C'était une belle journée. Bon en fait non, il pleuvait comme toujours. Il pleuvait toujours à Londres... mais l'automne, ça semblait pire. Ce qu'il y avait de bien avec cette température, c'est que les gens semblaient moins heureux. je sais que j,avais déjà dit que j,aimais ça le temps gris, mais pas quand il pleuvait comme ça. le ciel gris et nuageux, oui, la pluie, non. L'eau c'était humide et je n'aimais pas être mouillé. 'e retrouver à patauger, ce n'était pas classe... car j'avoue que je n'étais pas un grand nageur. Mais bon, je n,avais pas besoin de savoir très bien nager tant que je me tenais loin des cours d'eau. Et pour la pluie, et bien il existait un truc nommé parapluie... comme quoi les humains avaient parfois de bonnes idées! pas toujours, mais heureusement il y avait des éclairs de génies.

Trêve de discussion, j'avais autre chose à faire... car depuis quelques temps, je préparai un coup assez important. Oh il n'y avait que que l'argent qui compterait dans ce que je préparais... non c'était une vengeance personnelle. J'allai faire du mal à celle qu'il aimait... Il souffrirait... Oui, je voulait me venger des coups que ce petit crétin à la cervelle de moineau m'avait donné. Et celle que j'avais pris pour cible, c'était sa petite amie, Dory. J'allai la kidnapper et demander une rançon, parce que l'argent c'était toujours bien dans ce monde. Et puis je l'amocherai un peu. non, ça ne me dérangeai pas de faire du mal à cette femme pour attendre l'autre imbécile.

J'avais du trouver un endroit pour l'emmener, une vieille église abandonnée pas loin de la Tamises. Le toit fuyait et il y avait pas mal de rats, mais ce n'était pas trop important, puisque mon principal critère était que l'endroit soit désert. Ensuite j'avais du observer la jeune femme afin de connaitre ses habitudes. J'avais pu apprendre qu,elle ne vivait pas avec le blondinet, mais avec un homme plus âgé qui l'hébergeait. Je surveillai ses allés et venues. Elle travaillait à la piscine, je décidai donc de m'attaquer à elle pendant qu'elle se rendrait à son travail, ça me semblait bien.

Je revêtis une cagoule et je la frappai sur la tête alors qu'elle passait. Une fois inconsciente, je la transportait dans un sac jusqu'à l'église. je n'avais pas été vu, parfait! Je voulais attaquer le matin, parce que je savais que les gens s'inquièteraient bien assez tôt de son absence. Une fois qu'elle fut bien ligotée sur une chaise dans le sous sol de l'église, j'allai envoyer la lettre à "Georges", le type l'hébergeant. Pourquoi à lui? Parce que je savais qu'il appellerait immédiatement le brave petit Ryan! Ensuite j'attendis qu'elle se réveille.

Elle ne comprenait rien de ce que cet homme racontait. Il se prenait pour le Père-Noël ou quoi à parler de gentils et de vilain? Parce qu'il n,avait pas l'air d'un vieil homme barbu. Il n'était certes pas très jeune, mais il n'avait pas les cheveux blancs non plus. Dory ne comprenait pas trop cette histoire de vengeance. Bon, elle savait que c'était faire un sale tour à quelqu'un qui non avait fait du mal. Par contre elle ne voyait pas l'intérêt de rendre le mal à une personne qui vous en avait fait, car cette personne, elle voudrait aussi se venger ensuite, et ainsi de suite... ça n,avait donc jamais de fin! Le mieux c'était de discuter et de venir à un point d'entente avant que tout dégénère! Mais bon, la vengeance, c'était un truc d'humain encore. Les poissons, ça ne se vengeait pas... mais il faut dire que le plus grand tord qu'on pouvait faire à un poisson, c'était de le manger, donc pour les représailles, c'était un peu mort... fishnapper un autre poisson aussi c'était assez frustrant, mais il fallait le libérer, c'est tout. Ah vraiment les humains compliquaient tout, peu importe le monde où vous vous trouviez!

