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Quand deux personnes se disent à l'eau [PV Archimède]
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Sam 9 Nov 2013 - 22:37

Quand deux personnes se disent à l'eau
Archimède Ulula & Laurence Legay



J'étais à Londres depuis... Bon pour dire vrai, avec le décalage horaire qu'il avait entre New-York et Londres, je n'avais pas la moindre idée du nombre de temps exacte, mais je sais que ça faisait quelques jours. J'avais eu la chance d'avoir un contrat photo à Londres pour un défilé de mode qui durait une semaine complète, sauf que voyez vous, il avait eu une erreur dans la réservation de ma chambre d'hôtel et j'avais la chance de l'avoir pour deux semaines, alors je ne me fis pas prié et j'ai décidé d'en profiter un peu et de découvrir la très jolie ville et de prendre quelques clichés des monuments comme souvenirs, mais aussi pour les ajouter à mon porte-folio qui avait déjà un fort succès. Je crois que c'était la meilleure chose que Jonathan avait pu m'offrir durant notre relation : un cours de photographie. Au départ je ne m'en était pas vraiment intéressé, mais le professeur aimait beaucoup ma vision de voir les choses et il faut l'avouer que cela m'avait incité à travailler plus fort pour l'étonner davantage.

Cet après-midi là, j'avais décidé de me déplacer dans une banlieue de Londres, car j'avais entendu dire lorsque je prenais un café pour emporté qu'il y avait beaucoup de choses incroyables à voir à cet endroit. Je marchais dans les rues et en photographiant les vieux bistrots que je n'avais pas la chance de voir à New-York puis je m'arrêtai face à une large rivière nommé Medway et où la couleur de l'eau était un peu douteuse, mais qui dans un certain angle pouvait être très jolie dans une photographie. Je m'avançai tout près d'un grand quai qui se trouvait complètement désert et où une vieille barque semblait être abandonnée puis des années, ce qui me donna envie de prendre le tout en un cliché. Je sortis mon appareil de ma grande sacoche en cuire blanche, puis je m’accroupis pour prendre la meilleure angle possible. Je pressai à quelques reprises le déclencheur puis j'entendis soudainement mon nom.

Je m'arrêtai un moment, fronçai les sourcils en me demandant si j'avais bien entendu mon prénom, puis je retournai à mon occupation jusqu'à ce que j'entende à nouveau mon nom et cette fois-ci beaucoup plus proche. Quelqu'un que je connaissais était donc ici? Pourtant je ne reconnaissais pas la voix! Je me levai d'un bon en souriant et je me retournai rapidement pour voir qui se trouvait à quelques mètres de moi, mais personne ne semblait vraiment être là. Ce devait être pour quelqu'un d'autre que je me suis dis. J'entendis quelque chose tomber à l'eau et je me retournai pour apercevoir que c'était plutôt un homme qui avait décidé de faire le grand saut. Je déposai mon sac sur le quai et alors que j'allais plongé pour l'aidé, je me rappelai soudainement que je n'aimais pas particulièrement l'eau et encore moins être sympathique avec les gens. Je freinai à quelques centimètres du quai et je me contentai de lui hurler des conseils de nage avec le sourire aux lèvres tellement que je trouvais grotesque son idée de s'être baigné tout habillé.

« Aller! Un coup de patte, un coup de griffe! Un coup de patte, un coup de griffe! »

Non, mais qu'est-ce que je racontais là moi? J'étais un flamant rose! J'avais même pas besoin de nager! J'étais loin d'être le bon pour donner un quelconque conseil pour nager!

