No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
<< Quelque chose n'est pas normal... >> [PV Kovu]
Invité
Anonymous
Invité
Sam 17 Aoû 2013 - 15:14
Sans doute avait-il déjà vu cet espace vert, les matins frais, au-delà des capots de voitures et du bruit infernal de la ville de New-York. Sans même ouvrir les yeux, savait-il sans aucun doute qu'il était allongé au sol, rien de plus. Le soleil réchauffait déjà son corps qu'il sentait chaud au touché de la couture, et les oiseaux chantaient comme d'habitude, au-delà des arbres fleuris du Printemps.

Un balayeur avait un téléphone coincé entre son épaule et son oreille, et parlait à voix basse, sa vue dégoûtée en direction de Roublard. Lui-même ouvrit ses yeux marrons foncés, réveillé doucement par les paroles qu'il n'avait pas saisi du balayeur. Il bailla bruyamment, faisant fuir très vite l'homme en vert. Roublard était près d'une poubelle, et s'étira de tout son long, avant de toucher son nez de ses mains sales et crasseuses.

Soudain, il sentit son ventre grogner de faim. Puis il décida de se placer devant le lac de Central Park, le tout à quatre pattes. Car c'était ici qu'il s'était réveillé, mais il n'y voyait rien de changé. Mais quand il vit son visage en reflet dans l'eau, il se retourna aussitôt, presque effrayé. Personne. Tremblant de tout son long, il remarqua quelque chose de changer en lui... Voire même plusieurs choses... Puis il vit ses pattes... humaines... Il hurla alors de terreur, aboyant presque comme un chien, recula si vite qu'il en tomba dans le lac. Il agitait ses bras tel un chien et se toucha de tout son corps. Même sa queue avait disparu ! Il hurlait si fort, tout nu, juste habillé de son cou grâce à un bandana, que même des passants hurlaient en le traitant de "Clochard fou"...


<< Q-Qu'est-ce qui m'arrive ?! O-Où sont... >>


Mais remarquant qu'une dame venait d'alerter un garde et que ce garde se dirigeait dangereusement vers lui, Roublard sortit de l'eau, galopant à quatre pattes sur les "couvertures" dans lequel il s'était réveillé, 10 minutes plus tôt. Il remarqua alors que c'était des vêtements, et tenta d'enfiler au moins le t-shirt marron et blanc un peu sale, car il sentait que son corps nu avait de quoi déranger les gens. Après une éternité à jurer et à tenter de s'enfiler le t-shirt, se griffant même le visage de ses ongles longs, il finit par réussir à le mettre. Tandis que le garde sifflait pour l'arrêter, Roublard se sauva à quatre pattes jusqu'aux buissons, si vite que le garde n'eut pas le temps de voir où il avait filer. Suffoquant presque de peur, il tenta de se rappeler où est-ce qu'il s'était endormi la veille.

C'était pourtant bien à Central Park, mais ici, les gens semblent avoir peur de lui. Il ne comprenait pas aussitôt ce qu'il avait de si repoussant, malgré sa barbe mal rasée, et il n'empêche qu'il n'avait même pas de pantalon, ni de caleçon. Ce qu'il comprit cependant, c'est qu'il n'était plus un chien... Le bâtard qui ravivait les demoiselles canines grâce à ses talents de Don Juan, ce temps semblait loin dans sa tête. A travers les buissons, le garde passait sans le voir, et Roublard vit des chiens faire leurs besoins sur l'herbe verte du parc. Roublard était assis dans l'herbe, caché par les buissons et regarda tous les humains, ne voyant aucun nudiste dans les parages. Il devait dès alors de suite trouver au moins un pantalon. Et justement, celui-ci traînait près de la poubelle, à croire qu'il était un vrai clochard aux yeux des autres humains ! Sans doute des gens qui ont dû croire à une situation assez gênante de sa part et qui ont été "généreux" de lui donner ces vêtements...
Il décida cependant de se calmer un bon coup, et de se rappeler : Pourquoi est-il ici ?

