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 :: RP Abandonnés
Le silence arrange bien des drames de famille. [PV Daphné A. Darcy]
Invité
Anonymous
Invité
Sam 7 Sep 2013 - 2:00



Daphné & Jesse
Le silence arrange bien des drames de famille.


Je m'étais levé tôt ce matin-là, comme tous les autres, pris une douche froide et choisis une chemise carreautée bleu ciel et turquoise et enfilai un de mes seuls jeans puisque les autres je les avais laissé chez ma mère pour le moment. J'étais toujours fâché contre elle puisqu'elle ne comprenait pas que je voulais être acteur et que l'université était loin d'être faite pour moi. Tant et aussi longtemps qu'elle ne s'était pas excusée, moi je ne mettais pas les pieds à la maison. Je n'avais pas besoin d'elle de toute façon. Je descendis dans la rue puis au lieu de prendre mon habituel chemin pour aller prendre le petit déjeuné, je décidai d'aller à quelque part d'autres. Pas que je n'aimais pas ce que je mangeais habituellement, mais plutôt parce que je voulais faire différent.

Ceci dit, faire différent voulait aussi dire que j'allais attirer les regards. C'était pire depuis qu'une folle avait cassé mes lunettes fumées et qu'il y avait la rumeur comme quoi j'étais à nouveau dans le show-business... Ce qui n'est pas faux au final. J'avais passé le pire entretient de ma vie, mais pourtant on m'avait tout de même rappelé pour me dire que j'étais pris pour jouer le rôle semi-principal du film. J'en étais très heureux et j'espérais être à la hauteur pour ce film.

J'entrai dans un petit restaurant qui me semblait bien. Quelques personnes me jetèrent un regard incrédule alors que je me dirigeai vers une table tout près d'une fenêtre. J'aimais beaucoup manger en regardant dehors, je sais pas trop pourquoi. Je lis le menu puis attendis longtemps que la serveuse arrive sauf qu'elle n'arriva pas. Ce fut après 30 minutes d'attente que je décidai de me lever pour aller manger ailleurs sauf que je fonçai dans une serveuse qui m'écrasa le contenu de l'assiette qu'elle tenait directement sur ma chemise. Je restai un bon moment surprit, la bouche grande ouverte et à l'entendre se confondre en excuses. Je ne sus pas quoi faire jusqu'à ce qu'elle lève son regard vers moi et qu'elle me perce un tympan en hurlant mon nom. À ce son suraigu, je m'éclipsai en vitesse du restaurant, mais je me rendis compte que l'employée s'était mise en tête de me poursuivre. Paniqué, je tournai le coin de la première rue que j'apercevais puis fis quelques pas avant d'entrer dans un magasin au hasard.

C'était calme. Terriblement calme. Ça me donnait presque l'impression que je venais d'entrer dans un tout autre univers. Un univers comme Narnia où les camions et les klaxons assourdissant n'existent pas. Je fis quelques pas, faisant attention pour ne pas faire trop de bruit puis je me rendis compte que je me retrouvais dans une librairie. C'était la toute première fois que j'entrais dans un magasin de livres. Ça sentait bizarre... Ce n'était pas une odeur qui m'était familière. Il faut dire qu'à la maison il n'y en avait pas beaucoup de vieux bouquins et ça encore moins depuis la mort de mon père puisque ma mère avait décidé de tout cacher ses trucs. Je continuai à regarder les livres installer dans les vieilles étagères en bois puis je finis par en prendre un et l'ouvris à une page au hasard et je me mis à le lire tout en marchant.

Il était fantastique ce livre! C'était l'histoire d'un jeune homme courageux qui devait à tout prix libérer une jeune et jolie princesse à la chevelure dorée qui était enfermée dans un donjon gardé par un terrible dragon qui n'avait épargné aucun preux chevalier. Je buvais chaque mot de l'histoire que j'étais entrain de lire au point que je percutai quelqu'un. L'impact me fis reculer de quelques pas puis je quittai le roman des yeux pour observer la personne. Je sursautai un peu en reconnaissant la femme que j'avais frappée.

« Daphné?! Est-ce que ça va? Qu'est-ce que tu fais là? »

Je ne sais pas pourquoi je lui avais demandé ce qu'elle faisait là. La trouver dans une librairie ne devait pas vraiment m'étonner puisqu'elle était une maniaque des études. Elle se nourrissait d'histoire plus extravagante les unes que les autres. C'était comme être étonné de me voir dans un bar... C'était impossible de l'être.
Fiche par (c) Miss Amazing.
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Invité
Anonymous
Invité
Dim 15 Sep 2013 - 15:14



Le silence arrange bien des drames de famille

"Qu'est ce que c'est la famille...Des coeurs débordant d'amour qui t'offrent chaque jour tout au long de ta vie leur amour..."