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Jeu 2 Jan 2014 - 15:52
Quand deux personnes se disent à l'eau





Aujourd'hui était le jour de congé d'Archimède. Il travaillait dans ce monde comme précepteur pour une riche famille londonienne. L'ancien hibou savant avait la responsabilité de l'éducation de deux enfants, du moins pour quelques temps encore. Ses employeurs allaient s'établir définitivement dans une ville au lieu de changer continuellement, comme ils le faisaient actuellement. Cela avait d'ailleurs permis à Archimède de connaître Ange à Paris. Les enfants souhaitant être normalement scolarisés, Archimède se retrouverait au chômage. Enfin, pas longtemps. Il avait déjà trouvé une profession de remplacement qui lui convenait. Il allait reprendre une bibliothèque à l'abandon. C'était pour cette raison qu'il était non loin de la Medway et non à Londres. Il avait ainsi profité de sa journée de congé pour sceller définitivement l'acquisition de sa bibliothèque. Le savoir était ce qui le fascinait, sa raison de vivre et il était consigné dans les livres. Ainsi, Archimède Ulula, ancien hibou allait acquérir une bibliothèque en dehors de Londres. Il y donnerait quelques cours du soir, en complément. Son seul regret avait été de quitter Londres. Il avait peur qu'en s'éloignant de la ville, il éloigne également ses chances de retrouver Merlin et Arthur. Sa seule consolation était qu'il s'éloignait de la vie agitée de la capitale. Il y avait trop d'agitation, trop d'humains pour lui. Au moins, il serait au calme et il n'aurait qu'à dormir, augmenter son savoir et à le partager. Il ne fallait rien de plus à l'ancien hibou pour être heureux et surtout, il lui fallait ça pour qu'il ne soit pas grincheux.

Archimède, après avoir signé l'acte de propriété, décida d'aller se rendre à Aylesford, une ville aux attraits médiévaux. Cela lui rappelait son ancienne vie et là d'où il venait. Cette ville était située sur la rivière Medway. Il voulait un endroit tranquille, calme et agréable pour piquer un petit somme. Bien que l'eau semblait douteuse, le cadre restait pittoresque et serein. Il était surtout calme. Archimède dégota ainsi un coin tranquille, seul un bateau abandonné depuis des années possédait les lieux, pour pouvoir s'adonner à son activité favorise : la sieste. Le vieil hibou sourit et s'installa pour son somme. Le pays des songes le prit, mais pas longtemps. Il le quitta bien rapidement, puisqu'il venait d'être envoyé dans l'immensité bleuté ou plutôt verdâtre, par un homme qui ne l'avait pas remarqué. Le réveil fut immédiat. Et voilà, encore à l'eau. C'était fou comme l'ancien hibou ne parvenait pas à éviter cet élément.

Archimède nagea jusqu'au rivage et vit alors la seule personne présente en ces lieux. Il l'avait déjà remarqué, puisque cet individu lui avait crié des encouragements et des conseils. Épuisé et d'une humeur grincheuse, Archimède se releva, trempé des pieds à la tête.

« Un coup de patte et de griffe ! Mais vous me prenez pour qui ! Je suis un humain, à mon plus grand damne ! Espèce d'humain sans cervelle ! Vous pourriez faire plus attention, au lieu d'envoyer vos congénères à l'eau ! »

L'ancien hibou devenu un vieil homme regretta à cet instant d'en être un. Il détestait être vêtu et encore plus de vêtements humides. Surtout qu'il n'avait pas de vêtement de rechange. Il n'était là que pour la journée.

« Oh lieu de me donner des conseils inutiles et désuets, vous n'auriez pas des vêtements sous la main, ou sous la patte, comme vous préférez, par le plus grand des hasards ? »