Elle le dévisagea un moment, lui aussi avait quelque chose d'étranger. Elle avait l'impression de savoir, mais elle n'arrivait pas à ce souvenir de ce qu'elle savait! Il y avait un lien avec Ryan, parce que sinon, elle ne savait pas de quel ami il parlait... Georges? Pourquoi quelqu'un aurait quelque chose contre Georges?

- Je suis ici depuis le printemps... Dites-moi, on se connait? êtes-vous un requin? Bruce?

Bon elle n'y croyait pas vraiment, mais elle espérait que tout ça n'était qu'un malentendu... et puis elle essayait de comprendre d'où elle connaissait cet homme. Elle savait maintenant qu'elle l'avait déjà rencontré... il restait à trouver où, quand et pourquoi elle avait un si mauvaise impression.
Cette impression devint pire encore lorsqu'il lui écrasai les doigts. Pourquoi faisait-il tout ça? Elle ne lui avait rien fait! Ce n'était pas de sa faute si elle oubliait tout! Elle se débattit, mais étant ligoté, ça ne servait pas à grand chose. Elle regarda un filet de lumière passant par un trou au plafond avant de reporter son attention sur l'homme:

- Qui êtes-vous? Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi il y a tant de poussière ici? Où est Ryan?

Ryan! Il allait s’inquiéter, il fallait qu'elle l'appelle pour lui dire qu'elle ne pourrait pas manger avec lui, parce qu'elle était occupée à être attachée... Pourquoi elle était attachée? Et puis l'autre qui ne la libérait pas! Elle n'aimait pas cet homme, oh que non! Et puis elle avait mal à sa main... Cet homme devant elle avait de la chance qu'elle soit ligotée parce qu'il aurait vu qu'elle savait se défendre! C'était un lâche en fait!

Pourquoi elle parlait d'un requin nommé Bruce? Elle avait regarder Jaws ou quoi? Un excellent film en fait ça, avec pleins d'humain qui meurent! Vous saviez que le faux requin utilisé pour le tournage s'appelait Bruce? Non, bah là vous savez bande d'incultes! Pourquoi je parle de ça moi? parce que c'est elle qui a commencé! Mais bon, ça ne m,empêcha pas de continuer mes petites affaires. Non, je ne pris même pas la peine de lui répondre, mais elle ne m'en reparla pas non plus. Plus j'observai cette femme et plus je commençai à croire qu'elle avait une mémoire de poisson rouge... Une expression humaine qui semblait bien être adapté à la situation... surtout, n'avait-elle pas parler de requin à peine quelques instants auparavant?
Je me tapai le front avec ma main lorsqu'elle reposa ses questions... elle voulait rire de moi ou quoi? Elle ne pouvait pas vraiment avoir tout oublié de la sorte? Et puis elle ne se rappelait vraiment pas de moi? Que je l'avais en quelque sorte tripoté à la caserne? C'était quelque peu insultant, moi qui croyait faire de l'effet aux femmes... mais il faut dire que si elle était avec cervelle de moineau, c'est qu'elle n'était pas normale.

- Je suis suis Hadès, le pire ennemis de ton petit copain, je t'ai kidnappé pour faire chier Pégase, celui que tu appelle Ryan et qui doit être chez lui en train de s'inquiéter j'espère. Il y a de la poussière parce que t'es une paresseuse qui fait pas le ménage, tiens!


Pourquoi j'avais l'impression de parler dans le vide? Elle avait la tête creuse ou quoi? Tout mes effort pour lui faire peur et elle ne semblait même pas se rappeler que je venais de lui faire mal? Comment réussir à bien faire mon boulot de méchant dans ces conditions? J'avais pas envie de perdre mon temps à lui répéter que je l'avais kidnappé! Je préférai réviser mon plan jusqu'à l'heure prévue pour mon départ. Oh je n'avais pas à aller très loin, juste un stationnement désert non loin, mais il fallait que j,emmène la femme et la cache non loin. Je voulait lui couper une mèche de cheveux pour la montrer à ce cher Ryan. Je m'approchai donc d'elle avec des ciseau et lui coupai une grosse mèche.