Il ne le savait malheureusement pas. Quand il pensa aux chiennes, à ses amis qu'il voyait très flou dans sa mémoire, il fut surpris de voir des gouttes couler sur l'herbe fraîche. Il pouvait pleurer... Faire ressentir ses sentiments de la sorte n'était pas possible avant. Alors il pleura, mais peu, car il devait à tout prix garder son sang-froid pour se rappeler et tenter de résoudre sa situation.
Ce qu'il remarqua également, c'est qu'il avait toujours son flair et son si bon odorat. Car il savait que pas loin de lui se trouvaient des saucisses, tellement bonnes et servies par un homme assez balèze. N'arrivant pas à contrôler la différence entre le respect humain et le respect canin, il se mit à tirer la langue et à respirer bruyamment, puis à se lécher les lèvres de façon telle à envier ces belles saucisses.

Ca le grattait aussi au niveau des oreilles, et il ne réussit pas à contrôler ses jambes postérieurs afin de les ramener en avant pour que ses pieds grattent son oreille qui le démangeait. Alors, par instinct, il sortit ses ongles pour gratter son oreille, mais c'était un acte assez fatiguant. Le plus dur serait sans doute de se lever et de marcher, tout comme ces humains, pour ne pas se faire remarquer.
Il pensa alors, que ce fut tellement facile quand il était un chien... Il caressa alors son bandana de sa main et scruta le sol. Au touché, l'herbe semblait chatouiller ses doigts, mais rien de plus qu'autrefois, quand ses petites pattes se mélangeaient à la nature si bien qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait, tout en ne se faisant que peu remarquer par les hommes... Mais là, c'était si différent. Il n'arrivait pas à y croire. Il secoua même la tête, sa queue normalement qui aurait dû battre le sol, alors que là... rien. Plus de queue, plus de repères dans son organisme... Ce qui semblait lui rester était alors son odorat et ses manières de se comporter comme un chien... ainsi que sa parole... mais la vraie parole humaine, cette fois. Il ne parlait pas encore, restant très discret à cause des péripéties de tout à l'heure...
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Invité
Anonymous
Invité
Dim 18 Aoû 2013 - 12:23
Quelque chose n'est pas normal...
Ft. Kovu & Roublard


Kovu avait passé la soirée seul, dans la pénombre d'une terre désertique, asséchée et sans vie. Il avait couru une bonne partie de la soirée, fuyant la Terre des Lions qui l'avait conduit au banissement. Simba avait été très clair, il n'était plus des leurs, il était comme sa mère jadis, banni. La première pensée qu'il avait eu à ce moment là fut pour la douce Kiara, celle qui faisait battre son coeur autrefois inerte. Elle était si courageuse, si intrépide et pleine de vie qu'il se demandait comment ce petit bout de lionne avait pu à jamais boulverser sa vie. C'était pour elle qu'il était revenu demander la clémence de Simba pour une traitrise dont il n'était en aucun cas le responsable. Son seul défaut eut été d'être le fils de Zira, rien de plus. Il avait alors accompli ce que tout lion se devait de faire, affronter les siens et il avait été rejeté de tous, des lions comme des autres espèces, il n'était pas l'un des leurs. Il avait alors courru aussi loin que ses pattes pouvaient le porter jusqu'à la limite de la Terre des Lions, près de l'endroit où enfant, il avait rencontré Kiara pour la première fois. Il s'était posé, bassant la tête et fixant le ciel et ses milliers d'étoiles qui représentaient, d'après Simba, les grands roi du passé. Il se demanda si Scar en était un et se fit la réflexion qu'il ne le méritait certainement pas. Il s'allonga de tout son long, la tête entre les pattes et s'endormit rapidement malgré la vive douleur dans tout son coprs et dans son coeur. Il fit un rêve étrange, un rêve qui ne ressemblait à aucun autre et qui paraissait si réel. Il ne comprit pas tout de suite que sa vie venait de changer radicalement et pour toujours...