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Jeu 2 Jan 2014 - 22:02

Quand deux personnes se disent à l'eau
Archimède Ulula & Laurence Legay



L'homme ne resta pas bien longtemps dans l'eau, sans doute grâce à mes merveilleux conseilles, mais sa bonne humeur s'était sans doute noyée dans l'eau verdâtre, car à peine fut-il hors de l'eau qu'il me grogna dessus. Ou plutôt m'insulta. J'en restai indigné. Eeeuh pardonnez moi espèce de grognon, mais je vous ai sauvé la vie en vous guidant! Et puis moi, un humain sans cervelle?! Oh, mais franchement il se prenait pour qui?! C'était lui avait décidé tomber à l'eau! Il avait qu'à évité ma sacoche s'il ne voulait pas se retrouver à l'eau! Ah les gens comme ça, je ne les digère pas! Pour eux, c'est toujours la faute des autres, jamais de la leur... c'est vraiment frustrant! Il comme la reine rouge! C'est bien les humains pour penser comme ça! C'est dégouttant... Et dire qu'il venait de m’associer avec eux... J'étais peut-être physiquement comme eux, mais mentalement pas du tout! Je suis menteur, manipulateur, profiteur, égoïste... En fait laissez tomber.... Je restai muet et je croisai mes bras en le fixant d'un regard sombre. Si moi j'étais grognon et désagréable -Selon la rouquine de New York- Je me demandais bien ce que cet homme pouvait bien être!

« Est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui se promène avec dix milles chandails dans sa sacoche?! » Lui demandais-je sarcastiquement

Je continuai à l'observer en lui lançant presque des poignards puis mon regard finit par s'éclaircir en réalisant qu'il se pouvait bien que j'aille quelque chose à lui prêter... Sauf est-ce que j'avais vraiment envie d'être gentil avec un homme qui venait tout juste d'être désagréable avec moi? Haha bien sûr que non! Je n'étais pas le genre d'homme avec qui savait passer par-dessus l'humeur massacrante des gens parce que ça me rendais aussi de très mauvaise humeur par la suite.

« Au fait, y'a pas de ''vous'', d'accord? J'ai pas cinquante ans! J'en ai douze! TRENTE! J'en ai trente! Et honnêtement, vous devriez dire ''Cervelle d'oiseau'' et non ''humain sans cervelle'', car nous en avons tous un puisque sans cerveau nous ne pourrions pas vivre... Quoique dire ''cervelle d'oiseau'' est très péjoratif, car comment pouvons nous dire qu'une personne idiote à la même capacité mentale qu'un oiseau? Je crois en fait que les oiseaux sont très intelligents! »

Non sérieusement, j'étais bien un oiseau et pourtant je me considérais beaucoup plus intelligent que certain! Prenons les chiens par exemple! Non, mais sérieusement! Ne me faites pas croire qu'un chien c'est intelligent! On devrait plutôt dire ''T'es con comme un golden!'' ou ''cervelle de chien!''.

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Sam 8 Fév 2014 - 12:17
Quand deux personnes se disent à l'eau





Archimède était d'une humeur exécrable. Comment un vulgaire humain avait-il pu faire tomber un oiseau aussi sage et saint d'esprit que lui ?! Cela dépassait l'entendement du hibou. « Encore un humain, qui ne regarde pas plus loin que le bout de son nez ! Un vrai égoïste ! Rah, je hais les humains ! »

Archimède demanda ensuite au responsable de son malheur, s'il n'avait pas des vêtements de rechange sur lui. Il faut dire que l'air était plutôt frisquet en ce doux temps d'automne et qu'Archimède était trempé des pieds à la tête. L'homme l'ayant poussé à l'eau lui répondit sarcastiquement, ce que n'apprécia pas Archimède. Il n'aimait pas sa façon de lui parler et il le lui fit comprendre, en lui montrant sa vision des choses.

« Non, vous avez plutôt l'air d'un homme sans attention pour autrui ! »

Archimède prit un pan de sa chemise et le tourna entre ses mains pour évacuer l'eau. Une chose est sûre, s'il tombait malade, ce serait de la faute de cette énergumène. D'ailleurs, ce dernier poursuivit leur conversation. Lui non plus n'appréciait pas la façon de s'exprimer de son interlocuteur. L'ancien oiseau ne put s'empêcher de rétorquer.

« Soyez heureux que je vous vouvoie, jeune impertinent ! C'est un signe de respect et visiblement, vous n'en avez aucun pour vos congénères !.. Ensuite, vous avez une cervelle d'oiseau, non d'humain, ce serait porter un affront aux oiseaux que de vous traiter de cervelle d'oiseau ! Vous pensez avoir douze ans ! A votre âge ! Sachez que je suis plus vieux que vous et que j'ai toute ma tête, contrairement à vous ! Je connais mon âge, moi ! »

Après avoir terminé sa répartie face à cet homme qui lui rentrait dans le lard, Archimède ne put s'empêcher de remarquer qu'ils étaient tous les deux d'accord sur un point. L'ancien hibou le souligna.