Tout semblait flou autour d'elle après le coup de tête qu'elle avait donner à l'homme. Elle ferma les yeux en espérant que la douleur s'en irait, mais non... Comme si ce n'était pas assez, il la poussa sans ménagement avant de l,envoyer contre un mur. Heureusement, la chaise amortie le choc, mais elle se cogna à nouveau la tête, la laissant à moitié assommée. Dory avait mal partout et le pire était qu'elle ne se rappelait même pas la raison exacte. Pourquoi elle se battait au juste? Qui était ce type qui la trainait sans ménagement dans les escaliers? Et pourquoi faisait-il cela? Oh, parce qu'il était méchant, et c'est le genre de trucs que les méchants font! Elle aurait aimé se débattre, mais ça lui semblait vain... le découragement l'envahissait peu à peu, jusqu'à ce que son ravisseur trébuche et ne la lâche.

C'était sa chance! Elle ne glissa que de quelques marches, ce qui lui laissait une maigre avance sur le type qui s'était retrouvé bien plus bas. La femme se releva péniblement, montant les escaliers à quatre pattes parce que vu son état, c'est ce qui lui semblait le plus stable. une fois en haut, la lumière l'aveugla un instant, mais elle continua à avancer. ça ne dura pas très longtemps parce que la plupart des fenêtres étaient placardées, ce qui ne laissait pas pénétrer tant de lumière. Croyant entendre des bruits, elle se leva et avança péniblement jusqu'à une porte tout en regardant autour d'elle. Elle se trouvait dans une genre d'église? Vieille, moche, qui tombait en morceaux, mais une église quand même...

Elle finit par arrivé à une porte qu'elle poussa pour se retrouver à l'extérieur. Il ne pleuvait plus, mais le ciel restait menaçant. Elle marcha un peu, juste assez pour oublier ce qu'elle faisait là. Il y avait de l'eau pas loin, une grande quantité d«,eau, un fleuve? Pouvait-elle être sur le bord de la Tamises? Elle s'assit. L'eau la calmait. Mais pourquoi avait-elle besoin de e calmer? Elle avait oublié... Cependant elle avait l'impression que très bientôt, elle se rappellerait pourquoi elle était aussi essoufflée et pourquoi elle avant mal partout... sans parler de cette peur qui semblait l'étouffer.

Un bruit derrière elle l'interrompit dans ses réflexions. Elle attrapa des cailloux et les lançant sans vraiment visé, trop effrayé.

J'étais calmement étalé au pied de l'escalier, souffrant de ma chute qui m,avait laissé des douleurs partout sour mon pauvre corps, lorsque j'entendis la porte menant au sous sol s'ouvrir... QUOI?! Quelqu'un m'avait trouvé?! m'asseyant, je compris qu,en fait personne n,était entré, c'était plutôt le contraire, ma proie était sortie! Jurant, je me relevai question de mieux me planter en voulant monter les marches trop vite. AH non, vraiment, rien n'allait! La troisième tentative fut la bonne et je réussis à gravir les marches. Elle n'était plus là... par contre je vis la porte extérieure qui finissait de se refermer. Bon en fait, c'était pas trop difficile de savoir qu'elle sortirait... le problème était de savoir où elle irait une fois dehors!

je courus donc, sortant le plus rapidement possible afin de la retrouver le plus rapidement possible. Tout mon plan risquait de s'écrouler si elle allait retrouver son bien-aimé! Si elle était perdue dans la nature ça aurait toujours été possible de mener cervelle de moineau en bateau... mais si elle débarquait, tout ça tombait à l'eau! parlant d,eau, je crus voir une ombre se dirigeant vers la Tamises! Je me dépêchais de la suivre, m'arrêtant pour reprendre mon souffle lorsque je vis la blonde prendre place sur le sol, face à l'eau. Reprenant contenance, je m'approchai silencieusement, passant dans l'ombre d'un bosquet, mais mon pied fit craquer une brindille. Bon tout n'était pas perdu et je me jetai sur elle, mais je me pris des cailloux et je manquai ma cible pour tomber dans le fleuve.

