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Être perdu si près du but [PV Jessie]
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Anonymous
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Sam 29 Juin 2013 - 4:29



Jessie & Pégase
Être perdu si près du but


3 heures P.M, c'est ce que mon téléphone portable indiquait. C'était une belle après-midi ensoleillée, mais pourtant je n'étais pas capable d'en profiter. Pourquoi? Parce que j'étais en retard! Depuis deux jours je me retrouvais dans une pomme. Oui une grosse pomme à ce que j'avais compris, mais je ne trouvais pas qu'elle ressemblait particulièrement à une pomme. Une pomme c'est rouge, jaune ou vert... Aucune couleur qui se trouvait là... En fait, la pomme ressemblait à Londres, mais en plus... En moins... Voyez..? La pomme se nommait New York... Une autre chose bizarre digne des humains... Nommer nos aliments... C'était n'importe quoi! S'il fallait que je donne chaque graine pour oiseau que je mange, je n'en finirais plus! En plus dans cette pomme il y avait de drôles de voitures jaunes... Pourquoi JAUNE?! les bus ROUGE de Londres étaient 100 fois mieux! Enfin... Cette fameuse pomme se trouvait loin de Londres. Teeelllement loin que je dû monter abord d'un oiseau de fer pendant presque huit heures... C'était long et j'ai rapidement perdu patience, surtout que je partageais mon siège avec un homme obèse. Oui, je partageais... Vous avez compris l'idée? Heureusement que Dory était là avec moi...

J'était donc à New York, en pleine après-midi à la recherche d'un endroit nommé Times Square. Je devais tourner en rond depuis une heure ou deux, je ne peux pas le dire... Mais une chose était sûr: j'avais terriblement mal aux pieds! Et dire que je n'avais pas terminé de marcher! Je regardai constamment mon écran de téléphone, essayant de comprendre le GPS qui n'arrêtait pas de me dire de faire demi-tour. Il me disait d'aller vers la droite; d'accord j'y vais! Il me dit ensuite d'aller vers la gauche; Ouais c'est bon! Aller vers la droite; encore?! Mais c'est quoi cette connerie?! Je bouillais de rage, devenais de moins en moins patient avec cette fichue technologie. Je failli le lancer au bout de mes bras, mais trop de gens marchaient autour de moi, m'empêchant seulement de bouger normalement. Ne voulant plus écouter mon stupide GPS, je décidai de piquer à travers la foule, mais je m'enfargeai les pieds dans le trottoir et percutai quelqu'un au passage, l'amenant avec moi dans une roulade infernale jusqu'à l'autre côté de la rue. Quand tout cela s'arrêta, quand je pu enfin souffler un peu, je me levai d'un bon, ne pensant pas à la douleur que je pouvais ressentir, puis regardai l'inconnue.

« Oh mes dieux est-ce que ça va?! »

C'était bien ma chance quand même! J'était pas là pour donner plus de fil à retordre aux organisateurs de la fête! Ah j'ai pas dis pourquoi j'étais à New-York? Eh bien mon capitaine m'avais fait transférer dans la grosse pomme pour les festivités qu'elle organisait. C'était quoi déjà..? Ah ouais! La fête de l’indépendance et la fête nationale... Un autre truc bizarre que les humains avaient créés... L'indépendance d'une pomme, han! C'en est presque drôle!
Fiche par (c) Miss Amazing.
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Lun 12 Aoû 2013 - 1:25


« Être perdu si près du but » Jessie & Pégase R. Smith
Jessie ne connaissait pas encore toutes les fêtes de ce monde. Certes, Noël, la Saint-Valentin, Halloween, le Nouvel An, Pâques, elle connaissait, habiter dans une chambre d'enfants ne vous dispense pas de devoir prendre part à ces festivités, puisqu'en général, outre leur propre anniversaire, c'était là celles qu'ils préféraient le plus. Parler lui de la fête de l'indépendance, ses yeux émeraudes s'ouvriront pour former deux grosses billes perplexes. Célébration inconnue de la demoiselle, ce n'est donc pas la raison pourquoi elle se trouvait sur Times Square cet après-midi là.

En effet, Jessie avait du temps à perdre et c'est simplement sur place que la rouquine apprit l'existence de la fête de l'indépendance. Ouvertement invitée à y participer par tous les passants du genre masculins d'environ son âge, la demoiselle accepta malgré une certaine réticence. En effet, depuis quelques temps, ses hormones jouaient aux montagnes russes, et son estomac lui jouait des tours. Le matin, elle se levait avec la nausée, et le soir, après une journée à essayer d'éloigner ces hauts le coeur inexpliqués, Jessie se recouchait, regagnée par ses troubles intérieures. Se changer les idées l'aidait à ne pas se concentrer sur ce tourment qui lui chamboulait les entrailles, et cette invitation fut bienvenue. Alors qu'elle marchait, parlant et rigolant avec une jeune fille du groupe de jeunes gens qu'elle avait décidé de joindre, elle fut soudainement soustraite à ce dit petit peloton par une ombre à la peau blanche et aux cheveux blonds, avec qui elle traversa la rue, en roulant bêtement sur la chaussée.

Malgré le danger de la cascade, elle n'en récolta que des ecchymoses ainsi que le réveil de son estomac ballotté qui, ayant fait un tour de trop, lui monta à la gorge. Se relevant vivement, Jessie courut en titubant, vers une poubelle pour y vomir son déjeuner. Sortant un paquet de papier mouchoir de son sac, la demoiselle s'essuya la bouche et prit une gomme pour faire passer le goût. Faisant volte-face, la jeune femme regarda celui qui l'avait entraîné dans cette folle bousculade. « Oh mes dieux, est-ce que ça va ?! » l'entendit-elle souffler.