« Ceci dit, je vous le concède, les oiseaux sont extrêmement intelligents et ont des facultés insoupçonnées. »

Le corps d'Archimède commença à trembler, le froid le prenait. Archimède regarda alors l'homme plus jeune que lui, et lui parla d'un ton plus apaisé qu'avant. L'évocation des oiseaux comme êtres intelligents l'ayant ragaillardi, son humeur grincheuse s'était estompée, du mois pour l'instant.

« Sur ce, je vous laisse, jeune homme. A cause de votre..maladresse.. je dois me changer. Nous pourrions parler des heures des oiseaux, et pensez bien que cela me ferait plaisir, mais ce corps d'humain ne supporte pas le froid ! »


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Mar 18 Fév 2014 - 19:11

Quand deux personnes se disent à l'eau
Archimède Ulula & Laurence Legay



L'homme à la peau couleur chocolat me répondit et osa même me faire des reproches sur ma façon d'agir. J'en fus terriblement surprit puisqu'à l'habitude les gens ne me contre-disait jamais et préférait rester soumit à moi au lieu de me tenir tête comme je le ferais. Son audace me déstabilisa et je dû prendre quelques secondes pour réaliser ce qu'il venait tout juste de se passer. Bon... D'accord, il n'aimait pas mon comportement arrogant..Et puis? Je n'allais tout de même pas le supplier de me pardonner d'être moi-même en sa compagnie! Et puis de toute façon je ne le connaissais même pas! Je ne savais pas son nom ni même ce qu'il faisait dans le vie alors, personnellement, son opinion m'indifférait bien. Enfin, c'est ce que je me dis sur le coup, mais lorsqu'elle avoua que j'avais raison sur l'intelligence des oiseaux, j'en fus très flatté et j'eus envie d'en connaître davantage sur cet homme qui n'était peut-être pas si idiot que cela.

« Non attendez » dis-je en prenant le vouvoiement pour lui faire plaisir « Ne quittez pas, j'ai sans doute quelque chose dans ma sacoche pour vous... » J'ouvris alors la fermeture éclair de mon sac en cuir et je plongeai l'une de mes mains à l'intérieur pour finalement trouver un polo en laine rose que je venais tout juste d'acheter puis je lui tendis un peu à contre cœur, car j'avais l'impression que jamais je ne le reverrai. « Pardonnez moi, je n'ai pas autre chose. » Bon, je m'excusais, mais je ne savais pas trop pourquoi. Mon polo allait bien lui faire, car il semblait être de la même taille que moi et puis le rose c'était joli, tellement que je pouvais l'appeler mon âme-sœur! Je mettrais cette couleur partout autour de moi alors ce n'était pas véritablement sincère au final..

Craignant de le voir partir malgré le fait que je lui aille donné un de mes vêtements pour qu'il soit en partit au sec, je décidai d'attirer son attention en lui posant des questions. Peut-être que s'il finissait par me trouver intéressant il resterait avec moi et nous pourrions discuter... C'était bête, mais c'est seulement à cet instant que je réalisai que je manquais terriblement d'amis.

« Vous aimez les oiseaux? Voulez-vous aller dans café où nous pourrions en parler et être au chaud..?Vos vêtements auront la chance de sécher en même temps.. »

[HJ]: Désolé de ma réponse, je me rattraperai au prochain post.