Je me débattis un moment sur place pour remonter à la surface. Cette connasse allait me le payer! Tôt ou tard, je les aurai, elle et son petit copain tout aussi stupide! Je nageai jusqu'à un endroit où je pus sortir de l'eau froide pour m'étaler sur le dos hors d'haleine. Après un moment, je me relevai pour rentrer chez moi, car j'en avait marre des échecs en série pour aujourd'hui. Tout en marchant, je maudit le couple de blonds. Je ne comprenais pas comment deux idiots pareils pouvaient être encore de ce monde... La sélection naturelle et tout ça, c'est un mythe ou quoi? Parce qu'il me semblait que les plus intelligents ou les plus forts survivaient, pas des êtres aussi débiles et maigrichons!

mais bon, une chose était certaine, il faudrait que je les laisse un peu... le temps de concocter un nouveau plan... Peut-être me faudrait-il des alliés cette fois? je verrai bien, mais pour l'instant, mieux valait vraiment que j'aille me sécher... Quoique je pouvais faire mieux que ça en fait! J'utilisai mes maigres pouvoirs pour me réchauffer et me sécher, ce qui m'éviterait d'attraper la mort... comme c'était ironique pour un ancien dieu de la mort d'éviter la mort...

La protection,
ce n'est pas que porter des gants?
Dory F. Water & Pégase R. Smith

Il y avait quelques temps, j'avais eu de sales ennuis à la caserne. Je ne peux pas dire depuis combien de temps, car en fait je restais chez moi à dormir et à m'empirer de chips et de pop corn étant donné que je n'avais plus le droit d'y aller. On m'avait suspendu de mes fonctions suite à une bagarre et j'étais terriblement déprimé,  car mon emploi était la seule chose qui contait pour moi. En faite, non, il y avait Dory, mais mon humeur dépressive me donnait l'impression que tout mon monde s'était écroulé et que je n'allais jamais sortir de cette situation. Je n'avais pas sortis ni même appeler qui que ce soit pour me changer les idées. J'étais étrangement bien dans mon malheur. Sauf que ce fut un matin alors que je me regardais dans le miroir de ma salle de bain, les cheveux gras et avec une odeur désagréable m'enrobant que je compris que quelque chose clochait. Mon teint naturellement cuivré était étrangement pâle et mes yeux semblaient vouloir sortir de mes orbites à cause de mes cernes noirs. Je faisais peur à voir et je devais me prendre en main avant de dépérir complètement et d'avoir des pensées suicidaires, car oui, même si j'étais une création divine, je me sentais terriblement mortel et vulnérable à ce moment. J'allai donc directement à la douche, me séchai les cheveux, pris dix minutes à choisir quels vêtements porter en essayant presque toute ma garde-robe puis lorsque je fus satisfait de mon apparence, j'allais dans le salon pour regarder la télévision en terminant mon sac de chips au barbecue.

Soudainement, mon téléphone fixe sonna. Mon regard turquoise se détourna vers lui et je le fixai quelques secondes. Habituellement, je l'aurais laissé sonner jusqu'à ce que le répondeur embarque et que la personne m'aurait laissé un message pour que je la rappelle, mais je ne l'aurais pas fait, mais cette fois-ci, j'avais l'impression que je devais décrocher. Je me jetai sur le côté et étirai mon bras pour prendre le combiner et répondre rapidement. C'était Georges. Il semblait paniqué. Je ne compris pas immédiatement ce qu'il me disait, car ses phrases n'étaient pas très claires, mais je finis par entendre le nom de mon amoureuse ce qui me rendit doublement plus attentif à ce qu'il était entrain de me dire. Danger. Dory. Cris. Rendez-vous. Ces mots résonnèrent dans ma tête et aussitôt je raccrochai sans dire au revoir et je me lança dans les rues de Londres pour me rendre à ce fameux rendez-vous. L’adrénaline parcourait mon corps en entier et la peur de perdre Dory me rongeait de l’intérieur. Je ne pouvais m'arrêter de courir, tellement que je finis par percuter quelqu'un, me faisant tomber par la même occasion sur le sol glacé de l'automne.