Kovu ouvrit un oeil mais la lumière vive du soleil le força instantanément à le refermer. Il ne souvenait pas que cela se soit déjà produit avec une telle intensité. Il recommença, s'habituant doucement, avant d'ouvrir le deuxième. Il remarqua, dans le flou qui commençait à se dissiper, des formes étranges. Kovu finit par complètement ouvrir les yeux avant de baisser la tête sentant sous ses pattes de l'herbe tendre. Il s'était endormi, autant qu'il s'en souvienne, dans une terre sableuse et terreuse qui n'avait rien à voir avec une herbe douce et brillante. C'était quoi le truc ? Il tenta de se redresser sur ses pattes arrière pour se positionner à quatre pattes mais tomba à la renverse. Non mais, il se passait quoi ? Il fixa ses pattes et une vision d'horreur prit possession de tout son être. Nan mais c'était quoi ça ??? Il avait des...Des...C'était quoi d'ailleurs ? Il se vit la remarque que ça ressemblait vaguement à ce qu'il avait pu voir un jour lorsque des bêtes étranges munis de bien étranges maisons qui roulent avait tenté de les tuer quand il était enfant. Comment sa mère avait dit que ça s'appelait déjà ? Des homains un truc  comme ça...Il était là dans son exploration quand il entendit un cri strident qui ne ressemblait à rien qu'il connaissait. Il apperçut une femelle qui semblait de la même race que lui désormais le fixer comme s'il était fou. Elle le montra du doigt en appelant à l'aide mais Kovu ne comprit pas ce qui lui posait problème. Il tourna alors la tête et pu voir des dizaines d'autres homains et pu constater que tous avaient un point commun : leur corps était caché alors que lui était visiblement la fourrure à l'air. Chez lui c'était normal, il ne comprenait pas en quoi cela posait un quelconque problème. Il soupira, tenta de se redresser sur ses pattes arrière comme eux et fit quelques pas difficilement en tendant les bras vers la femme qui recommença à hurler.

Il plaça ses mains sur ses oreilles, ce son était le plus désagréable qu'il ai pu un jour entendre. Il voulait lui dire en rugissant qu'il était folle mais à sa plus grande surprise, d'étranges sons sortirent de sa bouche

- Mais vous êtes folle de crier comme ça

Il se demandait ce qu'il venait de sortir quand il remarqua qu'elle se tue. Visiblement elle avait compris, les mots auxquels il avait pensé s'était instantanément matérialisé dans sa bouche. Ca facileterait les conversations. Il ne savait pas trop ce qu'il devait faire ni comment ou même où il se trouvait mais ça ne ressemblait en rien à la savane et à la Terre des Lions. Il voulait demander où se trouvait le Rocher des Lions quand un petit homain s'approcha de lui en le fixant

- T'es tou nu le monsieur

Il était nu ? Ca voulait dire quoi ? Qu'il ne portait rien sur lui ? Il dégluttit cherchant ce qu'il pouvait bien faire pour arranger la situation quand une femme en robe noir et blanche s'approcha de lui et lui tendit un pantalon en toile beige et un marcel blanc

- Tenez cher monsieur, accepter cette modeste tenue. Il fait froid mon ami, vous ne devriez pas rester ici surtout sans vêtement. Je peux vous aider si vous le souhaitez, notre Dieu aide tout ceux qui en font la demande

Il la fixa, la remerciant d'un signe de tête et enfila la tenue. Il sentit le regard soulagé des uns, et amusé des autres. Il était enfin présentable. Il ne comprenait cependant pas de quoi elle parlait. Il connaissait bien les divinités de la Terre mais il n'y en avait pas qu'une seule. Il soupira avant de demander

- Je...Je suis où ?

- Central Park mon ami...

Il ne savait pas où c'était ça, il voulait s'endormir de nouveau et se réveiller chez lui et retrouver Kiara et lui déclarer ses sentiments. Il tenta quelques pas sur ses nouvelles jambes tout en s'éloignant de sa nouvelle amie

- Merci mais je dois...Kiara m'attend...

Il tituba jusqu'à un buisson, voulant se laisser glisser au sol le temps de se remettre de ses émotions quand il vit que la place était déjà prise par un mâle qui portait comme lui quelque chose pour cacher sa fourrure nue. Il allait s'en aller quand il remarqua qu'il semblait perdu, à quatre pattes et qu'il vait une attitude étrange. Etait-il comme lui ? Kovu se positionna aussi à quatre pattes et fixa l'autre mâle comme s'il cherchait des réponses.
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