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Sam 22 Fév 2014 - 19:30
Quand deux personnes se disent à l'eau





Archimède après avoir annoncé qu'il partait se retourna pour exécuter ses dires. Il n'eut pas le temps de faire deux pas, que l'homme l'ayant envoyé à l'eau le retint et lui proposa une solution à son problème. Archimède surpris se retourna et regarda son interlocuteur lui tendre un vêtement. « Eh bien, les humains sont doués de charité ». L'ancien animal se saisit du vêtement, n'ayant rien de mieux sous la main. Autant le dire tout de suite, la couleur de l'habit ne lui plaisait pas du tout, cependant il fallait faire avec. C'était le prendre ou avoir froid. Ce serait stupide de tomber malade juste parce que le vêtement ne lui convenait pas. Trempé comme il était, pour l'ancien oiseau n'importe quel vêtement sec ferait l'affaire. Archimède enfila alors le polo rose tout en remerciant son sauveur, qui était paradoxalement celui qui l'avait mis dans cette situation.

Une fois vêtu, Archimède se sentit mieux. Il lui restait le pantalon de trempé, mais il n'avait pas de rechange tout comme Laurence. Il essora sa chemise et la rangea soigneusement dans un sachet qui traînait au fond de son petit sac. Il ne tenait pas à ce que ses papiers d'acquisition de sa bibliothèque se retrouvent trempés par sa chemise.

Laurence reprit la parole. Archimède acquiesça d'un simple signe de tête à la première question, à savoir s'il aimait les oiseaux. L'homme à la peau nacrée proposa alors qu'ils continuent leur conversation au chaud, dans un café. L'ancien oiseau s'empressa de lui répondre.

« Oui, c'est une excellente idée. Cette baignade fortuite m'a donné envie d'une bonne boisson chaude et de quelques gourmandises.
-Vos vêtements auront la chance de sécher en même temps..
-Oui et je pourrais vous rendre votre polo, une fois que ma chemise sera sèche. »


Les deux hommes prirent alors la direction de l'intérieur de la ville médiévale et finirent par dénicher un café. Ils entrèrent et s'attablèrent. Un serveur vint immédiatement s'enquérir de leur commande. Chacun passa la sienne. Archimède commanda alors un thé et une pâtisserie. L'ancien hibou était un gourmand, son léger ventre le montrait bien, surtout que l'ancien hibou n'était pas friand d'exercice, mais plutôt des siestes.
Quand le serveur partit, Archimède poursuivit, la curiosité en éveille.

« D'où vous vient votre passion pour les oiseaux ? Vous êtes ornithologue ?  Ou photographe spécialisé des oiseaux ? »

Archimède pensait que cet homme appréciait les oiseaux et qu'il en avait fait son métier. Puis retrouvant sa bonne humeur, l'ancien hibou eut juste le temps d'ajouter une dernière chose avant que Laurence n'eut le temps de lui répondre.

« Au fait, j'en ai oublié les bonnes manières. Je m'appelle Archimède. »

Les présentations étaient d'usages chez les humains, l'ancien hibou avait pu le constater.

[HJ: On peut poursuivre ce sujet ou en faire un dans un café, mais on est toujours en dehors de Londres]


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Mer 5 Mar 2014 - 19:19

Quand deux personnes se disent à l'eau
Archimède Ulula & Laurence Legay



L'homme que j'avais jeté à l'eau accepta mon polo même si la couleur ne semblait pas vraiment lui plaire et que j'avais été plus que désagréable avec lui. Je fus étonné lorsque je sentis le tissus rose quitter le bout de mes doigts, car si j'aurais été lui, je m'aurais simplement contenté de l'envoyer au diable et j'aurais quitter les lieux pour aller à ma chambre d'hôtel pour me changer et je n'aurais pas pointé mon nez à l'extérieur pour le reste de la journée. Il accepta aussi mon invitation à aller dans un café. Je ne sais pas si c'était l'idée de sécher plus rapidement au chaud ou alors celle de pouvoir manger, mais nous prîmes la direction d'une petite rue que j'avais pris pour me rendre près du cours d'eau et je choisi un petit café que j'avais vu plus tôt et qui m'avait semblé accueillant vu le nombre de clients installés aux tables  de la vaste pièce. Nous nous installâmes à l'une d'elle et quelqu'un vint rapidement nous demander ce que nous voulions manger ou boire. Ça c'était du service! Il faudrait bien que je trouve un café aussi efficace dans New-York! Je décidai de prendre un thé à la menthe. La serveuse quitta en nous adressant un joli sourire que je rejetai presque aussi rapidement que je le reçu en lui faisant une moue dédaigneuse comme j'avais l'habitude de faire quand une femme se montrait sympathique avec moi.