Je fus sonné en tombant, mais je repris rapidement mes esprits lorsque j'entendis une voix familière me supplier de ne pas lui faire de mal. La femme s'était recroquevillée sur elle-même en se protégeant la tête de ses bras, sans doute craignant de recevoir un coup. Je me levai à moitié pour être accroupie devant la blonde et tentai avec force de lui enlever ses bras de devant son visage pour qu'elle puisse me reconnaître.

« Dory! Dory! Regardes moi s'il de plaît! C'est Ryan... Mon amour regarde moi..! » La suppliais-je les yeux remplis de larme de joie, mais aussi de tristesse de la voir aussi craintive. « J'ai eu un appel de Georges, il m'a dit que tu avais des ennuies, j'ai eu si peur! Je ne voudrais te perdre pour rien au monde. Je t'aime tellement! »

Les larmes coulèrent sur mes joues et je ne pu m'empêcher de la serrer dans mes bras en de lui embrasser les avant-bras même si les gens qui passaient ne faisaient que nous dévisager au lieu de nous aider. Je glissai mes doigts dans la chevelure de mon amie de cœur et je ne pu m'empêcher de paniquer en remarquant qu'il lui manquait une grosse mèche de cheveux.

« Oh mes dieux Dory! Tes cheveux! Il s'est passé quoi?! Répond moi! »

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Elle serra les paupières, essayant d,empêcher une larme de couler, ce qui réussit jusqu'à ce qu'elle entende sa voix... Elle n'osait pas y croire résistant un peu à l'homme qui tentait de la forcer à le regarder. Elle était si confuse qu'elle demeurait convaincu que c'était l'homme méchant qui était là à essayer de la manipuler. À bout de force, mais aussi après avoir entendu de nouveau la voix de son amoureux, elle consentie à écarter les bras pour le regarder. C'était vraiment lui? Comment pouvait-il être là? Comment avait-il su? Oh Georges, il venait de le dire! Elle tendit une main tremblante qu'elle posa sur la joue du blond, question de s,assurer qu'il était bien là. Oui, c'était bien son Ryan! Il était là pour elle... cette fois elle ne pouvait plus retenir ses larmes. Elle se jeta dans ses bras en pleurant.

Elle resta longtemps à pleurer en le serrant de toutes ses forces, enfin ce qui lui en restait. À un point où elle aurait pu se questionner si elle n'allait pas se vider de toute son eau! La blonde finit par se calmer un peu, les larmes se tarissant peu à peu. Elle ne pus que répondre aux question d'une voix basse, ponctuée de sanglots. Elle était si épuisée que formuler des phrases lui semblait une montagne à franchir. prenant de grandes respirations, un peu d'ordre se remis dans ses idées confuses:

- Un homme méchant m'a... il m'a fishnapper... Je sais plus pourquoi... argent? Vengeance? je me souviens plus trop... Je me suis enfuis... J'ai mal partout... J'ai eut peur qu'il te fasse du mal aussi et de ne jamais te revoir!!

La femme enfuit son visage dans le cou du jeune homme. C'était fini. Il allait bien. Pas elle, mais dans quelques jours elle irait mieux. Peut-être que la peur s'en irait? C,est ce qu'elle espérait, mais même si elle oubliait ce qui c'était passé ce jour-là, son inconscient lui risquait de rester en alerte...

- Merci d'être venu me chercher... Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé... On peut s'en aller? Je veux rentrer... J'ai peur qu'il revienne...

Dory essaya de se relever, mais elle tremblait tellement que ses jambes refusaient de la porter. Jamais elle n'avait été dans un tel état, même lorsqu'elle avait été brûlée par les méduses, ce n'avait pas été aussi grave.