« Si si, ne vous inquiétez pas. » répondit-elle, haletante, décollant les mèches de cheveux qui étaient plaquées contre son visage humide de sueur froide. Souriante malgré tout, la rouquine s'approcha de lui et tendit sa main.

« Moi, c'est Jessie. Et toi ? »

Regardant à la ronde, la demoiselle constata que ceux qui avaient voulu l'entraîner dans une célébration frivole avaient disparu dans la foule abondante. Haussant les épaules, la poupée reporta son attention sur le jeune homme.

« Et toi, est-ce que tout va bien ? Tu n'as pas mal ? » questionna-t-elle, soucieuse. « Tu es ici pour fêter toi aussi j'imagine ? »

Ce qu'elle pouvait en poser des questions, cette jeune femme.

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Mar 13 Aoû 2013 - 1:37



Jessie & Pégase
Être perdu si près du but


La femme en face de moi ne semblait vraiment pas bien aller en fait même si elle m'avait dit le contraire. Elle avait quand même vomi dans la poubelle à quelques pas de nous. C'était moi qui lui avait fait ça? Elle avait mal? Elle allait mourir? Oh mes dieux! Elle était peut-être entrain de faire une hémorragie interne ou je ne sais pas quoi encore! Holalala! Alors que j'allais prendre mon nouveau téléphone pour appeler les secours, elle me tendit la main et elle me dit un truc. Je fronçai les sourcils puis tentai de mieux me concentrer à ce qu'elle venait de me dire.  C'était quoi cet accent? Elle avait une patate chaude dans la bouche? Après un certain moment de réflexion, je compris finalement  qu'elle présentée sous le nom de Jessie. Bon alors elle n'allait pas si mal que ça au final. Je restai un moment la bouche entre-ouverte un peu perdu par les événements qui venaient de se dérouler sous mes yeux clairs puis je finis par glisser mon Ipatente dans mon jeans et lui tendis la main en souriant.

« Moi c'est Ryan. »

Non, mais je l'ennuyais ou quoi? Elle faisait quoi à détourner la tête comme ça? C'était presque insultant. Aaaah les Américains! Déjà qu'ils parlaient sans même articuler, voilà qu'ils ne regardaient même pas les gens avec qui ils conversent. Vraiment, je ne croyais pas que les dessins animés que je regardais le soir à la télévision était si véridique.. Je croyais que c'était caricaturale. Son regard se reporta sur moi et ouvra à nouveau la bouche, mais cette fois-ci je me concentrai davantage pour comprendre ce qu'elle me disait. Wow, vraiment je devais avoir une de ces tronches!

« Oui, oui ne vous inquiétez pas, je vais ... très bien... »

Je grimaçai un peu de douleur. Ma jambe me faisait souffrir, mais je ne pouvais pas retourner à ma chambre d'hôtel de toute façon alors valait mieux pour moi de faire comme si tout allait bien.

« Non je ne viens pas fêter l'indépendance du fruit... Je suis de Londres et je dois m'occuper de la sécurité... En fait, il manque de personnel et le chef de notre caserne est le frère du votre. »

Je la regardai un instant de mes yeux en amande puis haussai un sourcil sous mon épais toupet doré.

« Pourquoi vous appelez cette ville la grosse pomme..? Elle n'est pourtant pas juteuse et n'a pas de moisie non plus. »

Je sais, j'avais de drôle de questions qui me passaient par la tête, mais bon, j'étais moi après tout... Elle était la première New-Yorkaise à qui j'adressais la parole et je pouvais enfin me renseigner sur plein de choses! Ah oui tiens, comme où était Times Square! Ça sera ma prochaine question j'imagine...
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Mer 14 Aoû 2013 - 5:24


« Être perdu si près du but » Jessie & Pégase R. Smith
« Moi, c'est Ryan. » lui répondit-elle. La demoiselle attrapa vivement mais doucement la main du jeune homme qu'il lui tendait et la serra, la secouant de haut en bas brièvement. Amicale, la jeune femme lui rendit son sourire avant d'entourer de ses bras frêles son ventre qui la torturait depuis un bon moment. Si elle lui posait beaucoup de questions, lui passait beaucoup de temps à analyser ce qui sortait de la bouche de la rouquine qui ne le remarqua pas immédiatement. Ce n'est que lorsqu'elle s'attarda aux yeux clairs du jeune homme qu'elle remarqua la perplexité de ce dernier et la grimace qui déformait ses traits de jeunesse.  

« Oui, oui ne vous inquiétez pas, je vais ... très bien... » s'enquit-il de lui répondre, alors qu'elle s'inquiétait de son état vue leur chute et la durée de cette dernière. Leur roulé-boulé qui s'étendait sur plusieurs mètres lui causait encore quelque douleur, mais la jeune femme les oubliait grâce à celle qui lui tiraillait les entrailles. « Non je ne viens pas fêter l'indépendance du fruit... Je suis de Londres et je dois m'occuper de la sécurité... En fait, il manque de personnel et le chef de notre caserne est le frère du votre. »

Jessie hocha la tête. Effectivement, il y avait une fête. Londres ? Ça en faisait du chemin pour venir s'occuper de la sécurité. Peut-être qu'il pourrait profiter un peu du beau temps plutôt que de travailler. Faire du tourisme ? La poupée était excellente dans ce domaine, bien que cela faisait déjà un moment qu'elle se disait avoir dépassé ce stade.« Pourquoi vous appelez cette ville la grosse pomme..? Elle n'est pourtant pas juteuse et n'a pas de moisie non plus. » Il ne l'avait pas attendu pour poser des questions de touristes en tout cas ! Souriant, Jessie faillit éclater de rire, mais elle se retint. Elle n'en avait aucune idée ! Jetant sa gomme dans la poubelle, elle n'aimait pas avoir à mâcher ce composé, mais l'horrible goût qui persistait dans sa bouche suite à ses vomissements de plus en plus fréquents, elle n'avait pas le choix. L'appellation de « moisie » lui donna encore une fois, des hauts le coeur. Portant sa main devant ses lèvres serrées, la jolie rousse gratifia le blond d'une grimace.