Un héros de contes, un personnage énigmatique qui remporte la victoire et gagne le coeur de la femme qu'il aime. Une bête qui redevient un homme au contact d'une personne qui change sa vie à jamais, une sirène amoureuse qui gagne le coeur d'un prince. De la magie, des capes et des épées, des aventures et du mystère sans oublier une dose d'humour et une pincée d'amour. Voilà ce que Daphné aimait dans les livres qu'elle lisait par dizaine. Une odeur de page qui se tourne, d'un ouvrage qu'on a pas ouvert depuis longtemps et qui a prit un peu la poussière. Tout ça fait la magie du livre que l'internet ou les livres électroniques ne pourront jamais changer. Il faut sentir le papier, le poids des mots dans un ouvrage qu'il fasse cent ou mille pages. Penser à celui qui l'a écrit, couchant sur du papier ou sur un clavier des mots qui ont permis de donner du sens et de la vie à une histoire quelle qu'elle soit. C'est ça la magie des livres et toute la puissance d'une bibliothèque ou d'une librairie où à chaque rayonnage de nouvelles histoires prennent vies.

Quand Daphné avait décidé de prendre un emploi à mi-temps entre ses cours à la fac pour gagner un peu d'argent, elle avait immédiatement pensé qu'elle devait travailler entre des milliers de livres et rien d'autre. Elle avait donc posé son CV dans de nombreuses librairies quand sa préférée, la petite librairie où elle trouvait de nombreux ouvrages d'occasions, lui avait proposé un travail. Elle avait sauté de joie et accepté de suite de commencer. Elle gagnait peu d'argent mais la passion était plus forte que le reste. Elle avait aussi le droit d'emprunter et de lire tous les livres qu'elle voulait et même d'en garder certains quand ils étaient invendus depuis longtemps ou en beaucoup d'exemplaires. Elle adorait pouvoir être dans ce milieu, celui des pages, des mots et des idées. Elle avait lu tous les romans de Jane Austin, ceux des contes de fées qui avaient inspiré ses histoires préférées comme la bell e et la bête ou Aladdin, la petite sirène en passant même par Hercule. Elle aimait l'univers des livres mais aussi des films et surtout l'univers de son enfance à travers les chef d'oeuvre de Walt Disney.

Assise sur son petit tabouret derrière le comptoir, alors que seulement trois clients parcouraient les rayonnages, elle lisait un roman de plus. Une histoire vieille de centaine d'années mais qui lui paraissait toutefois correspondre aux goûts du jour. Elle tournait les pages avec envies, ses yeux parcourant les lignes avec une vitesse vertigineuse preuve de la grande passion de la demoiselle pour la lecture. Daphné, qui avait eu le coeur brisé par le passé, rêvait d'une histoire d'amour digne des plus belles histoires et des plus beaux romans d'amour avec la musique en fond et le happy end à la fin. Toutefois, la vraie vie était bien différente des livres et il fallait parfois accepter de sortir de ce monde magique pour rejoindre celui bien réel. Elle ferma doucement son roman, un jeune homme lui demandant où il pouvait trouvé un livre sur les pirates. Elle se leva doucement et guida le jeune garçon jusqu'au bon rayon et lui conseilla quelques ouvrages dont le très célèbre "île au trésor" de Stevenson. Elle le laissa à sa contemplation et à sa lecture pour regagner sa place quand un jeune homme, le nez dans un roman la percuta de plein fouet, la faisant légèrement vaciller. Elle se rattrapa à une étagère de romans étrangers avant de relever la tête. Un sourire illumina alors son visage enfantin. Elle n'eut pas le temps de parler, la personne en face d'elle fut plus rapide

« Daphné?! Est-ce que ça va? Qu'est-ce que tu fais là? »

- Je travaille ici après les cours. Et toi ? Que fais-tu là ?

Elle lui prit la main et l'emmena avec elle vers le coin lecture, à l'abri des regards, lui proposant de s'assoir dans un des confortable fauteuils alors qu'elle se posait justement dans l'un d'eux. Cela faisait plusieurs semaines qu'elle ne l'avait pas vu à cause de leurs emplois du temps chargés et elle savait qu'ils avaient beaucoup de chose à se dire. Elle savait qu'il traversait un moment difficile et elle était toujours là pour lui malgré tout. Ils devaient impérativement rattraper le temps perdu et être tombé l'un sur l'autre par hasard prouvait une nouvelle fois à la jeune femme que le destin faisait parfois bien les choses.


