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 :: RP Abandonnés
God help the outcasts...... what ? (PV Eilowni)
Invité
Anonymous
Invité
Mer 28 Aoû 2013 - 14:37
Quelques heures seulement étaient passées depuis l'instant où j'avais quitté Dame Barbie. Il était fort difficile de savoir si je devais m'en réjouir ou avoir une légère peine, cette jeune femme ayant une gentillesse et naïveté plus que touchante...... mais qui avait eu l'audace de me vêtir de ROSE. Du ROSE sur un gentleman anglais, quelle honte ! Heureusement que l'insupportable Basil ne m'avait pas vu ainsi, j'aurais eu le droit à ses sarcasmes le restant de mes jours... Même si, d'après ce qu'elle me disait, les hommes portaient de plus en plus cette couleur féminine... La mode avait décidément bien changé à cette époque.

Après m'être séparé de l'ancienne poupée, je décidai de mettre à exécution le début de mon plan, à savoir devenir le futur Parrain de la ville de Paris. Mais je savais mieux que personne qu'un tel projet ne se réaliserait pas du jour au lendemain ; je devais procéder par étape. Tout d'abord, engager des moins que rien stupides, mais tous doués dans le crime pour fonder mon nouveau clan de malfrats (J'avais beau posséder l'intelligence la plus incroyable de ces dernières décennies, je n'étais pas dupe, et me faisais à l'idée qu'un Napoléon du Crime avait besoin de lambins). Et enfin, je devais avec eux faire connaître mon nom en commettant des crimes et délits infâmes, afin d'être repéré par la mafia de Paris... pour prendre d'une manière sanglante la place du Parrain. C'était ainsi que j'avais procédé à Londres, et les résultats ne s'étaient pas fait attendre. Bientôt, le nom de Ratigan allait faire couler beaucoup d'encre. Paris serait la prochaine ville du crime...

Mais avant toute chose, je devais observer : me promener dans Paris pour y voir les changements qu'avait apporté cette époque (Et il était fort probable que depuis ma dernière visite, dans le cadre d'un congrès du milieu criminel, que beaucoup de choses avaient disparu ou avaient été améliorées), et, surtout, commencer à dénicher mes futurs bandits. Et, bien entendu en toute discrétion, voler de pauvres personnes innocentes de leurs biens.

Je me baladais donc dans des rues assez isolées de la ville, dans ce que les français appelaient le 5ème arrondissement. Étant désormais habillé comme tout habitant commun (Ou presque, le surplus de rose m'attirant quelques moqueries... Il faudrait aussi penser à me procurer des vêtements plus sobres et moins voyants...), je pouvais me faire prétendre comme n'importe quel touriste parisien, ou comme un salarié se dirigeant sur son lieu de travail. Mais malgré mon attitude paisible, mes yeux scrutaient chaque détail avec attention ; mon coeur palpitait d'excitation lorsque je croisais tous les exemples de la technologie de cette période. Comme tout cet amas de sciences me permettrait d'accomplir de grandes choses !

Je dus passer toute la matinée à arpenter les rues interminables de Paris, dessinant dans ma tête un plan que je retenais sans mal. Il m'en faudrait du temps pour tout voir (Sans compter la banlieue, les catacombes, les égouts, etc etc etc...), mais c'était là tout l'intérêt de la chose. Mais cela n'en serait que plus facile lorsque je me serais procuré un moyen de transports, au moyen d'imbéciles coopérants. Et, justement, mon premier délit ne se fit pas attendre.

Tandis que j'empruntais une ruelle plutôt sombre et, surtout, déserte, je remarquai du coin de l'oeil deux jeunes hommes, à l'apparence plutôt louche, me scruter en silence avec des yeux d'aigle. Dos tourné à eux, je ne pus m'empêcher d'afficher un sourire mesquin, reconnaissant immédiatement ce type de regards : celui d'un voyou pensant dénicher un faible vieil homme facile à avoir. Eh bien, ils allaient goûter à l'amère déception que pouvaient leur donner les ainés...

Leur réaction ne se fit pas attendre, car je ressentis contre mon dos un objet pointu. Un couteau, certainement. A mon oreille, j'entendis le ricanement stupide (Et sentis aussi l'odeur ignoble du whisky venant de leurs bouches...) de l'un d'eux :


"T'es fait comme un rat, le vieux. Fais pas d'histoires, donne-nous tout ce que tu as, même ta chemise Barbie !"

Ah, apparemment, se faire appeler Barbie n'était pas un compliment (Ma pauvre camarade n'avait point intérêt à le découvrir)... Je fronçai légèrement les sourcils à l'insulte fatale, mais ricanai à mon tour, très calme :

"A votre guise, jeune homme."

Et effectivement, je leur donnais tout ce que j'avais. Me servant du second voyou comme d'une barre verticale, j'en fis le tour en m'y agrippant pour donner un violent coup de pied dans une côte de l'autre, le faisant plier sur lui-même de douleur et lâcher son arme. Ne donnant aucune chance à l'autre, je roulai au sol et pris le couteau par terre, avant de le jeter en direction de l'acolyte, le plantant dans sa jambe tandis qu'il hurlait de douleur. Bien, très bien, je n'avais pas perdu mon agilité de... rongeur, ni mes capacités de combat.

M’époussetant, je m'approchai d'eux d'un pas menaçant, tandis qu'ils s'accroupissaient contre un mur, terrifiés et tremblant. Ils ne devaient surtout pas s'attendre à un tel retournement de situation, surtout venant d'un "vieux" . Souriant mesquinement, je m'accroupis devant eux, reprenant mon nouveau couteau, l'essuyant sur leurs pantalons avant de le cacher dans une poche intérieure. Je les savais à ma merci, passons à la phase B...