L'inconnu ne sembla pas s'en apercevoir ou alors il était simplement trop poli pour me faire remarquer que c'était quelque chose qui ne se faisait pas, mais à cet époque de ma vie je n'en avais rien à faire de ce qui se faisait ou qui ne se faisait pas. Personne m'importait, il n'y avait que ma petite personne qui en valait la peine. En fait, il y avait bien Timon qui m'étais important ou encore Jonathan, mais ce n'était rien à comparer à mon égocentrisme. Et puis pour souligner le fait que je m'aimais énormément, je ne fus pas du tout offusquer de savoir que l'homme au teint foncé souhaitait savoir ce que je faisais dans la vie. Il m'avait demandé si j'étais ornithologue ou alors photographe spécialisé des oiseaux. Pourquoi il me parlait d'oiseau? Parce que j'avais dis que je les aimais? Que j'avais demandé si lui il les aimait? Mais c'était simplement parce qu'il semblait les défendre ardûment plus tôt! Je souris.

« Je ne suis pas ornithorin- logue. Ornithologue. Je suis en effet photographe, mais je photographie les êtres humains dans les défilés de mode. Je suis ici pour ça, car je viens de New-York. Si vous voulez savoir cependant, j'adore les oiseaux et mon emploi ne m'empêche pas de photographier dans mon temps-libre un peu de paysage et des animaux. J'adore la nature, ça me fait penser à mon enfance. Je vivais dans un grand espace vert avec des flamants. Je dirais bien des flamants roses, mais ce n'était pas vraiment le cas. »  

Dis-je en faisant référence aux couleurs criardes qu'ils avaient comme du bleu, du vert ou encore du orange, trois couleurs qui ne semblaient pas normales dans ce monde. Ensuite, je me dis que je devais me taire. Je parlais trop de moi, j'allais le faire fuir et je n'allais plus jamais revoir mon chandail que je n'avais jamais eu l'occasion de porter jusqu'à ce jour. Je lui demandai alors ce que lui faisait dans la vie. Peut-être que cela allait le faire rester? Il se présenta par la suite comme ayant le nom d'Archimède. Je crois avoir fais une petite grimace de dégoût en entend son prénom moyenâgeux. Je lui tendis tout de même la main pour pour me présenter à mon tour.

« Mon nom est Laurence... Écrit au féminin. Je sais que ce n'est pas habituel, mais j'aime bien être différent des autres. Être copie conforme à quelqu'un d'autre est comme n'être personne selon moi. »

Nous avions dû parler plus que je ne l'avais imaginer, car nos breuvages chauds et le goutter d'Archimède arrivèrent. Je remerciai rapidement la personne, simplement pour me montrer poli devant le plus vieux, puis je déposai mes mains sur la tasse pour me les réchauffer et je me mis à souffler doucement sur le liquide au teint verdâtre qui fumait.

« Si ma question n'est pas trop personnel, est-ce que je pourrais vous demander pourquoi vous êtes ici? Vivez-vous ici ou vous êtes comme moi, en recherche d'un coin paisible pour passer des vacances avant de recommencer à travailler? »

Ce que je détestais, mais que j'aimais aussi, dans mon travail c'est qu'il m'arrivait de devoir passer cinq jours dans une ville pour simplement trois de boulot. J'adorais à quel point les maisons de couture ne pensaient pas que les gens avaient une vie en dehors de leur emploi et peut-être qu'ils aimeraient être chez eux rapidement. M'enfin, mon emploi me permettais quand même de passer du bon temps avec les mannequins et je pouvais visiter les villes qui étaient la plus part du temps toujours très jolies. Je finis par prendre une gorgée de mon thé que je faillis recracher sur la table. Je l'avalai d'une façon forcée puis poussai ma tasse un peu plus loin comme signe de refus.

