vingt cinq ans ✙ hétérosexuel ✙ célibataire ✙ fantastic animals ✙ matt smith ✙ new york.
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comme tout le monde, je ne  suis pas parfait et je suis aussi bourré de qualité que de défauts... d'ailleurs, commençons par mes défauts... s'il y a une chose que l'on ne peut vraiment pas manquer, c'est que je suis maladroit. n'importe où, où je passe, je ne manque pas de cogner, de casser et de provoquer de véritables catastrophes... c'est je crois, l'une des raisons pour laquelle, je suis considéré comme un boulet. et nombreux aiment s'en amuser alors que je ne comprends pas les murmures et les rires que certains font en me voyant passer, simplement parce que je suis un peu trop naïf. d'ailleurs, j'ai toujours cru que la colonie avait confiance en moi... j'en étais même très fier, à la limite de la vantardise ! et pourtant, je ne m'attirais que quelques enfants en tant qu'ami, sans doute dû par mon côté plutôt infantile, réagissant de manière exagérée, de même en plus d'être quelque peu têtu lorsque j'ai une idée derrière la tête, à moins que cela ne soit également par toute les fautes que j'ai commises mais que l'on m'a gracieusement pardonné... en tout cas, cette personnalité m'a aussi valu le titre de fourmi extravagante si ce n'est carrément affirmer que je suis fou... et pourtant je ne suis pas moins docile et anxieux que les autres fourmis qui peuplent la colonie. peut être est-ce également le fait que je sois une personne de nature curieuse, désirant alors en découvrir plus au lieu de me contenter de ce que je connais déjà... sans doute est-ce donc pour cela que l'on me considère comme quelqu'un de différent...

mais malgré tout ces vilains défauts, cela ne veut pas non plus dire que je ne suis pas quelqu'un de méchant, au contraire ! voici donc mes qualités... si j'ai réussis donc à conduire les autres fourmis à la révolution, c'est avant tout parce que je suis quelqu'un d'intelligent. étant de même créatif, ces deux traits ce sont vus dans les nombreuses inventions que j'ai pu fabriquer et aboutir avant qu'ils ne soient utilisés dans de nombreux domaines à l'intérieur même de la colonie sans que l'on ne l'admette réellement. et cela, je ne dois sans doute à mes traits de confiance et de persévérance dans tout ce que j'entreprends, n'avouant pas aussi facilement l'échec considérant même ce fait comme une évolution positive dans mon travail. - même si la confiance peut devenir un défaut si on en abuse... -. aussi, je démontre donc toujours autant de vivacité et d'optimisme à chaque fois, n'importe quand, dans n'importe quel situation. jusqu'à ce que je sois poussé à bout ; bien qu'il faudrait que j'essuie beaucoup d'échecs pour réussir à me décourager... et ce n'est pas tout ! je suis bien évidemment également chaleureux, mais aussi protecteur et brave quand les circonstances le demande... tout cet aspect psychologique faisant de moi une fourmi unique en son genre !

L'histoire commence en pleine saison d'été. Tout le monde s'active pour les dernières récoltes afin de ramener un maximum de nourritures... Et loin de là pour ravitailler la colonie, mais pour l'offrir au Borgne et sa bande de sauterelles, qui reviennent chaque été, le même jour que l'année précédente et espérer y trouver un maximum de graines et de fruits. Nous pourrions très bien ne pas accepter à vivre dans de tels conditions, garder la nourriture pour nous et leur dire de s'en aller. Mais ces insectes sont plus grands, plus imposants et par conséquent ; plus effrayant, affirmant par la même occasion qu'en échange des rations donnés, ils assurent notre protection contre les autres insectes qui pourraient devenir notre prédateur... Depuis longtemps déjà, ils s'imposent n'hésitant pas à s'en prendre à quelques fourmis pour prouver que c'est eux qui donne des ordres et que l'on a pas d'autre choix que de les suivre... Même avec le temps, la Reine considère cela comme une routine assez banale, bien que la Princesse se montre malgré tout plus stressée qu'elle, craignant que l'offrande ne puisse satisfaire ces maudits insectes, le jour j même. Je ne vous cache pas que mes sens étaient également constamment en alerte lors de cette journée ensoleillée et comme tout le monde, je m'étais mis au travail, exploitant une nouvelle création afin de nous permettre de récolter plus de graines dans un temps plus court avec un effort moindre, en coupant la brindille plutôt de grimper jusqu'en haut pour y ramasser les graines. Je croyais que cela allait fonctionner. Mais au lieu de cela, je ne savais pas que j'étais en train de faire du mal à la Princesse Atta en balançant les brindilles plus loin... On m'arrêta donc dans ma lancée et malgré mon obstination à vouloir leur prouver l'utilité de mes inventions on me pria plutôt d'aller rejoindre les autres fourmis ouvrières pour aller moissonner et d'abandonner immédiatement ma machine pour éviter de faire plus de dégâts. Accablé par une nouvelle défaite, je partis m'exiler plus loin avec cette machine qui me tenait tant à cœur, suivit de Couette, la sœur de la princesse qui venu me consoler, affirmant apprécier ce que je faisais. Nous partîmes sur une longue discussion avant d'être coupé lors du signal indiquant l'arrivée des sauterelles. Tout le monde s'activa pour déposer les dernières provisions, si bien que je me trouvais être le dernier à rester dehors... Je voulais donc déposer les graines que j'avais ramassé, sur l'offrande avant de rejoindre les autres fourmis terrées sous terre, mais en lâchant maladroitement le dispositif que j'avais créé, cela bouscula une pierre servant de pilier pour le plateau où se trouvait l'offrande, provoquant alors la chute de ce dernier dans l'eau avec tout ce qui se trouvait dessus soit, la nourriture.

