No more happy endings...
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 :: RP Abandonnés
La vie n'offre jamais une seconde chance de faire une première impression. 〣 LIBRE
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 12 Déc 2013 - 0:26



If we burn, you burn with us

Je voulais que tu comprennes ce qu'est le vrai courage, au lieu de t'imaginer que c'est un homme avec un fusil à la main. Le vrai courage, c'est de savoir que tu pars battu, mais d'agir quand même sans s'arrêter.
Kalixte & Pseudo

Il semblerait que la vie ne soit pas celle que l’on attendait au départ. Tantôt heureuse et tantôt misérable avec toi. Malgré tout, tu te forces à avancer, à braver ses intempéries et les barrages qu’elle mettra sur ta route comme si ce n’était que de vulgaires feuilles laissées sur ton chemin. Tu n’iras sûrement pas droit, tu te prendras les pieds quelquefois mais tu continueras ta route car si tu t’arrête, tu finis alors par t’écrouler et ne plus jamais te relever. Alors oui, elle n’est pas juste et oui, elle est difficile à vivre mais tu te dois de relever la tête. De lui prouver que ton mental est fait d’acier, que ton sourire – d’abord joué – deviendra petit à petit quelque chose de permanent sur ton joli visage. Chaque seconde, chaque minute et chaque heure de ta pauvre – ou belle – existence, tu la passeras à faire des choses essentielles ou non. Et si tu te morfonds dans ton silence et dans ton désespoir, tu ne pourras que te retourner face à ta tombe et de demander : pourquoi ?

« Laissez-le, il n’a rien à voir là-dedans, je vous en supplie ! » Les draps s’entortillaient autour de mon corps et je suffoquai sous la chaleur de mon corps. Je revivais encore cette scène en rêve une énième fois. Le départ de Klaus et mon arrivée à Londres. Tremblante, je me passais la main sur le visage histoire de recouvrer un minimum mes esprits. Je me sentais lasse et des larmes s’échappèrent de mes yeux pour rouler sur mes tempes. De plus, dès le réveil, j’étais en manque. « Bordel, ça s’arrêtera donc jamais ? » Apparemment, non … Je me dégageai de mes drapas avant de poser les pieds au sol et de laisser libre court à mes sanglots. Juste quelques instants. Il était parti, envolé de la surface de la Terre ou, du moins, c’était tout comme. Ressaisis-toi Kali ! Tremblante, je me levais en nouant mes bras autour de mon corps, tentant de me réchauffer. En vain. Je me dirigeai donc vers la cuisine, mettant la cafetière en route et en attendant que le café passe, j’allai dans la salle de bain pour me rincer de mes soucis nocturnes. L’odeur du savon me procura un bien fou et l’eau lava mon corps des restes du cauchemar. Quelques instants plus tard, je me retrouvai devant le miroir, contemplant mon visage blême et les jolis cernes violets qui semblaient avoir emménagé sous mes paupières. Ni une, ni deux, je saisis alors mes produits de beauté pour embellir un peu mon visage. Fond de teint, anticernes, fards à paupières, blush … Tout y passe pour me donner meilleure mine et le résultat fut plutôt convaincant. Je décidai par la suite de laisser mes cheveux sécher naturellement et alla enfiler un jean déchiré assorti à un chemisier blanc. Je chaussai vite mes converses et m’empressai de sortir accompagnée d’un petit chien-loup blanc adorable et joueur. Cadeau de ma mère – tout comme la somptueuse maison – afin de, soit disant, racheter les années où elle n’avait pas été là. D’ailleurs, elles ne se trouvaient toujours pas ici, laissant les brigades spécialisées s’occuper de mon suivi psychologique.

« Au pied Dragan ! » Mais le petit filou ne m’obéissait déjà pas et alla flâner dans les arbres du parc. J’enroulai un peu plus mon écharpe grise autour de mon cou avant de mettre les mains en coupole autour du Caramel Macchiato que je venais d’acheter au Starbuck. Achetez-moi une de ces boissons et je serais votre femme à vie. Ou pas. Enfin c’est à voir. Le sourire aux lèvres, je me suis assise sur un banc, fermant de temps en temps les yeux en laissant le vent caresser mon visage. Néanmoins, la tranquillité fut de très courte durée. Le manque se fit vite ressentir et je cherchais en vain un paquet de cigarette. J’avais besoin de Nicotine. « C’est pas vrai, quelle conne ! » Des regards étonnés se tournèrent vers moi. Je lançai un regard haineux aux gens qui se trouvaient là. « Quoi, vous avez jamais été en manque de quelque chose vous ? » Nan mais sérieusement !



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