"L'habit ne fait pas le moine, mes enfants. Ne jamais se fier aux apparences. Mais c'est votre jour de chance, et mon jour de bonté. Je vous laisse repartir.
- V... Vous allez pas... nous tuer...?
- Non... J'ai vu en vous un bon potentiel qui, hélas, est bafoué par trop peu d'expérience. Parfois, il est bon d'avoir quelqu'un sur qui compter pour davantage apprendre... et mieux faire..."

Je les laissai pensifs et apeurés, tandis que je quittai la ruelle, un mauvais sourire aux lèvres. Je connaissais ce type de jeunes : souvent en bande, ils allaient de suite raconter leur mésaventure à leurs camarades, qui ne tarderaient certainement pas à venir à ma rencontre... pour demander des comptes... Ce serait à cet instant-là que, devant le plus grand nombre, je devrais faire mes preuves pour m'approprier un premier clan de bandits. Si j'avais peur ? Plutôt excité.

Mais les émotions depuis la nuit dernière me rattrapèrent vite. Cela faisait des heures que je marchais, j'avais besoin d'une pause, dans un lieu tranquille, à l'abri des regards et des mauvaises rencontres. Je trouvai le lieu rêvé pour cela, à savoir une petite église de quartier. Elle était bien modeste vu de l'extérieur, bien loin de la majesté de Notre-Dame, mais cela ferait l'affaire.

J'y pénétrais en silence, et eus un frisson bien désagréable, sensation que j'avais à chaque fois que je pénétrais dans un lieu religieux. Signe que je n'y étais pas le bienvenu. N'étant pas croyant (Du moins plus depuis que j'avais compris que Dieu, ou n'importe qui d'autre, ne me viendrait pas en aide par le passé...), je ne me rendais dans ce genre d'endroits que pour la beauté de l'architecture.

Or, d'aspect, cette église était pittoresque, très sombre, presque abandonnée. Seule une petite lumière, jaillissant d'un vitrail au-dessus de l'autel, rendait l'atmosphère moins prenante. Au moins, j'y serai tranquille, vu qu'aucun prêtre ne semblait être là... Comme une ombre, j'allais me poser sur une chaise dans un recoin obscur, fermant les yeux, bras croisés. Malgré que je parvenais à trouver le repos, j'étais toujours aux aguets du moindre bruit ou mouvement...
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Invité
Anonymous
Invité
Jeu 17 Oct 2013 - 19:02
God help the outcasts...... what ?
codage par palypsyla sur apple-spring

C'était un échec. Un échec total. Elle qui avait fait tout ce chemin pour trouver la seule qui pouvait lui venir en aide ... Tout cela avait été vain. Cette femme ne savait rien de sa lubiole. Rien. Elle était perdue. Sa boule de lumière qui la suivait depuis sa plus tendre enfance allait mourir, seule, car le monde avait oublié ce qu'était la magie. Étais-ce vraiment dans cet univers que tout le monde devait vivre maintenant?! Eilonwy préférait encore retourner au château du Seigneur des Ténèbres plutôt que de vivre ça ...

Elle ne savait pas où était Taram, mais elle n'avait pas la tête à aller le rejoindre maintenant. Il fallait qu'elle passe sa colère sur quelque chose, histoire d'éviter qu'elle fonde en larmes. Elle ne voulait pas que sa lubiole meure, elle allait avoir le coeur encore plus déchiré que maintenant. Sa pauvre amie ... Elle l'avait mis à l'abri dans son sac, mais qu'elle soit sur un coussin de soie ou dans le caniveau, cela n'avait guère d'importance désormais.
Eilonwy marchait dans les rues de Paris telle une furie. Si un passant avait le malheur de croiser son regard, il avait peur pour la journée. Une folle, on aurait dit une folle. Elle refusait de croire ce qu'on lui avait dit. Elle avait presque giflé la voyante qui avait fait le diagnostic. Pour qui se prenait-elle, à se moquer de la jeune femme qui cherchait seulement à faire revivre son objet magique dans ce monde insipide?!

Après quelques minutes de marche intensive, Eilonwy se retrouva nez à nez avec une église. La jeune fille ne connaissait même pas cette religion, elle qui était même une ancêtre des celtiques. À vrai dire, elle ne savait pas à quoi servait cet endroit. Mais il était étrange, comme si on l'avait figé dans le temps. Peut-être pourrait-il être utile.
Mais elle n'avait toujours pas passé sa colère. Eilonwy marcha dans l'église jusqu'à ce qu'elle ne puisse pas aller plus loin. Elle frappa du pied un étalage avec des bougies devant l'autel. Quelques objets en tombèrent, ce qui provoqua un vacarme assourdissant dans l'habitacle. Une femme d'âge avancée la toisa d'un regard noir, mettant son doigt devant sa bouche et la targuant d'un "chuuuut". Pauvre femme, elle n'était pas tombée sur la bonne jeune fille. Eilonwy se retourna brusquement vers elle et lui lança « QUOI?! » de manière très violente. La vieille femme prit peur et eut un mouvement de recul qui la fit presque tomber.

Toute la colère quitta la princesse alors qu'elle observait le visage apeuré de la femme. Qu'est-ce qu'elle était en train de devenir? Une grande vague de lassitude l'envahit et elle se détourna de la grand mère. Qu'elle oublie son expression.
Trouvant un banc où il n'y avait personne (ce n'était pas dur, la messe était déjà terminée), Eilonwy s'y affala et enfouit son visage dans ses mains. Qu'allait-elle faire maintenant? Elle était complètement perdue ...
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