« Tu ne voudrais pas aller manger ? Ou boire quelque chose ? Ou simplement prendre un cornet de glace, il y a un joli petit bar laitier un peu plus loin, mais toujours sur Times Square, avant de reprendre ton travail ? » demanda-t-elle, désireuse de se changer les idées. Et la fête ne lui tentait pas plus que ça.




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Mer 14 Aoû 2013 - 21:48



Jessie & Pégase
Être perdu si près du but


Elle vivait à New-York et pourtant elle ne savait pas du tout pourquoi on l'appelait la grosse pomme. Eh bien... Quel drôle d'oiseau. Tout le monde dans ce fruit était bizarre de toute façon. Ils semblaient tous plus pressé qu'à Londres où déjà pas mal de gens déambulait dans les rues. C'était à cause des festivités peut-être? Jessie m'invita à aller manger avec elle et j'allais lui dire non jusqu'à ce qu'elle me dise qu'il y avait un bar laitier dans Times Square. Aaaah j'allais enfin me retrouver dans Times Square! C'était pas un GPS que j'aurais dû m'acheter, mais plutôt un humain de New York! Je finis par accepté d'un ton un peu hésitant sachant que Dory était à quelque part dans la ville et que je ne souhaitais pas qu'elle pense que c'était un rencard. Mon sang fit qu'un seul tour. Je m'arrêtai de suivre à grande rousse puis lui tirai la main pour qu'elle s'arrête à son tour.

« Ce n'est pas un rencard, han..? Je suis déjà avec quelqu'un... Elle est même venu ici avec moi. »

Je la regardai alors qu'elle me parlait, toujours en faisant de la contorsion mental pour comprendre ce qu'elle disait puis alors que j'allais lui répondre je sentis mon téléphone sonner dans mes poches. La bouche légèrement ouverte, je lui fis signe d'attendre avec mon doigt puis tentai de décrocher la ligne. J'avais deux choix : un bouton vert et un bouton rouge. Vous allez peut-être rire de moi, mais je ne savais pas du tout ce qu'il y était écrit parce que j'avais du mal à lire quoique ce soit en lettre latine. Je pressai sur le vert, me disant que le vert c'était la couleur pour faire avancer les voitures et donc aussi pour décrocher le téléphone.

« Salut chérie! Tu vas bien? ... Chérie? D-Dory? T'es là? »

Visiblement non puisque je n'entendais pas sa voix. Avait-elle encore des problèmes avec le téléphone? Il fallait bien dire que son ombre dont j'étais éperdument jaloux et qui se nommait Georges n'était pas là pour l'aider à faire quoique ce soit. Je pouvais bien l'aider de temps à autre, mais mes connaissances étaient limités et puis là j'étais pas avec elle... l'écran de mon téléphone devenu soudainement noir. Je restai un moment à l'observer jusqu'à ce que je me rappelle comment faire pour l'allumer à nouveau. Je pressai le verrou du haut et vis 1 appel manqué. Ça je savais ce que cela signifiait parce que je voyais souvent de téléphone de Dimitri avec cela d'écrit. Sauf que lui ce n'était pas 1, mais bien 13 par moment. Je glissai mon pouce sur le message pour appeler ma copine à nouveau, mais mon téléphone déconna et me fit revenir au menu principal. Je pressai sur l'icône avec le téléphone 3 fois, mais jamais mes contacts ne s'affichèrent. L'écran restait tout simplement sur le menu principal.

« Non, mais tu vas fonctionner oui?! »

Je me mis à être de plus en plus insistant en pressant de plus en plus fort du l'écran ce qui fit au final ouvrir d'autres applications dont je ne voulais pas me servir. Je m'énervai vraiment et je finis par prendre une grande élan et lançai de toutes mes forces mon Ipatante au sol. Il éclata en petits morceaux dans la rue, mais je m'en fichais totalement. Au moins là j'étais redevenu calme après m'être défouler un peu!

« La technologie ce n'est pas ma tasse de thé... » Dis-je en riant d'embarras quand je me rendis compte que la jeune femme était toujours là.

Peut-être que la technologie était très populaire chez les jeunes de mon âge, mais moi je n'étais pas pareil. Déjà mentalement j'avais une toute autre vision des choses et puis je ne venais même pas de la même époque! Je venais de la Grèce Antique! Helloooo? Dans mon monde on venait tout juste fabriquer la roue alors pour des téléphones, intelligent soit dit en passant, faut laisser tombé, j'y arriverai jamais!