Daphné A. Darcy & Jesse Jones

CODE BY AMIANTE
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Invité
Anonymous
Invité
Lun 16 Sep 2013 - 19:34



Daphné & Jesse
Le silence arrange bien des drames de famille.


J'avais percuté ma cousine parce que j'étais trop passionné par un livre... Je m'étonnais. Je l'échappai sans m'en rendre compte alors qu'elle m'expliqua qu'elle travaillait là. Travailler... C'était affreux travailler! Enfin, j'allais bientôt travailler, mais j'allais faire quelque chose que j'aimais et puis j'allais être bien payer contrairement à elle qui devait à peine en avoir assez pour payer ses études. J'étais persuadé que Daphné avaient de sacrés clients par moment qui ne devaient pas raté une occasion pour détruire son moral en étant impolis. Je la regardai un long moment, la bouche légèrement entre-ouverte, puis sans dire un mot je jetai un coup d'oeil au livre que j'avais laissé glisser d.entre mes doigts et qui avait tombé sur la pointe de mon soulier. Je pliai les genoux et ramassai le livre pour le déposer sur le coin d'une bibliothèque . Je regardai à nouveau Daphné et finit par lui répondre alors que j'avais l'impression qu'elle m'avait posée la question depuis près d'une heure.

« Y'avait une f... Fan qui me poursuivait et j'ai entré dans la première boutique que j'ai vu. »

J'avais presque dit folle, mais je me disais que ce n'était pas correct même si c'est ce que je pensais au fond. La brunette me tira alors plus loin et m'amena dans un endroit hors de la vue des gens. Ce n'était pas une mauvaise idée puisque nous étions en face d'une grande baie vitrée. Je m'assis, courbai le dos vers l'avant et enlaçai mes doigts que je laissai tomber entre mes jambes.

« Sinon toi, ça va? Les études et tout..? »

Je regardai ailleurs alors que je lui posais la question, pas que je ne me souciais pas de sa vie, car au contraire, je tenais beaucoup à elle et je ne trouvais pas que nous nous parlions assez, mais le décors autour de moi était curieux et je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qu'elle pouvait aimer dans ces bibliothèques tremblantes et ces livres poussiéreux. Peut-être un bel employé qui la faisait rêver à tout les soirs lorsqu'elle était emmitouflée dans les couvertures de son lit...

« Maman... Enfin Julie, m'a mit à la porte... Je sais plus trop quoi faire. Elle m'a dit que je devais changer, mais elle a décidée que je n'avais plus le droit à une chambre. C'est ma colocataire temporaire qui devait s'en charger. »

Je pris une pause, la regardai puis je soupirai bruyamment en me reculant dans le fauteuil cousiné.

« Enfin... Temporaire... J'imagine que je vais rester pour un moment encore. J'ai pas vraiment d'endroit où vivre , mais c'est pas plus mal que ça si on oubli que je dors sur le canapé et qu'Hanity à un terrible ''Meilleur ami'' qui passe son temps à s'inviter. »

Non, en fait, j'aimais pas où je me trouvais, coincé avec une simple d'esprit qui mettait en feu sa cuisine en faisant des pâtes à la Vodka et qui entretenait une relation chelou avec Ryan qui avait, si j'avais bien comprit, une copine. J'avais un autre coloc qui s'appelait Robin. Lui, je ne lui parlais pas. Je ne sais pas trop pourquoi, mais il semblait aimer faire la morale à la blonde. Il se croyait pour qui..? Pour son père peut-être? Bon, ce n'était pas mon problème. Il me laissait tranquille et ça me satisfaisait. La seule chose qui me dégouttait, c'est qu'il se plaignait toujours à propos du ménage. Non, mais franchement, on s'enfiche que le sol soit poussiéreux! On mange pas dessus, on est pas en chine ou je ne sais où encore!

« Ma mère est conne... Elle ne m'a même pas avertit! Elle ne m'a même pas laissé le temps de ''changer'' comme elle dit. Après à peine une semaine BAM j'avais déjà plus de chambre! C'est n'importe quoi! »

J'avais pas trouvé mieux que de me plaindre de ma mère qui me semblait tellement égoïste alors que je l'étais sans doute moi aussi à parler que de moi comme ça à ma cousine. Ça devait être un gène que ma mère m'avait transmise ou je ne sais pas quoi...
Fiche par (c) Miss Amazing.
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