La protection,
ce n'est pas que porter des gants?
Dory F. Water & Pégase R. Smith

Dory avait du mal à m'expliquer ce qu'il s'était passé et ses réponses étaient loin d'être claires, mais je me contentai de glisser mes doigts dans sa chevelure pour la réconforter. Je me sentais impuissant face au tourment qu'elle vivait. Elle n'étais pas une super héro, elle n'avait pas eu à vivre des choses comme moi dans sa vie, ou du moins elle ne m'en avait jamais parlé. Elle n'était pas si forte qu'elle pouvait paraître... Elle enfoui son visage humide dans mon cou et y resta pendant un bon moment avant de me remercier de l'avoir chercher. J'aurais aimé lui dire que je n'avais rien fais pour elle et que c'était un véritable hasard que je l'aille percuté de la sorte en me rendant à l'endroit du rendez-vous, mais je ne réussis pas à le faire.

« Ne t'en fais pas, je serrai toujours là pour toi. »

Elle souhaita ensuite se lever, mais elle eut beaucoup de mal puisque ses jambes tremblaient encore comme des feuilles, alors je l'aidai à se mettre debout et je l'embrassai après quelques secondes de contemplation. Oh! Je ne savais pas comment j'aurais pu vivre sans elle! Je ne savais pas comment j'avais pu vivre sans elle pendant 18 ans! Je glissai mes mains sur ses joues puis je lui souris.

« Viens vivre chez moi. Je ne peux pas te ramener chez Georges et croire que tu es en sécurité désormais... J'ai peur que quelque chose d'autre puisse t'arriver. Mon appartement est grand et je vis seul... Nous serions bien ensemble, nous aurions enfin un chez nous... »

Depuis la première nuit à ses côtés, je ne pouvais m'empêcher de rêver à d'autres nuits de la sorte. Je rêvais de passer un maximum de temps à ses côtés, de me réveiller et de la voir là, avec moi. Pouvoir regarder des films le soir et m'endormir en la serrant fort dans mes bras parce qu'il est trop tard. J'avais envie de vivre une vrai vie de couple et non une relation à distance. Je l'aimais beaucoup trop et je désirais profondément vivre avec elle pour le restant de ma vie dans ce monde.

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La demande de Ryan était inattendue... Vivre chez lui? Comme ça ils seraient toujours ensemble! Et puis elle serait en sécurité, loin de l'homme méchant qui pouvait revenir... être avec le blond tout les jours, plutôt que par petits instant ici et là... tout partager... le regard de la blonde repris vie soudainement. Un sourire prit place sur ses lèvres pendant qu'elle réalisait à quel point elle aimait le jeune homme et à quel point il devait l'aimer pour lui proposer cela. Le pauvre savait à quel point sa mémoire était mauvaise... comprenait-il ce que tout ça impliquerait? Quoique personne ne savait vraiment jusqu'où les oublie de Dory pouvaient aller... Bien que c'était moins pire lorsque son amoureux était là. Avec lui, elle arrivait à se rappeler pleins de trucs!

- Oui, vivons ensemble! Je crois que Georges il en a marre de moi... Et puis où nous serons ensemble, ça sera notre foyer, notre chez nous.

Elle l'embrassa doucement avant de prendre la route pour la maison de Georges, question de lui annoncer que la blonde était en vie et en presque bon état... mais aussi pour ramasser ses affaires avant qu'elle n'aille s'installer chez le blond. Oh pas qu'elle avait beaucoup d'affaires... une brosse à dent, un peigne et des vêtements... Étant un ancien poisson, elle n'était pas très matérialiste et ses possessions entraient dans une grosse valise et deux sacs. Pas de meubles, puisque ça appartenait à son hôte, et puis Pégase avait tout le nécessaire!
Georges fus bien heureux de la revoir et encore plus d'apprendre la nouvelle de son départ de la maison... Pas qu'il ne l'aimait pas, mais c'est que c'était beaucoup de travail de s'occuper d'elle et de tout devoir lui réexpliquer cinquante fois. Il était curieux de savoir ce que ça donnerait ces deux là ensemble... quoique non, mieux valait ne pas savoir en fait... De toute façon, il ne rompait pas le contact, il reverrait Dory au travail et puis si elle avait des question, il ne pouvait pas refuser d'y répondre... bien qu'il espérait qu'elle trouve quelqu'un d'autre à qui les poser...