« On y va à ce bar laitier..? Avec la chaleur qu'il fait, nous serions mieux de bouger un peu avant de suffoquer. »

Je fis quelques pas, en grimaçant un peu à cause de ma douleur à la jambe, puis m'arrêtai pour regarder la rouquine. C'était bête, mais je ne savais pas par où aller alors valait mieux qu'elle prenne les devants.
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Lun 19 Aoû 2013 - 21:24
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« Être perdu si près du but » Jessie & Pégase R. Smith
« Ce n'est pas un rencard, han..? Je suis déjà avec quelqu'un... Elle est même venu ici avec moi. »La jeune femme fit volte-face, docile, alors que le jeune homme lui tirait le bras pour l'arrêter. Ses yeux émeraudes croisant les prunelles océan du blond mal à l'aise, la rouquine ne put s'empêcher de sourire, et de déposer au sol son pied resté en suspens, bloqué dans son élan. Vivement, pour éloigner toutes craintes qui avaient pu se former dans l'esprit du jeune homme, elle secoua sa tête rousse, le regard brillant à une pensée tendre.

« Ne t'inquiète pas, c'est en tant que nouvelle connaissance, que compagne de roulade ou ce que tu veux que je t'invite à prendre une glace. Pas d'arrière pensée, ni rien de ce genre, je suis prise moi aussi. » À ces mots, elle posa délicatement sa main contre son ventre. Geste instinctif qu'elle ne comprit pas, mais dont elle ne se soucia pas non plus.

« Salut chérie! Tu vas bien? ... Chérie? D-Dory? T'es là? »demanda-t-il à son téléphone qu'il avait tiré de sa poche. Jessie en profita pour regarder le sien. Rien. Faisant la moue, la demoiselle eut une maigre pensée rassurante. Comment dit-on déjà ? Pas de nouvelle, bonne nouvelle ?« Non, mais tu vas fonctionner oui?! » La jeune femme sortit de ses pensées et observa Ryan qui commençait à s'énerver. En silence, impuissante devant son impulsivité, elle le regarda lancer son portable au bout de ses bras, avec un léger étonnement. Cela pouvait vraiment énerver quelqu'un à ce point ? Avec un casse-tête électronique en guise de téléphone, il ne pourrait vraiment plus
rejoindre sa copine. « On y va à ce bar laitier..? Avec la chaleur qu'il fait, nous serions mieux de bouger un peu avant de suffoquer. »

« Oui, il est juste au bout de la rue, nous ne sommes pas bien loin. Et puis, à mon souvenir, il est juste devant là où se tiennent les agents de sécurité avant le début de la fête. Je les ai vu en passant devant tout à l'heure. Times Square, c'est quand même grand, alors ça fera l'affaire non ? Tu seras à la disposition de tes collègues s'ils ont besoin de toi! » lança-t-elle, tout sourire.

Prenant les devants, la poupée s'empara de son bras et l'entraîna à sa suite. Débordante d'énergie, malgré son récent rejet de nourriture, la demoiselle gambadait entre les gens, faisant son chemin en véritable professionnelle malgré la densité de la population regroupée en ce coin de New-York. Arrivée devant la vitrine du petit bar laitier, la demoiselle lâcha le bras du jeune homme et entra. Jessie adorait les glaces. Comme la plupart des enfants. Se rendant jusqu'au comptoir, elle commanda une crème molle au parfum de vanille trempée dans le chocolat saupoudrée de bonbons multicolores. Lorsqu'elle se retourna pour prendre la commande du blond, il avait disparu.


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Jeu 22 Aoû 2013 - 0:45



Jessie & Pégase
Être perdu si près du but


C'était parfait que j'avais dit. Après ma glace j'allais pouvoir repartir travailler et s'il y avait un pépin, je pouvais y aller rapidement. Elle était futée celle-là! Je le suivis puis nous arrivâmes au bar laitier où je me pris un cornet de crème glacée puis je m'installai sur la petite terrasse pour pouvoir jeter un coup d’œil aux hommes de la sécurité. Je léchai un moment mon cornet puis voyant qu'il y avait un certain silence entre nous deux, je décidai de parler un peu de moi.

« En fait, Dory n'est pas vraiment ma copine... Elle l'a été jusqu'à hier soir en fait... Elle flirtait avec 5 hommes et ... Et je ne l'ai pas accepté...  Mais je me sens stupide de l'avoir largué... »

Je soupirai bruyamment, imitant presque le sons d'un aspirateur qu'on vient d'éteindre. Vraiment je ne me sentais pas vraiment bien avec tout ça et je n'avais même pas la chance de lui parler ce matin-là... Elle n'était pas rentré dormir... Je me demandais aussi où elle pouvait se trouver étant donné qu'elle ne connaissait personne à New-York... Peut-être que Dimitri l'avait invité à dormir dans sa chambre ... Et dormiraient sans doute dans le même lit... Je serai fort mon cornet à cette idée puis le fit craquer en deux et une partie de la crème glacée molle se rependit sur mon chandail. Ah non, merde! Je tirai le bas de mon t-shirt pour mieux regarder puis je me rendis compte finalement que je ne portais même pas le bon. J'étais sans doute trop triste et tourmenté pour m'en rendre compte... Je fouillai dans mon sac à bandoulière que j'avais spécialement apporter le voyage puis en sortit, avec grand soulagement, un chandail noir écrit Security en lettre blanche.

J'ôtai mon chandail de civil en face de la rouquine sans aucune pudeur et restai un moment torse nu à chercher quel était le bon côté pour l'enfiler. Il me semblait bizarre comme chandail... Je me débattais avec mon chandail et cela me faisait mal aux bras qui étaient encore recouvert de bleus depuis la bataille que j'avais eu avec Hadès. Finalement, je trouvai le bon sens et le mis, mais il était clairement trop petit pour moi et me serrait vraiment trop les bras. Il m'énervait déjà... C'était pas un bon signe.. Surtout quand on réfléchit que ce n'est pas la patience qui est ma plus grande qualité. Je tentai d'étirer mes manches, mais rien à faire, elles restaient aussi serrées. Je préférai l'ôtai au lieu de le déchirer.

