger de poisson !! C'est une honte !! » Je pris alors mon sac en la regardant droit dans les yeux. « On se retrouve à l'agence ! Et on se reparlera seulement si tu me fais des excuses et à ces pauvres poissons ! »

Je mis mon manteau sur le dos et quitta le restaurant sans même finir mon assiette. On pouvait me traiter comme une mal propre comme Javotte l'avait fait plus tôt mais ce qui me mettait le plus hors de moi c'était bien ça : Manger du poisson ! Je pris alors le premier taxi que je trouva pour retourner à l'agence.

Je ne sais pas vraiment si cela intéressait mon chauffeur mais je lui raconta toute l'histoire pendant le trajet : « Je passe la pire journée de ma vie ! D'abord j'ai été en retard au travail, ensuite une fille m'a renverser du café sur la tête, ensuite cette fille est devenue ma collègue, je me la suis trimbalé toute la journée.. Je suis sure qu'a cause d'elle on a perdu un gros client !! Il ne voudra plus jamais nous appelez et plus jamais on pourra lui rendre des services comme avant..» Je sentis alors qu'a travers le rétroviseur, il me dévisageai « Mais ce n’est pas le pire !! Elle mange du poisson !! Vous vous en rendez compte ?!? Sous mon nez en plus !! Je vais péter un câble ! »

Le taxi arriva enfin devant l'agence. Je le paya et entra dans le hall. Je vis alors Neal qui m'accosta avant que je ne monte dans mon bureau.

« Tien Hanity, saurai tu où est Javotte ? Je croyais qu'elle était partie avec toi. »

Je le regarda avec un petit sourire gênée.

« Eh bien.. Heu... Comment dire... »

C'était ça : comment lui dire que je n'en savais rien que et que je l'avais largué dans un restaurant et que je n'en savais rien..



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