Je ne perds alors pas une minute pour rejoindre la fourmilière et chercher à vouloir faire part à la Princesse, ce qui vient tout juste de se dérouler. Mais elle ne me laisse pas prendre la paroles, les sauterelles approchant à grand pas avant de faire soudainement leur apparition sous terre, n'ayant point trouver la nourriture en haut. Parmi les milliers autres fourmis présentes, je tente alors de me faire tout petit tandis que les bandits se frayent un chemin entre nous, cherchant alors à nous alarmer, à bousculer quelques individus de la colonie ou à les poursuivre... Avant de s'en prendre à la Princesse Atta et d'effrayer la pauvre Couette fasse à une terrible sauterelle. C'est à ce moment que je tente d'intervenir, mais en vain, l'angoisse me fige sur place pour finalement battre en retraite, ne sachant d'ailleurs que faire après la grave erreur que j'avais pu commettre et ne désirant point aggraver la situation de la colonie, allant au plus mal par ma faute. Pire encore lorsque nous entendîmes le Borgne annoncer nous laisser une deuxième chance, nous laissant le temps de recommencer la moisson jusqu'à la saison suivante en automne, néanmoins il demanda à ce que l'on rapporte le double de la ration, une chose presque inimaginable puisque nous devions également nous nourrir, que sans doute le temps ainsi que la saison ne nous le permettrait pas forcément d'y arriver... Je venais donc de conduire toute les fourmis à leur perte, sans le vouloir, à cause d'une terrible maladresse...

On décida de me condamner pour mon incongruité et ainsi pour me faire pardonner, je me proposais moi-même d'aider la colonie en quittant mon île pour me rendre en ville et espérer chercher d'affreux mercenaire qui pourraient vaincre les sauterelles, ou du moins les chasser pour qu'ils ne viennent plus nous embêter... On accepta donc et c'est même sous les applaudissements et les acclamations que je partis la tête haute, brandissant une graine d'un pissenlit muni d'un parachute et volant jusqu'à la direction de la ville, prêt à braver n'importe quel danger afin de sauver ceux que je considérais comme ma seule et unique famille. Là bas, je découvris un paysage aussi étonnant que pouvait être New York, avec une diversification incroyable d'insectes grouillant en ville qui semblait vivre aussi bien de jour que de nuit. C'est tel un bébé fourmi émerveillé devant un grand spectacle. Et je le fus bien plus encore lorsque je vis cette troupe d'individus hétéroclites défier trois horribles mouches avant de chuter quelques mètres plus bas, dans une boîte de conserve mais s'en sortant totalement indemne. Je su alors de suite qu'ils étaient ces aventuriers que je recherchais tant. Puis, après avoir exposé ma situation, ils acceptèrent de suite à se joindre à nous autre, fourmi en détresse. Aussi, je les guidais donc sans plus attendre jusqu'à notre île où il se déroula un joyeux spectacle en leur honneur en tant que prochain sauveur de la colonie... Du moins, c'est que je pensais jusqu'à ce que Rosie ne m'annonce la réalité ; ils ne sont qu'en fait de nobles insectes faisant partit d'une troupe de cirque... Ils s'apprêtaient d'ailleurs à fuir et à me laisser tomber dans la nouvelle mauvaise posture où je me trouvais, mais lors de leur retraite en direction de la ville, nous tombâmes sur un autre problème : l'oiseau.