« Et toi... T'es heureuse avec lui?Comment faites vous pour rester ensemble ? »

Le détail que je n'avais été avec qu'elle que 2 heures n'avait pas sortit de ma bouche. Je savais pas trop pourquoi, mais j'avais l'impression qu'elle m'aurait dévisager sinon... J'aspirai la crème glacée qui commençait à me dégouliner sur la main, mais soudainement un pincement très fort se fit sentir dans ma tête... Autour de mon cerveau... My mes dieux j'en avais un! J'échappai mon cornet au sol puis poussai fortement mes mains contre mon crâne... Aaaarg c'était douloureux!
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Ven 23 Aoû 2013 - 4:44


« Être perdu si près du but » Jessie & Pégase R. Smith
« En fait, Dory n'est pas vraiment ma copine... Elle l'a été jusqu'à hier soir en fait... Elle flirtait avec 5 hommes et ... Et je ne l'ai pas accepté... Mais je me sens stupide de l'avoir largué... »Jessie venait de retrouver le blond assis sur une chaise en bordure de la rue, sur la petite terrasse munie de quelques tables et de chaises. Son cornet de glace entre les mains, elle tira un siège à la droite du jeune homme pour ne pas lui bloquer la vue, remarquant qu'il observait les hommes de la sécurité, petit groupe dont il ferait partie dans quelques heures.

La demoiselle pencha la tête sur le côté, léchant distraitement la couche durcie de chocolat au lait qui recouvrait sa crème molle. Cinq hommes ? Cette Dory n'y allait pas de main morte ! Comme elle le comprenait de ne pas avoir apprécié. Mais la quitter pour ça, sans en parler, ce n'était pas un peu drastique ?

« Et vous en avez parlé ? Si tu l'aimes, c'est normal de ne pas apprécier, mais la quitter aussitôt c'est un peu impulsif. La communication, c'est la clé dans un couple. » La rouquine l'avait lu à quelque part. Pour elle, c'était facile, elle était une pipelette et disait toujours le fond de sa pensée. Difficile de ne pas détenir cette clé pour elle.

La jeune femme lui sourit chaleureusement. La demoiselle n'aimait pas le chagrin et les gens qui le portaient lui transmettaient cette peine. Ce n'était pas de leur faute, c'était dans sa nature. Son caractère généreux et fidèle la poussait à suivre des principes où les personnes en détresse passaient avant son bonheur à elle, puisqu'en bout de ligne, elles le faisaient. Divaguant dans ses pensées, cherchant une solution au problème de Ryan, la jolie rousse ne remarqua pas le nouveau silence qui s'était installé entre les deux jeunes gens. Elle observa d'un oeil en coin la scène de la crème fondante. Le cornet qui craque et qui se brise pour laisser glisser la crème glacée dans une fine fente, pour qu'elle puisse s'écraser sur le chandail du jeune homme. Ainsi, ce dernier l'enlevait pour se changer. Quoi ? Pourquoi est-ce qu'il se changeait ainsi, devant elle ? Son réflexe premier fut de porter sa main libre devant ses yeux. Malaise !

La poupée écarta les doigts pour voir si elle pouvait regarder sans entraver l'intimité du jeune homme. Intimité quasi inexistante puisqu'il venait de se changer devant elle, en pleine place publique, mais bon, que pouvait-elle faire de plus ? Lorgner sur ses bras musclés ? Sur son corps découpé ? Non, elle s'en tenait à se cacher la vue et à laisser Aladdin infiltrer son esprit, lui et son corps de dieu ♥.

« Et toi... T'es heureuse avec lui?Comment faites vous pour rester ensemble ? »demanda-t-il à la demoiselle qui secoua sa tête pour se concentrer sur le blond. Aussitôt, un sourire tendre effleura ses lèvres et sa main se glissa jusqu'à son cou. Ils ne se voyaient pas beaucoup ces derniers temps, mais il n'y avait pas à dire, elle était heureuse. Comblée, même.

« Je l'aime. Bien sûr que je suis heureuse avec lui. Je lui fais confiance et je crois que je peux en dire autant pour lui. Ce n'est pas plus compliqué. Je ne sais pas vraiment comment te l'expliquer, ça me fait bizarre de manquer de mots. » lança-t-elle, tout sourire. Elle aurait bien voulu lui dire que pour faire étalage de ses sentiments, elle aurait bien voulu récupérer sa cordelette dans son dos et ses phrases toutes faites qui étaient enregistrées.

Se taisant, la demoiselle remarqua la douleur parcourant le visage du jeune homme qui se serrait la tête de ses deux mains blanchies par la tension. Grimaçant et gémissant, Ryan semblait réagir fortement au froid cinglant de la crème glacée. Se retenant de rire, la jeune femme se leva et se dirigea vers la caisse pour pouvoir obtenir un verre d'eau. En chemin, elle se gratta vigoureusement le cou et voulu en faire autant avec sa langue. Malheur.

La poupée fit le petit trajet de retour en courant. Arrivée à leur table, elle faillit lui renverser l'eau sur lui, mais se rattrapa de justesse et le lui tendit.« Bois cha, cha va aller mieux. »

L'incapacité de parler, le goût pâteux, la gorge qui lui démange, l'intérieur de sa cavité buccale qui enfle et gonfle. Elle connaissait ses symptômes pour les avoir vécu une fois, à l'appartement d'Aladdin. Elle avait mangé des noix. Vacillant, elle chancela lorsqu'elle se pencha pour attraper son sac qu'elle lança presque à la figure du jeune homme. S'effondrant sur une chaise, elle mima un objet pointu qu'on lui enfonçait dans la cuisse et qui se trouvait dans son sac à main. Il était de la sécurité non ? Il devait savoir quoi faire. Mais il fallait le faire, et vite !