« Je suis toujours aussi déçu du thé. Le Royaume-Uni est  bien réputé pour ce breuvage, mais pourtant il ne vaut pas un thé de mon pays d'origine! »

Eh merde... La dernière phrase avait sortie de ma bouche sans même que je ne le veuille, ou alors je n'avais simplement pas pensé à l'impact qu'elle avait pu avoir. Je plaquai mes mains sur ma bouche et j'espérai intérieurement qu'Archimède pense immédiatement à la grosse pomme et non à un autre pays possible. Je lui fis un sourire forcé et je repris une gorgée de thé puis fis une grimace de dégoût à moitié retenue.

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Mer 30 Avr 2014 - 23:23
Quand deux personnes se disent à l'eau





Les deux hommes s'attablèrent et passèrent commande. Chacun prit ce qu'il voulait et la serveuse le nota sur son bloc-note. Puis elle s'éclipsa, avec un sourire pour le plus jeune des deux. Laurence fit une moue pleine de dédain qu'Archimède ne releva pas. Il se vit l'espace d'une seconde. Seulement, il faisait preuve de plus de courtoisie, bien qu'il avait une certaine aversion envers les humains. Il faut dire que Merlin l'avait bien élevé. Il était un hibou poli. Seulement, l'humeur grincheuse était belle et bien à lui. C'était son caractère et dans certains cas, Archimède aurait très bien pu réagir comme Laurence venait de le faire, aussi bien élevé fut il. Il suffisait de le réveiller d'un profond sommeil ou...de le jeter à l'eau par exemple.

Archimède, ayant la curiosité piquée au vif, l'interrogea sur ce qu'il faisait et si ça avait un rapport avec les oiseaux. Après tout, il avait l'air de bien les défendre. Pourtant, la réponse vint contredire ce que pensait Archimède. Laurence exerçait une profession, qui n'avait rien à voir avec les oiseaux, bien qu'il confessa les apprécier. Cependant, il avait eu raison d'émettre l'hypothèse que Laurence était photographe.

L'évocation de New York raviva le souvenir de Dug au vieil homme. En effet, son ami était reparti depuis quelques mois à New York. Depuis, ils avaient gardé contact et correspondaient par lettres, Archimède ayant toujours horreur des technologies humaines. Laurence poursuivit son récit, chassant ainsi Dug des pensées d'Archimède. En effet, c'est un paysage verdoyant peuplé de flamants roses, qui vint accaparer les pensées de l'ancien hibou. Du moins, c'est ce qu'imagina Archimède par rapport à la description de Laurence. D'ailleurs, Archimède voulut en savoir davantage. Comme Laurence venait de spécifier que les flamants n'étaient pas roses, l'ancien hibou supposa qu'ils devaient parler d'autres flamants.

« Vous avez eu la chance de grandir dans un tel endroit ! C'était quels Phoenicopteriformes que vous avez côtoyé  ? »

Archimède se présenta ensuite, suivi de Laurence, qui fit une grimace au prénom de l'ancien hibou. Cela ne plut pas à ce dernier. Il avait quoi le narcissique ? D'ailleurs, Archimède en profita pour le remettre à sa place. Il avait pris cette grimasse comme un affront personnel. Et à son époque, c'était par une joute de chevaliers que se réglaient les affronts. Seulement, c'était avec les mots et le savoir que joutait Archimède.

« Il n'y a pas de différence sur l'orthographe du prénom « Laurence » entre le prénom masculin et féminin. »

Les commandes arrivèrent et Archimède en profita pour attaquer sa douceur. Ce qu'il pouvait raffoler des pâtisseries. Occupé par cette délectation, Archimède ne reprit la parole qu'aux questions de Laurence. L'ancien hibou avala et, après une gorgée de son breuvage, répondit poliment.

« Je suis ici pour visiter cette ville. J'ai une passion pour tout ce qui se rapporte au Moyen Âge et à la magie du latin. Et je ne suis pas en vacances. Je réside à Londres. Je suis juste en congés de deux jours. »

Laurence reprit ensuite la parole en piquant la curiosité d'Archimède.