Tous rebroussâmes alors chemin en direction de notre île tandis que l'oiseau se rapprochait à grand pas. Plusieurs fois, nous nous retrouvâmes en mauvaise posture face à l'horrible bestiole mais avec un plan ingénieux, nous finîmes par le faire fuir, ce qui servit par la même occasion à démontrer le courage des mercenaires face aux autres fourmis ne se doutant alors en rien de la vérité. S'ils savaient combattre un oiseau, ils auraient donc aucune peine à faire fuir des sauterelles. Cela suffit donc à redonner de l'espoir à la colonie entière, reprenant même confiance en moi, ainsi que la Princesse qui eut le désire de me nommer premier lieutenant de l'armée royale... La situation tournait alors en ma faveur tandis que l'on me considérait en héros et je comptais bien le prouver en accomplissant ma tâche jusqu'au bout ; celle de faire fuir les sauterelles avec un peu d'aide de la part de la troupe du cirque et en construisant un oiseau fait de feuille et de bois afin de tromper les bandits et les faire déguerpir à tout jamais de notre territoire. Tout ce que je désirais entreprendre se mettait en place enfin, à présent reconnu pour ce que j'étais capable de produire ainsi que l'utilité suivant la situation, j'avais dorénavant ma place d'inventeur de génie et grâce à moi, tout allait rentrer dans l'ordre, mes créations allaient nous rendre notre existence meilleure, comme je l'avais éternellement souhaité. C'était la fête partout dans la fourmilière. On voyait les gens rigoler, danser et s'amuser comme on en avait jamais vu auparavant, mais il a fallut qu'un petit imprévu fasse son entrée...

Lilipuce et sa caravane recherchant justement les artistes qu'il avait viré, les mêmes artistes qui avaient le rôle de mercenaire dans notre histoire, mais dévoilé au grand jour par ce maudit monsieur loyal et remontant par la même occasion toute la colonie contre moi. Dont la Princesse Atta qui m'ordonna de quitter l'île et de ne plus jamais revenir. A la fois honteux, mais surtout triste et surpris par leur réaction, puisque nous avions encore l'espoir de faire fuir les sauterelles avec l'oiseau mit en place, je partis avec la troupe, la tête basse... Plus malheureux que jamais, abandonnant cette fois-ci toute idée pour sauver la fourmilière, c'était perdu d'avance... Ou cela l'aurait été si Couette ne serait pas revenue me chercher pour me faire part de la situation sur l'île, aussi, après m'avoir convaincu, nous fîmes demi-tour, préparant un stratagème pour détourner l'attention des vils insectes et grimper jusqu'en haut de l'arbre pour atteindre l'oiseau fabriqué de toute pièce. L'idée de les effrayer ne fonctionna qu'un tant avant que la misérable puce ne mette feu au volatile factice en croyant sauver tout le monde. On n'eut d'autre choix donc d'atterrir au sol et quitter rapidement l'oiseau de feuille avant de finir en cendre en risquant malheureusement de révéler notre supercherie au Borgne et sa bande... Mais c'est la tête haute que j'avouais être celui qui a tout manigancer, ne cherchant plus cette fois-ci à fuir, bien que craignant les conséquences se résultant à un lynchage publique terrible, afin de pousser les fourmis à ne plus recommencer, que c'était notre devoir même... Malgré tout, je me relevais, désirant pousser toute la colonie à faire le contraire puisque nous étions plus fort que l'on pouvait bien le laisser paraître vu que nous étions en plus grand nombre. La bande de Hopper comprirent qu'il fallait alors abdiquer et prirent la poudre d'escampette en abandonnant leur chef seul face à nous qui comptions à le renvoyer de l'endroit où il était venu... Seulement, nous nous attendions pas à ce que l'orage arrive et ne gronde, zébrant le ciel de sa foudre et noyant notre pauvre fourmilière... C'est lorsque je reçu une grosse goutte d'eau s'écraser sur moi que tout devint noir... Lorsque je me réveillais, j'étais autre part, et pire encore ; sous une autre forme...

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