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Ven 23 Aoû 2013 - 19:37



Jessie & Pégase
Être perdu si près du but


La douleur m'était si insoutenable que je failli tomber de ma chaise et me mettre en boule sous la table en hurlant. Par chance, la rouquine avec qui je parlais me tendis un verre d'eau en me disant quelque chose que je ne compris pas du tout et cette fois-ci ce n'était pas à cause de son accent. Non en fait elle ne semblait plus articuler du tout. Comme si elle parlait la langue tirée. Je lui pris le verre sans plus attendre puis le bu à grandes gorgée. Ma crampe se dissipa peu à peu, me faisant reprendre conscience de ce qu'il se passait en face de moi. Jessie ne semblait pas très bien aller en fait et elle me lança sa sacoche au visage ce qui me fis renverser une partie de mon verre sur le torse et me le rentra dans les gencives. Je m'étouffai un peu avec l'eau puis déposai rapidement le contenant sur la table quand je vis qu'elle allait de moins en moins bien.

Elle me faisait tout pleins de signes bizarres c'est après une trentaine de secondes que je compris qu'elle voulait un truc dans son sac. Un truc long à ce que j'avais cru comprendre. Je fouillai rapidement dans son sac et sortit tout à tour les trucs longs que je pouvais trouver : Lime à ongles, un tube de crème à main, un crayon à l'encre, des lunettes soleil, une barre tendre... Mais chaque fois que je sortais un objet je voyais bien que ce n'était pas ça, alors je continuai de chercher vivement dans son sac jusqu'à ce que je tombe sur une seringue en plastique semi-transparente avec des auto-collants jaunes avec des trucs écrit dessus. Ça devait être ça non? Sauf que je savais pas quoi faire avec ça... Lire aurait simple, mais j'étais illettré... Enfin non... Ma lecture était celle d'un enfant de 7 ans, c'est tout.

« Je fais quoi avec ça..?! C'est la première fois que je dois faire ça! Je n'ai même pas la moindre idée de ce que c'est... »

Après qu'elle m'aille donné les indications plus ou moins claires, je lui hurlai que je ne pouvais pas parce que je n'aimais pas faire mal aux gens et que j'allais clairement lui en faire en lui plantant l’aiguille dans la peau. Elle saigner et tout et je ne voulais pas responsable de cela! Je la regardai souffrir puis à contre cœur je lui plantai sans regarder la seringue dans la peau. La seule chose que j'aurais faire avant, c'était de vérifié où j'allais la mettre, car je rentrai dans son pied. Cela dû faire très mal... Beaucoup plus mal que si je l'aurais mis dans sa cuisse en fait... Je me sentais nul.

Heureusement, elle sembla aller mieux rapidement. Cela me soulagea. Je n'avais pas envie d'avoir une mort sur la conscience... Surtout que je devais m'occuper de la sécurité.. J'allais avoir de sacrés ennuis si je ne faisais pas attention! Surtout que ces temps-ci mon capitaine semblait plus dur avec moi et moins... compréhensif. Il faut dire que je faisais beaucoup de boulettes à la caserne, mais je me sentais un peu perdu, déboussolé et je ne sais pas pourquoi.

« Je suis heureux que tu ailles mieux... » Lui dis-je en l'aidant à s'asseoir à sa place. « Est-ce que tu peux m'expliquer ce qu'il t'a arrivé? C'est la toute première fois que je vois un humain réagir ainsi en mangeant de la crème glacé. »

Bon, je sais pas pourquoi j'avais spécifié le mot humain puisque je n'avais pas non plus vu des animaux faire une crise de la sorte. Je la regardai moment sans aucune émotion puis un léger sourire apparu sur le coin de mes lèvres rosés.

« Je crois que tu as raison pour la confiance... Le seul truc, c'est que j'ai du mal à faire confiance aux gens depuis que j'ai emménagé à Londres... Plein de trucs m'ont fait réalisé que les gens ici ne sont pas comme ceux de Athènes... »

Viol, mensonge, trahison... J'avais tout vécu en si peu de temps et je n'aimais pas ça. Je me demandais si j'étais le seul être humain ayant la vie aussi difficile ou bien si nous étions tous dans le même bateau.

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Mar 27 Aoû 2013 - 6:00


« Être perdu si près du but » Jessie & Pégase R. Smith
Tout était partie en vrille. C'était de sa faute. Elle n'avait pas assez fait attention, et maintenant, elle mettait Ryan en position de panique et elle en danger de mort. Quelle belle journée ! D'abord, elle s'était fait rentrer dedans par le jeune homme et avait vomi ce qu'elle avait réussi à avaler le matin même, ceux qui l'avaient persuadé d'aller à la fête l'avait laissé en plan suite à sa débandade avec le joli blond, et maintenant, elle faisait une crise d'allergie intense aux noix qu'il y avait dans les bonbons sur sa crème glacée. Pourtant, la jeune femme était au courant de cet aspect d'elle-même. Alors qu'il sortait le contenu en entier de son sac, elle n'aurait pu croire qu'il ne la trouve pas, Jessie ne pu se retenir à la table, trop affaiblie par le peu d'oxygène qu'elle respirait, tout son visage prenant une enflure démesurée. « Je fais quoi avec ça..?! C'est la première fois que je dois faire ça! Je n'ai même pas la moindre idée de ce que c'est... »Jessie lui aurait fait de gros yeux si elle avait pu, mais étendue sur le sol, entourée par une douzaine de personnes au simple désir d'assouvir leur curiosité, la demoiselle ne put qu'entre ouvrir les deux petites fentes obstruées par ses pommettes dignes des plus grosses montagnes pour lancer un regard de détresse au jeune homme. N'était-il donc pas pompier ? Ne devait-il pas connaître les mesures de secours ? Les premiers soins ?  