« De quel pays venez-vous ? Ce ne doit pas être les États-Unis. Ils ne sont pas réputés pour leur thé. »


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Dim 3 Aoû 2014 - 0:49

Quand deux personnes se disent à l'eau
Archimède Ulula & Laurence Legay



J'eus le malheur de dire à l’homme qui se trouvait devant moi que j'avais vécu mon enfance avec des flamants. C'était vraiment bête, surtout que c'était la toute première fois que quelqu'un était assez calé en la matière pour en être intéressé et me poser des questions. Heureusement, je me connaissais en ce qui était de ces magnifiques oiseaux qui peuplaient la Terre. À la base, j'avais fais des recherches pour savoir où ils vivaient et donc où pouvait se trouver Wonderland, mais rapidement ma curiosité fut piqué en m’apercevant qu'il n'existait pas de flamant vert ou de flamant bleu comme dans mon pays. C'est à ce moment que je décidai de louer plusieurs livres à la bibliothèque de New-York pour m'instruire sur ma propre espèce. Le problème maintenant, c'était de mentir et que mon mensonge tienne la route.

« Euh... J'ai vécu avec des flamant des Caraïbes. C'est un flamant du genre Phoenicopterus. Ils mesurent entre 120 à 145 cm si je ne fais pas erreur. Leur couleur est très vive et ils ont un bec à l'aspect unique, car la mandibule inférieure est plus développée que la supérieure... Ils me font un peu penser à ... À un bâton de croquet. »

Oui, un bâton de croquet. Je préférais toute de même prendre la sorte de flamants qui pouvait ressembler le plus à ce que j'étais... Sinon j'aurais pris le flamant nain qui ressemble davantage à un dodo et personne n'aurait comprit pourquoi. Je me présentai alors en soulignant que mon prénom était au féminin, mais l'homme ne rata pas de me reprendre en soulignant qu'il n'y avait pas masculin ou de féminin à mon prénom. Je souris doucement, puis après quelques secondes de silence je me mis à rire. Un petit rire doux que je tentais de contrôler pour qu'il ne devienne pas un rire d'hystérie comme j'avais l'habitude de faire lorsque je ne prenais pas mes médicaments. Heureusement le prénommé Archimède n'allait pas me voir comme ça puisque j'y avais pensé avant de sortir. Je plaçai l'une de mes mains sur mes lèvres pour m'arrêter de rire puis je me contentai de hausser les sourcils.

« En fait, mon cher, je voulais dire que mon prénom s'écrit en français soit L-A-U-R-E-N-C-E, et habituellement le prénom en français est utilisé pour les femmes. Mon prénom en anglais qui est écrit avec un W est surtout masculin... Voilà mon explication. »

Je le regardai d'un air sérieux, vainqueur. Cet homme semblait se sentir si supérieur aux gens, j'étais bien heureux de lui avoir cloué le bec. J'avais bien beau me sentir supérieur à monsieur-je-sais-tout, un malaise était en train de s'installer et je préférai lui demander s'il n'était pas en vacance, mais il se dit être en congé, car il vivait à Londres. Bon, ce n'était pas tout le monde qui avait la chance d'avoir un travail aussi flexible que le mien, il semblerait.

« À la magie du latin..? Vous voulez dire que vous vous intéressez au latin..? Il y a encore des gens qui savent cette langue..? »

Je n'avais jamais lu du latin, j'en avais simplement entendu parlé. Était-ce une langue vraiment utile ? Est-ce qu'il y avait vraiment des gens qui l'utilisais encore ? Je savais que dans certaines églises le latin était encore utilisé, mais la plupart des églises étaient plus modernes et utilisait la langue du peuple pour qu'ils puissent comprendre les lectures du prêtre. Bon en fait, je m'enfichais qu'il aime le latin, c'était surtout une question pour esquiver la sienne, le temps de trouver quelque chose à lui répondre.

[HJ] : Désolé, j'étais un peu en panne d'inspi'...

codage par langweilen sur apple-spring

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