La demoiselle commença à paniquer. L'air lui était de plus en plus difficile à obtenir, et sa langue trop grosse pour la garder enfermée dans sa cavité buccale. Suffocant, Jessie fit de grands signes mous à Ryan pour lui indiquer là où il devait planter l'aiguille. Et rapidement, sinon elle pouvait
se faire un compte à rebours. Le jouet ne tiendrait plus longtemps.

Si elle avait pu, la rouquine aurait hurlé. Qu'est-ce qui lui prenait de lui planter l'aiguille dans le pied ? N'avait-elle pas été claire en pointant à répétition et vigoureusement sa cuisse étirée pour lui facilité la tâche ? Pourquoi son pied ? Elle était bonne pour une séjour à l'hôpital. La seringue était presque passée de l'autre côté. Sweet Mother Of Abraham Lincoln que ça faisait mal. Au moins, pour le reste, elle désenflait. Ce qui était bon signe. Se redressant péniblement, retirant sa sandale de son pied, la jeune femme se remit sur sa chaise, prenant bien soin de ne mettre aucun poids sur son pied. « Je suis heureux que tu ailles mieux... Est-ce que tu peux m'expliquer ce qu'il t'a arrivé? C'est la toute première fois que je vois un humain réagir ainsi en mangeant de la crème glacé. »

« C'est une réaction allergique aux noix. Il devait probablement y en avoir de mélangées dans les bonbons que j'ai demandé à avoir. » expliqua-t-elle lentement, retrouvant peu à peu l'usage normal de ses muscles faciaux et de sa langue, la laissant libre de parler en articulant chaque mot. « Merci. Je vais devoir aller à l'Hôpital pour mon pied, mais je préfère cela à la morgue. Je ne suis pas prête de me retrouver dans un cercueil. C'est comme une grande boîte... Je déteste les boîtes. »

La jeune femme frissonna avant de grimacer un sourire reconnaissant au jeune homme qui lui tenait compagnie au milieu de cette foule qui peinait à se faire discrète.

« Je crois que tu as raison pour la confiance... Le seul truc, c'est que j'ai du mal à faire confiance aux gens depuis que j'ai emménagé à Londres... Plein de trucs m'ont fait réalisé que les gens ici ne sont pas comme ceux de Athènes... »reprit-il, pour conclure leur discussion.

Humain. Athènes. Il allait beaucoup trop vite pour la rouquine qui se remet d'une crise intense et qui tentait de coller tous les éléments qu'il lui débitait avec ou sans raison.

« Attends, laisse-moi te suivre. Tu n'es pas d'ici ? » lui demanda-t-elle, pour mieux l'aider à comprendre.« Et humains... Tu es un des rares que j'entends utiliser cette expression. Et ceux qui l'emploient ne sont pas New-Yorkais, et ne viennent pas de Londres. En fait, ils ne viennent pas de ce monde. »

Elle pesait ses mots, et son regard se faisait insistant. Curieuse de nature, la demoiselle cherchait à en découvrir plus sur celui qui était toujours torse nu en public, qui ne savait pas administrer une mesure de secours de base et qui était pompier, qui ne savait pas qu'il était dans Times Square alors que c'était écrit partout, qui se frustrait contre la technologie ce qui pour un jeune de son âge, n'était pas orthodoxe de nos jours. Décidément, il est intriguant.

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Mar 27 Aoû 2013 - 17:27



Jessie & Pégase
Être perdu si près du but


Je ne sais pas trop pourquoi, mais j’avais l’impression que je m’étais mis les pieds dans les plats et avais ruiné ma fausse identité en utilisant des termes pas tout à fait ''New-Yorkais'' si j’utilise le même terme qu’elle. J’allais lui inventer quoi là? Je la regardai de mes yeux turquoises pendant un instant sans rien dire en faisant mine de pas comprendre ce qu’elle voulait dire par-là même si en fait je savais bien que je m’avais grillé les ailes en utilisant le mot ‘’Humains’’. J’allais lui sortir quoi? J’allais lui sortir quoi? Ah trouvé! Je lui déballai alors le plus gros mensonge de ma vie et tout ça, sans la regarder dans les yeux parce que j’allais bégayer sinon. Bon d’accord, ce n’était pas un mensonge… Je disais que la vérité, mais d’une façon différente c’est tout.

« En fait non t’as raison, je ne viens pas de Londres et encore moins de New-York. Comme je te l’ai dit, je viens d’Athènes, c’est en Grèce. J’ai emménagé à Londres il y a environ un an. Ensuite quand j’utilise le terme ''humain'' c’est que j’ai passé une grande partie de ma vie à soigner les animaux donc je ne suis pas très à l’aise avec les humains… Et ouais pour ton allergie eh bah je suis pompier depuis peu de temps et on m’a surtout prit pour mes capacités physiques… »

Non, mais c’était con, mais je venais tout juste de me rendre compte que je n’avais suivis aucun cours de secourisme. Mes mon capitaine de caserne était aussi con que moi ou quoi? Peut-être qu’on avait dû me former, mais que celui qui devait le faire ne l’a pas fait que pour me rendre plus faible. C’était bien le genre de quelques de mes collègues qui ne m’aimaient pas plus que cela en fait. Il y avait que Dimitri et Ann qui m’aimaient bien. C’était injuste je trouve puisque je faisais du très bon boulot il me semble…. Enfin du bon boulot quand on oubliait que je ne remplissais aucun papier à cause que j’étais un illettré.  

Je finis par lever la tête et lui fis un de mes plus beaux sourire. Vous savez, celui qui fait craquer les filles et qui fait arrêter de poser des questions pas très agréable. Je m’étais peut-être sauvé cette fois-ci, mais je n’allais pas m’en sauver éternellement… Je n’étais le meilleur menteur du monde et je n’allais pas détourner la vérité à mon avantage pour encore bien longtemps.

« Tu voulais dire quoi à propos de ''Pas de ce monde''? »

J’avais beaucoup de questions aussi à lui demander à propos de cet ‘’autre monde’’. Je ne comprenais pas et je commençais à me demander si j’étais normal… S’il y avait d’autres gens que moi et Hadès dans cette situation. Peut-être qu’elle pouvait m’éclairer, non..? Alors qu’elle allait ouvrir la bouche me dire quoique ce soit, j’entendis des cris vers la rue et en détournant le regard vers elle, je vis un homme couché au sol et semblait sans connaissance. Je me levai d’un bon et étirai mon cou pour mieux observer la scène. Lorsque je reconnu l’homme, je sentis mon sang se glacer et je restai paralyser pendant un moment.  

« Dimitri! »

Je finis par me mettre à courir vers lui sans même dire au revoir à la rousse que je venais à peine de rencontrer. Je m’en fichais éperdument d’être impoli, mon ami était sans connaissance et je n’avais pas la moindre idée pourquoi.  Ma discussion avec elle devrait attendre, car j’allais devoir le remplacer et je n’avais plus du tout à tête à parler d’amour. Je m’inquiétais beaucoup trop pour mon ami…

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Jeu 29 Aoû 2013 - 15:42


« Être perdu si près du but » Jessie & Pégase R. Smith
Mensonge. « En fait non t’as raison, je ne viens pas de Londres et encore moins de New-York. Comme je te l’ai dit, je viens d’Athènes, c’est en Grèce. J’ai emménagé à Londres il y a environ un an. Ensuite quand j’utilise le terme ''humain'' c’est que j’ai passé une grande partie de ma vie à soigner les animaux donc je ne suis pas très à l’aise avec les humains… Et ouais pour ton allergie eh bah je suis pompier depuis peu de temps et on m’a surtout prit pour mes capacités physiques… » Que de mensonges. Jessie ne le connaissait pas depuis longtemps, mais les signes universels étaient quasiment tous présents. Nervosité soudainement, lentement réflexion avant de parler, articulation soutenue de chaque mot, manque de fluidité, refus de regarder dans les yeux... Et il se croyait crédible ? La jeune femme lui offrit un sourire chaleureux en échange. Un jour, les mensonges se retournent contre soi. Et comme il ne s'agissait que de lui, de sa réelle identité, la jeune femme ne dirait rien. Il s'agissait là, d'affaires qui ne la concernaient pas. Du moins, pour le moment.  

Secouant la tête, sa chevelure rousse collant par mèches à son front encore humide des sueurs froides qui étaient survenues quelques instants auparavant, la demoiselle riait doucement.« Et quelles capacités physiques ! J'en ai plus de doute qu'elles sont bonnes, elles m'ont presque traversé le pied ! » Elle ne lui en voulait pas, mais malgré sa présence agréable, il lui faudrait bientôt aller à l'Hôpital pour voir si tout était sous contrôle et pour soigner sa blessure.« Tu voulais dire quoi à propos de ''Pas de ce monde''? »

Et voilà, elle avait piqué sa curiosité. Abaissant le regard, regardant un instant la table, avant de reporter son attention sur le jeune homme, Jessie eut un sourire mystérieux pour elle-même. Cherchant ses mots, elle n'eut pas le temps de les prononcer qu'il s'élançait dans la rue, hurlant un nom qu'elle ne comprit pas, vue la distance qui les séparait déjà. La poupée ne s'offusqua pas de ce départ précipité. Alors qu'elle se leva, elle jeta un coup d'oeil vers l'endroit où Ryan avait accouru, et avant que le cercle de la foule ne se referme, elle le vit agenouillé près d'un homme inconscient sur la chaussée. Curieuse elle aussi, elle aurait bien voulu allé voir, mais son pied qui saignait depuis qu'elle avait retiré l'aiguille l'en empêchait. Affirmant à la serveuse qu'elle se débrouillerait, et qu'elle était désolée de tout ce sang qu'elle laissait derrière, la jeune femme quitta la crèmerie, une serviette entourant son pied, très serrée, pour arrêter le flot rougeâtre.

Avant de quitter, elle avait laissé un bout de papier à la dite demoiselle qui les avait servi pour qu'elle le remette sans faute au jeune hom,e ce qu'elle l'a vit faire alors qu'elle s'éloignait pour regagner son véhicule. Sur le bout de papier il y était écrit :« Si tu as besoin de parler, de quoi que ce soit ou pour continuer cette conversation qui devenait intéressant, appelle-moi.»Elle avait aussi agrémenté son message de son numéro de portable, avec son nom. Maintenant, direction l'Hôpital.

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